Jean-Claire Lacroix

Jean-Claire Lacroix naît le 26 juin 1955 à Cologne (alors en Allemagne de l'Ouest)[1]. Elle passe son enfance dans une petite cité belge au sud de Cologne[2] Toute petite, elle se passionne pour le dessin, son orientation est tracée[2].

Jean-Claire Lacroix étudie l’architecture et la bande dessinée à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles[3], promotion 1975-1978[4], auprès de l’Atelier « R » dirigé par le professeur Claude Renard[2], où elle côtoie entre autres François Schuiten et Benoît Sokal, puis à la Solvay Brussels School of Economics and Management[5].

Elle publie ses premiers travaux dans les deux premiers numéros de la revue Le 9^e Rêve en 1978[6]. La revue se voit décerner le prix promotion de la BD au Festival d'Angoulême 1978.

Elle fait son entrée en 1980 dans le magazine (À suivre)[7] des éditions Casterman, ses courts récits lui valent le prix Saint-Michel de l'espoir la même année[8]. Puis, différents journaux et magazines lui ouvrent leurs pages dont La Libre Belgique, Le Soir et son supplément Le 7ème Soir de 1992 à 2002[9] - [10], Gael[2]. Elle lance ensuite sa propre collection « Reportages en dessins »[2]. En 2007, elle publie sur le mode du reportage-fiction « Route 54, de Forest à Machelen : histoires à voyager debout » aux éditions CFC, pour lequel elle a parcouru la ligne 54 de long en large et en travers, fait tous les arrêts un crayon à la main pendant trois ans[11].

L'artiste utilise diverses techniques pour la réalisation de ses œuvres en couleur ou noir et blanc : le crayon, l’aquarelle, le pastel ou l’acrylique[5].

Jean-Claire Lacroix expose ses travaux lors de différentes expositions : Parcours 54 à l' Abbaye de Forest en 2005[9] - [12], deux ans plus tard à la Bibliothèque d'Ixelles[13], l'année suivante à la Galerie de créateurs de l'Espace Clovis à Bruxelles[14]. En 2009, elle est aux cimaises de la Galerie AP Frame à Uccle pour À l'ombre du 54[5]. Puis, elle part à la côte belge pour Lucht-Land-Zee à Nieuport en 2013[12]. Elle revient à la capitale monter une exposition à la Maison des cultures de Saint-Gilles en 2015[15] et la même année une autre Route 54, Objectif Brass à Forest[10]. Enfin en 2021, elle est artiste invitée par Séraphine pour l'exposition collective United Comics of Belgium à Bruxelles en mars 2021[16] - [17].

En outre, elle adapte en bande dessinée une chanson de Jacques Brel dans J'arrive ! aux éditions Brain Factory International en 1988 et rend un hommage à François Walthéry dans Natacha - Spécial 20^e anniversaire - Nostalgia aux éditions Marsu Productions en 1990.

Jean-Claire Lacroix demeure à Saint-Gilles, une commune bruxelloise depuis 2009[5].

• La Nouvelle Lune d’Arthur Simon[7], (À suivre), n^o 24, 1980, pp.75-84.
• La 31 rue de l’hectolitre[7], (À suivre), n^o 29, 1980
• La Vie est dure, (À suivre)[7], n^os 31-32, 1980
• Love, love... c'est vite dit ![3], scénario de Jean-Louis Lejeune, Éditions Infor Jeunes, 1983
• Soixante deux, mini trips[7], (À suivre), n^o 111, 1987, pp.79-93.
• Hôpital nuit, (À suivre)[7], n^o 120, 1988
• Route 54, de Forest à Machelen : histoires à voyager debout[11], CFC-Éditions, Bruxelles, 2007, 183 p., (ISBN 978-2-930018-70-6)

• Parcours 54, Abbaye de Forest, 2005[9] - [12] ;
• Bibliothèque d'Ixelles, 2007[13] ;
• Galerie de créateurs de l'Espace Clovis, Bruxelles, 2008[14] ;
• À l'ombre du 54, Galerie AP Frame, Uccle, 2009[5] ;
• Lucht-Land-Zee, Nieuport, 2013[12] ;
• Maison des cultures de Saint-Gilles, 2015[15] ;
• Route 54, Objectif Brass, Forest 2015[10] ;
• United Comics of Belgium, exposition collective, commissaire : Séraphine, Bruxelles, mars 2021[16] - [17].

• 1980 : prix Saint-Michel, prix de l'espoir[8] - [17] ;
• 2014 : coup de cœur du parcours d'artistes de Saint-Gilles[17].

« J’aurais pu partir à Paris pour avoir une plus belle carrière mais je suis restée à Bruxelles. Je suis Brusseleir, pas par obligation mais par choix ![11] »