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Google (moteur de recherche)

Google /ˈgu.gəl/[2] est un moteur de recherche gratuit et libre d'accĂšs sur le World Wide Web, ayant donnĂ© son nom Ă  la sociĂ©tĂ© Google. C'est aujourd'hui le moteur de recherche et le site web le plus visitĂ© au monde[3] : 90 % des internautes l'utilisaient en 2018.

Google
Logo de Google (moteur de recherche)

Adresse www.google.com
Slogan Do the right thing (« Faites la bonne chose »)
Commercial Oui
Écrit en Python, C, C++
Publicité Oui
Type de site Moteur de recherche
Langue Multilingue
Inscription Gratuite et optionnelle
SiĂšge social Mountain View, Californie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Propriétaire Google Inc.
Créé par Larry Page, Sergey Brin
Lancement [1]
Revenus 16 000 000 000 $
État actuel Actif

Origine du nom

Le nom Google vient du mot Gogol, nom donné au nombre . Ce nombre a été choisi pour évoquer la capacité de Google à traiter une trÚs grande quantité de données.

Principes et caractéristiques

SystĂšme de classement PageRank

L’ordre des rĂ©sultats affichĂ©s par le moteur de recherche Google est basĂ© en partie sur un algorithme concourant au systĂšme de classement des pages web, le PageRank : lorsqu'un document est pointĂ© par de nombreux hyperliens (popularitĂ© de liens), son PageRank augmente. Plus son PageRank est Ă©levĂ©, plus il aura de chance d'ĂȘtre affichĂ© dans les premiers rĂ©sultats d'une recherche. Ce systĂšme donne une indication de la « popularitĂ© » du document parmi les autres documents du web.

Ce systÚme a fait le succÚs de Google, car il a permis des résultats plus pertinents que les autres moteurs de recherche qui se contentaient de comptabiliser les mots-clés insérés dans les pages des sites. Il a également permis ce que l'on appelle le bombardement Google.

Pour qu'un site gagne en visibilité, il faut que le site soit compétent dans 2 domaines principaux :

  • Ă©valuation du domaine internet (DR) est un nombre sur une Ă©chelle de 0 Ă  100 basĂ© sur le profil de backlink (et le potentiel de classement) pour un site donnĂ©. Les sites tels que Google et Facebook obtiennent 99/100. Les tout nouveaux blogs sont Ă  0 ;
  • Ă©valuation de l’URL (UR) est la mĂȘme idĂ©e que DR, sauf qu’il Ă©value l’article de blog individuel (URL), et non le domaine entier[4].

Sobriété et valorisation des mots

Ce moteur de recherche est aussi apprécié pour sa rapidité de recherche et sa sobriété : il ne contient ni de Flash, ni de bandeau publicitaire clignotant. Son interface a inspiré celle d'autres moteurs, comme Yahoo!.

Cette sobriĂ©tĂ©, loin d'ĂȘtre anecdotique, est au moins en partie Ă  l'origine du succĂšs du site. À l'Ă©poque de son lancement en effet, la mode Ă©tait aux moteurs de recherche insĂ©rĂ©s sur des pages trĂšs chargĂ©es en contenu et en publicitĂ©. Ces pages Ă©taient souvent longues Ă  s'afficher et difficiles Ă  lire.

Google utilise un systÚme d'AdWords (« publicité de mots ») comme une de ses sources de revenus. Ce systÚme est fondé sur une valeur par mot selon sa demande. Plus le mot sera demandé, plus il sera payé cher par clic. Mais il est toujours possible pour l'utilisateur de bloquer l'affichage de ces publicités grùce à des plugins, le plus populaire étant Adblock Plus avec qui Google a passé un accord financier pour qu'il ne filtre plus ses publicités.

Selon Optify, 94 % des clics vont aux dix premiers résultats et Google génÚre à lui seul 36,4 % des clics[5].

Infrastructure

Vers 2002, Google affirmait distribuer la charge sur plus de 10 000 PC fonctionnant avec un noyau Linux modifiĂ©. Le chiffre de 1 000 requĂȘtes simultanĂ©es en pointe a aussi Ă©tĂ© souvent Ă©voquĂ©. Les chiffres rĂ©els semblent 10 fois plus Ă©levĂ©s. Ils sont cependant secrets, notamment pour ne pas permettre de calculer facilement l'investissement nĂ©cessaire pour concurrencer Google[6].

Google utilise des robots nommĂ©s Googlebot qui visitent Ă  intervalle rĂ©gulier l'ensemble des sites web n'ayant pas explicitement demandĂ© Ă  ne pas ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©s afin de maintenir Ă  jour la base de donnĂ©es qui fournit les rĂ©ponses aux requĂȘtes des internautes.

Logos

Hormis le logo officiel[7], le site adopte des logos particuliers pour certaines fĂȘtes et Ă©vĂšnements : les Google Doodles. RĂ©alisĂ©s par Dennis Hwang, un designer amĂ©ricain d'origine corĂ©enne de 23 ans, ils apparaissent rĂ©guliĂšrement dĂšs qu'une fĂȘte locale ou internationale (nouvelle annĂ©e, fĂȘtes nationales, etc.) ou un Ă©vĂšnement marquant (Jeux Olympiques, commĂ©moration d'une personne illustre, Coupe du Monde, etc.) le permet.

Tous les logos de fĂȘtes et d'Ă©vĂšnements de www.google.com mis en ligne depuis 1999 sont disponibles en ligne.

Le , Google dĂ©cide de changer son logo qui a Ă©tĂ© critiquĂ© plusieurs fois d'ĂȘtre non convenable Ă  une grande et importante sociĂ©tĂ© telle que Google Inc.

Version bĂȘta

Une version bĂȘta est habituellement une mention signifiant qu'un programme est en phase de finition.

L'intĂ©rĂȘt qui rĂ©side dans l'appellation « version bĂȘta » est que, du point de vue de la qualitĂ© du service, elle n'engage Ă  aucune obligation de rĂ©sultat, Ă©tant donnĂ© que c'est une phase de dĂ©veloppement. Cela peut Ă©galement signifier que les services Google sont en perpĂ©tuelle phase d'amĂ©lioration.

Cette particularité propre à Google devient une mode qui se traduit chez ses concurrents par un usage plus ostensible de cette mention.

Services

En 2010, ce moteur de recherche est disponible dans 35 pays[8] et propose son interface en plus de 100 langues.

