Châtillon (Hauts-de-Seine)
Châtillon, anciennement Châtillon-sous-Bagneux jusqu'en 1896, est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, au sud-ouest de Paris.
Châtillon | |||||
L'Ă©glise Saint-Philippe-et-Saint-Jacques en septembre 2011. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Antony | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Vallée Sud Grand Paris. |
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Maire Mandat |
Nadège Azzaz (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 92320 | ||||
Code commune | 92020 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Châtillonnais | ||||
Population municipale |
36 392 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 463 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 00″ nord, 2° 17′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 164 m |
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Superficie | 2,92 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂ´le principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 12e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
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Liens | |||||
Site web | ville-chatillon.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Châtillon borde notamment les communes de Bagneux (à l'est), de Clamart (à l'ouest), de Malakoff (au nord-ouest), de Montrouge (au nord-est), et de Fontenay-aux-Roses (au sud).
Châtillon est traversée par la Coulée verte du Sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Carte de la commune. Occupation des sols.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 292 hectares ; l'altitude varie de 78 à 164 mètres[1].
Urbanisme
Typologie
Châtillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].
Morphologie urbaine
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 89,46 % | 261,14 |
Espace urbain non construit | 10,48 % | 30,58 |
Espace rural | 0,06 % | 0,18 |
Source : Iaurif[10] |
L’Insee découpe la commune en onze îlots regroupés pour l'information statistique soit République, Gatinot, Guynemer, Guy Moquet, Stade, Roissys, Marcel Doret, Ponceau, Parc, Sablons 1, Sablons 2[11].
Voies routières
La commune est traversée par deux axes routiers principaux.
- La D 906, anciennement N 306, est orientée nord-est - sud-ouest. Au nord-est, elle débouche sur la Porte de Châtillon et donne accès au boulevard périphérique de Paris. Au sud-ouest, elle débouche sur l'autoroute A86. C'est sur cet axe majeur que la ligne   a été aménagée ; elle est en service depuis le 13 décembre 2014.
- La D 72 est orientée nord-ouest - sud-est.
Pistes cyclables et voies vertes
La commune est traversée par la Coulée verte du Sud parisien, qui continue vers Malakoff au nord et vers Bagneux au sud-est. Du fait de son étroitesse, du manque de clarté des cheminements, d'une forte fréquentation piétonne et de la perte systématique de priorité aux intersections, cette voie verte est moyennement praticable à vélo.
À l'occasion de la réalisation de la ligne de tramway, la mise en place d'aménagements cyclables le long de la D 906 est en cours.
Dans le reste de la commune, il y a quelques zones à 30 km/h mais quasiment pas d'aménagements cyclables.
Transports en commun
Châtillon est desservi par :
- Métro   : la station Châtillon - Montrouge, terminus de la ligne, se trouve à la limite des deux communes.
- Tramway   : Châtillon - Montrouge, Vauban, Centre de Châtillon, Parc André Malraux, Division Leclerc.
- Lignes de bus qui relient Châtillon à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
Toponymie
Châtillon s'est appelée au cours du temps Castellio, Châtillon-lès-Bagneux, Châtillon-sous-Bagneux.
Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».
Le nom « Châtillon » est adopté en 1896[12] lorsque le conseil municipal décide d’abandonner le qualificatif « sous-Bagneux ».
Histoire
En 1192, sous le règne de Philippe Auguste, apparaît pour la première fois le nom de Châtillon, Castellio qui veut dire petit château en latin[13]. On ignore l'emplacement de ce château ; peut-être sur les hauteurs de Châtillon, peut-être à l'emplacement du vieux bourg où était la ferme seigneuriale.
La seigneurie de Châtillon appartint à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés jusqu'en 1600, laquelle la vendit à Richard Tardieu.
En 1417, Jean, duc de Bourgogne, campa à Châtillon, y resta huit jours pendant lesquels son armée pilla les villages d'alentour, puis il alla faire le siège de Montlhéry.
