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Wi-Fi

Le (ou la) Wi-Fi, aussi orthographié wifi[1], est un ensemble de protocoles de communication sans fil régis par les normes du groupe IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11). Un réseau Wi-Fi permet de relier par ondes radio plusieurs appareils informatiques (ordinateur, routeur, smartphone, modem Internet, etc.) au sein d'un réseau informatique afin de permettre la transmission de données entre eux.

Exemple d'application du Wi-Fi : impression sans fil.

Apparues pour la premiĂšre fois en 1997, les normes IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11), qui sont utilisĂ©es internationalement, dĂ©crivent les caractĂ©ristiques d’un rĂ©seau local sans fil (WLAN). La marque dĂ©posĂ©e « Wi-Fi » correspond initialement au nom donnĂ© Ă  la certification dĂ©livrĂ©e par la Wi-Fi Alliance (« Wireless Ethernet Compatibility Alliance », WECA), organisme ayant pour mission de spĂ©cifier l’interopĂ©rabilitĂ© entre les matĂ©riels conformes Ă  la norme 802.11 et de vendre le label « Wi-Fi » aux matĂ©riels rĂ©pondant Ă  ses spĂ©cifications. Pour des raisons de facilitĂ© d’usage (et de marketing) le nom de la norme se confond aujourd’hui avec le nom de la certification (c’est le cas en France, en Espagne, au Canada, en Suisse, en Tunisie
). Ainsi, un rĂ©seau Wi-Fi est en rĂ©alitĂ© un rĂ©seau rĂ©pondant Ă  une des normes IEEE 802.11. Dans d’autres pays (Allemagne et États-Unis par exemple) de tels rĂ©seaux sont aussi nommĂ©s par le terme gĂ©nĂ©rique WLAN : Wireless LAN (rĂ©seau local sans fil).

GrĂące aux normes Wi-Fi, il est possible de crĂ©er des rĂ©seaux locaux sans fil Ă  haut dĂ©bit. En pratique, le Wi-Fi permet de relier des smartphones, ordinateurs portables, des objets connectĂ©s ou autres pĂ©riphĂ©riques Ă  une liaison haut dĂ©bit. Les dĂ©bits se sont accrus avec les nouvelles normes Wi-Fi. Voici les dĂ©bits maximums thĂ©oriques (et rĂ©els) pour les principales normes : 11 Mbit/s (Mbit/s) en 802.11b (), 54 Mbit/s (25 Mbit/s) en 802.11a () et 802.11g (), 600 Mbit/s en 802.11n ()[2] - [3], 1,3 Gbit/s[4] en 802.11ac (Wi-Fi 5, ) et 10,5 Gbit/s en 802.11ax (Wi-Fi 6, ).

Historique

Le Wi-Fi est un ensemble de normes concernant les rĂ©seaux sans fil qui ont Ă©tĂ© mises au point par le groupe de travail 11 du comitĂ© de normalisation LAN/MAN de l'IEEE (IEEE 802). Sa premiĂšre norme est publiĂ©e en 1997, et permet des Ă©changes Ă  une vitesse thĂ©orique de Mbit/s. Le protocole se dĂ©veloppe en 1999, avec la publication des amendements IEEE 802.11a et 802.11b, permettant respectivement des transferts de 54 Mbit/s et 11 Mbit/s thĂ©oriques.

Le terme « Wi-Fi »

Logo de la Wi-Fi Alliance.

Le terme « Wi-Fi » suggĂšre la contraction de « Wireless Fidelity », par analogie au terme « Hi-Fi » pour « High Fidelity » (apparu dans les annĂ©es 1930[5]). Cependant, bien que la Wi-Fi Alliance ait elle-mĂȘme employĂ© frĂ©quemment ce terme dans divers articles de presse internet (notamment dans le slogan « The Standard for Wireless Fidelity »), selon Phil Belanger, membre fondateur de la Wi-Fi Alliance, le terme « Wi-Fi » n'a jamais eu de rĂ©elle signification[6]. Il s'agit bien nĂ©anmoins d'un jeu de mots avec « Hi-Fi ».

Le terme « Wi-Fi » est issu de la Wi-Fi Alliance, une association créée en 1999[7] ; il a été inventé par la société Interbrand, spécialisée dans la communication de marque, afin de proposer un terme plus attractif que la dénomination technique « IEEE 802.11b Direct Sequence ». Interbrand est également à l'origine du logo rappelant le symbole du Yīn et du Yang. La marque Wi-Fi a été déposée en France à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) en [8].

Genre du nom en français

Le Grand Dictionnaire terminologique note que « l'usage a hésité un temps entre le masculin et le féminin, mais a finalement penché vers le masculin »[9].

Le Larousse, le Multidictionnaire de la langue française et Usito considĂšrent le mot comme uniquement masculin[10] - [11] - [12] tandis que Le Grand Robert le considĂšre masculin ou fĂ©minin[1]. Quant Ă  l’AcadĂ©mie française et la DGLFLF, ils recommandent en 2005 l’utilisation de l’acronyme « ASFI » pour « accĂšs sans fil Ă  l’internet »[13].

Technique

Carte Wi-Fi Gigabyte GC-WB867D-I de 2018.

