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Iznogoud

Iznogoud est une série de bande dessinée créée par René Goscinny (scénario) et Jean Tabary (dessin) en 1962 dans Record sous le titre Les aventures du calife Haroun El Poussah.

Iznogoud
SĂ©rie
Scénario René Goscinny (1962-1977)
Jean Tabary (1981-2008)
Dessin Jean Tabary (1962-2008)
Nicolas Tabary (2008-2021)
Elric (2021-...)
Genre(s) Franco-Belge
Humour

Personnages principaux Iznogoud
Dilat Laraht
Le calife Haroun El Poussah

Pays Drapeau de la France France
Langue originale Français
Autres titres Les aventures du calife Haroun El Poussah
Éditeur Dargaud
BD'Star
Éditions Tabary (anciennement Éditions de la Séguinière)
IMAV Ă©ditions
Première publication 1962
Nb. d’albums 32

Prépublication Pilote
Adaptations Série animée
Cinéma
Jeux vidéo
Site web www.iznogoud.com
Graffiti représentant le personnage principal.

La série met en scène les aventures du terrible vizir Iznogoud à la cour du calife à Bagdad, cherchant à chaque épisode d'évincer le calife pour accéder au pouvoir suprême.

Le nom Iznogoud est la francisation de l'expression anglophone « He's no good » (littéralement : il n'est pas bon, mais dont la signification précise est : il ne vaut rien).

Pour ce personnage, René Goscinny invente une formule désormais célèbre : « Je veux être calife à la place du calife ». Iznogoud est le premier personnage principal d'une BD à avoir un rôle de méchant[1]. Après la disparition du magazine Record, les aventures de l'ignoble vizir sont publiées dans Pilote de 1968 à 1977, puis, pour certaines histoires, dans Pif Gadget entre 1986 et 1992.

Les douze premiers albums sont publiés chez l'éditeur Dargaud. Les suivants paraissent chez d'autres éditeurs puis aux éditions Tabary pour être repris en 2011 par les éditions IMAV.

Thématique

Au temps des Mille et Une Nuits, Haroun el-Poussah est le calife bien-aimé de Bagdad, et Iznogoud son fort peu dévoué vizir. Iznogoud est assisté de Dilat Laraht, son homme à tout faire. Iznogoud a une idée fixe : « devenir calife à la place du calife ! » Si le calife est débonnaire, Iznogoud est un concentré de cruauté et d'égoïsme. Chacune de ses tentatives pour destituer le calife se solde irrémédiablement par une catastrophe l'expédiant dans une situation inextricable, ce qui n'empêche pas de le retrouver dans ses fonctions comme si de rien n'était à l'épisode suivant[2]. Le calife, quant à lui, ne se rend jamais compte de rien. Le contraste entre ces deux personnages ainsi que la malchance du vizir dans l'exécution de ses complots machiavéliques et retors sont les principaux ressorts comiques de la série. En outre, on retrouve dans Iznogoud la « patte » de Goscinny, mélange de références culturelles et historiques décalées (notamment les maires du palais et les rois fainéants), de jeux de mots sur les noms des personnages, et de multiples calembours.

L'expression « devenir calife à la place du calife » inventée par René Goscinny est aujourd'hui passée dans le langage courant.

