WiMAX
WiMAX (acronyme pour Worldwide Interoperability for Microwave Access) désigne un standard de communication sans fil. Aujourd'hui il est surtout utilisé comme systÚme de transmission et d'accÚs à Internet à haut débit, portant sur une zone géographique étendue. Ce terme est également employé comme label commercial, à l'instar du Wi-Fi.
Principes généraux
WiMAX est défini par une famille de normes (IEEE 802.16) qui définissent une technique de transmissions de données à haut débit, par voie hertzienne. Le WiMAX Forum regroupe tous les acteurs (industriels, opérateurs, exploitants, diffuseurs...) impliqués dans cette série de normes.
WiMAX avait pour objectif de faire converger des normes et standards de réseaux sans fil précédemment indépendants : HiperMAN développé en Europe par l'ETSI (European Telecommunications Standards Institute) ou encore 802.16 développé par l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers).
WiMAX utilise plusieurs technologies de diffusion hertziennes destinĂ©es principalement avec une architecture dite « point-multipoint » : un ou plusieurs Ă©metteurs/rĂ©cepteurs centralisĂ©s couvrent une zone oĂč se situent de multiples terminaux.
Le WiMAX procure des débits de plusieurs dizaines de mégabits par seconde sur une zone de couverture portant sur quelques dizaines de kilomÚtres au maximum. Le WiMAX s'adresse notamment au marché des réseaux métropolitains, le MAN (metropolitan area network) de HiperMAN mais également aux secteurs péri-urbains voire ruraux qui n'ont pas d'infrastructure téléphonique filaire exploitable.
Plusieurs normes et standards relÚvent de l'acronyme WiMAX : certaines concernent les usages en situation fixe de type "boucle locale radio" (l'usager est équipé d'une station domestique et d'une antenne extérieure) ; les autres concernent une version mobile "802.16e" (connexion à haut débit en situation de mobilité) dont la premiÚre norme a été publiée par le WiMAX Forum début 2006.
WiMAX : un terme, plusieurs normes
Un des objectifs fondateurs du WiMAX Forum est la volonté d'interopérabilité. Cet objectif est obtenu grùce à la normalisation et la certification qui représentent un des enjeux majeurs du WiMAX, à l'instar du succÚs obtenu par le Wi-Fi. WiMAX était défini pour exploiter une gamme de fréquences allant de 2 à 66 GHz - dans laquelle d'autres modes de transmission existent comme le Wi-Fi - autorisant des débits, des portées et des usages variés.
La multiplicitĂ© des bandes de frĂ©quences, des diffĂ©rents dĂ©bits exploitĂ©s, de l'Ă©tendue des couvertures et d'applications envisageables reprĂ©sentait le principal Ă©cueil que devait surmonter cette famille de normes : selon diffĂ©rents points de vue, le WiMAX est tour Ă tour, un simple prolongement du Wi-Fi, le cĆur de rĂ©seau du Wi-Fi, voire encore, la convergence du Wi-Fi et du rĂ©seau cellulaire de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration (UMTS, dite « 3G »).
La famille 802.16
WiMAX réunit donc plusieurs standards, tous à des états d'avancement différents, qui sont autant d'axes de travail du groupe IEEE 802.16.
Standard | Description | Publié | Statut |
---|---|---|---|
IEEE std 802.16-2001 | définit des réseaux métropolitains sans fil utilisant des fréquences supérieures à 10 GHz (jusqu'à 66 GHz) | obsolÚtes | |
IEEE std 802.16c-2002 | définit les options possibles pour les réseaux utilisant les fréquences entre 10 et 66 GHz. | ||
IEEE std 802.16a-2003 | amendement au standard 802.16 pour les fréquences entre 2 et 11 GHz. | ||
IEEE std 802.16-2004 (également désigné 802.16d) | il s'agit de l'actualisation (la révision) des standards de base 802.16, 802.16a et 802.16c. | obsolÚte/actifs | |
IEEE 802.16e (également désigné IEEE std 802.16e-2005) | apporte les possibilités d'utilisation en situation mobile du standard, jusqu'à 122 km/h. | actifs | |
IEEE 802.16f | Spécifie la MIB (Management Information Base), pour les couches MAC (Media Access Control) et PHY (Physical) | ||
IEEE 802.16m | DĂ©bits en nomade ou stationnaire jusqu'Ă 1 Gbit/s et 100 Mbit/s en mobile grande vitesse. Convergence des technologies WiMAX, Wi-Fi et 4G | 2009 (IEEE 802.16-2009) | actifs |
Les principales normes publiées au début de l'année 2005 sont indiquées en gras : a, d et e.
Historiquement conçu pour la partie 10-66 GHz en 2001, la norme 802.16 a concernĂ© par la suite, les bandes 2-11 GHz pour donner naissance en 2003, Ă la norme 802.16a. En Europe, la gamme des 3,5 GHz a Ă©tĂ© retenue pour le dĂ©ploiement du 802.16a ; aux Ătats-Unis, les bandes choisies sont proches de celles exploitĂ©es par le Wi-Fi avec 2,4 et 5 GHz. Cette portion du spectre est celle qui concentre le plus d'applications et de dĂ©veloppements au sein du WiMAX Forum.