Google est à l'origine un moteur de recherche de pages web, qui s'est étendu progressivement à divers types de documents (PDF, Word, Flash
), aux images (Google Images), aux vidéos (Google Vidéos), ainsi qu'aux forums Usenet (Google Groupes) depuis le rachat de Deja News.

Il possÚde un portail d'actualités (Google Actualités) regroupant les sites des journaux à grand tirage et des plus grandes agences de presse.

Il possédait une section répertoire qui permet de trouver des sites par catégorie (répertoire dmoz classé par PageRank), qui a disparu.

En , l'entreprise lance Google Instant. Ce service est disponible au dĂ©but dans un nombre restreint de pays (dont la France). DĂšs la premiĂšre lettre tapĂ©e dans la barre de saisie, Google envoie un rĂ©sultat qui s'affine au fur et Ă  mesure de la saisie. Cette fonction propose des rĂ©sultats qui sont susceptibles de convenir car habituellement recherchĂ©s. Le moteur de recherche anticipe donc les requĂȘtes des internautes. Cette fonctionnalitĂ© est dĂ©sactivable. Les ingĂ©nieurs de l'entreprise annoncent qu'elle permettrait de faire gagner du temps de l'ordre de 40 %.

Le , un petit triangle bleu de sĂ©lection Ă  gauche du premier rĂ©sultat proposĂ© par la version amĂ©ricaine du moteur de recherche est apparu. Il est possible de sĂ©lectionner le rĂ©sultat de son choix par les touches ↑ et ↓ du clavier, et d'appuyer sur la touche EntrĂ©e pour accĂ©der au site.

le , la prévisualisation des pages web est disponible (en cliquant sur la loupe, une image du site voulu apparaßt à la droite de l'écran) et le pointage du curseur sur un résultat colorise le fond de celui-ci en bleu.

Utilisation

Google propose un formulaire simple et un formulaire de recherche avancée permettant d'exclure des mots ou de rechercher des expressions complÚtes[9]

Termes Ă  chercher

La documentation de Google sur son interprĂ©tation des requĂȘtes est assez spartiate. L’évolution du fonctionnement observĂ© montre que ceci est sans doute Ă  dessein pour garder une libertĂ© de changement maximale. Ce qui suit doit ĂȘtre continuellement validĂ© et remaniĂ© pour suivre les modifications.

  • H2O est cherchĂ© comme un seul mot et Google ne trouve alors pas les documents avec H 2 O ou H2O dans leur texte. Ceux-ci sont retrouvĂ©s en demandant "H 2 O". H-2-O (voir plus loin le rĂŽle du tiret) trouve aussi bien H2O que H 2 O et H2O. Malheureusement, l’opĂ©rateur « tiret » ne cherche que les deux combinaisons extrĂȘmes (tous les mots collĂ©s ou tous les mots sĂ©parĂ©s : il ne trouve pas H2 O).
  • mot : un mot et ses variantes singulier/pluriel - masculin/fĂ©minin – avec/sans accents. Par exemple, chevaux d’arçon retrouve cheval d’arçon. La variante que vous spĂ©cifiez est favorisĂ©e dans le tri des documents prĂ©sentĂ©s.
  • "mot" : un mot exact. Google ne tient pas compte de l’accentuation pour la recherche mais favorise la forme spĂ©cifiĂ©e lors du tri des documents prĂ©sentĂ©s.
  • ~mot : un mot et ses synonymes. Fonctionne avec un dictionnaire anglais mĂȘme sur les recherches en français et nĂ©erlandais ! Essayer la requĂȘte ~automobile -automobile pour voir les mots trouvĂ©s en dehors du terme strict automobile. ~arabic retourne Egypt, Lebanon, Arab et
 Hindu ! On ne connaĂźt pas la source des synonymes.
  • "-mot" : exclure un mot; exclut les rĂ©sultats qui incluent ce terme (utile pour les synonymes, par exemple "jaguar -voiture"). Il est possible aussi d'exclure un site (par ex. "tĂ©lĂ©vision -site:www.tf1.fr")[10]
  • "mot
 mot" : une suite de mots spĂ©cifiques, une expression.
  • "mot * mot" : dans une suite de mots entre guillemets (et seulement lĂ ), une Ă©toile peut ĂȘtre mise Ă  la place d’un ou plusieurs mots complets qu’on ne dĂ©sire pas spĂ©cifier. Par exemple : « ministĂšre du * et du commerce ».
  • site:www
 : un domaine d’origine. On demande Ă  google de fouiller le contenu du site en question. On peut ĂȘtre plus ou moins gĂ©nĂ©ral et mĂȘme indiquer des domaines de premier niveau. Par exemple : site:org OR site:com.
  • intitle : « mot
 mot » : une suite de mots spĂ©cifiquement dans le titre du document (balise <title>
</title> et/ou premiĂšre balise <h1>
</h1>). Le mot clĂ© doit apparaĂźtre dans le titre de la page et les suivants dans le texte.
  • allintitle : tous les mots doivent apparaitre dans le titre de la page.
  • inurl : mot: fait ressortir le mot-clĂ© s'il est employĂ© dans l'url de la page[11].
  • allinurl : mot mot : tous les mots doivent apparaĂźtre dans l'url de la page.
  • "mot" : chercher ce mot ou cette phrase en tenant compte de sa graphie : les accents et autres caractĂšres diacritiques sont prĂ©servĂ©s ("tĂ©l" par exemple pour Ă©viter de trouver des pages avec "tel"), le fĂ©minin/masculin et le singulier/pluriel ("retraitĂ©es" ne trouvera pas de pages ne contenant que "retraite", "retraitĂ©es" ou "retraitĂ©s", par exemple). "mot" permet Ă©galement d'imposer la prĂ©sence de mot dans les rĂ©sultats mĂȘme s'il est habituellement ignorĂ© par Google dans la langue de l’utilisateur ("de" en français, par exemple).
  • mot-mot : chercher un terme composĂ© de plusieurs mots, qu’il soit Ă©crit avec des tirets, des espaces ou mĂȘme sans espace du tout : gratte-ciel trouve gratte ciel, gratte-ciel et gratteciel. gratte-ciel ne signifie pas du tout la mĂȘme chose que gratte -ciel (voir l’opĂ©rateur "-"). Attention : va-nu-pied trouve va nu pied et vanupied mais pas vas nupied.
  • define:mot : donne des dĂ©finitions du mot trouvĂ©es sur internet.
  • mot AROUND(x) mot : permet d’effectuer une recherche en intĂ©grant une notion de proximitĂ© entre deux mots. Plus "x" est grand, plus la proximitĂ© entre les mots est large.

