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Android

Android (/ˈÊnˌdÉčɔÉȘd/[3] , en français : /ɑ̃.dʁɔ.id/) est un systĂšme d'exploitation mobile fondĂ© sur le noyau Linux et dĂ©veloppĂ© par des informaticiens sponsorisĂ©s par Google.

Android
Logo
Écran d'accueil d'Android 12 sous un Google Pixel 6
Écran d'accueil d'Android 12 sous un Google Pixel 6

Famille Linux
Langues Japonais, russe, multilingue, anglais, langues chinoises, cantonais, italien, catalan et espagnol
Type de noyau Monolithique, (noyau Linux modifié)
État du projet En cours
DĂ©pĂŽt android.googlesource.com et android-review.googlesource.com/admin/repos
Plates-formes Architecture MIPS, architecture ARM et x86
Entreprise /
Fondateur
Rich Miner (en) et Andy Rubin
Entreprise /
DĂ©veloppeur
Open Handset Alliance et Google
Licence Licence Apache version 2.0 et licence publique générale GNU version 2
Écrit en C, C++, Kotlin, format XML et Java
PremiĂšre version [1]
DerniĂšre version stable 13 ()[2]
Méthode de mise à jour OTA, ZIP flashable, Google Play Store (pour les mises à jour de sécurité sur Android 10)
Gestionnaire de paquets Google Play Store, F-Droid, Yandex.Store (d), Samsung Apps, APK et Amazon Appstore
Site web www.android.com

À la suite du rachat par Google en 2005 de la startup du mĂȘme nom, le systĂšme avait d'abord Ă©tĂ© lancĂ© en juin 2007 pour les smartphones et tablettes tactiles, avant de se diversifier dans les objets connectĂ©s, ordinateurs comme les tĂ©lĂ©visions (Android TV), les voitures (Android Auto), les Chromebook (Chrome OS qui utilise les applications Android) et les smartwatch (Wear OS).

En 2015, Android est le systĂšme d'exploitation mobile le plus utilisĂ© dans le monde, devant iOS d’Apple, avec plus de 80 % de parts de marchĂ© dans les smartphones pour l'ensemble de ses versions et adaptations.

Caractéristiques

Description

Dans le Guide du dĂ©veloppeur, Android est dĂ©fini comme Ă©tant une pile de logiciels, c'est-Ă -dire un ensemble de logiciels destinĂ©s Ă  fournir une solution clĂ© en main pour les appareils mobiles – smartphones et tablettes tactiles[4] - [5] - [6]. Cette pile comporte un systĂšme d'exploitation (comprenant un noyau Linux), les applications clĂ©s telles que le navigateur web, le tĂ©lĂ©phone et le carnet d'adresses ainsi que des logiciels intermĂ©diaires entre le systĂšme d'exploitation et les applications[5]. L'ensemble est organisĂ© en cinq couches distinctes[7] :

Les services offerts par Android facilitent notamment l'exploitation des réseaux de télécommunications GSM, Bluetooth, Wi-Fi et UMTS, la manipulation de médias, notamment de la vidéo H.264, de l'audio MP3 et des images JPEG ainsi que d'autres formats, l'exploitation des senseurs tels que les capteurs de mouvements, la caméra, la boussole et le récepteur GPS, l'utilisation de l'écran tactile, le stockage en base de données, le rendu d'images en 2D ou 3D en utilisant le processeur graphique, l'affichage de page web, l'exécution multitùche des applications et l'envoi de messages SMS[7] - [5].

Bien que ne faisant pas partie de la pile de logiciels, l'environnement de dĂ©veloppement qui comporte un Ă©mulateur de tĂ©lĂ©phone et un plugin pour Eclipse peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une fonctionnalitĂ© d'Android[5]. Et Google Play, une boutique en ligne permettant l'achat et le tĂ©lĂ©chargement d'applications pour Android, bien qu'il ne soit pas inclus dans les sources d'Android, joue un rĂŽle essentiel pour la popularitĂ© de ce systĂšme d'exploitation[7].

Le noyau Linux, utilisé pour les fondations d'Android, fournit les services classiques des systÚmes d'exploitation : utilisation des périphériques, accÚs aux réseaux de télécommunication, manipulation de la mémoire et des processus et contrÎle d'accÚs. Il s'agit d'une branche du noyau Linux, modifiée en vue de son utilisation sur des appareils mobiles. Le X Window System, les outils de GNU, ainsi que certains fichiers de configuration qui se trouvent d'ordinaire dans les distributions Linux ne sont pas inclus dans Android. L'équipe de développement d'Android a apporté de nombreuses améliorations au noyau Linux, et la décision a été prise par la communauté de développement de Linux d'incorporer ces améliorations dans le noyau Linux 3.3[8].

Distribution

Android est distribué en open source sous licence Apache. La licence autorise les constructeurs qui intÚgrent Android dans leurs appareils à y apporter des modifications leur permettant de se distinguer de leurs concurrents[7], ce qui a été adopté par la quasi-totalité des fabricants de produits concurrents de l'iPhone[7].

Android est diffusé sous trois formes :

  • ModifiĂ© par les constructeurs qui y ajoutent leur surcouche logicielle, apportant ainsi des fonctionnalitĂ©s supplĂ©mentaires, mais au dĂ©triment du dĂ©lai d'obtention des nouvelles mises Ă  jour qui est parfois important.
  • InstallĂ© sans surcouche, comme sur les smartphones Android One, qui bĂ©nĂ©ficient de ce fait rapidement des nouvelles versions du systĂšme ou encore sur les smartphones Android Go, qui disposent quant Ă  eux d'une version allĂ©gĂ©e capable de fonctionner de maniĂšre rapide sur du matĂ©riel d'entrĂ©e de gamme.
  • DĂ©veloppĂ© sous la forme de diffĂ©rentes distributions alternatives, Ă©galement appelĂ©es ROM Custom (ou forks en anglais), tel que Lineage OS ou /e/ (anciennement Eelo) qui en est dĂ©rivĂ©.

Android et la plateforme Java

Jusqu'Ă  sa version 4.4, Android comporte une machine virtuelle nommĂ©e Dalvik, qui permet d'exĂ©cuter des programmes prĂ©vus pour la plate-forme Java. C'est une machine virtuelle conçue dĂšs le dĂ©part pour les appareils mobiles et leurs ressources rĂ©duites — peu de puissance de calcul et peu de mĂ©moire[5]. En effet, les appareils mobiles contemporains de 2011 ont la puissance de calcul d'un ordinateur personnel vieux de dix ans[9]. La majoritĂ©, voire la totalitĂ© des applications sont exĂ©cutĂ©es par la machine virtuelle Dalvik[9].

Le bytecode de Dalvik est diffĂ©rent de celui de la machine virtuelle Java d’Oracle (JVM) et le processus de construction d'une application est diffĂ©rent : le code source de l'application, en langage Java, est tout d'abord compilĂ© avec un compilateur standard qui produit un bytecode pour JVM (bytecode standard de la plateforme Java) puis ce dernier est traduit en bytecode pour Dalvik par un programme inclus dans Android, du bytecode qui pourra alors ĂȘtre exĂ©cutĂ©[5].

L'ensemble de la bibliothÚque standard d'Android ressemble à J2SE (Java Standard Edition) de la plateforme Java. La principale différence est que les bibliothÚques d'interface graphique AWT et Swing sont remplacées par des bibliothÚques d'Android[5].

Le développement d'applications pour Android s'effectue avec un ordinateur personnel sous Mac OS, Windows ou Linux en utilisant le JDK de la plate-forme Java et des outils pour Android. Des outils qui permettent de manipuler le téléphone ou la tablette, de la simuler par une machine virtuelle, de créer des fichiers APK (les fichiers de paquet d'Android), de déboguer les applications et d'y ajouter une signature numérique. Ces outils sont mis à disposition sous la forme d'un plugin pour l'environnement de développement Eclipse[7].

La bibliothĂšque d'Android permet la crĂ©ation d'interfaces graphiques selon un procĂ©dĂ© similaire aux frameworks de quatriĂšme gĂ©nĂ©ration que sont XUL, JavaFX ou Silverlight : l'interface graphique peut ĂȘtre construite par dĂ©claration et peut ĂȘtre utilisĂ©e avec plusieurs skins — chartes graphiques. La programmation consiste Ă  dĂ©clarer la composition de l'interface dans des fichiers XML ; la description peut comporter des ressources (des textes et des pictogrammes). Ces dĂ©clarations sont ensuite transformĂ©es en objets tels que des fenĂȘtres et des boutons, qui peuvent ĂȘtre manipulĂ©s par de la programmation Java[9]. Les Ă©crans ou les fenĂȘtres (activitĂ©s dans le jargon d'Android), sont remplis de plusieurs vues ; chaque vue Ă©tant une piĂšce d'interface graphique (bouton, liste, case Ă  cocher
). Android 3.0, destinĂ© aux tablettes, introduit la notion de fragments : des panneaux contenant plusieurs Ă©lĂ©ments visuels. Une tablette ayant — contrairement Ă  un tĂ©lĂ©phone — gĂ©nĂ©ralement suffisamment de place Ă  l'Ă©cran pour plusieurs panneaux[9].