Le 802.16a a été amendé depuis, par le 802.16-2004 ce qui d'un point de vue technique devrait entrainer l'abandon de la terminologie « a ». Conduite par le groupe de travail IEEE 802.16d, cette version amendée est parfois également appelée 802.16d.
En plus du 802.16-2004 qui reprĂ©sente le WiMAX du dĂ©but d'annĂ©e 2005, figure Ă©galement le 802.16.2, un standard qui dĂ©finit l'interopĂ©rabilitĂ© entre toutes les solutions 802.16 et les solutions (comme le Wi-Fi) qui sont prĂ©sentes sur les mĂȘmes bandes de frĂ©quence.
Deux standards complémentaires ont également été publiés :
- « e » est considéré comme le plus avancé et le plus intéressant d'un point de vue commercial car il apporte la mobilité (permettant à la fois le passage d'un relais à l'autre ainsi qu'un fonctionnement embarqué en véhicule, lors de déplacements)
- « f », secondaire, lequel doit spécifier une MIB pour la gestion des couches MAC et physiques.
à ces standards, doivent s'ajouter certains tests de conformité dont certains ont été publiés ; notamment ceux portant sur les fréquences entre 10 et 66 GHz. Les tests concernant les fréquences entre 2 et 11 GHz ont été publiés dans un second temps.
Ăvolution et architecture du WiMAX
La technologie BWA (Broadband Wireless Access) WiMAX basĂ©e sur le standard IEEE 802.16 est le rĂ©sultat dâun important amendement proposĂ© pour y ajouter la mobilitĂ©, ce qui a donnĂ©, en 2005, le systĂšme dit « Mobile WiMAX » (IEEE 802.16e). Un des objectifs majeurs est dâavoir une haute efficacitĂ© spectrale, câest-Ă -dire un nombre Ă©levĂ© de bits transmis/s/Hz, dans un environnement oĂč cohabitent plusieurs services ayant souvent des contraintes diffĂ©rentes. Ces contraintes peuvent porter sur le dĂ©bit de donnĂ©es, le dĂ©lai (moyen, maximal ou autre) et le taux dâerreur de transmission ou encore dâautres paramĂštres. Le systĂšme WiMAX cherche Ă atteindre cet objectif au prix dâun systĂšme proposĂ© relativement complexe et trĂšs riche. WiMAX, technologie de communication mobile, conçue pour le WLAN (Wireless Local Area Network), est une norme de gestion de rĂ©seau sans fil qui a pour objectif l'interopĂ©rabilitĂ© des produits basĂ©s sur le standard IEEE 802.16. WiMAX dĂ©finit un WLAN (Wireless Local Area Network), un Ă©norme hot-spot qui fournit la connectivitĂ© sans fil large bande aux utilisateurs fixes, portatifs et nomades. Elle permet des communications sans visibilitĂ© qui sont une alternative au raccordement par cĂąble, au systĂšme ADSL et aux hot-spots Wi-Fi. De ce fait, il devient une solution pour le dĂ©veloppement de plateformes industrielles Ă large bande. Les produits peuvent ĂȘtre combinĂ©s avec d'autres technologies pour offrir l'accĂšs large bande avec plusieurs scĂ©narios possibles d'utilisation. La figure suivante montre un exemple de dĂ©ploiement du systĂšme.
Le WiMAX avait pour objectif de remplacer les autres technologies Ă large bande concurrentes du mĂȘme segment pour devenir une solution pour le dernier kilomĂštre dans le dĂ©ploiement des infrastructures d'accĂšs dans des endroits avec des conditions difficiles pour les autres technologies ; par exemple lĂ oĂč le cĂąble ou lâADSL ne seraient pas rentables pour des raisons de coĂ»ts de dĂ©ploiement ou d'entretien. Ainsi, le WiMAX tente de relever le dĂ©fi en reliant des secteurs ruraux dans les pays en voie de dĂ©veloppement tel que des services de sous zones mĂ©tropolitaines. Le WiMAX mobile (IEEE 802.16e) a Ă©tĂ© un candidat malheureux aux rĂ©seaux cellulaires 4G (4e gĂ©nĂ©ration) et pour le marchĂ© des terminaux associĂ©s (smartphones, tablettes), mais la norme de rĂ©seau mobile LTE a pris (en 2013 et 2014) une part dominante du marchĂ© des systĂšmes (rĂ©seaux et terminaux) 4G [1].
