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Google

Google LLC /ˈguːgəl/[8] est une entreprise amĂ©ricaine de services technologiques fondĂ©e en dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergey Brin, crĂ©ateurs du moteur de recherche Google.

Google
logo de Google
Logo de Google depuis le .
Image illustrative de l’article Google
illustration de Google
Le Googleplex (siĂšge de l'entreprise) en Californie, en 2016.

Création [1], garage Google, Menlo Park, Californie
Fondateurs Larry Page et Sergey Brin
Forme juridique Filiale
Action Voir Alphabet
Slogan Do the right thing (Faites ce qui est juste)
SiĂšge social Googleplex, Mountain View
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Sundar Pichai, directeur général et directeur produits[2]
Actionnaires Alphabet (100 %)
Activité Internet
Produits
Société mÚre Alphabet
Filiales Sparrow, Waze, ITA Software, BufferBox, FeedBurner
Partenaires Entertainment Consumers Association (en)
Effectif 85 050 (Q1 2018)[3]
Site web google.com

Capitalisation 793,268 milliards de $ (20 janvier 2018)[4]
Dette 3,81 milliards de $ (2013)
- 27,25 %[5]
Chiffre d'affaires en augmentation 182 milliards de $ (2020)[6] - [7]
+ 64 % par rapport Ă  2017
RĂ©sultat net en augmentation 40,27 milliards de $ (2020)[7]
+ 320 % par rapport Ă  2017

C'est une filiale de la société Alphabet depuis .

L'entreprise s'est principalement fait connaßtre à travers la situation monopolistique de son moteur de recherche, concurrencé historiquement par AltaVista puis par Yahoo! et Bing. Elle a ensuite procédé à de nombreuses acquisitions et développements et détient aujourd'hui de nombreux logiciels et sites web notables parmi lesquels YouTube, le systÚme d'exploitation pour téléphones mobiles Android, ainsi que d'autres services tels que Gmail, Google Earth, Google Maps ou Google Play.

AprÚs Larry Page et Eric Schmidt, son directeur général est, depuis 2015, Pichai Sundararajan[9].

Google est devenue l'une des premiĂšres entreprises amĂ©ricaines et mondiales par sa valorisation boursiĂšre, quelques annĂ©es aprĂšs une entrĂ©e en bourse originale. DĂ©but 2008, elle valait 176 milliards de dollars Ă  Wall Street[10]. Le , sa capitalisation boursiĂšre dĂ©passe celle d'Apple et devient la premiĂšre des États-Unis, avec un total de 550 milliards de dollars rĂ©partis dans ses diffĂ©rentes catĂ©gories d'actions[11].

En 2014, le classement Best Global Brands d'Interbrand positionne la marque Google en seconde position mondiale, derriÚre la marque Apple, avec une estimation de sa valeur à 107,43 milliards de dollars (+15 % par rapport à 2013), dépassant la barre des cent milliards de dollars pour la premiÚre fois depuis la création de ce classement en 1974[12]. En 2016, le classement Brand Z Top 100 place Google en premiÚre position devant Apple[13].

La sociĂ©tĂ© compte environ 50 000 employĂ©s. La plupart travaillent au siĂšge mondial : le Googleplex, Ă  Mountain View en Californie.

Google est l'une des plus imposantes entreprises du marchĂ© d'Internet et fait partie, avec Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, des gĂ©ants du Web (aussi appelĂ©s GAFAM)[14] - [15] - [16] - [17]. En 2011, Google possĂ©dait un parc de plus de 900 000 serveurs[18], contre 400 000 en 2006[19], ce qui en fait le parc de serveurs le plus important au monde (2 % du nombre total de machines), avec des appareils rĂ©partis sur 32 sites. ParallĂšlement, le moteur de recherche Google a indexĂ© plus de 1 000 milliards de pages web en 2008[20]. En , Google reprĂ©sente 6,4 % du trafic Internet mondial et affiche une croissance supĂ©rieure Ă  celle du web[21]. En Europe, Google aurait une part de marchĂ© de 93 % concernant les moteurs de recherche[22].

Au-delà du moteur de recherche, Google offre gratuitement de nombreux logiciels et services[23] (e-mail, suite bureautique, vidéo, photo, blog, etc.) et se finance par la publicité à partir de l'an 2000, principalement avec un principe de lien sponsorisé dans les résultats de recherche et une facturation au « coût par clic » pour les annonceurs[24]. Cependant, la situation croissante de monopole et les questions de vie privée inquiÚtent de plus en plus, de l'internaute occasionnel jusqu'à certaines grandes organisations. Google a également fait l'objet de plusieurs poursuites en justice, notamment pour plusieurs affaires de compatibilité de copyright et pour sa plateforme Google Livres.

Origine du nom

Le nom de l'entreprise Google a pour origine le terme mathĂ©matique « googol »[25] /ˈguːgəl/[8] ou gogol en français, qui dĂ©signe 10100, c'est-Ă -dire un nombre commençant par 1, suivi de cent zĂ©ros[26]. Larry Page et Sergey Brin demandĂšrent en 1997 de l'aide Ă  d'autres Ă©tudiants en informatique pour nommer le fruit de leur travail. Il lui demanda d'aller enregistrer le nom de domaine « googol ». Sean Anderson se serait alors trompĂ© dans l'entrĂ©e du nom, en frappant google.com. D'autres sources affirment que, le nom de domaine googol.com[27] n'Ă©tant plus disponible (dĂ©jĂ  attribuĂ© depuis ), le nom fut modifiĂ© volontairement[28].

Quelle qu'en soit la raison, Google prend la place de googol, plus simple et plus facile à retenir pour un anglophone, et ce terme deviendra célÚbre dans le monde entier : en 2006, le nom du moteur de recherche, puis de l'entreprise, figurait parmi les dix marques les plus connues au monde[29] et serait devenu, depuis, la premiÚre marque connue au niveau mondial[30] - [31] - [32] - [33]. Certains dictionnaires ont désormais inclus le verbe to google (en français, googoliser ou googler) dans leurs pages, avec le sens utiliser le moteur de recherche Google pour obtenir un renseignement sur le web[34].

Par ailleurs, la similitude avec le mot anglais goggles, signifiant « lunettes », rappelle les deux [O] de la marque. Si on ne peut pas en attribuer l'origine, Google utilise ce jeu de mots dans un de ses services de recherche photo : Google Goggles[35]. Également, 10gogol (un chiffre 1 suivi d'un gogol de zĂ©ros) s'appelle un gogolplex, dont vient le nom du quartier gĂ©nĂ©ral de Google[36].

Ce terme symbolise les buts que Google s'est fixés : « organiser l'immense volume d'information disponible sur le Web et dans le monde[26] ». En effet, si le nombre de pages web indexables est gigantesque (plus de mille milliards), il reste minime par rapport à un gogol. Ce nombre, dont est issu le nom « Google », exprime les dimensions potentiellement colossales et universelles du monde d'Internet, unique domaine d'activité de l'entreprise.

Histoire

Naissance

Garage Google, siĂšge social historique oĂč est fondĂ© Google le , 232 Santa Margarita, Menlo Park, Californie.

Les fondements de l'histoire de l'entreprise Google commencent par la rencontre de deux Ă©tudiants de l'universitĂ© Stanford en 1995. Sergey Brin, alors ĂągĂ© de vingt-trois ans, et Larry Page, vingt-quatre ans, sont « pratiquement en dĂ©saccord sur tout »[37]. Cela ne les empĂȘche pourtant pas, en janvier 1996, de commencer Ă  travailler sur un nouveau moteur de recherche[38] - [39].

Les fondateurs de Google, alors doctorants, observent la façon dont sont classĂ©s les rĂ©sultats lorsqu'ils effectuent des recherches dans les bases de donnĂ©es scientifiques. Ils constatent que l'exploitation des informations contenues dans la structure hypertextuelle dĂ©pend de la nature des liens entre les documents. Ainsi, l'idĂ©e d'analyser les liens inter-documents repose sur l'observation d'une caractĂ©ristique de la littĂ©rature scientifique et des modes d'organisation du Science Citation Index (SCI), qui consiste Ă  attribuer une valeur Ă  une publication scientifique proportionnellement au nombre de publications qui la cite. Ce principe revient aux travaux de Jon Kleinberg qui avait mis au point pour IBM l'algorithme HITS (Hyperlink-Induced Topic Search) qui prenait en considĂ©ration l'autoritĂ© d'une page en fonction du nombre de liens pointant vers elle[40]. C'est donc en s'inspirant des travaux de Jon Kleinberg que les deux Ă©tudiants mettent au point l'algorithme de classement des pages web appelĂ© PageRank. Celui-ci prend en considĂ©ration les liens pointant vers une page comme un vote pour cette page. Plus une page recevrait de vote, plus elle serait considĂ©rĂ©e comme Ă©tant pertinente et plus le vote de cette page, lorsqu'elle pointerait elle-mĂȘme vers d'autres pages, aurait de la valeur[38].

Ils nomment leur projet BackRub[37]. Ils imaginent un logiciel qui analyserait les relations entre les sites web afin d'offrir des meilleurs résultats que ceux donnés par leurs concurrents de l'époque, AltaVista notamment.

Une fois leurs travaux terminĂ©s, les deux Ă©tudiants commencent Ă  concrĂ©tiser leur projet de moteur de recherche et achĂštent Ă  cet effet un tĂ©raoctet de disques durs d'occasion, afin de crĂ©er une base de donnĂ©es. Cette installation sommaire prend place dans la chambre de Larry Page[41]. Sergey loue un bureau et se met en quĂȘte de financements. David Filo, fondateur de Yahoo!, convient de l'intĂ©rĂȘt de leurs recherches, mais les encourage Ă  crĂ©er leur propre moteur de recherche plutĂŽt que vendre leurs travaux[41].

Andy Bechtolsheim, l'un des fondateurs de Sun Microsystems, se laisse convaincre par Sergey et Larry et leur fait un chĂšque de 100 000 $ pour financer leur moteur. La sociĂ©tĂ© Google n'est toutefois pas encore crĂ©Ă©e et Larry garde le chĂšque dans son tiroir pendant quelques semaines, le temps d'achever les formalitĂ©s lĂ©gales[41]. Le nom de domaine « google.com » est enregistrĂ© le [42]. Les deux entrepreneurs sollicitent parallĂšlement famille et amis et parviennent finalement Ă  rĂ©unir un million de dollars pour fonder la compagnie. Google Inc. s'installe dans le garage Google de Menlo Park, louĂ© par une amie, en . La sociĂ©tĂ© emploie alors trois personnes : Sergey, Larry et Craig Silverstein, qui est aujourd'hui directeur de Google Technology[41].

DĂ©but des technologies

Alors que le moteur est toujours en phase version bĂȘta, il rĂ©pond Ă  prĂšs de 10 000 requĂȘtes par jour. En , PC Magazine classe Google dans sa liste des cent meilleurs sites au monde[43] - [GPress 1]. En , c'est 500 000 requĂȘtes journaliĂšres que Google doit gĂ©rer. Devenant trop grand pour le « garage Google », Google se dĂ©place, en mars, dans un bureau sur l'avenue de l'universitĂ© de Palo Alto et huit personnes y travaillent dĂ©sormais[41]. En , la barre des trois millions de recherches quotidiennes est franchie.

DĂšs , la presse mondiale commence Ă  se faire l'Ă©cho des performances de ce nouveau moteur de recherche. Le journal français Le Monde Ă©crit ainsi que le choix technologique de Google « s'avĂšre trĂšs efficace Ă  l'usage ». Ainsi, une recherche avec les mots « Bill Clinton » renvoie d'abord au site de la Maison-Blanche, alors qu'AltaVista ne fait apparaĂźtre le site qu'aprĂšs des dizaines d'autres rĂ©fĂ©rences[44]. Autre avantage, Google affiche les mots-clĂ©s en gras dans le contexte d'une phrase pour chaque lien, alors qu'Altavista ne fournit, Ă  l'Ă©poque, que les liens eux-mĂȘmes. Le , Google obtient 25 000 000 $ de capitaux propres, fournis par des sociĂ©tĂ©s de capital risque[GPress 2]. Omid Kordestani quitte Netscape pour rejoindre Google en tant que vice-directeur des ventes. Michael Moritz et John Doerr, qui avaient contribuĂ© Ă  l'essor de Sun Microsystems, Intuit, Amazon.com et Yahoo!, s'assoient autour de la table de ping-pong — qui sert de bureau de direction — en compagnie de Ram Shriram[41]. La sociĂ©tĂ© dĂ©mĂ©nage une seconde fois vers son emplacement dĂ©finitif, le Googleplex, situĂ© Ă  Mountain View, en Californie. Le moteur de recherche, jusque-lĂ  en version bĂȘta, achĂšve sa phase de test le . Google assure alors la gestion de trois millions de recherches par jour.

