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Facebook

Facebook [ˈfeÉȘsbʊk][3] (litt. « trombinoscope » en anglais) est un rĂ©seau social en ligne appartenant Ă  Meta. Il permet Ă  ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidĂ©os, des fichiers et documents, d'Ă©changer des messages, joindre et crĂ©er des groupes et d'utiliser une variĂ©tĂ© d'applications sur une variĂ©tĂ© d'appareils.

Facebook
Logo de Facebook

Adresse facebook.com (site) m.facebook.com (site mobile)

adresse .onion (Tor)

Slogan Facebook is a social utility that connects you with the people around you.
« Facebook vous permet de rester en contact avec les personnes qui comptent dans votre vie. »
Commercial Oui
Écrit en PHP, C++ et langage D[1]
Publicité Oui
Type de site RĂ©seautage social
Langue Multilingue (97 languesvoir)
Inscription Requise, ≄ 13 ans
Nombre d'inscrits 2,91 milliards ()[2]
SiĂšge social Menlo Park (Californie)
Drapeau des États-Unis États-Unis
Propriétaire Meta Platforms, Inc.
Directeur de la publication Mark Zuckerberg (PDG)
Sheryl Sandberg
Lancement (thefacebook)
État actuel Actif

Facebook est fondé en 2004 par Mark Zuckerberg et ses camarades de l'université Harvard : Chris Hughes, Eduardo Saverin, Andrew McCollum et Dustin Moskovitz. D'abord réservé aux étudiants de cette université, il s'est ensuite ouvert à d'autres universités américaines avant de devenir accessible à tous en . Le nom du site provient des albums photo (« trombinoscopes » ou « facebooks » en anglais) regroupant les photos des visages de tous les élÚves prises en début d'année universitaire.

Au , Facebook est le réseau social le plus utilisé au monde avec 2,91 milliards d'abonnés actifs[2].

Facebook fait réguliÚrement l'objet de débats, tant sur le plan politique que juridique, économique, culturel et social. Son influence dans la sphÚre publique et la maniÚre dont il affecte la vie sociale de ses utilisateurs, son usage des données personnelles, son rÎle dans la propagation des infox, sa responsabilité dans la banalisation des discours de haine ou bien encore sa politique de régulation des contenus sont ainsi souvent discutés dans l'actualité.

Histoire

DĂ©veloppement (2004–2005)

Mark Zuckerberg, cocréateur de Facebook, dans sa chambre à Harvard en 2005.

Mark Zuckerberg fonde « The Facebook », initialement Ă  l'adresse thefacebook.com, le [4]. L'inscription est d'abord limitĂ©e aux Ă©tudiants de l'universitĂ© Harvard. DĂšs le premier mois, plus de la moitiĂ© des Ă©tudiants de premier cycle de l'universitĂ© est inscrite sur le service[5]. Eduardo Saverin (aspect commercial), Dustin Moskovitz (programmeur), Andrew McCollum (graphiste) et Chris Hughes rejoignent Zuckerberg pour l'aider Ă  promouvoir le site. En mars, Facebook s'Ă©largit aux universitĂ©s Stanford, Columbia et Yale[fb 1]. Cette expansion continue avec l'ouverture de Facebook Ă  l'Ivy League et aux Ă©coles de la rĂ©gion de Boston et, progressivement, Ă  la plupart des universitĂ©s au Canada et aux États-Unis[6]. En , Facebook Ă©tablit son siĂšge social Ă  Palo Alto, en Californie[fb 1].

La sociĂ©tĂ© enlĂšve l'article « The » de son nom aprĂšs l'achat du nom de domaine facebook.com en 2005 pour la somme de 200 000 dollars[7]. En , elle lance une version pour les Ă©coles secondaires, prochaine Ă©tape logique pour Zuckerberg[8]. À cette Ă©poque, pour rejoindre le rĂ©seau d'une Ă©cole secondaire, il faut recevoir une invitation[9]. Facebook Ă©largit ensuite ses membres aux employĂ©s de plusieurs sociĂ©tĂ©s, dont Microsoft et Apple[10].