Opérateurs logiques (booléens)

  • espace : les documents doivent contenir ce qui est Ă  droite ET ce qui est Ă  gauche. Le tri de Google favorise les documents oĂč les diffĂ©rents mots spĂ©cifiĂ©s sont proches l’un de l’autre (voir plus bas).
  • OR ou | : les documents peuvent contenir ce qui est Ă  droite OU ce qui est Ă  gauche OU les deux. Attention : OR doit ĂȘtre Ă©crit en majuscules !
  • espace- (signe moins) : exclure les documents contenant le mot qui suit (SAUF)
  • (
) : sous-expression Ă  Ă©valuer avant de faire les opĂ©rations avoisinantes
  • # : permet d'afficher les rĂ©sultats les plus populaires du moment concernant votre recherche quand le hashtag est placĂ© devant celle-ci[12]
  • @ : permet d'afficher les rĂ©sultats relatifs aux rĂ©seaux sociaux en prenant en compte l'arobase comme social tag

Limites

  • Les requĂȘtes sont limitĂ©es Ă  32 mots.
  • Seuls les 1 000 premiers rĂ©sultats pertinents pour une requĂȘte sont accessibles, et ce mĂȘme si les correspondances sont plus nombreuses. Les rĂ©sultats peuvent mĂȘme parfois ĂȘtre moins de 1 000 en raison de la suppression des pages provenant d’un mĂȘme site. D’aprĂšs Google, obtenir plus de 1 000 rĂ©sultats entraĂźnerait une lourde charge supplĂ©mentaire pour une demande finalement assez rare.

En théorie, le tri assure que les références les plus utiles sont en premier (difficile à valider).

Dates

  • Lors d’une recherche par dates, la date est celle de l’indexation dans la banque de donnĂ©es (c.-Ă -d. la visite du « spider » Google) et non celle de la publication effective de la page (telle que fournie par le serveur http://)
  • Dans le formulaire de recherche avancĂ©e, vous pouvez faire une recherche sur les derniers 3, 6 et 12 mois.
  • L’opĂ©rateur daterange: date julienne-date julienne permet de spĂ©cifier un autre intervalle de dates. Une date julienne est une date dans le calendrier julien.

Tri du résultat

La qualité de Google vient de sa capacité à montrer en premier les pages jugées les plus pertinentes en général et les plus pertinentes à une recherche en particulier. Google trie les documents trouvés en fonction :

  • de mesures de qualitĂ© du site en gĂ©nĂ©ral et aussi de chacune des pages (cohĂ©rence des mĂ©ta-informations avec le texte visible de la page par exemple). Ces mesures ne sont pas ou peu documentĂ©es.
  • une mesure du poids de chacune des pages indexĂ©es : Il s’agit de l’algorithme PageRank dont voici un extrait citĂ© de Google :

We assume page A has pages T1...Tn which point to it (i.e., are citations). The parameter d is a damping factor which can be set between 0 and 1. We usually set d to 0.85. There are more details about d in the next section. Also C(A) is defined as the number of links going out of page A. The PageRank of a page A is given as follows: PR(A) = (1-d) + d (PR(T1)/C(T1) +... + PR(Tn)/C(Tn)) Note that the PageRanks form a probability distribution over web pages, so the sum of all web pages’ PageRanks will be one. PageRank or PR(A) can be calculated using a simple iterative algorithm, and corresponds to the principal eigenvector of the normalized link matrix of the web.

  • d’un calcul de la pertinence de la page vis-Ă -vis de la recherche effectuĂ©e. Ceci se fait en tenant compte :
    • de la prĂ©sence dans la page des mots de la recherche (Ă©ventuellement Ă©largis Ă  leurs synonymes ou Ă  leurs variantes singulier/pluriel)
    • de l’emplacement de ces mots dans la page (titre, mĂ©ta-donnĂ©es, texte) ou dans les liens vers cette page : ce dernier point cause parfois des problĂšmes Ă©thiques car une page se retrouve indexĂ©e par les mots que d’autres personnes que ses auteurs utilisent pour la dĂ©signer.
    • Du tf-idf de chaque mot, formule qui prend en compte le nombre d’occurrences du mot dans la page pondĂ©rĂ© par l’inverse de la frĂ©quence relative de ce mot dans la partie du web indexĂ©e par Google:
    • de la distance dans la page entre les mots cherchĂ©s : plus ils sont proches l’un de l’autre, plus la page est jugĂ©e pertinente vis-Ă -vis de la recherche effectuĂ©e[13].
  • du pays indiquĂ© par l’URL d’accĂšs Ă  Google : google.be accorde une nette prĂ©fĂ©rence aux sites belges, google.fr aux sites français, google.com aux sites amĂ©ricains et google.co.uk aux sites anglais, etc. Il est rĂ©ellement important de choisir la « localisation » de ses recherches.
  • de la langue de l’utilisateur qui est aussi celle des mots cherchĂ©s.

Il est essentiel de faire ses recherches en changeant sa langue d’utilisateur en fonction de la langue des mots cherchĂ©s. Google trie alors les documents en favorisant cette langue (et utilisera peut-ĂȘtre un jour le bon dictionnaire de synonymes). Il utilise alors l’algorithme adĂ©quat pour rendre Ă©quivalents le singulier et le pluriel, le fĂ©minin et le masculin (rappel : le nĂ©erlandais semble mal supportĂ© pour l’instant).

Les résultats proposés par une recherche sur Google sont ajustés à l'environnement culturel de l'utilisateur. Ainsi, une recherche sur « Dieu » depuis l'Europe donnera comme représentation un vieil homme blanc et barbu, depuis le Moyen-Orient plutÎt des calligraphies du mot « Allah », et depuis le Cambodge ou la Mongolie des images du Bouddha[14].

ParamĂštres dans l'URL

Le résultat d'une recherche est renvoyée dans certains cas (par exemple une recherche sur Google Books) sous la forme d'une URL avec des paramÚtres, par exemple http://www.google.com/?gws_rd=cr&ei=xgH
.