Personnages principaux

Iznogoud aux Ă©ditions Rombaldi.
  • Le Grand Vizir Iznogoud : le protagoniste et hĂ©ros/anti-hĂ©ros de la sĂ©rie est le grand vizir de Bagdad. Iznogoud possède presque tous les dĂ©fauts existants : cruel, avare, Ă©goĂŻste, colĂ©rique et hargneux. ObsĂ©dĂ© par l'idĂ©e de devenir « calife Ă  la place du calife », il tente d'y parvenir par tous les moyens, mais sans jamais rĂ©ussir. Il n'hĂ©site pas Ă  brandir la menace du pal envers ceux qui pensent lui dĂ©sobĂ©ir ou qui Ă©chouent. Homme de petite taille, au long nez crochu et Ă  barbiche noire, il est la terreur de presque tout Bagdad, qui le dĂ©teste. Le nom Iznogoud est la francisation de l'expression anglophone « He's no good » (littĂ©ralement : il n'est pas bon, mais dont la signification prĂ©cise est : il ne vaut rien), expression qui prend tout son relief lorsque le calife qualifie son grand vizir de « mon bon Iznogoud ».
  • Le Calife Haroun El Poussah : tout passif qu'il soit, c'est le hĂ©ros de la sĂ©rie Ă  l'origine. Gros homme au visage poupin, oisif et dĂ©bonnaire, « bon » et « quiet » comme il est prĂ©sentĂ© dans la sĂ©rie, le calife de Bagdad est apprĂ©ciĂ© de son peuple. Alors que tout Bagdad connaĂ®t les viles ambitions d'Iznogoud, le naĂŻf calife est seul Ă  croire en la fidĂ©litĂ© de son grand vizir qu'il appelle « mon bon Iznogoud » et en qui il met toute sa confiance. Dans chaque Ă©pisode, c'est grâce Ă  la stupiditĂ© ou Ă  la malchance d'Iznogoud qu'il Ă©chappe aux attentats ourdis par son grand vizir et qu'il conserve son trĂ´ne sans mĂŞme se rendre compte du danger auquel il a Ă©chappĂ©.
  • Dilat Laraht : le fidèle homme de main d'Iznogoud. Dilat (son nom est un jeu de mots sur « dilate la rate ») est un homme bedonnant d'aspect bonhomme qui ne montre pas de qualitĂ©s apparentes, sinon une certaine luciditĂ© quant Ă  l'inutilitĂ© des tentatives de son maĂ®tre, auquel il obĂ©it malgrĂ© tout et qu'il appelle « Patron » en faisant de nombreux commentaires. Alors qu'Iznogoud le martyrise verbalement en lui hurlant ordres et invectives, Dilat essaie frĂ©quemment de le dissuader de mettre ses plans Ă  exĂ©cution, sans succès. On ignore s'il aime ou hait son maĂ®tre, les albums se contredisant Ă  ce sujet, mais il est certain qu'il lui est fidèle. Outre son rĂ´le de faire-valoir d'Iznogoud, il tient dans la sĂ©rie le rĂ´le du chĹ“ur antique, s'adressant au lecteur, ou parlant Ă  sa place. C'est Ă  lui qu'Iznogoud expose ses plans, ce qui permet, par ricochet, au lecteur d'en ĂŞtre informĂ©. Souvent lui-mĂŞme victime des plans d'Iznogoud pour renverser le calife, il lui revient Ă©galement de sortir Iznogoud des tristes situations dans lesquelles ce dernier se retrouve en gĂ©nĂ©ral Ă  la fin de chaque histoire (voir Les retours d'Iznogoud). C'est que dans la plupart des histoires dont le scĂ©nario est de RenĂ© Goscinny, le grand vizir connaĂ®t une fin sans appel : disparu du monde rĂ©el, en prison ou vendu comme esclave.