Le , le moteur de recherche est disponible en dix nouvelles langues : allemand, danois, espagnol, finnois, français, italien, nĂ©erlandais, norvĂ©gien, portugais et suĂ©dois[45], permettant Ă  la sociĂ©tĂ© de pĂ©nĂ©trer de nouveaux marchĂ©s et de gagner en importance. Tout juste un mois plus tard, en , Google est le premier moteur de recherche Ă  avoir rĂ©fĂ©rencĂ© un milliard de pages web. L'entreprise cherche Ă  Ă©tendre la portĂ©e de son moteur en concentrant ses efforts sur l'Asie, avec les versions chinoise, japonaise et corĂ©enne ()[GPress 3], puis au monde entier, totalisant vingt-six langues dĂšs le [GPress 4]. Fin octobre 2000, Google signe un partenariat avec Yahoo! et commence Ă  proposer de la publicitĂ© ciblĂ©e en fonction des mots-clĂ©s[46]. L'annĂ©e 2000 se termine avec la publication de la barre d'outils Google (Google Toolbar), proposĂ©e depuis en tĂ©lĂ©chargement gratuit[GPress 5], et voit le trafic journalier du site dĂ©passer les 100 millions de requĂȘtes[41] - [47], ce qui reprĂ©sente plus de 1 000 requĂȘtes/seconde en moyenne. Par son succĂšs et sa croissance exponentielle, l'entreprise devient un phĂ©nomĂšne mondial de presse. En , Larry Page et Sergey Brin font appel Ă  Eric Schmidt, le prĂ©sident de l'Ă©diteur de logiciels Novell, pour prendre la direction de l'entreprise, en tant que prĂ©sident dans un premier temps[GPress 6], puis PDG Ă  partir du [GPress 7], cinq jours aprĂšs l'ouverture du premier bureau Ă  l'Ă©tranger, situĂ© Ă  Tokyo[37]. L'annĂ©e 2001 s'achĂšve donc par une conquĂȘte physique du monde et par l'annonce de la 3 milliardiĂšme page indexĂ©e[GPress 8]. Le , Google obtient la validation de son brevet concernant PageRank.

Le moteur de recherche continue ainsi sa croissance. En 2003, Google compte trois cents millions de requĂȘtes par jour[48]. Il est dĂ©clinĂ© en plus de cent langues en 2004 et cent cinquante en 2010[37]. En 2010, Google est le premier moteur de recherche sur Internet, que 80 % d'internautes amĂ©ricains utilisent contre seulement 35 % de Chinois, qui prĂ©fĂšrent l'outil chinois Baidu. En Europe, sa part de marchĂ© serait de 93 %[22].

Le , le site annonce une mise Ă  jour de son algorithme dĂ©nommĂ©e « Panda » dans l'ensemble des versions du site (exceptĂ© les versions chinoise, japonaise et corĂ©enne) afin de faire baisser la visibilitĂ© des sites sans valeurs ajoutĂ©es comme les comparateurs de prix ou les agrĂ©gateurs de contenus[49] (Ă  tel point que certains sites marchands de premier plan sont dĂ©sormais victimes de « pĂ©nalitĂ© Google »[50]). Outre Motorola Mobility, Google a rachetĂ© environ 2 000 brevets Ă  IBM en 2011[51] pour Ă©viter de nouvelles attaques menĂ©es par Apple et Microsoft contre Android[52].

En 2012, Google a indexĂ© plus de 30 000 milliards de documents[53] et gĂšre Ă  peu prĂšs 3,5 milliards de requĂȘtes de recherche quotidiennement.

Diversification des produits

Google, comme Amazon, Apple et Facebook, a depuis sa fondation racheté de nombreuses entreprises pour alimenter sa croissance, élargir sa base d'utilisateurs et développer de nouvelles technologies. Parmi ses acquisitions on peut citer Picasa, Android, YouTube, DoubleClick et Waze.

Croissance et diversification

Premier produit autre que le moteur de recherche proposé.

C'est Ă  partir de 2002 que l'entreprise diversifie son activitĂ©, basĂ©e jusqu'alors sur son moteur de recherche. En cette annĂ©e, Google propose aux entreprises le GB-1001 de Google Search Appliance, une solution Ă  la fois matĂ©rielle et logicielle permettant de se « connecter Ă  leur rĂ©seau informatique afin de bĂ©nĂ©ficier des fonctions de recherche sur leurs propres documents[37] ». Google n'a pas voulu rĂ©vĂ©ler le nom de son partenaire de fabrication pour les dispositifs matĂ©riels, qu'elle a dĂ©crit comme basĂ©s sur des composants Intel exploitant Linux. Ce produit pouvait s'installer en rack de serveurs, stocker un index de 150 000 documents (10go) au prix de 20 000 $. Il fut dĂ©clinĂ© en un autre modĂšle, le GB-8008, plus performant, mais plus onĂ©reux (250 000 $)[54].

La fonction Google Labs est Ă©galement une importante nouveautĂ© de cette annĂ©e. Elle permet aux utilisateurs curieux de tester les services et produits non finalisĂ©s, mais dont la sortie en public approche[55]. Par ailleurs, AdWords voit sa tarification s'Ă©tablir au nombre de clics (). En septembre, le service en ligne Google ActualitĂ©s est disponible et permet d'afficher des pages web relatives Ă  l'actualitĂ© en fonction des mots-clĂ©s de l'utilisateur. Ce service se base au dĂ©part du plus de 4 000 sources[56]. Un mois plus tard s'ouvre un nouveau bureau en Australie, Ă  Sydney alors que l'effectif total de l'entreprise dĂ©passe les 1 600 employĂ©s[37]. De ce fait, la sociĂ©tĂ© inaugure son nouveau Googleplex, un complexe organisĂ© architecturalement comme un campus, au 1600 Amphitheater Parkway Ă  Mountain View, dans lequel travaillent 800 personnes.

Le Google s'essaie au monde des rĂ©seaux sociaux en mettant au point son propre site de rĂ©seautage social : Orkut. Toutefois, ce projet ne rencontre pas le succĂšs escomptĂ©, sauf au BrĂ©sil et en Inde. Par souci de communication, Google met en ligne son propre blog officiel pour y publier l'actualitĂ© de l'entreprise, de ses produits et technologies[37]. Le , l'entreprise Ă©met une demande auprĂšs de la Securities and Exchange Commission pour entrer en Bourse[GPress 9]. Cette demande aboutira le Ă  son introduction sur le NASDAQ et la vente de 19 605 052 actions, au prix unitaire de 85 $[GPress 10]. La sociĂ©tĂ© rĂ©alise une introduction en bourse sous forme d'enchĂšres inversĂ©es, une mĂ©thode inĂ©dite dans l'histoire des bourses de valeurs. En huit ans le cours de l'action sera multipliĂ© par plus de huit, avec un pic en 2012 Ă  plus de 700 dollars. Entre-temps, Google rĂ©alise en , un an aprĂšs son introduction en Bourse, afin de disposer d'un « matelas de sĂ©curitĂ© » total de 7 milliards de dollars de liquiditĂ©s pour sa croissance[57], une des plus grandes augmentations de capital de l'histoire boursiĂšre, en levant un total de 4,2 milliards de dollars sous forme de 14 159 265 actions nouvelles, soit les huit premiĂšres dĂ©cimales du nombre pi[58].

Le Google propose Gmail[GPress 11], son propre service de courrier Ă©lectronique avec une capacitĂ© initiale de Go annoncĂ©e doublĂ©e pour 2005. Cette capacitĂ© est totalement inĂ©dite et foudroie la concurrence, Ă  l'exemple de MSN hotmail, dont la capacitĂ© lui Ă©tait 500 fois infĂ©rieure[59]. Ce stockage rĂ©volutionne la messagerie, qui s'affranchit dĂšs lors du stockage des messages sur l'ordinateur par l'intermĂ©diaire de logiciels, tels qu'Outlook. Gmail instaure donc l'Ăšre de la messagerie email en ligne. À son lancement, l'inscription nĂ©cessitait toutefois une invitation. Son succĂšs se traduit par un nombre croissant d'utilisateurs, 176 millions dĂ©but 2010[60].

Google propose une visionneuse d'images par rachat dĂ©but [GPress 12] de Picasa. Ce logiciel est couplĂ© Ă  un compte en ligne permettant de stocker une galerie de 100 Mo. Le service connaĂźtra un certain succĂšs, mais devra lutter contre le service Flickr de Yahoo! lancĂ© en dĂ©but d'annĂ©e et sera concurrencĂ© par la Windows Live Photos en 2008. Le , Google installe son centre europĂ©en Ă  Dublin en Irlande avec un effectif de 150 personnes[Gblog 1]. Trois semaines plus tard, on apprend le rachat de Keyhole, une sociĂ©tĂ© de cartographie numĂ©rique qui sera Ă  la base de Google Earth[GPress 13], sans toutefois publier le logiciel l'annĂ©e mĂȘme, qui se termine par le lancement de Google Desktop search le [Gblog 2], de Google Scholar quatre jours plus tard[Gblog 3], et de Google Print le [Gblog 4] (rebaptisĂ© Google Recherche de livres), alors que l'index de recherche affiche huit milliards de pages web[Gblog 5]. L'entreprise emploie Ă  cette date plus de 3 000 employĂ©s[37].

En juin 2019, Google signe la quatriÚme plus grosse acquisition de son histoire en mettant la main sur Looker, une société américaine spécialisée dans l'analyse des données. L'opération, financée en numéraire pour un montant de 2,6 milliards de dollars, vise à renforcer la division Google Cloud[61].

Réalité virtuelle

Au Google I/O 2014, Google présente le Google Cardboard, son premier casque de réalité virtuelle fabriqué avec du carton[62].

En mai 2015, Google a dĂ©voilĂ© la seconde version de son Google Cardboard qui prĂ©sente notamment l'avantage d'ĂȘtre bien plus facile Ă  monter[63].

En octobre 2016, Google présente un casque de réalité virtuelle, le Daydream View, uniquement compatible avec le Google Pixel[64].

Réalité augmentée

Lors de la Google I/O 2014, Google annonce le Projet Tango, une plateforme de création de contenue en réalité augmentée. Il est abandonné en fin 2017 et fait place a ARCore qui devient plus accessible.

Google lance en 2020, une nouvelle fonctionnalitĂ© issue de la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e : Art Filters. Le but est de mettre Ă  disposition des utilisateurs des filtres pour transformer un portrait en « Ɠuvre d'art ». Ceux-ci permettent ainsi d'intĂ©grer un visage au sein de diffĂ©rents tableaux[65].

RĂ©putation grandissante

La punaise au siÚge de Google, à cÎté d'une voiture Street View.

Le , Google pĂ©nĂštre le monde de la cartographie numĂ©rique en lançant en ligne un de ses produits les plus populaires : Google Maps[Gblog 6]. Ce service est gratuit, mais encore limitĂ© aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Le jeudi il couvre la France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, et par la suite, les rĂ©gions disponibles s'Ă©largissent. Moins de deux mois plus tard, les fonctions trĂšs populaires de calcul d'itinĂ©raires et de vues satellites y sont intĂ©grĂ©es[Gblog 7]. Ce service sera plus tard utilisĂ© pour la gĂ©olocalisation des tĂ©lĂ©phones portables[Gblog 8] et des GPS. Le , Google introduit dans le Labs une fonctionnalitĂ© d'affichage et de recherche dans l'historique et de statistique d'utilisation de moteur de recherche[Gblog 9]. Le , l'entreprise convie les utilisateurs de son moteur de recherche Ă  personnaliser leurs pages d'accueil par le biais de iGoogle[Gblog 10]. Le , le concept de Google Maps est repris pour le logiciel Google Earth qui intĂšgre quelques amĂ©liorations, notamment la topographie en relief, certains bĂątiments en 3d, puis la vue sous-marine. Maps conserve sa simplicitĂ© puisque les grandes innovations sont rĂ©servĂ©es aux logiciels multiplateformes. 3 ans auparavant, Google avait lancĂ© son propre outil de traduction gratuit en ligne[Gblog 11]. Il connaĂźtra un succĂšs Ă©norme, tant pour les internautes que pour les Ă©lĂšves et contribuera une nouvelle fois Ă  la renommĂ©e de l'entreprise. La mĂȘme semaine, l'entreprise annonce la sortie de sa propre messagerie instantanĂ©e Google Talk. Cette solution est basĂ©e sur le protocole ouvert XMPP et permet la Voix sur IP[Gblog 12]. Elle offrira par la suite la possibilitĂ© de chat vidĂ©o et d'utilisation en ligne sans logiciel tĂ©lĂ©chargĂ© prĂ©alablement. Toutefois, malgrĂ© ces innovations, l'Ă©chec se profilera puisque incapable de concurrencer Skype et Windows Live Messenger. C'est au tour de Google Reader de voir le jour dĂ©but octobre[Gblog 13], Google Analytics le [Gblog 14], puis de l'adaptation Ă  la tĂ©lĂ©phonie de son service Gmail le lendemain[GPress 14].

Cloud Computing pour les utilisateurs

Le Google s'attaque au marchĂ© chinois, qui reprĂ©sentait plus de 110 millions d'internautes[66], avec une tendance Ă  la forte hausse pour les annĂ©es Ă  venir avec la dĂ©mocratisation de l'accĂšs Ă  Internet. Google dĂ©plore aussi en ce pays « un service qui, pour ĂȘtre franc, n'est pas trĂšs bon »[Gblog 15]. Entre-temps, Google opĂšre un des plus gros rachats jamais faits, en acquĂ©rant la plateforme de partage de vidĂ©o en ligne YouTube pour 1.65 milliard de dollars d'actions de l'entreprise[GPress 15]. Le , on apprend le rachat de l'entreprise Writely proposant un Ă©diteur de traitement de texte en ligne, acquis pour 8 millions de dollars[67], dans l'intention de l'utiliser comme base pour le projet Google Documents utilisant le mĂȘme concept, qui sera annoncĂ© lui, six mois plus tard[Gblog 16]. Fin mars, c'est Google Finance qui sort des cartons de Google. Il s'agit d'un outil permettant de suivre en ligne les cours et les devises[Gblog 17]. Google Agenda, un agenda en ligne gratuit est annoncĂ© le [Gblog 18]. Ces services sont par la suite destinĂ©s aux professionnels par Google Apps, le [Gblog 19]. Lors de sa sortie mĂȘme, ces services entraient agressivement en concurrence avec d'autres services dĂ©jĂ  bien installĂ©s[68].