Les frÚres Cameron et Tyler Winklevoss, également étudiants à Harvard à l'époque, estiment que Mark Zuckerberg leur a volé leur idée pour créer Facebook. Un procÚs s'est ensuivi, à l'issue duquel ils se sont accordés sur un dédommagement de 65 millions de dollars[11].

AmĂ©liorations (2006–2009)

DĂšs le , toute personne d'au moins 13 ans possĂ©dant une adresse Ă©lectronique valide peut possĂ©der un compte[fb 2] - [fb 3]. Le , une partie du code source de la page d’index du site est piratĂ©e et publiĂ©e sur internet[12].

Le , alors que le nombre d'utilisateurs dĂ©passe les 400 000, Facebook prĂ©sente les avancĂ©es de sa plateforme appelant ses dĂ©veloppeurs Ă  connecter leurs sites Web Ă  Facebook via Facebook Connect[13]. Facebook amĂ©liore son systĂšme de micro-blogging. D'aprĂšs Le Monde, cette nouveautĂ© vise Ă  dĂ©fendre ses parts de marchĂ© face au concurrent Twitter, qui bĂ©nĂ©ficie d'une forte couverture mĂ©diatique[14].

Succùs (2010–2013)

Un livre non officiel retraçant l'histoire de Facebook, de l'universitĂ© Harvard en 2003 jusqu'au courant de l'annĂ©e 2009, est publiĂ© le [15]. Le film The Social Network (ou Le RĂ©seau social au QuĂ©bec), retraçant la crĂ©ation de « The Facebook » Ă  Harvard, sort le de la mĂȘme annĂ©e dans les salles nord-amĂ©ricaines[16] et le en France[17]. Le , Facebook et tous les services utilisant son API sont coupĂ©s pendant plus de deux heures Ă  la suite d'une modification erronĂ©e de la configuration du site par les dĂ©veloppeurs[18]. Le , Mark Zuckerberg annonce le lancement d'un systĂšme de messagerie e-mail, qui aura pour nom de domaine @facebook.com, afin de concurrencer Gmail et Hotmail, les webmail de Google et Microsoft[19].

Le , Facebook lance la plus grosse introduction en Bourse de l'histoire des valeurs technologiques, tant en levĂ©e de fonds qu'en capitalisation boursiĂšre[20], et au second rang historique pour l'ensemble des États-Unis derriĂšre Visa et devant celle de General Motors, avec 421 millions d'actions au prix de 38 dollars chacune, qui lui donne une valorisation de 104 milliards de dollars[21]. Exactement un an avant, le rĂ©seau social professionnel LinkedIn est valorisĂ© Ă  9 milliards de dollars, au mĂȘme niveau que Peugeot et plus que Cap Gemini ou Iliad. Tout comme Google en 2004, Facebook contient les frais payĂ©s aux banques, versant selon Dan Scholnick, de la sociĂ©tĂ© de capital-risque Trinity Ventures, seulement 1 % du montant de l'opĂ©ration[22]. NĂ©anmoins le cours chute rapidement, le titre perdant jusqu’à 24 % moins de deux semaines aprĂšs l’introduction[23].

En 2013, quelques mois aprÚs la certification des pages pour les marques ou les personnalités, Facebook lance l'application Facebook Mentions qui permet aux célébrités qui ont des pages ou des profils certifiés d'accéder à des fonctionnalités différentes.

Branch Media et divers (depuis 2014)

Le , Facebook rachÚte la société Branch Media, spécialisée dans la curation et le partage de contenus, pour 15 millions de dollars[24]. Le , un porte parole de Facebook annonce à l'AFP la suppression de son systÚme de messagerie e-mail @facebook.com. En , Facebook rachÚte Oculus VR, créateur du casque de réalité virtuelle Oculus Rift[25]. En , Facebook lance Slingshot (application de partage de photos) pour concurrencer Snapchat[26], mais sans succÚs[27]. En , Facebook lance Rooms, une application (exclusivement mobile) qui permet de créer des salons de discussion (forums)[28] - [29]. Le , Facebook annonce le lancement de l'application Moments, dont l'objectif est de partager de maniÚre privée ses photos[30].

