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Le Soir

Le Soir est un quotidien généraliste belge de langue française fondé en 1887 par Émile Rossel. Il fait partie du Groupe Rossel. Se présentant comme progressiste et indépendant, ce journal est de tradition libérale et historiquement au centre de l'échiquier politique belge. C'est le quotidien francophone le plus lu en Belgique après les titres régionaux du groupe Sudpresse. Depuis le , il paraît au format berlinois et sur quatre cahiers.

Le Soir
Image illustrative de l’article Le Soir

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue Français
Périodicité Quotidienne
Format Berlinois
Genre Généraliste
Prix au numéro 2,70 € la semaine ; 3,9 € le samedi.
Diffusion 61 516 ex. (2017)
Fondateur Émile Rossel
Date de fondation 1887
Ville d’édition Bruxelles

Propriétaire Groupe Rossel
Directeur de la rédaction Olivier De Raeymaeker[1]
Site web www.lesoir.be

Ligne Ă©ditoriale

Réaffirmée à l'occasion de la sortie de la nouvelle formule, le , la ligne éditoriale du Soir le pose en tant que « quotidien progressiste indépendant ». Le Soir se veut « un quotidien de référence par excellence », « indispensable pour trier, hiérarchiser et aider à comprendre le monde encore mieux », un outil qui permet de « devenir acteur de qualité »[2]. De tradition libérale, le journal est historiquement au centre de l'échiquier politique belge[3].

« Aujourd'hui, Le Soir veut miser sur la qualité, l’investigation et la citoyenneté » [...] « La rédaction du Soir est aussi et surtout résolument tournée vers l’avenir. Car elle est totalement persuadée d’avoir, aujourd'hui et demain, un vrai rôle à jouer et une place à tenir » [...] « Nous vivons une crise du modèle économique, mais pas une crise du besoin d’une information de qualité, une information exigeante, une information au service des citoyens »[4].

Groupe Rossel

Le quotidien Le Soir est édité par la SA Rossel & Cie, majoritairement détenue par les trois enfants de feu Robert Hurbain (1929-2001), héritier de la famille Rossel. Ils possèdent chacun 83 des 300 actions de la société éditrice, par l'intermédiaire de trois sociétés liées par des participations croisées :

  • la SA Auxiliaire Rossel, dont Patrick Hurbain est l'administrateur dĂ©lĂ©guĂ© ;
  • la SA Rossel-Hurbain, dont Christine Marchant-Hurbain est l'administrateur dĂ©lĂ©guĂ© ;
  • la SA SociĂ©tĂ© de Participations Rossel-Hurbain, dont Nathalie Hurbain est l'administrateur dĂ©lĂ©guĂ©.

La société éditrice, Rossel & Cie, est gérée par un conseil d'administration de sept membres[5] dont Patrick Hurbain est le président.