Standards WiMAX
La norme IEEE 802.16 a Ă©tĂ© initialement conçue pour les communications en visibilitĂ© directe (point Ă point, en ligne de vue) dans la bande des 10 - 66 GHz. Ătant donnĂ© que les transmissions Ă hautes frĂ©quences en visibilitĂ© indirecte sont difficiles, la spĂ©cification 802.16a a Ă©tĂ© conçue pour travailler dans une bande plus basse couvrant les frĂ©quences de 2 Ă 11 GHz. La spĂ©cification IEEE 802.16d est une variante de la norme fixe IEEE 802.16a avec pour avantage principal lâoptimisation de la puissance consommĂ©e par les dispositifs terminaux (Subscriber Station). La spĂ©cification IEEE 802.16-2004 inclut de nouvelles amĂ©liorations. La norme IEEE 802.16e est un amendement des spĂ©cifications de base 802.16-2004 qui visait le marchĂ© des terminaux mobiles par lâajout du transfert intercellulaire. Les produits basĂ©s sur les normes IEEE 802.16-2004 et IEEE 802.16e sont conçus pour fonctionner parallĂšlement avec les anciens standards WiMAX.
Caractéristiques techniques du réseau WiMAX
La norme IEEE 802.16 a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e selon une architecture en couches au nombre de deux qui sont dĂ©finies comme les couches PHY (physique) et MAC (Media Access Control) du modĂšle OSI (Open System Interface). La figure suivante illustre lâarchitecture de la norme IEEE 802.16.
Couche MAC / liaison de données
Quelques fonctions incluant les données à transmettre dans les trames et le contrÎle d'accÚs au milieu sans fil partagé sont associées avec le service à fournir aux abonnés. La couche de contrÎle du moyen d'accÚs (MAC) située au-dessus de la couche physique, groupe les fonctions mentionnées.
La couche MAC originale est amĂ©liorĂ©e pour s'adapter aux caractĂ©ristiques multiples et aux services de la couche physique, s'adaptant aux contraintes des diffĂ©rents environnements. Elle est gĂ©nĂ©ralement conçue pour fonctionner avec les topologies de rĂ©seaux point Ă multipoint, avec une station de base pilotant simultanĂ©ment des secteurs indĂ©pendants. Les algorithmes d'allocation d'accĂšs et de bande passante doivent s'adapter Ă des centaines de terminaux par canal, qui peuvent ĂȘtre partagĂ©es par les multiples utilisateurs. Par consĂ©quent, le protocole de la couche MAC dĂ©finit comment et quand une station de base BS (Base Station) ou une station d'abonnĂ© SS (Subscriber Station) peut initialiser une transmission. Dans la liaison descendante DL (DownLink), il y a un Ă©metteur seulement, et le protocole de la couche MAC de la norme 802.16-2004 emploie un mode TDM (Time Division Multiplexing) conçu pour multiplexer les donnĂ©es et qui est remplacĂ© par une modulation OFDMA pour la variante la plus Ă©voluĂ©e IEEE 802.16e. Dans la liaison montante UL (Up Link), de multiples stations d'abonnĂ©s (SS) se concurrencent pour accĂ©der au milieu. Le protocole de la couche MAC 802.16-2004 applique la technique d'accĂšs multiple par rĂ©partition dans le temps TDMA (Time Division Multiplexing Access), de ce fait il permet une utilisation efficace de la bande passante.
Dans le but de supporter une variĂ©tĂ© de services, telle que la voix, les donnĂ©es, la connectivitĂ© du protocole Internet IP (Internet Protocol) et l'IP audio VoIP (Voice over IP), la couche MAC doit adapter la vitesse de transmission des donnĂ©es aux besoins de chaque service. En plus, les mĂ©canismes dans la couche MAC adaptent la qualitĂ© de service QoS (Quality of Service) selon les besoins des diverses applications. Les questions de gestion de l'efficacitĂ© de la couche transport sont Ă©galement prises en compte, ainsi que des mĂ©thodes de modulation et de codage dĂ©finies dans le profil des trames et sâajustant de maniĂšre adaptative Ă chaque flux pour chaque station d'abonnĂ© pour rendre l'utilisation de la bande passante efficace avec garantie de dĂ©bit maximum. Le mĂ©canisme d'autorisation d'accĂšs est conçu pour ĂȘtre graduel, efficace et auto adaptable, permettant au systĂšme la classification d'une centaine d'utilisateurs. Une autre caractĂ©ristique qui amĂ©liore la performance de transmission est le protocole automatique de correction ARQ (Automatic Retransmission Request). Pouvant supporter une topologie maillĂ©e, en plus de celle de point-Ă -multipoint, le WiMAX offre la possibilitĂ© de communiquer directement entre SS, augmentant de cette façon la robustesse du systĂšme. Ce standard permet aussi le contrĂŽle automatique de la puissance Ă©mise et fournit des mĂ©canismes de sĂ©curitĂ© et de cryptage.
Caractéristiques de la couche MAC 802.16-2004
Caractéristiques | Avantages |
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Trames sur liaisons TDM / TDMA montante / descendante |
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Adaptable jusquâĂ plusieurs centaines d'abonnĂ©s |
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Orienté connexion |
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Support de la QoS |
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Demandes de retransmission automatiques en cas dâerreurs (ARQ) |
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Support de modulations adaptatives |
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Sécurité et chiffrement (triple DES) |
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Commande automatique de puissance |
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Caractéristiques de la couche MAC 802.16e
Elle diffĂšre principalement de celle des gĂ©nĂ©rations WiMAX prĂ©cĂ©dentes par la mĂ©thode d'accĂšs radio utilisĂ©e : OFDMA au lieu de TDMA sur les voies montantes et descendantes, ce qui, grĂące au multiplexage du signal sur des centaines de sous-porteuses, permet dâamĂ©liorer la robustesse de la transmission dans des conditions dĂ©favorables de propagation radio et dâaugmenter les dĂ©bits. Cette mĂ©thode d'accĂšs permet aussi de partager la ressource radio entre les utilisateurs avec un granularitĂ© plus fine, grĂące Ă l'utilisation simultanĂ©e des multiplexages frĂ©quentiel et temporel.