Structure (couches du protocole)

Les normes 802.11 s’attachent Ă  dĂ©finir les couches basses du modĂšle OSI pour une liaison sans fil utilisant des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques, c’est-Ă -dire :

La couche physique dĂ©finit la modulation des ondes radioĂ©lectriques et les caractĂ©ristiques de la signalisation pour la transmission de donnĂ©es, tandis que la couche liaison de donnĂ©es dĂ©finit l’interface entre le bus de la machine et la couche physique, notamment une mĂ©thode d’accĂšs proche de celle utilisĂ©e dans le standard Ethernet et les rĂšgles de communication entre les diffĂ©rentes stations. Les normes 802.11 proposent donc en rĂ©alitĂ© trois couches (une couche physique appelĂ©e PHY et deux sous-couches relatives Ă  la couche liaison de donnĂ©es du modĂšle OSI), dĂ©finissant des modes de transmission alternatifs que l'on peut reprĂ©senter de la maniĂšre suivante :

Couche liaison de
données
802.2 (LLC)
802.11 (MAC)
Couche physique
(PHY)

Il est possible d’utiliser n’importe quel protocole de transport basĂ© sur IP sur un rĂ©seau 802.11 au mĂȘme titre que sur un rĂ©seau Ethernet.

Modes de mise en réseau

Il existe différents modes de mise en réseau :

Le mode « Infrastructure »

Mode qui permet de connecter les ordinateurs Ă©quipĂ©s d’une carte Wi-Fi entre eux via un ou plusieurs points d’accĂšs (PA) qui agissent comme des concentrateurs (exemple : rĂ©pĂ©teur ou commutateur en rĂ©seau Ethernet). Autrefois ce mode Ă©tait essentiellement utilisĂ© en entreprise. Dans ce cas, la mise en place d’un tel rĂ©seau oblige de poser Ă  intervalles rĂ©guliers des bornes « Point d’accĂšs » (PA) dans la zone qui doit ĂȘtre couverte par le rĂ©seau. Les bornes, ainsi que les machines, doivent ĂȘtre configurĂ©es avec le mĂȘme nom de rĂ©seau (SSID = Service Set IDentifier) afin de pouvoir communiquer. L’avantage de ce mode, en entreprise, est de garantir un passage obligĂ© par le Point d’accĂšs: il est donc possible de vĂ©rifier qui accĂšde au rĂ©seau. Actuellement les FAI, les boutiques spĂ©cialisĂ©es et les grandes surfaces fournissent aux particuliers des routeurs sans fil qui fonctionnent en mode « Infrastructure », tout en Ă©tant trĂšs faciles Ă  configurer.

Le mode « Ad hoc »

Mode qui permet de connecter directement les ordinateurs Ă©quipĂ©s d’une carte Wi-Fi, sans utiliser un matĂ©riel tiers tel qu’un point d’accĂšs (en anglais : Access Point, ou AP). Ce mode est idĂ©al pour interconnecter rapidement des machines entre elles sans matĂ©riel supplĂ©mentaire (exemple : Ă©change de fichiers entre portables dans un train, dans la rue, au café ). La mise en place d’un tel rĂ©seau consiste Ă  configurer les machines en mode « Ad hoc » (au lieu du mode « Infrastructure »), la sĂ©lection d’un canal (frĂ©quence), d’un nom de rĂ©seau (SSID) communs Ă  tous et si nĂ©cessaire d'une clĂ© de chiffrement. L’avantage de ce mode est de s’affranchir de matĂ©riels tiers, c'est-Ă -dire de pouvoir fonctionner en l'absence de point d'accĂšs. Des protocoles de routage dynamique (exemples : OLSR, AODV
) rendent envisageable l'utilisation de rĂ©seaux maillĂ©s autonomes dans lesquels la portĂ©e ne se limite pas Ă  ses voisins (tous les participants jouent le rĂŽle du routeur).

Le mode « Pont » (« Bridge »)

Un point d'accĂšs en mode « Pont » sert Ă  connecter un ou plusieurs points d'accĂšs entre eux pour Ă©tendre un rĂ©seau filaire, par exemple entre deux bĂątiments. La connexion se fait au niveau de la couche 2 OSI. Un point d'accĂšs doit fonctionner en mode « Racine » (« Root Bridge », gĂ©nĂ©ralement celui qui distribue l'accĂšs Internet) et les autres s'y connectent en mode « Bridge » pour ensuite retransmettre la connexion sur leur interface Ethernet. Chacun de ces points d'accĂšs peut Ă©ventuellement ĂȘtre configurĂ© en mode « Pont » avec connexion de clients. Ce mode permet de faire un pont tout en accueillant des clients comme le mode « Infrastructure ».

Le mode « Répéteur » (« Range-extender »)

Un point d'accĂšs en mode « RĂ©pĂ©teur » permet de rĂ©pĂ©ter un signal Wi-Fi plus loin (par exemple pour atteindre un fond de couloir en « L »). Contrairement au mode « Pont », l'interface Ethernet reste inactive. Chaque « saut » supplĂ©mentaire augmente cependant le temps de latence de la connexion. Un rĂ©pĂ©teur a Ă©galement une tendance Ă  diminuer le dĂ©bit de la connexion. En effet, son antenne doit recevoir un signal et le retransmettre par la mĂȘme interface ce qui en thĂ©orie divise le dĂ©bit par deux.