Bouton d'empathie

En , Facebook annonce qu'il va tester la mise en place d'un bouton d'empathie, contrebalançant le bouton « J'aime », qui peut ĂȘtre difficile Ă  utiliser pour des statuts marquant des moments difficiles par exemple[31].

Facebook prĂ©pare, la mĂȘme annĂ©e, un rĂ©seau social d'entreprise, Facebook at work, qui doit permettre aux utilisateurs de discuter entre collĂšgues, de se mettre en relation avec d’autres professionnels ou encore de partager des documents. Le modĂšle Ă©conomique choisi est le freemium : l’accĂšs est gratuit, mais certaines fonctions sont payantes[32]. Le , Facebook annonce le lancement d'une nouvelle fonctionnalitĂ©, en rĂ©ponse aux demandes des utilisateurs[33], permettant de recevoir sur leur mobile, s'ils le souhaitent, des notifications sur des Ă©vĂ©nements ayant trait Ă  l'actualitĂ© de leur ville, des rĂ©sultats sportifs ou encore des actualitĂ©s mĂ©tĂ©o[34].

Le , Facebook commence à tester une série d'outils permettant aux utilisateurs ayant subi une rupture de limiter les relations avec leurs anciens partenaires. L'utilisateur peut, par exemple, choisir de limiter l'apparition sur son fil d'actualité de publications de son ex[35].

Boutons de réactions

Les utilisateurs du réseau social peuvent exprimer leurs émotions par rapport à des publications avec des émojis.

En , Facebook lance cinq nouveaux boutons de réactions, s'ajoutant au classique « J'aime » : « J'adore », « Haha », « Wouah », « Triste » et « Grrr ». Facebook explique vouloir donner « plus de moyens de partager rapidement sa réaction à une publication »[36]. « Merci » apparaßt à partir du et « Solidaire » à partir du , dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

En , Facebook et Google annoncent conjointement leur projet de crĂ©er un cĂąble sous-marin transatlantique Ă  haut dĂ©bit afin d'accĂ©lĂ©rer la vitesse d'accĂšs Ă  leurs services et au cloud. Le projet, du nom de Marea, devrait relier Virginia Beach aux États-Unis Ă  Bilbao en Espagne.

En , Facebook lance le réseau social d'entreprise Workplace. Jusqu'ici baptisé Facebook at work, cette déclinaison du réseau social est à destination des entreprises et prétend rivaliser avec les intranets et les boßtes mail en accélérant la communication entre salariés[37].

Le , Facebook lance un test visant Ă  dĂ©tecter les messages suicidaires sur le rĂ©seau social, Ă  l’aide d’un programme d’intelligence artificielle. En se basant sur de prĂ©cĂ©dents messages signalĂ©s par des utilisateurs comme suicidaires, ce programme informatique a Ă©tĂ© « entraĂźnĂ© » Ă  repĂ©rer ce type de publication[38].

En , Facebook annonce la mise en place d'une fonctionnalité permettant aux sites d'information de proposer des articles payants[39].

Présentation

Comme application de rĂ©seau social, Facebook permet Ă  ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d'autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'ĂȘtre mises Ă  la disposition du rĂ©seau concernent l'Ă©tat civil, les Ă©tudes et les centres d'intĂ©rĂȘt. Ces informations permettent de retrouver des utilisateurs partageant les mĂȘmes intĂ©rĂȘts. Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de correspondance et de documents multimĂ©dias. Ce principe existe sur d'autres rĂ©seaux sociaux gĂ©nĂ©ralistes, comme Orkut, ou s'adressant au monde du business, comme Viadeo.

Facebook Connect

C'est un systÚme de connexion créé par Facebook permettant aux développeurs de sites web de permettre à leurs utilisateurs de se connecter via leur compte Facebook. Ce systÚme requiert pour les développeurs l'API (interface de programmation) de Facebook et une application. Ceci permet ensuite au développeur d'utiliser le systÚme Facebook Graph Search afin de récupérer des informations relatives à l'utilisateur Facebook.

