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Free Cloud Alliance

La Free Cloud Alliance (FCA) est la première alliance de cloud computing libre qui propose une offre globale réunissant l'IaaS (infrastructure en tant que service), le PaaS (Plate-forme en tant que service), et le SaaS (logiciel en tant que service). Avec ces solutions entièrement libres, la Free Cloud Alliance souhaite donc viser le marché porteur du cloud computing privé pour les professionnels, en opposition à l'offre de Salesforce.com et Amazon.

La FCA est une alliance formée par quatre éditeurs français[1] - [2], Ielo, Mandriva, Nexedi et TioLive, la Free Cloud Alliance donne un coup de projecteur sur ses composantes technologiques NiftyName Virtual Datacenter (NVD), Block Storage Server (BS2), Xtreem Storage Server (XS2), Neo Storage Server (NS2), SLAP Cloud Engine (SCE) et TioLive OEM Platform (TOP). De nouveaux composants devraient rejoindre cette alliance, qui vise à concurrencer le Cloud qui est un système d'exploitation basé sur un navigateur web, créé par Good OS LLC, à Los Angeles.

À fin 2015, l'Alliance semble avoir disparu sans laisser de traces et le nom de domaine est à vendre[3], ce qui semble confirmer certaines inquiétudes exprimées lors de sa création dans la presse spécialisée[4].

Les fondateurs

  • Ielo nom plus connu sous Lost Oasis, Trait d'union entre la communautĂ© du logiciel libre et les acteurs commerciaux de la sociĂ©tĂ© de l'information, Lost Oasis dĂ©veloppe, commercialise et exploite depuis 2002 une gamme de services innovants.
  • Mandriva SA (anciennement Mandrakesoft), crĂ©Ă©e en 1998 est une sociĂ©tĂ© française anciennement Ă©ditrice du système d'exploitation Mandriva Linux.
  • Nexedi a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2001 avec la crĂ©ation du projet ERP5, dont la première mise en Ĺ“uvre a Ă©tĂ© Ă©lue «Meilleur projet ERP» en 2004.
  • TioLive est une plate-forme d'externalisation totale du système d'information (Total Information Outsourcing). Elle est basĂ©e sur des techniques Open Source et des logiciels libres.

Concept

L’offre repose sur différentes briques technologiques:

  • NiftyName Virtual Datacenter de IELO : solution IAAS conçue pour les hautes performances et la haute disponibilitĂ©.
  • XS2 (Xtrem Storage Server) de Mandravia : Solution permettant d’effectuer un stockage rĂ©parti des fichiers sur plusieurs serveurs distants.
  • NS2 (Neo Storage Server) de Nexidi : PossibilitĂ© de stocker des fichiers en mode objet, utilisĂ©e principalement par les Ă©tablissements bancaires et les gouvernements pour le stockage de grandes bases de donnĂ©es comme par exemple l’enregistrement de transactions bancaires.
  • Slap Cloud Engine de Nexidi : Solution qui coordonne les ressources sur le cloud de manière intelligente: partage de puissance entre les machines actives et inactives par exemple.
  • TioLive OEM Platform: optimisation des diffĂ©rentes briques pour composer une solution Paas Open Source.

La complémentarité des éditeurs avec leurs solutions respectives permet de renforcer l’image de l’Open Source dans le monde du Cloud Computing et de démontrer aux DSI que le Cloud répond à leur problématique de réduction des coûts.

Avantages

  • La rĂ©duction des coĂ»ts, elle arrive en tĂŞte des prĂ©occupations des DSI. Jean-Paul Smets, Pdg de Nexedi, Ă©diteur du progiciel Open Source ERP 5, explique que la Free Cloud Alliance « vise Ă  couvrir tous les domaines du cloud, en ayant la mĂŞme efficacitĂ© Ă©conomique que Salesforce et tout en gardant le contrĂ´le des donnĂ©es et du code source”. Un vĂ©ritable Cloud libre, “synonyme de libertĂ© (d’oĂą le terme Free de la Free Cloud Alliance – et non pas Open Source) et de contrĂ´le”, comme il se plaĂ®t Ă  le dire.
  • Permet de renforcer l'image de l'Open Source du Cloud Computing et de dĂ©montrer aux DSI que le Cloud peut rĂ©pondre Ă  leurs problĂ©matiques de rĂ©duction des coĂ»ts.
  • Permet de faire face au risque rĂ©el de perte d'autonomie par rapport aux offres de grands groupes tels que Amazone. Ainsi, Amazon et Microsoft ont pour l'instant dĂ©cidĂ© de ne pas adhĂ©rer au mouvement et dĂ©veloppe leurs propres solutions.
  • RĂ©duction de risque de perte de donnĂ©e en cas de faillite du prestataire. En effet, l'entreprise qui a confiĂ© l'intĂ©gralitĂ© de son infrastructure Ă  un prestataire aura du mal a reconstituer son système d'information reprenant les donnĂ©es qui sont issues de la plate-forme du prestataire. Dans ce contexte, la FCA prend tout son sens.

Inconvénients

  • La partie entreprise reste payante et la facture peut dĂ©passer assez largement les 15 000€.
  • On peut se poser la question des difficultĂ©s d'intĂ©grations des diffĂ©rentes briques, ainsi que de l'intĂ©ropĂ©rabilitĂ© avec les applications et les donnĂ©es car rien n'est rĂ©ellement dĂ©taillĂ© Ă  ce jour.
  • Impact Ă©cologique nĂ©gatifs dĂ» aux Ă©missions de serres des serveurs utilisĂ©s.
  • l'Offre doit encore Ă©voluer en termes de garanties lĂ©gales, de sĂ©curitĂ© et d'administration.

Références

  1. Cyrille Chausson, « Free Cloud Alliance : un coup de projecteur sur un cloud 100 % libre », sur Le MagIT, (consulté le ).
  2. Jacques Cheminat, « Free Cloud Alliance : union pour un cloud libre », sur Le Monde Informatique, (consulté le ).
  3. « Site Free Cloud Alliance inactif » (consulté le ).
  4. francoistonic, « Free Cloud Alliance : initiative intéressante mais trop embryonnaire », sur Cloud Magazine, (consulté le ).
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