De 1790 à 1795, Châtillon, qui porte pendant un temps le nom révolutionnaire de Montagne-l'Union, est un canton du district de Bourg-de-l'Égalité[14] (Bourg-la-Reine).
En 1815, les Anglais qui avaient passé la Seine à Sèvres, occupèrent les hauteurs de Châtillon et pillèrent le village. En 1815, il y eut sur le Plateau de Châtillon, un engagement très vif avec les troupes anglaises et prussiennes.
Lors de la guerre de 1870, Châtillon fut le théâtre de deux batailles : la première du 17 au 19 septembre et la seconde le 13 octobre. La tour aux Anglais, à proximité du Plateau de Châtillon, sur le territoire de Clamart, fut détruite par les forces allemandes le 2 janvier 1871.
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Châtillon[15].
Politique et administration
Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de la Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .
La commune constituait historiquement le canton de Châtillon. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi à une seconde commune, avec Fontenay-aux-Roses.
Châtillon relève du tribunal d'instance de Vanves, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[17].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2005.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[18].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[19].
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
- Communauté de communes de Châtillon-Montrouge (Montrouge, Châtillon) ;
- Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (Châtenay-Malabry, Antony, Bourg-la-Reine, Le Plessis-Robinson, Sceaux dans les Hauts-de-Seine – les deux communes essonniennes de Verrières-le-Buisson et Wissous ayant rattachées à la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay) ;
- Communauté d'agglomération Sud de Seine (Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Clamart, Malakoff).
Liste des maires
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Châtillon est jumelée avec[29] :
- Mersebourg (Allemagne) depuis 1963 ;
- Aywaille (Belgique) depuis 1964 ;
- Genzano di Roma (Italie) depuis 1990.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 36 392 habitants[Note 4], en diminution de 1,88 % par rapport Ă 2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 17 627 hommes pour 19 383 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Châtillon est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre sept écoles maternelles : Arc-en-ciel, Langevin-Wallon, Gay-Lussac, du Parc, Jean-Jaurès, Les Sablons et Joliot-Curie, et six écoles élémentaires communales : Joliot-Curie, Marcel-Doret aussi appelée « École des crayons », Gambetta, Les Sablons, Langevin-Wallon et Jules-Verne.
Le département gère deux collèges, George-Sand et Paul-Éluard, ainsi que le collège intercommunal Alain-Fournier, et la région Île-de-France gère un lycée : Jacques-Monod, lycée intercommunal avec la ville de Clamart.
Santé
La ville possède un centre municipal de santé, réservé aux habitants de Châtillon, qui propose un large éventail de spécialités médicales. On recense 11 pharmacies dans l'ensemble de la commune.
Sports
Châtillon dispose d'un stade municipal de cinq gymnases (Anciennement Maurice-Baquet, Actuellement Roland Garros, Gambetta, République, Langevin-Wallon, Les Sablons), de trois clubs de tennis (Tennis Club Arsenal, Tennis Club Béranger, Tennis Club municipal châtillonnais), d'un stade nautique en partenariat avec Malakoff (contenant notamment quatre bassins couverts et un bassin olympique extérieur). Elle dispose d'un centre sportif pour les jeunes[34].
Le Sporting Club Municipal Châtillonnais (S.C.M.C) est une association regroupant dix associations sportives (athlétisme, aqua-Forme, billard club, culturisme, football, gymnastique volontaire, judo, natation/water-polo, volley-ball, yoga)[35].
Le « cercle de la forme » propose des cours de fitness, de danse, d'arts martiaux[36].
Le rugby y est développé sous un jour original, avec des variantes venues d'Australie :
- Un club de rugby à XIII, qui comporte : une équipe féminine, une école de rugby pour les jeunes, et une équipe juniors / seniors : Les Gaulois
- Un club de Touch rugby (rugby sans contact mixte) : Les Courants d'R
Cultes
Les habitants de Châtillon disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.
Culte catholique
en septembre 2011.