Empire Google

Voiture avec une plaque minéralogique personnalisée à Bruxelles (Belgique).

Le , Google Livres lance un service permettant la lecture en ligne et le tĂ©lĂ©chargement d'ouvrages littĂ©raires entrĂ©s dans le domaine public[Gblog 20] et alimentera des nombreuses controverses. L'entreprise entame l'annĂ©e 2007 avec 10 674 employĂ©s[37]. En mai, Google permet Ă  n'importe quel internaute d'Ă©tudier le trafic, les recherches et les statistiques de son moteur de recherche par le biais de trends[Gblog 21]. Quelques jours plus tard, une importante mise Ă  jour de Google Maps permet de naviguer virtuellement dans les rues de certaines villes Ă  travers des photos omnidirectionnelles[69]. Il s'agit de Street View. Le fait de pouvoir regarder ce qui se passe chez les gens ou de voir par hasard n'importe qui dans la rue provoque Ă©galement des controverses sur le respect de la vie privĂ©e. Le mois de mai s'achĂšve par le lancement de Google Gears[Gblog 22]. La deuxiĂšme moitiĂ© de l'annĂ©e 2007 se caractĂ©rise par le perfectionnement et l'adaptation de services existants Ă  d'autres langues. Dernier fait marquant, l'annonce le d'un OS pour tĂ©lĂ©phones portables ; Android[Gblog 23], qui concurrencera Symbian OS et Windows Mobile. Cet Ă©vĂ©nement s'inscrit dans la recherche de marchĂ© dans la tĂ©lĂ©phonie mobile qui offre de plus en plus des possibilitĂ©s de navigation sur Internet. On dĂ©nombre 16 805 employĂ©s dans l'entreprise en fin d'annĂ©e[37].

Le projet Google Apps est complété le par l'introduction de Google Sites qui permet à tout utilisateur Google de créer facilement son propre site web dans un domaine fourni par Google[Gblog 24]. C'est une alternative peu coûteuse - la version standard de Google Apps étant gratuite - par rapport à des produits commerciaux comme SharePoint de Microsoft. En mai, selon des principes similaires à ceux de Wikipédia, Google annonce son projet Knol[70]. Pendant les mois suivants, aucune sortie notable n'intervient, mais les équipes de Google travaillent sur les produits déjà lancés. En effet, l'entreprise cherche à rendre plus accessibles plusieurs de ses outils notamment Google Traduction, Google Finance et Street View[37]. Quelques adaptations sont également annoncées, comme la prise en charge de l'Unicode 5.1[Gblog 25] et l'adoption de l'IPv6[Gblog 26]. L'effort d'internationalisation des logiciels et services se poursuit avec un objectif de traduction en 40 langues pour un public d'internautes estimé à 98 %[Gblog 27]. Cette activité relativement faible favorise la préparation de la sortie de son propre navigateur web, Google Chrome qui est officialisé le [Gblog 28] par une bande dessinée[71], ce qui crée un buzz, du fait du contexte et de la notoriété acquise par l'entreprise américaine. Le navigateur connaßtra une croissance non négligeable puisqu'il atteindra deux ans plus tard 6 % des parts de marché. Plusieurs versions et mises à jour suivront.

Le , Google a annoncĂ© son intention de dĂ©velopper Google Wave, un produit affichĂ© comme rĂ©volutionnaire. Il s'agit d'une application web dont le concept mĂ©lange les notions de services de courrier Ă©lectronique, de messagerie instantanĂ©e, de wiki et de rĂ©seautage social, le tout associĂ© Ă  un correcteur orthographique et un traducteur instantanĂ©. Une premiĂšre phase de test bĂȘta pour le avec la distribution de 100 000 comptes[72] aux personnes qui se seront inscrites sur leur site avec la volontĂ© de reporter les bugs.

Le , Google a annoncé le projet de développement Chrome OS, un systÚme d'exploitation open-source basé sur Linux[Gblog 29]. Cet OS se veut léger et adapté aux netbooks en plein essor.

En , Google Musique indexe de la musique sur le moteur de recherche aux États-Unis pour dĂ©buter[73]. Pour assurer son autonomie Ă©nergĂ©tique et rĂ©duire ses factures d'Ă©lectricitĂ©, Google a annoncĂ© en dĂ©cembre 2009 son intention de fonder Google Energy. Dans ce but en janvier 2010 Google a demandĂ© Ă  pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'un statut industriel[74].

AprĂšs de longues rumeurs et certaines annonces, le Google prĂ©sente officiellement son tĂ©lĂ©phone lors d'une confĂ©rence de presse Ă  son siĂšge, Ă  Mountain View[75]. Ce Google phone est produit par HTC. Cette action s'inscrit une nouvelle fois dans l'ambition de conquĂȘte de l'Internet nomade. Ce choix se confirme par les fortes rumeurs du lancement d'un netbook fonctionnant sous Chrome OS signĂ© par le gĂ©ant californien[76]. Le , Google lance un appel d'offres pour fournir la mise en place d'un rĂ©seau de fibre optique Ă  Gbit/s pour 50 000 personnes, voire beaucoup plus[77]. Si cette annonce incite Ă  penser que Google voulait devenir un FAI, l'entreprise a tempĂ©rĂ© son ambition en affirmant qu'il s'agissait plus d'un test qu'autre chose[77]. Un mois plus tard, plus de 1 100 villes amĂ©ricaines, principalement sur la cĂŽte est, ont fait acte de candidature, appuyĂ©es par plus de 200 000 demandes individuelles[78].

Dans le but de créer un concurrent de Facebook, Google Me, durant l'été 2010, l'entreprise de Mountain View se lance dans plusieurs opérations financiÚres visant aux rachats de six entreprises dont l'activité lui permettrait d'arriver à ce but. Ainsi, ont été achetées Slide (entre 182 et 228 M$), Jambool, Angstro, Zynga (achetée entre 100 et 200 M$), Like.com (100 M$) et SocialDeck[79]. Le , Google lance son service de réseau social Google+ toujours dans l'optique de concurrencer Facebook. Mais en , Google annonce la fermeture de plusieurs services pour . Il s'agit de Buzz (un réseau social lancé en 2010), Jaiku (un réseau social acheté en 2007), Code Search (outil de recherche de code open source sur le web), les fonctions sociales intégrées à iGoogle et The University Research Program for Google Search (programme qui offrait des API d'accÚs aux résultats de recherche à des chercheurs universitaires)[80].

En 2011, l'entreprise atteint le milliard de visiteurs uniques par mois[81]. Le , Google annonce son intention d'acquérir Motorola Mobility pour la somme de 12,5 milliards $[82].

En Google se dĂ©veloppe dans le secteur de la robotique et acquiert 7 sociĂ©tĂ©s du domaine, dont Boston Dynamics, rĂ©putĂ©e pour sa collaboration avec le Pentagone et pour ses robots capables de courir en terrains accidentĂ©s[83]. Le dĂ©partement Robotique de Google est dirigĂ© par Andy Rubin, ancien responsable du dĂ©veloppement d'Android OS. Selon John Markoff[84], ces acquisitions seraient les prĂ©mices de la construction de systĂšmes autonomes capables de tout faire : aide aux tĂąches mĂ©nagĂšres, livraison Ă  domicile ou encore soin aux personnes ĂągĂ©es. En , Google acquiert Nest Labs, une entreprise amĂ©ricaine spĂ©cialisĂ©e dans la domotique, pour 3,2 milliards de dollars[85] Au mois de , Google annonce le rachat de DeepMind pour 400 millions de dollars, une startup londonienne spĂ©cialisĂ©e dans l'intelligence artificielle[86]. Dans le mĂȘme temps le , Google annonce la vente des smartphones Motorola au groupe chinois Lenovo[87]. Dans le mĂȘme temps, suivant un document de la bourse de Hong Kong, Google a pris le , une participation de 5,94 % du capital de Lenovo[88].

Le , Google officialise un investissement de 40 millions de dollars dans Renaissance Learning, une startup spécialiste en logiciels et services cloud dans le domaine de l'éducation[89].

Le , Google confirme le rachat de Green Throttle Games, une startup spécialisée dans les jeux vidéo[90].

En , Google lance un nouveau service d'enregistrement de nom de domaine[91].

Confirmant son intĂ©rĂȘt pour les nouvelles technologies, Google investit en 542 millions de dollars dans Magic Leap, jeune sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les interactions homme-machine[92] - [93]

Le , Google entre sur le marchĂ© de la tĂ©lĂ©phonie mobile aux États-Unis en lançant Project Fi. Elle devient un opĂ©rateur virtuel en louant le rĂ©seau de ses partenaires T-Mobile et Sprint. Pour l'instant, seuls les propriĂ©taires de tĂ©lĂ©phones Nexus 6 peuvent bĂ©nĂ©ficier de cette offre[94].


Google devient Alphabet

En , Larry Page, ex-directeur de Google, annonce une importante réorganisation de l'entreprise. En effet, l'entreprise Google devient une filiale du nouveau groupe Alphabet. L'entité nommée Google se voit ainsi retirer toutes les activités qui ne concernent pas Internet ou l'informatique et qui deviennent des filiales à part entiÚre d'Alphabet[95]. Ces filiales sont :

Répartitions des différentes filiales d'Alphabet.
  • Nest (domotique et objets connectĂ©s) ;
  • Life Sciences (santĂ© et lutte contre le vieillissement) ;
  • Fiber (fournisseur d'accĂšs Ă  Internet) ;
  • X (laboratoire multiprojets Ă  long terme)
  • Capital (en) (finance) ;
  • Ventures (investissements).

Cependant, Google, qui est à présent dirigé par Sundar Pichai[96] garde, sans aucune modification, les autres marques plus connues du grand public, tel que le moteur de recherche Google, YouTube, Android, Google Play, Google Livres, AdSense[97].

Pour les utilisateurs, cette restructuration ne change strictement rien, du moins à court terme. En effet, la restructuration et la création d'Alphabet permettent surtout d'améliorer la transparence de l'entreprise, et de séparer les activités qui ne rapportent pas d'argent (Calico, Google X) de la branche Internet, qui à elle seule rassemble presque tous les profits[98].

Le , Google a prĂ©sentĂ© son service « Sunroof », basĂ© sur Google Maps, et qui permet de dĂ©terminer quelles sont les toitures adaptĂ©es Ă  l'installation de panneaux solaires photovoltaĂŻques. À cette date, les expĂ©rimentations se limitent aux rĂ©gions amĂ©ricaines de Boston, de la baie de San Francisco et de Fresno[99] - [100].

Le , Google dĂ©pose un brevet sur une lentille de contact Ă©lectronique permettant d'amĂ©liorer la vue. Celle-ci serait directement greffĂ©e au patient afin de remplacer la lentille naturelle de l'Ɠil. GrĂące Ă  ses capteurs, elle adapte la vision en fonction de la lumiĂšre ambiante pour permettre de voir de prĂšs comme de loin[101].

En , Google annonce conjointement avec Facebook leur projet de crĂ©er un cĂąble sous-marin transatlantique Ă  haut dĂ©bit afin d'accĂ©lĂ©rer la vitesse d'accĂšs Ă  leurs services et au Cloud. Le projet du nom de MAREA devrait relier les villes de Virginia Beach aux États-Unis Ă  Bilbao en Espagne[102].

Le Google lance Trips, une nouvelle application qui permet d'organiser ses voyages et, une fois sur place, d'accĂ©der Ă  toutes les informations nĂ©cessaires, mĂȘme sans connexion[103].

En , Google présente une nouvelle application Cloud Jobs API permettant aux employeurs et aux demandeurs d'emploi de trouver des offres en les recherchant par mots-clefs. Google n'est pas nouveau sur le marché numérique du travail, depuis la création d'Adwords[104] en 2000, les agrégateurs d'offres d'emploi peuvent débourser de l'argent pour que leur site apparaisse en premier dans le moteur de recherche pour certains mots clefs (RH, développeur par exemple).

En 2017, Google a payé 3 milliards de dollars à Apple pour rester le moteur de recherche par défaut sur les terminaux iOS contre un milliard trois années auparavant[105].

En 2017, HTC vend une partie de ses activités notamment concernant ses téléphones pixels et certaines de ses licences et droits à Google pour 1,1 milliard de dollars[106]. Le , elle se sépare aussi de son entreprise de robotique Boston dynamics[83].

En , Google lance en France son systĂšme de paiement mobile avec une banque partenaire. Google Pay est accessible aux utilisateurs d'Android[107].

En , l'entreprise relance les Google Glass avec le modĂšle Enterprise Edition 2. Les Google Glass quittent le laboratoire X pour rejoindre la gamme des produits vendus directement par Google[108].

Le , Larry Page et Sergey Brin, cofondateurs de Google et par extension Alphabet, annoncent leur départ de la direction de l'entreprise. Ainsi, Sundar Pichai devient le CEO de Google en plus d'Alphabet[109].

