StarCraft (jeu vidéo)
StarCraft est un jeu vidĂ©o de stratĂ©gie en temps rĂ©el (STR) dĂ©veloppĂ© par Blizzard Entertainment. La version PC du jeu fonctionnant sous Microsoft Windows sort le et sâinscrit dans la droite lignĂ©e des deux premiers succĂšs de Blizzard Entertainment dans le domaine des jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el : Warcraft: Orcs and Humans et Warcraft II: Tides of Darkness. Avec plus de onze millions de copies vendues dans le monde, il est lâun des jeux vidĂ©o sur PC les mieux vendus et reste Ă ce jour le jeu de stratĂ©gie en temps rĂ©el le plus vendu de tous les temps.
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DĂ©veloppeur | |
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Compositeur |
Derek Duke Jason hayes Glenn Stafford |
DĂ©but du projet | |
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Date de sortie |
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Version |
1.18 (2017) |
Ăvaluation | |
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Site web |
En , la sortie de lâextension StarCraft: Brood War Ă©galement dĂ©veloppĂ©e par Blizzard Entertainment prĂ©cĂšde les sorties des versions Macintosh et Nintendo 64 qui ont lieu respectivement en et en . Une suite est publiĂ©e le sous le nom de StarCraft 2: Wings of Liberty, et rencontre Ă©galement un grand succĂšs commercial avec plus de 4,5 millions de copies vendues six mois aprĂšs sa sortie. Une Ă©dition mise Ă jour intitulĂ©e StarCraft: Remastered, comprenant le jeu original et son extension, est sortie le .
Le jeu prend place au XXVIe siĂšcle et relate les affrontements entre trois espĂšces distinctes, pour la domination dâune zone de la Voie lactĂ©e connue sous le nom de secteur Koprulu. Les Terrans sont constituĂ©s de descendants de bagnards terriens exilĂ©s loin de leur monde natal alors que les Zergs sont une race dâinsectes modifiĂ©s gĂ©nĂ©tiquement et obsĂ©dĂ©s par lâassimilation des autres espĂšces de la Galaxie. Enfin, les Protoss constituent une race dâhumanoĂŻdes disposant de technologies et de pouvoirs psychiques trĂšs avancĂ©s et cherchant Ă prĂ©server leur civilisation de la menace des Zergs. StarCraft est considĂ©rĂ© comme un pionnier du genre pour avoir incorporĂ© trois races aussi distinctes et cependant Ă©quilibrĂ©es dans un jeu de stratĂ©gie en temps rĂ©el.
De nombreux journalistes spĂ©cialisĂ©s dĂ©signent StarCraft comme un des meilleurs et des plus importants jeux vidĂ©o de tous les temps, considĂ©rant que celui-ci a mis la barre trĂšs haut dans le genre des jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el. Le mode multijoueur de StarCraft: Brood War est particuliĂšrement populaire, notamment en CorĂ©e du Sud oĂč de nombreux joueurs ont acquis le statut de professionnels et participent Ă des compĂ©titions dont les matchs sont retransmis Ă la tĂ©lĂ©vision.
Trame
Univers
StarCraft prend place dans un univers de science-fiction militaire crĂ©Ă© par Chris Metzen et James Phinney pour Blizzard Entertainment[1]. Dans ce monde, la surpopulation de la Terre au XXIe siĂšcle a conduit le gouvernement international Ă exiler les individus indĂ©sirables, comme les criminels, les cyborgs ou les mutants, dans une zone de la Voie lactĂ©e appelĂ©e secteur Koprulu[2]. Ces exilĂ©s fondent alors plusieurs gouvernements qui vont rapidement entrer en conflit les uns avec les autres. Une faction appelĂ©e la ConfĂ©dĂ©ration finit par Ă©merger de ce marasme politique et parvient Ă prendre le contrĂŽle du secteur mais sa nature autoritaire et ses mĂ©thodes brutales conduisent Ă une forte opposition dâune faction rebelle, les Fils de Korhal[3]. En , soit juste avant le dĂ©but du jeu, une race extraterrestre disposant de technologies et de pouvoirs psychiques trĂšs avancĂ©s, les Protoss, entre en contact avec lâHumanitĂ© en dĂ©truisant une colonie de la ConfĂ©dĂ©ration sans avertissement prĂ©alable. Les Terrans ne tardent pas Ă dĂ©couvrir quâune autre race dâextraterrestres, les Zergs, est en train dâenvahir plusieurs colonies et que les Protoss dĂ©truisent les planĂštes touchĂ©es par cette invasion de maniĂšre prĂ©ventive[4] - [5].
Personnages
Au cours des campagnes de StarCraft, le joueur incarne diffĂ©rents personnages. Il commence le jeu sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Edmund Duke et commande une colonie de Terrans confĂ©dĂ©rĂ©s sur la planĂšte Mar Sara[6]. Il est aidĂ© par le marshal Jim Raynor avec qui il rejoint les Fils de Korhal commandĂ©s par Arcturus Mengsk et Sarah Kerrigan, un assassin disposant de pouvoirs psychiques[5] - [7]. Dans la deuxiĂšme partie du jeu, le joueur incarne une entitĂ© organique appelĂ©e CĂ©rĂ©brat qui contrĂŽle une faction Zerg. Il suit les instructions du maĂźtre-esprit, la manifestation de la conscience collective des Zergs, et est aidĂ© par dâautres cĂ©rĂ©brats comme Daggoth ou Zasz puis par Sarah Kerrigan aprĂšs que celle-ci soit transformĂ©e en Zerg[8]. Dans la troisiĂšme et derniĂšre partie, le joueur succĂšde Ă Tassadar au poste de gĂ©nĂ©ral des forces Protoss aprĂšs qu'Aldaris, le reprĂ©sentant du gouvernement Protoss, dĂ©met celui-ci de ses fonctions pour sâĂȘtre alliĂ© avec le templier noir Zeratul, ce dernier et son peuple Ă©tant considĂ©rĂ©s comme des hĂ©rĂ©tiques par le Conclave, le conseil religieux des Protoss[9] - [10] - [11].
Scénario
Le mode solo du jeu est divisĂ© en trois campagnes correspondant chacune Ă lâune des races.