Android Runtime (ART)

À partir de la version 5.0 (Lollipop) sortie en 2014, l'environnement d'exĂ©cution ART (Android RunTime) remplaça la machine virtuelle Dalvik. Cet environnement d'exĂ©cution plus performant fut dĂ©veloppĂ© par Google pour pallier le potentiel limitĂ© de Dalvik, crĂ©Ă© en 2007, en mĂȘme temps que le systĂšme.

Avec ART, contrairement à Dalvik, les fichiers de package d'application Android (portant l'extension .apk) ne sont plus lancés directement mais décompressés et lancés avec de nouvelles bibliothÚques et API ; les applications prennent ainsi plus de place (+20 %), mais les gains en performance et en autonomie des batteries sont conséquents (+20 à 30 %).

Bugdroid, la mascotte représentant le systÚme d'exploitation Android.

Le personnage nommĂ© Bugdroid est le petit robot vert utilisĂ© par Google pour prĂ©senter Android. Ce personnage est sous la licence « Creative Commons by (3.0) » et peut donc ĂȘtre utilisĂ© librement[10].

Le site Engadget[11] annonce que Bugdroid, le logo d’Android, serait en fait un personnage d’un jeu des annĂ©es 1990 sur Atari : Gauntlet: The Third Encounter. Sa crĂ©atrice Irina Blok avance cependant une toute autre origine : les pictogrammes simplistes utilisĂ©s pour symboliser les hommes et les femmes sur les portes des toilettes[12].

En 2019 Google fait évoluer l'identité visuelle d'Android, et abandonne la numérotation des versions avec des noms de desserts[13] pour plus de clarté et de diversité.

  • Logo d'Android entre 2007 et 2014.
    Logo d'Android entre 2007 et 2014.
  • Logo d'Android entre 2014 et 2019.
    Logo d'Android entre 2014 et 2019.
  • Logo d'Android Ă  partir de 2019.
    Logo d'Android Ă  partir de 2019.

Histoire

GenĂšse

Android doit son nom Ă  la startup Ă©ponyme spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©veloppement d’applications mobiles rachetĂ©e par Google en [14], nom venant lui-mĂȘme d'« androĂŻde » qui dĂ©signe un robot construit Ă  l'image d'un ĂȘtre humain. Le logiciel, qui avait Ă©tĂ© surnommĂ© gPhone par les rumeurs du marchĂ© et qui selon Andy Rubin (un de ses concepteurs) Ă©tait initialement prĂ©vu pour ĂȘtre un systĂšme d'exploitation pour appareil photo[15], fut proposĂ© gratuitement et laissĂ© librement modifiable par les fabricants de tĂ©lĂ©phones mobiles, ce qui facilita son adoption.

Appel à la communauté du logiciel libre

Dans le message vidĂ©o de prĂ©sentation d'Android, Sergey Brin a indiquĂ© que Google comptait sur la communautĂ© des dĂ©veloppeurs de logiciels libres et de logiciels Ă  code source ouvert pour crĂ©er un systĂšme d'exploitation novateur grĂące au SDK. Il indiqua aussi qu'une prime globale de 10 millions de dollars[16] serait attribuĂ©e aux dĂ©veloppeurs des meilleures applications dans le cadre de l’Android Developer Challenge.

Le , Google annonce la liste des cinquante applications retenues dans le cadre de ce concours. Ces 50 applications font pour la plupart appel Ă  des services de gĂ©olocalisation et de rĂ©seaux sociaux.

Tous les participants se voient alors remettre la somme de 25 000 dollars par projet afin de poursuivre le dĂ©veloppement. La deuxiĂšme partie du dĂ©fi est alors lancĂ©e dans le but de retenir 20 projets finaux en les finançant Ă  hauteur de 275 000 dollars pour les dix premiers et 100 000 dollars pour les dix autres.

Une vidéo de présentation d'Android[17] fut mise en ligne le , jour de la publication du code source par Google[18] et la liste des applications gagnantes du premier Android Developer Challenge[19] a été publiée par Google.

Les soumissions du deuxiĂšme Android Developer Challenge ont pris fin le et les rĂ©sultats finaux ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©s en . Depuis, aucune autre Ă©dition du Android Developer Challenge n’eut lieu.

Lancement du premier appareil

Le gPhone a Ă©tĂ© lancĂ© en aux États-Unis dans un partenariat de distribution exclusif entre Google et T-Mobile. Il s'agit en rĂ©alitĂ© du HTC G1/Dream, produit par HTC ; le nom gPhone n'a jamais Ă©tĂ© utilisĂ© par Google ni par aucun fabricant partenaire. Anticipant les annonces officielles, les marchĂ©s financiers se ruĂšrent massivement sur les actions de Google, les faisant monter jusqu’au pic de 724 dollars le (le vendredi , les actions de Google franchirent les 1 000 dollars).

Les crises de sécurité d'Android

Lors de l'été 2015, Google devait faire face à plusieurs problÚmes majeurs mettant en danger la sécurité des utilisateurs d'Android.

La premiĂšre crise concernait la faille Stagefright. DĂ©voilĂ©e par un chercheur en sĂ©curitĂ© de Zimperium zLabs, elle peut perturber 95 % des terminaux fonctionnant avec le systĂšme d’exploitation de Google par un simple MMS. Le pirate peut ainsi avoir accĂšs Ă  quasiment toutes les donnĂ©es sur le tĂ©lĂ©phone[20].

En , un logiciel espion chinois fut dĂ©couvert dans des smartphones Android. Il avait Ă©tĂ© installĂ© nativement par la sociĂ©tĂ© chinoise AdUps sur 700 millions d'appareils Android pour collecter les donnĂ©es de leurs utilisateurs[21].

En , le Google Project Zero, Ă©quipe spĂ©cialisĂ©e dans la recherche de failles de sĂ©curitĂ© informatiques de la firme de Mountain View, dĂ©couvre une grosse faille de sĂ©curitĂ© permettant de prendre le contrĂŽle total du smartphone Ă  distance. Cela touche de nombreux smartphones Android, mĂȘme des mobiles haut de gamme, tels que les deux premiĂšres gĂ©nĂ©rations des Google Pixel ou les Samsung Galaxy S7, S8 ou S9.

Deux mois plus tard, le , la faille de sĂ©curitĂ© Strandhogg a Ă©tĂ© dĂ©couverte, permettant aux pirates de vider le compte bancaire de leurs victimes[22]. Cela touche toutes les versions d'Android jusqu'Ă  Android 10. Cependant, une seconde version de cette faille a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e le , mais elle amĂ©liore ses mĂ©thodes d'attaque, tout en Ă©tant extrĂȘmement dangereuse. Cette faille ne concerne pas Android 10[23].


Controverse sur la vie privée et respect du RGPD

En , la Commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s (CNIL) en France, condamne Google Ă  une amende de 50 millions d'euros pour dĂ©faut d'information des utilisateurs d'Android[24]. Peu aprĂšs l'entrĂ©e en vigueur du rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es personnelles (RGPD) en , deux associations None of Your Business et La Quadrature du Net (QDN) avaient dĂ©posĂ© plainte auprĂšs de la CNIL. L'enquĂȘte conclut que les utilisateurs d'Android ne sont "pas en mesure de comprendre l’ampleur des traitements mis en place par Google. Or, ces traitements sont particuliĂšrement massifs et intrusifs ». C'est l'une des premiĂšres dĂ©cisions d'une instance de rĂ©gulation europĂ©enne de sanctionner l'un des acteurs majeurs du numĂ©rique en application des dispositions du RGPD[24]. Google fait appel de cette amende infligĂ©e par la CNIL[25], qui est confirmĂ©e par le Conseil d’État[26] - [27].

En , le chercheur du Trinity College Douglas Leith prĂ©sente grĂące Ă  un technique d'interception les donnĂ©es qui sont envoyĂ©es par un tĂ©lĂ©phone Android aux serveur de Google Play toutes les 4 Ă  5 minutes y compris lorsque le compte n'est pas connectĂ© et que le tĂ©lĂ©phone est en veille. Il montre que lors du dĂ©marrage de l'appareil, Mo de donnĂ©es sont envoyĂ©es en 10 minutes, et lorsque l'appareil est en veille, Mo de donnĂ©es sont envoyĂ©es en 12 heures. D'autres applications telles que Chrome, Docs, Messages, la barre de recherche et YouTube, bien que seule YouTube envoie un identifiant d'appareil unique[28].

