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Orange (entreprise)

Orange est une sociĂ©tĂ© française de tĂ©lĂ©communications. Elle comptait Ă  la fin de 2019 prĂšs de 266 millions[9] de clients dans le monde[1], des chiffres en hausse par rapport Ă  ceux affichĂ©s en 2018[10]. En 2019, l'entreprise est leader ou second opĂ©rateur dans 75 % des pays europĂ©ens oĂč elle est implantĂ©e et dans 83 % des pays en Afrique et au Moyen-Orient[11].

Orange
logo de Orange (entreprise)
Logo d'Orange.

Création 1988 pour France Télécom
1994 pour Orange
Dates clés
Personnages clés Marcel Roulet, Michel Bon, Thierry Breton, Didier Lombard, Stéphane Richard
Forme juridique Société anonyme avec conseil d'administration
Action Euronext : ORA
NYSE : ORAN
Slogan « Vous rapprocher de l'essentiel »
« La vie change avec Orange »
SiĂšge social Immeuble Bridge, Issy-les-Moulineaux
Drapeau de la France France
Direction
Actionnaires Actionnaires institutionnels : 64,3 %
État français (dont Bpifrance) : 23 %
Actionnaires individuels : 5 %
Salariés : 4,64 %
Auto-détention : 0,4 %[1]
Activité Opérateur de télécommunications
Banque
Fournisseur d'accĂšs Ă  Internet
Produits
  • Commercialisation d'Ă©quipements et de services de tĂ©lĂ©communication pour les particuliers, les professionnels et les entreprises (via Orange Business Services) : tĂ©lĂ©phonie fixe, tĂ©lĂ©phonie mobile, services sur internet, tĂ©lĂ©vision, services de tĂ©lĂ©confĂ©rence, etc.
  • Revente en gros de services de communications Ă©lectroniques fixes ou mobiles Ă  des clients opĂ©rateurs qualifiĂ©s d’opĂ©rateurs alternatifs (via l'entitĂ© Orange Wholesale France).
Filiales Orange Bank, Orange Money, Nordnet, Orange Espagne, Orange Pologne, Orange Belgique, Orange Luxembourg, Orange CaraĂŻbes, Orange Maroc, Orange Tunisie, Orange Égypte, Orange RDC, Orange Burkina Faso, Orange CĂŽte d'Ivoire, Orange Business, Orange Cyberdefense, GĂ©nĂ©rale de TĂ©lĂ©phone, Orange Lease, Orange Marine, Orange Consulting, Sofrecom, Orange Prestations TV, Globecast, Viaccess-Orca, SoftAtHome, Internet+, Orange Advertising Network, Orange Studio, OCS (67 %), Deezer (14%)
Effectif 146 768 dont 90 000 en France (au 31/12/2019)[2]
SIREN 380 129 866
Site web www.orange.com

Capitalisation 26,5 milliards d'€ ()[3]
Fonds propres 31,8 milliards d'€ (2022)[4] - [5]
Dette 24,3 milliards d'€ ()[4] - [5]
Chiffre d'affaires en augmentation 43,5 milliards d'€ (2022)[6] - [7] - [5]
+2 %
Bilan comptable 109 650 000 000 d’euros ()[8]
RĂ©sultat net en augmentation 2,6 milliards d'€ (2022)[6]
+236 %
Société précédente France Télécom

Orange Ă©tait Ă  l'origine une entreprise de tĂ©lĂ©communications britannique devenue, en 1999, la filiale de Mannesmann, puis en 2000 celle du groupe France TĂ©lĂ©com, entreprise publique. Orange[12] employait en 2019 prĂšs de 148 000 personnes[13], dont 88 000 en France. L'ancien monopole public français s'est donc internationalisĂ© Ă  la suite du rachat d'Orange. Le nouveau groupe ainsi crĂ©Ă© est prĂ©sent notamment en Europe, en Afrique et dans les Antilles. À partir du rachat d'Orange, la plupart des marques du groupe France TĂ©lĂ©com sont passĂ©es sous la marque Orange. Depuis fĂ©vrier 2012 et le passage sous la marque Orange des activitĂ©s de tĂ©lĂ©phonie fixe, la totalitĂ© des offres commercialisĂ©es par France TĂ©lĂ©com utilise cette marque, qui, le , est devenue la nouvelle appellation du groupe.

En 2018, Orange a rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires de 41,391 milliards d'euros pour l'ensemble de ses activitĂ©s et comptait 266 millions de clients dans le monde dont 201 millions de clients en tĂ©lĂ©phonie mobile et 18,2 millions de clients haut dĂ©bit fixe[9].

Orange élargit ses activités à la vente de contenu (musique, cinéma, téléchargement
), au commerce électronique, à la publicité en ligne, aux solutions M2M, domotique et de téléassistance.

Histoire

Les tĂ©lĂ©communications, service industriel de l'État

Durant la Révolution française, en 1792, le premier réseau de communication voit le jour pour permettre d'acheminer rapidement les informations dans un pays en guerre et peu sûr. Il s'agit du réseau de télégraphie optique de Chappe.

AprĂšs l'invention du tĂ©lĂ©graphe Ă©lectrique et ensuite du tĂ©lĂ©phone, l'État français crĂ©e en 1878 un ministĂšre des Postes et TĂ©lĂ©graphes. Ce dernier annexe bientĂŽt les services du tĂ©lĂ©phone qui sont nationalisĂ©s en 1889. Pourtant, ce n'est qu'en 1923, que le second « T » apparaĂźt, le ministĂšre des P & T devenant celui des PTT.

En 1941, une direction générale des Télécommunications est créée au sein de ce ministÚre et en 1944 le Centre national d'études des télécommunications (CNET) a pour mission de développer l'industrie des télécommunications en France.

Dans les années 1970, la France met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur plusieurs autres nations avec le programme « delta LP » (accroissement des lignes principales). C'est à cette époque que fut construite la plus grande partie de la boucle locale. De plus, avec le concours des industriels français sont mis au point par les ingénieurs et chercheurs du CNET la commutation numérique, le Minitel, la norme GSM.

Création de la société anonyme France Télécom

Une cabine publique France Télécom.

Pour répondre à une directive européenne de mise en concurrence des services de télécommunications (téléphonie fixe principalement), sous forme de parution de son Livre Vert en juillet 1987, la direction générale des Télécommunications est renommée « France Télécom » le .

La loi no 90-568 du transforme France TĂ©lĂ©com en un exploitant autonome de droit public Ă  partir du . Marcel Roulet en est le premier prĂ©sident. Cette structure est dotĂ©e d'une personnalitĂ© morale distincte de l'État et acquiert une autonomie financiĂšre. Auparavant, le budget des tĂ©lĂ©communications Ă©tait inscrit au sein du budget annexe des PTT votĂ© chaque annĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale.

Le , Michel Bon est nommé président du Groupe France Télécom.

Pour prĂ©parer l'ouverture Ă  la concurrence au , la loi no 96-660 est promulguĂ©e en transformant l'exploitant autonome de droit public en sociĂ©tĂ© anonyme au dont l'État français est le seul actionnaire, crĂ©ant ainsi l'entreprise nationale France TĂ©lĂ©com.

En 1997, le capital de la nouvelle société anonyme est ouvert avec succÚs, l'action est vendue 30 euros. Une seconde ouverture aura lieu en 1998 malgré la crise des marchés émergents, puis la bulle Internet qui rend les marchés boursiers euphoriques en 1999.

Orange, opérateur mobile britannique

En 1990, Pactel Corporation, British Aerospace, Millicom et Matra créent le consortium Communications Microtel avec pour but de développer une offre concurrente à celle de Vodafone au Royaume-Uni. En juillet 1991, Hutchison Whampoa devient actionnaire majoritaire de Microtel en prenant possession de 65 % des parts de la marque[14].

En , Microtel devient Orange plc et est lancĂ© sur le marchĂ© britannique. En 1996, lors de l'introduction en bourse, les principaux actionnaires sont Hutchison Whampoa et British Aerospace dĂ©tenant respectivement 48 % et 22 % du capital. En juillet 1997, la stratĂ©gie de croissance a payĂ© : le cap du million de clients est franchi. L’entreprise prĂ©sente Ă©galement le plus faible taux de roulement, affiche de meilleures marges que ses concurrents et obtient d’excellents niveaux de satisfaction de la clientĂšle.

En , Orange est lancĂ©e Ă  Hong Kong et passe de la quatriĂšme Ă  la premiĂšre place du marchĂ© en six mois. En 1999, Orange s'implante en Autriche, en Belgique et en Suisse et une concession de licences de marque Ă  Hong Kong, en Australie, en IsraĂ«l et en Inde Ă  diffĂ©rents opĂ©rateurs. En IsraĂ«l, Orange gagne plus de 400 000 clients lors de la premiĂšre annĂ©e.

Fin 1999, l'allemand Mannesmann annonce l'acquisition d'Orange pour un prix Ă©quivalent Ă  7 900 euros par client soit 33 milliards de dollars US[15]. En comparaison, Deutsche Telekom a versĂ© 3 800 euros par client lorsqu’il a achetĂ© son concurrent One-2-One soit 8,2 milliards de livres sterling[16]. Peu aprĂšs, Vodafone rachĂšte Mannesmann, une opĂ©ration conditionnĂ©e par la Commission europĂ©enne Ă  la revente d'Orange plc.

Frise chronologique d'Orange

Rachat d'Orange par France Télécom durant la bulle internet

Partie en retard dans le train de l'internationalisation lancé par des concurrents internationaux tels Vodafone, France Télécom se met à chercher des cibles au plus fort de la valorisation des années de la bulle Internet. Cela d'autant plus que son alliance avec Deutsche Telekom, caractérisée par une participation au capital croisée de 2 %, a éclaté lorsque cette derniÚre a annoncé un projet de rapprochement avec Telecom Italia (finalement abandonné) sans avertir les Français.

En , France TĂ©lĂ©com rachĂšte Orange plc Ă  Vodafone pour un coĂ»t total estimĂ© Ă  39,7 milliards d’euros[17]. Elle devra elle-mĂȘme se sĂ©parer de la filiale belge d'Orange (intĂ©gralement cĂ©dĂ©e Ă  KPN[18]), puisqu'elle y possĂšde dĂ©jĂ  le rĂ©seau Mobistar depuis 1996[19].

Les activitĂ©s de tĂ©lĂ©phonie mobile d'Orange plc sont alors fusionnĂ©es avec la majoritĂ© des activitĂ©s mobiles de France TĂ©lĂ©com (Itineris, Ola et Mobicarte) constituant le nouveau groupe Orange SA. Le , Orange SA est introduite Ă  la bourse EuroNext Paris avec un prix d’action unitaire fixĂ© Ă  10 € avec une cotation secondaire Ă  Londres et, en mai 2001, Orange SA est cotĂ©e au CAC 40[20]. Les marques de France TĂ©lĂ©com Mobile (ItinĂ©ris, OLA, Mobicarte) sont remplacĂ©es par la marque Orange (« Mobicarte » devient le nom de l'une des offres d'Orange, et les deux autres disparaissent) en juin 2001.

France Télécom procÚde également à de nombreuses autres acquisitions de sociétés (revendues pour certaines) dans le monde, devenant le quatriÚme opérateur mondial par sa taille (GlobalOne, Equant, Internet Telecom, Freeserve, EresMas, participation dans Wind, NTL, Mobilcom, etc.).

DĂ©sendettement

La pĂ©riode d'expansion euphorique tous azimuts de la fin du XXe siĂšcle connut le revers de la mĂ©daille en 2002. À la suite de changement de qualification d'une partie de la dette de « long terme » Ă  « court terme » en vue d'obtenir un meilleur taux d'intĂ©rĂȘt, les actionnaires s'aperçoivent que, de 2002 Ă  2005, France TĂ©lĂ©com doit rembourser chaque annĂ©e entre cinq et quinze milliards d'euros de dette.

Le cours de l'action s'effondre Ă  6,94 euros le , alors qu'il Ă©tait Ă  219 euros le . L'entreprise qui avait une capitalisation boursiĂšre de 580 milliards d'euros, voit cette derniĂšre chuter Ă  18 milliards d'euros.

France Télécom fut obligée d'afficher pour la premiÚre fois depuis plusieurs décennies un déficit abyssal à la suite d'investissements hasardeux à l'étranger en vue d'en faire un groupe de taille européenne en préparation de l'ouverture à la concurrence.

Le , le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral est Thierry Breton. Il a Ă©tĂ© appelĂ© pour redresser l'entreprise qui Ă©tait Ă  ce moment-lĂ , la deuxiĂšme entreprise la plus endettĂ©e du monde (quant Ă  la dette Ă  court terme). Il a obtenu quinze milliards de rĂ©amĂ©nagement de la dette Ă  prendre en charge par les banques et les investisseurs, quinze milliards d'augmentation de capital rĂ©clamĂ©s Ă  l'État alors actionnaire majoritaire, et quinze milliards de trĂ©sorerie Ă  dĂ©gager grĂące Ă  des Ă©conomies en interne. NommĂ© ministre de l'Ă©conomie, des finances et de l'industrie, il dĂ©missionne de France TĂ©lĂ©com le pour rejoindre le gouvernement.

Le 21 novembre 2003, France Télécom décide le retrait des 13,7 % du capital d'Orange disponible au sein de la bourse de Paris, en lançant une procédure de retrait obligatoire au prix d'introduction[21]. Ce retrait obligatoire provoque la colÚre des actionnaires minoritaires représentés par l'ADAM, qui intente un recours contre l'opération[22] - [23]. En 2004, les actionnaires minoritaires perdent leurs recours, et l'action est retirée de la cote le 23 avril[24].

L'endettement financier net de France Télécom au en normes IFRS s'élÚve à 38,2 milliards d'euros, soit un ratio dette nette sur marge brute opérationnelle juste inférieur à 2.

Privatisation

En , l'État français cĂšde une partie de ses actions pour passer en dessous de la barre des 50 %. France TĂ©lĂ©com devient alors une entreprise privĂ©e. Cent quinze ans aprĂšs sa nationalisation, la tĂ©lĂ©phonie redevient privĂ©e en France.

En , l'État français cĂšde Ă  nouveau 5 % de sa participation dans France TĂ©lĂ©com. La participation publique (État Français et ERAP) est portĂ©e Ă  27 %. À cette mĂȘme date, France TĂ©lĂ©com revend Orange Pays-Bas et acquiert le fournisseur d'accĂšs espagnol Ya, ainsi que l'opĂ©rateur mobile autrichien One.

En septembre 2014, Bpifrance vend 1,9 % d'Orange, qu'il ne dĂ©tient plus qu'Ă  11,6 %. BpiFrance et l'État français possĂ©dant 25 % des actions d'Orange[25].

Acquisitions et scissions

En 2003, Orange se retire d'Eutelsat, Telecom Argentina, Wind Telecomunicazioni, pour 1,5 milliard d'euros environ[26].

En 2005, Orange se retire de l'association qu'il entretenait avec le cùblo-opérateur Noos[27]. Orange était jusqu'à cette date chargé de la maintenance du réseau cùblé analogique de télévision distribué dans les habitations, puis liquide sa filiale France-Télécom Cùble, en réaffectant ses personnels fonctionnaires qui y étaient détachés dans la maison mÚre, de BITCO, d'Orange Danemark, de STMicroelectronics . Au Danemark, l'opérateur Orange A/S (anciennement Mobilix, créé en 1997) est vendu à l'opérateur finno-suédois TeliaSonera pour la somme de 600 millions d'euros, payés comptant[28].

Le , France TĂ©lĂ©com annonce le rachat de 80 % de l'opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie mobile Amena, dĂ©tenteur de 24 % de parts de marchĂ© en Espagne, pour la somme de 6,4 milliards d'euros dont trois par augmentation de capital. La mĂȘme annĂ©e, il se retire de Tower Participations/TDF France, Intelsat, France TĂ©lĂ©com CĂąble, Mobilcom.

En 2006, Orange se retire des Pages Jaunes Groupe et de France Télécom Mobile Satellite Communications.

En 2007, Orange vend sa filiale Orange Pays-Bas[29].

En , les mĂ©dias prĂȘtent Ă  France TĂ©lĂ©com l'intention de racheter la sociĂ©tĂ© scandinave TeliaSonera[30]. Le nouvel ensemble deviendrait le premier opĂ©rateur europĂ©en. Cette opĂ©ration sera avortĂ©e.

En 2009, Orange vend à Rue du Commerce sa filiale e-commerce spécialisée dans la vente en ligne de produits et services téléphoniques (boutiques en ligne de France Télécom et d'Orange) et de produits culturels et technologiques (Alapage, Clust, TopAchat
)[31].

Le 21 , France Télécom rentre au capital (40 %) de Meditelecom (marque Méditel), deuxiÚme opérateur de téléphonie mobile du Maroc (10 millions de clients au moment de l'opération). L'accord prévoit la montée de France Télécom à 49 % du capital d'ici à 2015.

Fin août 2010, Orange prend une participation de 11 % dans le site de streaming Deezer. L'opérateur propose ainsi à ses abonnés une nouvelle option « Deezer Premium », un service de streaming musical payant, sans publicité et en haute qualité, avec dix-huit millions de titres disponibles[32].

Le , Orange annonce l'acquisition de 49 % de Dailymotion, la plateforme de vidéo en ligne française, pour un coût de 58,8 millions d'euros. Le groupe a également posé une option pour acquérir, en 2013, la totalité du capital de la plateforme[33]. Ce rachat illustre la nouvelle stratégie mise en place par Orange qui souhaite proposer à ses abonnés une offre complÚte de vidéo multi-écrans[34]. C'est via cette acquisition qu'Orange Business Services a développé son offre de VoD entreprise nommée Galerie vidéo.

En octobre 2011, France Télécom acquiert l'opérateur CCT en République démocratique du Congo[35]

En 2012, France TĂ©lĂ©com vend Orange Suisse Ă  Apax Partners pour un montant de 1,6 milliard d’euros ; ainsi que TP Emitel (pl) opĂ©rateur polonais de TNT[35]. Le , Orange annonce la mise en vente des 35 % qu'elle dĂ©tient dans sa filiale autrichienne[36].

En novembre 2013, Orange vend ses activités en République dominicaine à Altice, pour 1,435 milliard de dollars[37] (environ 1,285 milliard d'euros).

En septembre 2014, Orange acquiert l'opérateur internet espagnol Jazztel pour 3,4 milliards d'euros[38] - [39].

Le , BT annonce ĂȘtre entrĂ© en discussion pour l'acquisition d'EE pour 12,5 milliards de livres[40]. Le , Orange et Deutsche Telekom annoncent la signature d'un accord avec BT visant la cession de l'intĂ©gralitĂ© de leurs parts d'EE, entreprise commune aux deux sociĂ©tĂ©s au Royaume-Uni. Les deux parties se sont entendues sur une valeur d’entreprise de 12,5 milliards de livres sterling (environ 16,7 milliards d’euros). Ce qui permettra de rĂ©unir les 10 millions d'abonnĂ©s internet de BT aux 24,5 millions d'abonnĂ©es de tĂ©lĂ©phonies mobile de EE. Dans le cadre de cette opĂ©ration, Orange et Deutsche Telekom prennent respectivement une participation de 12 % et 4 % dans BT[40].

