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Cloud computing

Informatique en nuage

Le cloud computing /klaʊd kəmˈpjuːtÉȘƋ/[1], en français l'informatique en nuage[2] - [3] (ou encore l'infonuagique[3] au Canada), est la pratique consistant Ă  utiliser des serveurs informatiques Ă  distance et hĂ©bergĂ©s sur internet pour stocker, gĂ©rer et traiter des donnĂ©es, plutĂŽt qu'un serveur local ou un ordinateur personnel[4].

Les principaux services proposĂ©s en cloud computing sont le SaaS (Software as a Service), le PaaS (Platform as a Service) et le IaaS (Infrastructure as a Service) ou le MBaaS (Mobile Backend as a Service (en)). On distingue gĂ©nĂ©ralement trois types de cloud : le cloud public — accessible par Internet —, le cloud d'entreprise ou privĂ© — accessible uniquement sur un rĂ©seau privĂ© —, le cloud intermĂ©diaire ou hybride — qui est une combinaison entre le cloud public et le cloud privĂ©.

Le cloud computing prĂ©sente plusieurs avantages pour les entreprises comme par exemple : la rĂ©duction de coĂ»ts IT (matĂ©riel, mises Ă  jour des systĂšmes et des applications, ressources humaines et consommation d’énergie), la scalabilitĂ©, l’optimisation de la collaboration dans les pratiques de travail et de suivi client et l’accĂšs aux mises Ă  jour automatiques[5].

Les grandes entreprises du secteur des technologies de l'information et des télécoms développent massivement le cloud computing, allant des services nuagiques cités ci-dessus à la location de logiciel (application de téléphonie mobile, logiciels de bureautique, de dessin, publication, etc.), mais aussi de contenu, comme la vidéo à la demande (VAD). Les technologies du cloud computing ont permis la mise au point de solutions de mégadonnées et de l'informatique ubiquitaire. L'internet des objets (IdO) et la 5G s'appuient sur des infrastructures nuagiques.

Terminologie, sémantique

Schéma donnant un aperçu sur les facteurs principaux du cloud computing.

L'expression cloud computing vient de professionnels anglophones de l'informatique qui cherchaient à nommer les nouveaux systÚmes informatiques fonctionnant par l'action conjointe d'éléments disparates réunis indépendamment de leur localisation géographique et de l'infrastructure sous-jacente. Ce nom est associé au symbole en forme de nuage (cloud) représentant parfois l'Internet dans les schémas des réseaux informatiques[6].

Les francisations « informatique en nuage »[2], « informatique dématérialisée »[7], ou plus rarement « infonuagique »[8] sont également utilisées.

En France, selon la Commission d'enrichissement de la langue française, c'est une forme particuliÚre de gérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement dans le nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients[2]. L'anglicisme cloud computing[9] est largement utilisé en France.

Principes

Un cloud (« nuage ») est un ensemble de matĂ©riels, de raccordements rĂ©seau et de logiciels[10] fournissant des services qu'individus et collectivitĂ©s peuvent exploiter depuis n'importe oĂč dans le monde[11]. Un basculement de tendance fait qu'au lieu d'obtenir de la puissance de calcul par acquisition de matĂ©riel et de logiciel, le consommateur se sert de puissance mise Ă  sa disposition par un fournisseur via l'Internet[11].

Un nuage est caractérisé par plusieurs principes récurrents :

  • ressources en libre-service avec adaptation automatique Ă  la demande de la capacitĂ© de stockage et puissance de calcul, selon le besoin du consommateur, tant qu'il peut payer. Ceci contraste avec la technique classique des hĂ©bergeurs oĂč une demande Ă©crite doit ĂȘtre faite au fournisseur pour obtenir une augmentation de capacitĂ© - demande nĂ©cessitant en outre un certain temps. En cloud computing la demande est automatique et la rĂ©ponse immĂ©diate[6] ;
  • ouverture : les services de cloud computing sont accessibles via l'Internet, via des techniques standardisĂ©es, tant pour un ordinateur qu'un tĂ©lĂ©phone ou une tablette[6] ;
  • mutualisation : elle permet de combiner des ressources hĂ©tĂ©rogĂšnes (matĂ©riel, logiciel, trafic rĂ©seau) pour servir plusieurs consommateurs Ă  qui les ressources sont automatiquement attribuĂ©es[12]. La mutualisation amĂ©liore l'Ă©volutivitĂ© et l'Ă©lasticitĂ© ; elle facilite l'adaptation automatique des ressources aux variations de la demande[12] ;
  • paiement Ă  l'usage : la quantitĂ© de service consommĂ©e dans le cloud est mesurĂ©e, Ă  des fins de contrĂŽle, d'adaptation des moyens techniques et de facturation[12].

Le nuage (public, privĂ© ou communautaire) bĂ©nĂ©ficie de technologies telles que la virtualisation du matĂ©riel informatique, les grilles, l'architecture orientĂ©e services et les services web[11]. Un nuage public est mis Ă  disposition du grand public. Les services sont gĂ©nĂ©ralement mis Ă  disposition par une entreprise utilisant une infrastructure lui appartenant[6]. Un nuage privĂ© est destinĂ© exclusivement Ă  une organisation qui peut le manipuler elle-mĂȘme ou faire appel Ă  des services fournis par des tiers[6]. Un nuage communautaire utilise une infrastructure provenant d'un ensemble de membres partageant un intĂ©rĂȘt commun, comme dans le cas des milieux universitaires pour des Ă©tudes de grande envergure[6].

