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Ronce-les-Bains

Ronce-les-Bains (prononcĂ© [ʁɔ̃s.lɛ.bɛ̃]) est un quartier rĂ©sidentiel de la ville de La Tremblade, dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime et la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine (sud-ouest de la France).

Ronce-les-Bains
Ronce-les-Bains
Niché dans la pinÚde, le quartier de Ronce-les-Bains. Au second plan, l'estuaire de la Seudre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Canton La Tremblade
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Commune La Tremblade
Code postal 17390
Code commune 17452
DĂ©mographie
Gentilé Ronçois
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 47â€Č 48″ nord, 1° 09â€Č 41″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 56 m
Localisation
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Ronce-les-Bains
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Ronce-les-Bains

    Cette petite station balnĂ©aire se situe Ă  l'extrĂȘme-nord du Royannais, dans la partie occidentale de la presqu'Ăźle d'Arvert, au bord de l'ocĂ©an Atlantique (mer des Pertuis) et de l'estuaire de la Seudre, face Ă  l'Ăźle d'OlĂ©ron et Ă  la ville de Marennes, Ă  laquelle elle est reliĂ©e par le pont de la Seudre.

    SituĂ©e dans le prolongement de la forĂȘt domaniale de la Coubre, vaste pinĂšde de prĂšs de 8000 hectares, elle compte plusieurs plages, un casino ainsi qu'une base nautique. On y organise Ă©galement des compĂ©titions de surf casting. Plus Ă  l'ouest, le site de la pointe Espagnole, balayĂ© par de puissants rouleaux, est un spot de surf frĂ©quentĂ©.

    Ronce-les-Bains s'inscrit depuis 2015 dans le périmÚtre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis[1], le plus vaste de France métropolitaine.

    GĂ©ographie

    Présentation

    « ParfumĂ©e par l'odeur de la rĂ©sine, la forĂȘt est au printemps toute embaumĂ©e par le parfum des genĂȘts et des ajoncs dont le jaune Ă©clatant forme avec le vert des arbres une symphonie de couleur. Quelle charmante randonnĂ©e, pour qui goĂ»te les longues promenades solitaires, que de gagner Ronce-les-Bains par la forĂȘt de la Coubre ! »

    — Louis Desgraves, La Saintonge, 1977 —

    DĂ©pendance de la ville de La Tremblade, le quartier balnĂ©aire de Ronce-les-Bains se situe en Charente-Maritime, dans la partie nord-ouest de la presqu'Ăźle d'Arvert. Sur un plan plus gĂ©nĂ©ral, il est localisĂ© dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la cĂŽte atlantique dont il est riverain, faisant partie du « Midi atlantique »[2]. Ronce-les-Bains se trouve Ă  environ 2,5 kilomĂštres du centre-ville de La Tremblade, 5 kilomĂštres d'Arvert et de Marennes, 7 kilomĂštres d'Étaules, 8 kilomĂštres des Mathes, 9 kilomĂštres de Chaillevette, 17 kilomĂštres de La Palmyre (par la D25), 20 kilomĂštres de Royan et de Rochefort, 70 kilomĂštres de La Rochelle, prĂ©fecture dĂ©partementale, et 115 kilomĂštres de Bordeaux, la grande mĂ©tropole rĂ©gionale.

    LocalisĂ©es au nord du centre-bourg, les pointes aux Herbes et de Mus-de-Loup servent de transition entre l'estuaire de la Seudre — qui sĂ©pare le pays d'Arvert des vastes Ă©tendues palustres de Marennes, toutes entiĂšres dĂ©volues aux huĂźtres, et forme ici un vĂ©ritable bras de mer traversĂ© par un grand viaduc, le pont de la Seudre — et le pertuis de Maumusson, petite mer intĂ©rieure dĂ©limitĂ©e par la cĂŽte sauvage et l'Ăźle d'OlĂ©ron. Des bancs de sable (banc Auger, banc Perquis, banc de Ronce) protĂšgent les quatre principales plages (plage de Mus-de-Loup, de La CĂšpe, du Galon d'Or et de L'Embellie) des courants parfois violents qui sĂ©vissent plus au large. En revanche, plus Ă  l'ouest, les plages de la pointe Espagnole et de la cĂŽte sauvage, parcourues de puissants rouleaux et de baĂŻnes, requiĂšrent plus de vigilance et sont avant tout propices aux sports nautiques, notamment le surf.