Depuis janvier 2010, la commune de Châtillon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[37].
Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Châtillon[38] - [39] : l'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, l'église Notre-Dame-du-Calvaire et la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus.
Culte israélite
La synagogue Baba Sale est située rue de Malakoff[40].
Culte protestant
Le culte protestant est célébré à la chapelle de la fondation Lambrechts par des pasteurs de l'Église réformée de France et des pasteurs de l'Église évangélique luthérienne de France[41].
Culte musulman
Les musulmans de Châtillon disposent d'une salle de prière dans un immeuble situé allée Vauban[42].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 906 €, ce qui plaçait Châtillon au 3 094e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[43].
Entreprises et commerces
Divers sièges sociaux se trouvent également dans la ville:
- AXA Assistance
- Orano depuis fin 2019
Diverses implantations de grandes entreprises sont situées sur le territoire:
- Technocentre Orange à l'intérieur du Campus Orange Gardens
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, construite entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle (inscrite aux monuments historiques).
- Tour Biret. Elle dominait Châtillon et se trouve à l'endroit où se situait la première glacière de la région parisienne.
- Folie Desmares (inscrite aux monuments historiques).
- Treuil de la carrière Auboin, dans le quartier des Boulottes : ce treuil à manège avait été construit à l'aplomb du puits d’une carrière de pierre calcaire souterraine située à 35 mètres de profondeur. Actionné par un cheval de trait, il permettait de hisser à la surface des blocs de pierre de plusieurs tonnes. Il a été arrêté au début du XXe siècle. Une association membre de l'union Rempart l'a restauré à partir de 1983[44]. Des démonstrations de son fonctionnement sont organisées chaque année lors des Journées européennes du patrimoine.
- Église Notre-Dame-du-Calvaire, construite de 1932 à 1935 (inscrite aux monuments historiques).
- Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Châtillon.
Châtillon dispose de nombreux parcs et jardins, dont le parc Henri-Matisse, le parc des Sarments et la folie Desmares près du marché, ainsi que du cimetière de Châtillon, inauguré en 1827.
Patrimoine culturel
Châtillon dispose d'un conservatoire, d'une médiathèque, d'une maison des Arts, d'une maison des Enfants, d'un théâtre et d'un cinéma Art & Essai.
Personnalités liées à la commune
- Charlotte Desmares (1682-1753), comédienne, habitait la Folie Desmares, bâtiment conservé.
- Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850), physicien et chimiste français, était propriétaire d'un château, rue des Pierrettes.
- Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier, appréciait la maison de ses amis Perrotin et le petit vin de Châtillon...
- Antoine Lasègue (1793-1873), botaniste français.
- Louis Hachette (1800-1864), éditeur, propriétaire d'une maison à Châtillon.
- Hortense Wild (1814-1896), compositrice, militante féministe domiciliée et morte à Châtillon.
- Maximilien Marie (1819-1891), militaire, polytechnicien et mathématicien, maire entre 1884 et 1890.
- Jean-Vincent Scheil (1858-1940), assyriologue, qui a traduit le Code de Hammurabi, repose à Châtillon.
- Victor Gonzalez (1877-1956), facteur d'orgue, établit son atelier à Châtillon de 1930 à 1962.
- Paul Baudier (1881-1962), peintre, graveur, illustrateur, avait une maison à Châtillon
- Léon Guillemaind (1883-1965), mosaïste mort à Châtillon.
- Émile Dewoitine (1892-1979), industriel et constructeur aéronautique, implanta une usine de construction aéronautique à Châtillon.
- Marcel Doret (1896-1955), aviateur et pilote d'essai à Châtillon.
- Gabriel Coquelin (1907-1996), sculpteur et peintre.
- François Willi Wendt (1909-1970), peintre non figuratif français d’origine allemande, mort à Châtillon où il habitait.
- Léo Malet (1909-1996), écrivain mort à Châtillon.
- Serge Bromberger (1912-1986), journaliste et écrivain, prix Albert Londres, né à Châtillon.