Parmi les services grand-public fournis en cloud computing figure le jeu Ă  la demande (ou « jeu sur demande », gaming on demand (GoD) ou cloud gaming pour les anglophones). Il permet de jouer normalement Ă  des jeux vidĂ©o sur son Ă©cran d’ordinateur, alors que le ou les logiciels de jeu tournent sur des serveurs Ă  distance, qui renvoient la vidĂ©o de ce qui a Ă©tĂ© jouĂ© en lecture en continu (en anglais streaming). Le jeu est hĂ©bergĂ© et stockĂ© sur des serveurs, dont l'utilisateur ne connait pas la localisation ni les caractĂ©ristiques. Il ne nĂ©cessite plus de supports, comme les CD, ou de matĂ©riel, comme les consoles de jeux. Les joueurs doivent seulement possĂ©der un ordinateur reliĂ© Ă  Internet, et les pĂ©riphĂ©riques requis (clavier, souris, manette de jeu
).

Cloud décentralisé

Un service de cloud dĂ©centralisĂ© est un modĂšle de stockage en rĂ©seau[13] suivant lequel les donnĂ©es sont stockĂ©es sur de multiples machines dĂ©nommĂ©es « nƓuds » et hĂ©bergĂ©es par les participants coopĂ©rant au cloud. Pour ĂȘtre viable, un tel modĂšle doit mettre Ă  disposition un espace de stockage au moins Ă©gal Ă  l’espace de stockage requis par les utilisateurs. Cependant, certains nƓuds peuvent mettre plus d’espace de stockage Ă  disposition que d’autres. Des rĂ©compenses peuvent ĂȘtre mises en place en fonction de la contribution des nƓuds du systĂšme.

Contrairement au modĂšle traditionnel centralisĂ©, le service de cloud dĂ©centralisĂ© n’utilise pas directement de serveurs dĂ©diĂ©s pour le stockage de donnĂ©es, Ă©liminant de ce fait de coĂ»teux investissements en matĂ©riel. Chaque nƓud utilise un logiciel permettant de mettre Ă  disposition de l’espace de stockage.

Les donnĂ©es peuvent ĂȘtre dĂ©coupĂ©es et chiffrĂ©es avant d’ĂȘtre envoyĂ©es vers le cloud dĂ©centralisĂ©. Elles sont ensuite distribuĂ©es aux nƓuds du systĂšme suivant des algorithmes de balance de charge, de distribution gĂ©ographique, etc.

Afin de conserver l’intĂ©gritĂ© et la disponibilitĂ© des donnĂ©es stockĂ©es dans un systĂšme constituĂ© de nƓuds dont la fiabilitĂ© est alĂ©atoire, un certain niveau de redondance peut ĂȘtre prĂ©vu, permettant de reconstituer la donnĂ©e quand bien mĂȘme certains nƓuds la stockant seraient indisponibles (par exemple en raison d’une coupure rĂ©seau ou d’une dĂ©faillance matĂ©rielle). Les systĂšmes les plus Ă©conomes en termes de stockage et de bande passante utilisent gĂ©nĂ©ralement un code de correction d’erreur appelĂ© code d’effacement.

Parmi les entreprises développant actuellement des solutions de cloud décentralisé, il est possible de citer Filecoin, Internxt, MaidSafe, Flux, Sia ou Storj..

Services

Cette représentation des différents modÚles de service montre comment les responsabilités sont théoriquement réparties suivant les modÚles internes, IaaS, PaaS, SaaS.

Du point de vue Ă©conomique, le cloud computing est essentiellement une offre commerciale d'abonnement Ă©conomique Ă  des services externes. Selon le National Institute of Standards and Technology aux États-Unis, il existe trois catĂ©gories de services qui sont proposĂ©es en cloud computing : IaaS, PaaS et SaaS[6].

IaaS (infrastructure as a service)

En français infrastructure en tant que service. C'est le service de plus bas niveau. Il consiste à offrir un accÚs à un parc informatique virtualisé. Des machines virtuelles sur lesquelles le consommateur peut installer un systÚme d'exploitation et des applications. Le consommateur est ainsi dispensé de l'achat de matériel informatique. Ce service s'apparente aux services d'hébergement classiques des centres de traitement de données (datacenters), et la tendance est en faveur de services de plus haut niveau, qui font davantage abstraction de détails techniques[6].

PaaS (platform as a service)

En français plate-forme en tant que service. Dans ce type de service, situĂ© juste au-dessus du prĂ©cĂ©dent, le systĂšme d'exploitation et les outils d'infrastructure sont sous la responsabilitĂ© du fournisseur. Le consommateur a le contrĂŽle des applications et peut ajouter ses propres outils. La situation est analogue Ă  celle de l'hĂ©bergement Web, oĂč le consommateur loue l'exploitation de serveurs sur lesquels les outils nĂ©cessaires sont prĂ©alablement placĂ©s et contrĂŽlĂ©s par le fournisseur. La diffĂ©rence Ă©tant que les systĂšmes sont mutualisĂ©s et offrent une grande Ă©lasticitĂ© - capacitĂ© de s'adapter automatiquement Ă  la demande, alors que, dans une offre classique d'hĂ©bergement Web, l'adaptation fait suite Ă  une demande formelle du consommateur[6].

SaaS (software as a service)

En français logiciel en tant que service. Dans ce type de service, des applications sont mises Ă  la disposition des consommateurs. Les applications peuvent ĂȘtre manipulĂ©es Ă  l'aide d'un navigateur Web ou installĂ©es de façon locative sur un PC, et le consommateur n'a pas Ă  se soucier d'effectuer des mises Ă  jour, d'ajouter des patches de sĂ©curitĂ© et d'assurer la disponibilitĂ© du service.