En , Douglas Leith montre dans une nouvelle étude quelles données relatives aux communications du téléphone sont transmises aux services Play Services Clearcut et Firebase Analytics de Google. Ces données sont en particulier transmises sans prévenir et sans permettre de désactiver ce transfert, y compris lorsque l'option « Utilisation et diagnostics » est désactivée. Elles permettent de relier expéditeur et destinataire avec, pour les textos, un hachage des messages, et pour l'application Téléphone l'heure, la durée de l'appel et les numéros de téléphone. Les applications Messages et Téléphone étudiées sont installées par défaut sur tous les appareils Google Pixel et la plupart des téléphones Android et aucune des deux n'explique quelles données sont collectées comme Google l'impose aux applications tierces. Les données collectées sont associées à l'identifiant Google Android et permettent donc d'identifier leur propriétaire, le chercheur s'interroge donc sur la conformité au RÚglement Général sur la Protection des Données (RGPD)[29].

Versions

Les différentes versions d'Android ont des noms de dessert ou plus généralement de sucreries (souvent seulement en anglais) depuis la sortie de la version 1.5 (Cupcake) et suivent une logique alphabétique (de A vers Z). Depuis Android 10, il n'y a plus qu'une numérotation de version, étant donné que Google a décidé d'abandonner les noms de desserts à partir de cette version.

Version DerniÚre révision Nom de code Date de sortie Caractéristiques (uniquement celles à code source ouvert liées à l'AOSP) Version du noyau Linux
1.0 1.0 Aucun[30] Version connue uniquement ou presque des développeurs, car c'est la version du SDK qui a été distribuée avant la sortie du premier téléphone Android. ?
1.1 1.1 Petit Four [30] Version incluse dans le premier téléphone sous Android, le HTC G1/Dream.
1.5 Cupcake Nouvelles fonctionnalitĂ©s et mises Ă  jour de l’interface graphique. Linux

2.6.27

1.6 Donut[31] Linux

2.6.29

2.X 2.1, Éclair[31]
2.2.x 2.2.3, 2011 Froyo[31] Vitesse amĂ©liorĂ©e, nouvelles fonctionnalitĂ©s et mises Ă  jour de l’interface graphique. Linux 2.6.32
2.3.x 2.3.7, 2012 Gingerbread[31] - [32] DerniÚre version dédiée uniquement aux smartphones. Cette version est parfois utilisée sur de petites tablettes. Amélioration de l'interface graphique. Linux 2.6.35
3.x.x 3.2.6, 2012 Honeycomb[33] RĂ©servĂ© aux tablettes tactiles et aux tĂ©lĂ©viseurs connectĂ©s[34], cette mise Ă  jour comprend de nombreux changements dans l’interface. Linux 2.6.36
4.0.x 4.0.4, Ice Cream Sandwich[31] - [35] - [36] Cette nouvelle version, fortement inspirée d'Honeycomb, unifiée[36] pour smartphones, tablettes et Google TV apporte de nombreux changements. Linux 3.0.1
4.1.x 4.1.2, 2012 Jelly Bean[37] Ajout d'un systÚme de notification amélioré, de la reconnaissance vocale sans connexion internet et du « projet Butter » qui augmente la fluidité d'Android. Linux 3.0.31
4.2.x 4.2.2, Nouvelle interface de l'appareil photo, d'un systĂšme multi-compte uniquement sur tablette et de Type Gesture permettant d'Ă©crire avec le clavier rien qu'en glissant le doigt. Linux 3.0 – 3.1
4.3.x 4.3.1, Support du Bluetooth à basse consommation et ajout de la norme AVRCP (en) 1.3, gestion multi-utilisateurs plus poussée sur tablettes, support d'OpenGL ES 3.0, nouvelle interface de l'appareil photo, mises à jour de sécurité et SlimPort (en).
4.4.x 4.4.4, KitKat[38]

- [39]

AmĂ©lioration de l'interface du systĂšme (icĂŽnes blanches et barres de notification et de navigation transparentes), consommation en ressource moins Ă©levĂ©e nĂ©cessitant moins de RAM, nouvelles icĂŽnes plus soignĂ©es. Les nouvelles icĂŽnes blanches sur la barre des notifications serviront de guide pour Android 5.0 Lollipop et les versions suivantes. Linux 3.4 – 3.10
5.0.x 5.0.2, Lollipop Changement majeur de l'interface systĂšme (passage Ă  Material Design), moteur d'exĂ©cution ART, support du 64 bits, Android TV, Android Auto, projet Volta, Ă©conomiseur de batterie, OpenGL ES 3.1, module d’extension Android, notifications par-dessus la barre d'Ă©tat et sur l'Ă©cran de verrouillage. Ajout du multi-comptes sur les smartphones.
5.1.x 5.1.1, [40] Support de plusieurs cartes SIM, raccourci pour joindre un réseau Wi-Fi ou contrÎler un appareil Bluetooth, protection par blocage en cas de perte ou vol, appel voix en haute définition, amélioration de la stabilité et des performances.
6.0 6.0.1, Marshmallow 5 octobre 2015 Autonomie en veille augmentĂ©e grĂące au systĂšme « Doze », nouvelle animation de dĂ©marrage, Google Now on Tap, personnalisation par System UI Tuner, gestion des autorisations, Android Pay, support natif des lecteurs d’empreintes digitales. Mode Ne pas dĂ©ranger intĂ©grĂ©. Linux 3.10 – 3.18
7.x 7.0.0, Nougat[41] Mode multi-fenĂȘtres, amĂ©lioration de « Doze », mode « nuit » dans System UI Tuner, rĂ©vision du centre de notifications, ajout d’un bouton « tout effacer » au multitĂąche. Double partition systĂšme (A/B) pour des mises Ă  jour plus rapides. Linux 3.18 – Linux 4.4
7.1.2, Version incluse par dĂ©faut sur les Google Pixel de premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Ajout des raccourcis d’applications, menu d’actions rapides (en maintenant l’icĂŽne d’une application sur le lanceur). Passage aux mises Ă  jour trimestrielles. ArrivĂ©e de l’Assistant Google. Mise Ă  jour de l'interface (uniquement sur Google Pixel).
8.0.x 8.0.0,

Oreo Amélioration de l'interface du systÚme. Nouveaux émojis qui remplacent les blob, systÚme de remplissage automatique des mots de passe, réorganisation de l'architecture de l'OS (project Treble), démarrage plus rapide, possibilité de configurer une limite d'exécution des applications en arriÚre-plan, picture-in-picture (incruster une application en superposition), badges de notifications sur l'écran d'accueil, Instant Apps qui permet de tester une application sans l'installer à partir du Play Store. SystÚme de sécurité Google Play Protect intégré. Linux 4.4

– Linux 4.9

8.1.x 8.1.0,

Affiche le niveau de batterie dans le menu rapide des paramÚtres pour les dispositifs connectés via Bluetooth, assombrit les boutons de navigation du systÚme quand ils ne sont pas utilisés, changement de l'interface pour le menu d'extinction, modifications des messages de notifications pour les rendre plus lisibles, basculement automatique du thÚme clair à sombre, mise à jour des émojis[42].
9.0.x 9.0.0

Pie Amélioration de l'interface du systÚme (Material Theming). Introduction de fonctionnalités liées à l'intelligence artificielle.

LuminositĂ© et batterie adaptatives, propositions d'applications en fonction des habitudes de l'utilisateur (App actions), nouveau menu multi-tĂąches avec actions de presse-papiers intĂ©grĂ©es. IntĂ©gration de fonctions liĂ©es au bien-ĂȘtre numĂ©rique, filtre anti-lumiĂšre bleue et mode pour noircir l'Ă©cran et couper les notifications sonores et visuelles. IntĂ©gration partielle du mode sombre. SystĂšme de navigation Ă  gestes intĂ©grĂ©.

Linux 4.14
10.0.x 10.0.0, Android 10 Mise à jour de l'interface du systÚme (mode sombre amélioré et systÚme de thÚmes réservé aux appareils Google Pixel). Intégration des sous-titres pour sourds et malentendants (Live Caption), nouvelles permissions concernant les fichiers multimédias et la localisation GPS, enregistrement vidéo de l'écran, nouvelle navigation à gestes, possibilité de transformer le smartphone en ordinateur de bureau, paramÚtres systÚme flottants dans les applications. Menu de partage amélioré et ajout d'un systÚme de contrÎle parental (via l'application Family Link). Mises à jour de sécurité distribuées via le Google Play Store. Possibilité de couper toute interruption sonore et visuelle pendant 25 minutes avec le mode Zen. Support des appareils 5G et pliables (le Samsung Galaxy Fold, par exemple). Linux 5.x
11.0.x 11.0.0, Red Velvet Cake Ajout de la capture vidéo d'écran, nouvelle section aux cÎtés des notifications pour les messageries. Apparition des "bulles" de messageries. Intégration d'un centre de gestion de l'ensemble des objets connectés au téléphone. Choix possible de l'appareil audio devant jouer la musique. Amélioration du contrÎle du téléphone par la voix, de la gestion des permissions et des outils de prédictions (réponses intelligentes, suggestion d'application en fonction de la routine de l'utilisateur, dossier d'application intelligent)[43]. Linux 5.x
12.0.x 12.0.0, [44] Snow cone [44] Rafraßchissement de l'interface utilisateur (Material You), ajout de la fonction de captures d'écran défilantes, supporte plus de fichiers audios et vidéos, supporte l'audio spatial, partage entre les applications amélioré, amélioration de la vie privée avec des notifications lorsque les applications utilisent le micro par exemple. Linux 5.x
13.0.x 13.0.0, Tiramisu Interface graphique beaucoup plus personnalisable (vous pouvez changer la couleur de vos icÎnes), amélioration des performances, apparition de One Ui 5.0 (Samsung)[45]. Linux 5.x