En août 2020, la société crée le « Android Earthquake Alerts System », un dispositif destiné aux smartphones de la marque permettant de détecter et signaler les premiers signes d'activité sismique précédant un tremblement de terre. Il s'appuie sur le systÚme de « Shake Alert » développé par l'institut américain d'études géologiques[110] - [111].

En 2022, Google multiplie les acquisitions de start-up spĂ©cialisĂ©es dans la cybersĂ©curitĂ© tels que Mandiant (mars 2022)[112] ou Siemplify (janvier 2022)[113]. Durant la mĂȘme pĂ©riode, Google continue Ă©galement d'investir massivement dans le cloud, en faisant l'acquisition par exemple de MobiledgeX[114].

En janvier 2023, Google annonce la suppression de 12 000 emplois soit 6 % de ses effectifs, dans un contexte de suppressions de postes similaires dans les autres entreprises américaines de technologie[115].

Implantation en Chine

DépÎt de fleur pour le refus des conditions imposées par la Chine.

En 2006, Google accepte de brider son moteur de recherche pour pouvoir s'implanter en Chine. Le gouvernement chinois a, en effet, imposé certaines conditions pour l'entrée sur le marché d'Internet, la censure notamment. Les cofondateurs expliqueront qu'« Afin de travailler à partir de la Chine, nous avons retiré certains contenus des résultats de recherches obtenus sur Google.cn, en application de la législation et de la réglementation locales »[116]. Ainsi, à partir du [117], une recherche images sur « Tian'anmen » affiche, dans Google.fr, la célÚbre photo de l'étudiant barrant la route aux chars, symbole des manifestations de la place Tian'anmen, tandis que, sur Google.cn, les résultats affichent des portraits de familles joyeuses ou des photos de monuments[118]. Cette action a fait couler beaucoup d'encre dans les médias mondiaux.

Cependant, le , une attaque double pirate massive et « hautement sophistiquĂ©e » venue de Chine dite « OpĂ©ration Aurora » a ciblĂ© plus d'une vingtaine d'entreprises dont Adobe, Google et Intel. Cette opĂ©ration a permis Ă  ses auteurs le vol de secrets industriels et la copie des mails de milliers d'exilĂ©s chinois et de militants des droits de l'homme[119]. Ces atteintes, malgrĂ© le respect et l'application des conditions imposĂ©es par le gouvernement chinois, provoqueront la fureur de l'entreprise californienne, qui menacera de ne plus appliquer aucune censure en reconnaissant que cette dĂ©cision pourrait la contraindre Ă  quitter le pays, mais retirer directement ses services de Chine[Gblog 30] - [120]. 2010 est l'annĂ©e oĂč Google est censurĂ© en Chine (sauf Hong Kong)[121].

Cette annonce fut perçue par certains forums comme un bluff, puisque le marchĂ© de l'internet est trĂšs porteur (384 millions d'internautes fin 2009[66]) et que Microsoft a annoncĂ© son intention de poursuivre ses activitĂ©s avec Bing malgrĂ© tout[122]. Pour rendre hommage et affirmer leurs soutiens Ă  de telles dĂ©cisions, de nombreux Chinois dĂ©posĂšrent sur l'Ă©difice portant le logo de l'entreprise fleurs, bougies et mots de soutien[123]. Ces actions sont devenues des phĂ©nomĂšnes trĂšs mĂ©diatisĂ©s et l'affaire prit les tournures d'un incident diplomatique entre les États-Unis et la RĂ©publique populaire de Chine.

Les trois principaux moteurs de recherche dominants en Chine, en 2016 sont[121] :

Moteur de recherche Utilisation sur le marché (%)
Baidu 54.3
Qihoo360 29.2
Sogou 14.7

Lieux et centres d'activités

Bureaux en Espagne.

Google possĂšde des infrastructures et des bureaux partout dans le monde, mĂȘme s'ils sont plus nombreux en Europe, aux États-Unis, en Inde et Chine littorale[124]. Le principal lieu oĂč se dĂ©roule le dĂ©veloppement de Google est le Googleplex situĂ© en Californie. Le Googleplex est constituĂ© de quatre principaux bĂątiments, totalisant 47 038 m2 sur un terrain de 11 hectares. Le Googleplex abrite aussi le site de dĂ©veloppement du systĂšme d'exploitation pour smartphones et appareils mobiles, appelĂ© Android.

Bureaux de Google dans Hudson Square Ă  New York en 2022
  • L'entreprise Google possĂšde un complexe Ă  New York pour la recherche de nouveaux services.
  • Google est aussi basĂ© en Europe avec un siĂšge Ă  Dublin en Irlande. En , l'entreprise crĂ©e un nouveau complexe Ă  Zurich, en Suisse, pour son dĂ©veloppement en Europe.
  • Plusieurs bĂątiments sont placĂ©s au Proche-Orient et Moyen-Orient : en IsraĂ«l, Ă  DubaĂŻ et au Qatar.
  • En Afrique du Sud sont prĂ©sents les locaux de Google pour son dĂ©veloppement en Afrique. Le NigĂ©ria a sa propre antenne avec des talents locaux comme Ire Aderinokun.
  • Le site australien basĂ© Ă  Sydney a vu naĂźtre Google Maps. Google Wave y Ă©tait Ă©galement dĂ©veloppĂ©.
  • Google crĂ©e Ă  partir de 2007 un complexe de serveurs Ă  Mons, en Belgique, dans la zone industrielle de Ghlin-Baudour. Une dĂ©viation du canal Nimy-Blaton pour le refroidissement ainsi qu'une ligne de chemin de fer sont prĂ©vues.
  • À l'occasion d'une visite en France, Eric Schmidt annonce le la crĂ©ation d'un centre de recherche et dĂ©veloppement Ă  Paris[125].
  • : un complexe de 10 000 m2 est installĂ© Ă  Paris dans le 9e arrondissement (Quartier Europe). 100 millions d'euros ont Ă©tĂ© investis dans le projet.

Dans ce complexe, 350 salariĂ©s travaillent sous les ordres de Jean-Marc Tassetto. À l'ouverture de ce centre, Eric Schmidt a dĂ©clarĂ© : « La France est l’un des plus importants centres de culture, d’affaires et de technologie au monde. Le pays a rapidement adoptĂ© Internet et les Français aiment de plus en plus Google. Nous souhaitions donc plus nous impliquer et je suis heureux que le plan d'investissement lancĂ© en donne maintenant naissance Ă  des rĂ©alisations concrĂštes, comme l'Institut Culturel et le Centre de R&D. J'ai hĂąte de voir la suite de ces projets mis en Ɠuvre[126]. » Le , aux termes d'un accord conclu avec les Ă©diteurs de presse français, la sociĂ©tĂ© s'engage Ă  financer Ă  hauteur de 60 millions d'euros un fonds d'aide Ă  « la transition de la presse vers le monde du numĂ©rique »[127].
En , Nick Leeder, Australien francophone et formé notamment à l'INSEAD, succÚde à Jean-Marc Tassetto, démissionnaire[128] - [129].

A la suite du conflit ukrainien, la filiale russe de Google dĂ©pose le bilan le 18 mai 2022 et cesse ses activitĂ©s en Russie. Le dĂ©pĂŽt de bilan fait suite Ă  la saisie du compte bancaire de Google par les autoritĂ©s russes qui empĂȘche tout fonctionnement de la filiale de Google en Russie. Le chiffre d'affaires de la filiale russe s'est Ă©levĂ© Ă  134,3 milliards de roubles (1,98 milliard d'euros) en 2021[130] - [131].

En juin 2022, Google ouvre son premier data center en France en région parisienne[132].

Technologie et propriété intellectuelle

PageRank

Le moteur de recherche Google repose principalement sur l'exploitation de la technologie PageRank. Le premier brevet (US 6.285.999 B1, intitulĂ© « Method for Node Ranking in a Linked Database »), dĂ©posĂ© en janvier 1997 et enregistrĂ© le , est la propriĂ©tĂ© de l'universitĂ© Stanford[133]. Le texte du brevet est accessible sur le site du bureau des brevets des États-Unis, qui a licenciĂ© cette technologie Ă  Google en 1998 (amendĂ©e en 2000 et 2003), deux mois aprĂšs sa fondation. Il s'agit d'une licence exclusive jusqu'en 2011, l'exclusivitĂ© prenant fin Ă  cette date[134].

Les recherches qui ont abouti au développement de la technologie du PageRank ont été financées en partie par la National Science Foundation (Grant NSF - IRI-9411306-4). Il est donc précisé dans le brevet que le gouvernement a certains droits sur cette invention[135].

Open Source

Google existe en grande partie grĂące aux logiciels libres sur lesquels elle a Ă©tĂ© bĂątie dĂšs l'origine, tels Linux, MySQL et Python, qu'elle a contribuĂ© Ă  amĂ©liorer en retour. Google emploie Andrew Morton, un contributeur trĂšs important au noyau Linux et a contribuĂ© au code de MySQL. Le logiciel libre permet Ă  Google de repĂ©rer des programmeurs talentueux, capables non seulement d'imaginer des solutions techniques, mais aussi de les mettre en Ɠuvre. Pour les attirer, Google a crĂ©Ă© un environnement de travail oĂč sont encouragĂ©es l'innovation, les idĂ©es techniques et la participation aux projets open source. Ainsi chaque dĂ©veloppeur dispose de 20 % de temps libre pour travailler sur un projet de son choix, qu'il soit libre ou pas.

Google a, de 2004 Ă  2014, soutenu la fondation Mozilla Ă  travers un partenariat, car la mission de Mozilla - « prĂ©server le choix et l'innovation sur l'Internet » - sert les intĂ©rĂȘts de Google. Google est le moteur de recherche par dĂ©faut de la barre de recherche de Mozilla Firefox en Europe. Les internautes europĂ©ens utilisant Firefox font des recherches sur Google et cliquent sur les publicitĂ©s d'AdSense. Les revenus que Google en tire sont alors partagĂ©s avec Mozilla, ce qui leur permet d'avoir les moyens financiers pour amĂ©liorer les standards du Web et les logiciels qu'ils Ă©ditent (dont Firefox et Mozilla Thunderbird), ce qui pousse les autres Ă©diteurs de navigateur web Ă  faire de mĂȘme. En dĂ©finitive, c'est Internet dans son ensemble qui bĂ©nĂ©ficie de ces amĂ©liorations et Google (ou d'autres) peut alors utiliser ces nouvelles possibilitĂ©s dans ses produits grĂące Ă  son cycle rapide d'innovation.

Google participe Ă  l'open source et le soutient :

Logiciel propriétaire

  • Google Ă©dite Ă©galement des logiciels propriĂ©taires, tels que Picasa ou Google Drawings.
  • En , Google a lancĂ© son plugin Wordpress SiteKit[140].
  • En juin 2020, Google lance un nouveau rĂ©seau social qui se nomme Keen ; il sera disponible sur Android et sur Internet et permettra aux membres de partager leurs passions[141].

Finances

Origine des revenus

Google tire la majorité de ses revenus de la publicité avec différents mécanismes.

Avec le systÚme Ads (anciennement AdWords), littéralement publicité liée aux mots, Google vend des mots-clés aux enchÚres. Si une personne fait une recherche avec ce mot, les liens des sites de ceux qui ont participé aux enchÚres s'inscrivent dans la partie des liens commerciaux selon un ordre déterminé par l'algorithme de Google[142]. Chaque fois qu'une personne sélectionne un de ces liens, l'annonceur concerné doit verser une certaine somme à Google. C'est ce qu'on appelle le coût par clic[24].

Le systĂšme AdSense for search permet Ă  un site web d'accueillir un moteur de recherche offrant la technologie de Google et par extension les publicitĂ©s AdWords suivant les mots-clĂ©s sur ses pages web. Google reverse une partie de ses gains, toujours au coĂ»t par clic, Ă  ce site web, le partage Ă©tant de 51 % pour l'Ă©diteur et 49 % pour Google. De mĂȘme le systĂšme AdSense for Content permet Ă  un Ă©diteur d'afficher les encarts publicitaires de Google sur son site web, qu'il soit consultĂ© sur ordinateur ou sur mobile, les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s sont rĂ©partis Ă  hauteur de 68 % pour l'Ă©diteur et de 32 % pour Google[24] - [143].

Gmail comporte un affichage publicitaire contextuel dans la fenĂȘtre de lecture des e-mails, la rĂ©munĂ©ration de Google Ă©tant toujours au coĂ»t par clic[24]. YouTube comporte Ă©galement des publicitĂ©s. Le rĂ©seau Display de Google permet Ă  un annonceur de cibler prĂ©cisĂ©ment les modes de diffusion et les sites de contenu de sa campagne publicitaire ; l'internaute ne consultant un moteur de recherche et donc la publicitĂ© que 5 % de son temps, Google optimise les canaux de diffusion de la publicitĂ©[144].

En dehors des activités publicitaires, Google a d'autres sources de revenus, notamment la location d'espace sur ses serveurs informatiques. Pour le stockage en ligne, Google propose gratuitement à ses utilisateurs de stocker des documents et des photos, et d'y accéder depuis n'importe quel poste (applications Google Drive et Google Photos). Mais lorsqu'un utilisateur atteint la limite d'espace disque autorisé, il peut acheter de l'espace disque supplémentaire. Google loue également ses serveurs pour l'hébergement de sites Internet (Google Cloud).

Google Workspace (anciennement Google Apps) propose une solution de collaboration, qui réunit plusieurs outils bureautiques et de production. Une version gratuite est disponible, mais les organisations/entreprises désirant utiliser toutes les fonctionnalités de cette solution doivent payer mensuellement pour bénéficier de services supplémentaires.