  • paramĂštre cr=country reffered
  • paramĂštre rd=redirected
  • paramĂštre gws=google web server
  • paramĂštre ei=time stamp[15]
  • paramĂštre ved=identifiant permettant de tracer l'origine du lien[16]
  • paramĂštre hl= langue de l'interface, comme dans la plupart des services de Google[17]
  • paramĂštre pws=1 ou 0, pour "personalized web search", indique si la personnalisation des rĂ©sultats est activĂ©e ou pas[17]

Fonctions complémentaires

Google propose également des fonctions complémentaires[18] :

  • Ă  la une de l’actualitĂ© : certains mots clĂ©s liĂ©es Ă  l'actualitĂ© renvoient en tĂȘte des rĂ©sultats 3 titres d'articles de Google ActualitĂ©s. Un bouton permet de rechercher dans la une de l’actualitĂ© ;
  • extraits d'images (provenant de Google Images) ayant rapport avec les mots-clĂ© tapĂ©s ;
  • extraits de vidĂ©os (provenant de Google VidĂ©os) ayant rapport avec les mots-clĂ© tapĂ©s ;
  • extraits de cartes (provenant de Google Maps) si on tape un lieu gĂ©ographique ;
  • extraits d'articles WikipĂ©dia sur certains sujets (exemple : pomme) ;
  • conversion de devises : ex. : dans le champ recherche, taper : 3 euros en dollars, Google affichera : 3 euros = .,..... dollars amĂ©ricain (taux fournis par Citybank non garantis) ;
  • calculatrice Google : dans le champ recherche, taper une formule mathĂ©matique ;
  • traduction automatique par Google Traduction[8] ;
  • documents (Page web (.html,.htm et autres extensions de fichiers), Page web pour mobiles (.wml,.wap), Fichier texte (.txt,.text et autres extensions de fichiers), XML (.xml), PDF (.pdf), PostScript (.ps), Documents Office (Word :.doc,.docx), Excel (.xls,.xlsx), PowerPoint (.ppt,.pptx)) et OpenOffice (Texte :.odt, Feuille de calcul :.ods, PrĂ©sentation :.odt), code source dans les langages de programmation courants (BASIC (.bas), C/C++ (.c,.cc,.cpp,.cxx,.h,.hpp).

C# (.cs), Java (.java), Perl (.pl), Python (.py)), Rich Text Format (.rtf), TeX/LaTeX (.tex), Flash (.swf), Scalable Vector Graphics (.svg), Google Earth (.kml,.kmz), Autodesk Design Web Format (.dwf), GPS eXchange Format (.gpx), Hancom Hanword (.hwp)[19]. On peut filtrer par type de document : Syntaxe : « filetype:type souhaité ».

  • Pages similaires (l'opĂ©rateur related: permet de rechercher uniquement les pages similaires)[20]
  • OpĂ©rateurs de ciblage : permet de faire sa recherche exclusivement sur une seule adresse web. Syntaxe : « site:votre requĂȘte ».
  • J'ai de la chance : permet de visiter directement le premier site trouvĂ© sans voir tous les autres rĂ©sultats.
  • DĂ©finitions : permet d'obtenir une ou plusieurs (ou aucune) dĂ©finition(s) de mots, extraites de divers sites web (WikipĂ©dia et Wiktionnaire principalement, ainsi que d'autres sites). Cette fonction est dĂ©sormais disponible en anglais, français, espagnol, allemand, chinois, italien et russe. Syntaxe : « define:mot Ă  dĂ©finir »
  • PossibilitĂ© de tĂ©lĂ©charger son historique de recherche depuis un compte. Le fichier ZIP sera alors stockĂ© sur Google Drive et l'utilisateur pourra le tĂ©lĂ©charger via un lien envoyĂ© sur Gmail[21].
  • Messages de Google+, sur certains sujets, avant que le service ne ferme en 2018.

Fonctions complémentaires ayant disparu

  • Pages liĂ©es : dans le champ recherche taper link:site.com pour afficher les pages extĂ©rieures qui pointent vers l'URL spĂ©cifiĂ©e
  • Pages en cache : permet d'afficher la page stockĂ©e dans la base de Google, utile si la page n'existe plus (fonctionnalitĂ© ayant disparu)
  • Google Movies : Taper film:titre pour afficher des critiques du film dont on a tapĂ© le titre (movies:titre pour des critiques en anglais). Sur Google Movies, on a le choix entre la recherche web et la recherche des films qui indique les critiques du film recherchĂ©[22]. Cette fonction permet de donner des horaires des sĂ©ances de cinĂ©ma proche de l'utilisateur (par utilisation de l'adresse IP) si l'on tape un nom de film

Easter eggs

Fonctions amusantes (Easter eggs)

  • Si vous tapez « answer to life the universe and everything », la fonction calculatrice de Google retourne « 42 », en rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ɠuvre de Douglas Adams, Le Guide du voyageur galactique. cf. La Grande Question sur la vie, l'univers et le reste.
  • Si vous tapez « do a barrel roll » la page s'anime en faisant un 360°, en hommage Ă  Nintendo et surtout Ă  la licence Star Fox[23].
  • La recherche « let it snow » (en seulement) envoyait des rĂ©sultats de recherche, mais qui disparaissait rapidement derriĂšre une chute de neige qui envahissait l'Ă©cran de l'utilisateur.
  • Lorsqu'on tape « binary », en regardant le nombre de rĂ©sultats de la recherche, on voit que le rĂ©sultat est Ă©crit en chiffres binaires (phĂ©nomĂšne similaire avec hex / hexadecimal et octal).
  • Si vous tapez « tilt », la page de rĂ©sultats est affichĂ©e inclinĂ©e.
  • La recherche « zerg rush » lance un mini-jeu oĂč les "o" du mot Google attaquent en masse les rĂ©sultats de la recherche. Il s'agit d'une rĂ©fĂ©rence Ă  une stratĂ©gie utilisĂ©e dans le jeu StarCraft, qui consiste, en jouant la race "Zerg", Ă  noyer l'adversaire sous un flot d'unitĂ©s ennemies. Quand tous les rĂ©sultats sont dĂ©truits, les "o" s'organisent en 2 "G" majuscules gĂ©ants, un rouge et un orangĂ©, pouvant Ă  la fois signifier Google et reprendre l'expression "GG", acronyme de "Good Game", souvent utilisĂ© pour complimenter ses Ă©quipiers ou ses adversaires Ă  la fin d'une partie d'un jeu en ligne.
  • Si l'utilisateur tape "atari breakout" dans Google image, une dĂ©mo jouable du jeu apparait. Les briques du jeu original sont remplacĂ©es par les images de la recherche. Si toutes les "briques" sont dĂ©truites, le jeu continue avec des images issues d'une nouvelle recherche alĂ©atoire.
  • Si vous tapez « Bletchley Park », Google affiche le nom de ce lieu dans le bloc du Knowledge Graph d'abord sous forme chiffrĂ©e, puis les caractĂšres dĂ©filent pour simuler son dĂ©chiffrage.
  • Si vous tapez « Thanos " », Google affiche le gant de Thanos et si on appuie dessus, les sites proposĂ©s pour cette recherche commencent Ă  disparaĂźtre.