Les différentes normes Wi-Fi

Le standard IEEE 802.11 est initialement publiĂ© en 1997, et offre des dĂ©bits de 1 ou Mbit/s (Wi-Fi est un nom commercial, et c’est par abus de langage que l’on parle de « normes » Wi-Fi). Des rĂ©visions ont ensuite Ă©tĂ© apportĂ©es Ă  ce standard afin d’augmenter le dĂ©bit, par le biais d'amendements (c’est le cas des amendements 802.11a, 802.11b, 802,11 g, 802.11n et 802.11ac) ou de spĂ©cifier des fonctions de sĂ©curitĂ© ou d’interopĂ©rabilitĂ©. RĂ©guliĂšrement, les changements cumulĂ©s apportĂ©s par les amendements 802.11 sont regroupĂ©s en nouvelles versions du standard 802.11, qui sont identifiĂ©es par leur annĂ©e de parution[14]. Le tableau suivant prĂ©sente les diffĂ©rentes versions du standard 802.11, ainsi que les principaux standards et amendements qu'ils incorporent:

Année de parution Nom du standard Statut Principaux standards et amendements incorporés
1997 802.11-1997 Remplacé -
1999 802.11-1999 Remplacé -
2007 802.11-2007 RemplacĂ© 802.11-1999, 802.11a, 802.11b, 802.11e, 802,11 g
2012 802.11-2012 Remplacé 802.11-2007, 802.11n, 802.11p, 802.11s
2016 802.11-2016 Publié 802.11-2012, 802.11ac, 802.11ad

Le tableau suivant présente les principaux amendement du standard 802.11 et leur signification :

Amendement Nom Description
802.11a« Wi-Fi 2 » L'amendement 802.11a est publiĂ©e en 1999 ; elle permet d’obtenir un haut dĂ©bit (dans un rayon d'environ 10 mĂštres : 54 Mbit/s thĂ©oriques, 27 Mbit/s rĂ©els) dans la bande de frĂ©quence radio SHF des GHz (bande U-NII = Unlicensed - National Information Infrastructure). L'amendement 802.11a spĂ©cifie 8 canaux de 20 MHz, non superposĂ©s, occupant la bande de 5,150 Ă  5,350 GHz ; chaque canal est subdivisĂ© en 52 sous-porteuses (codage OFDM). La modulation utilisable est adaptative, en fonction des conditions radio : 16QAM, 64QAM, QPSK ou BPSK.
802.11b« Wi-Fi 1 » L'amendement 802.11b Ă©tait l'amendement Wi-Fi la plus rĂ©pandue en base installĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000. Elle propose un dĂ©bit thĂ©orique crĂȘte de 11 Mbit/s (Mbit/s rĂ©els) avec une portĂ©e pouvant aller jusqu’à 300 mĂštres (en thĂ©orie) dans un environnement dĂ©gagĂ©. La plage de frĂ©quences utilisĂ©e est la bande des 2,4 GHz (bande ISM = Industrial Scientific Medical) avec, en France, 13 canaux radio disponibles dont 3 au maximum non superposĂ©s (1 - 6 - 11, 2 - 7 - 12...). La modulation utilisable est, au choix : CCK, DBPSK ou QPSK.
802.11cPontage 802.11 vers 802.1d L'amendement 802.11c n’a pas d’intĂ©rĂȘt pour le grand public. Il s’agit uniquement d’une modification de l'amendement 802.1d afin de pouvoir Ă©tablir un pont avec les trames 802.11 (niveau liaison de donnĂ©es).
802.11dInternationalisation L'amendement 802.11d est un complĂ©ment au standard 802.11 dont le but est de permettre une utilisation internationale des rĂ©seaux locaux 802.11. Elle consiste Ă  permettre aux diffĂ©rents Ă©quipements d’échanger des informations sur les plages de frĂ©quences et les puissances autorisĂ©es dans le pays d’origine du matĂ©riel.
802.11eAmélioration de la qualité de service L'amendement 802.11e vise à garantir une qualité de service (QoS) au niveau de la couche « liaison de données ». Cet amendement a pour but de prendre en compte les besoins des différents flux en termes de bande passante et de délai de transmission de maniÚre à permettre, une meilleure transmission de la voix et de la vidéo. Une variante, dite WMM (WiFi Multimédia), qui inclut un sous ensemble de l'amendement 802.11e a été définie notamment pour la VoIP[15].
802.11fItinĂ©rance (roaming) L'amendement 802.11f est une recommandation destinĂ©e aux vendeurs de points d’accĂšs pour une meilleure interopĂ©rabilitĂ© des produits de fabricants diffĂ©rents.

Elle propose le protocole Inter-Access point roaming protocol permettant Ă  un utilisateur itinĂ©rant de changer de point d’accĂšs de façon transparente lors d’un dĂ©placement, quelles que soient les marques des points d’accĂšs prĂ©sents dans l’infrastructure rĂ©seau. Cette possibilitĂ© est appelĂ©e itinĂ©rance ((en) roaming).