Dans la premiĂšre partie, le joueur est accompagnĂ© de Jim Raynor et tente de rĂ©sister aux assauts des Zergs sur la colonie de Mar Sara. AprĂšs avoir dĂ©truit des bĂątiments confĂ©dĂ©rĂ©s infestĂ©s par les Zergs, il est arrĂȘtĂ© par les forces de la ConfĂ©dĂ©ration et se trouve forcĂ© de rejoindre Arcturus Mengsk et les Fils de Korhal. Avec leur aide, le joueur parvient Ă dĂ©livrer Raynor qui se joint Ă©galement aux rebelles[5] - [7]. Mengsk commence alors Ă utiliser des Ă©metteurs psi dĂ©robĂ©s pour attirer les Zergs sur les planĂštes confĂ©dĂ©rĂ©es afin de les dĂ©stabiliser[5]. Il sacrifie ensuite son second, Sarah Kerrigan, pour prĂ©cipiter leur dĂ©faite en attirant les Zergs sur Tarsonis, la capitale confĂ©dĂ©rĂ©e[12]. Les mĂ©thodes de Mengsk rĂ©voltent Jim Raynor qui dĂ©serte avant de partir pour Tarsonis pour tenter de sauver Kerrigan[7]. Mengsk rĂ©ussit nĂ©anmoins Ă rĂ©organiser ce quâil reste des populations humaines dans le secteur et forme le Dominion dont il se proclame lâempereur[13].
La seconde campagne rĂ©vĂšle que Sarah Kerrigan nâest pas morte mais quâelle a Ă©tĂ© contaminĂ©e par les Zergs, sa transformation dĂ©cuplant sa puissance[13]. De son cĂŽtĂ©, le commandant Protoss Tassadar dĂ©couvre que les CĂ©rĂ©brats ne peuvent ĂȘtre tuĂ©s par des moyens conventionnels et se joint au templier noir Zeratul qui parvient Ă assassiner un cĂ©rĂ©brat[9] - [13]. La mort de celui-ci dĂ©sorganise les Zergs mais relie briĂšvement lâesprit de Zeratul Ă celui du maĂźtre-esprit qui apprend ainsi la localisation du monde natal des Protoss AĂŻur. Les Zergs lancent alors lâassaut contre AĂŻur, et, malgrĂ© une fĂ©roce rĂ©sistance des Protoss, ils parviennent Ă dominer la planĂšte[13].
Dans la derniĂšre campagne du jeu, Aldaris et le gouvernement Protoss dĂ©mettent de ses fonctions Tassadar quâils considĂšrent comme un traĂźtre et un hĂ©rĂ©tique pour avoir conspirĂ© avec les templiers noirs. Le joueur sert au dĂ©part Aldaris dans le but de dĂ©fendre AĂŻur contre lâinvasion des Zergs, mais lorsque celui-ci lui ordonne dâarrĂȘter Tassadar, le joueur se joint Ă ce dernier[14]. Une guerre civile Ă©clate alors entre les forces de Tassadar et celles du gouvernement Protoss. Durant ces affrontements, les templiers noirs rĂ©ussissent Ă Ă©liminer deux nouveaux cĂ©rĂ©brats sur AĂŻur et regagnent ainsi les faveurs du Conclave, le gouvernement religieux Protoss[15]. AidĂ©s par Jim Raynor â que Tassadar a rencontrĂ© sur Char â les Protoss rĂ©ussissent Ă percer les dĂ©fenses du maĂźtre-esprit et Ă dĂ©truire lâenveloppe extĂ©rieure de celui-ci, non sans subir de lourdes pertes. Tassadar combine alors son Ă©nergie psionique avec celle des Templiers Noirs et lance son vaisseau de commandement vers le maĂźtre-esprit, se sacrifiant ainsi pour le dĂ©truire[13] - [16].
SystĂšme de jeu
StarCraft est un jeu vidĂ©o de stratĂ©gie en temps rĂ©el reprenant le concept du « rĂ©colter-construire-conquĂ©rir » popularisĂ© par les sĂ©ries Command and Conquer et Warcraft[1] - [17]. Bien quâil ne rĂ©volutionne pas ce concept, il est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence du genre pour avoir entre autres introduit trois races distinctes ayant chacune leurs propres unitĂ©s et caractĂ©ristiques, rendant les mĂ©canismes de jeu de chacune dâelles fondamentalement diffĂ©rents[18] - [19].
Ăconomie
Reprenant le concept de ses prĂ©dĂ©cesseurs, StarCraft demande au joueur de rĂ©colter des ressources pour construire des bases et crĂ©er des troupes[20]. LâĂ©conomie des trois factions fonctionne suivant les mĂȘmes principes. Chacune dâelles dispose dâouvriers pouvant collecter lâune des deux ressources disponibles dans le jeu : Le minerai et le gaz vespĂšne[1]. Le minerai se matĂ©rialise sous la forme de cristaux que les ouvriers peuvent directement exploiter de la mĂȘme maniĂšre que les forĂȘts de Warcraft. La rĂ©colte du gaz nĂ©cessite par contre de construire une raffinerie sur un gisement avant que celui-ci puisse ĂȘtre exploitĂ©[21] - [22]. Le joueur doit Ă©galement gĂ©rer lâapprovisionnement de ses troupes grĂące Ă certaines structures ou unitĂ©s spĂ©cifiques, un nombre insuffisant de celles-ci bloquant la production dâunitĂ©s supplĂ©mentaires. Les Terrans doivent ainsi construire des dĂ©pĂŽts alors que pour les Zergs cette fonction est assurĂ©e par une unitĂ© volante appelĂ©e « seigneur » qui peut Ă©galement dĂ©tecter les unitĂ©s invisibles ou (aprĂšs avoir subi une mutation) transporter des troupes[23] - [24]. Lâapprovisionnement des troupes Protoss est assurĂ© en construisant des pylĂŽnes permettant Ă©galement d'alimenter les autres structures en Ă©nergie[24] - [25].
Factions
Les trois factions disponibles dans le jeu disposent chacune de leurs propres unités et caractéristiques mais aussi de mécanismes de jeu fondamentalement différents[19].