    Le quartier de Ronce-les-Bains se caractĂ©rise par son bĂąti sous couvert vĂ©gĂ©tal, ses nombreuses villas Ă©tant dissĂ©minĂ©es au milieu d'une pinĂšde, prolongement du vaste massif forestier de la Coubre (« pendant Â» charentais de la forĂȘt des Landes qui s'Ă©tend de l'autre cĂŽtĂ© de la Gironde, il s'agit d'une des plus grandes forĂȘts du nord de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine avec 8000 hectares).

    PrÚs de la plage du Galon d'Or, le marais du Galon d'or forme une véritable petite lagune entourée par les pins. Cet écosystÚme rare est une zone protégée dans le cadre du réseau Natura 2000.

    Voies routiĂšres

    La situation de Ronce-les-Bains au sein d’une conurbation attractive centrĂ©e sur La Tremblade et sa frĂ©quentation importante en pĂ©riode estivale explique la prĂ©sence d’infrastructures routiĂšres adaptĂ©es Ă  un fort trafic. La rocade ouest de La Tremblade, ouverte en 1992, facilite l’accĂšs direct au quartier, en Ă©vitant de passer par le centre-ville de La Tremblade. Cette rocade permet Ă©galement de rejoindre facilement la ville voisine de Marennes et l’üle d’OlĂ©ron en empruntant le pont de la Seudre, ou la ville de Royan, distante d’une vingtaine de kilomĂštres.

    Un rond-point, localisĂ© au niveau des avenues de la CĂŽte de BeautĂ© et Charles-de-Gaulle et agrĂ©mentĂ© d’une sculpture reprĂ©sentant des « petits bateaux » (Ɠuvre de l’artiste Jean-Luc PlĂ©) permet de distribuer la circulation et de limiter au maximum les embouteillages. Depuis le centre de Ronce-les-Bains, la D25 traverse la forĂȘt domaniale de la Coubre et longe les plages de la cĂŽte sauvage jusqu’à la pointe de la Coubre et Ă  La Palmyre, avant de poursuivre jusqu’à Saint-Augustin, oĂč elle se confond avec la rocade de Royan.

    Pistes cyclables

    La station est traversĂ©e par la vĂ©loroute EuroVelo 1 (Ă©galement connue dans sa partie française sous le nom de « VĂ©lodyssĂ©e ») qui relie la NorvĂšge au Portugal. Cette vĂ©loroute passe notamment par Marennes et emprunte le pont de la Seudre avant de rejoindre Ronce-les-Bains au niveau du rond-point des Petits Bateaux (rocade de La Tremblade). Sa partie allant de Ronce-les-Bains Ă  Saint-Palais-sur-Mer est amĂ©nagĂ©e en voie verte, en site propre, sur prĂšs de trente kilomĂštres : la voie verte de Ronce-les-Bains Ă  Saint-Palais-sur-Mer passe dans le centre du quartier avant de filer dans la forĂȘt domaniale de la Coubre en direction de La Palmyre.

    Une piste cyclable a par ailleurs été aménagée entre Ronce-les-Bains et le centre-ville de La Tremblade.

    Transports en commun

    Ronce-les-Bains est desservie toute l’annĂ©e par le rĂ©seau de transports urbains de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Royan Atlantique. BaptisĂ© Cara'Bus, ce service gĂ©rĂ© par la sociĂ©tĂ© Veolia Transport totalise quelque dix lignes de bus rĂ©guliĂšres reliant prĂšs de 130 stations rĂ©parties dans seize communes de la grande pĂ©riphĂ©rie royannaise[3].

    Le quartier est plus particuliùrement desservi par la ligne 22 (Ronce-les-Bains à Royan via Arvert, Étaules, Breuillet et Vaux-sur-Mer).

    Climat

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[4]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1 200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver Ă  +20 °C en Ă©tĂ©.

    Les Ăźles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractĂ©risent par un climat particuliĂšrement doux en hiver, et rafraĂźchissant l'Ă©tĂ©, grĂące aux influences ocĂ©aniques perpĂ©tuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'ocĂ©an Atlantique, ont favorisĂ© un vĂ©ritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une vĂ©gĂ©tation dĂ©jĂ  mĂ©ridionale. Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă  fleurir dĂšs le mois de janvier.