802.11g« Wi-Fi 3 »

Amélioration du débit

L'amendement 802,11 g, publiĂ©e en 2003, offre un dĂ©bit plus Ă©lĂ©vĂ© (54 Mbit/s thĂ©oriques, 25 Mbit/s rĂ©els) dans la bande de frĂ©quence des 2,4 GHz. L'amendement 802.11g offre une compatibilitĂ© ascendante avec l'amendement802.11b[16]. Cette aptitude permet aux Ă©quipements de proposer le 802,11 g tout en restant compatibles avec les rĂ©seaux existants 802.11b. Le principe est le mĂȘme que celui de l'amendement 802.11a (bande des GHz), mais en utilisant 13 canaux composĂ©s chacun de 48 sous-porteuses radio et partiellement superposĂ©s, dans la bande de frĂ©quences des 2,4 GHz. Le 802,11 g utilise un codage OFDM autorisant de plus hauts dĂ©bits ; chaque sous-porteuse utilise les modulations classiques BPSK, QPSK ou QAM comme dans l'amendement 802.11a.

Le codage OFDM Ă©tant interne Ă  chacun des treize canaux de 22 MHz possibles (quatorze au Japon), il est donc possible d'utiliser au maximum, Ă  plein dĂ©bit, trois de ces canaux non superposĂ©s (1 - 6 - 11, 2 - 7 - 12, etc.)

802.11h L'amendement 802.11h vise Ă  rapprocher le standard 802.11 du standard europĂ©en (Hiperlan 2, d’oĂč le « h » de 802.11h) et Ă  ĂȘtre en conformitĂ© avec la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de frĂ©quences et d’économie d’énergie.
802.11i L'amendement 802.11i a pour objectif d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des transmissions (gestion et distribution des clĂ©s, chiffrement et authentification). Cet amendement s’appuie sur l’AES (Advanced Encryption Standard) et propose l'authentification (WPA2) et un chiffrement des communications pour les transmissions utilisant les amendements 802.11a, 802.11b, 802,11 g et plus.
802.11IR L'amendement 802.11IR a été élaborée de maniÚre à utiliser des signaux infra-rouges. Cet amendement est désormais dépassée techniquement.
802.11j L'amendement 802.11j est à la réglementation japonaise ce que le 802.11h est à la réglementation européenne.
802.11n« Wi-Fi 4 »[17]

WWiSE (World-Wide Spectrum Efficiency) ou TGn Sync

Ajoute le MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) et l'agrégation de porteuses qui augmentent le débit. Des équipements propriétaires, qualifiés de « pré-N » étaient disponibles depuis 2006[18].

Le 802.11n a Ă©tĂ© conçu pour pouvoir utiliser les bandes de frĂ©quences de 2,4 GHz et/ou GHz. Les premiers adaptateurs 802.11n disponibles Ă©taient souvent simple-bande Ă  2,4 GHz, mais des adaptateurs double-bande (2,4 GHz ou GHz, au choix) ou double-radio (2,4 GHz et GHz simultanĂ©ment) sont Ă©galement disponibles. Le 802.11n sait combiner jusqu’à deux canaux de 20 MHz non superposĂ©s, ce qui permet, en thĂ©orie d'atteindre une capacitĂ© totale thĂ©orique de 600 Mbit/s dans la bande des GHz.

802.11rHandover L'amendement 802.11r, publiée en 2008, vise à améliorer la mobilité entre les cellules d'un réseau Wi-Fi et notamment de réduire le temps d'interruption d'une communication en cas de handover : Il permet à un appareil connecté de basculer plus rapidement (moins d'une seconde) et de façon plus fluide d'un point d'accÚs au suivant.
802.11sRĂ©seau Mesh L'amendement 802.11s vise Ă  implĂ©menter la mobilitĂ© sur les rĂ©seaux de type Ad-Hoc. Le dĂ©bit thĂ©orique atteint 10 Ă  20 Mbit/s. Tout point qui reçoit le signal est capable de le retransmettre. Elle constitue ainsi une toile au-dessus du rĂ©seau existant. Un des protocoles utilisĂ© pour mettre en Ɠuvre son routage est OLSR.
802.11u L'amendement 802.11u a Ă©tĂ© adoptĂ©e le . Elle vise Ă  faciliter la reconnaissance et la sĂ©lection de rĂ©seaux, le transfert d'informations en provenance de rĂ©seaux externes, en vue de permettre l'interopĂ©rabilitĂ© entre diffĂ©rents fournisseurs de services payants ou avec des hot-spots 2.0. Elle dĂ©finit aussi des normes en termes d'accĂšs Ă  des services d'urgence. À terme, elle doit entre autres faciliter le dĂ©lestage des rĂ©seaux 3G ou 4G de tĂ©lĂ©phonie mobile.
802.11v L'amendement 802.11v a été adoptée le . Elle décrit des rÚgles de gestion des terminaux en réseau : reportings, gestion des canaux, gestion des conflits et interférence, service de filtrage du trafic...
802.11ac« Wi-Fi 5 »[17]

Amélioration du débit

IEEE 802.11ac est l'avant derniĂšre Ă©volution « grand public » du standard de transmission sans fil 802.11 ; elle permet une connexion Wi-Fi haut dĂ©bit dans une bande de frĂ©quences infĂ©rieure Ă  GHz (communĂ©ment appelĂ©e « bande des GHz »). Le 802.11ac offre jusqu'Ă  1 300 Mbit/s de dĂ©bit thĂ©orique, en utilisant des canaux de 80 MHz, soit jusqu'Ă  7 Gbit/s de dĂ©bit global dans la bande des GHz (de 5 170 MHz Ă  5 835 MHz). Cette amendement a Ă©tĂ© ratifiĂ© en .
802.11ad« WiGig »