Le , Orange via sa filiale Orange CÎte d'Ivoire, acquiert la société CellCom Libéria[41].

Le , Orange et Airtel ont signé un accord portant sur l'acquisition par Orange des filiales d'Airtel au Burkina Faso et en Sierra Leone. Au Burkina, Orange est le premier à offrir la connexion internet 3,75G et ensuite la 4G. Orange Burkina est le réseau qui a su révolutionner le numérique dans la gestion de la relation avec sa clientÚle[42].

Le , Orange renforce sa présence en République démocratique du Congo en prenant le contrÎle de la filiale de Millicom dans ce pays[43] (Tigo RDC : 5,83 millions de clients[44] et Orange : 5,28 millions de clients données au 3e trimestre 2015). Millicom cÚde Tigo RDC à Orange pour 160 millions de dollars (environ 143 millions d'euros)

En avril 2016, Orange finalise l'achat de 65 % de Groupama Banque[45] qui prendra à l'horizon 2017 le nom d'Orange Bank. Cette activité bancaire complÚte sera introduite en France puis en Espagne et Belgique.

Le , Orange annonce l'acquisition à 100 % de l'entreprise de sécurité informatique Lexsi via son entité destinée aux entreprises : Orange Business Services.

Le , le groupe annonce l'acquisition à 100 % d'Airtel Burkina, deuxiÚme opérateur mobile du pays, dont la gestion revient à Orange CÎte d'Ivoire. Le Burkina Faso devient ainsi le 20e pays en Afrique et au Moyen-Orient à rejoindre Orange[46]. En juillet 2016, la filiale d'Airtel en Sierra Leone passe également sous le contrÎle d'Orange[47].

En octobre 2020, Orange annonce la tarification de ses premiers forfaits compatibles 5G[48]. Ceux-ci font suite aux enchĂšres pour l'attribution des frĂ©quences 5G organisĂ©e par l'Arcep que l'opĂ©rateur se dĂ©marque, annonçant mĂȘme des forfaits 5G opĂ©rationnels Ă  partir du mois de dĂ©cembre 2020[49].

En novembre 2020, Orange prend le contrÎle de Telekom Romania en rachetant 54% des parts pour 268 millions d'euros. Il s'agit du leader roumain en matiÚre de lignes internet fixes et de télévision payante. Déjà leader du marché des opérateurs mobiles du pays, Orange se dote ainsi de sa propre infrastructure fixe, lui offrant la possibilité de développer son offre en téléphonie et internet fixe et de déployer sa stratégie de convergence (offres d'abonnement global mobile et fixe) comme dans le reste de l'Europe[50].

En décembre 2020, Orange SA parle de racheter la part des 47% d'actions qu'elle ne détient pas encore de sa filiale belge Orange Belgique[51] - [52].

Convergence sous la marque Orange

Depuis le , via le plan NExT, France TĂ©lĂ©com tend Ă  commercialiser l'ensemble de ses produits dans le monde sous la seule marque commerciale Orange. Depuis cette date, Orange est la marque unique de France TĂ©lĂ©com pour la tĂ©lĂ©phonie fixe et internet dans le monde, Ă  quelques exceptions prĂšs comme Mobistar en Belgique et TPSA en Pologne. Le logo (esperluette) de la marque France TĂ©lĂ©com est devenu plus arrondi, la charte (couleur et police) a Ă©tĂ© modifiĂ©e. Une campagne publicitaire mondiale de 200 millions d’euros accompagne cette Ă©volution[53].

En , Orange lance Sosh, sa marque low-cost et sans engagement[54].

En , la ligne fixe France TĂ©lĂ©com change de nom et devient la ligne fixe Orange. Tous les services d'Orange France portent dĂ©sormais le mĂȘme nom. Les sites internet de France TĂ©lĂ©com renvoient tous vers les sites Orange[55]. Toutefois, le nom juridique de l'entreprise, sa raison sociale, son adresse, son RCS restent France TĂ©lĂ©com SA pour les offres fixe et internet.

Le changement complet de nom au profit d'Orange est finalement voté lors de l'assemblée générale du [56] avec effet à compter du [57].

De France Télécom à Orange

La transition de France Télécom à Orange s'est faite progressivement. Plusieurs étapes clés ont effectivement conduit l'opérateur historique à son opération de rebranding. Tout d'abord, le nom actuel d'Orange prend son origine dans l'opération de rachat d'Orange plc à Vodafone[58]. En 2000, France Télécom effectue plusieurs modifications au niveau de son logo et de sa charte graphique. Cette acquisition conduit, en effet, à l'adoption de l'orange comme couleur dominante. PrÚs d'un an plus tard, d'autres modifications majeures ont lieu au niveau des services de téléphonie de France Télécom. Le 21 juin 2001, les offres « Itinéris », « Ola » et « Mobicarte » de l'opérateur historique français changent, en effet, de nom pour devenir « Orange »[59].

Au mois de juin 2006, c'est au tour des activitĂ©s « Wanadoo » et « Ma Ligne TV » d'ĂȘtre rebaptisĂ©e « Orange »[60]. Pour sa part, Equant devient « Orange Business Services » (OBS). Au mĂȘme moment, le logo de France TĂ©lĂ©com Ă©volue. Quelques mois plus tard, en janvier 2007, « France TĂ©lĂ©com R&D » devient Orange Labs. La « Fondation France TĂ©lĂ©com » change par ailleurs de nom et devient la Fondation Orange.

DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2010, l'opĂ©rateur France TĂ©lĂ©com communique en tant que Groupe France TĂ©lĂ©com - Orange. Les agences France TĂ©lĂ©com deviennent d'ailleurs des boutiques Orange. Dans la continuitĂ© de ces Ă©volutions, les services de tĂ©lĂ©phonie fixe de France TĂ©lĂ©com sont commercialisĂ©s sous la marque Orange au mois de fĂ©vrier 2012. C'est le 28 mai 2013 que le changement de nom est votĂ© au cours d'une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale[61]. La dĂ©cision, prise avec 99 % de votes favorables, voit le changement de nom devenir effectif Ă  compter du 1er juillet de la mĂȘme annĂ©e.

Dans les années qui suivent, Orange poursuit son évolution à travers différents plans.
En octobre 2015, l'opĂ©rateur annonce ainsi la construction de 22 000 m2 de bureaux Ă  Lyon[62] et installe 2 000 salariĂ©s dans de nouveaux locaux.

Au cours de l'année 2017, Orange développe son activité procédant à l'achat de « Groupama Bank » qui devient Orange Bank[63].
Le 4 décembre 2019, Stéphane Richard présente le nouveau plan stratégique « Engage 2025 » qui annonce les ambitions du groupe en matiÚre de développement durable, d'égalité numérique et de diversification[64].

En avril 2020, dans le cadre de la pandĂ©mie de Coronavirus, Orange annonce une baisse du dividende au titre de l'annĂ©e 2019 Ă  cause des « incertitudes gĂ©nĂ©rĂ©es par cette crise exceptionnelle »[65]. En juin, Orange est condamnĂ© Ă  verser prĂšs de 250 millions d'euros de dommages-intĂ©rĂȘts Ă  Digicel, un opĂ©rateur antillais, pour des pratiques anticoncurrentielles[66].

AprĂšs une bataille judiciaire de sept ans, l'État français est condamnĂ© le par le Conseil d'État Ă  rembourser Ă  Orange la somme de 2,2 milliards d'euros, montant qui correspond aux 2 milliards d'euros d'impĂŽts que France TĂ©lĂ©com a dĂ» payer en 2013 Ă  la suite de la dissolution en 2005 de sa filiale Cogecom, ainsi que les intĂ©rĂȘts de cette somme[67] - [68].

Stéphane Richard a annoncé sa démission fin 2021, alors que son mandat se terminait au printemps 2022 dans le cadre de sa condamnation dans l'affaire de l'arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais[69]. Il sera remplacé au rÎle de directrice générale par Christel Heydemann, vice-présidente exécutive pour l'Europe de Schneider Electric, qui prendra ses fonctions le [70].

Le , Orange annonce la fin de la commercialisation de son réseau téléphonique historique ainsi que l'internet via ADSL qui y est lié. En vue d'une consultation publique qui aura lieu jusqu'au début , la société a remis à l'Arcep un plan de fermeture progressive de ce réseau qui débutera en 2026 et s'étalera jusqu'en 2030. La totalité des communes utilisant le réseau historique passeront donc sur un réseau de fibres optiques[71] - [72] - [73].

Activité, résultats, effectif

à fin décembre[74]
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Chiffre d'affaires en millions euros 23 763 23 603 23 390 23 203 23 071 22 790 22 602
RĂ©sultat en millions d'euros 1 743 4 506 2 328 2 664 2 534 2 859 2 387
Effectif moyen annuel 85 165 80 741 76 301 72 098 68 671 66 755 64 389

Activités

Orange développe et commercialise cinq grandes familles de services :

  • les services de communication rĂ©sidentiels (SCR), c'est-Ă -dire, la tĂ©lĂ©phonie fixe, Internet bas dĂ©bit (par modem), haut dĂ©bit (par ADSL) et trĂšs haut dĂ©bit (par la fibre optique), la tĂ©lĂ©phonie IP, la visiophonie, la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique (la TV d'Orange) et les contenus multimĂ©dias (ex : vidĂ©o Ă  la demande) ;
  • les services de communication personnels (SCP), c'est-Ă -dire mobiles ;
  • les services de communication d'entreprise (SCE) sous la marque Equant puis Orange Business Services.
  • les services bancaires avec Orange Bank
  • les services domotiques avec les offres Maison ProtĂ©gĂ©e et Maison ConnectĂ©e[75]

Boutiques Orange

Les « boutiques » ont succĂ©dĂ© aux anciennes « agences France TĂ©lĂ©com ». Orange reçoit son public dans 487 de ces boutiques Orange (chiffre de 2017)[76]. Le rĂ©seau d'accueil physique est le plus important des quatre opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms français, mĂȘme si ce nombre est en chute rapide. L'arrivĂ©e de Free en 2012 a entraĂźnĂ© la fermeture de 150 boutiques[77]. Il restait encore 917 boutiques en 2014, et 661 en 2016[78]. Ces fermetures sont rĂ©guliĂšrement mal ressenties localement[79] - [80], tandis que l'opĂ©rateur explique vouloir aller vers des « smart-stores » qu'il qualifie de « design » et « ludiques »[81].

Internet

Orange propose des offres d'accÚs internet haut débit, ADSL/VDSL et via la fibre optique, ainsi que des services et périphériques multimédias via la Livebox, commercialisée dÚs 2004 par Wanadoo, produite à l'origine par Inventel et actuellement par Sagemcom[82]. En 2008, 7,3 millions de Livebox étaient louées, soit une augmentation de +12,3 % sur un an[83]. AprÚs deux rebranding de ses offres fixes entre 2012 et 2013, Orange a proposé ses box internet Zen, Play et Jet de 2013 à 2018. La gamme d'abonnements internet du fournisseur d'accÚs a de nouveau évolué en octobre 2018 avec le lancement des offres Livebox et Livebox Up[84].

Au , Orange comptait 13,7 millions de clients ADSL haut-débit dans le monde, dont 67% en France[85]. Dans son baromÚtre traitant des résultats des opérateurs sur l'année 2020, paru début janvier 2021, nPerf présente Orange comme étant le fournisseur d'accÚs avec les meilleures performances de l'internet fixe en 2020[86].

Les services personnels / Mobile

Revendeur orange à Saly Portudal, au Sénégal.

Orange utilise principalement les réseaux mobiles de 2e, 3e et 4e générations qui sont commercialisés sous la marque Orange.

Au 31 dĂ©cembre 2010, Orange comptait 150 millions de clients mobiles dans le monde dont 17,9 % en France[85].

Orange est le premier opérateur de télécommunications mobiles en France avec 45,38 % de parts de marché au [87].

Il est présent dans vingt-sept pays[88].

Présence et chiffres clés
Pays Opérateur Participation Nombres de clients Part de marché Position
Drapeau de la France FranceOrange100 %26,7 millions36,6 %[89]1er
Drapeau de l'Espagne Espagne99,85 %11,175 millions22,1 %
Drapeau de la Belgique Belgique52,9 %3,359 millions32,7 %2e
Drapeau du Cameroun CamerounOrange99,5 %2,137 millions42 %
Drapeau de la CĂŽte d'Ivoire CĂŽte d'IvoireOrange CĂŽte d'Ivoire85 %7,588 millions[90]37,4 %[90]
Drapeau de l'Égypte ÉgypteOrange Égypte99,39 %[91]30 millions51,9 %[92]
Drapeau de la Jordanie JordanieOrange51 %1,514 million33,7 %
Drapeau de Madagascar Madagascar65,9 %3,8 millions63,2 %1er
Drapeau du Mali MaliOrange Mali70,2 %10,5 millions80 %
Drapeau de Maurice MauriceOrange40 %552 00059 %
RĂ©publique de Moldavie94,3 %1,789 million[93]64,6 %
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo100 %9 millions31 %
Drapeau de la Pologne Pologne0 % (TPSA 50,7 %)14,7 millions30,5 %
Drapeau de la Roumanie Roumanie96,8 %9,813 millions43,6 %1er
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie100 %2,864 millions49,7 %
Drapeau de la Tunisie TunisieOrange Tunisie49 %4 millions27 %3e
Drapeau du Maroc MarocOrange49 %14,5 millionsN/A
Drapeau du Libéria LiberiaCellcom Libéria100 %N/AN/A2e
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatorialeGetesaN/A
Drapeau du Vanuatu VanuatuTelecom Vanuatu Limited10 %N/A
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saouditeOrange10 %N/A
Drapeau du Soudan SoudanOrange10 %N/A
Sources chiffres : rapport annuel 2007 / rapports 1er semestre 2008 - Orange.com[94]

Services convergents

Orange fonde une partie de sa stratĂ©gie dans les services convergents, dont Unik aura Ă©tĂ© la premiĂšre manifestation la plus visible. Unik Ă©tait, jusqu'en septembre 2012, un service dĂ©veloppĂ© par Orange, permettant aux abonnĂ©s mobile d'utiliser un rĂ©seau Wi-Fi pour des appels tĂ©lĂ©phoniques grĂące Ă  des tĂ©lĂ©phones spĂ©cifiques bi-modes GSM/Wi-Fi. En dĂ©cembre 2010, Orange comptait 300 000 nouveaux abonnĂ©s Ă  ce type d'offre[95].

Orange propose d'autres services convergents comme un service de téléphonie IP avec ou sans ligne téléphonique France Télécom ou des services nommées « Mes Services Unifiés » permettant un accÚs à sa messagerie vocale depuis sa boßte de courriel, ou de ses courriels directement depuis le site wap d'Orange.

Paiement mobile

Orange introduit en Afrique le paiement mobile en 2008 avec un service de transfert d'argent appelé Orange Money[96].

En 2014, cinq villes françaises sont sélectionnées (Caen, Rennes, Lille, Nice, et Strasbourg) pour tester l'application de m-paiement Cash pendant une année. L'application est officiellement présentée au public en octobre 2015. Elle fonctionne selon le systÚme de SIM NFC, et constitue un porte-monnaie virtuel que l'utilisateur est libre de recharger, pour pouvoir régler ses achats dans tous les commerces dotés d'un terminal de paiement NFC. Seuls les abonnés Orange bénéficient du service[97].

Orange Bank

StĂ©phane Richard annonce sur son compte Twitter le lancement d'Orange Bank le en France. Contrairement aux services financiers dĂ©jĂ  proposĂ©s en Afrique axĂ©s uniquement sur le paiement mobile, Orange Bank a pour ambition d'ĂȘtre une banque mobile[98].

L'application Orange Bank est disponible sur Android et iOS, et est compatible avec les services de paiements Google Pay et Apple Pay.

Domotique et téléassistance

Le 16 avril 2019, Orange annonce le lancement de ses offres Maison Connectée et Maison Protégée[75].

Maison ConnectĂ©e remplace l'offre Homelive et permet aux clients de contrĂŽler les objets connectĂ©s de leur maison depuis l’application mobile Maison ConnectĂ©e, disponible sur Android et iOS.

Maison protĂ©gĂ©e est une solution de tĂ©lĂ©surveillance dont l’objectif est de « protĂ©ger le domicile et dĂ©tecter les intrusions », 24h/24, 7j/7.

Orange ID

En février 2017, Orange lance le service Orange ID[99], un service B2B permettant à un marchand d'offrir aux utilisateurs un parcours d'enrÎlement simplifié. Il permet également à des organisations qui souhaitent ou qui ont l'obligation de vérifier l'identité de leurs utilisateurs de s'assurer que celle-ci est bien réelle. Ces vérifications renforcent la protection de l'identité contre les usages frauduleux.

Family Go

Orange lance une montre pour enfant connectée et une application qui se nomme Family Go en partenariat avec le constructeur Huawei. Cette montre permet aux parents de géolocaliser leurs enfants et assurer un contrÎle. Elle est dotée d'une carte Sim qui permet de passer des appels aux personnes ayant enregistré leur numéro de téléphone au préalable. Les parents pourront recevoir une alerte sur leur smartphone si l'enfant est détecté hors d'une zone de confiance. Une centaine de montres seront testées pendant l'été 2017[100].

Orange Business Services

Orange Business Services est, depuis le [101], la marque d'Orange spécialisée dans les solutions de télécommunications à destination des entreprises et du secteur public (téléphonie fixe et mobile, transmission de données, Internet, réseaux locaux d'entreprises). Ces services étaient auparavant fournis, en partie, par Equant et plus anciennement en France par Transpac (filiale ayant été intégrée à la maison mÚre en juin 2006).

La marque Orange Business Services est prĂ©sente dans 166 pays. Elle fournit plus d'un million de professionnels en solutions mobiles, 3 700 multinationales en rĂ©seaux et services intĂ©grĂ©s sur IP (haut-dĂ©bit, Internet et VPN entreprise, Toip/voip, tĂ©lĂ©prĂ©sence, cloud
). Les activitĂ©s de services aux entreprises ont rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires de 7,216 millions d'euros en 2010[102].

Orange Business Services, en plus d'ĂȘtre un opĂ©rateur de tĂ©lĂ©communications, est devenu un vĂ©ritable intĂ©grateur de solutions (tel IBM) et un opĂ©rateur de services avec des offres de cloud comme Flexible Computing ou encore de gestion vidĂ©o entreprise comme Galerie vidĂ©o.

Orange International Carriers

Cette entitĂ© regroupe les activitĂ©s de vente et d’achat en gros Ă  l'Ă©tranger de trafic de communication entre opĂ©rateurs, appelĂ©e aussi « Wholesale », et des activitĂ©s telles que les contenus, l’audience ou la santĂ©. Les clients d'Orange IC sont notamment les opĂ©rateurs mobiles du monde entier. Orange IC fournit des offres comme le « Roaming Hub » qui simplifie les accords d’itinĂ©rance entre opĂ©rateurs mobiles, « @first » premiĂšre offre globale antifraude, ou « Multiservice IP eXchange » optimisant l’efficacitĂ© des interconnexions.