Un fournisseur de software as a service peut exploiter des services de type platform as a service, qui peut lui-mĂȘme se servir de infrastructure as a service[11].

D'autres services sont Ă©galement disponibles :

Data as a service

Correspond à la mise à disposition de données délocalisées quelque part sur le réseau. Ces données sont principalement consommées par ce que l'on appelle des applications composites (en anglais mashups).

Business process as a service (BPaaS)

Il s'agit du concept de BPaaS, qui consiste à externaliser une procédure d'entreprise suffisamment industrialisée pour s'adresser directement aux maßtres d'ouvrage, sans nécessiter l'aide de professionnels de l'informatique.

Desktop as a service (DaaS)

Aussi appelĂ© en français « bureau en tant que service », « bureau virtuel » ou « bureau virtuel hĂ©bergĂ© » est l’externalisation d'une infrastructure de bureau virtuel (en anglais virtual desktop infrastructure) auprĂšs d’un fournisseur de services. GĂ©nĂ©ralement, le desktop as a service est proposĂ© avec un abonnement payant.

Network as a service (NaaS)

Le network as a service correspond à la fourniture de services réseaux, suivant le concept de software defined networking (SDN).

Storage as a service (STaaS)

STaaS : STorage as a Service correspond au stockage de fichiers chez des prestataires externes qui les hĂ©bergent pour le compte de leurs clients. Des services grand public proposent ce type de stockage le plus souvent Ă  des fins de sauvegarde ou de partage de fichiers. L'architecture de tels services peut ĂȘtre centralisĂ©e ou dĂ©centralisĂ©e.

Communication as a service (CaaS)

Correspond à la fourniture de solutions de communication substituant aux matériels et serveurs locaux (PABX, ACD, SVI
) des ressources partagées sur Internet.

Workplace as a service (WaaS)

Les caractĂ©ristiques du cloud sont qualifiĂ©es par les anglophones sous le vocable elastic computing capacity. Le National Institute of Standards and Technology en a donnĂ© une dĂ©finition succincte qui reprend ces principes de base : « L'informatique dans les nuages est un modĂšle permettant d'Ă©tablir un accĂšs par le rĂ©seau Ă  un rĂ©servoir partagĂ© de ressources informatiques standard configurables (rĂ©seau, serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent ĂȘtre rapidement mobilisĂ©es et mises Ă  disposition en minimisant les efforts de gestion ou les contacts avec le fournisseur de service »[14].

Les caractéristiques intéressantes du cloud computing pour les entreprises sont la réduction du coût total de possession des systÚmes informatiques, la facilité d'augmenter ou de diminuer les ressources. Le recours au cloud computing permet de décharger les équipes informatiques des entreprises, qui ont alors plus de disponibilité pour des activités à haute valeur ajoutée. Le cloud computing permet également aux petites entreprises d'avoir accÚs à des services jusque-là réservés aux grandes entreprises en raison de leur coût[12].

Mobile Backend as a Service (MBaaS)

Une solution de back-end mobile Ă  la demande (MBaaS pour Mobile Backend as a Service) est une architecture informatique hĂ©bergĂ©e dans le Cloud qui offre aux applications mobiles un accĂšs Ă  des dispositifs de stockage, Ă  des bases de donnĂ©es et Ă  d’autres ressources dont elles peuvent avoir besoin pour fonctionner.

Cette approche de type PaaS a recours à des API et à des kits de développement logiciel (SDK) pour relier les applications mobiles au back-end Cloud[15].

Histoire

Les principes sous-jacents au cloud computing remontent aux annĂ©es 1950 (longtemps avant que ne naisse l'expression « cloud computing »). À cette Ă©poque, les utilisateurs accĂ©daient depuis leurs terminaux Ă  des applications fonctionnant sur des systĂšmes centraux partagĂ©s (les mainframes), ancĂȘtres des serveurs du cloud. L'idĂ©e qu'on puisse s'abstraire du mainframe et juste accĂ©der Ă  ses services est alors proposĂ©e par John Mc Carthy en 1961 :

« Computing may someday be organized as a public utility just as the telephone system is a public utility. The computer utility could become the basis of a new and important industry[16]. »

Les architectes de réseaux (ceux qui conçoivent les réseaux intra- et inter-entreprises) schématisaient cet accÚs par un nuage dans leurs croquis. En anglais, on parlait alors de « the cloud ». AprÚs l'apparition d'Internet (vers 1980), ce mode d'accÚs a été supposé par défaut.

La popularisation d'Internet grùce aux navigateurs (1994) amena des cadres de Compaq et Sean O'Sullivan (en) à proposer le concept et le terme « cloud computing », mais l'idée ne rencontra pas de succÚs à l'époque.

Au dĂ©but des annĂ©es 2000 sont apparus des hĂ©bergeurs web capables d'hĂ©berger des applications dans leurs locaux informatiques. En particulier, Google et Amazon ont simultanĂ©ment repris le terme « cloud computing » en 2006. Dans ce contexte, l'ancĂȘtre du SaaS correspondait au ASP[17]. Les premiĂšres applications Web 2.0, qui ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es en cloud computing, sont le courrier Ă©lectronique, les outils collaboratifs, le CRM, les environnements de dĂ©veloppement et de test (informatique)[18].