Google Play est un ensemble de plateformes de distribution numérique, comme Google Play Store, magasin d'applications destiné à la vente ou la location de livres, de jeux et d'applications Android, ou Google Play Musique. Google Store est quant à lui un magasin en ligne d'appareils informatiques, Google Nexus (tablettes et smartphones) entre autres.

Données financiÚres

Google est une des startups qui ont franchi sans encombre le krach du NASDAQ en 2001, notamment du fait qu'elle n'Ă©tait pas cotĂ©e. L'entreprise s'est introduite en Bourse par un systĂšme peu usitĂ© d'enchĂšres en qui a comprimĂ© de 5,5 Ă  1,5 % les commissions perçues par les banques d'affaires ; introduite Ă  80 $, l'action cotait 250 $ un an plus tard, ce qui valorisait l'entreprise Ă  prĂšs de 74 milliards de dollars. DĂ©but 2006, l'action coĂ»te 460 $ environ, elle franchit la barre des 600 $ (609,62 $) le , puis celle des 700 $ le , ce qui la place au quatriĂšme rang en termes de capitalisation Ă  la Bourse de New York. Avec les diffĂ©rentes crises financiĂšres de fin 2007 et dĂ©but 2008 sur les marchĂ©s financiers et l'annonce d'un probable rachat de Yahoo! par Microsoft, l'action Google a chutĂ© passant de 712 $ fin 2007 Ă  609 $ en .

Le code de l'action au NASDAQ est GOOG. Le , le cours est divisé entre GOOG et GOOGL, le premier regroupant les titres de classe A et le second de classe C. Les actions de classe B sont toutes détenues par les fondateurs, Larry Page et Sergey Brin, ce qui renforce leur contrÎle sur la direction de l'entreprise[145].

Le , Time Warner annonçait que Google allait prendre 5 % de participation dans le capital de sa filiale AOL[146] - [147].

Graphique représentant le chiffre d'affaires (en rouge) et le résultat net (en vert) en fonction du temps.

Stratégie fiscale

Afin d'éviter de payer les impÎts auxquels sont soumises la plupart des entreprises américaines et européennes, Google utilise la technique dite d'« optimisation fiscale ». Les licences Europe, Moyen-Orient et Afrique de la marque sont exploitées par une société domiciliée aux Bermudes. Et « pour échapper au Trésor américain qui impose à hauteur de 35 % les bénéfices des entreprises rapatriés de l'étranger, la multinationale les laisse dormir aux Bahamas »[148].

Selon Bloomberg, Google aurait rĂ©alisĂ© une Ă©conomie de 3,1 milliards de taxes sur les bĂ©nĂ©fices en et . En , Google serait parvenu Ă  abaisser son taux d'imposition Ă  2,4 % sur ses activitĂ©s hors États-Unis, grĂące Ă  sa filiale irlandaise par laquelle transitent 88 % de ses activitĂ©s internationales. Le taux d'imposition sur les bĂ©nĂ©fices des sociĂ©tĂ©s, en Irlande, est, en effet, de 12,5 % contre 25 % en moyenne dans les autres pays oĂč Google rĂ©alise l'essentiel de son chiffre d'affaires. Mais Google a Ă©galement cherchĂ© Ă  rĂ©duire le montant des bĂ©nĂ©fices imposables de sa filiale irlandaise en lui imposant de reverser des redevances Ă  une filiale nĂ©erlandaise, condition sine qua non afin que l'Irlande accorde l'exonĂ©ration fiscale Ă  Google Ireland Holdings, sociĂ©tĂ© jumelle de Google Ireland Limited, la filiale opĂ©rationnelle. Google Ireland Holdings transfĂšre ses redevances Ă  la filiale nĂ©erlandaise qui les transfĂšre ensuite aux Bermudes. Cette stratĂ©gie a permis Ă  l'entreprise de cumuler plus de 39 milliards de dollars au comptant[149].

Le vĂ©hicule juridique utilisĂ©e par Google aux Bermudes, Google Bermuda Unlimited est adoptĂ© en et lui permet d'Ă©chapper Ă  la fiscalitĂ© des pays oĂč sont rĂ©alisĂ©es les ventes, mais Ă©galement Ă  l'obligation de publier ses comptes[150].

Selon Paul Tang, économiste et membre de la délégation du Parti Travailliste hollandais (PvdA) au sein du groupe de l'alliance des socialistes et des démocrates au parlement européen (Progressive Alliance of Socialists & Democrats in the European Parliament (S&D)), Alphabet, la maison mÚre de Google, n'aurait été imposé que de 0,36 à 0,82 % de son chiffre d'affaires entre et à l'intérieur de la zone UE, alors qu'Alphabet est imposé de 6,49 % à 8,79 % hors UE[151]. Ainsi, au sein de l'union européenne, les pertes s'enregistrent à hauteur de 3 955 millions d'euros entre et [151].

Si un taux de taxation à hauteur de 2 à 5 % avait été appliqué entre et tel qu'il avait été suggéré par le conseil ECOFIN, les pertes en cas d'évasion fiscale vis-à-vis de ce taux (virtuel) auraient été comprises entre 1 262 et 3 155 millions d'euros au sein de l'UE[151].

Soupçons de fraude fiscale en France

Le , une étude menée par VRDCI[152] montre que les revenus de Google en France seraient supérieurs à ses déclarations. Entre novembre 2012 et novembre 2013, Google aurait réalisé 1,43 milliard d'euros en France, un chiffre loin des 193 millions d'euros déclarés par l'entreprise en France (lors de l'exercice fiscal 2012)[153].

Au terme d'une enquĂȘte commencĂ©e en 2011, le fisc français en fĂ©vrier 2014 aurait dĂ©cidĂ© d'infliger un redressement fiscal de prĂšs d'un milliard d'euros Ă  Google pour s'ĂȘtre soustrait Ă  l'impĂŽt[154]. Lors de cette enquĂȘte (nom de code « Tulipe »), les membres du parquet ont travaillĂ© durant une annĂ©e hors connexion, pour garantir une confidentialitĂ© maximale autour du dossier[155].

En 2017, le tribunal administratif de Paris annule ce redressement fiscal qui concerne la période de 2005 à 2010, au motif que Google ne disposait pas en France d'un établissement stable[156]. L'administration fiscale ayant fait recours, la justice donne raison à Google et confirme en l'annulation de ce redressement fiscal de 1,15 milliard d'euros[157].

Selon le rapport de Paul Tang, en France, pour 55 millions d'utilisateurs en 2015 (représentant 14 % du flux internet en Europe) les pertes dues à l'évasion fiscale s'enregistrent à hauteur de 544 millions d'euros entre 2013 et 2015[151].

En 2019, Google décide de verser 965 millions d'euros à la France pour clore le dossier du parquet national financier[158].

Données collectées

Les diffĂ©rents outils Google collectent des donnĂ©es qui sont exploitĂ©es pour amĂ©liorer l'efficacitĂ© des services Google, tels que Google Ads. Ces outils Google partagent la mĂȘme politique de confidentialitĂ©, vers laquelle redirige chaque service[159]. La quantitĂ© importante de services proposĂ©s par Google a menĂ© Google Ă  fusionner le 1er mars 2012 les 70 documents de confidentialitĂ© et les 60 rĂšgles existantes prĂ©sentant le traitement des donnĂ©es collectĂ©es par les diffĂ©rents services.

La centralisation de la gestion des données collectées dans les services tels que Analytics ou Android à travers un compte Google est justifiée par un objectif de croisement de ces données pour apporter par un service plus personnalisé mais aussi une publicité plus ciblée, qui ont soulevé des inquiétudes sur la vie privée[160]. Certains services comme Google wallet ou le logiciel Google chrome garderont néanmoins des rÚgles spécifiques du fait de contraintes rÚglementaires particuliÚres[161].

Applications, navigateurs et appareil

Les données collectées pour une personne varient selon qu'elle ait un compte Google ou pas.

Utilisation sans compte Google

L'usage de services Google sans compte donne lieu à la collecte d'informations. Celles-ci comportent l'identifiant unique associé au navigateur, application ou appareil (ordinateur portable, téléphone, tablette, etc.), les préférences (langue, acceptation des publicités, personnalisation des recherches), le systÚme d'exploitation et sa version. Elles incluent les échanges avec d'autres personnes à travers les services Google (courrier électronique, photos, vidéos enregistrées, documents en ligne, commentaires Youtube, etc.)[159].

Utilisation avec un compte Google

Un compte Google est associé à plusieurs informations, obligatoires, nom et mot de passe, ou optionnelles, telles qu'un numéro de téléphone et des informations de paiement[159].

Activité

L'activité sur les différents services est collectée, l'objectif affiché est d'adapter le résultat des pages à chaque personne.

Parmi l'activité sur les services Google, les informations collectées regroupent[159] :

  • les mots-clĂ©s recherchĂ©s, incluant les mots-clĂ©s entrĂ©s sur les moteurs de recherche, qu'il s'agisse de Google, ou des recherches sur YouTube, Google Maps, Google Livres, Google ActualitĂ©s, Google Home, etc. , ce quel que soit l'appareil utilisĂ© ;
  • les vidĂ©os regardĂ©es, sur YouTube mais aussi sur les pages qui proposent des vidĂ©os YouTube ;
  • les interactions avec les publicitĂ©s, incluant les dĂ©placements de souris au-dessus des publicitĂ©s sans nĂ©cessiter de clic, et dans les pages qui les contiennent ;
  • les informations audio et vocales captĂ©es, comme les sons enregistrĂ©s par les assistants vocaux Google Home, de tĂ©lĂ©phone mobile et de tablette ; cela inclut des enregistrements sur un certain intervalle de temps avant leur activation audio (pour identifier une activation) ;
  • les activitĂ©s autour des achats ;
  • les personnes avec lesquelles ont lieu des Ă©changes ou des partages de contenus ;
  • l'activitĂ© sur les sites tiers et les applications qui utilisent les services Google, comme les applications utilisant une bibliothĂšque de dĂ©veloppement comme Google Firebase, les sites utilisant Google Analytics pour l'analyse de trafic, ou Google Ads pour gĂ©nĂ©rer des revenus avec la publicitĂ©, les pixels espions intĂ©grĂ©s dans les pages visitĂ©es ou les courriers Ă©lectroniques, le cache de navigateur Chrome ou des applications Android, etc. ;
  • l'historique de navigation Chrome synchronisĂ©e avec un compte Google ;
  • les mĂ©tadonnĂ©es des appels et messages passĂ©s par les services Google tels que les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone appelant et appelĂ©, les numĂ©ros de transfert, l'heure et la date des appels ou des messages, la durĂ©e des appels, les donnĂ©es de routage, le type et le volume d'appel et de messages ;

Dans le cas oĂč un compte Google est utilisĂ©, il est possible d'accĂ©der Ă  et gĂ©rer ces informations.

Position géographique

La position peut ĂȘtre collectĂ©e par les capteurs d'un appareil portatif tel qu'un tĂ©lĂ©phone mobile ou une tablette, ces capteurs incluent les GPS, les accĂ©lĂ©romĂštres, et les gyroscopes.

Cette position peut ĂȘtre dĂ©duite de l'adresse IP de l'appareil, mais aussi des recherches et des lieux sur lesquels un libellĂ© est ajoutĂ©, comme le lieu d'habitation ou le lieu de travail.

Enfin, elle peut ĂȘtre obtenue par les appareils qui passent Ă  proximitĂ© de l'appareil, tels que des bornes Wi-Fi, des antennes relais et des appareils connectĂ©s en blutooth[159].

Informations collectées auprÚs de tiers

Des informations accessibles publiquement sur Internet peuvent ĂȘtre collectĂ©es pour usage dans des outils tels que Google traduction, ou encore l'indexation du moteur de recherche Google.

Des informations peuvent aussi ĂȘtre collectĂ©es auprĂšs de partenaires tels que des services d'annuaires fournissant des informations commerciales affichables sur Google Maps, des services marketing pour la prospection de clients potentiels des services professionnels, ou des informations permettant de vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des certaines personnes qui utilisent des services Google[159].

Communication

Identité visuelle

Le logo de Google est trĂšs simple et provient de son moteur de recherche. Il est constituĂ© du mot Google Ă©crit en police Catull, dont les lettres sont colorĂ©es dans l'ordre suivant : bleu-rouge-jaune-bleu-vert-rouge. Cette composition n'a pas changĂ© depuis 1999, si ce n'est la mention « bĂȘta » et le point d'exclamation qui ont disparu. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Ruth Kedar, qui enseignait le design Ă  l'universitĂ© Stanford Ă  l'Ă©poque oĂč les fondateurs du moteur de recherche, Larry Page et Sergey Brin, Ă©tudiaient[162]. Cette architecture de couleur et de forme se retrouve sur plusieurs produits, notamment Gmail.

Si le logo de l'entreprise ne change pas, celui de son moteur de recherche est rĂ©guliĂšrement remplacĂ© pendant un jour pour marquer ou commĂ©morer un Ă©vĂ©nement particulier. Ces logos, prĂ©sents uniquement sur la page d'accueil, sont alors visuellement adaptĂ©s au thĂšme de la journĂ©e. Ce sont les Google Doodles (« doodle » dĂ©signe un gribouillage en anglais et permet une paronomase avec « Google »). Il est possible de visualiser le logo Google en art ASCII en recherchant ce mĂȘme terme dans le moteur de recherche de Google.