Orange Wholesale France

Orange Wholesale France (anciennement DIVOP et OPFR) rĂ©unit les activitĂ©s en France de ventes et d'achats en gros Fixe et Mobile du Groupe Orange. Il s’agit de la revente en gros de services de communications Ă©lectroniques fixes ou mobiles Ă  des clients opĂ©rateurs (qualifiĂ©s d’opĂ©rateurs alternatifs), qui ont besoin d’acheter des offres de gros afin de vendre des services aux entreprises ou au grand public, pour leurs propres besoins sur les marchĂ©s de dĂ©tail.

Les clients d’Orange Wholesale France sont les opĂ©rateurs gĂ©nĂ©ralistes, les opĂ©rateurs Entreprises dont les clients sur le marchĂ© de dĂ©tail sont des Entreprises nationales et/ou internationales, des prestataires IT, des SSII, des opĂ©rateurs de service et des sociĂ©tĂ©s de conseil, des fournisseurs de solutions cloud, des hĂ©bergeurs, des distributeurs, des installateurs, des opĂ©rateurs d'infrastructures, des Fournisseurs d'AccĂšs Internet — FAI locaux, des RĂ©seaux d'Initiative Publique — RIP, des opĂ©rateurs de rĂ©seaux mobiles virtuels — MVNO, des Mobile Virtual Network Aggregator — MVNA, des opĂ©rateurs mobiles Ă©trangers avec qui sont notamment signĂ©s des accords de Roaming et des opĂ©rateurs couvrant les marchĂ©s d'outremer.

Contenu

Orange a dĂ©veloppĂ© Ă  partir de 2003 une stratĂ©gie autour de l'acquisition, la crĂ©ation et la diffusion de contenus. EngagĂ©e en 2003 avec la crĂ©ation de MaLigne.tv, renommĂ©e depuis La TV d'Orange, un service d'accĂšs Ă  la tĂ©lĂ©vision par ADSL et un service de vidĂ©o Ă  la demande. En 2004, Orange met en place un service d'accĂšs Ă  la tĂ©lĂ©vision pour tĂ©lĂ©phone portable. En 2007, Orange crĂ©e le Studio 37, puis en 2008 signe un partenariat avec France TĂ©lĂ©visions pour la diffusion en diffĂ©rĂ© des Ă©missions de la chaĂźne et la mise en service de chaĂźnes thĂ©matiques autour du sport, du cinĂ©ma et des sĂ©ries. BaptisĂ©e en 2008 « Content everywhere », la stratĂ©gie d'accĂšs aux contenus a Ă©tĂ© annoncĂ©e en mĂȘme temps que le lancement des chaĂźnes de tĂ©lĂ©visions Orange cinĂ©ma sĂ©ries[103], et vise Ă  proposer Ă  ses clients d'avoir accĂšs Ă  l'ensemble de leurs contenus partout depuis n'importe quel matĂ©riel.

Sites et Portails

Orange conçoit Ă©galement d'autres sites internet comme le moteur de recherche Voila dĂ©veloppĂ© par la sociĂ©tĂ© Echo, et rachetĂ©e par Wanadoo en 2001[104], ou le site web de jeux vidĂ©o Goa. La publicitĂ© sur les sites appartenant Ă  Orange est assurĂ©e par Orange PublicitĂ©, membre du rĂ©seau Ad Europe. Les portails Internet du groupe sont gĂ©rĂ©s par un GIE, le GIE Orange Portails. Depuis avril 2009, Ă  la suite d'un partenariat avec la Wikimedia Foundation, le portail Orange accueille une version de WikipĂ©dia, sans possibilitĂ© d'Ă©dition, et oĂč des publicitĂ©s sont ajoutĂ©es[105].

Orange dĂ©veloppe actuellement de nouveaux portails internet de type Web 2.0 avec Pikeo et Bubbletop destinĂ©s Ă  ĂȘtre accessible depuis Internet et des terminaux mobiles ou TV. Il possĂšde Ă©galement une participation dans le groupe multimĂ©dia orientĂ© sur le sport Sporever.

Par ailleurs, Orange consacre des sites aux Ă©vĂšnements dont elle est partenaire avec, par exemple, le blog Orange dans le Tour sur les coulisses du Tour de France et le site Orange Rugby dans le cadre de la Coupe du monde de rugby.

Sports

Le , Orange obtient de la Fédération française de football les droits exclusifs de diffusion des matchs du samedi soir, le lot « magazine » VoD et le lot mobile (extraits et résumés, diffusion en direct) en ligue 1[106] - [107] - [108].

SFR (filiale de Vivendi) et Free accusent alors Orange de vente liĂ©e, car les chaĂźnes d’Orange sont disponibles uniquement si l’on est abonnĂ© Ă  cet opĂ©rateur[109]. Un premier jugement du tribunal de commerce, le [110], considĂšre en effet cette offre comme illĂ©gale mais, le [111], un second jugement en appel considĂšre que l’offre d’Orange sport ne relĂšve pas de la vente liĂ©e et Orange reprend la commercialisation de la chaĂźne dĂšs le lendemain.

Six mois aprĂšs son lancement, Orange Foot est renommĂ©e Orange sport. En effet, Orange a enrichi la grille de programmation de la chaĂźne. Les programmes liĂ©s au Football restent majoritaires (le championnat français est complĂ©tĂ© par une partie des rencontres du « Calcio » italien) mais d’autres sports se greffent peu Ă  peu Ă  la grille des programmes (matchs de Division 1 de handball, rugby : Top14[112], NBA
) football, rugby, handball, basket


Orange a Ă©galement profitĂ© de cette transition pour baptiser ses deux chaĂźnes Ă©vĂ©nementielles sur les canaux 98 et 99, Orange Sport Event 1 et Orange Sport Event 2. À l’occasion, ces derniers diffusent en direct des Ă©vĂšnements sportifs comme le Bol d’Or[113].

Cette chaßne n'existe plus depuis l'été 2012[114].

Cinéma

Le , Orange lance cinq chaĂźnes Orange CinĂ©ma SĂ©ries, plus une chaĂźne interactive qui permettra pendant 30 jours, via un systĂšme de VoD de revoir ses films commandĂ©s[115]. En lançant celles-ci, le groupe français achĂšte les droits exclusifs auprĂšs de Warner Bros[116] de tous les nouveaux films en premiĂšre exclusivitĂ©, jusque-lĂ  dĂ©tenus par TPS Star (filiale de groupe Canal+), ainsi que tous les films du catalogue et les droits pour les catalogues de Gaumont, HBO[117] et MGM[118]. Ces cinq chaĂźnes sont thĂ©matisĂ©es (grand spectacle, cinĂ©ma d'action, indĂ©pendant, films de lĂ©gende
)[119]. Orange s'est Ă©galement associĂ© ou a acquis certains droits de diffusions du festival de Cannes[120], du festival de Glastonbury[121], Festival du cinĂ©ma amĂ©ricain de Deauville[122], du festival du film asiatique de Deauville[123], ainsi que la British Academy of Film and Television Arts.

Vidéo à la demande et stockage distant

Orange propose un service d'accĂšs Ă  des vidĂ©os Ă  la demande grĂące au dĂ©codeur d’Orange, un ordinateur ou un tĂ©lĂ©phone portable. Parmi le catalogue d'Ɠuvres disponibles, Orange propose des Ă©missions de France TĂ©lĂ©vision[124], de M6[125] et de TF1[126] gratuitement pendant une semaine aprĂšs leur diffusion initiale.

Le Home Library[127] est un disque dur réseau qui permet de sauvegarder des fichiers et d'y avoir accÚs à distance.

Lundi , Orange et Canal + lancent une offre commune pour que certains abonnés fibres d'Orange bénéficient sans surcoût d'un bouquet de chaßnes payantes de CanalSat[128].

Jeux en ligne

En 1997, France TĂ©lĂ©com crĂ©e Goa, une filiale spĂ©cialisĂ©e dans les jeux vidĂ©o en ligne. Le site a Ă©tĂ© lancĂ© comme une plateforme de mise en relation des joueurs de jeux en ligne massivement multijoueur. En 2002, Goa acquiert la licence d'exploitation de Dark Age of Camelot. En 2007, Goa cesse d'ĂȘtre une filiale et intĂšgre Orange. En 2009, Orange recentre l'activitĂ© de goa.com sur les jeux vidĂ©o en ligne et cesse progressivement l'exploitation des jeux massivement multijoueur. En aoĂ»t 2010, goa.com disparaĂźt et devient le portail Orange Jeux[129].

Musique

Orange Radio : crĂ©Ă© par Orange en 2008, Liveradio, devenu "Orange Radio", est un service gratuit d’écoute de radios IP en streaming, en direct et Ă  la demande. Le service permet aux utilisateurs d’avoir accĂšs Ă  plus de 33 000 stations (radios FM et webradios) et 6 000 podcasts issus de cent pays diffĂ©rents.

Culture

Orange Expo Musées : existant depuis 2012 sous la forme d'un site web et depuis octobre 2013 sous la forme d'une application iOS, Orange Expo Musées a pour but de permettre à Orange de prendre la parole sur le sujet des musées autrement que par des actions de mécénat. Ce service propose à ses utilisateurs des fiches musées et expositions, un systÚme de géolocalisation et une section actualités.

Djingo

En 2017, Orange présente lors de son « Show Hello » Djingo, son assistant vocal concurrent de Amazon Alexa, Google Assistant ou encore de Ok freebox[130]. Par la suite, cet assistant est implémenté dans l'application Orange Bank afin d'aider les clients à traiter les demandes les plus courantes concernant leur compte bancaire[131].

L'assistant Djingo se fonde sur l’intelligence artificielle Watson, dĂ©veloppĂ©e par IBM[131]. Il est dĂ©veloppĂ© en partenariat avec Deutsche Telekom.

L'enceinte connectée Djingo est commercialisée à partir du 13 novembre 2019 et offre également la possibilité d'utiliser Alexa[132]. AprÚs un peu moins d'un an de commercialisation, en octobre 2020, le produit est abandonné par Orange. Il tient donc moins d'un an dans les boutiques. La commercialisation a été qualifiée de chaotique par la presse[133].

Les compĂ©tences acquises en matiĂšre d'interfaces vocales devraient ĂȘtre mises Ă  profit dans d'autres programmes de l'entreprise, comme les box Internet ou la commande vocale de la tĂ©lĂ©vision[134].

Les services « publics »

Orange est l'actuel gestionnaire du Service universel des télécommunications.

Orange gÚre à ce titre les cabines téléphoniques, dont le nombre est en chute libre depuis le pic de 1996. Elles seront toutes supprimées avant la fin de l'année 2018.

Les premiĂšres cabines tĂ©lĂ©phoniques sont apparues Ă  Paris en 1884, et sont progressivement rĂ©pandues sur le territoire, jusque dans les annĂ©es 1990, date de dĂ©veloppement puis d'explosion de la tĂ©lĂ©phonie mobile qui a entraĂźnĂ© le dĂ©clin pour cause de non rentabilitĂ© de ces cabines : ainsi en 1996, il y en avait 290 000 en France ; en 2009, il y en a 153 000[135]. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, certains TGV ont mĂȘme Ă©tĂ© Ă©quipĂ©s de cabines.

Autres filiales et participations

Principales filiales et participations du groupe Orange :

  • Nordnet, entreprise française de tĂ©lĂ©communications rachetĂ©e en 1998, propose aux particuliers et aux entreprises des solutions numĂ©riques plurielles[136] : accĂšs Internet trĂšs haut dĂ©bit (fibre, satellite, 4G, ADSL/VDSL, radio), l'enregistrement et la gestion de noms de domaine, des solutions de protection informatique comme sa suite de sĂ©curitĂ© antivirus Securitoo et son VPN Securitoo freedome, des offres de tĂ©lĂ©phonie mobile, ainsi qu'un service TV pour ses clients. La sociĂ©tĂ© Nordnet est spĂ©cialisĂ©e dans les technologies de connexion Internet transitionnelles (Internet par satellite, par radio ou par 4G), et propose ses services sur l'entiĂšretĂ© du territoire de France mĂ©tropolitaine.
  • StarAfrica.com, sociĂ©tĂ© anonyme, filiale spĂ©cialisĂ©e Ă  l'animation de StarAfrica.com, portail web gĂ©nĂ©raliste panafricain en français et en anglais.
  • W-HA, filiale dĂ©tenue Ă  100 % qui dĂ©veloppe des services d'achats sur internet et internet mobile dĂ©bitĂ©s directement sur la facture du client abonnĂ© Ă  un fournisseur d'accĂšs (Internet+).
  • Orange Advertising Network, rĂ©gie dont la mission est de commercialiser et valoriser l'ensemble des espaces publicitaires prĂ©sents sur les sites web (Orange, Cityvox, Voila, etc.), les sites/applications mobiles et la tĂ©lĂ©vision d'Orange (Orange Sports et Orange Sports Info).
  • Orange Cyberdefense regroupe, depuis 2016, l’ensemble des activitĂ©s cybersĂ©curitĂ© du Groupe Orange destinĂ©es aux entreprises. Avec un CA de 250 millions d'euros en 2016 et une croissance annuelle de plus de 25 %. Sa vocation est de sĂ©curiser les actifs de ses clients Ă  travers le monde. Fort d’un effectif de plus de 1 200 collaborateurs rĂ©partis dans les plus grandes villes de France et Ă  l’étranger, il accompagne les entreprises et les administrations dans la conception de leurs stratĂ©gies de cybersĂ©curitĂ©, leur mise en Ɠuvre et leur gestion opĂ©rationnelle. Orange Cyberdefense s'est constituĂ© par les acquisitions successives des sociĂ©tĂ©s Atheos (FR), Lexsi (FR), SecureData (RU) et SecureLink (NL).
  • Orange Applications for Business, rattachĂ©e Ă  Orange Business Services possĂ©dant plusieurs filiales (rĂ©seau, ingĂ©nierie logicielle, labs, suivi de flottes de vĂ©hicules, villes intelligentes, santĂ©). Elle s'est constituĂ©e par les acquisitions successives de IT&Labs, FIME, Data Mobile International, MultimĂ©dia Business Services, Alsy Development, Ocean, Enovacom, Groupe Business & Decisions.
  • Sofrecom, filiale Ă  100 %, cabinet international de conseil en tĂ©lĂ©communications qui accompagne les opĂ©rateurs tĂ©lĂ©coms, les gouvernements, les investisseurs et les bailleurs de fonds internationaux en intervenant sur l’ensemble des domaines de compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  leur dĂ©veloppement : business development, management et processus, marketing et distribution, systĂšmes d’information, rĂ©seaux et services.
  • Orange Marine, rĂ©alisation et exploitation des rĂ©seaux maritimes d'Orange (pose de cĂąbles et liaisons fibres optiques sous-marines
).
  • Orange Consulting, filiale Ă  100 %, est le pĂŽle conseil aux grandes entreprises et administrations. Les missions de conseil portent sur l'impact des technologies et des innovations pour accroĂźtre la performance des entreprises. Les domaines majeurs sont la gestion de la relation client, les processus internes de l'entreprise (Machine to Machine, travail collaboratif), la transformation IP, la performance applicative, la sĂ©curitĂ© et la gouvernance des systĂšmes d'information.
  • Orange Lease (FranceTel), sociĂ©tĂ© anonyme spĂ©cialisĂ©e dans le crĂ©dit. Cette filiale est destinĂ©e Ă  proposer des solutions de crĂ©dit aux salariĂ©s, mais Ă©galement pour les offres de financement de matĂ©riel Orange (location PC + accĂšs internet).
  • Orange TĂ©lĂ©surveillance, filiale liĂ©e aux activitĂ©s de maison connectĂ©e et de tĂ©lĂ©surveillance du domicile.
  • Viaccess-Orca, filiale Ă  100 % qui dĂ©veloppe un systĂšme de chiffrement d'offres tĂ©lĂ©visuelles numĂ©riques.
  • Globecast, filiale Ă  100 %, est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de services de numĂ©risation, d’agrĂ©gation, de transmission et de reformatage de contenus audiovisuels destinĂ©s Ă  alimenter des plates-formes de tĂ©lĂ©vision par satellite, TĂ©lĂ©vision NumĂ©rique Terrestre, rĂ©seaux cĂąblĂ©s, TV sur IP, TV sur PC, TV sur mobiles ou encore des rĂ©seaux d’Affichage Audiovisuel Dynamique. Globecast est prĂ©sent en AmĂ©rique, en Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient au travers dix-neuf points de prĂ©sence dont quinze tĂ©lĂ©ports et centres techniques.
  • Orange Energia Sp. Z.O.O, sociĂ©tĂ© polonaise, filiale Ă  50,67 %, distributeur d'Ă©nergie sur le marchĂ© polonais.
  • BuyIn, une coentreprise entre Orange (50 %) et Deutch Telekom (50 %), destinĂ©e Ă  l'achat (« procurement » en anglais).
  • Wizway Solutions, filiale Ă  25%, spĂ©cialisĂ© dans le titre de transport et la billetique dĂ©materialisĂ©s.
  • Future4care, un incubateur pour start-up et un institut de la santĂ© numĂ©rique, en partenariat avec Capgemini, Generali et Sanofi[137].

Implantations

Orange est présent à la fois sur de nombreux marchés et dans de nombreux pays[138]. Ces marchés/pays sont regroupés par Orange selon trois thématiques :

  • entreprises (PME, PMI, administrations, multinationales
) ; ce marchĂ© est dĂ©veloppĂ© par l'entitĂ© Orange Business Services (OBS) prĂ©sente dans plus de 160 pays ;
  • services aux autres opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©communication ; ce marchĂ© est dĂ©veloppĂ© par l'entitĂ© Orange International Carriers (OIC) Ă  destination des opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©communication du monde entier ;
  • « Pays » (pas de nom officiel) oĂč Orange ou une filiale de rang N est opĂ©rateur d'une licence mobile ou opĂ©rateur d'une licence mobile et fixe (Ă©ventuellement universelle). Hors champs de OBS et OIC.

Orange est présente au 05 mars 2023 dans 26 pays[139] - [138] - [140], mais a vocation à recentrer son activité sur des zones géographiques prioritaires, notamment en Afrique.

Implantations mondiale du groupe Orange.