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Les unitĂ©s et les structures des Terrans sont proches de ce que lâon peut trouver dans dâautres jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el, ce qui les rend plus simples Ă prendre en main[19] - [26]. Bien que ne disposant pas de technologies particuliĂšrement Ă©voluĂ©es, ils peuvent compter sur leur habilitĂ© et leur flexibilitĂ© pour dĂ©faire leurs adversaires[27]. Leurs bĂątiments sont nomades et peuvent dĂ©coller et se dĂ©placer sur le champ de bataille mais sont inopĂ©rants durant ce temps. Ils peuvent ĂȘtre enrichis de modules qui les spĂ©cialisent et permettent de construire des unitĂ©s plus Ă©voluĂ©es. Peu Ă©voluĂ©s ils peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©s par un ouvrier et s'ils subissent des dĂ©gĂąts critiques, perdent lentement de la vie et finissent par se dĂ©truire d'eux mĂȘme si non rĂ©parĂ©s. Ils ont Ă leur disposition un large Ă©ventail de troupes incluant des unitĂ©s dâinfanteries parfois Ă©quipĂ©es de lance-flammes, des armes Ă longue portĂ©e comme les chars de siĂšge ou les bombes nuclĂ©aires, de puissantes unitĂ©s aĂ©riennes comme les cuirassĂ©s ou encore des unitĂ©s furtives comme les fantĂŽmes[27] - [25]. Les unitĂ©s Terrans doivent ĂȘtre produites une par une dans les bĂątiments prĂ©vus Ă cet effet, le joueur pouvant crĂ©er des files dâattente incluant jusqu'Ă cinq unitĂ©s[27].
Les Zergs ne disposent pas de technologies aussi avancĂ©es que les deux autres factions mais ils peuvent compter sur leur nombre pour submerger lâennemi. Leurs unitĂ©s sont en effet crĂ©Ă©es en transformant des larves issues dâune couveuse ce qui leur permet de produire beaucoup dâunitĂ©s en peu de temps. Leurs structures sont organiques et sont obtenues en transformant des ouvriers et ne peuvent ĂȘtre construites que sur une substance appelĂ©e creep qui se rĂ©pand autour des couveuses. Elles ne peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es mais ont la capacitĂ© de se rĂ©gĂ©nĂ©rer[27]. Des unitĂ©s volantes et mobiles dĂ©terminent combien d'unitĂ©s lâOvermind peut contrĂŽler individuellement. Les unitĂ©s Zergs peuvent notamment sâenfouir sous terre mais aussi ĂȘtre transportĂ©es rapidement dâun point Ă un autre par lâintermĂ©diaire dâun canal souterrain (le canal de Nydus)[28] - [27].
Les Protoss ont accĂšs Ă des armes et Ă des technologies trĂšs avancĂ©es. Leurs unitĂ©s sont ainsi protĂ©gĂ©es par un bouclier dâĂ©nergie qui les rend plus rĂ©sistantes mais sont en contrepartie plus onĂ©reuses que les unitĂ©s des autres factions[27]. Ils disposent de redoutables lanceurs de sorts capables de dĂ©clencher des tempĂȘtes psioniques pouvant dĂ©cimer un groupe entier d'unitĂ©s, mais aussi de puissants robots et vaisseaux spatiaux dont certains, comme les « porte-nefs », peuvent produire des sondes quâils peuvent lancer contre lâennemi[19] - [25]. Comme pour les Terrans, les unitĂ©s Protoss sont produites une par une et le joueur peut crĂ©er des files dâattentes. Leurs bĂątiments sont en revanche tĂ©lĂ©portĂ©s depuis leur monde d'origine, Aiur, leurs ouvriers pouvant ainsi vaquer Ă d'autres occupations aprĂšs avoir lancĂ© le transfert. Les bĂątiments pour ĂȘtre placĂ©s et pour fonctionner doivent ĂȘtre placĂ©s dans un champ d'Ă©nergie psionique qui Ă©mane dâAiur et canalisĂ© par les pylĂŽnes, ils deviennent inopĂ©rants si les pylĂŽnes sont dĂ©truits[27] - [22].
Bien que chaque faction dispose de ses propres unitĂ©s (environ onze par camp) et fonctionne diffĂ©remment, aucune dâentre elles ne dispose dâun rĂ©el avantage sur les autres[21] - [29]. Chaque unitĂ© peut en effet ĂȘtre importante dans certaines situations, aucune des trois factions ne dispose d'unitĂ©s trop puissantes et mĂȘme les unitĂ©s de bases comme les « marines » (Terran), les « disciples » (Protoss) ou les « zerglings » (Zerg) restent utiles du dĂ©but Ă la fin dâune partie[28] - [19]. Bien que certaines stratĂ©gies comme les ruĂ©es aient Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme trop puissantes lors de la sortie du jeu, les amĂ©liorations apportĂ©es par Blizzard Entertainment via lâextension StarCraft: Brood War et les patchs successifs font que celui-ci est aujourdâhui considĂ©rĂ© comme parfaitement Ă©quilibrĂ©[18] - [30] - [31]. Cet Ă©quilibre se retrouve dans son systĂšme de jeu qui mĂ©lange la micro-gestion des unitĂ©s et la macro-gestion de lâĂ©conomie et de la production de troupes[22].
Terrain
Les cartes sur lesquelles se dĂ©roulent les parties de StarCraft se dĂ©composent en deux niveaux de terrain â un niveau haut et un niveau bas â et de zones ne pouvant ĂȘtre traversĂ©es que par des unitĂ©s volantes comme des Ă©tendues dâeau ou du vide. Les unitĂ©s peuvent se dĂ©placer dâun niveau Ă lâautre par lâintermĂ©diaire de rampes. Les unitĂ©s positionnĂ©es sur les hauteurs ou se dissimulant derriĂšre les arbres parsemant les cartes bĂ©nĂ©ficient dâun bonus dĂ©fensif[19].
Interface
Lâinterface de StarCraft est basĂ©e sur le mĂȘme principe que celle de son prĂ©dĂ©cesseur Warcraft II: Tides of Darkness[26]. LâĂ©cran principal est divisĂ© en deux parties. La plus grande partie en haut de lâĂ©cran est la carte de jeu qui correspond Ă la partie du territoire sur laquelle le joueur opĂšre que ce soit lors de la construction de sa base ou lors des combats. Il suffit de cliquer Ă l'aide de la souris sur un Ă©lĂ©ment pour le sĂ©lectionner et, en maintenant la touche majuscule enfoncĂ©e, on peut en sĂ©lectionner plusieurs afin de crĂ©er un groupe. Jusqu'Ă douze unitĂ©s peuvent ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©es en mĂȘme temps et il est possible dâassigner un groupe Ă une touche du clavier[25] - [26].