Andy Rubin, le vice-prĂ©sident ingĂ©nierie de chez Google, dĂ©clara aprĂšs la sortie de Gingerbread que le rythme des mises Ă  jour d’Android serait plus lent. Ainsi, il devrait y avoir une nouvelle version par annĂ©e[46]. Une sculpture d'un bugdroid, accompagnĂ©e par une sculpture de chaque pĂątisserie utilisĂ©e comme nom de code des diffĂ©rentes versions d'Android est placĂ©e devant le centre de dĂ©veloppement Google. La livraison d'une sculpture est le signe de la sortie prochaine d'une nouvelle version. La sculpture du gingerbread fut livrĂ©e le [47] et celle d’Ice Cream Sandwich le [48]. Une erreur d’envoi d’un courriel Ă  la mi-juillet 2008 dĂ©voila qu’il existait des versions cachĂ©es Ă  la communautĂ© et rĂ©servĂ©es aux vainqueurs de concours de dĂ©veloppement. Cette erreur souleva des rumeurs et les foudres de la communautĂ©[49].

En 2019, Google dĂ©cida d'arrĂȘter de publier les donnĂ©es reprĂ©sentant la popularitĂ© des versions Android sur son site web, mais continue en revanche de les actualiser sur le kit de dĂ©veloppement Android Studio en 2020.

Graphique illustrant la part de chaque version d’Android sur le Google Play Store.

  • Android 13 (15 %)
  • Android 12 (16,3 %)
  • Android 11 (23,1 %)
  • Android 10 (17,8 %)
  • Pie (11,9 %)
  • Oreo (8,3 %)
  • Nougat (3,0 %)
  • Marshmallow (2,3 %)
  • Lollipop (1,8 %)
  • KitKat (0,5 %)
Popularité des différentes versions constatée sur Android Studio en [50]
Version Nom de code Date de sortie Version API %
4.4 KitKat 19 0,5 %
5.0 Lollipop 21 0,3 %
5.1 22 1,5 %
6.0 Marshmallow 23 2,3 %
7.0 Nougat 24 1,5 %
7.1 25 1,5 %
8.0 Oreo 26 2,2 %
8.1 27 6,1 %
9 Pie 28 11,9 %
10 Android 10 29 17,8 %
11 Android 11 30 23,1 %
12 Android 12 31 16,3 %
13 Android 13 33 15 %

Utilisation

L’écran d’accueil d’Android 4.0 Ice Cream Sandwich.

AprĂšs l'introduction d'un code personnel (un code PIN par exemple), les appareils Ă©quipĂ©s d'Android affichent un Ă©cran d'accueil qui sert de point de dĂ©part Ă  partir duquel l'utilisateur peut accĂ©der aux applications. Le contenu de cet Ă©cran peut ĂȘtre librement personnalisĂ© par l'utilisateur et est souvent personnalisĂ© par les fabricants[51] ; il se comporte comme une pile de feuilles qui peuvent ĂȘtre glissĂ©es l'une sur l'autre avec le doigt. En haut de l'Ă©cran d'accueil se trouvent diffĂ©rentes icĂŽnes d'avertissement et d'Ă©tat qui permettent par exemple d'accĂ©der aux notifications reçues, de contrĂŽler le niveau de la batterie et la disponibilitĂ© des rĂ©seaux (Wi-Fi, 2G, 3G ou 4G)[52].

Depuis cet Ă©cran d'accueil, une icĂŽne permet Ă  l'utilisateur d'accĂ©der Ă  l'Ă©cran de launcher : sur cet Ă©cran est affichĂ©e la liste de toutes les applications installĂ©es dans l'appareil, que l'utilisateur pourra Ă©ventuellement ajouter Ă  l'Ă©cran d'accueil. Lorsqu'une application est exĂ©cutĂ©e, l'Ă©cran de l'application sera affichĂ© en lieu et place de l'Ă©cran d'accueil, et un bouton permet Ă  l’utilisateur d’y revenir[52].

Les gestes reconnus par l'Ă©cran tactile des appareils Android sont : toucher l'Ă©cran, enfoncer (toucher et maintenir le doigt en contact avec l'Ă©cran), dĂ©placer (enfoncer et puis dĂ©placer le doigt en restant en contact avec l'Ă©cran), glisser (dĂ©placer le doigt en contact avec l'Ă©cran sans s'arrĂȘter), double frappe (toucher deux fois de suite un dessin Ă  l'Ă©cran dans un dĂ©lai trĂšs court), pincer (mettre deux doigts en contact avec l'Ă©cran, puis les rapprocher) et tourner l'Ă©cran (changer la position du tĂ©lĂ©phone, le poser sur le dessus ou sur le cĂŽtĂ©)[52].

Lorsque l’utilisateur doit entrer un texte, Android affiche en bas de l’écran le clavier virtuel — la simulation d’un clavier d'ordinateur. Ce clavier comporte une fonction copier-coller ainsi qu’une de reconnaissance vocale qui permet Ă  l’utilisateur de dicter un texte oralement plutĂŽt que de devoir se servir des touches[52].

Pendant le paramétrage initial d'Android, lors de la premiÚre utilisation d'un téléphone, l'utilisateur est invité à s'identifier avec un compte Google. Cette étape est présentée comme obligatoire mais est en réalité facultative ; l'impact est alors limité à l'impossibilité d'utiliser le Play Store et les données de son compte Google (favoris Chrome, événements agenda, ...)

Applications intégrées

Android AOSP (code source) comporte de nombreuses applications incorporĂ©es parmi lesquelles on compte l'application TĂ©lĂ©phone, qui permet d'Ă©mettre ou de recevoir des appels tĂ©lĂ©phoniques, l’application Contacts, qui est un carnet d'adresses, une application E-Mail permettant d’envoyer et de recevoir des courriers Ă©lectroniques, Agenda, un calendrier sur lequel l’utilisateur peut inscrire des Ă©vĂ©nements et ĂȘtre rappelĂ© le moment venu, l’application SMS/MMS (ou Messagerie sur certaines versions) pour envoyer des messages SMS ou MMS.

Le systĂšme d’exploitation comporte Ă©galement un navigateur web nommĂ© Internet, une application pour prendre des photos et des vidĂ©os ainsi qu’une Galerie pour consulter les photos et vidĂ©os prises avec l’application Appareil Photo, une application pour Ă©couter de la musique, une horloge, une calculatrice, ainsi qu’une application ParamĂštres permettant Ă  l’utilisateur d’effectuer diffĂ©rentes opĂ©rations de maintenance et de configuration de l’appareil notamment activer ou non l’exploitation des rĂ©seaux Wi-Fi et Bluetooth, changer le volume et la mĂ©lodie de la sonnerie, dĂ©sinstaller des applications, formater les cartes mĂ©moire, modifier la disposition du clavier virtuel, rĂ©gler l’heure, ou obtenir des informations techniques telles que la version d’Android et le numĂ©ro de sĂ©rie de l’appareil.

Vient ensuite une version modifiĂ©e par les constructeurs de leur plein grĂ©, sur laquelle est ajoutĂ©e la suite Google Apps, un ensemble d’applications qui comprend les applications Services Google Play, celle-ci permet la gestion de l’écosystĂšme Google au sein de l’appareil (ajout de compte, etc.), Google, le moteur de recherche. Mais aussi YouTube, le service de cartographie Maps, le marchĂ© d’applications Play Store avec ses dĂ©clinaisons Play Films & SĂ©ries, Play Musique, Play Jeux, et Play Livres (des versions sont ignorĂ©es sur certains appareils), le service de courriel Gmail, l’application de messages Android Messages, le navigateur Chrome, la galerie de photographie Google Photos et l’application ParamĂštres Google (supprimĂ©e avec Android 6.0, au profit d'une entrĂ©e supplĂ©mentaire dans le menu ParamĂštres) qui permet de gĂ©rer son compte Google et son association de avec le terminal.

Certains constructeurs modifient Android pour y ajouter leurs applications personnalisées comme ils le font en y ajoutant les Google Apps.

La plupart de ces applications intĂ©grĂ©es ne peuvent ĂȘtre dĂ©sinstallĂ©es, Ă  moins d'avoir un accĂšs root.

Applications déplaçables

Android permet de dĂ©placer au complet ou en partie des applications sur des supports mĂ©moire externes comme la carte microSD ou mĂȘme sur un support USB grĂące Ă  l'USB OTG. Cette possibilitĂ© repose sur les permissions et paramĂštres contenus dans le fichier manifeste (AndroidManifest.xml) de l'application qui l’autorise, le privilĂ©gie ou l'interdit. Cela permet d’optimiser l’utilisation de terminaux anciens ou d’entrĂ©e de gamme disposant de peu de mĂ©moire interne[53].