- Albert Vidalie (1913-1971), écrivain, scénariste, parolier, né à Châtillon.
- Indochine, groupe de rock, fit ses premières armes à Châtillon. Deux de ses membres fondateurs, Nicola et Stéphane Sirkis y ont habité[45].
- Frédéric Gracia (1959), artiste peintre muraliste, auteur de plusieurs fresques trompe-l'œil réalisées à Châtillon.
- Francis de Pressensé (1853-1914), journaliste, deuxième président de la ligue des droits de l'homme, est enterré à Châtillon.
- DominGo (1994), animateur, streameur et vidéaste Web, a grandi à Châtillon.
HĂ©raldique
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Elles peuvent se blasonner ainsi : D'azur au château d'une échauguette à dextre et d'une tour à senestre, le tout d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, posé sur une terrasse aussi d'argent Ornements extérieurs : l'écu sur un cartouche encadré de deux branches, l'une d'olivier à droite, l'autre de chêne à gauche se réunissant au bas pour soutenir un médaillon en pointe de diamant. Le haut du cartouche est surmonté d'une couronne murale. |
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Pour approfondir
Iconographie
- Paris, vu de Châtillon , lavis de Paul Baudier, (collection de la ville de Châtillon)
Bibliographie
- R. Croze Chatillon, village de banlieue (195p.) Comité du souvenir chatillonnais, 1948.
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Châtillon
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Châtillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- William Van Qui, « Châtillon entre violettes et carottes », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- D'après les archives de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs à Paris
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
- Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1655 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Antony sur Légifrance.
- « Les maires de Châtillon », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131,‎ , p. 391 (lire en ligne).
- Notice CHRISOSTOME Marcel par Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 26 septembre 2012
- Notice BAILLEUX Lucien, version mise en ligne le 15 février 2016, dernière modification le 15 février 2016
- Notice LE DAUPHIN Jacques par Claude Pennetier , version mise en ligne le 24 juillet 2011, dernière modification le 24 juillet 2011
- Pierre Chaillan, « Disparition. Jacques Le Dauphin, homme de paix : L'ancien maire communiste de Châtillon-sous-Bagneux (Hauts-de-Seine), l'inlassable militant pacifiste, est décédé à l'âge de 84 ans. », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Élections municipales 2008 - Hauts-de-Seine », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Pascale Autran, « Municipales à Châtillon : Jean-Pierre Schosteck (UMP) fait mieux qu'en 2008 », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
- Agathe Boussard, « À Châtillon, l’émotion et «la fierté» de la nouvelle maire Nadège Azzaz : Le conseil municipal d’installation s’est tenu ce vendredi soir. Âgée de 38 ans, Nadège Azzaz (PS) s’est installée dans le fauteuil de maire, sous les applaudissements de ses plus fidèles soutiens », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Avec ses 56,1 % des voix au second tour, Nadège Azzaz est parvenue à s'imposer face à l'alliance des trois têtes de liste de la droite et du centre, Anne-Christine Bataille, Carole Guillerm et Jean-Paul Boulet [...] Pour sa nouvelle mandature, elle sera accompagnée de 11 adjoints. Le conseil municipal est composé de 39 membres, dont 31 élus de la majorité ».
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Châtillon (92020) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
- Les équipements sportifs de la ville de Châtillon.
- Le Sporting Club Municipal Châtillonnais (S.C.M.C).
- Le Cercle de la Forme Châtillon.
- « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
- « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
- « Page d'accueil », sur le site de la paroisse de Châtillon (consulté le ).
- « Châtillon », sur le site des synagogues en France (consulté le ).
- « Cultes », sur le site de la mairie de Châtillon (consulté le ).
- (en) « HugeDomains », sur HugeDomains (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- PICAR, Le treuil de la carrière Auboin dit « Le treuil de Châtillon »
- Jean-Eric Perrin, rock-critique et habitant de Châtillon dans les années 2000