Saint-Trojan-les-Bains
Saint-Trojan-les-Bains est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Trojannais et les Saint-Trojannaises[1].
Saint-Trojan-les-Bains | |||||
Le port de Saint-Trojan, centrĂ© sur la pĂȘche artisanale et l'ostrĂ©iculture, appartient au bassin de Marennes-OlĂ©ron. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Rochefort | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes de l'Ăle-d'OlĂ©ron | ||||
Maire Mandat |
Marie-Josée Villautreix 2020-2026 |
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Code postal | 17370 | ||||
Code commune | 17411 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Trojannais | ||||
Population municipale |
1 133 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 50âČ 32âł nord, 1° 12âČ 25âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 35 m |
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Superficie | 17,53 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de l'Ăle d'OlĂ©ron | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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LocalisĂ©e dans la partie mĂ©ridionale de l'Ăźle d'OlĂ©ron, au cĆur dâune vaste pinĂšde, la forĂȘt domaniale de Saint-Trojan, cette petite citĂ© dâun peu moins de 1500 habitants est une des principales stations balnĂ©aires de lâĂźle, et Ă©galement une des plus anciennes. Faisant directement face Ă la presqu'Ăźle d'Arvert et Ă Ronce-les-Bains, elle bĂ©nĂ©ficie dâune double façade maritime, sur lâocĂ©an Atlantique Ă lâOuest et sur le pertuis de Maumusson Ă lâEst. Le site de la pointe de Gatseau, vĂ©ritable balcon naturel, correspond Ă la pointe la plus mĂ©ridionale de lâĂźle dâOlĂ©ron.
LâĂ©conomie communale, jadis centrĂ©e sur la production de primeurs comme les oignons doux de Saint-Trojan, de sel et de rĂ©sine de pin, est dĂ©sormais en grande partie tournĂ©e vers le tourisme. La ville reste Ă©galement un petit port de pĂȘche artisanale et une plaque tournante dans la production des huĂźtres du bassin de Marennes-OlĂ©ron, en liaison avec les villes voisines du ChĂąteau-dâOlĂ©ron, de Marennes et de La Tremblade.
Saint-Trojan-les-Bains appartient Ă la CommunautĂ© de communes de l'Ăźle d'OlĂ©ron, structure intercommunale regroupant 21 889 habitants (2011). Depuis 2011, Saint-Trojan a intĂ©grĂ© le rĂ©seau des « Villages de Pierres et d'Eau », label initiĂ© par le Conseil DĂ©partemental afin de promouvoir des sites exceptionnels prĂ©sentant la particularitĂ© d'ĂȘtre situĂ©s au bord d'une Ă©tendue d'eau (mer, riviĂšre, Ă©tang...)[2]. Depuis 2015, la commune s'inscrit dans le pĂ©rimĂštre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.
GĂ©ographie
La commune de Saint-Trojan-les-Bains est situĂ©e au Sud de l'Ăle d'OlĂ©ron, dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime.
Sur un plan plus général, Saint-Trojan-les-Bains est localisée dans la partie Sud-Ouest de la France[Note 1], au centre de la cÎte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[3].
Une grande partie de son territoire est recouverte par une forĂȘt constituĂ©e notamment de pins maritimes, la forĂȘt de Saint-Trojan. La plupart des bĂątiments et constructions se trouvent Ă l'Est de la commune. C'est au Sud de la commune que se trouve le pertuis de Maumusson, qui sĂ©pare l'Ăźle de la presqu'Ăźle d'Arvert et de la rĂ©gion naturelle du Royannais.
Saint-Trojan-les-Bains est une petite station balnĂ©aire et un port ostrĂ©icole du bassin de Marennes-OlĂ©ron ; un train touristique traverse la forĂȘt d'Est en Ouest.
Le trait de cĂŽte est en fort recul cĂŽtĂ© Atlantique notamment depuis la tempĂȘte Xynthia. Ce recul du trait de cĂŽte a lentement gagnĂ© sur les dunes de sable au fil des annĂ©es et, par endroits, la derniĂšre dune ayant disparu, la mer s'infiltre directement dans la forĂȘt Ă marĂ©e haute lors des forts coefficients et/ou fortes dĂ©pressions atmosphĂ©riques, allant jusqu'Ă traverser la forĂȘt et dĂ©boucher dans la baie de Gatseau.
Urbanisme
Typologie
Saint-Trojan-les-Bains est une commune rurale[Note 2] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Trojan-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 2 313 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8] - [9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (76,6 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (77,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (68,7 %), zones urbanisĂ©es (11,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,6 %), zones humides cĂŽtiĂšres (6,3 %), prairies (3,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,3 %)[15].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Trojan-les-Bains est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[16]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[17].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂŽtiĂšre, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulĂ© en 2020[18]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siĂšcles antĂ©rieures Ă 2019 sont celles liĂ©es Ă la tempĂȘte du , Ă la tempĂȘte du , aux tempĂȘtes Lothar et Martin des 26 et et Ă la tempĂȘte Xynthia des 27 et . Dâune violence exceptionnelle, la tempĂȘte Xynthia a fortement endommagĂ© le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dĂ» ĂȘtre relogĂ©es, et, sur un linĂ©aire de lâordre de 400 km de cĂŽte et de 225 km de dĂ©fenses contre la mer, environ la moitiĂ© de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. Câest environ 5 000 Ă 6 000 bĂątiments qui ont Ă©tĂ© submergĂ©s et 40 000 ha de terres agricoles[19]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[20] - [16].