Cependant, certaines applications comme Link2SD permettent de contourner les rÚgles fixées lors du développement à l'aide d'un accÚs root le plus souvent, et de forcer à déplacer les applications sur un support externe contrairement aux indications données par le fichier manifeste, ainsi qu'une option "forcer possibilité déplacement" dans les options développeurs de certaines versions.

Magasins d'applications

Google Play

Google Play Store est le magasin en ligne de Google, qui remplace Android Market depuis le . PrĂ©installĂ© sur les appareils Android, il permet de tĂ©lĂ©charger des applications, des livres, des films ou de la musique, qu'ils soient gratuits ou payants, avec la possibilitĂ© de les noter et de les commenter. En , il y avait plus de 520 000 applications sur l'Android Market, dont 65 % sont gratuites[54].

Logotype actuel de Google Play.

Les applications sont Ă©crites en Java ou en C++ et peuvent ĂȘtre distribuĂ©es autrement que via l’Android Market. Pour simplifier le dĂ©veloppement des applications, Google avait dĂ©veloppĂ© une interface web nommĂ©e App Inventor et permettant de dĂ©velopper facilement une application qui pourra ensuite ĂȘtre disponible sur l’Android Market[55]. Ce service est dĂ©sormais fermĂ© depuis , mais repris en version bĂȘta par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).

En 2017, lors de la sortie d'Android Oreo, Google annonce le déploiement d'une couche de sécurité intégrée à sa boutique, appelée Google Play Protect, pour permettre plus de sécurité aux utilisateurs d'Android utilisant le Play Store et ralentir la progression des virus et autres malwares touchant Android, qu'ils soient identifiés par l'équipe du Google Project Zero ou d'autres entreprises de cyber-sécurité. Ce service intÚgre également la fonction Localiser mon appareil, qui succÚde à Android Device Manager.

Magasins d'applications constructeurs

D'autres marques utilisent leur propre boutique d'applications en ligne, à défaut de pouvoir accéder au Play Store ou par complément au marché d'applications de Google.

Ainsi, Archos propose son service Appslib indépendant qui permet également de télécharger et installer des applications sur ses tablettes.

Sony possĂšde le service PlayStation Suite qui permet de tĂ©lĂ©charger des jeux vidĂ©o certifiĂ©s par l’entreprise. Il est accessible pour les appareils fonctionnant sous version Android Gingerbread ou ultĂ©rieure [56].

Les smartphones disposant d'une puce Tegra fabriquée par Nvidia ont accÚs à la zone Tegra, un magasin d'applications permettant de télécharger des applications dédiées aux téléphones sous Tegra. Il contient notamment des applications THD (TrÚs Haute Définition).

Les smartphones Samsung disposent eux de Galaxy Store (anciennement Samsung Apps puis Samsung Galaxy Apps), un magasin d'applications sécurisé permet de télécharger des applications Samsung, telles que Samsung Gear ou encore S Voice ou des jeux.

Enfin, Huawei a développé Huawei AppGallery, lorsque le fabricant s'est vu retirer le droit d'utiliser les services Google[57]. Disponible depuis mai 2019, l'application est installée sur les smartphones de la marque commercialisés depuis cette date.

Magasins d'applications alternatifs

Des magasins d'applications alternatifs à Google Play ont vu le jour, pour les utilisateurs de smartphones Android n'y ayant pas accÚs. C'est le cas pour certaines marques de téléphones, ou lorsque l'utilisateur ne souhaite pas associer de compte Google à son terminal.

Parmi ces magasins, on peut citer APKPure, Aptoide ou Uptodown. La Free Software Foundation, quant à elle, soutient le service F-Droid (Android FOSS repository), un marché d'applications libres ne contenant que des applications libres (et gratuites)[58].

Alternatives disponibles

Android étant un systÚme principalement ouvert, des versions alternatives aussi appelées ROM Custom (ou forks) se sont développées.

Les applications qui y sont proposĂ©es et les serveurs web qui permettent d’y accĂ©der sont gĂ©nĂ©ralement en anglais, mais une communautĂ© française rĂ©alise aussi des versions trĂšs bien conçues.

Ces systĂšmes modifiĂ©s proposent de nouvelles fonctions (photos, Ă©cran d’accueil, apparence de l'interface, autonomie, etc.) mais permettent surtout d’assurer le support. En effet, les constructeurs mettent Ă  jour la version du systĂšme 2 Ă  3 fois durant la vie du tĂ©lĂ©phone et les ROM alternatives permettent donc de profiter des derniĂšres versions d’Android et de bĂ©nĂ©ficier d’un support Ă©tendu.

Avantages :

  • elles sont disponibles sur un grand nombre de modĂšles de tĂ©lĂ©phones la diversitĂ© et le volume des ventes des Androphones Ă©tant sans limites ;
  • une personnalisation et un choix presque illimitĂ©s ;
  • un tĂ©lĂ©phone globalement plus rapide puisqu'il est dĂ©possĂ©dĂ© des surcouches imposĂ©es par les constructeurs ;
  • des possibilitĂ©s de sur-cadencement ou de sous-cadencement des composants afin d'obtenir un tĂ©lĂ©phone plus rĂ©actif, plus puissant ou plus autonome que la version originale ;
  • certains tĂ©lĂ©phones ne peuvent pas ĂȘtre mis Ă  jour par les fabricants de smartphones. Les versions alternatives permettent d'utiliser une version plus rĂ©cente d’Android afin de rester Ă  jour.

Inconvénients :

  • le principal reste la stabilitĂ© qui peut poser des conflits entre les processus et conduire au redĂ©marrage intempestif du tĂ©lĂ©phone, ce problĂšme Ă©tant de moins en moins frĂ©quent depuis Android 4.4 ;
  • certaines fonctionnalitĂ©s sont plus lentes d'autres plus rapides parfois inexistantes (Appareil photo, touches en façade, rĂ©activitĂ© de l'Ă©cran) ;
  • du fait du grand choix de ROM disponibles, l'utilisateur risque de perdre beaucoup de temps Ă  sĂ©lectionner celle qui lui convient le mieux ;
  • l'utilisateur doit avoir les droits root ce qui entraĂźne gĂ©nĂ©ralement un risque de perte de la garantie du tĂ©lĂ©phone. Toutefois, l'Union europĂ©enne a votĂ© des directives protectrices des consommateurs, en rendant illĂ©gale les clauses qui limitent les garanties pour ces raisons[59] ;
  • les protections de sĂ©curitĂ© (SafetyNet) de Google peuvent ĂȘtre cassĂ©es, rendant l'accĂšs Ă  certaines applications impossible sur les appareils rootĂ©s ayant installĂ© une ROM Custom avec les Google Apps.

Les principaux sites qui permettent d'y accéder sont généralement des forums de développeurs regroupant plusieurs projets tels que XDA developers[60].

DĂ©veloppement

Ces ROM ont bien souvent un dĂ©veloppement dit participatif oĂč une Ă©quipe de dĂ©veloppeurs indĂ©pendants crĂ©e leur propre systĂšme.

Ces ROM évoluent sans cesse et sont mises à jour sur de nombreuses plateformes en tenant compte des retours des utilisateurs sur des bogues, des fonctionnalités ou paramÚtres supplémentaires.

Parmi ces ROM, se trouvent :

  • LineageOS (connu prĂ©cĂ©demment sous le nom de CyanogenMod)[61], compatible avec de nombreux modĂšles du marchĂ©, dont la base est open source (sauf les drivers/pilotes) et qui offre une alternative Ă©purĂ©e de certaines fonctionnalitĂ©s dites « malveillantes » ;
  • /e/[62] ou Murena, basĂ© sur LineageOS et compatible avec prĂšs de 200 modĂšles de smartphones, se caractĂ©rise par le retrait de toutes les applications Google. La fondation /e/ vend aussi des tĂ©lĂ©phones prĂ©configurĂ©s, neufs ou reconditionnĂ©s, et met Ă  disposition un magasin d'applications qui attribue une note de confidentialitĂ© (permissions, trackers) Ă  chaque application ;
  • Replicant qui est orientĂ© 100 % libre et qui ne contient aucun paquet propriĂ©taire. Replicant offre aussi une alternative Ă©purĂ©e de certaines fonctionnalitĂ©s dites « malveillantes » mais est compatible avec peu de modĂšles sur le marchĂ© (par exemple l'OpenMoko). De plus, il n'est pleinement fonctionnel sur aucun des modĂšles compatibles ;
  • les ROM dites AOSP (« Android Open Source Project ») qui conservent le systĂšme original proposĂ© par Google en y ajoutant le moins de modifications possibles sauf celles nĂ©cessaires Ă  l'adaptation du systĂšme sur des modĂšles de tĂ©lĂ©phones spĂ©cifiques.