    Le pin maritime, essence dominante de la forĂȘt de la Coubre, vaste pinĂšde Ă©vocant la forĂȘt des Landes voisine.

    Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Pour autant, l'arbre-roi est ici le pin (maritime, parasol) qui s'Ă©panouit dans la forĂȘt de la Coubre.

    Il existe un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, davantage pluvieux. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm en Haute-Saintonge.

    Les relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de dĂ©terminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la tempĂ©rature la plus froide est relevĂ©e le : −13,6 °C.
    Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec prÚs de 39 °C à l'ombre.
    Si 1953 est considérée comme l'année la plus sÚche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[5].

    La Charente-Maritime est le dĂ©partement français qui a Ă©tĂ© le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du . Les records nationaux de vents enregistrĂ©s ont Ă©tĂ© atteints avec 198 km/h sur l'Ăźle d'OlĂ©ron et 194 km/h Ă  Royan.

    Dans la nuit du 23 au , la rĂ©gion est frappĂ©e par la tempĂȘte Klaus. MalgrĂ© des rafales de vent dĂ©passant les 120 km/h, les dĂ©gĂąts relevĂ©s dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le MĂ©doc tout proche[6].

    Les cĂŽtes charentaises et vendĂ©ennes sont de nouveau durement Ă©prouvĂ©es par la tempĂȘte Xynthia qui traverse la rĂ©gion dans la nuit du au . Des bourrasques de prĂšs de 140 km/h touchent la ville voisine de Royan[7].

    Données générales

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Ronce-les-Bains[9] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[10].

    Histoire

    L'engouement pour les bains de mer est Ă  l'origine de la crĂ©ation du quartier balnĂ©aire de Ronce. Les dunes et la forĂȘt commencent Ă  ĂȘtre loties aprĂšs l'achat en 1856 d'une propriĂ©tĂ© au lieu-dit « La Ronze Â» - qui aurait donnĂ© son nom Ă  la future station balnĂ©aire - par Joseph-Édouard Perraudeau de Beaufief (1821-1908), riche bourgeois de Saint-Jean-d'AngĂ©ly, arriĂšre-petit-fils du constructeur en 1768 du chĂąteau de Beaufief Ă  Mazeray, nom qu'il avait ajoutĂ© au sien aprĂšs avoir acquis en 1763 cette ancienne seigneurie (une fuie circulaire du XVIIe siĂšcle y subsiste).

    Perraudeau impulse le mouvement en faisant bùtir la villa « Les Cigognes » et en créant en 1860 une société des bains de mer avec le docteur André Théodore Brochard, un médecin parisien auteur du fascicule intitulé Des bains de mer à La Tremblade, qui met en avant la salubrité du climat et les propriétés de l'eau de mer pour un certain nombre de pathologies articulaires ou respiratoires ; ce texte donne une premiÚre notoriété à la nouvelle station, qui connaßt dÚs lors un développement constant, cependant sans commune mesure avec celui des stations balnéaires de la cÎte de Beauté.

    Carte postale ancienne de Ronce-les-Bains.

    Un vĂ©ritable plan d'urbanisme est mis en Ɠuvre, les rues percĂ©es sont presque toutes Ă  angle droit et portent des noms Ă©vocateurs, en liaison avec la mer (rues des Albatros, des Cormorans, des GoĂ©lands, des Mouettes) ou avec la nature (rues des Tamaris, des BĂ©gonias, des Lilas, des CamĂ©lias), l'ensemble s'articulant autour d'une place donnant sur l'ocĂ©an (actuelle place Brochard). Le premier lotissement reste nĂ©anmoins trĂšs modeste, se limitant Ă  22 parcelles.

    L'arrivée du chemin de fer (Saujon-La Tremblade) en 1876 permet à la station de connaßtre une nouvelle vague de développement. Un établissement de jeu (casino du grand chalet) est édifié. Des activités sont proposées sur les plages. Peu à peu, les bains de mer dépassent le cadre de la médecine pour devenir un divertissement, prisé de la bourgeoisie d'abord, des gens plus modestes ensuite.