Description de la couche physique (PHY)
Les caractĂ©ristiques de la couche physique changent en fonction de la frĂ©quence. La norme 802.16-2004 spĂ©cifie cinq interfaces radio diffĂ©rentes. Une pour la bande 10-66 GHz oĂč la transmission est de type LOS et quatre pour la bande 2-11 GHz oĂč la transmission est de type NLOS.
Couche physique pour les fréquences entre 10 et 66 GHz
Câest dans cette configuration que les performances du WIMAX sont les meilleures. Cette frĂ©quence requiert la propagation en LOS (Ligne de vue). La couche physique qui est utilisĂ©e est encore appelĂ©e «Wireless Man-SC». Elle supporte deux types de duplexage FDD (Frequency Division Duplexing) et TDD (Time Division Duplexing).
Couche physique pour les fréquences entre 2 et 11 GHz
Les couches physiques pour ces fréquences sont adaptées à la propagation en NLOS dont il faudra ainsi prévoir la gestion du multitrajet. On distingue quatre types de couches physiques :
- Le Wireless MAN-SC: utilise la modulation SC (Single Carrier) comme technique de transmission. LâaccĂšs est fait par la technique TDMA et supporte les duplexages TDD et FDD.
- Le Wireless MAN-OFDM : utilise lâOFDM Ă 256 sous-porteuses comme technique de transmission. LâaccĂšs est fait par TDMA et supporte les duplexages TDD et FDD.
- Le Wireless MAN-OFDMA : utilise un multiplexage orthogonal Ă division de frĂ©quence dâaccĂšs multiple OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) avec 2048 sous porteuses lui permettant de tolĂ©rer de multiples rĂ©cepteurs. LâaccĂšs se fait par TDMA et supporte les duplexages TDD et FDD.
- Le Wireless HUMAN (High speed Unlicenced Metropolitan Area Network): la norme ne spĂ©cifie pas une technique de transmission propre, puisque nâimporte quelle technique de transmission NLOS (SC, OFDM, OFDMA) peut ĂȘtre utilisĂ©e. Seul le duplexage TDD est autorisĂ©. GrĂące Ă ses performances, lâOFDM peut assurer lâimmunitĂ© contre lâeffet multi-trajets causĂ© par la propagation NLOS, Wireless MAN OFDM est lâinterface retenue par le « WIMAX Forum ».
Principales caractéristiques du WiMAX fixe
- Lâutilisation d'une modulation OFDM permet la transmission de signaux multiples en utilisant plusieurs sous-porteuses simultanĂ©ment. Puisque la forme d'onde OFDM se compose de multiples porteuses orthogonales en bande Ă©troite, l'Ă©vanouissement sĂ©lectif qui est gĂ©nĂ©ralement localisĂ© sur un sous-ensemble des porteuses, est relativement facile Ă Ă©galiser.
- La conception d'un mĂ©canisme de modulation et de codage adaptatif qui dĂ©pend des Ă©tats du canal et des interfĂ©rences. Il ajuste la mĂ©thode de modulation presque instantanĂ©ment pour un transfert de donnĂ©es optimum, d'oĂč une utilisation efficace de la bande passante.
- Le support de 2 formats de duplexage temporel TDD et par division de frĂ©quence FDD, permet au systĂšme d'ĂȘtre adaptĂ© aux rĂ©glementations de diffĂ©rents pays.
- La technique FEC est utilisĂ©e pour dĂ©tecter et corriger les erreurs en vue d'amĂ©liorer le rendement. La mise en application de la mĂ©thode se fait avec un codeur de Reed-Solomon concatĂ©nĂ© avec un codeur convolutif suivi dâun entrelaceur. Le turbo codage en bloc BTC (Block Turbo Coding) et le turbo codage convolutif CTC (Convolutional Turbo Coding) sont facultatifs.
- Lâutilisation de bandes passantes de 1,25 Ă 20 MHz et de canaux flexibles fournit la flexibilitĂ© d'utilisation dans diffĂ©rentes bandes de frĂ©quence avec une adaptation aux conditions de variabilitĂ© du canal.
- Un support facultatif de la diversitĂ© de transmission en rĂ©ception pour augmenter la performance dans des environnements d'Ă©vanouissement par la diversitĂ© spatiale, permet au systĂšme d'en augmenter la capacitĂ©. LâimplĂ©mentation du codage spatio-temporel (STC) en Ă©mission pour fournir l'indĂ©pendance de source rĂ©duit les marges d'Ă©vanouissement et dâinterfĂ©rence. Le rĂ©cepteur emploie, la combinaison de la technique MRC (Maximum Ratio Combining) pour amĂ©liorer la disponibilitĂ© du systĂšme.
