Numeum | |
Devise : « Des entreprises qui changent le monde » | |
Situation | |
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Création | |
Type | Syndicat professionnel des Entreprises de Services du Numérique (ESN), du Conseil en Technologie et des Éditeurs de Logiciels |
Siège | 148, Boulevard Haussmann - 75008 Paris |
Langue | (fr) |
Budget | €4,4 millions (2013)[1] |
Organisation | |
Membres | 2000 |
Président | Godefroy de Bentzmann |
Organisations affiliées | syndicat professionnel de loi 1884 rattaché à la fédération syntec |
Site web | https://syntec-numerique.fr/ |
Numeum[2], créé en 1969 sous le nom Syntec informatique (pour devenir Syntec Numérique en 2010), est l'un des syndicats professionnels français de l'industrie du numérique membre de la fédération syntec.
Syntec Numérique représente plus de 2 000 entreprises adhérentes qui réalisent environ 80 % du chiffre d'affaires total du secteur numérique soit 57 Mds d’euros (30 grands groupes, 120 ETI, 1000 PME et 800 startup et TPE) organisées autour de trois collèges : les entreprises de services du numérique (ESN), du conseil en technologie et les éditeurs de logiciels.
Sommaire
Historique
Le Syntec Numérique est créé en 1969 sous le nom Syntec informatique[3]. C'est l'époque où des sociétés de service sont créées à partir des services informatiques de grandes entreprises[4].
En 2005, une partie de ses membres, essentiellement des PME, et des éditeurs de logiciels (Sage, Cegid Group, Dassault Systèmes, Microsoft, Berger-Levrault, etc.), s'estimant mal représentés par le Syntec Informatique, en sortent pour créer l'AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels et solutions internet qui a changé de nom depuis et s'appelle depuis 2016 Tech In France)[5]. Depuis 2005, les deux organisations ont envisagé à quelques reprises de refusionner, mais ceci n'a pas abouti[6],[7]. Des appels à un regroupement ont été aussi adressés par le Syntec Informatique vers le Geicet (ingénierie et conseil en technologies), l'Acsel (e-commerce), ou encore Alliance TIC (technologies de l'information et des communications). Pour se donner une dimension plus large, s'adresser davantage aux start-ups et favoriser dans l'esprit de son président, Guy Mamou-Mani, dirigeant du Groupe Open, ces éventuelles fusions, le Syntec Informatique prend le nom de Syntec Numérique en 2010[8].
Le syndicat professionnel Syntec Numérique est présidé depuis par Godefroy de Bentzmann, co-fondateur de la SSII Devoteam, qui succède à Guy Mamou-Mani[9]. Il reste le premier syndicat patronal du secteur informatique français en nombre d'adhérents, qui défend les intérêts des entreprises membres auprès des pouvoirs publics et dans la négociation collective avec les syndicats d'employés[10],[11].
Syntec Numérique représente, d'après les chiffres qu'il publie, 2000 entreprises adhérentes, environ 80 % du chiffre d'affaires du secteur numérique (dont 750 éditeurs, 30 grands groupes, 120 ETI, 1000 PME et 800 startup et TPE)[12] organisées autour de trois collèges : les entreprises de services du numérique (ESN), du conseil en technologie et les éditeurs de logiciels.
En , Syntec Numérique et Tech'in France annoncent leur fusion prochaine. Les deux plus grands syndicats professionnels du numérique en France se rapprochent afin de peser davantage dans les débats auprès des institutions nationales et européennes[13].
Activités
En tant que syndicat professionnel patronal, Syntec Numérique possède une mission de porte-parole de son industrie auprès des institutionnels et des pouvoirs publics, et par exemple émet des propositions vers les candidats, lors des Élections présidentielles en France[10],[14]. Il essaye de peser sur les projets de loi[15]. Une autre des activités de Syntec Numérique est la promotion auprès des jeunes des métiers de l’industrie du numérique et de la diversité[16].
Syntec Numérique est également un éditeur de contenus qui publie des données de référence de son industrie (Indice Syntec, statistiques et prévisions de croissance ou d'emploi, cadres d’interprétation des réglementations applicables, etc.), et des documentations de référence sur l'évolution et les sujets clefs du numérique[17].
Prise de position
Syntec numérique indique en que la proposition de loi visant à lutter contre les contenus haineux sur Internet « risque de conférer des responsabilités exorbitantes aux plateformes »[18].
Lobbying
Pour l'année 2018, Syntec numérique déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros[19].
Notes et références
- Budget présenté lors de son assemblée générale 2013
- https://www.syntec.fr/actualites/activites-de-la-federation/numeum-naissance-dune-nouvelle-organisation-pour-repondre-aux-enjeux-du-numerique/
- Christian Bret, « L'histoire des 40 premières années des SSII en France à travers leurs hommes et leurs activités », Entreprises et histoire, vol. 3, no 40,‎ , p. 9-14 (DOI , lire en ligne)
- Philippe Picard, « Ceux qui firent la profession participèrent à la création et à l'animation de Syntec Informatique », Entreprises et histoire, vol. 3, no 40,‎ , p. 109-110 (DOI , lire en ligne)
- Philippe Guerrier, « Tech in France : la renaissance numérique de l’AFDEL », ITespresso,‎ (lire en ligne)
- « Cinov IT commente le futur rapprochement entre le Syntec Numérique et l'Afdel », Channelbp,‎ (lire en ligne)
- S. C., « Les acteurs du numérique peinent à sceller leur union », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- R. G., « Le Syntec informatique veut fédérer tous les acteurs de l'économie numérique », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Véronique Arène, « Godefroy de Bentzmann devient président de Syntec Numérique », Le Monde informatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Manuel Moragues, « Les bien peu numériques propositions du Syntec Numérique », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne)
- Margherita Nasi, « L'industrie numérique ne fait pas rêver les jeunes », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Syntec Numérique : des entreprises qui changent le monde », sur www.syntec-numerique.fr (consulté le )
- « Tech'in France et Syntec Numérique annoncent leur prochaine fusion », sur Les Echos, (consulté le )
- Sandrine Cassini, « Les candidats à la présidentielle veulent séduire la French Tech », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Qu’est-ce que le "CDI de projet", ce contrat que le gouvernement veut booster ? », Europe 1,‎ (lire en ligne)
- Camille Thomine, « Le secteur informatique a besoin de profils bac + 5, mais pas seulement », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Romain Gueugneau, « Le secteur français de l'informatique voit l'avenir en rose », Les Échos,‎ (lire en ligne)
- Amaelle Guiton, « Loi Avia : une large majorité mais de vives inquiétudes », sur Libération.fr, Libération, (consulté le )
- « Fiche Syntec Numerique », sur Le site de la HATVP (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Indice Syntec
- Syntec Conseil en Management
- Syndicat professionnel
- Entreprise de services du numérique (ESN, ou anciennement SSII)
- Cloud computing
- Green IT
- Ubifrance
- Munci