Amélioration du débit

Cet amendement utilise la bande de frĂ©quences des 60 GHz ; elle est donc non compatible avec les normes 802.11 prĂ©cĂ©dentes et les Ă©quipements compatibles ont rencontrĂ© une faible diffusion.
802.11ahConsommation d'Ă©nergie rĂ©duite Cet amendement, publiĂ©e en [19], utilise la bande ISM des 900 MHz.
802.11ax« Wi-Fi 6 »[17]

Amélioration du débit et de la portée

IEEE 802.11ax est la derniÚre évolution « grand public » du standard de transmission sans fil 802.11. La publication de la version approuvée de ce futur amendement par le comité IEEE 802 était originellement prévue pour [19] mais celle ci a finalement été repoussée à [20]. La norme a été ratifiée en février 2021 et la publication de la version finale a eu lieu le 19 mai 2021[21].
802.11ay Évolution de l'amendement WiGig (802.11ad), avec la gestion de quatre flux sur la bande des 60 GHz, du MIMO et des dĂ©bits pouvant atteindre jusqu'Ă  100 Gb/s en thĂ©orie.

Publication de l'amendement prévue en 2020.

802.11be « Wi-Fi 7 »[22] - [23]

Linksys, la division grand public de Cisco Systems, avait dĂ©veloppĂ© en 2006 la technologie SRX pour « Speed and Range Expansion » (« Vitesse et PortĂ©e Étendue »). Celle-ci agrĂ©geait le signal de deux canaux 802,11 g pour doubler le taux de transfert des donnĂ©es. Le taux maximum de transfert des donnĂ©es via un rĂ©seau sans fil SRX400 dĂ©passait alors les capacitĂ©s des rĂ©seaux filaires Ethernet 10/100 que l’on utilisait en 2006 dans la plupart des rĂ©seaux.

Portée

En intĂ©rieur, la portĂ©e peut atteindre plusieurs dizaines de mĂštres (gĂ©nĂ©ralement entre une vingtaine et une cinquantaine de mĂštres) s'il n'y a aucun obstacle gĂȘnant (mur en bĂ©ton par exemple) entre l’émetteur et l’utilisateur. Ainsi, des fournisseurs d’accĂšs Ă  Internet peuvent Ă©tablir un rĂ©seau Wi-Fi connectĂ© Ă  Internet dans une zone Ă  forte concentration d’utilisateurs (gare, aĂ©roport, hĂŽtel, train, etc.). Ces zones ou points d’accĂšs sont appelĂ©s bornes ou points d’accĂšs Wi-Fi ou « hot spots ».

En extĂ©rieur, l'actuel record est dĂ©tenu par Ermanno Pietrosemoli, prĂ©sident de la Fondation de l’école Latino-amĂ©ricaine de Redes, avec une distance de 382 km[24].

Historique de l'intégration

Les iBooks d’Apple furent, en 1999, les premiers ordinateurs Ă  proposer un Ă©quipement Wi-Fi[25] intĂ©grĂ© (sous le nom d’AirPort), bientĂŽt suivis par le reste de la gamme. D'autres ordinateurs commencent ensuite Ă  ĂȘtre vendus avec des cartes Wi-Fi intĂ©grĂ©es tandis que les plus anciens doivent s’équiper d’une carte Wi-Fi externe adaptĂ©e (PCMCIA, USB, CompactFlash, PCI, MiniPCI, etc.). À partir de 2003, on voit aussi apparaĂźtre des ordinateurs portables intĂ©grant la plate-forme Intel Centrino, qui permet une intĂ©gration simplifiĂ©e du Wi-Fi[26].

Les PDA eurent également des cartes Wi-Fi intégrées dans la fin des années 1990, principalement Palm OS et Windows Mobile.

Controverses, risques et limites

Risque sanitaire

Le Wi-Fi apparaßt pour la premiÚre fois en 1997[27] quand naissent des interrogations sur l'impact des radiofréquences des téléphones mobiles, les antennes relais et autres sources de rayonnement sur la santé humaine ou les écosystÚmes[28]. Des débats scientifiques se sont multipliés autour du téléphone mobile, puis des technologies radio reposant sur les micro-ondes, notamment les technologies GSM, WiMAX, UMTS (la 3G), HSDPA (la 3G+), le LTE (4G) ou encore le DECT et le Wi-Fi.

Les ondes Wi-Fi sont maintenant presque omniprĂ©sentes dans l'environnement humain. Mais leur frĂ©quence relativement Ă©levĂ©e (2,4 GHz et GHz)[27] les font mal traverser les murs. En outre, la puissance des Ă©quipements Wi-Fi (~30 mW) est en moyenne vingt fois moindre que celle des tĂ©lĂ©phones mobiles (~600 mW)[29]. De plus, le tĂ©lĂ©phone est gĂ©nĂ©ralement tenu prĂšs du cerveau, ce qui n'est pas le cas de certains Ă©quipements Ă©mettant des ondes Wi-Fi (les box internet ou les tĂ©lĂ©phones avec micro et Ă©couteur filaires). À une dizaine de centimĂštres, la densitĂ© de puissance du signal est dĂ©jĂ  fortement attĂ©nuĂ©e ; pour une antenne isotrope, elle est inversement proportionnelle au carrĂ© de la distance :

,

avec PIRE [W] = puissance isotrope rayonnée équivalente. Dans les deux cas (téléphone et Wi-Fi), il faut prendre en compte le fait qu'ils émettent 24 h sur 24 ou pas, et si on passe beaucoup de temps prÚs de la source.