Google a gardĂ© son premier logo assez longtemps. Le logo est connu pour ses lettres multicolores et en relief. À partir de fin , Google change lĂ©gĂšrement son logo, pour plus de modernisation : les couleurs sont plus pĂąles et les lettres sont dĂ©sormais en deux dimensions.

Le logo change Ă  nouveau dĂšs , pour prendre une police plus grasse et arrondie, tout en gardant les mĂȘmes couleurs pour chaque lettre.

  • Logo de la beta de Google (de 1998 Ă  1999).
    Logo de la beta de Google (de 1998 Ă  1999).
  • Logo de Google utilisĂ© de 1999 Ă  2010.
    Logo de Google utilisé de 1999 à 2010.
  • Logo de Google utilisĂ© de 2010 Ă  2013.
    Logo de Google utilisé de 2010 à 2013.
  • Logo de Google de 2013 Ă  septembre 2015.
    Logo de Google de 2013 Ă  .
  • Logo de Google depuis le 1er septembre 2015.
    Logo de Google depuis le .

Slogan

Jusqu'en , le slogan de Google est Don't be evil[163] (« Ne soyez pas malveillants »). Au printemps 2004, la phrase figurait mĂȘme en tĂȘte du courrier adressĂ©e aux investisseurs, quelque temps avant leur entrĂ©e en bourse. Larry Page a Ă©crit que « Par cette phrase qui est notre devise, nous avons tentĂ© de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment ce qu'ĂȘtre une force bĂ©nĂ©fique signifie - toujours faire la chose correcte, Ă©thique ». Cette devise rĂ©sume assez bien la volontĂ© supposĂ©e de Larry Page et Sergey Brin qui tend Ă  faire de Google une sociĂ©tĂ© qui Ɠuvre pour un monde meilleur[164].

La société a parfois été prise à partie sur son slogan, en particulier à propos du filtrage interdisant l'accÚs à certains sites ou à des pages contenant certains mots depuis la Chine. En particulier, google.cn veille à ne pas faire figurer sur ses pages de réponse les chaßnes de caractÚres qui provoquent la déconnexion de l'utilisateur par les mécanismes de surveillance automatique que doivent assurer les fournisseurs d'accÚs. Elle a expliqué que, selon elle, mieux valait pour les utilisateurs chinois un Google imparfait que pas de Google du tout.

En , le slogan est remplacé par Do the right thing[165] (« Faites ce qui est juste »).

En , Don't be evil a Ă©tĂ© complĂštement supprimĂ© du code de conduite d'Alphabet[166]. Seule une mention subsiste, la derniĂšre phrase : « And remember
 don’t be evil, and if you see something that you think isn’t right – speak up ! » (« Et rappelez-vous... ne soyez pas malveillant, et si vous voyez quelque chose qui vous semble mal : exprimez-vous ! »)[167].

Discrétion

Google est connu pour sa discrĂ©tion, voire son silence auprĂšs des journalistes. Un exemple documentĂ© est celui de Mark Jen, un nouvel employĂ© qui arrive chez Google le lundi . Celui-ci crĂ©e alors un blog, retraçant ses impressions sur la sociĂ©tĂ©. Mais peu Ă  peu, le ton du blog devient contestataire, Mark Jen allant mĂȘme jusqu'Ă  dĂ©clarer que « Les avantages que procure Microsoft au niveau des soins ridiculisent ceux qu'offre Google. » Le , Mark Jen apprend son licenciement, Ă  cause de son blog. Cet exemple illustre la volontĂ© de discrĂ©tion de la sociĂ©tĂ©, les journalistes n'arrivant quasiment jamais Ă  dĂ©crocher un entretien avec les deux fondateurs, Page et Brin[168].

Engagements environnementaux

Pour ĂȘtre en accord avec sa politique de dĂ©veloppement durable, des services de covoiturages sont organisĂ©s et les dĂ©placements entre les bĂątiments se font Ă  vĂ©lo. Les bĂątiments sont surmontĂ©s de plusieurs milliers de capteurs solaires. Dans la mĂȘme visĂ©e, au lieu d'employer des tondeuses Ă  gazon pour dĂ©broussailler les alentours du googleplex dans des mesures de lutte anti-incendie, l'entreprise a recrutĂ© 200 chĂšvres[169] - [Gblog 31].

Toutefois, cet affichage est mis Ă  mal par la rĂ©putation de la sociĂ©tĂ© d'ĂȘtre un trĂšs grand consommateur d'Ă©nergie[170], par le biais de ses grappes de serveurs.

Fin , Google injecte 280 millions de dollars dans l'entreprise SolarCity, ce qui porte ses investissements totaux dans les Ă©nergies vertes Ă  680 millions $[171].

Fin , Google s'associe à Clean Power Finance (en) et investit 75 millions de dollars pour installer des systÚmes d'énergie solaire chez des particuliers dans le but de démocratiser cette énergie auprÚs des citoyens[172].

En , Google a fait installer l'intelligence artificielle DeepMind au sein de ses serveurs pour faire baisser sa facture d'électricité en refroidissement de 40 %[173].

Nouvelle forme de travail

Google entend fonctionner avec une hiérarchie légÚre et peu contraignante. L'autonomie et un encadrement libéral offrent aux employés des postes de travail moins stressants. Des plannings sont établis pour établir les lignes directrices du travail collectif ; Google incite toutefois ses employés à adhérer à la politique du 80-20 : un horaire composé de 80 % de travail imposé par la direction et 20 % du temps consacré à des projets autonomes sans restrictions notables[174].

Par ailleurs, Google s'efforce de crĂ©er un cadre de travail motivant. Appliquant les principes d'organisation adhocratique, elle laisse ses employĂ©s libres de gĂ©rer l'environnement de leur poste de travail[175] et prĂŽne le travail en Ă©quipe. Pour ce faire, l'entreprise utilise des plannings communs et des wikis internes. Les lieux de travail sont Ă©galement radicalement diffĂ©rents de ceux des autres entreprises : la direction offre Ă  ses salariĂ©s l'utilisation gratuite de nombreuses installations de divertissement ou de bien-ĂȘtre. Le Googleplex, siĂšge de l'entreprise, comporte des salles de repos, des salles de billard, des terrains de sport, une piscine, un service de massage ou de coiffure[174]. Les employĂ©s sont autorisĂ©s Ă  amener leur chien, mais pas leur chat, au Googleplex[176].

Cette politique de bien-ĂȘtre a pour objectif de gĂ©nĂ©rer une plus grande motivation et, en consĂ©quence, une productivitĂ© accrue[176]. ParallĂšlement, cette vie professionnelle hors norme devrait fidĂ©liser les employĂ©s[176], assurant ainsi la stabilitĂ© de la masse salariale[177] - [178]. En effet, d'un point de vue sociologique, cette forme de travail se base sur une trĂšs forte intĂ©gration de ces derniers au sein de l'entreprise[179] : cette intĂ©gration permet aux valeurs de groupe de prendre l'ascendant sur les sentiments personnels et incite les employĂ©s Ă  faire passer les intĂ©rĂȘts de l'entreprise avant leurs intĂ©rĂȘts propres.

Critiques et controverses

Craintes d'un abus de position dominante

À mesure que Google se dĂ©veloppe et prend une importance de plus en plus considĂ©rable dans la gestion des informations mondiales, se dĂ©veloppent en parallĂšle de nombreuses critiques d'une entreprise dont quelques hommes politiques (par exemple Jean-NoĂ«l Jeanneney[180]) craignent qu'elle puisse abuser de sa position, notamment en recueillant des donnĂ©es trĂšs privĂ©es des internautes utilisant ses services, et en les utilisant, voire en louant l'usage, de maniĂšre abusive. Un nombre croissant d'instruments informatiques a ainsi Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par diffĂ©rents groupes d'activistes et de militants pour limiter les capacitĂ©s intrusives de Google. Il s'agit, par exemple, de masquer les publicitĂ©s AdWords.

Parmi ces instruments, on peut citer le rĂ©seau Tor (« The Onion Router », littĂ©ralement : « le routage en oignon »), qui anonymise les internautes (le rĂ©sultat visible avec Google est que les publicitĂ©s ne sont plus ciblĂ©es) ; le logiciel Scroogle, un « Google Scraper » dĂ©veloppĂ© par l'activiste Daniel Brandt[181] qui dĂ©tourne le moteur de recherche, lui fournit une nouvelle adresse IP Ă  chaque recherche, et accepte l'installation du cookie sur son serveur avant de le jeter Ă  la poubelle ; ou encore l'extension pour Mozilla Firefox « Optimize Google » qui permet de rendre anonyme le cookie Google, empĂȘche Google Analytics de rĂ©colter des statistiques sur l'utilisateur et supprime Ă©galement les publicitĂ©s, Ă  l'instar de Adblock Plus (extension de navigateur). Par ailleurs, certains sites militant pour la dĂ©fense de la protection des informations privĂ©es[182] donnent des informations sur la maniĂšre dont les internautes peuvent faire valoir auprĂšs des rĂ©gies publicitaires, et notamment auprĂšs de Doubleclick, leur droit d'exiger que les donnĂ©es les concernant ne soient pas rĂ©coltĂ©es (elles le sont par dĂ©faut, mais il existe un systĂšme d'opt-out).

La régie publicitaire Doubleclick est rachetée par Google en 2007 pour 3,1 milliards de dollars ce qui induit une forte concentration du marché entre les mains d'un seul acteur, mais en dépit de protestations la Federal Trade Commission et la Commission européenne ont validé ce rachat[24].

Au cours du premier semestre 2014, Google a dĂ©pensĂ© 9,5 millions de dollars pour faire du lobbying, soit plus que presque toute autre entreprise. Selon Marc Rotenberg, prĂ©sident du Electronic Privacy Information Center, Google finance un grand nombre de groupes de rĂ©flexion axĂ©s sur la politique de l'internet et des tĂ©lĂ©communications. Cette stratĂ©gie a rĂ©duit au silence les critiques contre l'entreprise au cours des derniĂšres annĂ©es[183]. D'aprĂšs Barry Lynn de la New America Foundation, « Google est trĂšs agressif en jetant son argent autour de Washington et de Bruxelles, puis en tirant les cordes [...] Les gens ont peur de Google maintenant ». Toujours selon Lynn, Google essaye de « censurer les journalistes et les chercheurs qui luttent contre les monopoles dangereux »[184]. À la suite d'une publication louant les sanctions de l'Union europĂ©enne contre Google, Barry Lynn a Ă©tĂ© licenciĂ© de la New America Foundation et sa publication a Ă©tĂ© temporairement supprimĂ©e en raison d'un « problĂšme interne non intentionnel »[184]. La New America Foundation est un think tank de Washington qui a reçu plus de 21 millions de dollars de Google. La New America Foundation est perçue comme une voix qui compte au sein de la gauche amĂ©ricaine[185] - [184].

En , la commission europĂ©enne aprĂšs enquĂȘte prĂ©sente Ă  Google une « communication de griefs » sur sa position dominante. La commission accuse le moteur de recherche de mettre en avant ses propres services au dĂ©triment de ceux de ses concurrents dans les rĂ©sultats de recherche notamment son comparateur de prix Google Shopping et cela « en violation des rĂšgles de l’Union europĂ©enne en matiĂšre d’ententes et d’abus de position dominante » selon les termes de Margrethe Vestager, commissaire europĂ©enne chargĂ©e de la concurrence. Cela prĂ©senterait Ă©galement Ă  l'utilisateur des rĂ©sultats qui ne seraient pas les plus pertinents. D'autre part, une enquĂȘte est Ă©galement ouverte concernant des faits de distorsion de concurrence pour son systĂšme d'exploitation mobile Android. La peine encourue par Google serait une amende pouvant reprĂ©senter 10 % de son chiffre d'affaires, soit environ six milliards de dollars[22] - [186] - [187]. En , Google est condamnĂ© par les autoritĂ©s de la concurrence europĂ©enne Ă  une amende de 2,42 milliards d'euros pour abus de position dominante via son comparateur de prix Google Shopping[188].

Selon d'anciens cadres de Mozilla, Google aurait saboté Firefox pendant des années en y introduisant de petits bugs afin de favoriser l'application Google Chrome[189].

Le 9 avril 2020, l'Autorité de la concurrence française a prononcé des mesures conservatoires à l'encontre de Google, l'obligeant à négocier la rémunération des éditeurs de presse en ligne[190].

En octobre 2020, aux États-Unis, le dĂ©partement de la justice via le procureur gĂ©nĂ©ral William Barr ainsi que 11 Ă©tats (Arkansas, Floride, Georgie, Indiana, Commonwealth of Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Montana, Caroline du Sud et Texas) dĂ©posent une plainte contre Google pour abus de position de dominance[191].

En juin 2021, l'AutoritĂ© de la concurrence en France, en parlant de « pratiques trĂšs graves » impose une amende de 220 millions € Ă  Google pour avoir abusĂ© de sa position dominante et favorisĂ© ses propres solutions sur le marchĂ© des technologies de publicitĂ© en ligne (adserver et RTB)[192].

Le , le dĂ©partement de la justice des États-Unis ainsi que 8 États (Californie, Virginie, Connecticut, Colorado, New Jersey, New York, Rhode Island et Tennessee) poursuivent Google devant le tribunal fĂ©dĂ©ral d'Alexandria pour monopole et pratique anticoncurrentielle, les États plaignants complĂštent ceux qui se sont associĂ©s Ă  la plainte en 2020 pour les mĂȘme raisons[193].