    Boutiques, hÎtels et restaurants investissent l'espace au fil du temps. De nombreux hÎtels ont disparu aujourd'hui et ont été transformés en appartements, mais certains restent et continuent de participer à la vie touristique de Ronce les bains, tel l'hÎtel-restaurant La CÎte d'Argent avenue Gabrielle, construit dans les années 1950 par l'architecte M. Carollaud, déjà intervenu sur le restaurant La Pergola (aujourd'hui disparu).

    Une chapelle est construite, ainsi qu'un temple (aujourd'hui détruit) et que des halles. Certains aménagements touristiques prévus n'ont jamais été réalisés : ainsi du port en eau profonde, envisagé en 1927 à la pointe aux herbes, puis en 1972 au mus de loup, ou du golf 18 trous, qui aurait dû voir le jour en 1989. Une rocade de contournement est construite en 1992, permettant un accÚs plus facile au quartier, sans passer par le centre-ville.

    Le , Le casino ouvre ses portes. Il se trouve à cÎté des halles, dans l'ancienne école.

    Économie

    Ronce-les-Bains est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[11]), forte de 27 753 emplois en 2008[12]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[12]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    L’activitĂ© Ă©conomique du quartier est centrĂ©e sur le tourisme balnĂ©aire, et de nombreux commerces et restaurants ne sont ouverts que pendant la moyenne et la haute saison (du mois de mars au mois d’octobre). Nombre d’entre eux se concentrent le long de l’avenue Gabrielle, principal axe de Ronce-les-Bains, rendu piĂ©ton pendant les mois de juillet et aoĂ»t, et dans une moindre mesure, le long des avenues de BauprĂ©au et de la ChaumiĂšre. Ces trois artĂšres concentrent ainsi des restaurants, bars, glaciers, fast-foods, boutiques de souvenirs ou d’artisans, ainsi que quelques commerces ouverts toute l’annĂ©e : tabac-presse, boulangerie, pharmacie et supĂ©rette appartenant au groupe Coop Atlantique (produits U). Une offre commerciale plus importante est prĂ©sente en centre-ville de La Tremblade (boutiques, supermarchĂ©s U Express et IntermarchĂ©, hypermarchĂ© Super U), Ă  Marennes (supermarchĂ©s IntermarchĂ©, Lidl et hypermarchĂ© E.Leclerc) ou encore Ă  Royan, oĂč se concentrent les principaux centres commerciaux et de nombreuses enseignes de magasins.

    Les infrastructures de loisirs sont complĂ©tĂ©es par un casino, Ă©galement ouvert toute l’annĂ©e, comprenant dans ses locaux un bar lounge et un restaurant. PropriĂ©tĂ© du groupe Partouche, c’est l’un des deux de l’agglomĂ©ration de Royan avec celui de Pontaillac. De mai Ă  septembre, la place Brochard, dans le prolongement de l’estacade et de la plage, accueille une fĂȘte foraine (manĂšges, confiseurs, grande roue haute de 55 mĂštres). Enfin, Ronce-les-Bains compte sur la prĂ©sence de nombreux campings, de plusieurs hĂŽtels, clubs de vacances ou pensions de famille. Le quartier dispose en outre d’un office du tourisme, ouvert pendant la haute saison, succursale de l’office du tourisme de La Tremblade.

    Population et société

    Enseignement

    Ronce-les-Bains dĂ©pend de l’acadĂ©mie de Poitiers, en zone A. Les enfants du quartier scolarisĂ©s dans le primaire sont dĂ©sormais orientĂ©s vers les Ă©tablissements du centre-ville de La Tremblade (groupe scolaire public de La SabliĂšre et Ă©cole privĂ©e Notre-Dame-et-Saint-Joseph) depuis la fermeture de l'Ă©cole publique de Ronce en 1992[13].

    L'ancienne Ă©cole est devenue un casino du groupe Partouche.