Les « effets thermiques » des ondes Wi-Fi sont censées comporter un risque faible. Mais depuis le début des années 2010, une exposition croissante et presque constante des humains a justifié de nombreuses études nouvelles, dont certaines détectent des effets non-thermiques.

Certains organismes concluent qu'il n'y pas ou peu de risques sanitaires, dans le cadre d'une utilisation normale et avec des appareils qui respectent les normes de sécurité.

Santé Canada, sur le site du gouvernement canadien, affirme, tout en citant ses sources, qu'il n'y a aucun risque pour la santé associé aux champs électromagnétiques de radiofréquences émis par des appareils Wi-Fi utilisés à la maison, dans les écoles et dans certains endroits publics, à condition que ces derniers respectent les normes de sécurité[30].

Pour l'ANSES, il n'est pas nécessaire de durcir les seuils d'exposition de la population aux radiofréquences. Dans son avis de 2013, qui rassemble environ 300 études scientifiques, l'agence inclut également les systÚmes Wi-Fi et WiMax. Cette derniÚre ne semble guÚre plus avancée qu'en 2009[31].

L'Agence de protection de la santé (Health Protection Agency) du Royaume-Uni affirme, sur la base des informations scientifiques actuelles (2013), qu'il n'existe à ce jour aucune preuve cohérente de l'impact néfaste sur la santé de la population générale de l'exposition aux signaux radiofréquences émis par le Wi-Fi et les réseaux locaux sans fil. Cette agence gouvernementale britannique ajoute que l'exposition aux équipements Wi-Fi est conforme aux lignes directrices internationales. De plus, selon elle, il n'y a aucune preuve cohérente des effets sur la santé liés à une exposition aux radiofréquences inférieure aux niveaux recommandés. L'agence ajoute également que rien ne justifie que les écoles et autres établissements n'utilisent pas d'équipements Wi-Fi. Enfin, elle souligne que, selon les connaissances actuelles, l'exposition aux radiofréquences provenant du Wi-Fi est probablement inférieure à celle des téléphones portables[32].

Dans une étude synthétisant l'état des recherches publiée en 2013, Kenneth Foster et John Moulder affirment qu'il n'existe pas de preuve de risques pour la santé sur le Wi-Fi[33].

En 2018, Martin Pall (en) reproche aux auteurs de cette étude (qu'il juge proches de l'Industrie), d'avoir affirmé qu'il n'existait que sept études importantes sur le Wi-Fi, montrant toutes une absence d'effet. Or, selon Martin L. Pal « aucune de celles-ci n'était des études sur le Wi-Fi, chacune différant du Wi-Fi authentique de trois maniÚres distinctes. F&M pouvaient tout au plus conclure qu'il n'y avait aucune preuve statistiquement significative d'un effet. Les petits nombres étudiés dans chacune de ces sept études liées à F&M montrent que chacune d'elles n'a pas le pouvoir de tirer des conclusions substantielles »[34].

Un article publiĂ© dans la mĂȘme revue critique l'analyse de Martin L. Pall sur les sept effets potentiels de l'exposition au Wi-Fi. Pour l'auteur, l'analyse de Pall est biaisĂ©e car les effets ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s in vitro ou sur des animaux en laboratoire et non sur des ĂȘtres humains. De plus, les conclusions et le titre de l'article de Martin L. Pall ne sont pas appropriĂ©s[35].

Partage des bandes de fréquences

Le Wi-Fi utilise principalement les bandes de frĂ©quence dites « industrielle, scientifique et mĂ©dicale », ISM, de 2,4 Ă  2,483 5 GHz et de 5,150 GHz Ă  5,850 GHz, partagĂ©es avec d'autres types d'usages, ce qui peut conduire Ă  des problĂšmes d'interfĂ©rences et de brouillages causĂ©s par des fours Ă  micro-ondes, des transmetteurs domestiques, des relais, la tĂ©lĂ©mesure, la tĂ©lĂ©mĂ©decine, la tĂ©lĂ©-identification, les camĂ©ras sans fil, le Bluetooth, les Ă©missions de tĂ©lĂ©vision amateur (amateur TV ou ATV), etc. Inversement, des systĂšmes tels que la radio-identification (RFID) tendent Ă  complĂ©ter les usages du Wi-Fi pour bĂ©nĂ©ficier de son infrastructure dĂ©jĂ  en place, notamment pour la gĂ©olocalistaion[36] - [37].

En Wi-Fi, il est recommandĂ© de ne pas utiliser la mĂȘme frĂ©quence que celle utilisĂ©e par les voisins immĂ©diats (collisions) et de ne pas utiliser une frĂ©quence trop proche (interfĂ©rences). Voir aussi la liste des canaux Wi-Fi.