La marque Orange est (ou Ă©tait) utilisĂ©e sous licence par d'autres opĂ©rateurs qui n’appartiennent pas (ou plus) Ă  Orange :

Pays Nom de l'opérateur Date Opérateur actuel Site web
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniOrange UK (en)2010EEwww.ee.co.uk
Drapeau du Liechtenstein LiechtensteinOrange Liechtenstein (en)avril 2015Salt Liechtensteinwww.7acht.li
Drapeau de la Suisse SuisseOrange Suisseavril 2015[141]Saltwww.salt.ch
Drapeau de l'Arménie ArménieOrange Arménie (en)décembre 2015Ucom (en)www.ucom.am
Drapeau d’IsraĂ«l IsraĂ«lOrange IsraĂ«lfĂ©vrier 2016[142] - [143]Partner (en)www.partner.co.il
Drapeau du Soudan Soudan Orange Soudan www.orange.sd
Drapeau du Niger Niger Orange Niger www.orange.ne
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite Orange Arabie Saoudite www.orange.sa
Drapeau de Maurice Maurice Orange Maurice (en) www.orange.mu
Drapeau du Bénin Bénin Orange Bénin : mise en place par la SBIN : Société Béninoise des Infrastructures Numériques www.orange.bj
Drapeau de la GuinĂ©e Ă©quatoriale GuinĂ©e Ă©quatoriale Orange GuinĂ©e-Équatoriale www.orange.gq

Anciennes implantations

  • Orange ThaĂŻlande a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© en mars 2004.
  • Orange Danemark est cĂ©dĂ© Ă  l'opĂ©rateur TeliaSonera en juillet 2004[144].
  • Orange Pays-Bas a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© Ă  l'opĂ©rateur Deutsche Telekom en 2007.
  • Orange Autriche a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© en 2012[145].
  • Orange Suisse a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© en 2012[146], y compris sa filiale au Liechtenstein.
  • La participation dans Optimus (Portugal) a Ă©tĂ© cĂ©dĂ©e en 2013.
  • Orange Dominicana (RĂ©publique dominicaine) a Ă©tĂ© cĂ©dĂ©e le Ă  Altice.
  • Orange Ouganda a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© Ă  Africell Holding ().
  • Orange et Deutsche Telecom cĂšdent leur co-entreprise Everything Everywhere (fusion entre Orange UK et T-Mobile UK) Ă  BT[147].
  • Orange ArmĂ©nie a Ă©tĂ© cĂ©dĂ©e le au fournisseur d'accĂšs internet armĂ©nien UCOM. Orange Ă  cette date employait 500 personnes et avait 630 000 clients. Orange Ă©tait dans ce pays depuis le [148].
  • Telkom Kenya a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© au fonds d'investissement Helios Investment Partners le [149].
  • La licence de marque Orange n'est plus utilisĂ©e par l'entreprise Partner en IsraĂ«l le [150].

Europe

Les implantations de l'entreprise en Europe en 2015.
France, Roumanie, Moldavie et Slovaquie : entreprises leaders en téléphonie mobile.
(Orange UK (Royaume-Uni) a été vendue).
Belgique, Luxembourg, Pologne: 2e entreprise de téléphonie mobile.
Espagne: 3e entreprise de téléphonie mobile.

Orange est présent dans 8 pays d'Europe :

Drapeau de l'Espagne Espagne

Orange España est la filiale locale d'Orange en Espagne. Elle a réalisé en 2010, un chiffre d'affaires de 3,821 milliards d'euros. Au , Orange Spain fournit 12,2 millions de clients en téléphonie mobile, dont 6,7 millions de clients haut débit mobile 3G, soit 20,1 % du marché espagnol et 1,2 million de clients haut débit ADSL.

En 2017, elle a rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires record de 5,4 milliards d'euros, avec une progression du chiffre d’affaires de +7,1 %, par rapport Ă  l'annĂ©e 2016[153]. Au , Orange revendique 175 000 ventes nettes dans la fibre pour le seul quatriĂšme trimestre 2017. Concernant les forfaits mobiles, le groupe revendique 61 000 ventes nettes pour la mĂȘme pĂ©riode[154].

Orange est Ă©galement prĂ©sent en Espagne au travers des marques amena.com, Jazztel, Simyo et RepĂșblica MĂłvil.

En août 2015, Orange finalise son OPA sur l'opérateur fixe et FAI Jazztel.

Drapeau de la France France

La France est le premier marchĂ© quant au chiffre d'affaires pour Orange avec 23,308 milliards d'euros rĂ©alisĂ©s en 2010, soit 51 % du chiffre d'affaires du groupe. Au 30 juin 2011, Orange compte 26,7 millions (24,238 en 2008[155]) de clients pour la tĂ©lĂ©phonie mobile dont 15,2 millions (8,232 en 2008[155]) de clients mobile haut dĂ©bit et 23,1 millions de clients tĂ©lĂ©phonie fixe. Par ailleurs au 31 mars 2008, 1,511 million de clients MVNO utilisent Ă©galement le rĂ©seau d'Orange France[155]. Au 31 dĂ©cembre 2012, Orange avait 9,9 millions de clients haut dĂ©bit fixe en France et une augmentation de 3 % sur l'ensemble de l'annĂ©e. Parmi ces clients, 176 000 accĂšs sont en fibre optique. Au 31 mars 2008, il avait 5,630 millions d'utilisateurs de Livebox en location, 4,649 millions de clients abonnĂ©s aux services voix sur IP et 1,282 million de clients Ă  la tĂ©lĂ©vision sur ADSL[156]. Orange a annoncĂ© dĂ©ployer un rĂ©seau de fibre optique FTTH dans plusieurs villes de France.

Le 21 fĂ©vrier 2018, Orange publie les rĂ©sultats de l'exercice 2017. Elle annonce un chiffre d'affaires de 18,1 milliards d'euros pour la France, en hausse pour la premiĂšre fois depuis l'annĂ©e 2009. Orange revendique Ă©galement 546 000 ventes nettes en 2017 pour la fibre. Au 31 dĂ©cembre 2017, l’opĂ©rateur compte ainsi 2 millions de clients fibre en France. Les ventes de forfaits mobiles sont aussi Ă©levĂ©es, avec 826 000 ventes nettes rĂ©alisĂ©es dans l'annĂ©e pour les opĂ©rateurs Orange et Sosh[153].

La France est Ă©galement le pays comptant le plus grand nombre d'employĂ©s Orange avec 60,1 % des effectifs travaillant en France. Orange compte 1 200 boutiques ouvertes en France.

Drapeau de la Pologne Pologne

Orange est présent en Pologne au travers de sa filiale et opérateur historique Telekomunikacja Polska devenue en 2013 Orange Polska. Orange a réalisé en 2010, 3,934 milliards d'euros de chiffre d'affaires en Pologne. Au 30 juin 2011, Orange fournit 14,5 millions de clients en téléphonie mobile, dont 7,7 millions de clients haut débit mobile 3G, et 7,6 millions de clients en téléphonie fixe et internet, dont 2,3 millions de clients haut débit résidentiel.

Dans les CaraĂŻbes

Orange est présent dans les DOM français (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Barthélémy, Saint-Martin).

Asie/Océanie

  • Drapeau du Vanuatu Vanuatu au travers de Mauritius Telecom dont Orange est actionnaire.

Moyen-Orient

Afrique

Vendeurs de recharges téléphoniques Orange à Dakar
Orange sur le continent africain (janvier 2016).

Orange est présent en Afrique au sein de 18 pays. Depuis 2008, le groupe déploie Orange Money, un service de banque mobile, qui est présent dans quatorze pays d'Afrique et du Moyen-Orient en 2013[157] :

Une installation en cours se fait au Bénin par le biais de la SBIN : Société Béninoise des Infrastructures Numériques.

Parts de marché en clients T4 2006 T4 2007 T4 2008 T4 2009 T4 2010 T4 2011 T4 2012 T4 2013 T4 2014 T4 2015
Airtel (Orange) 50,91 % 49,79 % 43,21 % 40,39 % 37,35 % 39,24 % 39,15 % 39,64 %
TELMOB (Maroc Telecom) 33,68 % 39,53 % 41,04 % 41,99 % 38,67 % 38,81 % 41,31 %
Telecel Faso 16,53 % 17,26 % 18,57 % 20,66 % 22,09 % 22,04 % 19,06 %


Parts de marché en clients T4 2008 T4 2009 T4 2010 T4 2011 T4 2012 T4 2013 T4 2014[158]
Orange 39,65 % 33,15 % 35,33 % 33,90 % 34,37 % 36,15 % 40,26 %
MTN 34,09 % 34,01 % 33,75 %
Moov 17,61 % 18,14 % 17,62 %
Comium 8,65 % 8,52 % 9,94 %
GreenN 0 % 6,18 % 3,36 %
Parts de marché en clients T4 2012 T4 2013 T4 2014 T4 2015 T3 2016
Intercel 4,61 % 2,42 % 2 % 1 % 1 %
Cellcom 21,54 % 18,47 % 21 % 20 % 18 %
Areeba 40,73 % 36,13 % 31 % 30 % 27 %
Orange 33,11 % 42,98 % 46 % 49 % 54 %
Parts de marché en clients T4 2007 T4 2008 T4 2009 T4 2010 T4 2011 T4 2012 T4 2013 T4 2014 T4 2015
LiberCell 2,00 % 1,29 % 1,07 %
Comium 11,32 % 7,93 % 5,89 % 9,00 % 8,34 % 7,92 %
CellCom (Orange) 34,08 % 33,06 % 33,50 % 41,00 % 40,36 % 40,78 % 40,36 %
LoneStarCell (MTN) 54,60 % 59,02 % 58,09 % 48,00 % 49,55 % 49,65 % 47,50 %
LibTelco 0,36 % 0,46 % 0,57 %
WAT
Parts de marché en clients T4 2009 T4 2010 T4 2011 T4 2012 T4 2013 T4 2014 T4 2015 T3 2016
IAM (Maroc Telecom) 60,34 % 52,81 % 46,85 % 45,80 % 42,85 % 41,32 % 42,47 % 42,91 %
Orange 37,27 % 33,73 % 32,93 % 29,51 % 29,81 % 30,81 % 31,89 % 32,89 %
Inwi 2,39 % 13,45 % 20,22 % 24,68 % 27,97 % 27,87 % 25,36 % 24,20 %
Parts de marché en clients T4 2011 T4 2012 T4 2013 T4 2014 T2 2015[160]
Orange 71,87 % 62,06 % 56,82 % 56,31 % 56,80 %
Tigo (Millicom) 27,37 % 23,02 % 22,03 % 23,49 % 23,41 %
Expresso (Sudatel) 0,76 % 14,92 % 21,15 % 20,20 % 19,79 %

Répartition des clients des opérateurs mobiles Orange en Afrique :

Pays fin 2008 fin 2009 fin 2010 fin 2011 fin 2012 fin 2013 fin 2014 fin 2015 Information additionnelle
Drapeau de l'Égypte Égypte 20,1 25,4 32,9 33,8 34,8 33,7 33,1 Orange dĂ©tient des participations majoritaires dans les sociĂ©tĂ©s Mobinil
Drapeau du Sénégal Sénégal 6,08 7,12 7,37 8,10 8,50
Drapeau de la CĂŽte d'Ivoire CĂŽte d'Ivoire 4,14 4,37 5,38 5,88 6,22 7,01 8,90 10,8
Drapeau du Mali Mali 6,44 8,58 10,8 12,8 12,3 Orange a acquis une licence 3 G fin 2009 au Mali (oĂč l’opĂ©rateur est dĂ©jĂ  trĂšs prĂ©sent).
Drapeau du Cameroun Cameroun 4,69 5,80 6,04 6,24 7,08
Drapeau de Madagascar Madagascar 2,19 1,84 1,39 2,02 1,98 Orange est aussi implantĂ©e Ă  Madagascar mais l’activitĂ© est en baisse Ă  cause de l’instabilitĂ© politique.
Drapeau du Botswana Botswana 0,853 0,871 0,880 0,904 0,947
Drapeau de Maurice Maurice 0,286 0,301 0,330 0,356 0,385 Orange détient 40 % de l'entreprise (y compris Vanuatu)
Drapeau de la Guinée Guinée 1,35 1,85 3,24 4,51 5,12
Drapeau du Libéria Liberia Acquisition de Cellcom Ltd le 12 janvier 2016
Drapeau du Niger Niger 1,17 1,55 1,44 1,67 1,89
Drapeau de la RĂ©publique centrafricaine RĂ©publique centrafricaine 0,308 0,364 0,356 0,414 0,395
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale 0,184 0,184 0,184 0,184 0,184 Orange détient 40 % de l'entreprise. Litige à la chambre de commerce internationale (ICC) de Paris[161].
Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau 0,273 0,361 0,477 0,513 0,588
Drapeau de la Tunisie Tunisie 0,678 0,924 1,03 1,62 1,94 Orange Tunisie a fait l'acquisition le 5 mai 2010 d'une licence en Tunisie pour devenir avec DIVONA Telecom le premier opĂ©rateur mobile 3G, le deuxiĂšme opĂ©rateur fixe et le troisiĂšme opĂ©rateur mobile de Tunisie. Les termes de ce marchĂ© ayant Ă©tĂ© frauduleux, l'État tunisien confisque les 51 % de l'entreprise appartenant Ă  un gendre de Ben Ali le 29 mars 2011[162].
Drapeau du Maroc Maroc 9,43 10,79 12,0 11,5 12,4 13,6 13,8 Orange détient (2010 : 40 %) (24 juillet 2015 : 49 %) de l'entreprise
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 1,67 1,84 1,79 4,30 5,27
Drapeau du Soudan Soudan

Orange a rĂ©alisĂ© en Afrique et au Moyen-Orient 3,212 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010.

Actionnariat

France TĂ©lĂ©com, devenue Orange, est une sociĂ©tĂ© anonyme dont le capital de 10 640 226 396 euros[163] (au ) est rĂ©parti de la façon suivante[1] :

Les salariés actionnaires sont regroupés au sein de deux associations : l'ADEAS[165] et l'AASGO[166].

Le groupe Orange compte, fin 2013, prĂšs de 800 000 actionnaires individuels[167], dĂ©tenant seulement 5 % du capital (cf. supra).

En application de la loi no 2003-1365 du et du dĂ©cret no 2004-387 du , et depuis la cession par l’État français de 10,85 % supplĂ©mentaires du capital de France TĂ©lĂ©com intervenue le , les procĂ©dures spĂ©cifiques de contrĂŽle de France TĂ©lĂ©com par l’État ne sont plus applicables. NĂ©anmoins, en application du dĂ©cret-loi du , le Conseil d’administration doit encore comprendre des reprĂ©sentants de l’État au prorata de la quantitĂ© des actions France TĂ©lĂ©com dĂ©tenues par ce dernier. En 2009, l’État disposait ainsi de trois reprĂ©sentants sur un total de quinze membres au Conseil d’administration de France TĂ©lĂ©com[168].

Évolution de l'actionnariat - Source : documents de rĂ©fĂ©rence [169] - [170] - [171] - [172] - [173] - [174] - [175]
Années 31 décembre 2005 31 décembre 2006 31 décembre 2007 31 décembre 2008 31 décembre 2009 31 décembre 2010 31 décembre 2011 31 décembre 2012 31 décembre 2013 31 décembre 2014 31 décembre 2015
État 18,13 % 23,16 % 13,23 % 13,47 % 13,45 % 13,45 % 13,45 % 13,45 % 9,60 %
Bpifrance / FSI - - 13,50 % 13,50 % 13,50 % 13,50 % 13,50 % 11,60 % 13.45 %
ERAP 9,21 % 3,49 % 0,24 % - - - - - -
Personnel du Groupe 2,93 % 3,68 % 4,41 % 4,61 % 4,81 % 4,63 % 4,63 % 5,08 % 4.99 %
Autodétention 0,40 % 0,39 % 0,08 % - % 0,58 % 0,81 % 0,88 % 0,00 % 0,00 %
Flottant 69,33 % 69,29 % 68,55 % 68,42 % 67,66 % 67,62 % 67,55 % 69,88 % 71,96 %
Nombre total d'actions 2 603 059 797 2 606 673 130 2 614 348 911 2 614 991 236 2 648 709 774 2 648 858 606 2 648 885 383 2 648 885 383 2 648 885 383 2 648 885 383 2 648 885 383
Valorisation (en millions) 54 638,23 54 609,80 64 365,27 52 195,23 46 167,01 41 308,95 32 144,22 22 089,06 23 839,97 37 481,73

Recherche et développement

En 2010, Orange a consacrĂ© 1,9 % de son chiffre d'affaires, soit 845 millions d'euros, au financement de la recherche et dĂ©veloppement. Depuis janvier 2007, Orange a unifiĂ© ses laboratoires de recherches et ses technocentres au sein du rĂ©seau Orange Labs. Orange est au 31 dĂ©cembre 2010 le dĂ©tenteur d'un portefeuille de 7 892 brevets, dont 327 dĂ©posĂ©s en 2010[176]. Au sein de l'ensemble des infrastructures, Orange emploie 3 700 personnes dans la recherche et dĂ©veloppement[177], et plus de 200 doctorants et post-doctorants par an[178].

La recherche et dĂ©veloppement d'Orange s'appuie sur des partenariats avec des industriels, des fournisseurs et opĂ©rateurs (China Telecom, Deutsche Telekom), des universitĂ©s et des Ă©coles (Telecom ParisTech, IMT Atlantique, Telecom SudParis, Telecom École de Management, SupĂ©lec, École normale supĂ©rieure, ESSEC, UniversitĂ© Paris-Descartes, École polytechnique, Massachusetts Institute of Technology, Beijing University of Post and Telecom, Imperial College London, INSA Lyon, INSA Rennes (France), ESIR), des instituts acadĂ©miques (BibliothĂšque nationale de France, CNRS, INRIA) et des programmes de recherche (Agence nationale de la recherche).

Infrastructures

Deux types d'infrastructure coexistent au sein de la recherche et dĂ©veloppement d'Orange, les laboratoires de recherche et le Technocentre Orange. Ces derniers sont chargĂ©s du dĂ©veloppement des innovations d’Orange[179], ils sont composĂ©s d'Ă©quipes mixtes de chercheurs, d’ingĂ©nieurs et de commerciaux. Ils sont situĂ©s pour les technocentres Ă  ChĂątillon, Londres, Varsovie, Amman et Abidjan et pour la R&D Ă  Madrid, San Francisco, PĂ©kin, Le Caire, Tokyo, Issy-les-Moulineaux, Caen, InovallĂ©e-Grenoble, Rennes, Lannion, Sophia Antipolis, La Turbie et Belfort.

Investissement en capital-risque

En 2012, Orange établit avec Publicis le fonds d'investissement Orange Publicis Ventures, qui prend une soixantaine de participations dans des entreprises technologiques européennes telles que Netatmo, Mister Auto ou encore Scality. Un second fonds d'investissement commun, IrisNext, voit le jour en 2015, abondé de 150 millions d'euros investis à parts égales par Orange et Publicis[180].

En 2015, Orange annonce la création de son propre fonds d'investissement sous le nom d'Orange Digital Ventures, doté de 20 millions d'euros la premiÚre année, destiné à investir au moyen de tickets minoritaires dans des startups du numérique en phase d'amorçage[181].

En janvier 2021, le fonds rebaptisé Orange Ventures reprend les actifs d'Orange Digital Ventures. Doté de 350 millions d'euros, le fonds présent à Paris et à Dakar souhaite investir dans des entreprises technologiques des secteurs de la connectivité, cybersécurité, entreprise digitale ou des services financiers et de la e-santé, à différents stades de maturité, au moyen de tickets allant jusqu'à 20 millions d'euros[182]. En juin 2021, Orange Venture lance le fonds Orange Ventures Impact doté de 30 millions d'euros afin d'investir dans les start-up tournées vers l'environnement et le social[183].