Le tiers infĂ©rieur de lâĂ©cran est occupĂ© par une barre de menu servant Ă donner des ordres et Ă gĂ©rer la production. Ă gauche se trouve la carte stratĂ©gique communĂ©ment appelĂ© mini-carte qui permet de contrĂŽler lâintĂ©gralitĂ© de la carte. Comme dans Warcraft II un brouillard de guerre cache au joueur toutes les zones de la carte que celui-ci nâa pas encore explorĂ©es et assombrit les zones que celui-ci a dĂ©jĂ explorĂ©es mais qui ne sont pas dans le champ de vision de ses unitĂ©s. Au centre sont affichĂ©es les informations sur les unitĂ©s ou bĂątiments sĂ©lectionnĂ©s. On peut ainsi y trouver des informations sur les caractĂ©ristiques des unitĂ©s et surveiller lâavancement de la production ou des recherches en cours. Plus Ă droite est affichĂ© un portrait de lâunitĂ© ou du conducteur du vĂ©hicule sĂ©lectionnĂ©. Tout Ă droite se trouve le menu permettant de donner des ordres Ă ses unitĂ©s, comme se dĂ©placer, sâarrĂȘter, attaquer, patrouiller ou tenir une position. Certains ordres, comme rĂ©parer ou collecter des ressources, sont donnĂ©s automatiquement Ă l'aide d'un clic droit et il est possible d'assigner un parcours Ă une unitĂ© Ă lâaide de balises. Les capacitĂ©s spĂ©ciales des unitĂ©s sont Ă©galement activĂ©es Ă partir de ce menu[27] - [25].
Modes de jeu
StarCraft dispose de deux modes de jeu diffĂ©rents[32] : le mode campagne est divisĂ© en trois parties dans lesquelles le joueur tente dâamener les Terrans, les Zergs puis les Protoss jusquâĂ la victoire finale. Chaque partie consiste en une succession dâune dizaine de missions entrecoupĂ©es de cinĂ©matiques destinĂ©es Ă Ă©clairer le joueur sur le scĂ©nario[19] - [27]. Les missions se dĂ©roulent sur diffĂ©rentes planĂštes ou dans des bases gĂ©antes, permettant au joueur de visiter plusieurs types d'environnements[33]. Au cours des missions, le joueur est parfois amenĂ© Ă contrĂŽler des hĂ©ros â comme Jim Raynor ou Sarah Kerrigan â disposant de pouvoirs spĂ©cifiques et devant parfois accomplir des objectifs particuliers[1] - [25] - [34]. Comme dans les premiers Warcraft les objectifs des missions ne sont pas toujours de dĂ©truire la base adverse et le joueur peut par exemple ĂȘtre amenĂ© Ă dĂ©fendre une position pendant un certain temps ou Ă explorer une installation avec seulement quelques unitĂ©s et sans pouvoir en produire dâautres[28] - [19] - [34]. StarCraft inclut Ă©galement une campagne personnalisĂ©e, indĂ©pendante des campagnes principales, intitulĂ©e Enslavers et constituĂ©e de cinq missions dans lesquelles le joueur est amenĂ© Ă contrĂŽler les Terrans et les Protoss. Celle-ci prend place durant les Ă©vĂ©nements de la deuxiĂšme campagne du jeu et raconte les aventures dâun contrebandier ayant pris le contrĂŽle dâun cĂ©rĂ©brat Zerg et qui est poursuivi par les Terrans et les Protoss. Enslavers est prĂ©sentĂ©e comme un modĂšle de campagne permettant de montrer les possibilitĂ©s de lâĂ©diteur de cartes du jeu[35].
Le mode escarmouche permet de jouer contre lâintelligence artificielle du jeu indĂ©pendamment de la campagne ou contre dâautres joueurs humains en rĂ©seau local (LAN), par modem ou sur Internet via la plate-forme Battle.net de Blizzard Entertainment dĂ©jĂ utilisĂ©e pour Diablo[27] - [36]. Jusqu'Ă huit joueurs peuvent ainsi sâaffronter dans les modes rĂ©seau local et Internet qui utilisent respectivement les protocoles Internetwork Packet Exchange' et TCP/IP[25]. DiffĂ©rents types de partie sont disponibles dans le jeu incluant des batailles jusquâĂ la destruction totale des adversaires ou des « capturez le drapeau ». Le jeu inclut Ă©galement une variĂ©tĂ© de cartes spĂ©cialisĂ©es proposant des modes de jeu complĂštement diffĂ©rents comme une simulation de football, une course entre vĂ©hicules Terran ou une compĂ©tition de chasse de Zergs[37]. StarCraft peut ĂȘtre installĂ© dâune maniĂšre « limitĂ©e » permettant jusquâĂ huit personnes de jouer en multijoueur Ă partir dâune seule version du jeu. Ce type dâinstallation ne permet en revanche pas de jouer la campagne solo ou de crĂ©er une partie multijoueur[38].
StarCraft est Ă©galement fourni avec un Ă©diteur de niveau qui permet de crĂ©er facilement des cartes pouvant ĂȘtre utilisĂ©es en mode solo ou en multijoueur. Celui-ci permet entre autres de dĂ©finir la position de dĂ©part des joueurs, les unitĂ©s dont celui-ci dispose et les objectifs Ă accomplir. LâĂ©diteur inclus Ă©galement un systĂšme de dĂ©clencheurs permettant de crĂ©er des scĂ©narios plus dynamiques et permet Ă©galement de lier plusieurs scĂ©narios pour crĂ©er de vĂ©ritables campagnes[27].