Historique

  • : première Ă©dition de ce quotidien gratuit du soir fondĂ© par Émile Rossel, Nicolas Corbelin et Edgar Roels. Cette gratuitĂ© est relative, Ă©tant limitĂ©e aux habitants des rez-de-chaussĂ©e de Bruxelles[6]. Toute personne qui habite Ă  un Ă©tage doit payer 0,60 franc par mois. La gratuitĂ© pour les habitants des rez-de-chaussĂ©e ne dure que jusqu'en 1898. Ă€ partir de ce moment, il leur en coĂ»te 0,30 franc par mois. Le financement du journal est assurĂ© par la publicitĂ©, une idĂ©e neuve pour l'Ă©poque. L'agence Rossel est crĂ©Ă©e pour gĂ©rer les annonces. Le Soir se veut un journal neutre, affirmant ne pas vouloir « prendre position dans les luttes qui irritent et divisent ».
  • Peu après la crĂ©ation du journal, un conflit Ă  propos d'une annonce oppose Émile Rossel d'une part Ă  Corbelin et Roels de l'autre. Pendant deux mois, ces derniers publient un Soir concurrent, jusqu'Ă  ce que la justice tranche en faveur de Rossel. Lucien Solvay est brièvement le premier rĂ©dacteur en chef. Un exilĂ© français, Auguste Cauvin, dont le nom de plume est D'Arsac, lui succède et occupe cette fonction jusqu'Ă  sa mort en 1937. Le tirage du journal passe de 60 000 en 1887 Ă  180 000 en 1914[7]. En 1901, Le Soir quitte la rue Isabelle et s'installe place de Louvain.
  • Bien qu'il se proclame « neutre », Le Soir est mĂŞlĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1890 Ă  une polĂ©mique qui secoue la Belgique sous le règne de LĂ©opold II : le « rĂ©fĂ©rendum royal ». Le souverain, qui est fort attachĂ© Ă  l'idĂ©e d'une consultation populaire sur initiative royale, souhaite la voir figurer dans une rĂ©vision de la constitution. Ce projet est fort impopulaire et LĂ©opold II tente de le faire progresser grâce Ă  la presse, notamment dans les colonnes du Soir, comme en tĂ©moigne une lettre Ă©crite au comte de Borchgrave en 1892 : « Le grand marĂ©chal a dĂ©jĂ  payĂ© Le Soir pour des articles sur le rĂ©fĂ©rendum (indemnitĂ© d'insertion Ă©tant la formule adoptĂ©e) »[8]. LĂ©opold II aurait mĂŞme Ă©crit quelques articles « de sa royale main »[7].
  • Interlude de la Première Guerre mondiale : l'entrĂ©e des troupes allemandes Ă  Bruxelles le marque la fin de la publication du Soir. Émile Rossel meurt en 1915, et au moment de la libĂ©ration, c'est son fils, Victor Rossel, qui reprend la direction du journal. Les occupants allemands ont dĂ©mantelĂ© les installations, mais la publication reprend dès le avec des moyens de fortune sur du papier vert.
  • : D'Arsac crĂ©e dans Le Soir la « Tribune libre », qui reste longtemps une des images de marque du quotidien bruxellois. Elle permet Ă  des reprĂ©sentants des partis politiques de s'exprimer dans ses colonnes. Yvon Toussaint la remplace dans les annĂ©es 1980 par des « Cartes blanches », ouvertes Ă  toute la sociĂ©tĂ© civile[9].
  • Ă€ la mort de Victor Rossel en , sa fille Marie-ThĂ©rèse Rossel (en) hĂ©rite de ses parts et devient l'actionnaire principale. Lucien Fuss dirige la rĂ©daction[10].
  • Le milieu des annĂ©es 1930 est marquĂ© par la montĂ©e du mouvement rexiste de LĂ©on Degrelle. Ce dernier, qui ne doute de rien, sollicite une « tribune libre » dans Le Soir. D'Arsac l'Ă©conduit poliment, arguant que les « tribunes libres » sont rĂ©servĂ©es aux porte-parole des grands partis. Selon d'Arsac, cet incident aurait Ă©tĂ© Ă  la source de l'animositĂ© de Degrelle Ă  son Ă©gard. En 1937, Degrelle provoque une Ă©lection partielle Ă  Bruxelles. Le Soir rompt avec sa politique traditionnelle de neutralitĂ© en pĂ©riode Ă©lectorale et prend clairement position pour son adversaire Paul Van Zeeland. L'affaire tourne en partie de bras de fer entre le journal et Degrelle, qui lui intente un procès pour avoir affirmĂ© que Rex Ă©tait subsidiĂ© par l'Allemagne nazie. Le dirigeant rexiste obtient gain de cause. Le Soir publiait chaque jour un article de tĂŞte pour expliquer les raisons de ne pas voter pour Degrelle. Le Pays rĂ©el, organe de presse de Rex, rĂ©plique en s'en prenant au « mĂ©tèque D'Arsac », s'attirant Ă  son tour une plainte, qui fut retirĂ©e après la dĂ©faite Ă©lectorale de LĂ©on Degrelle.