- La conception d'un mécanisme dynamique du choix de fréquence DFS (Dynamic Frequency Selection) pour réduire au minimum les interférences.
- Un support facultatif d'antennes intelligentes, dont les faisceaux peuvent orienter leurs lobes dans une direction particuliĂšre ou quelconque en sâorientant toujours vers les rĂ©cepteurs, permet dâĂ©viter des interfĂ©rences entre canaux adjacents et dâaugmenter la densitĂ© spectrale et le SNR. Il existe deux types d'antennes intelligentes, celles ayant des faisceaux multiples (antennes directionnelles) et celles ayant des systĂšmes adaptatifs ASS (Adaptive Antenna System). Le premier type utilise un nombre fixe de faisceaux, choisissant le plus appropriĂ© pour la transmission ou un faisceau en direction de l'antenne rĂ©ceptrice visĂ©e. Le deuxiĂšme type fonctionne avec des antennes Ă plusieurs Ă©lĂ©ments avec un modĂšle de faisceau variable. Ces antennes sont une alternative intĂ©ressante pour les dĂ©ploiements BWA (Broadband Wireless Access).
- La mise en Ćuvre de mesures de la qualitĂ© des canaux aidant au choix et Ă l'attribution des profils adaptatifs d'Ă©mission.
Caractéristiques du WiMAX mobile
Le WiMAX mobile (IEEE 802.16e) emploie les spĂ©cifications de la couche physique OFDMA avec une FFT (Fast Fourier Transform) Ă 2 048 points. Il fournit une zone de couverture de l'ordre de 1,6 Ă 5 kilomĂštres de rayon, avec des dĂ©bits de transmission de l'ordre de 5 Ă 10 Mbit/s dans une bande passante de 5 MHz et, avec une vitesse maximum de mobilitĂ© d'un utilisateur infĂ©rieure Ă 100 km/h. Il prĂ©sente les mĂȘmes caractĂ©ristiques que le WiMAX fixe, dĂ©jĂ mentionnĂ©es. Le transfert intercellulaire est nĂ©cessaire pour permettre au MS (Mobile Station) de commuter d'une Base Station Ă une autre aux vitesses vĂ©hiculaires sans interrompre le raccordement.
Rapport avec d'autres technologies sans fil
On observe que la demande pour les accĂšs sans fil aux rĂ©seaux informatiques croĂźt rapidement pour les systĂšmes de communication mobiles. La demande importante de tĂ©lĂ©phonie mobile ainsi que l'utilisation du rĂ©seau Internet ont induit la naissance de rĂ©seaux radio de capacitĂ© Ă©levĂ©e, ainsi le WiMAX peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme faisant partie de la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration (4G) des systĂšmes de tĂ©lĂ©phonie cellulaire. LâaccĂšs Ă Internet et les applications multimĂ©dia deviennent un fait rĂ©el. La convergence des rĂ©seaux sans fil et cellulaires est illustrĂ©e ci-contre.
Les applications WLAN et de tĂ©lĂ©phonie mobile se sont largement dĂ©veloppĂ©es pour offrir l'accĂšs sans fil. Cependant, pour un accĂšs mobile complet Ă large bande, les difficultĂ©s liĂ©es aux facteurs de : bande passante, zone de couverture et coĂ»ts d'infrastructure doivent ĂȘtre surmontĂ©es. Le Wi-Fi fournit un dĂ©bit Ă©levĂ© sur de courtes distances pour un dĂ©placement lent de l'utilisateur alors que lâUMTS a des caractĂ©ristiques inverses avec la contrainte dâun coĂ»t de dĂ©ploiement Ă©levĂ©.
Les chapitres suivants donnent une comparaison entre WiMAX et trois de ses concurrents Wi-Fi, UMTS et LTE.
Comparaison entre WiMAX et Wi-Fi
Le Wi-Fi ou Wireless LAN est le nom sur lequel le standard IEEE 802.11 a basĂ© ses produits, Ă la fin des annĂ©es 1990. Il inclut la spĂ©cification 802.11a, capable dâoffrir des dĂ©bits de 54 Mb/s fonctionnant dans la bande de frĂ©quence des 5 GHz, les spĂ©cifications 802.11b, g et n, dans la bande de frĂ©quence des 2,4 GHz qui fournissent aux utilisateurs des dĂ©bits de 11 Ă 150 Mb/s et la nouvelle (2014) norme IEEE 802.11ac, dans la bande de frĂ©quence des 5 GHz, offrant un dĂ©bit thĂ©orique pouvant atteindre 1,3 Gbit/s[2].