Organisation du groupe

Organisation historique

En 1941, la loi de l'État français du 9 fĂ©vrier 1941 relative Ă  l'organisation du SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral des Postes, TĂ©lĂ©graphes et TĂ©lĂ©phones crĂ©e la Direction des TĂ©lĂ©communications : l'exploitation tĂ©lĂ©phonique et l'exploitation tĂ©lĂ©graphique sont regroupĂ©es au sein d'une mĂȘme direction, et le terme « tĂ©lĂ©communications » apparaĂźt officiellement dans l'organigramme administratif. Son premier Directeur des TĂ©lĂ©communications, Charles Lange, est nommĂ© cette mĂȘme annĂ©e. Il le restera jusqu'au 31 mai 1951. Auparavant, dans chaque bureau de poste de France, dans chaque dĂ©partement du pays, n’existe qu’un service du tĂ©lĂ©phone, qui n’était alors qu’un service lambda parmi les autres services postaux.

En 1946, la Direction gĂ©nĂ©rale des TĂ©lĂ©communications est crĂ©Ă©e le 10 mai 1946 par DĂ©cret 46-1016 du 10 mai 1946 du Gouvernement provisoire de la RĂ©publique française. Charles Lange est alors maintenu en place, son action de RĂ©sistant ayant pesĂ©. Le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique a besoin d'ĂȘtre reconstruit, mais le pays est ruinĂ© par quatre annĂ©es d'occupation et Ă  la suite de la premiĂšre rĂ©duction des crĂ©dits intervenue Ă  partir de 1934, consĂ©quence indirecte de la Grande DĂ©pression de 1929 nĂ©e aux États-Unis, le retard tĂ©lĂ©phonique français ne pourra plus ĂȘtre rattrapĂ© avant une trentaine d'annĂ©es.

En 1967, Yves GuĂ©na est nommĂ© Ministre des Postes et TĂ©lĂ©communications, en remplacement de Jacques Marette connu pour son total dĂ©sintĂ©rĂȘt pour le tĂ©lĂ©phone : ce dernier Ă©tant connu pour avoir dĂ©clarĂ© « Le tĂ©lĂ©phone est un gadget ». Yves GuĂ©na prend conscience du retard colossal en matiĂšre de tĂ©lĂ©phone et fut Ă  l'origine de la crĂ©ation de la Caisse Nationale des TĂ©lĂ©communications (CNT) afin de pouvoir rassembler des capitaux sur les marchĂ©s obligataires internationaux. PlutĂŽt que faire du saupoudrage sur le territoire mĂ©tropolitain, il dĂ©cide avec l'aide de l'ingĂ©nieur GĂ©rard ThĂ©ry de deux opĂ©rations-pilotes localisĂ©es : un plan d'urgence pour automatiser les tĂ©lĂ©communications dans la rĂ©gion de Lille, une des plus sous-Ă©quipĂ©es de France ; un autre pour dĂ©senclaver la rĂ©gion d'Oyonnax.

En 1968, Pierre Marzin, précédent Directeur du CNET et fraßchement nommé Directeur-général des Télécommunications le 21 décembre 1967, impulse une restructuration d'importance, en bataillant jusqu'en pour obtenir le rattachement de l'ensemble du personnel des télécommunications aux Directions Régionales des Télécommunications. Une nombreuse partie du personnel d'exécution (notamment des lignes téléphoniques aériennes) était jusqu'alors rattachée aux Directeurs Départementaux des PTT (autrement dit, certains télécommunicants étaient jusqu'à cette date placés sous le contrÎle hiérarchique de cadres postiers qui étaient trÚs éloignés des préoccupations de la technique téléphonique. Cette situation anachronique prend fin par le décret no 71-48 du 6 janvier 1971).

En 1969, à l'élection à la Présidence de la République Georges Pompidou, le sixiÚme plan quinquennal (1970-1975) est décidé. Il a pour objectif de mener à la fin du retard français par des financements accrus.

En 1971, aprĂšs le premier dĂ©cret no 71-48 du 6 janvier 1971, le dĂ©cret no 71-609, puis le dĂ©cret no 71-610 supprimant le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral des Postes et TĂ©lĂ©communications, le gouvernement donne plus d'autonomie Ă  la DGT dans la gestion du personnel vis-Ă -vis de la Direction GĂ©nĂ©rale des Postes. GrĂące au dĂ©cret no 71-611 du 20 juillet 1971, la DGT se voit mĂȘme dĂ©sormais chargĂ©e directement de la formation de ses personnels fonctionnaires des catĂ©gories B, C et D (c'est-Ă -dire des non-cadres). Cette autonomie s'accroĂźt grĂące au nouveau dĂ©cret no 71-712 du 30 aoĂ»t 1971 qui rattache Ă  la DGT les derniers personnels des TĂ©lĂ©communications qui Ă©taient encore placĂ©s sous le contrĂŽle des Directeurs DĂ©partementaux des Postes. La restructuration administrative ardemment souhaitĂ©e par Pierre Marzin prend forme. Louis-Joseph Libois est nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral des tĂ©lĂ©communications le 11 octobre par dĂ©cret du Ministre des Postes et TĂ©lĂ©communications Robert Galley.

En 1972, La rĂ©organisation se poursuit par le nouveau dĂ©cret no 72-203 du 9 mars 1972. Puis Louis-Joseph Libois Ă©clate les Centres d'Abonnement et d'Entretien (CAE) en deux nouvelles entitĂ©s types : les Centres Principaux d'Exploitation (CPE) regroupant au niveau local les mĂ©tiers techniques, et crĂ©e les Agences Commerciales des TĂ©lĂ©communications (ACTEL), le secteur commercial Ă©tant jusqu'Ă  prĂ©sent considĂ©rĂ© comme le parent pauvre des PTT, totalement sous contrĂŽle du technique alors. Il s'agit lĂ  de la premiĂšre vĂ©ritable reconnaissance des mĂ©tiers commerciaux dans les TĂ©lĂ©communications en France. C'est l'Ă©poque oĂč l'abonnĂ© au tĂ©lĂ©phone devient progressivement un client. Une des consĂ©quences sera, via une Instruction en date du 16 janvier 1973, la reconnaissance de la fonction d'Agent Technico-Commercial, une vĂ©ritable rĂ©volution dans l'administration des tĂ©lĂ©communications. Le 14 novembre 1972, le dĂ©cret no 72-1042 vient parachever l’accroissement d’autonomie des tĂ©lĂ©communications dĂ©butĂ©e le 6 janvier 1971.

En 1973, la circulaire no 33 du 14 juin 1973 stabilise l'organisation modernisée des services des télécommunications selon trois niveaux :

  • Direction gĂ©nĂ©rale des tĂ©lĂ©communications (DGT).
  • Directions rĂ©gionales des tĂ©lĂ©communications (DRT).
  • Directions opĂ©rationnelles des tĂ©lĂ©communications (DOT).

L'organisation locale en cellules est pérennisée :

  • Les Centres principaux d'exploitation (CPE).
  • Les Agences commerciales des tĂ©lĂ©communications (ACTEL).
  • Les Subdivisions lignes (dont les Centres de construction des lignes, les CCL).

Sont crĂ©Ă©es les trois premiĂšres Directions opĂ©rationnelles et techniques (DOT) Ă  titre expĂ©rimental : Concernant la rĂ©gion des tĂ©lĂ©communications de Marseille (PACA+Corse), deux DOT sont crĂ©Ă©es par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du ministre des Postes et TĂ©lĂ©communications du 20 juin 1973 pour Nice, et par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 18 octobre 1973 Ă  Marseille-Littoral, ainsi que pour la rĂ©gion des tĂ©lĂ©communications de Lyon est crĂ©Ă©e une DOT Ă  Annecy par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 6 aoĂ»t 1973 pour les dĂ©partements de Savoie et une partie de l'Ain. Ces DOT seront gĂ©nĂ©ralisĂ©es rapidement Ă  toute la France. Ces DOT se veulent alors plus prĂšs du terrain, en ne s'Ă©tendant que sur un ou quelques dĂ©partements, a contrario des Directions RĂ©gionales jugĂ©es trop vastes et Ă©loignĂ©es du terrain. Le 15 mai 1973, le Ministre des Postes et TĂ©lĂ©communications Hubert Germain inaugurera en prĂ©sence du Premier Ministre Pierre Messmer le centre tĂ©lĂ©phonique de Paris-Tuileries, qui fut alors le plus important d'Europe quant Ă  la taille et Ă  la capacitĂ©.

En 1974, Ă  la suite du 7e plan quinquennal 1976-80 dĂ©cidĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ValĂ©ry Giscard d'Estaing dĂšs son Ă©lection qui fait du tĂ©lĂ©phone la prioritĂ© des prioritĂ©s et la nomination du nouveau DGT M. GĂ©rard ThĂ©ry, la saga du Delta LP prend naissance. Les Directions OpĂ©rationnelles et Techniques (DOT) sont gĂ©nĂ©ralisĂ©es dans toute la France et qui demeurent sous la coupe des Directions RĂ©gionales des TĂ©lĂ©communications. Les DOT supervisent un, deux voire trois dĂ©partements. Les Ă©tablissements opĂ©rationnels sont organisĂ©s selon le schĂ©ma « CCL/ACTEL/CPE/ » qui va persister 23 ans. Ce schĂ©ma correspond Ă  une vision du cycle de vie de la ligne tĂ©lĂ©phonique : crĂ©ation en CCL, vente en ACTEL, service aprĂšs-vente et comptage en CPE. Chacun de ces Ă©tablissements comprend environ cent cinquante personnes. À cela s'ajoutent des fonctions en back-office comme : le service du 12, les renseignements tĂ©lĂ©phoniques, le service du tĂ©lĂ©graphe (initialement le 14), les CFRT (Centre de Facturation de Recouvrement des TĂ©lĂ©communications).

En 1979, par le dĂ©cret no 79-962 du 13 novembre 1979, de nouvelles Ă©volutions en matiĂšre d'organisation, notamment de prise en compte de la tĂ©lĂ©matique, sont dĂ©cidĂ©es sous l'impulsion de GĂ©rard ThĂ©ry le DGT. Par l'article 2 de ce dĂ©cret sont crĂ©Ă©es des DĂ©lĂ©gations de Zone, Ă©chelon intermĂ©diaire entre les Directions RĂ©gionales des TĂ©lĂ©communications et la DGT. Cette rĂ©organisation qui faisait doublon avec les DRT ne dure pas. Ces DĂ©lĂ©gations de Zones sont supprimĂ©es au bout d'un an d'existence environ. C'est aussi en 1979 que l’automatisation du rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique de l’hexagone commencĂ©e en 1913 est totalement achevĂ©e aprĂšs 66 annĂ©es de dur labeur. Le mĂ©tier d'opĂ©ratrice des tĂ©lĂ©communications, historiquement dĂ©nommĂ©es « Les demoiselles du tĂ©lĂ©phone », disparaĂźt et les derniĂšres agentes sont reclassĂ©es sur d'autres mĂ©tiers (en gĂ©nĂ©ral dans les CPE sur des mĂ©tiers techniques ou dans des fonctions de back-office au tĂ©lĂ©phone, comme le service du 12 - les renseignements tĂ©lĂ©phoniques ou encore dans les ACTEL pour celles qui ont la fibre commerciale et un bon contact client). On emploie toujours le terme opĂ©ratrice au fĂ©minin, alors qu’il existait aussi des opĂ©rateurs des tĂ©lĂ©communications qui opĂ©raient sĂ©parĂ©ment en brigade de nuit, le travail de nuit Ă©tant alors interdit par l'article L213-1 du code de travail au personnel fĂ©minin jusqu’au 20 juin 1987.

En 1982, un an aprĂšs l'alternance politique en France et l'Ă©lection de François Mitterrand, le ministre des PTT Louis Mexandeau milite en 1982 pour un retour Ă  l'orthodoxie administrative (d’oĂč le rĂ©tablissement symbolique en mai 1981 des PTT en lieu et place des Postes et TĂ©lĂ©communications), en provoquant par le dĂ©cret no 82-636 du 21 juillet 1982 un retour des Commissaires de la RĂ©publique de dĂ©partement et de rĂ©gion dans les affaires des TĂ©lĂ©communications. Cette perte manifeste d'autonomie provoque un tollĂ© des ingĂ©nieurs des PTT. Ils s'insurgent, mais doivent plier. Par ce mĂȘme dĂ©cret, les DOT perdent en autonomie, voire disparaissent de fait lorsqu'une DRT ne compte qu'une seule DOT. Ce retour aux sources sera de courte durĂ©e.

En 1984, le retour aux sources administratif dĂ©cidĂ© en juillet 1982 se brisera net contre le mur des rĂ©alitĂ©s mondiales et se conclura par un rĂ©veil brutal avec le dĂ©mantĂšlement aux États-Unis de l'opĂ©rateur unique AT&T, qui tomba sous le coup de la loi fĂ©dĂ©rale antitrust


En 1985, aprĂšs ces trois annĂ©es de blocage, un rapport Ă©ditĂ© par l'Association des IngĂ©nieurs des TĂ©lĂ©communications prĂ©conise un changement de statut vers celui de SociĂ©tĂ© Nationale reprenant quasi identiquement les propositions du Ministre de l'Économie et des Finances en 1967, ValĂ©ry Giscard d'Estaing. Le 25 octobre 1985 Ă  23 h marque le passage Ă  la numĂ©rotation Ă  huit chiffres dans l’hexagone. 22 000 agents sont mobilisĂ©s pour ce basculage historique qui s’effectue en mĂȘme temps sur tout le territoire. Ceci est la premiĂšre fois dans le monde qu’un changement de numĂ©rotation se dĂ©roule ainsi Ă  l’échelle entiĂšre d’un pays. L'opĂ©ration baptisĂ©e d’abord « NPN » pour « Nouveau plan de numĂ©rotation » est rapidement renommĂ©e en « NNT2 » signifiant « Nouvelle numĂ©rotation tĂ©lĂ©phonique - 2e phase » car cela sonnait mieux Ă  l'oreille auprĂšs du grand public. L’opĂ©ration, supervisĂ©e en direct depuis le centre tĂ©lĂ©phonique de Paris Murat par le Ministre des PTT de l’époque Louis Mexandeau et par le DGT Jacques Dondoux, se dĂ©roule sans aucun accroc, ce qui fait l’admiration des tĂ©lĂ©communicants des pays du monde entier.

En 1986, aprÚs une nouvelle alternance politique et le retour de la droite au gouvernement, l'heure est à la libéralisation. Des rumeurs de réforme en préparation se diffusent. Le décret 86-1064 du 29 septembre 1986 remplace les « Circonscriptions de taxe » par des « Circonscriptions tarifaires ». La loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication préfigure de grandes évolutions statutaires imminentes. Marcel Roulet est nommé Directeur-général des Télécommunications le 15 décembre par décret.

En 1987, par le dĂ©cret no 87-60 du 3 fĂ©vrier 1987, la Taxe de Base, qui sert Ă  calculer le prix de toute communication tĂ©lĂ©phonique qu’elle soit urbaine (incluse dans la mĂȘme Circonscription de Taxe TĂ©lĂ©phonique), interurbaine, internationale ou forfaitaire comme dans le cas de l’horloge parlante, devient l’UnitĂ© TĂ©lĂ©com (UT). C’est l’annĂ©e oĂč pour la premiĂšre fois, apparaĂźt sur les factures tĂ©lĂ©phoniques bimestrielles des administrĂ©s la marque « TELECOM » Ă  la place de la mention TĂ©lĂ©communications. Au mois de juin, le Livre Vert de la Commission EuropĂ©enne est Ă©ditĂ©. C'est un coup de tonnerre qui enjoint la libĂ©ralisation du secteur des tĂ©lĂ©communications par sa mise en concurrence progressive, comme n'importe quel autre bien de consommation. D'ailleurs cette mĂȘme annĂ©e, comme en tĂ©moigne le dĂ©cret no 87-898 du 31 octobre 1987, l'administration des PTT se voit soumise pour la premiĂšre fois de son histoire Ă  la TVA dĂšs le 1er novembre. De plus, Ă  cette Ă©poque, l'informatisation supprime environ un tiers des postes de travail en back-office. Les personnels ainsi libĂ©rĂ©s sont affectĂ©s aux agences commerciales ou Ă  de nouvelles fonctions (vendeurs) pour commercialiser des abonnements tĂ©lĂ©phoniques, des terminaux ou des tĂ©lĂ©copieurs (fax). La premiĂšre vague de libĂ©ralisation, celle des services Ă  valeur ajoutĂ©e ne verra jamais de concurrents se dĂ©clarer.

En 1988, la Direction Générale des Télécommunications est renommée France-Télécom le 1er janvier, mais conserve juridiquement son statut d'administration centrale. Il s'agit alors de la création d'une marque commerciale.

En 1989, aprÚs la réélection du Président de la République François Mitterrand, Paul QuilÚs, Ministre des Postes et Télécommunications lance le débat public sur la réforme des PTT, qui préfigure la réforme des PTT de 1990.

En 1990, la loi no 90-568 du 2 juillet sur la rĂ©forme des PTT est promulguĂ©e. Le Premier Ministre de l'Ă©poque, M. Michel Rocard dĂ©clarera mĂȘme « La rĂ©forme des PTT est passĂ©e comme une lettre Ă  la poste ».

En 1991, le 1er janvier, l'administration des Postes et TĂ©lĂ©communications est liquidĂ©e. Ses biens et personnels sont sĂ©parĂ©s et rĂ©partis en deux entitĂ©s principales distinctes : La Poste d'un cĂŽtĂ©, et France TĂ©lĂ©com, tous deux exploitants autonomes de droit public. À partir de cette annĂ©e, les prix de vente des terminaux tĂ©lĂ©phoniques agrĂ©Ă©s ou de leur location-entretien cessent d’ĂȘtre fixĂ©s par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel.

En 1992, France TĂ©lĂ©com doit ensuite mener une nouvelle adaptation qui aboutit en 1993 Ă  la rĂ©forme des classifications, qui a pour objectif de remplacer les sept cents grades de fonctionnaires issus de l'administration des Postes et TĂ©lĂ©communications, par seulement quatre classes et trois niveaux dans chaque classe. Cette rĂ©forme prendra effet en globalitĂ© d'ici Ă  la fin 1994. Son but Ă©tait de supprimer l'appartenance aux anciens corps de fonctionnaires des PTT qui Ă©taient trĂšs spĂ©cialisĂ©s par type de domaines et de mĂ©tiers, et ainsi entravait l'employeur (ainsi que d'Ă©ventuels fonctionnaires volontaires) Ă  tout changement de mĂ©tiers ; mĂ©tiers qui Ă©taient alors en grande mutation, avec notamment de gros besoins en commerciaux, au dĂ©triment de la baisse des besoins dans le secteur technique. Cette rĂ©forme des reclassifications engendrera une certaine protestation mĂȘme si la masse salariale augmentera largement plus que ce qui Ă©tait anticipĂ©.

En 1995, une nouvelle rĂ©organisation, dĂ©nommĂ©e EO2 pour Évolution de l'Organisation 2e phase, restructure l'entreprise selon trois marchĂ©s (rĂ©sidentiel, professionnels et grandes entreprises) pour faire face aux besoins croissants des diffĂ©rents clients, et l'arrivĂ©e de la concurrence (SFR). L'organisation est dĂ©sormais conçue autour des usages des clients et non plus des produits. Les personnels sont donc rĂ©affectĂ©s avec changement de mĂ©tier. Le 13 septembre 1995, Michel Bon est nommĂ© PDG de France TĂ©lĂ©com, en remplacement de Marcel Roulet. En 2000, le marchĂ© « professionnels », crĂ©Ă© en 1995, est supprimĂ© et les clients reversĂ©s essentiellement dans le marchĂ© rĂ©sidentiel.