ContrĂŽle de l'information

Les géants du web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[194]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées, qui hébergent le contenu et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d'en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaßtre d'Internet dans le monde entier[195]. Ce contrÎle d'Internet est, dans les faits, concentré dans les mains de quelques entreprises massives qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient[195].

Dans le cas de Google, le contrÎle de l'information s'effectue principalement au niveau du moteur de recherche, qui est la principale porte d'entrée aux contenus présents sur intenet : en modifiant les résultats affichés, l'entreprise peut rendre des informations inaccessibles ou en mettre d'autres en avant. Google News est son pendant pour l'actualité. Selon l'éditorialiste Tucker Carlson, « Google est en 2017 la société la plus puissante de l'histoire du monde. Google contrÎle la réalité et a déjà démontré une volonté troublante de fausser cette réalité à des fins idéologiques »[194]. Réagissant à un blocage des revenus grùce aux contenus publicitaires de centaines de vidéos sur Youtube, SkyNews écrit « c'est de l'intimidation. Le débat n'existe plus »[196].

En , Google dĂ©veloppe un nouvel algorithme pour rendre plus difficile l'accĂšs aux sites propageant des « thĂ©ories du complot » et conforter la place des mĂ©dias dominants. Toutefois, pour ses dĂ©tracteurs, la mesure s'apparenterait Ă  une censure des sites prĂ©sentant des opinions diffĂ©rentes, dont la couverture et l'interprĂ©tation des Ă©vĂ©nements s'opposent Ă  celles des mĂ©dias dominants. Certains sites, comme WikiLeaks ou des sites critiques de la politique extĂ©rieure des États-Unis, ont connu une baisse massive de visites[197].

En avril 2018, Google désactive les écrans de domaines, sur pression exercée par le gouvernement russe pour limiter l'utilisation de l'application de messagerie sécurisée Telegram, qui utilisait ces réseaux[198], argumentant que cette fonctionnalité « n'a jamais été prise en charge »[199].

Google contrĂŽle la liste des applications disponibles sur Play Store et crĂ©e systĂ©matiquement des obstacles pour empĂȘcher les utilisateurs Android de tĂ©lĂ©charger d'autres magasins d'applications pour leur smarphone depuis Google Play[200]. Google empĂȘche l'accĂšs au Google Play Store Ă  des applications qui peuvent entraver ses sources de revenus par la publicitĂ©, parmi lesquelles Disconnect qui a portĂ© plainte auprĂšs de l'Union europĂ©enne[201], les applications AdBlock Plus en 2013 et AdBlock Fast en 2016[201]. En , le rĂ©seau social Gab.ai a intentĂ© un procĂšs contre Google qu'il accuse de violer les lois antitrust fĂ©dĂ©rales en ayant banni l'application du Google Play[202]. À cette occasion, Andrew Torba, chef de la direction de Gab.ai, a dĂ©clarĂ© « Google est la plus grande menace pour la libre circulation de l'information »[202].

Vie privée et informations personnelles

La multiplication des services proposés par Google engrange une demande accrue de renseignements sur les utilisateurs : suivi de la navigation internet et stockage des mots-clés, informations livrées dans les formulaires, scan des mails dans Gmail, liste des applications téléchargées et historique de géolocalisation dans les smartphones Android, entre autres. Cela pose à chaque innovation la question du respect de leur vie privée, comme le note la philosophe et philologue Barbara Cassin dans son ouvrage sur Google. Google croise ces données pour affiner le profil des utilisateurs, et améliorer le ciblage des publicités sur Internet.

Une telle concentration d'informations sur les individus et leur conservation inquiĂštent les organisations de dĂ©fense de la vie privĂ©e sur Internet, comme l'Electronic Frontier Foundation[203] ou le « Groupe de travail de l'article 29 »[204] de la Commission europĂ©enne, une nouvelle forme de surveillance trĂšs sophistiquĂ©e et un danger pour la libertĂ© des personnes. RĂ©cemment, Google fut placĂ© tout en bas du classement[205] Ă©laborĂ© par l'ONG Privacy International, qui dit de Google qu'elle est « ennemie du respect de la confidentialitĂ© en raison de la surveillance totale des utilisateurs ». Tout ceci est d'autant plus inquiĂ©tant depuis que Google a signĂ© un contrat de sĂ©curisation avec la NSA, services secrets des États-Unis, laissant prĂ©sager la fourniture des informations des usagers Ă  ces services[206]. Google est Ă©galement attaquĂ© en Allemagne par l'Ă©quivalent allemand de la CNIL, car sa Google Car collecterait toutes les informations sur les HotSpot Wi-Fi et leurs adresses MAC sur son passage[207]. Le , le New York Times rĂ©vĂšle que cette collecte de donnĂ©es personnelle n'Ă©tait ni fortuite ni une erreur, mais que des responsables avaient Ă©tĂ© avertis. Ces derniers n'ont pas stoppĂ© la dĂ©marche[208] - [209]. En 2004, Google, associĂ© Ă  AOL, Amazon.com, CNet, eBay, Microsoft et Yahoo!, a pratiquĂ© aux États-Unis du lobbying contre le Spyware Control Act en Utah obligeant de demander l'accord explicite de l'utilisateur pour activer des options de traçage de ses choix ou avant l'installation d'un logiciel espion[210]. Les raisons de leur opposition, selon eux, Ă©taient d'ordre technique et non Ă©thique : dans la lettre envoyĂ©e au sĂ©nateur Valentine et au reprĂ©sentant Urquhart, ils reconnaissent les trĂšs bonnes intentions de la loi[211].

Au sujet des Ă©ventuelles techniques de traçage employĂ©es par Google, Google Watch, site de l'activiste amĂ©ricain Daniel Brandt, tente de dĂ©montrer les failles et le manque de neutralitĂ© de Google et propose un proxy, Scroogle, permettant de soumettre une recherche Google sans ĂȘtre Ă©piĂ© d'une quelconque façon. Il dĂ©nonce entre autres sa censure orientĂ©e, dans d'autres pays comme la RĂ©publique populaire de Chine[212], ou les États-Unis, concernant l'invasion de l'Irak et la prison d'Abou Ghraib. À ce sujet, Google a dans un premier temps refusĂ© de se plier aux injonctions du gouvernement amĂ©ricain fin 2006 en ne lui donnant pas accĂšs aux listes de recherche et URL qui lui Ă©taient demandĂ©es pour contribuer Ă  une loi sur la rĂ©pression de la pĂ©dophilie. NĂ©anmoins, ils ont ensuite remis 50 000 URL au gouvernement, mais le juge chargĂ© de l'affaire a dĂ©cidĂ© que Google n'avait pas Ă  remettre les listes de mots-clĂ©s demandĂ©es par le gouvernement[213]. En France, les garanties de respect de la vie privĂ©e apportĂ©es par la CNIL ne sont pas applicables Ă  des services dont les serveurs sont situĂ©s hors du territoire national. Le refus de Google[214] de se soumettre aux lois locales crĂ©e donc une extension de fait de la juridiction amĂ©ricaine. Ce refus lui a valu le Big Brother Awards français 2007.

En 2007, le chef du service expertise informatique de la CNIL juge ainsi : « En clair, Google peut contrĂŽler toutes les donnĂ©es personnelles des individus. En exploitant de façon corrĂ©lĂ©e ces outils, Google pourrait se transformer en une redoutable sociĂ©tĂ© de surveillance. [
] Les internautes doivent savoir qu'en utilisant les services de Google, ils lui donnent la possibilitĂ© de les surveiller »[215]. Seul Google n'a pas rĂ©agi Ă  la recommandation du G29 (Union europĂ©enne), c'est-Ă -dire « de porter Ă  six mois maximum, contre au moins douze mois aujourd'hui, la durĂ©e pendant laquelle les moteurs de recherche sur Internet ont le droit de conserver ou d'utiliser les donnĂ©es personnelles »[216].

En 2012, Google modifie sa politique de rÚgles de confidentialité, et prévoit de stocker et croiser tout élément concernant ses utilisateurs : données personnelles telles que nom, adresse, numéro de téléphone, numéro de carte de paiement, données techniques sur les appareils connectés et leurs paramétrages, journaux de consultation ou d'utilisation des outils Google[217].

En 2013, le moteur de recherche communique le nombre de ses comptes internet surveillés par le gouvernement américain, dans le cadre du Patriot Act, qui cherche à prévenir d'éventuelles activités terroristes[218].

Le , la Commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s (CNIL) a sanctionnĂ© Google Ă  une amende de 150 000 euros, estimant que les rĂšgles de confidentialitĂ© mises en Ɠuvre par la firme depuis le ne sont pas conformes Ă  la Loi informatique et libertĂ©s en France[219]. La sanction pĂ©cuniaire s'accompagne de l'obligation de publier un communiquĂ© sur la page d'accueil de Google.fr pendant 48 heures[220] - [221].

Le la Cour europĂ©enne de justice a dĂ©boutĂ© Google dans une affaire de « droit Ă  l'oubli numĂ©rique ». La Cour europĂ©enne de justice a estimĂ© que l'exploitant d'un moteur de recherche est responsable des donnĂ©es personnelles qui apparaissent sur ses pages et de leur traitement[222]. Face Ă  la pression effectuĂ©e par la Cour europĂ©enne de justice, Google s'est montrĂ© trĂšs rĂ©actif et a mis en place le un formulaire de droit Ă  l'oubli qui permet Ă  l'internaute qui le souhaite de faire effacer certaines informations le concernant[223] - [224]. Le rĂ©sultat est au rendez-vous puisqu'en 24 h, la firme de Mountain View avait dĂ©jĂ  reçu 12 000 requĂȘtes[225]. Mi-, Google nomme un comitĂ© consultatif de dix experts, qui est chargĂ© de rĂ©diger un rapport avec des recommandations afin d'appliquer la mesure du « droit Ă  l'oubli ». Il est constituĂ© de Frank La Rue (rapporteur spĂ©cial de l'ONU sur les questions de la libertĂ© d'expression), Jose Lui Pinar (ancien vice-prĂ©sident du groupe europĂ©en de commissaires Ă  la protection de donnĂ©es), Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (ancienne ministre allemande de la Justice), Peggy Valcke (enseignante-chercheuse Ă  l'universitĂ© KU Leuven), Luciano Floridi (professeur Ă  l'universitĂ© d'Oxford), Sylvie Kauffmann (directrice Ă©ditoriale du Monde), Lidia Kolucka-Zuk (membre de l'association Trust for Civil Society in Central and Easter Europe) et Jimmy Wales (cofondateur de WikipĂ©dia)[226].

En aoĂ»t 2014, un utilisateur de la messagerie Gmail a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© aux autoritĂ©s locales par Google Ă  la suite de l'envoi d'une photo pĂ©dopornographique en piĂšce-jointe d'un mail[227]. Or, Google le dit clairement dans ses conditions d'utilisation : « Nos systĂšmes automatisĂ©s analysent vos contenus (y compris les e-mails) afin de vous proposer [...] Cette analyse a lieu lors de l'envoi, de la rĂ©ception et du stockage des contenus[228]. » Ce fait divers met en lumiĂšre le contrĂŽle massif des Ă©changes effectuĂ© par Google. Cette mĂ©thode entre par ailleurs en contradiction avec l'article 29 de la CNIL qui stipule que : « L'accĂšs Ă  des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel aux fins de sĂ©curitĂ© n'est pas acceptable dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique dĂšs lors qu'il est massif et sans condition. La conservation, l'accĂšs et l'utilisation de donnĂ©es par les autoritĂ©s nationales compĂ©tentes doivent ĂȘtre limitĂ©es Ă  ce qui est strictement nĂ©cessaire et proportionnĂ© dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique. Elles doivent ĂȘtre soumises Ă  des garanties substantielles et effectives[229]. »

Le en France, la CNIL condamne Google Ă  une amende de 50 millions d'Euros « en application du rĂšglement europĂ©en sur la protection des donnĂ©es personnelles (RGPD) pour manque de transparence, information insatisfaisante et absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicitĂ© »[230]. L'enquĂȘte de la CNIL, qui a durĂ© plusieurs mois, a Ă©tĂ© ouverte aprĂšs des plaintes collectives des associations None Of Your Business et la Quadrature du Net. Il s'agit de la premiĂšre dĂ©cision d'une instance de rĂ©gulation de sanctionner l'un des acteurs majeurs du numĂ©rique, en utilisant les dispositions du RGPD en vigueur depuis [230]. Le , le Conseil d'État valide la sanction de 50 millions d'euros prononcĂ©e par la CNIL Ă  l'encontre de la sociĂ©tĂ© Google LLC[231] - [232].

En décembre 2020, la CNIL décide d'une nouvelle amende, de 100 millions d'euros cette fois, à l'encontre de Google. Celle-ci estime que l'entreprise installe des cookies publicitaires quand les utilisateurs visitent le site Google.fr, sans consentement préalable et sans les en informer de façon suffisante. Cette condamnation rappelle celle de 2014 pour des faits similaires. L'amende s'élÚve quant à elle à un niveau record en Europe pour une affaire de cet ordre. En outre, les faits reprochés sont en contravention avec la directive européenne privacy (directive on privacy and electronic communications) de 2002 et non seulement avec le RGPD de 2018, ce qui autorise la CNIL française à statuer sans avoir à remonter jusqu'à son homologue irlandaise, que Google avait pourtant choisi comme « guichet unique » en Europe ayant compétence pour traiter ce type d'instructions[233].