SearchWiki

À partir du , la fonctionnalitĂ© « SearchWiki » permet de personnaliser la page de rĂ©sultats Google sur sa version anglaise. La nouveautĂ© a fait son apparition sur la version française de Google le [24]. Cette fonctionnalitĂ© n'est plus disponible.

CaractÚres spéciaux

Google gĂšre les accents Ă©crits sous forme d'entitĂ©s, mais pas les caractĂšres Unicode. Par consĂ©quent, rechercher « alcene » et « alcĂšne » ne donne pas le mĂȘme rĂ©sultat (car un mot seul est cherchĂ© en donnant une prĂ©fĂ©rence Ă  la forme dans laquelle il a Ă©tĂ© Ă©crit) tandis que rechercher « encyclopĂ©die » ou « ENCYCLOPÉDIE » ne change rien.

Si vous tapez « recette de la soupe au * et Ă  la tomate », Google vous proposera le basilic ou le potiron Ă  la place de l'Ă©toile. On peut Ă©largir ses recherches aux synonymes d'un mot, en le prĂ©cĂ©dant du symbole « ~ ». Le « + » permet de forcer le mot Ă  ĂȘtre interprĂ©tĂ© tel quel par Google (ceci est notamment utile pour les accents en français), ceci n'est plus valable depuis la mise sur le marchĂ© de Google+.

Utilisations détournées et mÚmes

Les nombreuses fonctionnalités de Google ont donné naissance à différentes utilisations ludiques par les internautes.

Bulle de filtres

En 2011, les rĂ©sultats de la requĂȘte Google Search se sont rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre adaptĂ©s aux utilisateurs de l'activiste Internet Eli Pariser, en isolant efficacement les utilisateurs dans ce qu'il a dĂ©fini comme une bulle de filtres. Pariser dĂ©tient des algorithmes utilisĂ©s dans les moteurs de recherche tels que Google Search responsable de la restauration «un Ă©cosystĂšme personnel d'information». Bien que les points de vue contrastĂ©s aient attĂ©nuĂ© la menace potentielle d'une «dystopie informationnelle» et ont remis en question la nature scientifique des revendications de Pariser, des bulles de filtre ont Ă©tĂ© mentionnĂ©es pour expliquer les rĂ©sultats surprenants de l'Ă©lection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine en 2016 aux cĂŽtĂ©s de fausses nouvelles et Echo chambres, suggĂ©rant que Facebook et Google ont conçu des rĂ©alitĂ©s en ligne personnalisĂ©es dans lesquelles «nous ne voyons et n'entendons ce que nous aimons»[25].

Concours de positionnement

De nombreux concours de positionnement ont vu le jour sur Google, puis sur d'autres moteurs. Le but est de placer une page sur un mot-clĂ© plus ou moins fictif en premiĂšre position des rĂ©sultats de recherche sur celui-ci. Le premier concours important concernait la requĂȘte SERPS. En 2004, un concours francophone sur l'expression mangeur de cigogne a rassemblĂ© 170 candidats et atteint 420 000 requĂȘtes sur Google pour cette expression. Des controverses ont eu lieu sur les motivations de ces concours, qui sont pour les uns des outils d'expĂ©rience utiles au rĂ©fĂ©rencement, mais qui n'ont selon les autres que des motivations uniquement ludiques, faisant de Google un simple terrain de jeu.

Bombardement Google

Le bombardement Google (Google bombing) consiste à associer sur le plus de pages web possible une expression à un site web donné, de sorte qu'une recherche Google sur cette expression remonte le site en question dans les premiers résultats. Ces campagnes se font à travers les forums ou les blogs, en incitant les internautes à participer. Il suffit au participant d'ajouter sur un site web ou un blog un lien vers le site visé en l'associant à l'expression.

L'un des premiers sites Ă  avoir Ă©tĂ© visĂ© par un bombardement est celui de la biographie du prĂ©sident des États-Unis George W. Bush sur le site de la Maison-Blanche. Une recherche google sur l'expression « failure » ou « miserable failure » donnait encore ce site comme premier rĂ©sultat, jusqu'Ă  ce que la firme apporte quelques corrections Ă  son systĂšme, lesquelles rĂ©duiraient sensiblement le nombre de bombardements Google (voir plus bas).

Au cours de l'automne 2005, et faisant suite Ă  une campagne massive de courriels lancĂ©e par le parti politique de Nicolas Sarkozy, et en reprĂ©sailles, des webmestres ont appelĂ© Ă  faire du bombardement Google sur le nom du ministre de l'IntĂ©rieur. Ainsi, quand vous tapiez Nicolas Sarkozy dans Google, vous obteniez en deuxiĂšme position un lien pointant vers Iznogoud, le personnage de bande dessinĂ©e qui veut ĂȘtre calife Ă  la place du calife.

Fin janvier 2007, Google annonce avoir mis au point un algorithme permettant de résoudre le problÚme du « google bombing » et ce dans de nombreuses langues[26].

Google Fight

Le Google Fight consiste Ă  comparer le nombre de rĂ©sultats renvoyĂ© par Google sur plusieurs expressions : est dĂ©clarĂ©e vainqueur l'expression ayant obtenu le plus de rĂ©sultat. Les internautes s'amusent ainsi Ă  comparer des noms, des idĂ©es politiques, etc. Un site web a mĂȘme Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour offrir une interface Ă  ce type de « combat »[27]. Le mot renvoyant le plus de rĂ©sultats sur google Ă©tant « com » avec environ 25,27 milliards de rĂ©sultats.

Depuis , l'Ă©quipe de Google intercepte les requĂȘtes de Google Fight et renvoie des rĂ©sultats fantaisistes. Vous pouvez le vĂ©rifier en interrogeant le site plusieurs fois de suite sur le mĂȘme couple de noms.

Google Whacks

Le Google Whacks est un jeu qui consiste Ă  trouver deux mots qui associĂ©s dans une recherche sur Google donnent un unique rĂ©sultat. Les termes employĂ©s doivent exister dans le dictionnaire, et le site trouvĂ© ne doit pas ĂȘtre une simple liste de mots. Les guillemets et tous signes de ponctuation ne doivent pas ĂȘtre utilisĂ©s. Le score est souvent calculĂ© en multipliant le nombre de rĂ©sultats du premier terme par le nombre de rĂ©sultats du second mot.