DĂ©veloppement
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Blizzard Entertainment commence Ă rĂ©flĂ©chir au dĂ©veloppement de StarCraft en 1995, soit peu aprĂšs la sortie de Warcraft II: Tides of Darkness et le dĂ©but de dĂ©veloppement de Diablo[39]. Sous la pression de la sociĂ©tĂ© mĂšre Davidson and Associates, Allen Adham, alors prĂ©sident de Blizzard, planifie une sortie en 1996 afin de pallier le vide laissĂ© dans le planning de la sociĂ©tĂ© par l'annulation de Shattered Nations, un jeu de tactique au tour par tour dans le style de X-COM[40]. Une premiĂšre version de StarCraft, basĂ©e sur le moteur graphique de Warcraft II et programmĂ©e par Bob Fitch, fait ainsi son apparition lors de lâE3 de 1996. Celle-ci est mal accueillie par les critiques, qui considĂšre alors le jeu comme un simple Warcraft dans lâespace. Le jeu fait en effet pale figure face Ă d'autres titres prĂ©sentĂ©s lors du salon comme Dominion: Storm Over Gift 3, dĂ©veloppĂ© par Ion Storm, qui impressionne alors les dĂ©veloppeurs de Starcraft. Cet Ă©chec pousse Blizzard Entertainment Ă retravailler entiĂšrement le jeu et Ă se concentrer sur la crĂ©ation de trois diffĂ©rentes factions[40] - [41]. Un des producteurs du jeu, Bill Roper, explique alors que cela constituerait une approche trĂšs diffĂ©rente de celle des premiers Warcraft dans lesquels, comme aux Ă©checs, les deux factions prĂ©sentes Ă©taient trĂšs similaires et que StarCraft, au contraire, permettrait aux joueurs de dĂ©velopper des stratĂ©gies uniques en fonction de la race jouĂ©e et de celle que le joueur affronte[42]. DĂ©but 1997, Blizzard prĂ©sente sa nouvelle version du jeu qui reçoit alors un accueil bien plus positif. Cependant, le jeu souffre encore de nombreuses difficultĂ©s techniques et Bob Fitch doit totalement reprogrammer le moteur de Warcraft II en Ă peine deux mois afin de permettre lâintroduction de nouveaux Ă©lĂ©ments de jouabilitĂ© voulus par les concepteurs, comme la possibilitĂ© de sâenfouir sous terre pour les Zergs ou de se rendre invisible pour les Terrans[43]. Dâautres amĂ©liorations du moteur sont plus tard implĂ©mentĂ©es comme des sprites et des arriĂšres plans prĂ©-rendus Ă©laborĂ©s sur Autodesk 3ds Max. Une vue isomĂ©trique est Ă©galement adoptĂ©e a la place de la perspective au 3â4 utilisĂ©e dans Warcraft II, des musiques de haute qualitĂ© sont incorporĂ©es au jeu et des acteurs professionnels sont embauchĂ©s pour rĂ©aliser les dialogues[44].
MalgrĂ© ces progrĂšs, le dĂ©veloppement de StarCraft prend du retard au point de pousser certains fans Ă crĂ©er une fiction relatant les tentatives de la faction quâils nomment « Operation: Canât Wait Any Longer » pour rĂ©cupĂ©rer une version bĂ©ta du jeu dans le siĂšge social de Blizzard Ă Irvine[45]. En hommage Ă lâenthousiasme de ces fans, les dĂ©veloppeurs incorporeront le nom de cette faction dans le jeu en tant que code de triche pour augmenter la vitesse de production des unitĂ©s[46] et les remercieront dans les crĂ©dits du jeu[47]. Le jeu sort finalement sur PC le [36] suivi un an plus tard en par la version Mac OS[48]. Le dĂ©veloppement de la version pour Nintendo 64 est assurĂ© par Mass Media Interactive Entertainment et commence en 1999[49]. StarCraft 64 est publiĂ© par Nintendo le aux Ătats-Unis et le en Europe[50] - [51]
La musique de StarCraft a Ă©tĂ© composĂ©e par les compositeurs de Blizzard Entertainment. Derek Duke et Glenn Stafford ont composĂ© les musiques jouĂ©es dans les menus et dans le jeu alors que Jason Hayes s'est occupĂ© de celles des cinĂ©matiques[52]. La premiĂšre bande originale officielle du jeu, StarCraft : Game Music vol. 1, est distribuĂ©e par Net Vision Entertainment et est sortie en 2000. Elle inclut des titres de StarCraft et de StarCraft: Brood War ainsi que plusieurs titres inspirĂ©s du jeu et crĂ©Ă©s par des disc jockey corĂ©ens[53]. En , Blizzard Entertainment annonce la sortie dâune 2e bande originale appelĂ©e StarCraft Original Soundtrack et disponible sur iTunes. Celle-ci est uniquement constituĂ©e de musiques du jeu original et de lâextension Brood War et contient des titres utilisĂ©s dans le jeu et dans les cinĂ©matiques[54].
Extensions et versions
Version de démonstration
Peu avant la sortie de StarCraft, Blizzard Entertainment dĂ©veloppe une campagne utilisĂ© comme version de dĂ©monstration du jeu et intitulĂ©e Loomings. Celle-ci contient un tutoriel et trois missions, tenant lieu dâintroduction aux Ă©vĂ©nements de StarCraft, et prend place dans une colonie confĂ©dĂ©rĂ©e subissant les assauts des Zergs[55] - [56]. En , Blizzard Entertainment rend cette prĂ©face disponible pour le jeu complet via Battle.net sous la forme dâune campagne personnalisĂ©e Ă laquelle ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es deux missions supplĂ©mentaires[57].
Extensions
La premiĂšre extension de StarCraft autorisĂ©e par Blizzard Entertainment, dĂ©veloppĂ©e par Aztech New Media, est publiĂ©e sur PC le sous le nom dâInsurrection[58] - [59]. Trois nouvelles campagnes composĂ©s chacune de dix missions sont disponibles dans cette extension dont le scĂ©nario se concentre sur une colonie confĂ©dĂ©rĂ©e Ă©voquĂ©e dans le manuel de StarCraft et suit lâhistoire dâun groupe de colons Terran et dâune flotte Protoss dans leur combat contre les Zergs et contre une rĂ©volte naissante. En plus des campagnes, les dĂ©veloppeurs mettent Ă disposition des joueurs plus de cent cartes personnalisĂ©es pouvant ĂȘtre jouĂ©es en multijoueur. Cette premiĂšre extension est moins bien reçue par la presse spĂ©cialisĂ©e que le jeu original, les critiques considĂ©rant qu'elle est trĂšs infĂ©rieure au jeu original et qu'elle n'a que peu dâintĂ©rĂȘt par rapport Ă des campagnes disponibles gratuitement sur Internet[60] - [61] - [62].
Avant Insurrection, une extension non autorisée appelée Stellar Forces a été publiée par Micro Star mais a été retirée de la vente quelques semaines plus tard aprÚs que Blizzard Entertainment a gagné le procÚs contre cet éditeur. Cette extension était constituée de 22 cartes pour le jeu solo et de 32 cartes en multijoueur[63].
Insurrection est suivie quelques mois plus tard par une deuxiĂšme extension, elle aussi autorisĂ©e par Blizzard Entertainment, dĂ©veloppĂ©e par Stardock et publiĂ© fin 1998 par WizardWorks Software sous le nom de Retribution[59]. Celle-ci contient plus de 120 cartes personnalisĂ©es ainsi que trois nouvelles campagnes, composĂ©es chacune d'une dizaine de missions, permettant au joueur dâincarner les trois races du jeu dans leurs tentatives de prendre le contrĂŽle dâun puissant cristal sur une colonie du Dominion[64]. Retribution est reçue de maniĂšre moins nĂ©gative quâInsurrection, les critiques qualifiant la campagne de difficile et notant la qualitĂ© des missions et des cartes personnalisĂ©s comme acceptable[65] - [66].