En 1996, au 1er septembre, l'organisation mise en place en 1975 pour rĂ©pondre au plan de rattrapage du retard tĂ©lĂ©phonique en France (le Delta LP) vole en Ă©clats. Notamment, les CPE, CCL et ACTEL sont dissous, et leurs personnels sont rĂ©partis suivant leur activitĂ© principale en de nouvelles entitĂ©s techniques de taille rĂ©gionale. Ces entitĂ©s, toujours en vigueur actuellement pour la plupart, ont pour dĂ©nomination officielle : « UnitĂ© ». Les techniciens des liaisons spĂ©cialisĂ©es et des transmissions provenant des CPE sont rĂ©affectĂ©s dans des « UnitĂ©s d'intervention entreprise » ou dans des « UnitĂ©s d'intervention affaires ». Les agents des constructions des lignes des CCL sont rĂ©affectĂ©s dans les nouvelles UnitĂ©s d'Infrastructure RĂ©seau. Les techniciens de commutation affectĂ©s jusqu'alors dans les CPE sont rĂ©affectĂ©s dans les UnitĂ©s d'exploitation rĂ©seau. Les agents des rĂ©partiteurs, les agents des lignes et les agents de la publiphonie des CPE sont curieusement rĂ©affectĂ©s dans des Agences rĂ©sidentielles dans le domaine commercial (anomalie qui prend fin le 1er mars 2000 avec leur rattachement dans les UnitĂ©s d’Intervention)[184] - [185] Les personnels du back-office (travaillant sur plateformes tĂ©lĂ©phoniques en gĂ©nĂ©ral) sont rĂ©partis suivant leur degrĂ© d'implication technique et/ou commerciale et leur spĂ©cialitĂ© dans les UnitĂ©s nouvellement crĂ©Ă©es qui peuvent ĂȘtre celles citĂ©es en exemple dans cet article comme dans d'autres qui n'y figurent pas. Les agences commerciales sont rĂ©organisĂ©es doublement sous l'angle gĂ©ographique (doublement de la zone couverte) que du type de marchĂ© traitĂ©. Ainsi naissent Ă  partir des anciennes ACTEL d'un cĂŽtĂ© des « Agences France TĂ©lĂ©com rĂ©sidentielles et professionnelles », et de l'autre des « Agences France TĂ©lĂ©com entreprise ». Le 18 octobre 1996 Ă  23 h, la numĂ©rotation bascule Ă  dix chiffres dans l’hexagone. L’opĂ©ration se dĂ©roule facilement, sans accroc. La France adopte donc la « NNT3 » pour « Nouvelle numĂ©rotation tĂ©lĂ©phonique 3e phase », qui Ă©tait initialement prĂ©vue pour novembre 1995, mais qui fut repoussĂ©e de onze mois. Cette derniĂšre est toujours en vigueur aujourd’hui et est prĂ©vue pour durer jusqu’en 2050. Par la mĂȘme occasion, vient la suppression historique de la tonalitĂ© d’acheminement qui Ă©tait devenue obsolĂšte depuis l’arrĂȘt des derniers commutateurs Ă©lectromĂ©caniques, le temps d’établissement typique d’une communication Ă©tant rĂ©duit Ă  trois secondes tout au plus. Entre 1985 et 1996 le rĂ©seau est devenu entiĂšrement Ă©lectronique ce qui a rendu le passage Ă  dix chiffres trĂšs aisĂ© et n’a nĂ©cessitĂ© qu’une mobilisation de 3 500 agents le jour « J » pour cette nouvelle opĂ©ration d’envergure.

En 1997, au 1er janvier, l'Exploitant Autonome de Droit Public France-TĂ©lĂ©com est transformĂ© en Entreprise Nationale France-TĂ©lĂ©com, sous statut juridique de SociĂ©tĂ© Anonyme, par la loi no 96-660 du 26 juillet 1996. En 1997, dans la foulĂ©e, le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique Ă©tant arrivĂ© Ă  maturitĂ©, le PDG de l'Ă©poque, Michel Bon, lance le plan baptisĂ© : Delta Minute, plan visant alors Ă  mobiliser tous les acteurs de l'entreprise pour mener Ă  un accroissement de la durĂ©e de chaque communication tĂ©lĂ©phonique, afin d'augmenter le chiffre d'affaires global et les marges bĂ©nĂ©ficiaires. Nouvelle politique mise en place d'une part, parce que le parc de lignes tĂ©lĂ©phoniques Ă©tait parvenu Ă  son plus haut si bien qu'il ne pouvait plus s'accroĂźtre par rapport Ă  la population française, tout en contrevenant totalement avec la politique prĂ©cĂ©dente qui prĂ©existait tant que dura la pĂ©nurie dans les installations de commutation, Ă©poque oĂč l'administration des PTT encourageait alors les usagers Ă  n'utiliser le tĂ©lĂ©phone que pour les appels importants et sĂ©rieux, tout en demandant Ă  ces mĂȘmes usagers de se montrer les plus brefs possibles, afin de libĂ©rer au plus vite les circuits tĂ©lĂ©phoniques commutĂ©s pour les autres usagers qui attendaient la tonalitĂ© et la libĂ©ration des circuits d'acheminement urbains et surtout interurbains


En 1998, au 1er janvier 1998, la loi no 96-659 du 26 juillet 1996 relative à la réglementation des télécommunications entre produit son principal effet : la libéralisation complÚte du marché européen des télécommunications entre en vigueur. C'est également l'année de l'arrivée de l'intranet au sein de l'entreprise, ainsi que l'explosion d'internet, des offres et des opérateurs concurrents dans ce domaine. France Télécom fonde Wanadoo et rachÚte plus d'une centaine de sociétés. En juillet, les Directions Régionales sont fusionnées à partir de deux à trois Directions Régionales initiales (par exemple, à cette date naßt la Direction régionale de Paris, issue de la fusion de la Direction régionale de Paris-Nord avec la Direction régionale de Paris-Sud), et les deux à trois mille personnes en doublon qui y travaillaient avant ces fusions sont reversées dans des Organismes Nationaux de Soutien (ONS). Au début des années 2000, la quasi-totalité de ces ONS est ensuite supprimée.

En 2000, le 30 mai, France TĂ©lĂ©com rachĂšte le trĂšs dynamique opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie mobile britannique Orange fondĂ© par l’allemand Hans Snook pour 283 milliards de francs, soit 43,2 milliards d’euros, dans le but d’accĂ©lĂ©rer son dĂ©ploiement et sa notoriĂ©tĂ© Ă  l’étranger, et devient ainsi le second opĂ©rateur en tĂ©lĂ©phonie mobile d’Europe. Ce rachat se traduira le 21 juin 2001 par la fusion des marques de tĂ©lĂ©phonie mobile ItinĂ©ris, Ola et Mobicarte sous la seule marque commerciale Orange. Également cette mĂȘme annĂ©e, le dĂ©cret no 2000-881 du 12 septembre 2000 impose le dĂ©groupage de la boucle locale. Ainsi France TĂ©lĂ©com, opĂ©rateur historique, doit partager le rĂ©seau hĂ©ritĂ© des PTT, qui fut financĂ© en totalitĂ© par les contribuables suivant le principe de l'avance remboursable, avec tous les concurrents qui apparaissent tels des champignons aprĂšs la pluie. Les services techniques, les installations techniques ainsi que les immeubles doivent ĂȘtre rĂ©organisĂ©s en consĂ©quence dans tout le pays. Des locaux spĂ©ciaux et distincts, rĂ©servĂ©s aux seuls opĂ©rateurs concurrents doivent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s dans les murs mĂȘmes de France TĂ©lĂ©com. Cet Ă©vĂ©nement est connu sous le nom de « colocalisation ».

En 2003, les agences sont divisées en deux spécialités : agences spécialisées dans la vente à distance d'une part et agences spécialisées en vente physique d'autre part. Les tailles géographiques doublent aussi (et le nombre d'agences est divisé par deux).

En 2006, au mois de juin, les Directions Régionales sont réduites à la relation institutionnelle régionale avec un effectif divisé approximativement par dix. Le pouvoir d'organisation de l'activité opérationnelle de l'entreprise est transféré à des Directions Territoriales nouvellement créées, et de plus grande taille. Il y a deux à trois fois moins de Directions Territoriales que de Directions Régionales. La taille des établissements gérés par les DT atteint couramment mille personnes. La marque commerciale internet de France Télécom, Wanadoo, est renommée Orange le 1er juin.

En 2011, au mois de septembre, les Directions Territoriales sont renommées Direction Orange, dans le but de préparer les esprits progressivement de dénomination à venir de la société France-Télécom en Orange dans son entier.

En 2012, le 9 février, ce sont ensuite les services de la téléphonie fixe France Télécom qui sont renommés sous la marque commerciale Orange.

En 2013, au 1er juillet, à la suite de l'approbation du Conseil d'administration de France Télécom réuni en assemblée générale, le 28 mai 2013, la Société anonyme France Télécom change de raison sociale en devenant « Orange S.A. ».

Effectifs

Les effectifs passent de 140 000 personnes en 1993 Ă  quelque 190 000 personnes en 2007, aprĂšs un pic Ă  220 000 en 2001. Cette croissance Ă©tant due aux effectifs Ă  l'Ă©tranger.

En 1990, Ă  partir de fĂ©vrier, dĂ©bute dans l'administration des Postes et TĂ©lĂ©communications la nĂ©gociation devant mener Ă  la mise en application de la rĂ©forme concernant la rĂ©novation de la grille des classifications et des rĂ©munĂ©rations des trois fonctions publiques mise en place par le Ministre d'État, Ministre de la Fonction Publique et des RĂ©formes Administratives Michel Durafour et dĂ©cidĂ©e depuis le . Elle aboutit Ă  la fusion de certains grades entre eux et accomplit de fait une premiĂšre simplification du millefeuille administratif de grades et de corps de fonctionnaires diffĂ©rents prĂ©existant aux PTT, en toilettant les textes rĂ©glementaires datant pour la plupart des annĂ©es 1945 Ă  1975, en fusionnant dans les mĂȘmes corps de mĂ©tier certains grades (ex. : par le dĂ©cret no 91-105 du , les vĂ©rificateurs et les rĂ©viseurs des travaux des bĂątiments des PTT qui deviennent RĂ©viseurs des travaux des bĂątiments de France-TĂ©lĂ©com), Ă©limine les grades constatĂ©s Ă©teints et accorde au passage quelques augmentations indiciaires de traitement Ă  certaines catĂ©gories de personnels pour s'assurer d'une certaine paix sociale dans le pays.

  • Tout le personnel est automatiquement reclassĂ© dans son nouveau grade et/ou sa nouvelle situation administrative conformĂ©ment aux nouveaux dĂ©crets.
  • Les fonctionnaires des Postes et TĂ©lĂ©communications deviennent, Ă  la suite de l'adoption de la loi no 90-568 du et par le biais de ces nouveaux dĂ©crets du 31 dĂ©cembre 1990[186] et de janvier 1991[187] issus de la RĂ©forme Durafour, des fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com (France TĂ©lĂ©com demeurant jusqu'au 31 dĂ©cembre 1990 une administration centrale de l'État).
  • Ces fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com sont dits « reclassĂ©s ».
  • Les derniers concours de recrutements externes organisĂ©s sur ces grades de reclassement mis en place Ă  partir de 1991 ont Ă©tĂ© organisĂ©s en 1991 & 1992 et ont vu leurs derniers laurĂ©ats appelĂ©s tardivement Ă  l'activitĂ© en 1994 et 1995.

En 1991, au 1er janvier, Ă  la suite de l'adoption de la loi no 90-568 du , les fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com « administration » sont rattachĂ©s Ă  l'exploitant autonome de droit public France-TĂ©lĂ©com nouvellement crĂ©Ă©. À compter de cette date, les transferts de fonctionnaires de l'État de l'une Ă  l'autre des branches historiques des P&T deviennent quasiment nĂ©gligeables, bien que cette possibilitĂ© soit toujours maintenue par les textes de lois.

En 1992, quelques mois avant le dĂ©but de la rĂ©forme de reclassification, de nouveaux changements consistant Ă  fusionner de nouveaux certains grades entre eux, revaloriser certains Ă©chelons et Ă  accorder un gain d'anciennetĂ© dans certains Ă©chelons de certains grades sont dĂ©cidĂ©es par le gouvernement. Elles entraĂźnent une lĂ©gĂšre augmentation de traitement de certaines catĂ©gories de fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com, d'environ 450 francs par mois en moyenne, mais dans certains corps ce ne sont pas toujours les grades les plus bas qui disparaissent et qui sont fusionnĂ©s vers le haut, mais l'inverse (par exemple, disparition des inspecteurs centraux qui redeviennent de simples inspecteurs, ou alors les chefs de section qui redeviennent de simples contrĂŽleurs, mĂȘme si Ă  titre individuel ces personnels ainsi « dĂ©classĂ©s » peuvent conserver leur intitulĂ© d’ancien grade ; situations qui ne peuvent que provoquer des rĂ©actions vindicatives Ă  l'avenir, ces fonctionnaires ayant dĂ» souvent patienter longtemps pour parvenir Ă  ce type de grades « de distinctions »). Ainsi, tous les fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com concernĂ©s, conformĂ©ment aux dĂ©crets du 7 septembre 1992[188] et au dĂ©cret du 2 octobre 1992[189] sont, une seconde fois, automatiquement reclassĂ©s dans leur nouvelle situation Ă  la date du . Cette amĂ©lioration de la rĂ©forme Durafour de 1990 a Ă©tĂ© seulement appliquĂ©e aux fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com et de La Poste, seules catĂ©gories de fonctionnaires de l'État qui seront dĂšs 1993 concernĂ©s par la rĂ©forme suivante Ă  venir des reclassifications. Il ne s'agit pas d'un hasard. Cette amĂ©lioration en 1992 devant participer Ă  l'acceptation de la rĂ©forme future de 1993, qui Ă©tait voulue au plus haut niveau de France TĂ©lĂ©com et de l'État


En 1993, Ă  la suite de la signature le de l'accord social sur le cadre gĂ©nĂ©ral de la rĂ©forme des classifications du personnel des PTT, est mise en place la seconde rĂ©forme des grades, dite RĂ©forme des Classifications, encore nommĂ©e : « reclassification ». Cette opĂ©ration consiste dans un premier temps Ă  dĂ©terminer l'emploi rĂ©ellement occupĂ© par le fonctionnaire, dans un deuxiĂšme temps Ă  rapprocher cet emploi de la grille de la nouvelle classification puis finalement Ă  l'intĂ©gration directe du fonctionnaire dans le nouveau grade sans examen ni concours[190]. Cette rĂ©forme concerne aussi bien la Poste que France TĂ©lĂ©com. Les fonctionnaires de la Poste et de France TĂ©lĂ©com ont le choix d’intĂ©grer cette reclassification ou de refuser et de conserver leur grade de reclassement, par le biais d’un questionnaire oĂč ils ont la possibilitĂ© de cocher l’une des deux cases possibles. À la Poste, les fonctionnaires qui ne renvoient pas le formulaire de choix demeurent dans leur situation antĂ©rieure, c'est-Ă -dire dans le reclassement ; tandis qu'Ă  France TĂ©lĂ©com c’est l’inverse qui s’applique : les fonctionnaires qui ne renvoient pas leur formulaire de choix sont automatiquement basculĂ©s dans la reclassification, et ce, sans que France TĂ©lĂ©com ait formellement recueilli leur avis. De surcroĂźt, dans certains services, les fonctionnaires qui choisissent par Ă©crit de conserver leur grade de reclassement se voient relancĂ©s oralement plusieurs fois par leur hiĂ©rarchie puis par les services de gestion du personnel au moyen de nouveaux formulaires renvoyĂ©s aux fonctionnaires refusant d'intĂ©grer les nouveaux grades de reclassification, et ce, dans l’espoir de les faire changer d’avis, ou de parvenir par une certaine lassitude Ă  ce que le fonctionnaire ne rĂ©ponde plus aux questionnaires et soit commuĂ© « par dĂ©faut » dans les corps de la reclassification. Les nouveaux grades de la reclassification sont progressivement dĂ©ployĂ©s jusqu'en dĂ©cembre 1994 Ă  partir de l'adoption d'une sĂ©rie de dĂ©crets des 25 et [191] qui coupent de maniĂšre irrĂ©versible tout lien d'avec les anciens grades issus de l'administration des PTT pour ceux qui les intĂšgrent.

En revanche, pour les hauts-fonctionnaires, lesquels ont les premiers initiĂ© la rĂ©forme des reclassifications, le lien avec les anciens grades issus des PTT n'est pas brisĂ© : l'arrĂȘtĂ© du fixant l'Ă©chelonnement indiciaire des Ă©chelons des emplois supĂ©rieurs de La Poste et des emplois supĂ©rieurs de France affectĂ©s d'indices hors Ă©chelles ne fait que modifier en ce qui concerne ces hauts fonctionnaires (au lieu de les en exclure) l'arrĂȘtĂ© prĂ©cĂ©dent du relatif aux emplois supĂ©rieurs de l'État classĂ©s hors Ă©chelles qui avait Ă©tĂ© publiĂ© au Journal officiel le . De surcroĂźt, alors que l'arrĂȘtĂ© de 1957 est publiĂ© au Journal officiel, le nouvel arrĂȘtĂ© du prĂ©citĂ© n'a jamais Ă©tĂ© publiĂ© au Journal officiel, Ă©tant donnĂ© que son article 2 stipule : « Le prĂ©sent arrĂȘtĂ© prend effet au 1er janvier 1993 et ne sera pas publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française. »

Les anciens grades de reclassement, directement dérivés des grades des PTT sont convertis en quatre classes et trois niveaux dans chaque classe (ce qui revient à un total de onze nouveaux grades propres à La Poste et à France Télécom : les agents I.1, I.2, I.3 ; les collaborateurs et maßtrise : 2.1, 2.2, 2.3 ; les cadres 3.1, 3.2, 3.3 ; les cadres supérieurs : 4.1 et 4.2) (hormis les statuts de fonction, emplois supérieurs comptant quatre grades de plus : 4.3, 4.4, 4.5 et 4.6 qui conservent, eux seuls, leur ancien statut interministériel).