Autres personnages

Le Sultan Pullmankar
C'est le souverain d'un sultanat situé non loin du califat de Bagdad, et donc le voisin du calife. Cruel, sanguinaire et extrêmement susceptible, il est réputé pour gagner toutes les guerres qu'il entreprend. En dépit de cette attitude, ses relations avec le calife, qui est pourtant son exact opposé, sont on ne peut plus cordiales, et tous deux se rendent régulièrement visite. Iznogoud tente souvent de profiter de la susceptibilité de Pullmankar pour l'amener à déclarer la guerre au calife et ainsi provoquer la chute de ce dernier, mais ces tentatives échouent sans cesse et se retournent contre le grand vizir. Pullmankar possède un harem et en conséquence de nombreux enfants vis-à-vis desquels il se montre, contre toute attente, un excellent père de famille. Son nom évoque une voiture confortable de chemin de fer : un Pullman-car. L'un de ses fils se nomme le prince Vagonli (wagon-lit) et l'une de ses filles se nomme la princesse Plassahssiz (place assise). Dans le film Iznogoud de Patrick Braoudé (2005), il est interprété par Bernard Farcy.
Le Grand Chambellan
Serviteur dévoué du calife, il devient de plus en plus important au fil des albums après la disparition de René Goscinny. Il n'aime pas Iznogoud et est l'une des rares personnes à se préoccuper de ses ambitions de devenir calife à la place du calife. Il fomente donc des complots contre lui afin de s'en débarrasser mais Iznogoud s'en tire miraculeusement à chaque fois et c'est lui qui se retrouve parfois dans des situations inextricables. Ses complots pour se débarrasser d'Iznogoud sont un peu des échos de ceux des albums coécrits avec Goscinny, sauf qu'il ne cherche pas à prendre la place d'Iznogoud mais peut-être songe-t-il aux avantages qu'il perdrait si Haroun-El-Poussah disparaissait. Dans le film Iznogoud de Patrick Braoudé (2005), il est interprété par Franck Dubosc.
Un Homme préhistorique
Apparaît dans certains albums. C'est une brute épaisse qui ne parle pas et n'a d'autre fonction que de faire « Glouck ! Glouck ! Glouck ! » et de frapper tout ce qui bouge avec sa massue. Son intervention (qui n'est pas toujours due à des voyages dans le temps) se fait toujours au détriment d'Iznogoud.

Quantité de personnages n'apparaissent qu'une fois, voyageurs, marchands, mages, sorcières, etc. chez qui Iznogoud trouve une solution pour faire disparaître le calife, qui sera le prétexte à l'épisode. Leur nom est toujours un calembour, et la solution complètement loufoque, à l'exemple d'un certain Gazbutahn qui propose une bonbonne de gaz à faire boire jusqu'à la dernière goutte à la victime, dans Les Vacances du calife.

Genèse

René Goscinny raconte ainsi la genèse du personnage d'Iznogoud[3] :

« La série Iznogoud est née d'une façon spéciale : elle est curieusement issue du Petit Nicolas que je faisais avec Sempé. J'avais écrit une histoire où Nicolas était en vacances dans une colonie, avec un moniteur qui racontait des histoires aux enfants. Et il leur avait raconté l'histoire d'un méchant grand vizir qui voulait toujours devenir calife à la place du calife. C'était tout. Et, lorsqu'on nous a demandé une série à Tabary et moi pour la revue Record, j'ai pensé faire une parodie des Mille et une nuits, en prenant toujours le thème du vizir qui veut devenir calife et qui n'y arrive pas. Et puis j'ai décidé que là je m'abandonnerais à mon péché mignon de trouver les calembours les plus atroces. »

La première apparition d'Iznogoud a lieu le dans le numéro 1 de Record[4], un hebdomadaire créé par Dargaud et la Bonne presse, s'adressant à un jeune public de 11-16 ans. Iznogoud est par la suite publié simultanément dans Record et Pilote. Le premier album est édité par Dargaud en 1966 ; la série sera ensuite éditée aux éditions BD'Star lors du décès de René Goscinny. BD'STAR avait été fondée par Jean Tabary et Francis Slomka, journaliste à Antenne 2. BD'Star devient les Éditions de la Seguinière en 1979 puis les Éditions Tabary en 1981. Francis Slomka, à qui l'on doit le scénario hommage à René Goscinny en dernière page de Je veux être calife à la place du calife, ainsi que les synopsis de L'Enfance d'Iznogoud et Iznogoud et les femmes, cédera ses parts de la maison d'édition à Murielle Tabary. Il abandonne l'édition en 1981 pour se consacrer à ses études de médecine. Il est aujourd'hui le patron de la célèbre « Clinique du genou » à Paris.

Après la mort de Goscinny, Tabary continue seul à faire vivre le personnage après le 14e album[5].

Postérité

Dans le Journal du dimanche du , alors que le premier ministre Jacques Chirac rend visite à Saddam Hussein pour vendre le procédé SÉCAM, René Goscinny imagine de remplacer l'homme d'État irakien par le personnage d'Iznogoud.