AprĂšs la sortie des deux premiĂšres extensions, Blizzard annonce une extension officielle appelĂ©e StarCraft: Brood War dont lâhistoire fait suite Ă celle de StarCraft. DĂ©veloppĂ©e en coopĂ©ration par Blizzard Entertainment et Saffire, elle est publiĂ©e sur PC et Mac OS le en AmĂ©rique du Nord et en en Europe[67]. En plus de trois nouvelles campagnes, StarCraft: Brood War ajoute au jeu de nouveaux environnements et de nouvelles unitĂ©s disponibles dans les modes solo et multijoueur. Contrairement aux deux extensions prĂ©cĂ©dentes, celle-ci est unanimement saluĂ©e par les critiques qui soulignent la qualitĂ© des missions et des nouvelles unitĂ©s qui apportent une dimension stratĂ©gique supplĂ©mentaire au jeu original, faisant de Brood War une extension indispensable[68] - [69] - [70].
Deux campagnes bonus ont également été publiées par Blizzard, Enslaver 1 et Enslaver 2[71].
StarCraft 64
Une version de StarCraft codĂ©veloppĂ©e par Blizzard Entertainment et Mass Media pour la console Nintendo 64 est publiĂ©e par Nintendo en en Australie et en AmĂ©rique du Nord[72]. IntitulĂ©e StarCraft 64, cette version inclut lâensemble des missions du jeu original et de son extension ainsi que des missions inĂ©dites dont deux tutoriels et une mission secrĂšte appelĂ©e Resurrection IV. Celle-ci se dĂ©roule aprĂšs la conclusion de Brood War et suit Jim Raynor dans son entreprise visant Ă secourir le vice-amiral terrien Alexei Stukov qui a Ă©tĂ© capturĂ© par les Zergs[73]. Les missions de Brood War nĂ©cessitent lâutilisation du pack dâextension de mĂ©moire de la Nintendo 64[74]. Bien que celle-ci permette de jouer en coopĂ©ration, lâĂ©cran Ă©tant alors fractionnĂ© en deux parties correspondant chacune Ă un joueur, la version console ne reçoit pas un accueil aussi enthousiaste que la version sur ordinateur du fait de lâabsence de mode multijoueur, du raccourcissement des cinĂ©matiques et de lâabsence de dialogues de prĂ©sentation des missions[73] - [75]. Lâadaptation du jeu sur console est nĂ©anmoins considĂ©rĂ©e comme rĂ©ussie, la jouabilitĂ© restant bonne malgrĂ© le passage Ă un contrĂŽleur de type « manette de jeu » et lâaspect audio du jeu demeurant au niveau des versions PC et Macintosh[76] - [77]. Blizzard Entertainment avait initialement prĂ©vu de porter le jeu sur PlayStation mais cette version a Ă©tĂ© finalement annulĂ©e et le jeu n'est sorti que sur Nintendo 64[78].
StarCraft: Remastered
Blizzard Entertainment annonce en une version mise à jour du jeu et de son extension, la principale refonte concernant les graphismes : passage en haute définition des éléments en jeu et recréation des cinématiques[79]. Intitulé StarCraft: Remastered, le jeu est disponible le [80].
Accueil
StarCraft | ||
MĂ©dia | Pays | Notes |
AllGame | US | 4.5/5[26] |
Computer Gaming World | US | 5/5[81] |
Game Revolution | US | B[32] |
GamePro | US | 4.5/5[21] |
GameSpot | US | 91 %[28] |
Jeuxvideo.com | FR | 18/20[82] |
Joystick | FR | 80 %[83] |
Gen4 | FR | 5/5[24] |
IGN | US | 95 %[19] |
PC Zone | UK | 88 %[84] |
Compilations de notes | ||
Metacritic | US | 88 %[85] |
MobyGames | US | 92 %[86] |
GameRankings | US | 93 %[87] |
Surfant sur le succĂšs de ses prĂ©dĂ©cesseurs, StarCraft connaĂźt dĂšs sa sortie une importante reconnaissance, Ă la fois critique et commerciale. Les sites Metacritic et GameRankings lui attribuent par exemple des scores respectifs de 88 % et 93 % et il est le jeu vidĂ©o sur PC le plus vendu en 1998 avec plus de 1,5 million de copies vendues dans le monde[88]. Dans les dix ans suivant sa sortie, le jeu sâĂ©coule Ă plusieurs millions dâexemplaires dans le monde pour atteindre 11 millions de copies vendues â dont 4,5 millions pour la seule CorĂ©e du Sud â en 2009. StarCraft est ainsi le jeu de stratĂ©gie le plus vendu au monde et un des plus importants succĂšs commerciaux de tous les temps sur PC, seules les franchises Sims et World of Warcraft sâĂ©tant mieux vendues sur ce support[89] - [90].
Ă sa sortie, de nombreuses critiques considĂšrent que si son concept ne sâĂ©loigne que trĂšs peu de celui de ses prĂ©dĂ©cesseurs, il est un des meilleurs Ă avoir appliquĂ© la formule ayant fait le succĂšs du genre[28] - [21]. Pour expliquer cette rĂ©ussite, les journalistes spĂ©cialisĂ©s mettent notamment en avant lâoriginalitĂ© et la cohĂ©rence de lâunivers du jeu mais aussi lâintroduction inĂ©dite de trois races distinctes disposant dâunitĂ©s et de caractĂ©ristiques diffĂ©rentes[24] - [25]. DâaprĂšs le site GameSpot, cette innovation permet ainsi Ă StarCraft dâĂ©viter un problĂšme inhĂ©rent aux jeux de ce genre sans pour autant introduire de dĂ©sĂ©quilibres notables entre les factions[28]. Le fait que chacune des races nĂ©cessite une approche diffĂ©rente est aussi considĂ©rĂ©, avec la qualitĂ© du scĂ©nario et des missions proposĂ©es, comme un des points forts de la campagne du jeu valant Ă celle-ci dâĂȘtre dĂ©crite comme « grandiose » par le magazine Gen4[28] - [24].
Comme pour les prĂ©cĂ©dents titres dĂ©veloppĂ© par Blizzard, la rĂ©alisation de StarCraft est dĂ©crite comme trĂšs rĂ©ussie, les critiques mettant notamment en avant la qualitĂ© des bruitages, du doublage et de la bande originale du jeu mais aussi des scĂšnes cinĂ©matiques qui sont dĂ©crites comme « exceptionnelle »[28] - [24]. Lâaspect graphique du jeu est aussi considĂ©rĂ© comme rĂ©ussi, les unitĂ©s et les animations Ă©tant dĂ©crites comme trĂšs dĂ©taillĂ©es[28] - [25], mĂȘme si certaines critiques considĂšrent que, dans ce domaine, StarCraft nâest pas aussi rĂ©ussi que Total Annihilation[27].