La promotion du cloud computing public a Ă©tĂ© rendue possible par la gĂ©nĂ©ralisation des accĂšs Ă  Internet des particuliers (avec 75 % des mĂ©nages français Ă©quipĂ©s d'Internet Ă  domicile, selon les donnĂ©es de 2011 du CrĂ©doc[19]) et des entreprises. Le phĂ©nomĂšne a aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© de l'augmentation considĂ©rable de la puissance des Ă©quipements informatiques qui ont permis aux hĂ©bergeurs de proposer des tarifs de plus en plus intĂ©ressants. En ce sens, la mode du cloud computing tire parti : de l'augmentation considĂ©rable de puissance des serveurs (la frĂ©quence de fonctionnement des serveurs a Ă©tĂ© multipliĂ©e par un facteur 10, entre 1998 et 2008, les processeurs comportent entre quatre et dix cƓurs); et de la baisse des coĂ»ts de stockage (pour le prix d'un disque dur de 1,2 Go en 2000, on a, en 2013, un disque de 1 000 Go).

En cloud computing, les entreprises ne se servent plus de leurs serveurs informatiques, mais accĂšdent Ă  des services en ligne d'une infrastructure gĂ©rĂ©e par le fournisseur. Les applications et les donnĂ©es ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais dans un nuage composĂ© de serveurs distants interconnectĂ©s. Compte tenu de la complexitĂ© des liaisons rĂ©seau et de la multiplicitĂ© des intervenants (fournisseur d'accĂšs Ă  Internet, hĂ©bergeur, Ă©diteur, distributeur, revendeur), le fonctionnement en cloud diminue la continuitĂ© et la qualitĂ© du service par rapport Ă  celle d'une application de qualitĂ© professionnelle hĂ©bergĂ©e en interne. En 2009, moins de 10 % des entreprises interrogĂ©es mentionnaient recourir Ă  des services de cloud computing dans le domaine de l’hĂ©bergement de leurs infrastructures et applications informatiques[20]. Ce concept est prĂ©sentĂ© comme une Ă©volution majeure par certains analystes trĂšs connus, comme le Gartner Group [21], et comme une mode correspondant Ă  des motivations commerciales, par d'autres spĂ©cialistes.

On peut considérer que le cloud computing, associé à une disponibilité des accÚs au réseau internet en haut débit et en trÚs haut débit interconnectés, a fait émerger tout un secteur d'activité, des entités qui, de maniÚre transverse, offrent des services Web à destination du grand public sous forme d'applications Web ou, plus spécifiquement, à destination du secteur professionnel, nécessitant une approche orientée services et des prestations productives (dématérialisation, gestion de contenus), architecturés sur mesure.Les solutions Open Source Cloud entrent également sur le marché avec des exigences de plus en plus complexes des entreprises[22].

Applications

Représentation symbolique des briques de construction du cloud computing.

Les grandes entreprises du secteur informatique se sont massivement impliquées dans les activités liées au cloud computing, et proposent un éventail de services attenants, espace de stockage alloué, service de messagerie, outils collaboratifs, agilité, disponibilité, productions, RS, CRM, relation client.

Principaux acteurs

En 2010, Amazon, Microsoft, Citrix, Google, Alibaba, HP, IBM, Intel, SalesForce ou Sidetrade figurent parmi les principales entreprises du secteur[23].

Fin , Intel, Hewlett Packard et Yahoo! ont nouĂ© un partenariat visant Ă  promouvoir la recherche dans le domaine du cloud computing[24]. La premiĂšre initiative concerne la crĂ©ation d'un environnement distribuĂ© (cloud computing test bed) facilitant la recherche et les tests de logiciels, d'administration de centres de donnĂ©es et de matĂ©riels associĂ©s Ă  l'informatique dans le nuage Ă  une Ă©chelle jamais atteinte. Pour cette opĂ©ration, les trois partenaires ont associĂ© l'Infocomm Development Authority of Singapore (en), l'UniversitĂ© de l'Illinois Ă  Urbana-Champaign et l'Institut de technologie de Karlsruhe. Depuis le printemps 2009, l’Open cloud manifesto rĂ©unit des Ă©diteurs qui estiment que le cloud computing devrait ĂȘtre ouvert[25], contrairement Ă  Microsoft et Google qui ne l'ont pas signĂ©[26]. Quatre Ă©diteurs de logiciels libres (IELO, Mandriva, Nexedi et TioLive) ont fondĂ© la Free Cloud Alliance (FCA) le [27]. Cette derniĂšre propose une offre globale rĂ©unissant Iaas, Paas et SaaS, constituĂ©e de tous les composants libres nĂ©cessaires aux applications progiciel de gestion intĂ©grĂ© (ERP), gestion de la relation client (CRM) ou gestion de la connaissance (KM)[28].

Le , le gouvernement des États-Unis a lancĂ© sa politique de cloud prioritaire : des Ă©conomies substantielles Ă©taient attendues sur son budget annuel informatique de 80 milliards de dollars, par la consolidation d'au moins 40 % des 2 100 centres de donnĂ©es d'ici 2015[29].