Évolution

Ces versions alternatives peuvent mĂȘme donner lieu Ă  la crĂ©ation d'un tĂ©lĂ©phone spĂ©cialement dĂ©diĂ©. C'est le cas par exemple du OnePlus One[63] qui embarque une version du systĂšme Android dĂ©veloppĂ©e par l’équipe CyanogenMod, quand d’autres tĂ©lĂ©phones voient le jour ou sont en dĂ©veloppement tels que le Black Phone[64] qui lui est tournĂ© vers une sĂ©curitĂ© accrue du systĂšme.

Différents supports

RĂšgles communes

Le projet Android définit un support compatible comme étant un support capable d'exécuter n'importe quelle application Android[65]. Pour permettre aux fabricants d'y parvenir, le projet Android réalise le Compatibility Program (programme de compatibilité).

Il détaille ses objectifs ainsi[66] :

  • fournir aux dĂ©veloppeurs un environnement cohĂ©rent quant aux matĂ©riels et aux applications ;
  • fournir aux utilisateurs un environnement applicatif cohĂ©rent ;
  • permettre aux fabricants de se diffĂ©rencier tout en restant compatibles ;
  • minimiser les coĂ»ts associĂ©s au respect de la compatibilitĂ©.

Les composantes précisées dans ce programme[67] sont :

  • l’écran ;
  • le clavier ;
  • les diffĂ©rents capteurs : accĂ©lĂ©romĂštres, magnĂ©tomĂštre, GPS, gyroscope, baromĂštre, thermomĂštre (mais il est dĂ©conseillĂ©) et dĂ©tecteur de proximitĂ© ;
  • diffĂ©rents modes de connexion ;
  • la camĂ©ra ;
  • la carte mĂ©moire ;
  • le port USB.

Une fois qu'Android pilote l'Ă©quipement, il faut mener ses Ă©ventuelles mises Ă  jour. À titre d'exemple, voici les Ă©tapes que cela implique Ă  la sociĂ©tĂ© Sony[68], une fois que les sources d’une nouvelle version d’Android sont disponibles :

  • la phase de prĂ©paration, avec la mise Ă  jour des outils de dĂ©veloppement, de la couche d'abstraction matĂ©rielle, des correctifs propres au constructeur, de la localisation et enfin des tests ;
  • la phase de certification et d’approbation, avec le respect des rĂšglements des diffĂ©rents pays et contextes d’usage, et vĂ©rifications internes dans les domaines que Sony considĂšre stratĂ©giques ;
  • la phase opĂ©rateurs : enfin, intĂ©grer les personnalisations des diffuseurs et opĂ©rateurs et rendre la mise Ă  jour disponible auprĂšs des utilisateurs.

Smartphones

Le premier mobile commercialisĂ© sous le systĂšme d'exploitation Android fut le HTC G1/Dream produit par la firme taĂŻwanaise HTC, lancĂ© aux États-Unis sur le rĂ©seau de T-Mobile le et le en France chez l'opĂ©rateur Orange.

Des tĂ©lĂ©phones Samsung Galaxy Note sous diffĂ©rentes versions d’Android: Jelly Bean (4.1 → 4.3), KitKat (4.4) et Lollipop (5.x).

Le HTC Magic est arrivĂ© dĂ©but chez SFR, suivi par le Samsung Galaxy (ou i7500) chez Bouygues Telecom. Le HTC Hero, disponible fin hors abonnement, bĂ©nĂ©ficie de Sense, un habillage particulier de l'interface d'Android qui est propre Ă  HTC. Son successeur, le HTC Legend, fut commercialisĂ© sur le marchĂ© europĂ©en en avril 2010 avec la version 2.1 d’Android et, comme le HTC Hero, il bĂ©nĂ©ficia de Sense. En novembre 2009, Motorola lança aux États-Unis le smartphone Droid (commercialisĂ© ailleurs dans le monde sous le nom de Motorola Milestone), le premier tĂ©lĂ©phone sous Android 2.0 Éclair. L’appareil qui trouva 250 000 acheteurs une semaine aprĂšs son lancement[69] fut lancĂ© au Canada dĂ©but sur le rĂ©seau de Telus[70].

Smartphones Samsung Galaxy S (de gauche à droite) sous Android (Nougat → Oreo → Pie).

Au Canada, les tĂ©lĂ©phones cellulaires sous Android furent rapidement disponibles chez les opĂ©rateurs canadiens Rogers Communications, Bell, Telus et VidĂ©otron, ainsi que chez certaines de leurs filiales respectives[71]. Le premier opĂ©rateur canadien Ă  avoir offert un tĂ©lĂ©phone muni d’Android fut toutefois Rogers, avec le HTC Dream et le HTC Magic.

Le , Google annonça le Nexus One, tĂ©lĂ©phone conçu par la firme de Mountain View et sous-traitĂ© au constructeur taĂŻwanais HTC. DotĂ© de caractĂ©ristiques alors assez impressionnantes (Ă©cran AMOLED de 3,7 pouces, processeur de GHz, 512 Mo de mĂ©moire RAM et Android 2.1 Éclair), il devait Ă©galement avoir l’avantage de recevoir directement ses mises Ă  jour de Google, c'est-Ă -dire trĂšs rapidement. Il fut en effet le premier tĂ©lĂ©phone cellulaire Ă  bĂ©nĂ©ficier d’Android 2.2 Froyo en . Cependant, ses ventes ne furent pas exceptionnelles avec environ 20 000 exemplaires vendus la semaine de sa sortie.

En dĂ©cembre 2010, Samsung et Google sortent ensemble le Nexus S sous Android 2.3 Gingerbread, et le mois de sa sortie, celui-ci fut envoyĂ© Ă  une altitude de 32 000 mĂštres[72]. Google annonça passer les 300 000 activations par jour. Un an plus tard, le , les deux firmes collaborent Ă  nouveau pour annoncer le Galaxy Nexus, premier smartphone sous Android 4.0 « Ice Cream Sandwich ». Celui-ci intĂšgre le dĂ©verrouillage par la reconnaissance faciale, l'utilisation de boutons virtuels au sein du systĂšme d'exploitation et un systĂšme de reconnaissance vocale avancĂ©[73].

Certains dĂ©veloppeurs rĂ©ussirent Ă  porter Android sur d’autres tĂ©lĂ©phones comme le Nokia N9, dont le portage fut rĂ©alisĂ© dĂ©but 2012[74], ou l’iPhone dont le portage fut rĂ©alisĂ© dĂ©but par David Wang, le portage ayant Ă©tĂ© effectuĂ© avec plusieurs versions. Les informaticiens ont alors fait part d'une avancĂ©e[75] - [76].

En 2012, Google sortit en partenariat avec LG le Nexus 4, un tĂ©lĂ©phone haut de gamme qui fut le tout premier Ă  bĂ©nĂ©ficier de la version 4.2 d’Android, Jelly Bean[77]. Un an plus tard, le , les deux firmes travaillent Ă  nouveau pour sortir le Nexus 5, premier smartphone Ă©quipĂ© d’Android 4.4 (KitKat) et supportant la 4G. Deux ans plus tard, en 2015, LG et Google annoncent ensemble le Nexus 5X, qui est le successeur du premier Nexus 5.

En 2014, Google sortit, en partenariat avec Motorola, le Nexus 6 qui est le premier smartphone fonctionnant sous Android 5.0 Lollipop. Un an plus tard, il est remplacé par le Nexus 6P, fabriqué par le constructeur chinois Huawei et fonctionnant, tout comme le Nexus 5X, sous Android 6.0 Marshmallow.

Le , Google met fin à la gamme Nexus et annonça une nouvelle gamme de smartphones : les Pixel, avec une version classique et une version XL, c'est-à-dire avec un écran plus grand, plus d'innovations matérielles et un prix plus élevé.

Ainsi, la premiĂšre gĂ©nĂ©ration de ces smartphones fabriquĂ©s par HTC mais entiĂšrement dĂ©veloppĂ©s par Google, marque un tournant pour le gĂ©ant amĂ©ricain qui s’implique ainsi beaucoup plus dans la conception des appareils. Ils embarquent en exclusivitĂ© le Pixel Launcher, l’interface de Google couplĂ©e Ă  Android 7.0 Nougat, ainsi qu’une assistance virtuelle 24h/24, 7j/7. Ils se dĂ©marquent des Nexus par un prix Ă  la hausse et ont pour objectif d’attaquer frontalement les iPhone 7 et iPhone 7 Plus d’Apple.

En 2017, Google annonce en mĂȘme temps que la premiĂšre gĂ©nĂ©ration des Ă©couteurs sans fil Pixel Buds, ses smartphones Pixel 2, sous Android 8.0 Oreo.

En , Google sort les smartphones Pixel 3, deux mobiles haut de gamme, qui bĂ©nĂ©ficient avant les autres d'Android 9 Pie[78]. Le Pixel 3 XL fut Ă©galement le seul smartphone de Google Ă  ĂȘtre Ă©quipĂ© d'un Ă©cran Ă  encoche (comme les iPhone X chez Apple).

Au mois de , lors de la Google I/O, la conférence annuelle de la firme américaine pour les développeurs, l'entreprise dévoile le Pixel 3A et sa variante XL, qui mettent l'accent sur le milieu de gamme, tout en ayant de bonnes compétences en photo, à l'instar de leurs modÚles haut de gamme.