Google Latitude

Google Latitude est un service crĂ©Ă© en 2009 permettant de dĂ©terminer la position d'une personne s'Ă©tant enregistrĂ©e Ă  ce service par le biais de son tĂ©lĂ©phone mobile. En 2009, ce service est disponible dans 27 pays[234].

Ce service est sujet Ă  controverse : on peut voir en Latitude un outil permettant de tracer les personnes, la vie privĂ©e peut donc ĂȘtre atteinte, mais Google rĂ©pond que cet outil a Ă©tĂ© conçu dans une autre optique : il permet, par exemple, de localiser sur Google Maps ses enfants, ses amis ou ses collĂšgues[235].

Le service a été supprimé le [236].

Google Livres

Google Books est un projet annexe de Google trÚs critiqué à une certaine époque. Il consiste à numériser systématiquement le plus grand nombre possible de livres. Les critiques s'inquiÚtent de l'impact que la position dominante de Google peut avoir sur la numérisation des livres en général, et du traitement des droits d'auteur par Google (soit que la distribution internationale des versions numérisées violerait les droits dans certains pays, soit que la position de force de Google leur permettrait d'obtenir des concessions de droits jugées abusives).

Peines et condamnations

La Commission européenne, qui a imposé trois amendes à Google, en 2017, 2018 et 2019.
  • Le , Google a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  payer 150 000 â‚Ź pour contrefaçon du film documentaire Le Monde selon Bush[237].
  • L'Union europĂ©enne a infligĂ© plusieurs lourdes amendes Ă  Google pour monopole abusif envers d'autres sociĂ©tĂ©s minoritaires.
  • La branche vidĂ©o de Google, YouTube, a Ă©tĂ© plusieurs fois condamnĂ©e Ă  des amendes allant jusqu'Ă  1,6 million de dollars pour diffusions illĂ©gales ou non-respect des droits d'auteur.
  • Le , Google a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  payer 300 000 â‚Ź de dommages et intĂ©rĂȘts aux Ă©ditions du Seuil, Delachaux et NiestlĂ© et Harry N. Abrams, ainsi qu'un euro symbolique Ă  titre de prĂ©judice au Syndicat national de l'Ă©dition (SNE) et Ă  la SociĂ©tĂ© des gens de lettres (SGDL) pour avoir reproduit intĂ©gralement et en rendant accessibles des extraits d'ouvrages sans l'autorisation des ayants droit. Le tribunal de grande instance de Paris a Ă©galement interdit Ă  Google de poursuivre la numĂ©risation d'ouvrages sans l'autorisation des Ă©diteurs[238].
  • Le , Google est condamnĂ© en France pour diffamation par algorithme pour avoir associĂ© certains mots-clĂ©s avec les termes « viol », « condamnĂ© », « sataniste », « prison » et « violeur[239] ».
  • Le , Google prĂ©fĂšre payer une amende de 500 millions de dollars aux autoritĂ©s amĂ©ricaines, plutĂŽt que d'ĂȘtre poursuivi par la justice pour avoir fait la promotion de mĂ©dicaments illĂ©gaux[240].
  • En juin 2017, l'Union europĂ©enne condamne Google Ă  une amende de 2,4 milliards d'euros pour pratiques anticoncurencielles sur le marchĂ© des comparateurs de prix[241]. Cette dĂ©cision est confirmĂ©e en novembre 2021 par le tribunal de l'UE aprĂšs un recours de Google[242].
  • En , la Commission europĂ©enne condamne Google Ă  une amende de 4,3 milliards d'euros pour abus de position dominante[243].
  • Le en France, la CNIL condamne Google Ă  une amende de 50 millions d'Euros « en application du rĂšglement europĂ©en sur la protection des donnĂ©es personnelles (RGPD) pour manque de transparence, information insatisfaisante et absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicitĂ© »[230]. C'est la premiĂšre dĂ©cision d'une instance de rĂ©gulation de sanctionner l'un des acteurs majeurs du numĂ©rique, en utilisant les dispositions du RGPD en vigueur depuis [244]. Google fait appel de cette amende infligĂ©e par la CNIL[245], qui est confirmĂ©e par le Conseil d'État[244] - [246].
  • Le , le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne Google Ă  30 000 â‚Ź pour le caractĂšre illicite de ses conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation et ses rĂšgles de confidentialitĂ©[247] - [248]. Le moteur de recherche avait Ă©tĂ© assignĂ© six ans auparavant par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir [249]
  • Le , Google se voit une nouvelle fois menacĂ© par la Commission europĂ©enne (la troisiĂšme en moins de deux ans). La Commission reproche Ă  l'AmĂ©ricain d'avoir abusĂ© de sa position dominante dans les recherches sur Internet afin de privilĂ©gier ses services, au dĂ©triment de ceux de ses rivaux[250]. Le , la Commission europĂ©enne inflige une amende d'un montant de 1,5 milliard d'euros Ă  l'entreprise. La commissaire europĂ©enne Ă  la concurrence, Margrethe Vestager, explique que Google a abusĂ© de sa position dominante entre 2006 et 2016 en obligeant les clients de sa rĂ©gie publicitaire AdSense Ă  signer des contrats dĂ©clarant qu'ils n'accepteraient pas de publicitĂ© des moteurs de recherche concurrents[251] - [252].
  • En , la CNIL dĂ©cide d'une nouvelle amende, de 100 millions d'euros Ă  Google pour installation de cookies publicitaires quand les utilisateurs visitent le site Google.fr, sans consentement prĂ©alable ni information suffisante. Les faits reprochĂ©s contreviennent Ă  la directive europĂ©enne privacy (directive on privacy and electronic communications) de en plus du RGPD de , ce qui autorise la CNIL française Ă  statuer sans avoir Ă  remonter jusqu'Ă  son homologue irlandaise[253] - [254].
  • En juin 2021, l'AutoritĂ© française de la Concurrence inflige 220 millions d’euros d'amendes Ă  Google pour avoir favorisĂ© ses propres services dans le secteur de la publicitĂ© en ligne[255].
  • En , Ă  la suite d'une plainte de la DGCCRF, Google est condamnĂ© Ă  une amende de 2 millions d'euros pour pratique commerciale abusive, et lui impose de retirer 7 clauses abusives de son contrat avec les dĂ©veloppeurs et dĂ©veloppeuses [256].
  • À la suite de la saisie de l'AutoritĂ© de la concurrence française en 2015 par Benjamin Jayet avec sa sociĂ©tĂ© Gibmedia, Google a Ă©tĂ© condamnĂ©e en 2020 Ă  payer une amende de 150 millions d’euros. À la suite de cette premiĂšre condamnation, une procĂ©dure en appel a Ă©tĂ© initiĂ©e par Google refusant cette condamnation. Le , la cour d'appel de Paris a confirmĂ© le montant de l'amende et la condamnation de Google dont les rĂšgles imposĂ©es aux annonceurs ont Ă©tĂ© jugĂ©es « opaques et difficilement comprĂ©hensibles »[257].
  • Le , le tribunal de l'Union europĂ©enne a condamnĂ© Google Ă  payer 4,1 milliards d'euros pour abus de position dominante d'Android[258] - [259].
  • En , l'entreprise rĂšgle un litige portant sur la protection de donnĂ©es pour 391,5 millions de dollars Ă  la suite d'un accord avec 40 Ă‰tats des États-Unis[260].

Impact environnemental

Les requĂȘtes dans Google auraient un impact environnemental non nĂ©gligeable quant aux Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Il a Ă©tĂ© mentionnĂ© dans des grands titres de la presse anglo-saxonne et française (en citant incorrectement un article d'Alex Wissner-Gross qui ne fait aucune rĂ©fĂ©rence Ă  Google) que le coĂ»t d'une requĂȘte serait de 14 grammes - ce qui n'a pas Ă©tĂ© Ă©tayĂ© par l'Ă©tude. Selon les propres calculs de Google, ces requĂȘtes ne pĂšsent que 0,2 g[261].

Les fermes de serveurs de l'entreprise sont notamment rĂ©putĂ©es avoir une consommation, systĂšmes de refroidissement inclus, reprĂ©sentant plusieurs centrales nuclĂ©aires[262]. Toutefois, cette assertion est douteuse, dans la mesure oĂč les plus petites tranches de centrales nuclĂ©aires ayant une puissance de 900 MW, il faudrait, pour atteindre une telle puissance, que chacun des 900 000 serveurs Google requiĂšre une puissance d'un kilowatt, ce qui est peu probable du fait que la puissance habituelle d'un serveur est de l'ordre de 100 W au maximum et celle du systĂšme de refroidissement, une fraction de cette derniĂšre.

En , Google reconnaĂźt avoir fait des « contributions substantielles » Ă  des organisations qui, selon The Guardian, « avaient fait campagne contre les lĂ©gislations sur le climat, remis en cause le besoin d’action contre le rĂ©chauffement climatique, ou ont activement cherchĂ© Ă  revenir sur les initiatives de protection de l’environnement » (American Conservative Union, Competitive Enterprise Institute, American Enterprise Institute, Americans for Tax Reform, Cato Institute, Mercatus Center ou encore Heritage Foundation)[263].

Recrutement

L'entreprise est mise en cause dans une affaire d'entente sur les salaires et d'entente sur le débauchage d'employés à grande échelle, dont l'origine remonte à 2005 avec des accords non écrits entre Steve Jobs et Eric Schmidt.

En 2017, James Damore, un cadre de l'entreprise, fait circuler un mĂ©mo interne (Google's Ideological Echo Chamber – « La Chambre d'Echo IdĂ©ologique de Google ») d'une dizaine de pages mettant en garde sa hiĂ©rarchie contre les effets contre-productifs de la politique de l'entreprise en matiĂšre de diversitĂ© et de paritĂ© homme-femme. Il reproche notamment Ă  l'entreprise d'organiser des formations rĂ©servĂ©es « Ă  un genre ou une race », et de favoriser les candidats issus de la diversitĂ©. Selon lui, Google a « un biais de gauche » sur les questions de la diversitĂ© et de l'inclusion, qui a « crĂ©Ă© une monoculture politiquement correcte qui se perpĂ©tue en humiliant et en rĂ©duisant au silence ceux qui ne s'y conforment pas »[264]. La note, qualifiĂ©e de « sexiste » par de nombreux mĂ©dias amĂ©ricains, et rapidement devenue virale sur les rĂ©seaux sociaux, fait scandale[265] - [266]. L'ingĂ©nieur est licenciĂ© par Sundar Pichai le lundi [267]. La rĂ©action de Google au mĂ©mo et son licenciement de Damore sont critiquĂ©s par multiples chroniqueurs culturels, dont Margaret Wente of The Globe and Mail[268], Erick Erickson de RedState[269], David Brooks du New York Times[270] - [271] (qui appelle Sundar Pichai Ă  dĂ©missionner) et Clive Crook de Bloomberg View[272]. D'autres font objection Ă  l'intensitĂ© de la rĂ©ponse au mĂ©mo dans les mĂ©dias et sur Internet, comme Kirsten Powers de CNN[273], Conor Friedersdorf de The Atlantic[274], et Jesse Singal dans le Boston Globe[275]. Le psychologue David C. Geary (en), connu pour le paradoxe de l'Ă©galitĂ© des sexes, affirme que la controverse reflĂšte une hostilitĂ© au dĂ©bat ouvert et pacifique sur le lien entre les diffĂ©rences d'origine biologiques dans certains secteurs, et que la censure du dĂ©bat garantira l'absence de changement[276].

Google et le marché du travail

En , Google a annoncé le lancement d'une version alpha de sa nouvelle API Google Cloud Jobs[277], qui permet de mettre en relation des employeurs et des demandeurs d'emploi grùce à des algorithmes d'apprentissage profond et une gigantesque base de données d'offres d'emploi et de curriculum vitae.

Ce n'est pas la premiÚre fois que le géant de l'informatique s'attaque au marché de l'emploi. En effet, en , Google lance le dispositif Adwords permettant aux agrégateurs d'emploi d'acheter des mots-clefs pour que des demandeurs d'emploi soient redirigés sur les sites des agrégateurs en question[278].

Google était alors jusque là, un intermédiaire entre les employeurs et les demandeurs d'emploi, si l'API Cloud Jobs est effectivement lancée publiquement, le géant californien mettra directement les deux parties en relation. Ce systÚme est donc une bonne nouvelle pour les personnes qui ne sont pas satisfaites de leur travail, car l'API permettra d'envoyer directement des offres d'emplois via des annonces sur navigateur ou sur les réseaux sociaux. Cela pourrait aider, par exemple, des travailleurs frustrés qui n'osent pas démissionner à trouver un emploi dans lequel ils seront davantage épanouis[279].

De nombreuses controverses sont toutefois soulevĂ©es par cette initiative. En effet, le rĂŽle de l'action publique dans la rĂ©gulation et la mise en forme du marchĂ© du travail est interrogĂ©. La France, via PĂŽle Emploi, s'est engagĂ©e dans des dĂ©marchĂ©s de transparence du marchĂ© de l'emploi[280] et l'arrivĂ©e de la firme californienne ne risque pas d'aider en ce sens. De plus, confier les rĂȘnes du marchĂ© du travail Ă  des algorithmes pose des questions sur l'identitĂ© des demandeurs d'emploi.

Références

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Voir aussi

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