En 2011, dans le cadre des investissements d'avenir cherchant Ă  faire Ă©merger des solutions portĂ©es par des entreprises française, deux consortiums, Cloudwatt menĂ© par Orange et Thales[30], et Numergy, menĂ© par SFR et Bull[31], ont Ă©tĂ© mis en place Ă  la suite d'un appel Ă  projets gouvernemental[32]. Un investissement de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations de 75 millions d'euros par projet a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour permettre le dĂ©veloppement des deux sociĂ©tĂ©s[33] - [34]. Un autre projet important financĂ© sous le mĂȘme appel Ă  projet est le projet Nu@ge[35], qui regroupe huit PME (opĂ©rateurs nationaux, centres de donnĂ©es, virtual desktop providers, etc.) et le LIP6 (Ă©quipe de Guy Pujolle). Ces consortiums ont pour objectif de fournir aux entreprises françaises et europĂ©ennes une solution souveraine de cloud computing avec des donnĂ©es hĂ©bergĂ©es en France.

En 2016, Microsoft a investi trois milliards de dollars en vue de doubler la puissance de calcul de ses nuages en Europe[36].

Aspects contractuels

Si les particuliers ont peu de marge de manƓuvre, les entreprises peuvent contractualiser les services de cloud computing qu'elles achĂštent. Les clauses de leurs contrats visent notamment la disponibilitĂ©, la sĂ©curitĂ©, la confidentialitĂ© et le support. Les garanties relatives Ă  la confidentialitĂ© des donnĂ©es, Ă  la traçabilitĂ© des opĂ©rations et Ă  la qualitĂ© des services sont Ă  dĂ©finir clairement, dont pour les applications critiques ou manipulant des donnĂ©es Ă  caractĂšres personnel, stratĂ©gique ou encadrĂ©es par une quelconque lĂ©gislation. En termes de conformitĂ© rĂ©glementaire, c'est l'entreprise cliente qui en reste juridiquement responsable, le fournisseur agissant comme sous-traitant
 La rĂ©versibilitĂ© doit ĂȘtre encadrĂ©e avec prĂ©cision dans le contrat qui lie tous les acteurs concernĂ©s. Sont aussi Ă  surveiller : les engagements de disponibilitĂ©, la frĂ©quence des sauvegardes et le rĂŽle respectif des acteurs (de un Ă  quatre gĂ©nĂ©ralement : par exemple Ă©diteur, hĂ©bergeur, intĂ©grateur et opĂ©rateur rĂ©seau)[37].

Le recours professionnel à des services décentralisés nécessite de préalablement prendre en compte des réflexions spécifiques liées aux offres d'externalisation commerciales, notamment des limites imposées par certaines ingérences, du respect des engagements et des responsabilités contractuelles.

À ce titre, la CNIL publie des recommandations pratiques[38] et des modĂšles de clauses contractuelles clĂ©s qui peuvent ĂȘtre insĂ©rĂ©s dans les contrats de services de cloud computing.

Conséquences

Pour les fournisseurs, le dĂ©veloppement du cloud computing entraĂźne le dĂ©veloppement des centres de donnĂ©es ou centres de traitement de donnĂ©es. Les fournisseurs de service doivent augmenter leurs infrastructures (serveurs, bande passante, surface au sol
) pour faire face aux besoins croissants des clients. Les modĂšles proposĂ©s par ces prestataires doivent Ă©galement Ă©voluer, le cloud privĂ© transformant les modĂšles Ă©conomiques qui prĂ©valaient jusqu’ici[39].

Pour les utilisateurs, particuliers et entreprises, la location de services associĂ©e au cloud computing permet gĂ©nĂ©ralement de rĂ©aliser des Ă©conomies Ă  court terme. Mais le coĂ»t total Ă  moyen et long termes peut se rĂ©vĂ©ler, au bout de quelques annĂ©es, supĂ©rieur au coĂ»t d'une application hĂ©bergĂ©e en interne. Cela dĂ©pend du mode d'utilisation (frĂ©quence, nombre d'utilisateurs
) et de la durĂ©e de vie de l'application. Un calcul comparatif s'impose avant de faire son choix. Ce calcul ne doit pas se limiter aux coĂ»ts directs, mais doit aussi intĂ©grer l'ensemble des coĂ»ts cachĂ©s pour que le cloud permette d'Ă©conomiser ainsi que l'effet des avantages du cloud sur le business de l'entreprise (productivitĂ© accrue, recentrage mĂ©tier
). La tĂąche n'est pas forcĂ©ment facilitĂ©e par les modes de facturation proposĂ©s qui sont parfois peu « lisibles » et dĂ©pendent de plusieurs paramĂštres : l'utilisation des fonctions (volumĂ©trie), le coĂ»t de production ou de mise Ă  disposition, incluant les Ă©volutions, le degrĂ© de complexitĂ© et, enfin, le tarif locatif du service. Les durĂ©es d'engagement peuvent varier d'un prestataire Ă  l'autre, mais restent pour la plupart autour de deux ou trois ans[37].

Avantages

Le cloud computing peut permettre d'effectuer des Ă©conomies, notamment grĂące Ă  la mutualisation des services sur un grand nombre de clients. Certains analystes indiquent que 20 Ă  25 % d’économies pourraient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par les gouvernements sur leur budget informatique s’ils migraient vers le cloud computing[40]. Comme pour la virtualisation, l'informatique dans le nuage peut ĂȘtre aussi intĂ©ressante pour le client grĂące Ă  son Ă©volutivitĂ©. En effet, le coĂ»t est fonction de la durĂ©e de l'utilisation du service rendu et ne nĂ©cessite aucun investissement prĂ©alable (homme ou machine). L'« Ă©lasticitĂ© » du nuage permet de fournir des services Ă©volutifs et peut permettre de supporter des montĂ©es en charge. Inversement, le fournisseur a la maĂźtrise sur les investissements, est maĂźtre des tarifs et du catalogue des offres et peut se rĂ©munĂ©rer d'autant plus facilement que les clients sont captifs.