  • Après le dĂ©cès de D'Arsac en 1937, Charles Breisdorff devient le nouveau rĂ©dacteur en chef du Soir.
Le Soir volé du 15 avril 1943.
  • : quelques jours après l'invasion allemande, Le Soir cesse de paraĂ®tre. Il est relancĂ©, contre la volontĂ© des propriĂ©taires (famille Rossel), par un groupe de collaborateurs (Horace Van Offel, Raymond De Becker). Il est donc censurĂ© par l'occupant pour correspondre aux valeurs de l'Ordre nouveau. Le quotidien est alors surnommĂ© « Le Soir volĂ© »[11]. Après la LibĂ©ration, Raymond De Becker est dans un premier temps, le , condamnĂ© Ă  mort. Ensuite sa peine se voit commuĂ©e en perpĂ©tuitĂ©. Il sera finalement graciĂ© le [12]. Quant Ă  Horace Van Offel il fuit en Allemagne oĂą il meurt, Ă  Fulda le . L'AcadĂ©mie royale de langue et de littĂ©rature françaises de Belgique prononce son exclusion, confirmĂ©e par un arrĂŞtĂ© du RĂ©gent, pour avoir servi les desseins de l'occupant nazi[13]. C'est dans Le Soir volĂ© qu'HergĂ©, le crĂ©ateur de la bande dessinĂ©e Tintin, publia en feuilleton Le Crabe aux pinces d'or, L'Étoile mystĂ©rieuse, Le Secret de La Licorne, Le TrĂ©sor de Rackham le Rouge et le dĂ©but des Les Sept Boules de cristal. (cf. Ă©galement Faux Soir), après avoir tentĂ© de publier les aventures de Tintin dans un nouveau supplĂ©ment, Le Soir-Jeunesse. Le quotidien est restituĂ© Ă  ses propriĂ©taires Ă  la libĂ©ration.
  • En 1946, Ă  la mort de Lucien Fuss, Marie-ThĂ©rèse Rossel reprend la direction du journal. Elle s'investit dans le journal oĂą elle se rend tous les jours. Elle est soucieuse de son indĂ©pendance et se mĂ©fie des extrĂŞmes. Mais en 1959, pour des raisons de santĂ©, elle doit rester Ă  son domicile mais continue Ă  superviser le journal[10].
  • : Marie-ThĂ©rèse Rossel se retire de la direction du Soir mais garde un mandat d'administratrice dĂ©lĂ©guĂ©e de la sociĂ©tĂ©[10]. Jean Corvilain lui succède.
  • : la rĂ©daction se constitue en association de fait, l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des journalistes professionnels du Soir (AGJPS).
  • En , Yvon Toussaint accède au poste de rĂ©dacteur en chef, Ă  la suite du dĂ©cès de Charles Rebuffat.
  • En , le renouvellement des mandats d'administrateurs au sein de la s.a. Rossel & Cie, la sociĂ©tĂ© Ă©ditrice du Soir, provoque une crise majeure au sein du journal. Rossel & cie Ă©tait une entreprise familiale, dont les actionnaires Ă©taient des descendants d'Emile Rossel. On y distinguait deux groupes : les « majoritaires », descendants de Victor Rossel, dont la figure de proue Ă©tait sa fille Marie-ThĂ©rèse, et les « minoritaires », descendants d'Emerence, une sĹ“ur de Victor, reprĂ©sentĂ©s par Jacques et AndrĂ© Declercq. Les deux groupes ont des visions diamĂ©tralement diffĂ©rentes de la manière de gĂ©rer le journal. En 1983, les choses s'enveniment lorsque les « minoritaires » proposent Robert Hersant comme candidat au poste d'administrateur. Ce grand patron de droite de la presse française, connu pour son interventionnisme dans les journaux de son groupe, suscite les plus vives inquiĂ©tudes au sein de la rĂ©daction du Soir, qui craint pour son indĂ©pendance[14]. Les « majoritaires » se rĂ©signent finalement Ă  l'entrĂ©e de