Saint-Trojan-les-Bains est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de l'Ile dâOlĂ©ron, un massif classĂ© Ă risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. Lâarticle L.131-1 du code forestier et lâarrĂȘtĂ© du rĂšglementent l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[22]. Un autre arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [21] - [23] - [24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 17,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 739 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 745 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 43 %, Ă comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[16].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].
Toponymie
Le village tire son nom de saint Trojan, Ă©vĂȘque de Saintes mort en 532.
Une carte de l'ßle d'Oléron datant de 1627 mentionne le village sous le toponyme Saint Urgean[29] ; en saintongeais, la commune se nomme encore Saint-Urjhan.
Durant la révolution, de 1791 à 1793, le village sera rebaptisé La Montagne.
En 1793, le village sera officiellement baptisé Saint-Trojean, avant de prendre le nom de Saint-Trojan-les-Bains le [30].
Histoire
La ville fut dÚs le début du XXe siÚcle une station balnéaire réputée pour la qualité de son air, en témoignent les villas des années 1920 et 1930 le long du boulevard de la plage, l'installation fin XIXÚme du sanatorium, aujourd'hui devenu le Centre Hélio-Marin[31]. L'agrément de ces villas amÚne un certain nombre de plantes non endémiques, dont les mimosas[32] et arbousiers.
à partir de 1904 Saint-Trojan est relié aux autres villages de l'ßle jusqu'à Saint-Denis par le chemin de fer de l'ßle d'Oléron, une ligne de 36 km exploitée par les chemins de fer économiques des Charentes. La concurrence rude de la route mettra fin à cette liaison en 1934[33].
En 1917 une base d'hydravions pour l'armée américaine est construite sur le territoire de la commune cÎté Coureau d'Oléron, et deviendra plus tard un préventorium puis le centre départemental Lannelongue. Les rampes de mise à l'eau des hydravions sont cependant toujours visibles.
La plage de Gatseau vit le le débarquement des troupes alliées venues libérer l'ßle qui abritait une base aérienne allemande sur l'aérodrome de Saint-Pierre. Une borne en grÚs rappelle cet évÚnement à proximité de la gare de Gatseau.
En 1949, le , scission d'une partie de la commune pour former la commune Le Grand-Village-Plage.
En a lieu la premiĂšre fĂȘte du mimosa, Ă©vĂšnement local trĂšs populaire depuis[32].
En 1963 le P'tit Train de Saint-Trojan voit le jour.
- La gare des chemins de fer Ă©conomiques des Charentes.
- Panneau explicatif du mémorial du débarquement allié du 30 avril 1945 sur la plage de Gatseau pour libérer l'ßle d'Oléron.
HĂ©raldique
Blasonnement :
CoupĂ© au 1) losangĂ© dâazur et dâor, au pal de sinople brochant, au 2) dâazur Ă la coquille renversĂ©e accostĂ©e de deux pommes de pin le tout dâor[34]. |
Administration
Administration municipale
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les maires (agent municipaux) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 Ă 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur lâĂ©lection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques de 1831, les maires sont nommĂ©s par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, et par le prĂ©fet pour les plus petites, mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.
Du Ă 1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. AprÚs 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le , qu'une loi sur l'organisation municipale encore en vigueur est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune sauf pour Paris. La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[35].
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'Ă©lection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[36] plurinominal Ă deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[37] ;
- au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
Liste des maires
RĂ©gion
à la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].
En 2020, la commune comptait 1 133 habitants[Note 4], en diminution de 15,51 % par rapport Ă 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Le p'tit train de Saint-Trojan[41], conçu par le docteur Pol Gala, fut inauguré le samedi entre Saint-Trojan-les-Bains et Gatseau. Ce réseau, en voie de 0,60 m, largement inspiré, tant par son tracé que par le matériel mis en service, par celui de Royan à Ronce-les-Bains, fonctionne entre avril et septembre. Long de prÚs de 6 kilomÚtres, le P'tit train de Saint-Trojan dessert les plages de Gatseau et de Maumusson, à la pointe Sud de l'ßle d'Oléron.
- L'église Saint-Trojan, est située dans le centre-bourg. Elle a été construite en 1660[42].
- ForĂȘt de Saint-Trojan, vaste pinĂšde de 2000 hectares classĂ©e en forĂȘt domaniale.
- Le monument au débarquement des troupes alliées le est visible à cÎté de la Gare de Gatseau.
- Mémorial du débarquement allié du 30 avril 1945 pour libérer l'ßle d'Oléron.
Galerie
- Le port de Saint-Trojan.
- LâentrĂ©e nord-ouest de la rue de la RĂ©publique dans le centre de Saint-Trojan.
- Une plage Ă la pointe de Gatseau.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Certains y voient une appartenance gĂ©ographique au Midi de la France â en rĂ©fĂ©rence au « Midi atlantique » cher au gĂ©ographe Louis Papy - ainsi Saint-Trojan-les-Bains comme le dĂ©partement de la Charente-Maritime peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire, article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011
- Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p.21
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
- art L. 252 du code Ă©lectoral.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Le pâtit train de Saint-Trojan-les-Bains » (consultĂ© le ).
- « Eglise Saint-Trojan ».