À titre d'exemple, une entreprise possĂ©dant une boutique en ligne pourra facilement mettre en Ɠuvre des serveurs supplĂ©mentaires pour faire face Ă  un pic d'activitĂ© trĂšs limitĂ© dans le temps, tel que la pĂ©riode de NoĂ«l ou des soldes, puis les supprimer aprĂšs coup. Cela lui reviendra certainement moins cher que si elle avait du acheter et gĂ©rer toute l'annĂ©e une infrastructure informatique capable d'absorber cette charge importante mais Ă©phĂ©mĂšre.

L'abonnement Ă  des services de cloud computing peut permettre Ă  l'entreprise de ne plus avoir Ă  acquĂ©rir des actifs informatiques comptabilisĂ©s dans le bilan sous forme de CAPEX et nĂ©cessitant une durĂ©e d'amortissement. Les dĂ©penses informatiques peuvent ĂȘtre comptabilisĂ©es en tant que dĂ©penses de fonctionnement.

La maintenance, la sĂ©curisation et les Ă©volutions des services Ă©tant Ă  la charge exclusive du prestataire, dont c'est gĂ©nĂ©ralement le cƓur de mĂ©tier, celles-ci ont tendance Ă  ĂȘtre mieux rĂ©alisĂ©es et plus rapidement que lorsque sous la responsabilitĂ© du client (principalement lorsque celui-ci n'est pas une organisation Ă  vocation informatique).

Impact environnemental

L'informatique en nuage induit une consommation d'énergie croissante et contribue au réchauffement climatique et des milieux par leur énergie grise et via les fermes de serveurs nécessaires à l'informatique en nuage. L'ONG Greenpeace, par exemple dénonce ceci dans un rapport de 2010 sur l'impact écologique du secteur informatique[41]. Ainsi, si toutes les fermes de serveurs d'informatique en nuage constituaient un pays, celui-ci viendrait au quatriÚme rang mondial des plus grands consommateurs d'énergie[42].

La facilité qu'offre le cloud à activer de nouveaux services risque de conduire à un accroissement de la consommation de ressources par effet rebond[43].

Autres inconvénients

Il existe d'autres inconvénients :

  • l'utilisation des rĂ©seaux publics, dans le cas du cloud public, entraĂźne des risques liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ© du cloud. En effet, la connexion entre les postes et les serveurs applicatifs passe par le rĂ©seau Internet et expose Ă  des risques supplĂ©mentaires de cyberattaques et de violation de confidentialitĂ©. Le risque existe pour les particuliers, mais aussi pour les grandes et moyennes entreprises, qui ont depuis longtemps protĂ©gĂ© leurs serveurs et leurs applications des attaques venues de l'extĂ©rieur, grĂące Ă  des rĂ©seaux internes cloisonnĂ©s ;
  • le client d'un service de cloud computing devient trĂšs dĂ©pendant de la qualitĂ© du rĂ©seau pour accĂ©der Ă  ce service. Aucun fournisseur de service cloud ne peut garantir une disponibilitĂ© de 100 %[44]. Par exemple, des dĂ©faillances sur les services cloud sont rĂ©fĂ©rencĂ©es par l'International Working Group of Cloud Resiliency[45] ;
  • les entreprises perdent la maĂźtrise de l'implantation de leurs donnĂ©es. De ce fait, les interfaces interapplicatives (qui peuvent ĂȘtre volumineuses) deviennent beaucoup plus complexes Ă  mettre en Ɠuvre que sur une architecture hĂ©bergĂ©e en interne ;
  • les entreprises n'ont plus de garanties (autres que contractuelles) de l'utilisation qui est faite de leurs donnĂ©es, puisqu'elles les confient Ă  des tiers ;
  • des questions juridiques sont posĂ©es par l'absence de localisation prĂ©cise des donnĂ©es du cloud computing[46]. Les lois en vigueur s'appliquent, mais pour quel serveur, quel centre de donnĂ©es et, surtout, quel pays ? ;
  • comme les logiciels installĂ©s localement, les services de cloud computing permettent de lancer des attaques (cassage de mot de passe, dĂ©ni de service
)[47]. En 2009 par exemple, un cheval de Troie a utilisĂ© illĂ©galement un service du cloud public d'Amazon pour infecter des ordinateurs[48] ;
  • du fait que l'on ne peut pas toujours exporter les donnĂ©es d'un service cloud, la rĂ©versibilitĂ© (ou les coĂ»ts de sortie associĂ©s) n'est pas toujours prise en compte dans le cadre du projet. Le client se trouve souvent « piĂ©gĂ© » par son prestataire, et c'est seulement lorsqu'il y a des problĂšmes (changement des termes du contrat ou des conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation, augmentation du prix du service, besoin d'accĂ©der Ă  ses donnĂ©es en local, etc.) qu'il se rend compte de l'enfermement propriĂ©taire (vendor lock-in) dans lequel il se trouve ;
  • en cas d'accident mettant en cause un site fournissant les prestations de services liĂ©es au cloud pour des fonctions critiques d'une entreprise cliente, les donnĂ©es contenues dans les serveurs dĂ©truits peuvent ĂȘtre perdues, Ă  moins d'avoir Ă©tĂ© sauvegardĂ©es par ailleurs, chez d'autres hĂ©bergeurs ou sur d'autres serveurs du prestataire. Les entreprises touchĂ©es doivent engager sans dĂ©lai leur plan de reprise d'activitĂ© informatique.