« Faux Google »

Certains sites imitent la page d'accueil de google, dans un but humoristique[28]

Dans un autre style, certains sites utilisent les résultats du moteur de recherche Google, mais en les mettant en scÚne d'une façon particuliÚre. Par exemple afin d'économiser l'électricité des écrans cathodiques[29] sur la page d'accueil de nombreux utilisateurs, un écran noir est proposé[30]. Afin de montrer à un internaute, sur un forum par exemple, qu'il peut trouver seul la réponse à sa question en faisant une recherche Google, on le renvoie vers les sites googleesttonami en français ou lmgtfy (pour Let Me Google That For You en anglais) qui accompagnent la recherche d'une petite animation.

Jumeaux Google

Google a gĂ©nĂ©rĂ© la notion de Google twins (littĂ©ralement « jumeaux Google ») qui renvoie Ă  des personnes homonymes (portant les mĂȘmes prĂ©nom et nom de famille) et qui de ce fait peuvent apparaĂźtre au sein d'une mĂȘme page de rĂ©sultats lors d'une recherche effectuĂ©e au sujet de ce nom sur Google (ou tout autre moteur de recherche)[31] - [32]. Ceci peut crĂ©er du bruit pour trouver des informations sur une personne, si l'un de ces « jumeaux Google » jouit d'une notoriĂ©tĂ© plus Ă©levĂ©e.

Limites et erreurs de Google

Des études montrent des limites internes de Google, comme de fortes variations dans le nombre de résultats annoncés à des recherches identiques lors de certaines périodes[33], ou des résultats incohérents quand on compare les résultats de certaines recherches, dues à des limitations techniques[34] - [35] - [36].

Taille de la base

En 2013, Google indexerait 30 000 milliards d'URL[37].

Plusieurs recherches ont montrĂ© que le nombre de pages rĂ©ellement indexĂ©es ne serait que la moitiĂ© du nombre annoncĂ© ; l’autre moitiĂ© serait des pages visitĂ©es par le robot de Google, mais dont seule une partie (l’en-tĂȘte, sans le corps de la page) serait indexĂ©e.

Cette notion de taille de l'index a été et reste un élément marketing majeur des moteurs de recherche. Fin 2005, à la suite d'une analyse critique[35], démarrée en janvier 2005, de la taille de son index, initiée par Jean Véronis, la firme Google a décidé de ne plus mettre cet argument en avant.

À titre d'exemple sur cette approche marketing, Google avait annoncĂ© un doublement de la taille de son index annoncĂ©, le lendemain du lancement de MSN Search.

Efficacité des recherches

Lors d’une recherche d’une complexitĂ© moyenne (utilisation d’un opĂ©rateur boolĂ©en, c'est-Ă -dire d’un espace [opĂ©rateur ET]), les rĂ©sultats varient du simple au triple dans la mĂȘme journĂ©e ; dans certains cas, selon un ordre de grandeur allant de un Ă  dix.

Quelquefois, le moteur de recherche ne tient pas compte des opérateurs demandés.

Cette variabilitĂ© dans le nombre de rĂ©ponses apportĂ©es s’explique par l’architecture de Google. Il existe en effet plusieurs serveurs dispersĂ©s dans le monde, hĂ©bergeant l’index des pages visitĂ©es par Google. Selon l’endroit oĂč se trouve un internaute (ou selon le site local de Google interrogĂ©), sa requĂȘte est dirigĂ©e vers l’un ou l’autre de ces serveurs. Normalement, chaque index est identique aux autres ; mais comme ils ne sont pas synchronisĂ©s en temps rĂ©el (mais Ă  des intervalles pouvant dĂ©passer le mois), seul l’index principal, situĂ© en Californie, est constamment Ă  jour, et donne un maximum de rĂ©ponses correctes. Le serveur principal peut donner ainsi dix fois plus de rĂ©ponses qu’un serveur secondaire.

Résultats récents

De par la conception de son algorithme de recherche qui favorise les sites Web avec beaucoup de liens entrants, l'efficacité de Google est limitée dans la recherche d'évÚnements reliés à l'actualité et aux nouveaux sites Web. Google prévoit toutefois de corriger cette faille dÚs 2010 en intégrant des évÚnements en temps réel dans ses résultats et en offrant la possibilité de les classer en ordre de publication[38].

Contenus haineux et radicalisation en ligne

Google bloque automatiquement certains mots-clĂ©s haineux, menant notamment Ă  des contenus nĂ©onazis ou racistes. Mais sa liste de blocage est limitĂ©e. Francesca Tripodi, chercheuse amĂ©ricaine, professeure Ă  l’UNC School of Information, montre dans une Ă©tude que des extrĂ©mistes la contournent en employant des expressions voisines qui ne sont pas bloquĂ©es, par exemple les mots anglais white power pour chercher des contenus liĂ©s au suprĂ©macisme blanc. Elle montre aussi que les partis conservatistes amĂ©ricains orientent leur Ă©lectorat-cible vers des contenus qui les arrangent. Pour ce faire, ils consacrent beaucoup d'argent au rĂ©fĂ©rencement de leurs propres pages sur Internet et utilisent pour cela des mots clĂ©s dĂ©rivĂ©s non bloquĂ©s par Google, et emploient ces mĂȘmes mots clĂ©s dans leurs Ă©lĂ©ments de langage lors de leurs interventions publiques. Puis ils entretiennent la dĂ©fiance de leur Ă©lectorat envers les mĂ©dias traditionnels et incitent les gens Ă  faire leurs propres recherches sur Internet. De cette maniĂšre, les Ă©lecteurs potentiellement intĂ©ressĂ©s formulent leurs recherches sur Google en utilisant les mots clĂ©s employĂ©s par les politiciens conservatistes et aboutissent majoritairement Ă  des pages conservatistes au lieu d'avoir accĂšs Ă  une pluralitĂ© de points de vue. Ces techniques augmentent le risque de radicalisation raciste et xĂ©nophobe Ă  l'issue des recherches sur Google[39].

Impact environnemental

D'aprĂšs une Ă©tude du physicien Alex Wissner-Gross publiĂ©e par le Sunday Times en , une requĂȘte Ă  l'aide du moteur de recherche Google Ă©mettait 7 grammes de CO2 ; cependant le physicien a niĂ© avoir calculĂ© l'empreinte carbone du moteur de recherche[40]. Google a de son cĂŽtĂ© rĂ©pliquĂ© le qu'une requĂȘte Ă  l'aide de son moteur de recherche n'Ă©mettait que 0,2 gramme de CO2[41].