La technologie Wi-Fi a généralement une zone de couverture de 20 à 50 m de rayon et jusqu'à une centaine de mÚtres en terrain libre, pour une bande passante fixée à 20 MHz par canal (80 MHz pour la nouvelle norme 802.11ac). Le WiMAX fournit l'accÚs sans fil pour les réseaux MAN de plus grande taille. Il a été conçu pour offrir des services « large bande » à ses utilisateurs, dans les zones métropolitaines et pour des surfaces couvertes plus étendues que le Wi-Fi. Ce systÚme pourrait connecter des utilisateurs installés dans une zone de 50 kilomÚtres sous une visibilité directe par rapport à la station de base et de 1 à 7 kilomÚtres sans visibilité directe avec des débits de 70 à 240 Mb/s. Le WiMAX ne créant pas de conflit avec le WiFi, c'est une technologie complémentaire fournissant à prix réduit un hot-spot pouvant potentiellement remplacer le WiFi[3] ou permettre une prolongation sans fil sur le dernier kilomÚtre pour le cùble et les infrastructures DSL (Digital Subscriber Line).
Comparaison entre WiMAX et UMTS
LâUMTS est identifiĂ© Ă la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration des rĂ©seaux cellulaires normalisĂ©s par le 3GPP (3rd Generation Partnership Project). Deux des bandes de frĂ©quences autorisĂ©es sous licence, la bande de 1,885 Ă 1,980 GHz et celle de 2,110 Ă 2,170 GHz, emploient l'accĂšs multiple Ă large bande par division de code WCDMA (Wide-band Code Division Multiple Access) comme mĂ©thode de modulation des porteuses et comme solution intĂ©grĂ©e pour les donnĂ©es et la voix mobile, avec une large couverture gĂ©ographique et avec des dĂ©bits dĂ©croissants pour des vitesses de dĂ©placement croissantes. Ce systĂšme permettait lors de son lancement au dĂ©but des annĂ©es 2000, des dĂ©bits thĂ©oriques de lâordre de 384 Kb/s dans des situations de mobilitĂ© pour atteindre les 2 Mb/s dans des environnements stationnaires et ce pour une largeur de canal de 5 MHz. Depuis, les technologies HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) et HSPA+ ont augmentĂ© les performances de l'UMTS pour atteindre des dĂ©bits thĂ©oriques de 42 Mb/s (en liaison descendante).
Comparaison entre WiMAX et LTE
Parmi les normes de 4e gĂ©nĂ©ration, le concurrent principal du WiMAX mobile est le LTE qui a Ă©tĂ© normalisĂ© par lâorganisme 3GPP en 2008/2009 (soit 2 Ă 3 ans aprĂšs le Wimax 802.16e) et qui partage avec lui de nombreuses caractĂ©ristiques techniques, notamment lâutilisation sur la partie radio (RAN) du codage OFDMA.
Contrairement au WiMAX, les rĂ©seaux mobiles LTE bĂ©nĂ©ficient dâune compatibilitĂ© ascendante avec les rĂ©seaux cellulaires 2G et 3G normalisĂ©s prĂ©cĂ©demment par le 3GPP et qui dominent le marchĂ© mondial (6 milliards d'utilisateurs en 2014[4]), avec notamment lâutilisation des mĂȘmes cartes SIM, ce qui permet aux fabricants de smartphones de concevoir plus facilement des terminaux compatibles GSM/UMTS/LTE que des terminaux mixtes 2G/3G/Wimax. Le handover (changement dâantenne) entre rĂ©seaux de gĂ©nĂ©ration diffĂ©rentes est Ă©galement plus simple entre rĂ©seaux 3G existants et 4G LTE quâavec un rĂ©seau Wimax dont le cĆur de rĂ©seau et la mĂ©thode d'identification des abonnĂ©s sont diffĂ©rents.
La norme LTE est aussi plus performante que le WiMAX mobile car, plus rĂ©cente, elle a pu bĂ©nĂ©ficier de progrĂšs techniques tels la modulation SC-FDMA sur la liaison montante ; le SC-FDMA permet de diminuer la puissance crĂȘte (PAPR) et la consommation Ă©lectrique des terminaux. Le LTE permet dâatteindre (en 2013/2014) un dĂ©bit thĂ©orique crĂȘte de 150 Mbit/s versus de 30 Ă 46 Mbit/s pour les rĂ©seaux WiMax 802.16e existants[5].
En conséquence, le LTE domine depuis 2013 le marché des réseaux mobile 4G, chez les opérateurs (plus de 200 réseaux sont opérationnels début 2014[4]) et auprÚs des fabricants de terminaux mobiles (smartphones et tablettes).
Usages du WiMAX
WiMAX est exploitable à la fois au niveau des réseaux de transport et de collecte ainsi que des réseaux de desserte. Pour la collecte, le backhauling de hotspots, c'est-à -dire, la connexion entre les sites d'émission/réception Wi-Fi au réseau Internet, non pas par des dorsales filaires (par exemple ADSL) mais par une dorsale radio (hertzienne). Pour la desserte, le principe repose - notamment pour les avantages de mobilité offerts par WiMAX - sur le fait que des zones de couvertures (« hotzones ») sont déployées sous technologie spécifiquement WiMAX.
Pour la collecte, le WiMAX concerne uniquement les équipements de réseau ; un marché orienté vers les opérateurs. Pour la desserte, le WiMAX impose aux terminaux utilisés (ordinateurs, PDA, téléphones, smartphones) en particulier, des processeurs et modems compatibles à la fois Wi-Fi et WiMAX.