Evolution du marché

Au niveau mondial

En 2022, les parts de marchés détenues par les différents fournisseurs de services d'infrastructures cloud au niveau mondial s'établissaient comme suit[49] :

Fournisseur de services d'infrastructures cloud Part de marché Q2-2022 (PaaS, Iaas et hébergement de cloud privés)
Amazon Web Services 34%
Azure 21%
Google Cloud 10%
Alibaba Cloud 5%
IBM Cloud 4%
Salesforce 3%
Tencent Cloud 3%
Oracle cloud 2%
Autres fournisseurs 18%

Fin Juin 2022, la taille du marché de l'infrastructure cloud était estimé, au niveau mondial, à 203.5 milliards de dollars[49].

En Europe

Le marchĂ© europĂ©en reprĂ©sente 53 Md€ en 2020[50].

En France

D'aprĂšs le cabinet IDC, le marchĂ© français du cloud computing (public, privĂ© et les services associĂ©s) aurait progressĂ© de 46 % en 2012 pour atteindre prĂšs de 2 milliards d'euros[51]. Selon une Ă©tude menĂ©e par Markess, le marchĂ© global français pourrait atteindre les 27 milliards d'euros en 2025[52].

Le marché français est dominé, comme au niveau mondial, par les trois leaders américains: Amazon Web Services, Azure de Microsoft et Google[53].

Fournisseur de services d'infrastructures cloud Part de marché 2021[53]
Amazon Web Services 46%
Azure 17%
Google Cloud 8%
Autres fournisseurs (OVH, IBM Cloud, Oracle Cloud,

Orange Business Services, Scaleway, T-systems, 3D Outscale)

29%

Aux États-Unis

Les États-Unis dĂ©tiennent la plus grande part du Cloud, cadrĂ© par une loi spĂ©cifique : le Cloud Act[54]. Un dĂ©bat est ouvert sur la compatibilitĂ© entre le Cloud act et le RGPD de protection des donnĂ©es mis en place par l'Union europĂ©enne.

En Chine

Le marchĂ© d’infrastructures cloud en Chine Ă©tait estimĂ© Ă  7.3 milliards de dollars lors du premier quadrimestre 2022[55].

Fournisseur de services d'infrastructures cloud Part de marché Q1-2022[55]
Alibaba Cloud 36.7%
Huawei Cloud 18%
Tencent Cloud 15.7%
Baidu AI Cloud 8.4%
Autres fournisseurs (AWS, Azure, etc.) 21.2%

Distribution informatique

Le cloud, comme le SaaS, interpellent les métiers de la distribution informatique et télécoms, l'aspect dématérialisé et la simplification des processus d'administration permettant de se passer de nombreux intermédiaires. Mais si la dématérialisation simplifie la technique, les à cÎtés se complexifient, que ce soit le cÎté légal, les garanties de niveaux de performance et de disponibilité ou SLA, la sécurité et, enfin, la réversibilité. Ces aspects, et la volonté des sociétés de l'offre de toucher les grands comptes comme les PME impliquent une distribution indirecte dont le métier devra évoluer vers des activités plus liées à l'évaluation, au support, à l'accompagnement et au pilotage, tout en tenant compte des spécificités du client final. Dans ce cadre, le rÎle des grossistes informatiques évoluera aussi[56] vers un rÎle d'agrégateur d'offres sous la forme de portails de solutions. Dans ce mouvement, les usagers, c'est-à-dire les éditeurs de services ou de solutions en mode SaaS, auront une position clé dans la génération de besoins[57].

Les activités traditionnelles de la distribution informatique et télécoms seront revues avec un prisme cloud, avec comme pour toute émergence d'une nouvelle industrie, de nouveaux métiers, et l'évolution de métiers existants. Beaucoup d'acteurs tentent de mieux cerner cet écosystÚme en définissant des métiers selon la valeur que les acteurs apportent dans la chaßne de valeurs de la distribution de solution cloud et SaaS. Selon le livre blanc du cloud.

Critiques

Critiques

Pour Richard Stallman[58] - [59], Ă  l'origine du projet GNU, l'informatique dans le nuage « est un piĂšge », les utilisateurs perdent le contrĂŽle de leurs applications. Il le considĂšre comme un concept publicitaire sans intĂ©rĂȘt, rejoignant les critiques exprimĂ©es par Larry Ellison, fondateur d'Oracle, selon lequel il s'agit d'un phĂ©nomĂšne de mode[60].

Steve Wozniak, cofondateur d'Apple, prévoit également des problÚmes avec le développement croissant du cloud computing et l'externalisation des données[61].

Solutions/alternatives

Solutions obsolĂštes

Bibliographie

  • Romain Hennion, Hubert Tournier, Eric Bourgeois, Cloud computing : DĂ©cider - Concevoir - Piloter - AmĂ©liorer, Eyrolles, 2012
  • Guillaume Plouin, Cloud Computing, SI hybride, protection des donnĂ©es, anatomie des grandes plateformes, 5e Ă©dition, Collection InfoPro, Dunod, 2019
  • Guillaume Plouin, Tout sur le Cloud Personnel, Travaillez, stockez, jouez et Ă©changez
 dans le nuage, Dunod, 2013
  • Microsoft, Cloud economics, Livre blanc, [lire en ligne] [PDF]
  • Eurocloud France, Livre Blanc : Le Cloud et la Distribution et de la distribution, 2011 [lire en ligne] [PDF]
  • Rapport Cigref, Fondamentaux du Cloud Computing : Le point de vue des Grandes Entreprises, [lire en ligne] [PDF]
  • Le traitement BigData : du cloud computing Ă  l'internet des objets Catalogue gĂ©nĂ©ral de La BibliothĂšque nationale de France ; n° FRBNF46933611 - Septembre - Octobre 2021