Le , lors d'un événement Made by Google, la firme lÚve le voile sur les smartphones Pixel 4 sous Android 10, avec de nombreuses innovations matérielles qui sont proposées, comme l'écran OLED à 90 Hz, le modÚle de sécurité Titan M, Face Unlock (systÚme de reconnaissance faciale qui remplace le lecteur d'empreintes digitales), la mise en place de la caméra à télé-objectif, et l'intégration d'un capteur de mouvements baptisé Motion Sense (basé sur le Projet Soli développé depuis 5 ans par la firme américaine), qui fonctionne avec l'interaction à la main avec le contenu sur l'écran pour permettre d'accéder plus facilement à certains contenus du téléphone.

Ces deux nouveaux smartphones viennent accompagner les ordinateurs portables Pixelbook Go fonctionnant sous le systÚme d'exploitation Chrome OS et la nouvelle génération des écouteurs sans-fil Pixel Buds (succédant à la premiÚre génération sortie en 2017).

Les Google Pixel 1 et 2 (versions classiques et XL) ne sont pas sortis en France, Google ayant optĂ© pour une disponibilitĂ© limitĂ©e Ă  certains pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, une premiĂšre dans l'histoire des smartphones de la firme. C'est Ă  partir du Pixel 3 que la firme de Mountain View Ă©largit la commercialisation de ses smartphones Ă  d'autres pays, y compris l'Hexagone.

En , Google annonce la mise en service d'une nouvelle fonctionnalité sur son application de téléphone Android. Cette derniÚre permettra aux entreprises de connaßtre la raison d'un appel. Cette mise à jour nommée « Verified Calls » donnera ainsi l'origine d'un appel afin d'éviter les arnaques et les fraudes[79].

Lors d'une conférence le 30 septembre 2020, Google annonce les Pixel 4a et Pixel 5, dotés d'un processeur sous Snapdragon 765G, de la connectivité 5G. Du cÎté du Pixel 4a, de nombreux composants supplémentaires tels que la prise jack sont intégrés, tandis que l'écran 60 Hz, les 8 Go de RAM et la certification IP68 sont réservés au Pixel 5. Ce sont les premiers smartphones de Google à introduire un écran poinçonné (avec un trou pour l'appareil photo avant).

Le 17 aoĂ»t 2021, Google annonce le Pixel 5a, qui sera commercialisĂ© quelques jours plus tard (le 26 aoĂ»t 2021), exclusivement aux États-Unis et au Japon en raison de la pĂ©nurie de composants Ă©lectroniques (consĂ©quence de la Covid-19) qui contraint les constructeurs et les boutiques Ă  limiter leurs stocks ; toutefois, il n'est pas exclu que le tĂ©lĂ©phone sorte dans d'autres marchĂ©s si les problĂšmes d'approvisionnement en composants diminuent.

Quelques Ă©volutions sont Ă  constater, notamment au niveau de l'Ă©cran qui passe de 6 Ă  6,3 pouces et sans la technologie Smooth display du Pixel 5 original.

Tout comme les Pixel 4a et 5, le Pixel 5a embarque Android 11.

Le Pixel 5a est le dernier téléphone Google à proposer un processeur sous Snapdragon : en effet, à partir du Pixel 6, les téléphones de la firme seront équipés de Tensor, un processeur entiÚrement développé par Google.

Le 19 octobre 2021, Google annonce les Pixel 6 et Pixel 6 Pro sous Android 12, avec deux nouveautĂ©s majeures : l'intĂ©gration de la puce Tensor, et l'abonnement Pixel Pass, qui sera limitĂ© dans un premier temps aux États-Unis. Cet abonnement rĂ©unit les services YouTube Premium et YouTube Music Premium, 200 Go de stockage via Google One, l'accĂšs au catalogue du Google Play Pass, une assurance de rĂ©paration et un programme de renouvellement pour les anciens Google Pixel.

Le suivi des mises à jour de sécurité est désormais assuré pendant cinq ans à partir du Pixel 6.

En ce qui concerne les nouvelles fonctionnalités, on y trouve la Gomme Magique (pour effacer des éléments sur une photo), Face Unblur et le Motion Mode (pour la stabilisation des images en mouvement).

Snapchat est désormais intégré grùce à un double tap à l'arriÚre du téléphone.

Téléviseurs et box TV

Le premier tĂ©lĂ©viseur sous Android fut dĂ©voilĂ© le . Celui-ci fut dĂ©veloppĂ© par l’entreprise suĂ©doise People of Lava et se nomme Scandinavia. Cette TV possĂšde les applications Facebook, YouTube, Google Maps et Twitter, un navigateur Web ainsi qu’un client de messagerie Ă©lectronique.

Le , Google prĂ©senta lors de sa confĂ©rence I/O le concept Google TV, les tĂ©lĂ©visions prĂ©sentĂ©es prĂ©cĂ©demment ne faisant pas partie du projet du mĂȘme nom[80]. Toutefois, ce concept fut un Ă©chec sur le plan commercial, tout comme le Nexus Q.

La confĂ©rence I/O de 2014 introduisit Android TV, qui est le nouvel essai de Google dans la tĂ©lĂ©vision. Le boĂźtier TV Nexus Player embarque cette version spĂ©ciale d'Android, au mĂȘme titre que de nombreux tĂ©lĂ©viseurs et box TV connectĂ©es de nos jours.

Tablettes

La tablette Google Nexus 9 fabriquée par HTC.

En , Samsung prĂ©senta Ă  l’IFA de Berlin la tablette Galaxy Tab, tournant sous Android 2.2 (Froyo) et sortie fin 2010. Archos avec sa 7e gĂ©nĂ©ration de tablettes internet introduisit Android (lancĂ©e en ). Dans la mĂȘme lignĂ©e, les tablettes Archos de la gĂ©nĂ©ration 8 (Gen 8) intĂšgrent Ă©galement cette version 2.2.

Motorola prĂ©senta au CES 2011 la Xoom, premiĂšre tablette bĂ©nĂ©ficiant d’Android 3.0 Honeycomb, la nouvelle version du systĂšme mobile de Google conçue exclusivement pour les tablettes. Elle y reçut le prix de la meilleure innovation. S’ensuivirent de nombreuses tablettes sous cette version proposĂ©es par plusieurs constructeurs, dont Samsung, Acer, Asus, Toshiba et Sony.

Android fut portĂ© sur d’autres appareils comme la HP TouchPad, un portage qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dĂ©but 2012 avec la version 9 de CyanogenMod, basĂ©e sur la version 4.0 Ice Cream Sandwich[81] et fin 2011 avec la version 7 de CyanogenMod basĂ©e sur la version 2.3 Gingerbread[82].

En et 2013, Google travaille avec Asus pour fabriquer la Nexus 7[83] sous Android Jelly Bean, une tablette multimédia à faible coût qui est aussi la premiÚre de la firme américaine (pour la version 2012).

Trois mois plus tard, la Nexus 10, tablette 10 pouces fabriquĂ©e par Samsung, est prĂ©sentĂ©e en mĂȘme temps que le smartphone Nexus 4, fabriquĂ© par LG. Elle propose une dĂ©finition d'Ă©cran record pour une tablette (2 560 Ă— 1 600 pixels) ainsi qu'un processeur double-cƓur Exynos propre Ă  Samsung et cadencĂ© Ă  1,7 GHz. Comme tous les produits Nexus 2012, la tablette propose un trĂšs bon rapport qualitĂ©/prix Ă  savoir 399 â‚Ź pour 16 Go et 499 â‚Ź pour 32 Go. Elle est disponible Ă  la vente sur le Play Store depuis le . Cependant, Ă  cause d'une demande plus importante que prĂ©vue, elle se retrouva trĂšs rapidement en rupture de stock.

En , Google prĂ©senta, en mĂȘme temps qu'Android 5 Lollipop et le Nexus 6, la tablette Nexus 9 conçue par HTC.

En 2015, Google annonce, en mĂȘme temps qu'Android Marshmallow et les tĂ©lĂ©phones Nexus 5X et 6P, la tablette Pixel C, premier appareil qui va initier la nouvelle gamme Pixel du cĂŽtĂ© des smartphones un an plus tard en 2016.

En 2018, Google officialise la Pixel Slate, qui est la premiĂšre tablette fonctionnant sous le systĂšme d'exploitation Chrome OS (et non sous Android). Par la mĂȘme occasion, l'entreprise encourage les constructeurs de tablettes Ă  utiliser ce systĂšme d'exploitation.

En 2019, Google annonce l'arrĂȘt de la production de ses tablettes, Ă  la suite de la montĂ©e en puissance d'Apple et de ses iPad, qui occupent le marchĂ© actuel des tablettes. Cela s'explique par l'arrivĂ©e des PC portables « laptops », Ă  double Ă©cran et 2-en-1 (qui proposent un Ă©cran tactile comme une utilisation sur tablette). Par consĂ©quent, rares sont les constructeurs qui proposent de nouvelles tablettes sous Android ou Chrome OS, comme Samsung, qui continue de dĂ©velopper aujourd'hui sa gamme de tablettes Galaxy Tab avec les Galaxy Tab S et Galaxy Tab A (qui sont des gammes dĂ©rivĂ©es des smartphones Galaxy S et Galaxy A).