Applications et usages du Wi-Fi

Téléphone utilisant la voix sur IP en Wi-Fi.

Cette technologie peut ouvrir les portes Ă  un grand nombre d’applications pratiques. Elle peut ĂȘtre utilisĂ©e avec de l’IPv4, ou de l’IPv6, et permet le dĂ©veloppement de nouveaux algorithmes distribuĂ©s[38].

Les utilisateurs des hotspots peuvent se connecter dans des cafés, des hÎtels, des aéroports, etc. et accéder à Internet mais aussi bénéficier de tous les services liés à Internet (World Wide Web, courrier électronique, téléphonie (VoIP), téléphonie mobile (VoIP mobile), téléchargements, etc.). Cet accÚs est utilisable de façon fixe, mais parfois également en situation de mobilité (exemple : le hotspot disponible dans les trains Thalys).

Moto-taxi du Kenya, avec Wi-Fi.

Les hotspots Wi-Fi contribuent Ă  constituer ce que l'on peut appeler un « rĂ©seau pervasif ». En anglais, « pervasive » signifie « omniprĂ©sent ». Le rĂ©seau pervasif est un rĂ©seau dans lequel nous sommes connectĂ©s, partout, tout le temps si nous le voulons, par l’intermĂ©diaire de nos objets communicants classiques (ordinateurs, tĂ©lĂ©phones) mais aussi, grĂące Ă  des objets multiples Ă©quipĂ©s d’une capacitĂ© de mĂ©moire et d’intelligence : systĂšmes de positionnement GPS pour voiture, jouets, lampes, appareils mĂ©nagers, etc. Ces objets dits « intelligents » sont d’ores et dĂ©jĂ  prĂ©sents autour de nous et le phĂ©nomĂšne est appelĂ© Ă  se dĂ©velopper avec le dĂ©veloppement du rĂ©seau pervasif. À observer ce qui se passe au Japon, aux États-Unis mais aussi en France, l’objet communicant est un levier de croissance pour tout type d’industrie.

En parallĂšle des accĂšs classiques de type hotspot, le Wi-Fi peut ĂȘtre utilisĂ© pour la technologie de dernier kilomĂštre dans les zones rurales, couplĂ© Ă  des technologies de collecte de type satellite, fibre optique, WiMAX ou liaison louĂ©e.

Les téléphones et smartphones Wi-Fi (GSM, UMTS, DECT) utilisant la technologie VoIP sont devenus trÚs courants.

Antennes Wi-Fi

Antenne tige basique omnidirectionnelle Ă  2,4 GHz.

Antennes omnidirectionnelles

Les antennes Wi-Fi à couverture omnidirectionnelles ou hémisphériques sont quantitativement les plus répandues ; elles sont notamment utilisées dans les hotspots Wi-Fi et dans les smartphones. Dans ce groupe d'antennes plusieurs types existent :

  • le dipĂŽle ressemblant Ă  un stylo est l’antenne tige basique (ÂŒ d’onde) la plus rencontrĂ©e. Il est omnidirectionnel, et est destinĂ© Ă  la desserte de proximitĂ©. Il Ă©quipe aussi certains modĂšles de camĂ©ras sans fil numĂ©riques Wi-Fi Ă  2,4 GHz (conformes CE) permettant une PIRE (Puissance Isotrope RayonnĂ©e Équivalente) maximale autorisĂ©e de 100 mW, 20 dBm (D standard indicatif = 500 m Ă  vue).
  • L’antenne colinĂ©aire souvent installĂ©e sur les toits. Elle est omnidirectionnelle, son gain, 7 Ă  15 dBi, est liĂ© Ă  sa dimension verticale pouvant atteindre m.
  • Les antennes patch (plates) notamment utilisĂ©es dans les smartphones et les tablettes tactiles.

Les deux premiers types fonctionnent en polarisation V ; elles peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des antennes de stations d’accueil ou de base puisque compatibles avec un environnement 360°.

Antennes directionnelles

  • L’antenne panneau peut ĂȘtre intĂ©rieurement un rĂ©seau d’antenne quad ou d’antenne patch, ou un rĂ©seau de dipĂŽles. Le gain commence vers 8 dBi (8 × cm) pour atteindre 21 dBi (45 × 45 × 4,5 cm). C’est l’antenne qui prĂ©sente le meilleur rapport gain/encombrement et aussi le meilleur rendement, qui se situe autour de 85 Ă  90 %. Au-delĂ  de ce gain maximum, elle est difficile Ă  fabriquer, car surgissent des problĂšmes de couplage (pertes) entre Ă©tages des dipĂŽles et il faudrait en plus envisager le doublement de la surface.
Le volume d’une antenne panneau est minimal.
  • L’antenne type parabole pleine ou ajourĂ©e (grille). Son intĂ©rĂȘt d’emploi se situe dans la recherche du gain obtenu Ă  partir d’un diamĂštre thĂ©orique d’approche suivant :
    • 18 dBi = 46 cm ;
    • 19 dBi = 52 cm ;
    • 20 dBi = 58 cm ;
    • 21 dBi = 65 cm ;
    • 22 dBi = 73 cm ;
    • 23 dBi = 82 cm ;
    • 24 dBi = 92 cm ;
    • 25 dBi = 103 cm ;
    • 26 dBi = 115 cm ;
    • 27 dBi = 130 cm ;
    • 28 dBi = 145 cm ;
    • 29 dBi = 163 cm ;
    • 30 dBi = 183 cm.
Le rendement de la parabole est moyen, 45~55 %. Le volume de l’antenne, qui tient compte de la longueur du bracon (bras qui Ă©loigne la tĂȘte de rĂ©ception du rĂ©flecteur parabolique), donc de la focale, est significatif.
Une parabole satellite (exemple TPS/CS sans tĂȘte 11-12 GHz) est exploitable en Wi-Fi, Ă  condition de prĂ©voir une source adaptĂ©e : cornet, patch ou quad mono ou double, etc.