    Cet établissement, dessiné par l'architecte (et futur maire de Royan) Georges Vaucheret dans les années 1930 comptait deux classes établies de part et d'autre d'un corps de logis abritant le logement de l'instituteur, selon une disposition courante dans les écoles construites sous la TroisiÚme République. Plusieurs fois menacée de fermeture en raison de ses faibles effectifs, cette petite école de quartier réussit à se maintenir grùce au développement démographique et économique du quartier, à la présence de familles immigrées originaires notamment du Portugal et des pays du Maghreb, mais aussi aux enfants du personnel chargé de construire le pont de la Seudre dans les années 1970 et ceux du personnel de l'ONF à la suite de la fermeture de l'école du Pavillon (site de La Bouverie)[13]. Cependant, au début des années 1990, décision est prise de rationaliser la politique éducative de la ville et de ne garder qu'un seul groupe scolaire public pour toute la commune, en conséquence de quoi l'école de Ronce ferme définitivement ses portes. Elle existe toujours et a été reconvertie en casino en 2007.

    Les Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans l'enseignement secondaire sont dirigĂ©s vers le collĂšge Fernand Garandeau, qui rĂ©unit prĂšs de 500 Ă©lĂšves de tout l’ouest royannais et est situĂ© Ă  mi-chemin des centres de Ronce-les-Bains et La Tremblade. Les lycĂ©es les plus proches sont Ă  Royan (enseignement gĂ©nĂ©ral et professionnel) et Ă  Bourcefranc-le-Chapus, dans la pĂ©riphĂ©rie de Marennes. Le transport scolaire est confiĂ© au rĂ©seau de transports urbains royannais Cara'Bus.

    Marché

    Le quartier dispose de halles implantées en centre-bourg. Un marché alimentaire s'y tient tous les jours du 1er mai au , et trois fois par semaine (mardi, jeudi et samedi) le reste de l'année.

    Santé et sécurité

    Ronce-les-Bains dispose d'un cabinet de médecine généraliste et d'une pharmacie. Plusieurs cabinets médicaux (médecine généraliste, dentistes, infirmiÚres, etc.) sont situés en centre-ville de La Tremblade, ainsi qu'à Marennes. La ville voisine de Royan offre une palette de soins plus étendue, avec la présence de nombreux médecins spécialistes, d'un centre hospitalier public disposant d'un service d'urgences 24 heures sur 24 et de deux cliniques privées.

    La sécurité des biens et des personnes est assurée par la police municipale et par la gendarmerie de La Tremblade. La ville dispose également d'un centre de secours des Sapeurs-Pompiers.

    Sport

    Ronce-les-Bains dispose d'une base nautique, d'un tennis-club[14] et d'un golf miniature. Le grand fronton de pelote basque, l'un des deux seuls subsistants dans l'agglomération de Royan avec celui du Parc, n'est plus utilisé. Le site de la pointe Espagnole, à l'ouest du centre-bourg, ainsi que la cÎte sauvage, sont des spots de surf réputés.

    La majeure partie des associations sportives communales sont implantées à La Tremblade. Le stade de la commune est situé à mi-chemin de Ronce-les-Bains et de La Tremblade.

    Télévision

    L'émetteur de Niort-Maisonnay permet la réception des 27 chaßnes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT HD), dont le signal de l'antenne locale de France 3 Nouvelle-Aquitaine, France 3 Poitou-Charentes. Le , l'émetteur de forte puissance a été parmi les premiers à diffuser un nouveau multiplexe, permettant la réception des premiÚres émissions de télévision haute définition (HD)[15]

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es Ă  Ronce-les-Bains. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle.

    Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Vogue Radio (radio locale des agglomĂ©rations de La Tremblade et de Marennes), Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios au ChĂąteau-d'OlĂ©ron et Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Terre Marine FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Fouras), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), et RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle). Wit FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Bordeaux) peut parfois ĂȘtre captĂ©e, mais de façon plus alĂ©atoire, en fonction des conditions climatiques.

    Presse

    La presse locale est reprĂ©sentĂ©e par le quotidien Sud Ouest, dont le siĂšge est Ă  Bordeaux, et qui dispose d'une rĂ©daction locale Ă  Royan, et par l'hebdomadaire Le Littoral de la Charente-Maritime, dont le siĂšge est Ă  Marennes et dont le tirage s'Ă©lĂšve Ă  8 500 exemplaires par semaine[16].