Notes et références

  1. Prononciation en anglais standard retranscrite selon la norme API.
  2. Commission d’enrichissement de la langue française, « informatique en nuage », sur FranceTerme, ministĂšre de la Culture (consultĂ© le ).
  3. « infonuagique », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  4. (en) Darrel InceDarrel Ince, « cloud computing », dans A Dictionary of the Internet, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-174415-0, DOI 10.1093/acref/9780191744150.001.0001/acref-9780191744150-e-4112, lire en ligne)
  5. (en) « Benefits of cloud computing », sur business.qld.gov.au, (consulté le )
  6. (en) Brian J.S. Chee, Curtis Franklin Jr., Cloud Computing: Technologies and Strategies of the Ubiquitous Data Center, CRC Press, 2010 (ISBN 978-1-4398-0617-3).
  7. « cloud computing », Encyclopédia Universalis (consulté le ).
  8. Le terme « infonuagique » est le nĂ©ologisme proposĂ© en novembre 2009 par l'Office quĂ©bĂ©cois de la langue française pour pallier l'absence d'un mot unique pour traduire l'expression « cloud computing » (dont on observera qu'elle n'Ă©tait elle-mĂȘme pas un mot unique). Le mot s'utilise aussi comme adjectif (exemple : « les services infonuagiques », « des opĂ©rations infonuagiques »)
  9. (en) « What is Cloud Computing », Everon Technology Services (consulté le ).
  10. (en) Judith Hurwitz, Robin Bloor, Marcia Kaufman et Fern Halper, Cloud Computing for Dummies, John Wiley & Sons, 2009 (ISBN 9780470484708).
  11. (en) Rajkumar Buyya, James Broberg, Andrzej M. Goscinski, Cloud Computing: Principles and Paradigms, John Wiley & Sons, 2010 (ISBN 9781118002209).
  12. (en) Zaigham. Mahmood - Richard Hill, Cloud Computing for Enterprise Architectures, Springer, 2011 (ISBN 978-1-4471-2236-4).
  13. « Cloud dĂ©centralisĂ© : l'utilisateur devient fournisseur
 et les prix chutent », sur journaldunet.com (consultĂ© le )
  14. (en) « NIST.gov – Computer Security Division – Computer Security Resource Center », Csrc.nist.gov.
  15. « Back-end mobile Ă  la demande (MBaaS) », LeMag IT,‎ (lire en ligne)
  16. (en) John McCarthy, Computing Utility, Cambridge (Massachusetts), MIT Press, , 72 p. (ISBN 978-0-262-07196-3, lire en ligne), p. 1
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  18. Libre blanc du Syntec numérique sur le cloud computing par le Syntec numérique, 5 mai 2010, page 7 [PDF].
  19. « Rapport Credoc 2011 : Les connexions internet à domicile » [PDF], Arcep, p. 68.
  20. Source : étude de Markess International - Référentiel de pratiques Approches d'hébergement avec le cloud computing & la virtualisation, 2009-2011
  21. (en) « Gartner Says Cloud Computing Will Be As Influential As E-business »
  22. « Open-source cloud », sur kyoceradocumentsolutions.us (consulté le )
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  24. Intel, HP et Yahoo s’associent autour du cloud computing
  25. Open cloud manifesto [PDF].
  26. Liste des membres de l'Open cloud manifesto
  27. (en) Free Cloud Alliance Formed: Open Source IaaS, PaaS and SaaS for the Enterprise, freecloudalliance.org, consulté le 30 octobre 2014
  28. Free Cloud Alliance : union pour un cloud libre, 1er avril 2010 - par Jacques Cheminat, lemondeinformatique.fr
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  30. « Cloud français : Orange, Thales et la CDC dégainent Cloudwatt », sur journaldunet.com (consulté le ).
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  35. Site de Nu@ge
  36. (en) Abhishek Baxi, « Microsoft increases European cloud investment to $3 billion, announces new datacenters », sur OnMSFT.com, .
  37. « Le Cloud Computing : Enjeux et points de vigilance »
  38. CNIL, Cloud computing, 7 étapes clés pour garantir la confidentialité des données
  39. Source : Ă©tude de Markess International « Datacenters & Clouds privĂ©s d’entreprise, approches – perspectives 2013 »
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  56. Organisation de la distribution IT & Télécoms
  57. Compubase Consulting et Partner VIP (2012) Le livre blanc du cloud, du SaaS et des services ManagĂ©s pour la distribution IT et TĂ©lĂ©coms ; 100p, rĂ©alisĂ© Ă  la suite de deux campagnes d’interviews de revendeurs et d’éditeurs de logiciels faite en France que dans autres pays d’Europe. Un premier livre blanc datait de novembre 2011, dont certains de ces rĂ©sultats sont citĂ©s dans l'Ă©dition 2012
  58. (en) Bobbie Johnson, « Cloud computing is a trap, warns GNU founder Richard Stallman », The Guardian, .
  59. Richard Stallman dénonce le caractÚre propriétaire du cloud computing - ZDNet, 30 septembre 2008
  60. Larry Ellison critique le cloud computing - ZDNet, 29 septembre 2008.
  61. « Le cofondateur d'Apple inquiet face au « nuage » de données », sur Le Monde, (consulté le ).

Voir aussi

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