  • Une fois le fonctionnaire de France TĂ©lĂ©com qui a choisi par Ă©crit de basculer (ou qui n’a renvoyĂ© aucune rĂ©ponse au questionnaire reçu) dans son nouveau grade de reclassification, celui-ci n'est plus reliĂ© Ă  un corps de mĂ©tier particulier et, fait d'importance capitale au niveau de la gestion des ressources humaines, peut ĂȘtre trĂšs facilement mutĂ© vers un nouveau domaine mĂ©tier, avec ou sans son accord au grĂ© des Ă©volutions de mĂ©tiers, des ouvertures ou des fermetures de services.
  • Ces fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com sont dits « reclassifiĂ©s ».
  • Des concours de recrutements externes dĂ©concentrĂ©s par les directions rĂ©gionales ont Ă©tĂ© organisĂ©s en 1993, 1994, 1995 et 1996, oĂč les laurĂ©ats Ă©taient reçus sur ces nouveaux grades de reclassifications uniquement.
  • Les fonctionnaires de France-TĂ©lĂ©com reclassifiĂ©s constituent Ă  ce jour plus de 90 % des fonctionnaires en activitĂ© dans Orange.
  • Les 140 000 effectifs en 1993 sont essentiellement des fonctionnaires français.
    • Le passage dans la nouvelle hiĂ©rarchie de grades demeure cette fois-ci facultatif, les fonctionnaires recrutĂ©s avant cette rĂ©forme des reclassifications, pouvant demeurer sur leur ancien grade dit « de reclassement », grades issus de la rĂ©forme Durafour, mais Ă  ce moment-lĂ , ces fonctionnaires demeurĂ©s sur leur ancien grade voyaient dans les faits leur avancement de grade sĂ©rieusement compromis[192].
    • Si toutefois un fonctionnaire reclassĂ© sur ces anciens grades de 1990-1991 se prĂ©sentait Ă  une promotion et se voyait promu, il Ă©tait automatiquement basculĂ© dans le nouveau systĂšme de grade issu des reclassifications de 1993, et ce, jusqu'en 2004.
    • AprĂšs plusieurs centaines de procĂšs au tribunal administratif, la sortie du dĂ©cret no 2004-1300 du autorise Ă  nouveau ces fonctionnaires reclassĂ©s dans les anciens grades et obtenant une promotion, d'ĂȘtre versĂ©s Ă  leur choix, soit dans le nouveau systĂšme de grades issu des reclassifications, soit de demeurer dans l'ancien systĂšme de grade de reclassement. Cette initiative de l'État, bien que tardive, a permis d'apaiser le climat social dĂ» Ă  la discrimination dont s'estimaient victimes les fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com positionnĂ©s sur ces anciens grades de reclassement. NĂ©anmoins, de nombreux agents ayant gardĂ© leur grade de reclassement s'estimant lĂ©sĂ©s Ă  cause de l'absence d'Ă©volution et de promotion dans leur carriĂšre (Ă  France TĂ©lĂ©com-Orange comme Ă  La Poste) ont dĂ©posĂ© des recours individuels auprĂšs des tribunaux administratifs qui ont abouti Ă  la condamnation de ces deux entreprises et solidairement Ă  l'État[193].

En 1996, est instauré à partir de la promulgation de la loi no 96-660 du , un Congé de Fin de CarriÚre, une sorte de préretraite, réservé aux fonctionnaires de France Télécom ùgés d'au moins 55 ans, avec départ obligatoire à 60 ans en cas d'entrée dans ce dispositif facultatif avant le , date limite. Ce dispositif a permis de diminuer rapidement les effectifs en rajeunissant la moyenne d'ùge, par le départ d'une population restée marquée par le démantÚlement de l'Administration. En retour, ce dispositif a entraßné une perte des connaissances et d'expériences sur certaines spécialités techniques par les départs massifs qu'il a occasionnés.

En 1997, au 1er janvier, Ă  la suite de la transformation de l'Exploitant Autonome de Droit Public France-TĂ©lĂ©com en Entreprise Nationale France-TĂ©lĂ©com, sous statut juridique de SociĂ©tĂ© Anonyme, par la loi no 96-660 du , il est mis fin Ă  tout recrutement de fonctionnaire de l'État au sein de France TĂ©lĂ©com, pour des raisons juridiques Ă©videntes. Depuis cette date, les effectifs statutaires exerçant leur activitĂ© dans France-TĂ©lĂ©com puis Orange ne font que dĂ©croĂźtre et sont vouĂ©s Ă  leur extinction totale. D'ailleurs plusieurs grades de reclassement, dont en gĂ©nĂ©ral le grade du pied de chaque corps, sont Ă©teints. Dans les grades de reclassifications, les deux grades de la classe I (les I.1 et les I.2) sont officiellement Ă©teints depuis 2010 et le grade de I.3 est en voie d'extinction d'ici Ă  2016.

En 2004, au 1er septembre, la part de l’État au capital descend sous la barre des 50 %. Pour cette raison, le PrĂ©sident de France TĂ©lĂ©com ne peut plus ĂȘtre nommĂ© ou rĂ©voquĂ© par dĂ©cret. Il l'est dĂ©sormais par dĂ©libĂ©ration du conseil d'administration de France TĂ©lĂ©com rĂ©union en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Avant cet Ă©vĂ©nement, le dĂ©cret no 2004-662 du entraĂźne un nouveau changement rĂ©glementaire et culturel pour les fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com qui se voient juridiquement soumis Ă  une partie du Code du Travail, comme s'ils Ă©taient des salariĂ©s de droit privĂ©, en tant que ceci concerne l'Ă©lection Ă  venir dĂšs l'annĂ©e suivante de dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel qui font leur apparition dans l'entreprise dĂšs janvier 2005. De plus, le dĂ©cret no 2004-977 du portant adaptation et application des articles L. 225-27 Ă  L. 225-34 du code de commerce aux personnels fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com assimile dĂ©sormais les fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com Ă  des salariĂ©s de droit privĂ© pour ce qui est de l'Ă©lection ou de la participation en tant qu'Ă©lu au conseil d'administration de France TĂ©lĂ©com. Que ce soit pour les Ă©lections des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ou des Ă©lus au conseil d'administration de France TĂ©lĂ©com, un collĂšge unique d'Ă©lecteurs est crĂ©Ă©. Il mĂ©lange sans distinction les fonctionnaires de France TĂ©lĂ©com, les agents contractuels de droit public et les salariĂ©s de droit privĂ©, en s'alignant sur le droit commun. Le dĂ©cret no 2004-980 du , bien que reconnaissant l'autoritĂ© du PrĂ©sident de France TĂ©lĂ©com en matiĂšre de sanction disciplinaire, stipule que seul le Ministre chargĂ© des tĂ©lĂ©communications a le pouvoir disciplinaire d'infliger Ă  un fonctionnaire de France TĂ©lĂ©com une sanction du quatriĂšme groupe, c'est-Ă -dire que France TĂ©lĂ©com ne peut pas seule dĂ©cider de la mise Ă  la retraite d'office ou la rĂ©vocation d'un fonctionnaire de France TĂ©lĂ©com.

Depuis 2005, le turn-over est plus important. Il s'agit de mouvements entrants d'ingénieurs confirmés qui sont séduits par la relative stabilité de France Télécom par rapport aux SSII. Les départs existent, soit par un systÚme de préretraite pour les fonctionnaires, soit vers des sociétés de haute technologie. Les mouvements internes sont nombreux et les mouvements entrants et sortants le sont de plus en plus.

En 2009, le 26 novembre, un accord social sur l'emploi des séniors et les mesures en faveur des deuxiÚmes parties de carriÚres est signé entre la Direction et certaines organisations syndicales représentatives du personnel. Cet accord crée notamment le « temps partiel séniors », une sorte de préretraite progressive, visant à diminuer plus rapidement les effectifs mesurés en équivalents à temps plein.

En 2010, la moyenne d'ùge est de 48 ans, et la moitié des salariés français doit partir en retraite d'ici à 2018[194]. Le temps partiel séniors ayant quelques difficultés à convaincre, l'accord social du fait l'objet d'un premier avenant le ainsi que d'un second avenant le afin de le rendre sensiblement plus attrayant. Ainsi, le TPS mis en place commence à rencontrer une certaine adhésion auprÚs des plus de 54 ans à partir de 2011. Son succÚs va croissant, ce qui ne va pas sans commencer à causer certains problÚmes d'organisation dans les services en 2014.

En 2012, il reste 65 000 fonctionnaires[195] et d'ici Ă  2020 l'essentiel des fonctionnaires aura quittĂ© Orange[196]. Les personnes qui ne sont pas sous statut de fonctionnaire sont en CDI dans le droit de leur pays ; ainsi en France, ils sont salariĂ©s d'Orange. La moitiĂ© du personnel travaille hors de France.

Au 1er juillet 2013, et malgrĂ© le changement de nom de l'entreprise France-TĂ©lĂ©com en « Orange » dĂ»ment validĂ© par le conseil d'administration d'Orange et l'AssemblĂ©e des actionnaires, aucun texte officiel traitant du statut de ces fonctionnaires paru au Journal officiel de la RĂ©publique française aprĂšs le changement de dĂ©nomination de cette entreprise n'a Ă  ce jour Ă©tĂ© publiĂ© modifiant l'intitulĂ© de ces fonctionnaires de l'État Ă  statut particulier, effectifs statutaires qui demeurent officiellement des fonctionnaires de France-TĂ©lĂ©com[197] - [198].

Les métiers

Les fonctions sont :

Les rémunérations

En 2006, selon le bilan social officiel de l'entreprise, environ trois employĂ©s sur quatre ont perçu une rĂ©munĂ©ration brute comprise entre 2 150 et 4 150 euros par mois[199]. La rĂ©munĂ©ration mensuelle moyenne brute est 2 924 euros.

Direction générale du groupe

Directeur des télécommunications
  • Charles Lange du 9 fĂ©vrier 1941 au 22 mai 1946. Poste crĂ©Ă© par loi et par dĂ©cret de l'État français du 9 fĂ©vrier 1941.
Directeurs généraux des télécommunications
  • Charles Lange du 23 mai 1946 au 31 mai 1951. Poste crĂ©Ă© par dĂ©cret du GPRF no 46-1016 du 10 mai 1946. Droits Ă  retraite.
  • Jean RouviĂšre du 1er juin 1951 au 28 fĂ©vrier 1957. NommĂ© par dĂ©cret du 27 avril 1951[200]. DĂ©part vers de nouvelles fonctions.
  • Raymond Croze du 1er mars 1957 au 31 dĂ©cembre 1967. NommĂ© par dĂ©cret du 5 fĂ©vrier 1957[201]. DĂ©part vers de nouvelles fonctions.
  • Pierre Marzin du 1er janvier 1968 au 10 octobre 1971. NommĂ© par dĂ©cret du 21 dĂ©cembre 1967[202]. Droits Ă  retraite.
  • Louis-Joseph Libois du 11 octobre 1971 au 15 octobre 1974. NommĂ© par dĂ©cret du 11 octobre 1971[203]. DĂ©part vers de nouvelles fonctions.
  • GĂ©rard ThĂ©ry du 16 octobre 1974 au 6 aoĂ»t 1981. NommĂ© par dĂ©cret du 16 octobre 1974[204]. RemplacĂ©.
  • Jacques Dondoux du 7 aoĂ»t 1981 au 14 dĂ©cembre 1986. NommĂ© par dĂ©cret du 7 aoĂ»t 1981[205]. RemplacĂ©.
  • Marcel Roulet du 15 dĂ©cembre 1986 au 20 dĂ©cembre 1990. NommĂ© par dĂ©cret du 15 dĂ©cembre 1986[206].
AprÚs la réforme de 1990, dirigeants du groupe
  • Marcel Roulet, du au . NommĂ© par dĂ©cret du [207]. Mis fin aux fonctions par dĂ©cret du [208]. Actuellement prĂ©sident d'honneur de France TĂ©lĂ©com.
  • IntermĂšde François Henrot. NommĂ© au conseil d’administration par dĂ©cret du 1er septembre 1995[208], en vue d'y ĂȘtre nommĂ© prĂ©sident, mais dĂ©missionne rapidement le par communiquĂ© de presse ; dĂ©mission entĂ©rinĂ©e par dĂ©cret du [209]
  • Michel Bon, du au . NommĂ© par dĂ©cret du [210]. DĂ©mission acceptĂ©e par dĂ©cret le .
  • Thierry Breton, du au . NommĂ© par dĂ©cret du [211]. DĂ©mission. Devient ministre de l’économie, des finances et de l’industrie par dĂ©cret du [212].
  • Didier Lombard, du au . Élu par le conseil d'administration de France TĂ©lĂ©com. DĂ©missionne Ă  la suite de la crise des suicides avant la fin de son mandat prĂ©vue en juin 2011.
  • Direction bicĂ©phale du au :
    • Didier Lombard. Élu prĂ©sident non-exĂ©cutif, par dĂ©cision du conseil d'administration de France TĂ©lĂ©com du .
    • StĂ©phane Richard. Élu directeur gĂ©nĂ©ral, par dĂ©cision du conseil d'administration de France TĂ©lĂ©com du .
  • StĂ©phane Richard, du au 19 mai 2022. Élu par le conseil d'administration prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral le . RĂ©Ă©lu prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Orange, par le conseil d'administration d'Orange, le .
  • Direction bicĂ©phale depuis le :
    • Jacques Aschenbroich. Élu prĂ©sident non-exĂ©cutif, par dĂ©cision du conseil d'administration d'Orange du .
    • Christel Heydemann. Élue directrice gĂ©nĂ©rale, par dĂ©cision du conseil d'administration d'Orange du [213].

Controverses et condamnations judiciaires

Depuis sa privatisation en 2004, France TĂ©lĂ©com (dont Orange est une filiale) oriente sa culture d'entreprise vers la rentabilitĂ©. Entre 2006 et 2008, France TĂ©lĂ©com adopte le plan NExT, un plan de redressement qui vise entre autres Ă  rĂ©duire les coĂ»ts – principalement salariaux. Il est prĂ©vu de diminuer les effectifs de 10 %, soit 22 000 employĂ©s

Nouvelles méthodes de management

Le plan NExT introduit un management violent. En 2004, 4 000 employĂ©s sont formĂ©s durant dix jours afin d'accomplir sur le terrain le plan NExT : la rĂ©duction des effectifs est une prioritĂ©, de nouvelles techniques de managements sont introduites, la mĂ©thode est de dĂ©grader les conditions de travail, afin de pousser psychologiquement une partie des employĂ©s au dĂ©part volontaire, rĂ©duisant ainsi les indemnitĂ©s Ă  payer[214]. Ainsi, les managers ont pour objectif d'inciter des salariĂ©s Ă  dĂ©missionner, d'en muter dans d’autres secteurs de la fonction publique ou de signer des congĂ©s de fin de carriĂšre. Des stages apprennent Ă  ces managers des schĂ©mas sur les courbes du deuil qui dĂ©finissent six Ă©tapes par lesquelles tout salariĂ© qui se voit annoncer la suppression de son poste, doit passer : l’annonce de la mutation, le refus de comprendre, la rĂ©sistance, la dĂ©compression qui peut aller jusqu'Ă  la dĂ©pression, la rĂ©signation et l’intĂ©gration du salariĂ©(harcĂšlement qui peut aussi se terminer trĂšs mal par des suicides)[215] - [216] - [217] - [218].

Mises en examen à la suite des suicides de plusieurs salariés

Lors d'une rĂ©union en octobre 2006, Didier Lombard (PdG d'Orange) annonce devant ses cadres dirigeants : « En 2007, je ferai les dĂ©parts d'une façon ou d'une autre, par la fenĂȘtre ou par la porte »[219] - [214].

Les effectifs de 2005 Ă  2009 passent de 196 000 employĂ©s Ă  167 000[220]. La rĂ©duction des effectifs est une prioritĂ©, de nouvelles techniques de managements sont introduites, la mĂ©thode est de dĂ©grader les conditions de travail, afin de pousser psychologiquement une partie des employĂ©s au dĂ©part volontaire, rĂ©duisant ainsi les indemnitĂ©s Ă  payer[214]. Les changements de postes Ă  l’intĂ©rieur de l’entreprise sont nombreux (14 000 entre 2006 et 2008).

Par la suite, une vague de suicide sera fortement mĂ©diatisĂ©e. En septembre 2010, le nombre de suicides depuis le lancement du plan NExT (2006) s’élevait Ă  cinquante-huit[214]. Les mutations forcĂ©es sont identifiĂ©es comme Ă©tant une des principales causes[221].

À la suite d'une enquĂȘte, l'Inspection du travail a rĂ©pondu au syndicat Sud-PTT que l'organisation du travail Ă  France TĂ©lĂ©com « a Ă©tĂ© de nature Ă  gĂ©nĂ©rer de la souffrance au travail » et « des risques pour la santĂ© » des salariĂ©s[222]. Elle adresse Ă©galement un rapport circonstanciĂ© pour mise en danger de la vie d'autrui et harcĂšlement moral au parquet de Paris en 2010[223].

Une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e par le cabinet d'audit Technologia Ă  la demande de la direction de France TĂ©lĂ©com. Sur les 102 843 salariĂ©s de la maison-mĂšre du groupe, 80 080 ont rĂ©pondu, soit un taux de 77,9 %. Le rapport d'enquĂȘte rĂ©vĂšle un « ressenti gĂ©nĂ©ral trĂšs dĂ©gradĂ© », une « fragilisation de la santĂ© physique et mentale », une « ambiance de travail tendue, voire violente » pour certaines catĂ©gories de personnel. Les conditions de travail ont Ă©tĂ© jugĂ©es difficiles, principalement pour le personnel chargĂ© de la vente et des « interventions client »[221] - [224].

L'apparition dans le débat public de la question des suicides chez France Télécom a été l'objet de débats médiatiques et politisés, qui pour les uns était une sur-médiatisation d'un phénomÚne ordinaire, par les syndicats[225], tandis que d'autres y voyaient le dévoiement des méthodes de gestion centrées sur le rétablissement de la performance financiÚre au détriment de toute considération sociale[226].

Mise en perspective des suicides chez France Télécom
Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Nombre d'employés suicidés en France 28[227] 29[227] 12[228] 19[228] 27[228] 11[229]
Taux annuel pour 10 000 employĂ©s en France 2,15[227] 2,49[227] 1,20[230] 1,90[230] 2,30[230] 1,32[230]
Taux pour 10 000 habitants (moyenne française) 1,84[231] 1,76[232] 1,78[232] 1,60[231] 1,96[233] 1,62[234]

Note : pour comparer un taux de suicide, il est important de prendre en compte la structure des populations étudiées (en ce qui concerne la classe d'ùge, le taux d'activité, la catégorie socio-professionnelle...) qui ont des taux de suicides différents[235] - [236]. De plus, le dénombrement étant fait sur la base de remontées d'information informelles aux organisations syndicales, il n'est pas nécessairement exhaustif. On ne dispose pas non plus de statistiques dans d'autres grands groupes français qui permettraient de prendre en compte la spécificité d'un management complexe de grand groupe sur une population attirée par une relative stabilité de l'emploi.

Il convient également de préciser que la prévalence du suicide en France est trÚs fortement dépendante du sexe des individus. Selon le rapport de l'OMS de 2012[237], le taux de suicide en France des hommes est 3 fois supérieur à celui des femmes, 1,9 pour 0,6 pour 10 000 personnes.

La responsabilitĂ© de Didier Lombard est en cours d'instruction par la justice française puisqu'il est mis en examen en juillet 2012 (avec le numĂ©ro 2 de l’époque Louis-Pierre WenĂšs, l’ex-directeur des ressources humaines, Olivier Barberot et quatre cadres mis en examen pour complicitĂ© de harcĂšlement moral) pour harcĂšlement moral Ă  la suite d'un rapport de l'inspection du travail mettant en cause la politique de gestion du personnel et une plainte de la fĂ©dĂ©ration SUD-PTT fin 2009[238].