Selon l'entreprise, en 2017, Google reposait à 100 % sur de l'énergie renouvelable pour l'ensemble de ses activités à travers le monde, bureaux et centres de données compris[42].

Vie privée

Les recherches effectuĂ©es par les moteurs de recherche, Google compris, laissent des traces. Cela soulĂšve des inquiĂ©tudes au niveau de la vie privĂ©e des gens. En principe, si l'on trouve des dĂ©tails sur les recherches d'un utilisateur, ceux qui ont accĂšs Ă  l'information - principalement les organismes d'État responsables de l'application de la loi et des questions similaires - peuvent faire des dĂ©ductions sur les activitĂ©s de l'utilisateur. Cela a d'ailleurs Ă©tĂ© utilisĂ© pour la dĂ©tection et la poursuite des infractions de loi. Par exemple, un meurtrier a Ă©tĂ© retrouvĂ© et condamnĂ© aprĂšs avoir cherchĂ© des termes tels que «conseils pour tuer avec une batte de baseball»[43]. Une recherche peut laisser des traces Ă  la fois sur un ordinateur utilisĂ© pour effectuer la recherche et dans les enregistrements conservĂ©s par le fournisseur de recherche. Lorsque vous utilisez un moteur de recherche via un programme de navigateur sur un ordinateur, les termes de recherche et d'autres informations peuvent ĂȘtre stockĂ©s sur l'ordinateur par dĂ©faut, sauf si le navigateur est configurĂ© pour ne pas le faire, ou ils sont effacĂ©s. Les termes enregistrĂ©s peuvent ĂȘtre dĂ©couverts lors de l'analyse mĂ©dico-lĂ©gale de l'ordinateur. Un fournisseur d'accĂšs Ă  Internet (FAI) ou un fournisseur de moteur de recherche (par exemple, Google) peut stocker des enregistrements qui relient les termes de recherche Ă  une adresse IP et un temps. La question de savoir si ces journaux sont conservĂ©s et leur accĂšs par les organismes d'application de la loi est assujettie Ă  des lois dans diffĂ©rentes juridictions et pratiques de travail. La loi peut exiger, interdire ou ne rien dire sur l'enregistrement de divers types d'informations. Certains moteurs de recherche, situĂ©s dans des juridictions oĂč il n'est pas illĂ©gal, font une caractĂ©ristique de ne pas stocker les informations de recherche des utilisateurs[44].

Concurrence

On peut citer :

Ainsi que :

En 2018 en France, plusieurs institutions dont l'armée et l'Assemblée nationale ont décidé d'utiliser Qwant plutÎt que Google comme moteur de recherche par défaut[46].

Critiques de la concurrence

Selon certains, si Google utilisait ses bĂ©nĂ©fices de la mĂȘme maniĂšre qu'Ecosia, il aurait plantĂ© 960 milliards d'arbres, soit un tiers des arbres estimĂ©s dans le monde[47].

Controverses

Influence du contenu des résultats affichés

En devenant le premier moteur de recherche en termes d'utilisation, Google est devenu le premier vĂ©hicule d'information sur Internet. Ce rĂŽle, vĂ©hiculer l'information, est inhĂ©rent au mĂ©tier des moteurs de recherche, et les problĂšmes qui en dĂ©coulent ne sont donc pas tous imputables Ă  Google, qui n'est pas l'auteur du contenu des pages. Mais comme le souligne Safiya Umoja Noble, chercheuse en sciences de l’information Ă  l’UniversitĂ© de Californie du Sud, « Google est avant tout une plateforme publicitaire, et son moteur de recherche est trĂšs attentivement optimisĂ© pour tirer des revenus des contenus qu’il fait remonter Ă  la surface. » Dans Algorithms of Oppression, publiĂ© en fĂ©vrier (NYU Press, non traduit), l’auteure amĂ©ricaine montre comment le mastodonte des moteurs de recherche assoit une nouvelle forme de sexisme et de racisme ordinaires, et pour elle, « il y a tout un tas d’idĂ©es qui ne font jamais surface, quantitĂ© de contenus qui sont supprimĂ©s. Certaines voix ont plus de place que d’autres, simplement parce qu’elles paient leur place plus cher. »[48].

Au-delĂ  des difficultĂ©s posĂ©es par l'importance stratĂ©gique du classement de Google dans le domaine Ă©conomique, le vĂ©ritable problĂšme rĂ©side dans la forte influence idĂ©ologique que possĂšdent les pages qui apparaissent dans les premiers rĂ©sultats et qui font figure de parole d'Ă©vangile. La popularitĂ© d'un moteur de recherche tel que Google peut ĂȘtre utilisĂ©e comme vecteur de dĂ©sinformation, oĂč l'influence d'un site est d'autant plus importante que le mot-clef est populaire et qu'il se trouve en tĂȘte de liste.

Collusion avec la National Security Agency

La National Security Agency, services secrets des États-Unis d'AmĂ©rique, semble avoir accĂšs Ă  toutes les statistiques et informations regroupĂ©es par Google[49].

Affaire Tiananmen

Les dirigeants de la Chine, gĂȘnĂ©s qu'une recherche sur Tiananmen dans Google Images renvoie des photos de chars rĂ©primant la rĂ©volte Ă©tudiante, ont obtenu en 2006 de Google que la requĂȘte « Tiananmen » sur le portail chinois de Google ne renvoie plus ces images[50].

Affaire des mots-clefs en France

En 2005, l'UMP et plus particuliĂšrement Nicolas Sarkozy ont Ă©tĂ© critiquĂ©s pour avoir achetĂ© des dizaines de mots-clefs comme « Ă©meute », « CPE », « Jack Lang »  renvoyant sur le site de l'UMP.

Affaire DuckDuckGo

En , le fondateur de DuckDuckGo s'est plaint des pratiques anticoncurrentielles de Google lors d'une rencontre avec la FTC (Federal Trade Commission). Il s'est notamment plaint de la difficulté pour mettre DuckDuckGo par défaut sur le navigateur Google Chrome ainsi que le rachat du domaine duck.com par Google qui redirige maintenant vers google.com[51] - [52].