Choix d’antenne

Les antennes à gain directionnelles ou omnidirectionnelles sont destinées à la « plus longue portée », possible, quelques kilomÚtres.

Les antennes panneaux et paraboliques sont uniquement directionnelles, c’est-Ă -dire qu’elles favorisent une direction privilĂ©giĂ©e (plus ou moins ouverte) au dĂ©triment d’autres non souhaitĂ©es.

Les antennes panneaux sont souvent prĂ©fĂ©rĂ©es (voire prĂ©fĂ©rables) lorsque le bilan de liaison est favorable, mais, dĂšs que le systĂšme doit ĂȘtre plus performant, les paraboles deviennent nĂ©cessaires. Le point d’équilibre, Ă  21 dBi, se fait avec d’un cĂŽtĂ© un panneau carrĂ© de 45 cm et de l’autre une parabole d = 65 cm.

En conclusion, en directionnel, ou point Ă  point, il est plus intĂ©ressant de s’équiper d’abord d’un panneau, puis, si les circonstances l’exigent, d’une parabole.

Les antennes Wi-Fi sont gĂ©nĂ©ralement dotĂ©es de connecteurs SMA, RP-SMA (reverse polarity SMA), ou N selon le constructeur. Cependant, les antennes Ă  gain (exprimĂ© en dBi ou en dBd) employĂ©es Ă  l’émission (rĂ©ception libre) doivent respecter la rĂ©glementation PIRE (puissance isotrope rayonnĂ©e Ă©quivalente).

Autres antennes

Il existe d’autres antennes, moins connues, et celles conçues par les wifistes, comme l’antenne cornet, les antennes 2,5 GHz de rĂ©alisation amateur, les Yagi, les corniĂšres, les diĂšdres, les « discones », etc. mais seules les tiges, les panneaux et les paraboles sont significativement utilisĂ©es.

Pour amĂ©liorer les Ă©changes, il peut ĂȘtre montĂ© au plus prĂšs de l’antenne un prĂ©amplificateur d’antenne (RX) avec ou sans ampli de puissance mais toujours de type bidirectionnel.

Notes et références

Références

  1. Le Grand Robert de la langue française (version numérique AccÚs payant, 2023) : « wifi ou wi-fi [wifi] n. m. ou f. invar. ».
  2. La norme wifi 802.11n est finalisĂ©e depuis le 11 septembre 2009 par l'IEEE : (en) IEEE standard association: News.Les versions prĂ©cĂ©dentes peuvent, dans certains cas ĂȘtre mises Ă  jour par changement du firmware.
  3. le dĂ©bit de 600 Mbit/s n’est accessible, en pratique, que dans la bande de frĂ©quence, plus large, des « Gbit/s »
  4. (en) 802.11ac AC1900: Innovation or 3D Wi-Fi?, smallnetbuilder.com, le 8 octobre 2013
  5. (en) Oxford English Dictionary, Oxford, Oxford University Press, , 2e Ă©d. (ISBN 978-0-19-861186-8)
  6. (en) WiFi isn't short for "Wireless Fidelity" - Cory Doctorow, Boing Boing, 8 novembre 2005
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  8. « INPI - Base des marques déposées en France - Marque Wi-Fi », sur inpi.fr, INPI, (consulté le ).
  9. « Wi-Fi », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
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  12. Usito, « Usito », sur Usito (consulté le ).
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  16. Ce qui signifie que des matériels conformes à l'amendement 802.11g peuvent fonctionner en 802.11b
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  18. Des périphériques à la norme 802.11n commencent à apparaßtre basés sur le Draft 1.0 (brouillon 1.0), publié en avril 2006 ; le Draft 2.0 est sorti en , les périphériques basés sur ce brouillon seraient compatibles avec la version finale du standard
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  36. L'impact d'affaire des systÚmes de positionnement en temps réel, Radio RFID
  37. (en) Positioning techniques : A general model, Université Radboud de NimÚgue.
  38. (en) New Distributed Algorithm for Connected Dominating Set in Wireless Ad Hoc Networks - K. Alzoubi, P.-J. Wan et O. Frieder, 2002 (ISBN 0-7695-1435-9)

* Certains passages de cet article, ou d’une version antĂ©rieure de cet article, sont basĂ©s sur l’article Introduction au Wi-Fi (802.11) du site Web Comment ça marche ?. L’article d’origine porte la notice de copyright suivante : « © Copyright 2003 Jean-François Pillou - HĂ©bergĂ© par Web-solutions.fr. Ce document issu de CommentCaMarche.net est soumis Ă  la licence GNU FDL. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page tant que cette note apparaĂźt clairement. »

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