    Internet haut débit

    Un répartiteur téléphonique est implanté à La Tremblade, et couvre intégralement Ronce-les-Bains. En 2013, il est dégroupé par plusieurs opérateurs alternatifs (SFR, Free et Bouygues Telecom)[17], en plus de l'opérateur historique, Orange. ADSL, ADSL 2+, Re-ADSL 2 et la télévision par ADSL sont disponibles dans la commune. Ronce-les-Bains dispose également de deux points Wi-Fi.

    Cultes

    Ronce-les-Bains appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date) et au doyennĂ© de Royan. La paroisse est comprise dans le secteur pastoral de la presqu'Ăźle d'Arvert, centrĂ© sur La Tremblade. Les offices catholiques sont cĂ©lĂ©brĂ©s uniquement en pĂ©riode estivale (juillet-aoĂ»t) en la chapelle Saint-Joseph, chaque dimanche Ă  9 heures 30. Le reste de l'annĂ©e, la messe est cĂ©lĂ©brĂ©e en l'Ă©glise du SacrĂ©-CƓur de La Tremblade.

    Ronce-les-Bains a abritĂ© un temple protestant jusqu'en 2007, annĂ©e oĂč il a Ă©tĂ© dĂ©moli. Le culte est dĂ©sormais cĂ©lĂ©brĂ© ponctuellement au temple protestant de La Tremblade le dimanche Ă  10 heures 30, en alternance avec d'autres temples du secteur paroissial (Arvert, Chaillevette, Marennes, Étaules, Mornac).

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Saint-Joseph

    La création du quartier balnéaire de Ronce-les-Bains au XIXe siÚcle impose de mettre en place des infrastructures adaptées dans tous les domaines, et notamment spirituel. La petite station balnéaire est en effet encore largement enclavée, et séparée du centre-ville de La Tremblade par une large ceinture forestiÚre et des chemins peu engageants serpentant à travers les dunes.

    En 1895, l’abbĂ© Fanton et l’abbĂ© Jeandeau acquiĂšrent un terrain afin d’édifier un premier oratoire. Bien vite, il se rĂ©vĂšle trop petit et doit ĂȘtre agrandi en 1908. En 1913, il est cĂ©dĂ© au pĂšre Marchais, archiprĂȘtre de Marennes, qui en fait don Ă  son tour au diocĂšse de La Rochelle et Saintes en 1927. En 1954, alors que la station de Ronce-les-Bains connaĂźt un important dĂ©veloppement, la petite chapelle est de nouveau agrandie ; cependant dans les annĂ©es 1960, en pĂ©riode estivale, il n’est pas rare que les fidĂšles ne puissent entrer, faute de place. Pour Ă©viter ces inconvĂ©nients, pas moins de sept messes sont cĂ©lĂ©brĂ©es en juillet et en aoĂ»t tous les dimanches : malgrĂ© cela, il devient urgent de procĂ©der Ă  de nouveaux travaux. L’association Saint-Joseph, chargĂ©e de la gestion de la chapelle, dĂ©cide ainsi de se porter acquĂ©reur d’une maison mitoyenne, la villa Jacky (aujourd’hui, villa Saint-Joseph), dont le rez-de-chaussĂ©e est « annexĂ© » afin d’agrandir le chƓur et d’amĂ©nager une nouvelle sacristie. En 1974, des travaux d’embellissement sont menĂ©s[18].

    Architecturalement parlant, la chapelle Saint-Joseph garde des proportions trĂšs modestes, et est souvent ignorĂ©e des visiteurs pour cette raison, d’autant qu’elle est situĂ©e dans une petite impasse et que sa façade garde un aspect austĂšre. Seul son modeste campanile permet de la distinguer des habitations : il abrite une cloche fondue en 1806, issue de la fonderie de marine de l'Arsenal de Rochefort et sonnant le « la » bĂ©mol. À l’intĂ©rieur, la chapelle se compose d’une nef Ă©clairĂ©e par une sĂ©rie d’ouvertures en demi-lunes, couverte d’une voĂ»te lambrissĂ©e en pin maritime et pavĂ©e de dalles en terre cuite de Cadeuil. Un arc trapĂ©zoĂŻdal sĂ©pare la nef du chƓur, oĂč se trouve un maĂźtre-autel en marbre du XIXe siĂšcle, don de la famille Belle en 1896. Le chemin de croix a Ă©tĂ© offert Ă  la chapelle par la famille DiĂšres-Monplaisir[18].