Lâinterface du jeu est gĂ©nĂ©ralement dĂ©crite comme fonctionnelle, facile Ă prendre en main et comme incluant la plupart des innovations rĂ©cente en la matiĂšre mais certaines critiques regrettent les limitations imposĂ©es par celle-ci, comme lâimpossibilitĂ© de sĂ©lectionner plus de douze unitĂ©s en mĂȘme temps[28] - [27]. Lâintelligence artificielle des joueurs contrĂŽlĂ©s par lâordinateur est jugĂ©e comme Ă©tant correcte, le systĂšme gĂ©rant les dĂ©placements des unitĂ©s Ă©tant dĂ©crit comme irrĂ©prochable[27] - [24]. Le mode multijoueurs est considĂ©rĂ© comme un des points forts du jeu grĂące notamment Ă la possibilitĂ© de jouer gratuitement sur la plate-forme Battle.net et aux nombreux modes de jeu disponibles[25] - [26], certaines critiques notant nĂ©anmoins les techniques de ruĂ©e comme Ă©tant trop puissantes[28] notamment pour les joueurs dĂ©butants.
Les rĂ©trospectives du jeu le dĂ©signent gĂ©nĂ©ralement comme un des meilleurs jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el de tous les temps et comme une rĂ©fĂ©rence du genre pour avoir introduit trois factions distinctes ayant chacune leurs propres unitĂ©s et caractĂ©ristiques, rendant les mĂ©canismes de jeu de chacune dâelles fondamentalement diffĂ©rents[31]. Ces rĂ©trospectives mettent en avant que malgrĂ© des disparitĂ©s entre les factions, aucune dâentre elles ne dispose dâun rĂ©el avantage sur les autres[18] - [19]. Elles notent Ă©galement que, plusieurs annĂ©es aprĂšs sa sortie, StarCraft reste lâun des jeux les plus populaires du monde, notamment en CorĂ©e du Sud oĂč celui-ci est considĂ©rĂ© comme un sport national[18] - [82].
Ă sa sortie en 1998, StarCraft a reçu de nombreuses rĂ©compenses. Il est ainsi dĂ©signĂ© Ă six reprises comme meilleurs jeu de lâannĂ©e par des magazines spĂ©cialisĂ©s comme Computer Gaming World ou par des organisations comme lâAcademy of Interactive Arts and Sciences. Le jeu est Ă©galement rĂ©compensĂ© comme Ă©tant le meilleur jeu de stratĂ©gie ou le meilleur jeu de stratĂ©gie en temps rĂ©el plus dâune dizaine de fois. DâaprĂšs Blizzard Entertainment, StarCraft a ainsi reçu plus de 37 rĂ©compenses depuis sa sortie et a notamment Ă©tĂ© gratifiĂ© dâune Ă©toile sur le Metreon en 2006 devenant ainsi le deuxiĂšme jeu vidĂ©o Ă intĂ©grer le Walk of Game Ă San Francisco[91]. StarCraft est frĂ©quemment inclus dans les classements des meilleurs jeux des sites et magazines spĂ©cialisĂ©s dans lesquels il est rĂ©guliĂšrement mis en compĂ©tition avec Total Annihilation[17]. Il apparaĂźt ainsi dans les classements des meilleurs jeux de tous les temps du site IGN en 2003[92], 2005[93], 2007[31] et 2008[94], et dans celui de 2007 du magazine Edge[95].
Postérité
Impact culturel
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StarCraft est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence du genre et comme un standard auquel tous les jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el sont comparĂ©s[18]. Il est Ă©galement dĂ©crit comme un des meilleurs â voire le meilleur â jeu de stratĂ©gie en temps rĂ©el de tous les temps[92] - [93]. De nombreux journalistes spĂ©cialisĂ©s considĂšrent qu'il a contribuĂ©, avec Age of Empires et Total Annihilation, Ă propulser le genre Ă un nouveau sommet de popularitĂ©[17] - [20]. Certains journalistes notent d'ailleurs quâĂ sa sortie, StarCraft a Ă©clipsĂ© la concurrence, pourtant fĂ©roce, de lâĂ©poque[96]. Le succĂšs de son mode multijoueur a permis Ă la plate-forme de jeu en ligne Battle.net de sâĂ©tablir comme l'une des plus utilisĂ©es du genre, sa frĂ©quentation ayant augmentĂ© de plus de 800 % entre la sortie du jeu et [97]. Ce succĂšs inĂ©dit a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement de vĂ©ritables circuits de compĂ©tition professionnelle â notamment en CorĂ©e du Sud â dans lesquelles les meilleurs joueurs sâaffrontent pour dâimpressionnantes rĂ©compenses[18] - [89]. La popularitĂ© du jeu lui a permis dâĂȘtre Ă lâaffiche des World Cyber Games de 2001 Ă 2010 et de dĂ©crocher quatre records inscrits dans lâĂ©dition des joueurs du Livre Guinness des records de 2008 dont ceux du jeu de stratĂ©gie le plus vendu de tous les temps, du plus haut revenu pour un joueur professionnel de jeux vidĂ©o et du plus grand nombre de spectateurs lors dâune compĂ©tition de jeux vidĂ©o lorsque 120 000 personnes assistĂšrent Ă la finale de la SKY ProLeague (une ligue professionnelle de StarCraft par Ă©quipe) Ă Pusan en CorĂ©e du Sud en 2005[98] - [99].
StarCraft a Ă©tĂ© envoyĂ© dans lâespace : lâastronaute amĂ©ricain Daniel Barry ayant apportĂ© avec lui une copie de celui-ci lors de la mission STS-96 de la navette Discovery en 1999[100]. Le jeu a Ă©galement Ă©tĂ© le sujet dâun cours acadĂ©mique Ă lâUniversitĂ© de Californie Ă Berkeley durant lâĂ©tĂ© 2009[101] - [102]. Des chercheurs ont montrĂ© que le public des matchs de StarCraft est divers et que le jeu utilise lâasymĂ©trie dâinformation pour rendre les matchs plus intĂ©ressants pour les spectateurs[103]. Certains termes issus du jeu sont entrĂ©s dans le vocabulaire courant des jeux vidĂ©o, comme le verbe « to zerg » qui, en anglais, est utilisĂ© par les joueurs pour se rĂ©fĂ©rer Ă une stratĂ©gie de ruĂ©e[104].