Console de jeux vidéo

À partir de , l'entreprise DEA commercialisa sous le nom de MyPlay une console de jeux vidĂ©o portable sous Android[84]. Archos a aussi commercialisĂ© une tablette/console nommĂ©e GamePad[85]. En [86] ce sera au tour de Boxer8 de sortir leur console Ouya, basĂ©e sur le free to play. Le constructeur de cartes graphiques pour PC Nvidia a sorti une machine portable, la Nvidia Shield, qui tourne sous Android et est basĂ©e sur son nouveau processeur graphique pour mobile : Tegra X1.

Montres connectées

En 2013, le cabinet d'étude Strategy Analytics évalua à 61 % les parts de marchés d'Android sur le marché des montres connectées[87].

Le , Google dévoila Android Wear, une version modifiée d'Android, dédiée aux Smartwatches, le SDK de la premiÚre version est disponible depuis la conférence Google I/O 2014, quelques jours plus tard, LG commercialise sa G Watch et Samsung une Gear Live. Motorola a aussi dévoilé sa montre, la Moto 360, qui a su faire parler d'elle pour son cadran rond et son design.

En 2018, Google abandonna le nom Android Wear au profit de Wear OS.

En 2021, Samsung et Google s'associent pour proposer une version améliorée de Wear OS, baptisée One UI Watch (une variante de l'interface des smartphones et tablettes de la firme coréenne), et qui sera proposée sur toutes les montres de Samsung à partir de la Galaxy Watch 4.

Stratégie de Google

Avancement

En initiant le débat sur l'avenir de l'industrie du mobile, il apparaßt que Google souhaite élargir autant que possible l'accÚs des utilisateurs à une grande variété de services comme les cartes géographiques, les réseaux sociaux ou le partage de vidéos. Pour arriver à ses fins, le géant de la recherche sur le net va devoir surmonter les résistances des opérateurs de téléphonie cellulaire.

Au vu de la concurrence avec Apple, Google a dĂ©cidĂ© d’iconiser son OS en lançant le Nexus One, fabriquĂ© par HTC. Il en suivra sept autres: le Nexus S, le Galaxy Nexus (qui est le premier smartphone Android Ice Cream Sandwich en natif), le Nexus 4, les Nexus 5 et Nexus 5X fabriquĂ©s par LG, et enfin les Nexus 6 fabriquĂ©s par Motorola[88] et Nexus 6P fabriquĂ©s par Huawei[89], puis les smartphones Pixel entiĂšrement fabriquĂ©s par la firme amĂ©ricaine. Ce sont des tĂ©lĂ©phones intelligents qui bĂ©nĂ©ficient des derniĂšres versions de l'OS de Google et d'une interface pure dĂ©pourvue de sur-couche constructeur.

Le l’ancien directeur de l’interface de WebOS, Matias Duarte, rejoignit l'Ă©quipe d'Android aprĂšs le rachat de Palm par HP[90].

Abus de position dominante

En , la Commission europĂ©enne condamne Google Ă  une amende de 4,3 milliards d'euros pour abus de position dominante[91]. Cette condamnation fait suite Ă  l'ouverture en d'une enquĂȘte mettant en cause son systĂšme d’exploitation Android. Il est en effet reprochĂ© au systĂšme d'exploitation de permettre Ă  Google de mettre ses services en position de monopole en les proposant par dĂ©faut, quelle que soit la marque de l'appareil ou le type de personnalisation du systĂšme d’exploitation par les fabricants. Selon Bruxelles, cela a un impact direct sur le consommateur qui se retrouve limitĂ© par rapport aux nombreuses applications et services tiers qui pourraient ĂȘtre proposĂ©s par la concurrence[92].

Par la suite, Google a réagi en voulant faire payer les constructeurs de smartphones et tablettes sous Android pour qu'ils puissent intégrer les Google Mobile Services dans leurs appareils. Peu aprÚs cette condamnation, Google propose aux utilisateurs de choisir leur moteur de recherche par défaut qui sera utilisé au premier démarrage d'Android.

Alliances et concurrence

Afin de promouvoir ce systÚme d'exploitation, Google a su fédérer autour de lui une trentaine de partenaires réunis au sein de l'Open Handset Alliance.

Ils ont comme principaux concurrents :

Anciens concurrents :

  • Jusqu'en , HP concurrençait Google avec webOS, date oĂč HP dĂ©cida d’arrĂȘter de vendre des appareils avec ce systĂšme. Depuis 2013, HP utilise aussi Android sur sa gamme de tablettes Slate.
  • Microsoft et Nokia avec Windows Phone, ce dernier utilisait aussi Symbian sur la gamme Asha ;

Android s'impose sur le marchĂ© des tĂ©lĂ©phones intelligents, car aux États-Unis le nombre de tĂ©lĂ©phones tournant sous Android vendus au premier trimestre 2010 avait dĂ©passĂ© celui d'Apple (troisiĂšme), se plaçant en deuxiĂšme position derriĂšre BlackBerry[93].

La totalitĂ© des constructeurs utilisent Android mis Ă  part Apple, qui possĂšde son propre systĂšme d'exploitation mobile (iOS). Tous les autres fabricants ont sorti au moins un matĂ©riel Ă©quipĂ© d’Android. Ce sont, entre autres, ZTE, Huawei, Acer, HTC, LG, Samsung, Archos, Sony, Dell, Motorola, Fujitsu, Sharp


Steve Jobs, l'ancien patron d'Apple qui voyait d’un mauvais Ɠil la montĂ©e d'Android (promis selon beaucoup d’analystes Ă  une domination dans le domaine des tĂ©lĂ©phones intelligents)[94] avait rĂ©orientĂ© la question d’un journaliste le Ă  propos du caractĂšre verrouillĂ© de l’App store[95] en une attaque envers l’Android Market qui contient des applications Ă  caractĂšre pornographique, aujourd'hui supprimĂ©es[96] - [97].

Android Wear

Le , Sundar Pichai annonça le lancement d’Android Wear, une version du systĂšme d’exploitation spĂ©cifiquement conçue pour faire fonctionner les technologies mettables, en particulier les montres intelligentes[98]. Les montres intelligentes et Android Wear fonctionnent avec n'importe quel pĂ©riphĂ©rique Android, indiffĂ©remment de la marque.

En 2018, Google décide d'abandonner le nom Android Wear pour plus de clarté, au profit de Wear OS.

Litige avec Oracle-Java

En , Oracle assigna Google en justice Ă  propos de son systĂšme d’exploitation mobile pour violation de brevet Ă  propos du langage de programmation Java. À noter que l’entreprise avait rachetĂ© Sun, qui possĂ©dait ce brevet, moins d’un an avant cette annonce[99].

Diverses tentatives d’accord Ă  l’amiable entre les deux entreprises Ă©chouĂšrent et Oracle rĂ©clama Ă  Google 2,6 milliards de dollars de dĂ©dommagements. Aussi, la justice amĂ©ricaine accepta de tenir un procĂšs avec jury mais le repoussa Ă  2012[100].

Le procĂšs se termina le et Google fut reconnu non coupable de violation des brevets d’Oracle par les dix jurĂ©s du tribunal Ă  San Francisco, mettant un terme Ă  un long procĂšs qui aurait pu se solder par plus d’un milliard de dollars de dĂ©dommagement[101].

Rentabilité

Mascotte d'Android faite avec des canettes Ă  New York.

Android est rentable pour Google depuis le [102] et son vice-prĂ©sident senior considĂšre qu’Android aura rapportĂ© plus d’un milliard de dollars de revenus Ă  la fin de l’annĂ©e 2010[103].

D’aprĂšs Millennial Media, Android gĂ©nĂšre plus de revenus publicitaires qu’iOS depuis [104]. Pour David Lawee, « l’achat d’Android est la meilleure affaire de Google »[105].

Pour les dĂ©veloppeurs d'applications, la rentabilitĂ© qu'offre Android est moins nette, surtout si on la compare avec l'offre de son concurrent l’App Store sur iOS. Si la plateforme Android a aujourd'hui plus de succĂšs[106], si le nombre d'appareils est plus important, il est cependant plus difficile de transformer ce potentiel en ventes. Il semble que ce soit parce que les utilisateurs d'Android sont plus rĂ©cents alors que les utilisateurs d’iOS sont une base Ă©tablie, que le marchĂ© Android est plus libre alors que chaque compte iOS est directement associĂ© Ă  un moyen de paiement, alors que le systĂšme Android a une plus grande diversitĂ© qu’iOS[107] - [108].

DatesActivations quotidiennes
700 000[109]
1 000 000[110]
1 300 000[111]
1 500 000 [112]
3 500 000
?

Notes et références

Notes

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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