La couverture et les dĂ©bits pouvant ĂȘtre offerts, le caractĂšre de mobilitĂ© promis Ă terme ainsi que l'hypothĂšse de coĂ»ts industriels et d'installations rĂ©duits, pourraient ouvrir la voie Ă de nombreuses applications pour le WiMAX :
- Offres commerciales grand public triple play : données, voix, télévision IP, vidéo à la demande ;
- Couvertures conventionnelles de zones commerciales (« hotzones ») : zones d'activité économique, parcs touristiques, centres hÎteliers... ;
- DĂ©ploiements temporaires : chantiers, festivals, infrastructure de secours sur une catastrophe naturelle... ;
- Gestion de réseaux de transports intelligents ;
- Zone hospitaliÚre étendue (lieu médicalisé) ;
- Sécurité maritime et sécurité civile ;
- SystÚmes d'information géographique déportés ;
- Métrologie (télémesure, pilotage à distance, relevés géophysiques...)
Implantation du WiMAX et perspectives de déploiement
Au Japon, depuis le , l'opérateur UQ Communications propose une offre avec un débit théorique de 220 Mb/s (en combinant l'agrégation de 2 canaux WiMAX 2), et travaille pour doubler ce débit en utilisant le MIMO 4x4[6] - [7].
Les réseaux WiMAX 2 utilisent la technique LTE TDD, mais l'appellation WiMAX 2 permet à des opérateurs ayant obtenu une licence « spécifique WiMAX » de continuer à utiliser ces fréquences en migrant progressivement leur réseau mobile vers le LTE[8].
Opérateurs commerciaux
Millenium Telecom via sa Marque commerciale Black est le premier opérateur WiMAX mobile en république centrafricaine[9]. Les équipements sont de marque AIRSPAN et l'intégration a été faite par l'entreprise canado-africaine Epicentre Group[10].
Le fournisseur d'accĂšs amĂ©ricain Clearwire, proposait depuis 2006 des accĂšs WiMAX dans plus de trente villes aux Ătats-Unis jusqu'Ă son rachat par Sprint en 2013, ainsi que dans certaines villes au Danemark, en Irlande et en Belgique.
En juillet 2005, l'opĂ©rateur multimĂ©dia algĂ©rien Smart Link Communication, SLC Spa, lance le WiMax officiellement en AlgĂ©rie et devient le premier fournisseur de cette technologie dans le Bassin mĂ©diterranĂ©en. Les premiers essais avaient Ă©tĂ© effectuĂ©s par la sociĂ©tĂ© Ă l'UniversitĂ© Mentouri Constantine, 5 ans auparavant, c'est-Ă -dire en 2000, et furent couronnĂ©s de succĂšs. Ă cette Ă©poque, seuls les Ătats-Unis maĂźtrisaient l'Internet sans fil.
Le , le fournisseur d'accĂšs Internet français Free filiale de Iliad, annonçait la disponibilitĂ© imminente d'une offre WiMAX destinĂ©e au grand public. La distribution commerciale est confiĂ©e Ă IFW (Iliad Free WiMax anciennement Altitude SA), filiale de Iliad. Cette sociĂ©tĂ© dĂ©tient une licence WiMAX valable sur lâensemble du territoire national mĂ©tropolitain, dans la bande de frĂ©quences 3,5 GHz. Une application WiMAX devait alors apparaĂźtre dans l'offre de Free, sur le mĂȘme principe que son offre Wi-Fi. En 2006, l'opĂ©rateur IFW exploitait la norme 802.16d mais l'Ă©volutivitĂ© de son rĂ©seau offrait une compatibilitĂ© avec la norme 802.16e. Toutefois Neuf Cegetel attaque la licence d'IFW devant le Conseil d'Ătat aprĂšs qu'une demande similaire a Ă©tĂ© dĂ©boutĂ©e par l'Arcep. Le , le Conseil d'Ătat rejette le recours de Neuf Cegetel, validant la dĂ©cision de l'ARCEP en faveur d'Iliad.
Le , l'ARCEP publie la liste des candidats retenus pour les licences régionales en France. Trois acteurs obtiennent des licences dans plus de dix régions : TDF (via sa filiale HDRR), Bolloré (via Bolloré Telecom) et Maxtel ; six conseils régionaux ou collectivités locales sont retenus, tandis que France Télécom n'obtient que deux licences en Outre-Mer et l'opérateur Clearwire aucune. ANTALIS-TV diffuseur technique de la TNT est contraint de quitter le consortium Bolloré Telecom dont il était actionnaire à hauteur de 2 000 euros, en raison de sa prise de contrÎle par son principal concurrent : TDF, lequel est également concurrent de Bolloré Telecom à travers sa filiale HDRR.
Les sociĂ©tĂ©s HDRR et Motorola signent un accord pour implanter le WiMAX mobile 802.16e en France. De leur cĂŽtĂ©, plusieurs fabricants comme Lucent, Alvarion ou Cisco[11] ont arrĂȘtĂ©, en 2010, leurs dĂ©veloppements de produits conformes Ă la norme 802.16.