Depuis le , Plantu caricature Nicolas Sarkozy en Iznogoud (même tunique et burnous) dans le Monde. Candidat déclaré de Jacques Chirac à l'élection présidentielle française de 2007 (« calife à la place du calife »), le ministre de l'intérieur Sarkozy s'oppose en 2005 au président de la République, refusant l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, lui valant cette caricature sous le titre « Turquie, immigration, Sarkozy défie Chirac »[1].

Albums

Albums Iznogoud 1 - 21.
  1. Le Grand Vizir Iznogoud (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1966
  2. Les Complots du grand vizir Iznogoud (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1967
  3. Les Vacances du calife (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1968
  4. Iznogoud l'infâme (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1969
  5. Des Astres pour Iznogoud (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1969
  6. Iznogoud et l'ordinateur magique (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1970
  7. Une Carotte pour Iznogoud (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1971
  8. Le Jour des fous (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1972
  9. Le Tapis magique (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1973
  10. Iznogoud l'acharné (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1974
  11. La Tête de turc d'Iznogoud (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1975
  12. Le Conte de fées d'Iznogoud (scénario de René Goscinny), Dargaud, 1976
  13. Je veux être calife à la place du calife (scénario de René Goscinny), BD'Star, 1978
  14. Les Cauchemars d'Iznogoud (Tome 1) (scénario de René Goscinny), Éditions de la Seguinière, 1979
  15. L'Enfance d'Iznogoud (scénario de Jean Tabary), Glénat, 1981
  16. Iznogoud et les femmes (scénario de Jean Tabary), Éditions de Seguinière, 1983
  17. Les Cauchemars d'Iznogoud (Tome 4) (scénario de Buhler), Éditions de Seguinière, 1984
  18. Le Complice d'Iznogoud (scénario de Jean Tabary), Éditions de Seguinière, 1985
  19. L'Anniversaire d'Iznogoud (scénario de Jean Tabary), Éditions de Seguinière, 1987.
  20. Iznogoud enfin calife ! (scénario de Jean Tabary), Éditions Tabary, 1989
  21. Le Piège de la sirène (scénario de Jean Tabary), Éditions Tabary, 1992
  22. Les Cauchemars d'Iznogoud (Tome 2) (scénario de René Goscinny), Éditions Tabary, 1994
  23. Les Cauchemars d'Iznogoud (Tome 3) (scénario de René Goscinny et Buhler), Éditions Tabary, 1994
  24. Les Retours d'Iznogoud (scénario de Jean Tabary et René Goscinny), Éditions Tabary, 1994
  25. Qui a tué le calife ? (scénario de Jean Tabary), Éditions Tabary, 1998[6]
  26. Un Monstre sympathique (scénario de Jean Tabary), Éditions Tabary, 2000
  27. La Faute de l'ancêtre (scénario de Jean Tabary), Éditions Tabary, 2004
  28. Les Mille et Une Nuits du Calife (scénario de Muriel Tabary-Dumas et Stéphane Tabary - Dessin Nicolas Tabary), Éditions Tabary, 2008
  29. Iznogoud président (scénario de Nicolas Canteloup et Laurent Vassilian, dessin de Nicolas Tabary), IMAV éditions, 2012
  30. De père en fils ! (scénario de Laurent Vassilian, dessin de Nicolas Tabary), IMAV éditions, 2015
  31. Moi, calife... (scénario de Jul, Laurent Vassilian et Olivier Andrieu, dessin de Nicolas Tabary et Elric), IMAV éditions, 2021
  32. Des bougies pour Iznogoud (scénario d'Olivier Andrieu, dessin d'Elric), IMAV éditions, 2022

Hors-séries

  • Iznogoud commente l'actualitĂ© - Tome 1 (1976)
  • Iznogoud commente l'actualitĂ© - Tome 2 (1977)

À partir du , Iznogoud est l'invité régulier du Journal du dimanche dans lequel il paraît sous la forme d'une planche intitulée L'Ignoble Iznogoud commente l'actualité. Iznogoud illustre les événements politiques et sociaux en faisant preuve de sa conception très personnelle du gouvernement. La série connaît un coup d'arrêt avec la mort de Goscinny en 1977 mais le journaliste Alain Buhler prend le relais jusqu'à sa fin le . La série reprend en juillet 2021 dans la newsletter du site La Vie Française, scénarisée par Olivier Andrieu et dessinée par Elric.

