Accueil🇫🇷Chercher

Jean-Vincent Scheil

Le révérend père dominicain Jean-Vincent Scheil, né le à Kœnigsmacker et mort le à Paris, est un religieux et archéologue français, célèbre pour avoir découvert et traduit les inscriptions de la stèle du Code de Hammurabi, en Iran.

Jean-Vincent Scheil
Archéologue
Image illustrative de l’article Jean-Vincent Scheil
Jean-Vincent Scheil, père dominicain et assyriologue français. Photo vers 1913.
Présentation
Naissance
KĹ“nigsmacker
DĂ©cès (Ă  82 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France France

Biographie

Jean-Vincent Scheil naît le , à Kœnigsmacker[1], en Lorraine. Il étudie au collège de Sierck, puis poursuit ses études au petit séminaire de Montigny-lès-Metz, avant d'entrer au Grand Séminaire de Metz[1]. Après ses études en théologie, il entre dans les ordres chez les dominicains. En 1887, Scheil commence à suivre des cours d'égyptologie et les cours d'assyriologie d'Arthur Amiaud à l'École des hautes études, à Paris.

Il participe ensuite à une série de missions scientifiques au Moyen-Orient. En 1890, Scheil est nommé membre de la Mission archéologique française du Caire qui fouille la nécropole de Thèbes. En 1892, le gouvernement turc lui confie la direction du département des antiquités ottomanes.

Mais c'est avec la fouille dirigĂ©e par Jacques de Morgan, qu'il accède Ă  une renommĂ©e mondiale. De 1900 Ă  1902, Scheil participe aux fouilles de Babylone. C'est durant cette mission, en dĂ©cembre 1901 Ă  Suse en Iran, qu'il participe Ă  la dĂ©couverte d'une stèle en basalte de 2,5 mètres de haut. Le cĂ©lèbre Code de Hammurabi est gravĂ© sur ce monument. Il rapporte la stèle Ă  Paris en avril 1902 et, pendant six mois, il dĂ©chiffre l'intĂ©gralitĂ© de la longue inscription Ă©crite en akkadien. Il publie en 1904 l'intĂ©gralitĂ© de la traduction du Code dans son livre, La Loi de Hammourabi[2] (vers 2000 av. J.-C.).

Le Père Scheil est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1908.

En 1911, il acquiert la tablette de Kish, qu'il traduit aussitôt. En 1939, il publie son dernier volume de textes de Suse, « Mélanges épigraphiques »[1].

Le Père Jean-Vincent Scheil meurt à Paris le [1]. Il est enterré au cimetière de Châtillon (Hauts-de-Seine)[3].

Il a eu notamment comme élève Georges Contenau, qui lui succéda sur le site archéologique de Suse.

DĂ©corations

Notes et références

Sources

  • Thierry Tauran, Laurent Dap: Le Père Jean-Vincent Scheil, le Champollion lorrain, Ă©ditions Mettis, 2010
  • Notice biographique sur inha.fr (consultĂ© le 18 octobre 2013).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.