AprĂšs dĂ©pouillement d'un questionnaire soumis Ă  tout le personnel de France TĂ©lĂ©com, les consultants d'un cabinet, Technologia, remettent leurs conclusions le 14 dĂ©cembre 2009 et Ă©voquent une « ambiance de travail tendue, voire violente ». « Le ressenti gĂ©nĂ©ral est trĂšs dĂ©gradĂ©, notamment en ce qui concerne les conditions de travail, la santĂ©, le stress
 ». Dans la « vague de suicides », ils pointent « la grande dĂ©faillance du management ». « Les personnels de France TĂ©lĂ©com semblent plus que jamais orphelins de sens, de leaders »[239].

Le 25 septembre 2010, un ancien directeur rĂ©gional raconte le management mis en place par France TĂ©lĂ©com, dont l'objectif aurait Ă©tĂ© la dĂ©mission volontaire de 22 000 employĂ©s. Il Ă©voque notamment l'existence d'une « courbe du deuil », selon laquelle la direction aurait prĂ©vu les phases de dĂ©pression par lesquelles sont passĂ©s les salariĂ©s. Selon Delphine Ernotte, la directrice gĂ©nĂ©rale adjointe du groupe France TĂ©lĂ©com Orange, ce document Ă©tait au contraire destinĂ© Ă  accompagner au maximum les employĂ©s[214].

Au-delĂ  de la recherche des causes rĂ©elles des suicides, l'apparition dans le dĂ©bat public de la question des suicides chez France TĂ©lĂ©com trouve son origine dans des syndicats en posture d'alerte face Ă  une tendance perçue par eux comme grave et d'autant plus inacceptable qu'elle est vue comme liĂ©e Ă  des processus de gestion qui pourraient ĂȘtre modifiĂ©s. Elle sort cependant du contexte de l'entreprise pour devenir l'otage d'un dĂ©bat public influencĂ© par des considĂ©rations idĂ©ologiques, puisqu'il a Ă©tĂ© reprochĂ© aux syndicats de sur-mĂ©diatiser un phĂ©nomĂšne ordinaire (tandis qu'implicitement on reprochait au personnel de France TĂ©lecom son incapacitĂ© Ă  s'adapter Ă  des modes de gestion modernes, en le liant au statut de fonctionnaire[240]), tandis que d'autres y voyaient le dĂ©voiement des mĂ©thodes de gestion centrĂ©es sur le rĂ©tablissement de la performance financiĂšre au dĂ©triment de toute considĂ©ration sociale[241]. Cette sur-mĂ©diatisation pourrait expliquer, selon le sociologue GĂ©rald Bronner, l'amplification de la vague de suicide due Ă  l'effet d'un phĂ©nomĂšne d'imitation dĂ©nommĂ© effet Werther[242].

Le 6 janvier 2015 est close l'enquĂȘte sur la vague de suicides et qui pourrait ouvrir la voie Ă  la reconnaissance par la justice d’un harcĂšlement moral institutionnel[243].

En juillet 2016, le parquet de Paris demande le renvoi devant le tribunal correctionnel, pour harcÚlement moral, de la société Orange, en tant que personne morale, et de six responsables : Didier Lombard, ancien dirigeant du groupe, Louis-Pierre WenÚs, son ancien numéro 2, Olivier Barberot, l'ancien responsable des ressources humaines ainsi que quatre cadres pour complicité[219]. La CFE-CGC a pour sa part réclamé la qualification d'homicide involontaire en lieu et place de harcÚlement moral. C'est la premiÚre fois qu'une grande entreprise est poursuivie en France pour ce délit[244].

En juin 2018, la justice décide de faire comparaßtre en 2019 pour harcÚlement moral l'entreprise France Telecom, son ancien PDG Didier Lombard et ses seconds Louis-Pierre WenÚs et Oliver Barberot[245].

En décembre 2019, Orange, ex-France Télécom, son ancien PDG Didier Lombard et six autres cadres et dirigeants ont été condamnés pour « harcÚlement moral », prÚs de dix ans aprÚs une crise sociale durant laquelle plusieurs dizaines de salariés se sont suicidés[246].

Abus de position dominante

Le 16 juillet 2003, la Commission europĂ©enne a condamnĂ© France TĂ©lĂ©com (Wanadoo) pour abus de position dominante sur le marchĂ© de l'ADSL[247]. L'entreprise pratiquait des prix prĂ©dateurs, c'est-Ă -dire vendait ses services d'accĂšs Ă  l'Internet Ă  perte afin d'Ă©liminer ses concurrents et de pouvoir par la suite pratiquer des tarifs plus Ă©levĂ©s que sur un marchĂ© concurrentiel. France TĂ©lĂ©com a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  verser une amende de 10,35 millions d'euros au budget europĂ©en.

France Télécom a fait appel de cette décision devant le tribunal européen de premiÚre instance, qui est un des organes de la cour de justice de l'Union européenne. Celui-ci a confirmé le 30 janvier 2007 la décision de la Commission et exigé le paiement de l'amende[248].

En dĂ©cembre 2015, Orange Ă©cope d'une amende de 350 millions d'euros infligĂ©e par l'AutoritĂ© de la concurrence[249]. L'AAI reproche notamment Ă  l'opĂ©rateur sa discrimination envers les autres opĂ©rateurs dans « l'accĂšs et l'utilisation d'informations issues de la gestion de la boucle locale cuivre issue de l'ancien monopole historique »[250].

Entente anti-concurrentielle entre opérateurs mobiles

Le , Orange a Ă©tĂ© condamnĂ©e par le Conseil de la concurrence Ă  une amende de 256 millions d'euros dans l'affaire de l'entente entre trois opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobile en France[251]. La dĂ©cision est confirmĂ©e par la cour d'appel de Paris en 2006 puis par la Cour de cassation en 2007, une faible partie de l'amende contre Orange est annulĂ©e par la Cour de cassation en avril 2010[252].

Pratiques anti-concurrentielles dans les DOM

Le 28 juillet 2009, l'AutoritĂ© de la concurrence a sanctionnĂ© Orange Ă  hauteur de 27,6 millions d'euros pour avoir entravĂ© abusivement le dĂ©veloppement de nouveaux opĂ©rateurs concurrents dans les DOM (principalement Ă  la RĂ©union)[253].

France Télécom - Orange a utilisé sa position dominante résultant notamment de son ancien monopole pour s'octroyer, de maniÚre déloyale, des avantages sur ses concurrents. Les pratiques relevées par l'Autorité sont :

  • niveau excessif des tarifs ;
  • en tant que gestionnaire de la quasi-totalitĂ© des boucles locales de l’infrastructure des tĂ©lĂ©communications, avec les donnĂ©es auxquelles elle a accĂšs, France TĂ©lĂ©com a ciblĂ© les ex-abonnĂ©s qui avaient migrĂ© vers un opĂ©rateur concurrent afin de les rĂ©cupĂ©rer, leur proposant une offre commerciale spĂ©cifique ;
  • un ciseau tarifaire sur les offres internet haut dĂ©bit ;
  • le maintien de services de restriction d'appel incompatibles avec la prĂ©sĂ©lection d'un opĂ©rateur alternatif.

AccÚs limité à certains sites et plainte pour abus de position dominante

En 2011, à la suite de plaintes d'internautes remontant à 2009, Megaupload a accusé Orange de ne pas assurer une connectivité correcte vers son site, limitant ainsi le débit depuis la France à un trÚs faible niveau, ce qu'Orange a démenti[254].

Cogent accuse également Orange d'abuser de sa position dominante sur le marché français en bridant la connectivité afin de favoriser OpenTransit qui appartient à Orange. Selon Cogent, Google doit ainsi payer OpenTransit pour que YouTube soit normalement accessible aux abonnés d'Orange[255].

En août 2011, Cogent porte plainte contre Orange auprÚs de l'Autorité de la concurrence[256].

Condamnation de 2011 contre Numericable pour abus de position dominante

L'opérateur historique a été condamné par le tribunal de commerce de Paris à verser dix millions d'euros à Numericable pour des pratiques anti-concurrentielles sur le marché de l'accÚs à Internet[257].

Condamnation du 13 décembre 2012 pour pratiques anti-concurrentielles

Le 13 dĂ©cembre 2012, l'AutoritĂ© de la concurrence a estimĂ© que certaines offres (commercialisĂ©es surtout entre 2005 et 2008) qui donnaient la possibilitĂ© d'appeler en illimitĂ©, mais uniquement dans son rĂ©seau « [
] ont crĂ©Ă© une diffĂ©renciation tarifaire abusive entre les appels 'on net' (sur les rĂ©seaux respectifs) et 'off net' (vers les rĂ©seaux concurrents) ». La plainte portĂ©e par Bouygues TĂ©lĂ©com contre « ces offres [qui] ont amplifiĂ© artificiellement l'effet 'tribu' » condamne Orange Ă  une amende de 117,5 millions d'euros (et SFR Ă  65,7 millions). Les deux opĂ©rateurs condamnĂ©s ont dĂ©cidĂ© de faire appel[258].

Corruption en Tunisie

En mars 2011, le site d'information OWNI révÚle un montage financier douteux ayant permis au groupe Orange d'acquérir une licence 3G[259].

Accusations de publicité mensongÚre

Depuis novembre 2009, trois utilisateurs ont porté plainte contre Orange pour « publicité mensongÚre » concernant le service « Clé 3G illimité »[260]. Ces clients reprochent à l'opérateur de présenter de maniÚre trompeuse ce service qui, en réalité, n'est pas illimité. Le forfait n'a en effet aucune limite de temps, mais l'utilisateur ne peut excéder 1 gigaoctet de téléchargement par mois, ce qui limite donc sa navigation. Ignorant ce fait, les trois plaignants ont navigué hors-forfait et ont dû s'acquitter de sommes parfois trÚs importantes pour couvrir leurs dépassements.

SMS et MMS du nouvel An 2011

Le 1er janvier 2011, les SMS et MMS des abonnĂ©s Orange ont Ă©tĂ© Ă©mis et facturĂ©s plusieurs fois. L'opĂ©rateur s'est engagĂ© Ă  rembourser le surcoĂ»t aux consommateurs tout en expliquant que l'erreur venait d'un « opĂ©rateur tiers »[261] (qui s'avĂšre ĂȘtre Bouygues Telecom[262]) qui n'aurait pas envoyĂ© d'accusĂ©s de rĂ©ception entraĂźnant alors la rĂ©Ă©mission des messages. La faute est rejetĂ©e sur la plate-forme de Bouygues qui aurait connu un problĂšme informatique[263]. La nuit du 31 dĂ©cembre 2010 au 1er janvier 2011, plus de 930 millions de textos ont Ă©tĂ© Ă©changĂ©s (tous opĂ©rateurs confondus) en France, Ă©tablissant un record par rapport aux pics des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes[264].

Panne de juillet 2012

Le , il s'est produit une panne nationale du rĂ©seau mobile d'Orange, qui a touchĂ© l'intĂ©gralitĂ© de la France, des millions de gens ont Ă©tĂ© privĂ©s de tĂ©lĂ©phone. Il faudra attendre 3 h du matin le pour que tout soit rĂ©tabli. La panne de juillet 2012 du rĂ©seau français d’Orange, s’explique par une dĂ©faillance du logiciel de ses HLR[265]. Orange a offert des compensations temporaires pour chaque forfait afin de s'excuser de la panne (appels illimitĂ©s, Go d'internet supplĂ©mentaire, SMS illimitĂ©s, etc.). Des SMS ont Ă©tĂ© envoyĂ©s aux abonnĂ©s pour prĂ©senter les excuses d'Orange.

Monopole dans le marché des entreprises

En mai 2017, SFR, Verizon, mais aussi BT Group assigne Orange devant le tribunal de commerce de Paris pour abus de position dominante dans le marché des entreprises[266].

Retrait d’un tĂ©lĂ©phone non conforme aux normes relatives au dĂ©bit d'absorption spĂ©cifique

À la suite des contrĂŽles rĂ©alisĂ©s par l'Agence nationale des frĂ©quences (ANFR), le modĂšle Hapi 30, fabriquĂ© par Mobiwire et commercialisĂ© par l'opĂ©rateur Orange est le premier tĂ©lĂ©phone portable retirĂ© du marchĂ© en France pour dĂ©passement du seuil de dĂ©bit d'absorption spĂ©cifique (DAS) au niveau du tronc. L'annonce en est faite le 4 avril 2018 via le site Internet de 60 Millions de consommateurs[267]. Ce sont prĂšs de 100 000 tĂ©lĂ©phones Hapi 30 qui doivent ĂȘtre retirĂ©s par Ă©change gratuit pour l'utilisateur. De nombreux articles[268] et reportages[269] sont consacrĂ©s au sujet dont celui du journaliste spĂ©cialiste High tech, Anthony Morel, dans Les grandes Gueules (RMC) et du journaliste Jean-Jacques Bourdin sur la radio RMC qui titre « Portable retirĂ© Ă  cause des ondes : « c'est un PhoneGate, des millions de tĂ©lĂ©phones vont devoir ĂȘtre rappelĂ©s. » »[270]. Des mĂ©dias internationaux ont aussi parlĂ© de ce premier retrait au niveau mondial, c'est le cas du magazine Forbes[271] : « For the first time ever, Orange recalls a phone because of its excessive levels of radiation ». En Belgique, la radio Bel RTL fait plusieurs reportages sur le sujet[272].

Panne des numéros d'urgence en France

Le mercredi 2 juin 2021, une dĂ©faillance technique sur le rĂ©seau de l'opĂ©rateur rend trĂšs difficile l'accĂšs aux numĂ©ros d'urgence et causant indirectement cinq dĂ©cĂšs. Le rapport d'enquĂȘte estime que 11 % des appels sur la periode ont Ă©tĂ© concernĂ©s soit 11 800 appels[273].

Pratique commerciale trompeuse

AssignĂ©e en justice, en , par l'association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV), l'entreprise est condamnĂ©e le , par le tribunal judiciaire de Paris, pour avoir sciemment omis de prĂ©senter dans des conditions satisfaisantes les restrictions d’usage apportĂ©es aux offres de forfaits mobiles 4G/5G, dans le cadre de la commercialisation de ce service. L'accusation porte sur le manque d'informations utiles et loyales apportĂ©es aux consommateurs concernant la couverture de ce service et les dĂ©bits minimaux rĂ©ellement disponibles. L'opĂ©rateur doit s'acquitter d'une amende de 15 000 € de dommages et intĂ©rĂȘts en rĂ©paration du prĂ©judice subit. Il devra Ă©galement afficher un mois durant, sur son site web commercial un communiquĂ© judiciaire informant les visiteurs de sa condamnation. Contestant les griefs qui lui sont reprochĂ©s, Orange fait appel de la dĂ©cision.

Communication

Slogans

  • 1988 : « Un avenir d'avance »
  • 1990 : « Gardez le contact »
  • 1994 : « Et le monde est plus proche »
  • 1995-1996 : « Et si vous communiquiez avec les outils d'aujourd'hui »
  • 1996-1999 : « Nous allons vous faire aimer l'an 2000 »
  • 2000 : « Bienvenue dans la vie.com »[274] - [275]
  • 2000-2001 : « Communiquer est une force »
  • 2001-2002 : « The Future's bright, the Future's Orange » / « Le futur, vous l'aimez comment ? »
  • 2001-2003 : « Votre e-potentiel va vous surprendre »
  • 2001-2003 : « Ce sera toujours Ă  nous d'en faire plus »
  • 2004-2006 : « Communiquons plus »
  • 2004-2006 : « Notre raison d'innover, c'est vous »[276]
  • 2006 : « Le futur et toutes les raisons d'y croire »
  • 2006-2008 : « Open »
  • mi-2008-2010 : « Together we can do more » / « Plus loin ensemble »
  • 2010 : « La vie change avec Orange »
  • 2012 : « Le service Orange, satisfait quand vous l'ĂȘtes » (slogan uniquement pour les offres commerciales)
  • 2015 : « Vous rapprocher de l'essentiel »

Mécénats

La Fondation France TĂ©lĂ©com voit le jour en 1987, et est renommĂ©e « Fondation Orange » le . Elle est dirigĂ©e par un conseil d'administration composĂ© de reprĂ©sentants d'Orange, de personnalitĂ©s extĂ©rieures et de reprĂ©sentants du personnel[277]. Elle a pour objectif de soutenir des projets en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et des femmes en difficultĂ© : les jeunes sans qualification ni emploi, les femmes en situation prĂ©caire, les personnes avec autisme. Elle soutient aussi des projets dans le domaine de la culture[278] notamment la musique vocale, la lecture[279] et les musĂ©es[280]. PrĂ©sente dans 30 pays, la Fondation Orange dĂ©ploie ses actions avec Ă  l’engagement de salariĂ©s du Groupe Orange (en mĂ©cĂ©nat de compĂ©tences ou en bĂ©nĂ©volat). La sĂ©lection des projets soutenus par la Fondation Orange est rĂ©alisĂ©e par des comitĂ©s d'experts, spĂ©cifiques Ă  chaque grande thĂ©matique. Depuis 1987, elle signe entre 300 et 400 conventions chaque annĂ©e[281].

Orange a également signé divers partenariats avec des institutions soit dans un but plutÎt philanthropique, soit dans un but plus clairement établi de marketing. On peut ainsi citer des partenariats avec la chaire santé de Sciences Po[282].

Activité de lobbying

L'entreprise Orange est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des reprĂ©sentants d'intĂ©rĂȘts auprĂšs de la Commission europĂ©enne. Elle dĂ©clare, en 2015, pour cette activitĂ©, des dĂ©penses d'un montant compris entre 1 000 000 et 1 250 000 euros, et indique avoir perçu sur le mĂȘme exercice 2 016 500 euros de subventions de l'Union europĂ©enne[283].

Orange dĂ©clare pour l'annĂ©e 2019 avoir exercĂ© des activitĂ©s de lobbying pour un montant compris entre 600 000 et 700 000 euros auprĂšs de l’État français[284].

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  184. Chaque agent concerné a reçu une note interne de service et d'affectation datée du 29 février 2000 (no 2000/PR/US/E1/23) contresignée par chaque directeur des nouvelles unités de services créées.
  185. Se reporter aux bulletins de salaires des agents concernĂ©s. Les bulletins de paye des agents statutaires de l'État ne sont pas publics.
  186. voir décrets no 90-1225, 90-1227, 90-1228, 90-1229, 90-1230, 90-1231, 90-1233, 90-1234, 90-1236, 90-1237, 90-1238, 90-1239.
  187. voir décrets no 91-11, 91-12, 91-13, 91-58, 91-70, 91-99, 91-101, 91-103, 91-105.
  188. voir décrets no 92-924, 92-925, 92-926, 92-927, 92-928, 92-929, 92-930, 92-931, 92-932, 92-933, 92-934, 92-936, 92-937, 92-938, 92-939, 92-940, 92-941, 92-942.
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Annexes

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Articles connexes

Liens externes

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