Demandes de rétributions pour les fournisseurs de contenus

Plusieurs pays, dont la France et l'Australie, demandent que Google paie les médias dont il siphonne les contenus. En France, l'autorité de la concurrence somme Google de négocier avec les agences et éditeurs de presse la rémunération de leurs contenus en vertu des droits voisins. Dans le but de rétablir des conditions de concurrence équitables, le ministre australien du Budget présente un rÚglement contraignant les géants du numérique à payer les éditeurs de journaux pour l'utilisation de leurs contenus[53]. Le 12 janvier 2021, Google réagit par la menace d'interdire aux Australiens d'utiliser son moteur de recherche si le gouvernement ne modifie pas son projet de «code de conduite contraignant». Celui-ci vise Facebook et Google, avec des pénalités en cas d'infraction de plusieurs millions d'Euros. La directrice de Google Australia annonce la suspension de ses services de recherche si le projet de code passe tel quel. Le premier ministre australien répond:

C'est l'Australie qui fait les rĂšgles quant Ă  ce qui peut ĂȘtre fait en Australie. C'est notre Parlement qui en dĂ©cide (...) Les gens qui sont prĂȘts Ă  travailler dans ce cadre en Australie sont les bienvenus. Mais nous ne plions pas devant les menaces[54].

Notes et références

  1. (en) « Google's 18th Birthday »
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  3. Classement des moteurs de recherche sur Alexa.
  4. « Développez votre influence (1Úre partie) : La matrice de recherche de mots-clés » (consulté le )
  5. Le Nouvel Économiste no 1566 Cahier no 2 du 12 au 18 mai 2011.
  6. Google and Akamai: Cult of Secrecy vs. Kingdom of Openness
  7. logo officiel de Google
  8. « Outils linguistiques », sur www.google.fr (consulté le )
  9. « Effectuer une recherche avancée sur Google - Ordinateur - Aide Recherche Google », sur support.google.com (consulté le )
  10. « Opérateurs et aide supplémentaire pour la recherche », sur support.google.com (consulté le )
  11. « Comment bien chercher sur Google ? », sur JeRetiens, (consulté le )
  12. « Gagner en efficacitĂ© avec les opĂ©rateurs Google », 1&1 Digitalguide,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. How does Google collect and rank results?
  14. Mathilde Saliou, « Boutcha, charnier sur Google, havre de paix sur Yandex », sur Slate.fr, (consulté le )
  15. « What does "ei" mean in the Google homepage url https : //www.google.co.in/?gws_rd=cr&ei=xgH...? », sur Stack Overflow (consulté le ).
  16. Barry Schwartz, « Google Moves Ved Parameter In Search Results », Search Engine Roundtable, .
  17. « Liste complĂšte des paramĂštres utilisĂ©s par Google Search (variables dans l'URL) », WebRankInfo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. fonctions complémentaires.
  19. Centre d'aide Google : Quels types de fichiers Google peut-il indexer ?
  20. « Recherches spécifiques à un site », sur support.google.com (consulté le ).
  21. Eureka Presse, « Google propose le téléchargement de son historique de recherche complet », sur cnetfrance.fr, (consulté le ).
  22. Google Movies « Copie archivée » (version du 22 juillet 2018 sur Internet Archive).
  23. .
  24. « NouveautĂ© Google : personnalisation des rĂ©sultats »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  25. (en) « "Your Filter Bubble is Destroying Democracy" », sur wired.com, (consulté le )
  26. (en) « A quick word about Googlebombs | Google Search Central Blog », sur Google Developers (consulté le )
  27. Google Fight
  28. Google en ch'ti : Gogole, Google en wallon : GÎgueule, Google en flamand occidental : Hoegel, Google version boulet : Taggle, Google développé par la société Google en version "s3a|2ch : Google Hacker, Google miroir : i'm elgooG
  29. Audrey C., « Blackle : utiliser le moteur Google et économiser des watts », sur génération nouvelle technologie
  30. Par exemple les sites Blackle (ayant été lancé par la société australienne Heap Media et non Google) ou gllgle en français.
  31. (en) Marc Ramirez, « He thought he was singularly special until he found his Google twin », The Seattle Times,‎ (lire en ligne).
  32. (en) Lisa Heyamoto, « Me, myself and my google twin : Love 'em or be annoyed by 'em, someone — likely many someones — shares your name », The Sacramento Bee,‎ , E1..
  33. un article de bases-publications
  34. (en) Mark Liberman, « Google recall (They stole his mind,now he wants it back.) »,
  35. Jean Véronis, « Comptes bidon chez Google »,
  36. Jean Véronis, « Web: Le mystÚre des pages manquantes de Google résolu »,
  37. Sébastien Gavois, « Google vient de mettre en ligne une infographie interactive afin de détailler un peu le principe de ... », sur pcinpact.com, Next INpact, (consulté le ).
  38. Essai du nouveau Google: meilleur pour le temps réel sur http://www.maximejohnson.com
  39. Sur Google, les conservateurs font les questions et les réponses, article de Nicolas Celnik dans Libération le 9 mars 2023. Page consultée le 9 mars 2023.
  40. Imbroglio sur la pollution générée par les recherches Google
  41. Powering a Google search, 11 janvier 2009
  42. 100 % renouvelable, et ce n'est que le début
  43. (en) « Once Again, A Google Murder Case », sur searchengland.com, (consulté le )
  44. « DuckDuckGo » (consulté le )
  45. Florence Bauchard, « moteurs pour se passer de google », les echos week end,‎ , p. 36 et 37
  46. « Comme l’armĂ©e française, l’AssemblĂ©e nationale va abandonner Google pour Qwant », sur ouest-france.fr, (consultĂ© le )
  47. (en) M. A. Bradford, P. R. Crane, M. S. Ashton et C. W. Rowe, « Mapping tree density at a global scale », Nature, vol. 525, no 7568,‎ , p. 201–205 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature14967, lire en ligne, consultĂ© le )
  48. Libération du 3-4/11/2018, Safiya Umoja Noble : « Avec Google, nous utilisons des technologies qui censurent, mais nous ne voulons pas le voir »
  49. (en) "Don't Be Evil", Meet "Spy on Everyone": How the NSA Deal Could Kill Google sur wired.com
  50. requĂȘtes Tiananmen sur Google China
  51. (en-US) Diane Bartz, « Google competitor DuckDuckGo says it's getting shut out », The Sydney Morning Herald,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  52. « Le clash entre le fondateur de DuckDuckGo et Google », Ya-graphic.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  53. Zone Économie- ICI.Radio-Canada.ca, « L'Australie veut obliger Google et Facebook Ă  rĂ©munĂ©rer les contenus », sur Radio-Canada.ca (consultĂ© le )
  54. « Google menace de bloquer son moteur de recherche en Australie », sur LEFIGARO (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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