Influence Ă©conomique
.jpg.webp)
StarCraft est particuliĂšrement populaire en CorĂ©e du Sud, oĂč les meilleurs joueurs sâaffrontent dans des compĂ©titions dont les matchs sont diffusĂ©s Ă la tĂ©lĂ©vision. La popularitĂ© du jeu, notamment dans les PC bang, conduit dĂšs Ă lâorganisation des premiĂšres compĂ©titions professionnelles puis Ă la crĂ©ation de la premiĂšre chaĂźne de tĂ©lĂ©vision spĂ©cialisĂ©e dans le sport Ă©lectronique, Ongamenet, en 1999[105]. Les matchs de StarCraft rencontrent rapidement un important succĂšs auprĂšs du public, les matchs diffusĂ©s par Ongamenet attiraient par exemple entre 3 et 4 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en premiĂšre partie de soirĂ©e en 2007, contribuant Ă une perte de popularitĂ© des sports traditionnels[106]. Ce succĂšs permet aux meilleurs joueurs dâintĂ©grer des Ă©quipes professionnelles sponsorisĂ©es par de grands groupes, comme Samsung ou SK Telecom, qui investissent plusieurs millions de dollars dans le secteur[107]. Le pays comptait ainsi plus de 240 joueurs professionnels en 2006[108]. Les plus cĂ©lĂšbres, comme BoxeR et Lee Yun-yeol, deviennent de vĂ©ritables cĂ©lĂ©britĂ©s mĂ©diatiques, comparables aux sportifs ou aux acteurs, dont les fan clubs comptent plusieurs centaines de milliers de membres[107] - [109]. Ils dĂ©crochent ainsi dâimportants contrats publicitaires leur rapportant parfois plus de 200 000 dollars amĂ©ricains par an[110] - [109].
StarCraft est ainsi Ă lâorigine de prĂšs de 70 % du chiffre dâaffaires de lâesport sud-corĂ©en, secteur qui pesait 112 millions de dollars en 2010[111] - [112]. Le jeu a eu une influence importante sur le dĂ©veloppement de lâindustrie des techniques de pointe sud-corĂ©enne, contribuant notamment Ă maintenir celle-ci Ă flot pendant la crise financiĂšre asiatique des annĂ©es 2000[113]. Il a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle majeur dans le dĂ©veloppement des cybercafĂ©s du pays, surnommĂ©s les « PC bang », leur nombre Ă©tant passĂ© de 100 Ă la sortie du jeu en 1998 Ă plus de 23 000 en 2001[114] - [115].
Intelligence artificielle
En , à la suite de la troisiÚme victoire, décisive, du logiciel AlphaGo face au champion du monde de go Lee Sedol, un chercheur de Google a évoqué la possibilité pour la branche DeepMind de s'attaquer dans le futur au jeu vidéo StarCraft[116]. En , ils proposent le programme AlphaStar qui domine largement deux joueurs professionnels de StarCraft 2[117].
Produits dérivés

Lâunivers de StarCraft a Ă©tĂ© adaptĂ© en une sĂ©rie de romans. Le premier appelĂ© Uprising est publiĂ© en et raconte les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs au jeu original[118]. Dâautres romans comme La Bataille de Liberty de Jeff Grubb[119] et La Reine des Lames de Aaron S. Rosenberg[120] raconte lâhistoire du jeu dâun autre point de vue. Lors de la BlizzCon de 2007, Chris Metzen a annoncĂ© quâil espĂ©rait que lâensemble des campagnes de StarCraft et de son extension Brood War serait adaptĂ© en romans. Des romans plus tardifs comme La TempĂȘte de Kevin J. Anderson ou la Saga du Templier Noir de Christie Golden apportent de nouvelles informations au jeu, prĂ©parant ainsi le terrain pour le scĂ©nario de StarCraft 2: Wings of Liberty[121] - [122]. L'univers du jeu a Ă©galement Ă©tĂ© adaptĂ© dans une sĂ©rie de mangas appelĂ©e StarCraft : Frontline dont l'action se dĂ©roule avant les Ă©vĂ©nements de StarCraft II[123]. Des sĂ©ries de figurines et de maquettes Ă lâĂ©chelle 1â30 basĂ©es sur les personnages et les unitĂ©s du jeu ont Ă©tĂ© produites par ToyCom et par lâAcademy Plastic Model Co.[124] - [125] - [126]. En 2008, Blizzard Entertainment sâest associĂ© avec Fantasy Flight Games pour crĂ©er un jeu de sociĂ©tĂ© StarCraft, Ă©ditĂ© en France par Ubik comportant des figurines dĂ©taillĂ©es des personnages du jeu[127] - [128]. La licence StarCraft a Ă©galement Ă©tĂ© vendue Ă Wizards of the Coast qui en a tirĂ© le jeu StarCraft Adventures[129].
Suites
En 2002, Blizzard Entertainment annonce avoir commencĂ© le dĂ©veloppement dâun jeu vidĂ©o dâaction et dâinfiltration en vue Ă la troisiĂšme personne basĂ© sur lâunivers de StarCraft intitulĂ© : StarCraft: Ghost[130]. Celui-ci a Ă©tĂ© plusieurs fois reportĂ© jusqu'Ă ce que la sociĂ©tĂ© annonce que son dĂ©veloppement est indĂ©finiment suspendu, en [131].
Une suite au jeu original appelĂ©e StarCraft 2: Wings of Liberty est annoncĂ©e en 2007 en CorĂ©e du Sud[90]. Celle-ci est publiĂ©e par Blizzard Entertainment le et rencontre immĂ©diatement un important succĂšs commercial. Avec plus dâun million de copies vendues le premier jour, celui-ci devient le jeu de stratĂ©gie le plus rapidement Ă©coulĂ© de tous les temps[132]. En un mois il se vend Ă plus de trois millions dâexemplaires et dĂ©passe les 4,5 millions de copies vendues en 2010[133] - [134]. Fin 2012, le jeu dĂ©passe les 6 millions de copies vendues dans le monde[135].
Le jeu bénéficie depuis le d'une extension consacrée aux Zergs, intitulée Heart of the Swarm. Comme le jeu original, celle-ci connaßt un important succÚs commercial et se vend à 1,1 million d'exemplaires en deux jours[136]. Une deuxiÚme extension baptisée Legacy of the Void se focalisant sur l'histoire Protoss sort ensuite le [137] - [138].
Notes et références
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