Hersant dans le conseil d'administration, tout en essayant de rassurer les journalistes. Jean Corvilain Ă©crit dans Le Soir du : « Rappelons d'abord que M. Hersant ne devient pas actionnaire de la SociĂ©tĂ© Rossel. (...) Le groupe majoritaire est bien dĂ©cidĂ© Ă  ne confĂ©rer Ă  M. Hersant aucune dĂ©lĂ©gation ni fonction dans l'entreprise, Ă  quelque titre que ce soit. Il est dĂ©terminĂ©, au contraire, Ă  faire en sorte que M. Hersant n'exerce aucune influence dans la gestion de la sociĂ©tĂ© et n'ait aucune prise sur la ligne du journal. »[15]. L'affaire ne fait pourtant que commencer.
  • : la rĂ©daction se dote d'une sociĂ©tĂ© des rĂ©dacteurs, l'association sans but lucratif SociĂ©tĂ© des Journalistes professionnels du Soir (SJPS), qui a pour objet « la sauvegarde et la promotion des intĂ©rĂŞts professionnels, moraux, intellectuels et matĂ©riels de ses membres en tant que journalistes ». Colette Braeckman en est la première prĂ©sidente; RenĂ© Haquin le premier vice-prĂ©sident.
  • En , Robert Hersant devient malgrĂ© tout actionnaire de Rossel & Cie, en rachetant les parts du groupe « minoritaire», qui reprĂ©sentent 42 % du capital. Les actionnaires « majoritaires » portent l'affaire devant la justice qui donne raison Ă  Hersant le . Les « majoritaires », estimant que ce long litige est susceptible de porter prĂ©judice au journal, concluent avec Hersant une convention transactionnelle. Cet accord prĂ©voit qu'Hersant n'intervienne ni « sur la matière rĂ©dactionnelle proprement dite ni sur ce qui, directement ou indirectement, contribue Ă  faire l'image de chacun des journaux du groupe Rossel »[16]. Yvon Toussaint, qui a toujours Ă©tĂ© opposĂ© Ă  la prĂ©sence de Hersant, prĂ©sente alors sa dĂ©mission du poste de rĂ©dacteur en chef.
  • en Le Soir arrive sur internet, Ă  l'Ă©poque la frĂ©quence de mise Ă  jour est de une Ă  deux fois par cycle de 24H.
  • en Le Soir en ligne sĂ©duit de plus en plus de lecteurs, notamment avec l'arrivĂ©e des connexions ADSL.
  • En , Bernard Marchant annonce la nomination de Daniel Van Wylick Ă  la direction gĂ©nĂ©rale et BĂ©atrice Delvaux Ă  la rĂ©daction en chef du Soir.
  • Fin , Le Soir confie dans une Ă©dition du week-end l'ensemble des illustrations Ă  Philippe Geluck pour fĂŞter les 20 ans de son personnage vedette "Le Chat". La Une, consacrĂ©e au dĂ©but de la Guerre d'Irak est illustrĂ©e du Chat prĂ©sentant un gâteau avec 20 bougies, annonçant les 20 ans d'anniversaire. En Ă©cho en arrière-plan, des soldats morts Ă©tendus rĂ©pondent « Nous aussi ! ». Le dessin renseigne que l'idĂ©e vient de Pierre Kroll.
  • : Le Soir, publiĂ© jusqu'alors au format belge, passe au format berlinois. Il est imprimĂ©, dĂ©sormais, chez Rossel Printing Company (RPC), Ă  Nivelles, oĂą le groupe a investi 60 millions d'euros.
  • : Bernard Marchant annonce les nominations de Didier Hamann Ă  la direction gĂ©nĂ©rale du Soir et de Daniel Van Wylick Ă  la direction gĂ©nĂ©rale Ă©ditoriale du groupe Rossel.
  • : Bernard Marchant annonce la nomination de Didier Hamann au poste de directeur-rĂ©dacteur en chef du Soir, Ă  la suite de la dĂ©mission de BĂ©atrice Delvaux (devenue Ă©ditorialiste en chef).
  • : Bernard Marchant annonce la nomination de Christophe Berti Ă  la rĂ©daction en chef du Soir.
  • en Le Soir en ligne lance Le Soir +, une nouvelle plate-forme d'information qui s'invite Ă©galement sur les smartphones et tablettes, en complĂ©ment de la version papier.
  • : Olivier De Raeymaeker, ex-Chief Marketing Officer de Base, accède au poste de directeur gĂ©nĂ©ral adjoint du Soir.
  • : Bernard Marchant annonce la nomination d'Olivier De Raeymaeker Ă  la direction gĂ©nĂ©rale du Soir.