Entre juin 2007 et janvier 2008, le consortium Bolloré Telecom consulte des équipementiers WiMAX. Plusieurs sites pilotes sont réalisés et cette expérimentation permet à Bolloré Telecom d'évaluer les différentes technologies. Les sociétés Motorola, Alcatel-Lucent, Samsung et Huawei participent à cette opération. La premiÚre phase d'ouverture d'un réseau WiMAX mobile en France était initialement prévue pour . Les opérateurs attendaient la fourniture d'équipements WiMAX aux derniÚres normes, avant de lancer le déploiement national. Le réseau national WiMax de Bolloré Telecom n'a jamais été ouvert commercialement.
Le groupe Iliad/Free/IFW détenteur de la seule licence nationale WiMAX, annonçait vouloir lancer la premiÚre offre nationale de France. En parallÚle, ce FAI a obtenu la 4e licence 3G le [12], puis une licence 4G LTE.
En août 2008, l'opérateur privé Altitude Telecom annonce lancer une offre commerciale WiMAX destinée au grand public, sur certains départements français. Cette offre était disponible sous le nom WiBox et s'adresse également aux petites entreprises.
En janvier 2010, Bolloré Telecom rachÚte à Altitude Telecom deux licences WiMAX, l'une en Alsace, l'autre en Bourgogne, complétant ainsi son portefeuille de fréquences couvrant le territoire français. Initialement détentrice de douze licences régionales, la société avait racheté en à TDF ses licences pour huit régions[13].
En , le fournisseur d'accÚs haut débit en zone blanche Vivéole[14] lance, en partenariat avec Axione, une offre Wimax sur les 3 départements du Limousin. En mai il est en Charente-Maritime, en juin en NiÚvre et en Sarthe. En octobre, cette fois avec Altitude Infrastructure, Vivéole commercialise une offre Wimax Dual-Play (Internet + téléphonie illimités) dans l'Yonne, SaÎne-et-Loire et CÎte-d'Or. En novembre, il ouvre ses offres en Ille-et-Vilaine, puis en décembre dans les Hautes-Pyrénées.
En 2011, à la suite d'un appel d'offres lancé par la Coopérative Pierre-de-Sorel au Québec, la société canadienne AceTechnology inc. vient désenclaver les régions agricoles en utilisant la technologie WiMAX, des précautions particuliÚres ont été mises en place pour répondre aux fortes amplitudes thermiques entre l'hiver et l'été. La zone de couverture s'étend sur 1 000 km2[15].
Fin 2011, Axione fait monter ses réseaux WiMax à 10 Mbit/s en réception dans le FinistÚre et les Hautes-Pyrénées[16].
Notes et références
- (en) « GSA confirms North America closes 2013 with 101 million of global 200 million LTE subscribers »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) (consulté le ) Gsacom.com, le 10 mars 2014
- (en) 802.11ac AC1900: Innovation or 3D Wi-Fi? smallnetbuilder.com, le 8 octobre 2013
- Ă condition que les terminaux (PC, smartphones, tablettes) soient Ă©quipĂ©s dâun modem WiMAX
- (en) « 274 operators have commercially launched LTE service in 101 countries »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) (consulté le ) gsacom.com, février 2014
- (en) Mobile WiMAX 4gamericas.org, décembre 2012]
- (en) New Pricing Plan for WiMAX 2+ â "UQ Flat 2+ Giga-Hodai"
- (ja) UQăWiMAX 2+ă§çĄć¶éăă©ăłćŸ©æŽ»ăâè§ŁæŸâăèŹłăæ°æœç
- (en) Shift from WiMAX to TD-LTE gaining momentum fiercewireless.com, le 20 avril 2014
- http://www.blackrca.com
- http://www.epicentre-group.com
- Cisco arrĂȘte le Wimax distributique.com, le 8 mars 2010
- DĂ©cision no 2009-1067 de lâARCEP [PDF]
- WiMax : Bolloré Télécom remporte le grand chelem - Le Figaro, 7 janvier 2010
- Site officiel de Vivéole
- Annie Bourque, « Des tests concluants pour les 15 premiers branchements », sur http://www.soreltracy.com, SorelTracy Magazine, (consulté le )
- « Le WiMax fait aussi sa montée en débit », sur http://www.ariase.com/, @riase.com, (consulté le )
Bibliographie
- WiMAX : Technology for Broadband Wireless Access, Loutfi Nuaymi, Wiley, 2007
- MichÚle Germain (dir.),WiMAX à l'usage des communications haut débit, Forum atena, lulu.com, Paris, 2009
- Wimax, de process en process, B.R, 2015
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Fiche pédagogique sur le WiMAX sur le site Aménagement numérique des territoires du CETE de l'Ouest
- (fr) WiMAX, dossier Futura-Sciences.com
- (en) 802.16 Ă l'IEEE
- (en) WiMAX Day, La premiĂšre source de nouvelles et d'informations sur WiMAX
- (en) WiMAX Technologie MIMO (en)