Les interventions d'Iznogoud par Goscinny seront regroupées dans un premier temps dans ces deux albums, parus en 1976 et 1977, puis sous le titre Les Cauchemars d'Iznogoud, avant d'être réédités en 1994 avec les autres dans une version couleur, en 4 tomes, et intégrés dans la série « normale » d'Iznogoud.

Reprise d'Ă©diteur

En 2011, les éditions IMAV (fondées par Anne Goscinny) reprennent l'exploitation des derniers albums et annoncent la parution des Nouvelles aventures d'Iznogoud, dont le premier titre est Iznogoud président (). Le scénario est de Nicolas Canteloup et Laurent Vassilian, le dessin de Nicolas Tabary[7]. Cet album paraît à l'occasion du 50e anniversaire de la création d'Iznogoud. Dans le tome 31, paru en 2021 composé de cinq histoires, les deux dernières sont dessinées par Elric, qui reprend alors la série[8] et trois scénaristes (Olivier Andrieu pour 3 histoires, Jul et Laurent Vassilian pour une histoire chacun) se partagent les scénarios. Dans le tome 32 (Des bougies pour Iznogoud), paru en 2022, Olivier Andrieu scénarise et Elric dessine les 5 histoires qui composent l'album.


Adaptations

Série télévisée d'animation

Une série télévisée d'animation a vu le jour en 1995, réalisée par la société Saban.

Film

La bande dessinée a été adaptée en un film en 2005 avec Michaël Youn dans le rôle-titre qui a rassemblé plus de 2,5 millions de spectateurs lors de sa sortie en salle.

Jeux vidéo

Iznogoud a fait l'objet d'un jeu vidéo sorti en 1987 et développé par Infogrames. Sorti sur une grande majorité des micro-ordinateurs de l'époque (DOS, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, Thomson TO), le jeu consistait en une succession de tableaux où le grand vizir devait user soit de ses relations soit de ses colères pour interagir avec les autres personnages dans le but de devenir calife à la place du calife[9].

Un autre jeu est sorti en 1998 sur PC (DOS et Windows), Mac et Playstation, édité par Microïds sous le titre Saban's Iznogoud[10].

En 2004, un jeu de plates-formes est sorti sur téléphones mobiles (J2ME)[11].

Anecdotes

Créé en 1992[12], le Prix Iznogoud récompensait « une personnalité qui a tenté de devenir calife à la place du calife, s’est vantée et a lamentablement échoué dans son entreprise ». Ce Prix n'a plus été décerné depuis 2007.

Notes et références

  1. Jean-Christophe Ogier, « Iznogoud a 50 ans », La Marche de l'Histoire, 26 janvier 2012
  2. Interpellés sur le pourquoi de la chose, les auteurs répliquèrent en créant une série de nouvelles histoires nommées Les Retours d'Iznogoud, édité en 1994 par les éditions Tabary, sous le numéro 24.
  3. Tiré d'un entretien avec le Journal du Dimanche daté du 20/10/1974 et cité par Le Dictionnaire Goscinny, dirigé par Aymar du Châtenet, JC Lattès, Paris 2003. La scène du moniteur de colonie figure dans le recueil Les vacances du petit Nicolas.
  4. Record en 1962
  5. Gilles Ratier, Hommage à Jean Tabary, 30 août 2011, sur BDZoom.
  6. Philippe Audoin, « Tabary's no good », BoDoï, no 15,‎ , p. 8.
  7. Jérôme Dupuis, « Iznogoud 2012, "Président à la place du Président" », sur l'Express,
  8. Voir la page de l'album sur bulledair, consulté en juillet 2022.
  9. Michel Roveau, Iznogoud sur Amstrad CPC, Amstrad Magazine n°29, 1987, CPCRulez.
  10. Saban's Iznogoud, Jeuxvideo.com.
  11. Iznogoud, site du développeur (Exkee).
  12. Les Prix Iznogoud, Le Soir, 25 juillet 1992.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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