Personnalités liées au journal

Quelques chiffres

  • Diffusion payante : 66 267 exemplaires (papier et numĂ©rique), en 2015 (source : Cim) ;
  • Lectorat : 566 700 lecteurs quotidiens en 2008-2009, selon TNS Media, ce qui en fait le quotidien francophone le plus lu, en Belgique, derrière Sudpresse [20];
  • Effectifs : 108 journalistes salariĂ©s (au ), dont 9 affectĂ©s au « Soir.be » ;
  • Aide Ă  la presse par la communautĂ© française en 2009 : 1 306 418,38 € sur les 2 910 744,85 € pour le groupe Rossel (source : site de la ministre Fadila Laanan) ;
  • Dividendes versĂ©es aux actionnaires en 2009 : 3 000 000,00 € (Source : Banque nationale).
  • En France, il est vendu au prix de 2,30 € en 2015.

Notes et références

  1. Le Soir, site officiel.
  2. « Le Soir », sur le site du Groupe Rossel (consulté le ).
  3. Serge Jaumain, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, La société et les institutions de la Belgique de 1830 à nos jours, Presses universitaires de Bruxelles, .
  4. « 130 ans après sa création, le soir est plus citoyen que jamais », sur le site du Soir, (consulté le ).
  5. « Corporate Governance », sur le site du Groupe Rossel (consulté le ).
  6. Jacques Hereng, Le Soir dans l'Histoire, Éditions Luc Pire, , p. 9.
  7. René Campé, Marthe Dumon et Jean-Jacques Jespers, Radioscopie de la presse belge, Marabout, , p. 155.
  8. Cité dans : Jean Stengers, L'action du Roi en Belgique depuis 1831, Duculot, , p. 121, note 2.
  9. Jacques Hereng, Le Soir dans l'Histoire, Éditions Luc Pire, , p. 163.
  10. Suzanne van Rockeghem, Jeanne Verchival-Vevoort, Jacqueline Aubenas, Des femmes dans l'histoire en Belgique, depuis 1830, Bruxelles, Luc Pire, , 302 p. (ISBN 2874155233, lire en ligne), p. 142-143.
  11. « Le Soir », sur Belgium WWII (La Belgique durant la Seconde Guerre mondiale) (consulté le ).
  12. « Raymond de Becker », sur Belgium WWII (La Belgique durant la Seconde Guerre mondiale) (consulté le ).
  13. « Van Offel », sur le site de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (consulté le ).
  14. Jean-Pierre Thiollet, « "Le Soir" accueille Hersant à bras fermés », Le Quotidien de Paris, no 1098,‎ .
  15. « Dossier Rossel-Hersant », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  16. « Accord Rossel-Hersant », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  17. Source : Cafeyn.co
  18. Paul Delsemme, Les écrivains francs-maçons de Belgique, Bruxelles, Bibliothèques de l'ULB, , p. 178.
  19. D'après sa carte de visite (ancienne collection d'Alexandre Struys).
  20. LeVif, « La diffusion des quotidiens et des hebdomadaires francophones continue à fléchir », sur levif.be, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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