    Pont de la Seudre

    Photographie du pont sur la Seudre à marée basse
    Pont sur la Seudre vu de La Tremblade

    Le pont de la Seudre est un ouvrage d'art édifié en 1972 afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises entre les deux rives de la Seudre, qui forme à cet endroit un vaste estuaire. Longtemps le fleuve constitue une barriÚre difficilement franchissable (sinon par bateau). L'établissement d'une sous-préfecture à Marennes entraßne un accroissement des besoins et un service de bacs est établi.

    Malgré une modernisation constante des embarcations (bac à chaßne, bac à vapeur puis bac automoteur), le service montre ses limites et décision est prise de construire cet ensemble, qui fait écho au pont de l'ßle d'Oléron situé à une dizaine de kilomÚtres au nord-ouest.

    Des projecteurs ont été mis en place sur les deux ouvrages, qui sont illuminés (en vert et bleu) chaque nuit.

    Équipements culturels

    Ronce-les-Bains dispose d'un cinĂ©ma, baptisĂ© « Le Cristal Â».

    Au printemps 2018, une « boßte à livres » a été installée au niveau de la place Brochard, derriÚre l'office du tourisme. Ce concept d'origine américaine porté localement par le Lions Club permet à chacun de prendre et de déposer gratuitement des livres. L'initiative s'est étendue à plusieurs communes de l'agglomération Royan Atlantique (Royan, Saint-Georges-de-Didonne, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer notamment).

    Cinéma

    Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section proviennent du gĂ©nĂ©rique de fin de l'Ɠuvre audiovisuelle prĂ©sentĂ©e ici.En 1994, Le Sourire de Claude Miller y est en partie tournĂ© en 1993. La station balnĂ©aire est nommĂ©ment citĂ©e Ă  plusieurs reprises dans les dialogues du film. Une partie des scĂšnes de la sĂ©rie HĂŽtel de la plage, de Christian Merret-Palmair avec Bruno Solo, Yvon Back et Jonathan Zaccai, est tournĂ©e au mois d'aoĂ»t 2013 puis 2014 Ă  Ronce-les-Bains et dans plusieurs communes de la presqu'Ăźle d'Arvert[19].

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du Saintongeais

    Le bourg de Ronce-les-Bains est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l’appelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits « patoisants ». Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[20].

    Les hußtres de Marennes-Oléron sont une spécialité réputée de la région. La Tremblade est une importante commune ostréicole.

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la « sanglette », une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert est cependant l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La presqu'ßle d'Arvert est située dans la zone de production des « bois communs ».

    Notes et références

    Notes

    1. Certains y voient une appartenance gĂ©ographique au Midi de la France — en rĂ©fĂ©rence au « Midi atlantique » cher au gĂ©ographe Louis Papy - ainsi Ronce-les-Bains comme le dĂ©partement de la Charente-Maritime peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français

    Références

    1. « Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis », sur Agence des aires marines protégées (consulté le )
    2. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21
    3. Réseau de transport de la communauté d'agglomération Royan Atlantique
    4. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France « Copie archivée » (version du 17 décembre 2007 sur Internet Archive)
    5. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
    6. Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du
    7. La tempĂȘte du 28 fĂ©vrier 2010
    8. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    9. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
    10. (fr) « Climatologie mensuelle à La Rochelle », sur infoclimat.fr (consulté le )
    11. Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV
    12. « Treize nouvelles zones d’emploi en Poitou-Charentes », sur le site de l'Insee (consultĂ© le ).
    13. De l’école primaire Ă  l’école buissonniĂšre, article paru sur le site « MĂ©moires vives de Ronce-les-Bains Â», 12 novembre 2010
    14. Tennis club de La Tremblade Ă  Ronce les bains
    15. « Les émetteurs pour la TNT-HD se dévoilent », sur Degroupnews (consulté le )
    16. Le Littoral de la Charente-Maritime
    17. « Déploiement ADSL à La Tremblade », sur Degroupnews (consulté le )
    18. Le cinquantenaire d'une association ronçoise peu ordinaire : l'association Saint-Joseph, Mémoires vives de Ronce-les-Bains
    19. Tournage à Ronce-les-Bains, La CÎte de Beauté n°126, octobre-novembre 2013
    20. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107
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