Identité visuelle

  • Logo de [thefacebook] de 2004 Ă  2005
    Logo de [thefacebook] de 2004 Ă  2005
  • Logo de Facebook de 2005 Ă  2015
    Logo de Facebook de 2005 Ă  2015
  • Logo de Facebook de 2015 Ă  2019
    Logo de Facebook de 2015 Ă  2019
  • Logo de Facebook depuis 2019
    Logo de Facebook depuis 2019

Usages

DÚs son inscription sur Facebook, l'utilisateur a cette silhouette comme photo de profil en attendant qu'elle soit remplacée par la sienne.

Facebook propose Ă  ses utilisateurs des fonctionnalitĂ©s optionnelles appelĂ©es « applications », reprĂ©sentĂ©es par de petites boĂźtes superposĂ©es sur plusieurs colonnes qui apparaissent Ă  l’affichage de la page de profil de l'utilisateur. Ces applications modifient la page de l'utilisateur et lui permettent de prĂ©senter des informations aux personnes qui visiteraient sa page ou d'en Ă©changer. L'utilisateur trouvera par exemple : une liste d'amis, une liste des amis qu'il a en commun avec d’autres amis, une liste des rĂ©seaux auxquels l'utilisateur et ses amis appartiennent, une liste des groupes auxquels l'utilisateur appartient, une boĂźte pour accĂ©der aux photos associĂ©es au compte de l'utilisateur, un « mini-feed » rĂ©sumant les derniers Ă©vĂšnements concernant l'utilisateur ou ses amis, sur Facebook et un « mur » (« wall », en anglais) permettant aux amis de l'utilisateur de laisser de petits messages auxquels l'utilisateur peut rĂ©pondre.

Facebook propose constamment à ses utilisateurs de nouveaux amis potentiels. Le réseau social mise ainsi sur sa capacité à accroßtre les interactions entre ses utilisateurs et donc à leur faire consommer de la publicité[40].

Par ailleurs une fonction de messagerie instantanĂ©e, disponible depuis , permet de signaler Ă  ses amis sa prĂ©sence en ligne et, si nĂ©cessaire, de discuter dans un « salon » privĂ© (l'application ne permettant pas, en , de rĂ©unir plus de deux personnes dans un mĂȘme salon). Depuis , le chat de Facebook utilise le protocole de communication XMPP, afin de permettre aux utilisateurs de s’y connecter avec n'importe quel client de messagerie instantanĂ©e compatible avec ce protocole[fb 4]. Le chat reste cependant rĂ©servĂ© aux membres de Facebook[41].

Le choix des applications Ă  afficher est laissĂ© Ă  l'utilisateur, qui peut en ajouter aprĂšs avoir consultĂ© le catalogue ou bien en supprimer, changer leur agencement sur la page ou en cacher certaines au public. Les applications permettent aussi aux membres de Facebook de jouer gratuitement Ă  des jeux. Il y a plusieurs types d'applications incluant jeux de simulation (par exemple, FarmVille, Island Paradise, Fifa Superstar, Top Eleven Football Manager) et petits jeux d'arcade (par exemple, Paf le chien). Le fait que Facebook soit ouvert aux applications tierces depuis mai 2007[42] a contribuĂ© au succĂšs du site. De nombreux concepteurs, dĂ©butants ou experts, ont dĂ©veloppĂ© une application. Selon Facebook, il existait au plus de 8 000 applications, dĂ©veloppĂ©es ou non par Facebook. Des outils et des cadres de dĂ©veloppements (framework, interface de programmation, exemples de code
) sont proposĂ©s aux dĂ©veloppeurs afin que ces derniers puissent formater leurs conceptions aux normes de Facebook. Le FBML, par exemple, qui constitue le langage de mise en page standard sur Facebook, est un cousin du HTML comprĂ©hensible pour le dĂ©veloppeur.

Depuis , il est possible d'obtenir une adresse e-mail se terminant par @facebook.com[19]. Outre le fait que plus de 200 millions d'utilisateurs sont actifs sur mobile en 2010, les usages les plus marquants sont Open Graph, Facebook Connect et la monnaie virtuelle Facebook Credits (en)[43].

Depuis le , Facebook change la maniÚre d'envoyer des messages puisque maintenant l'utilisateur visualise l'historique des conversations, des SMS, des messages dans une nouvelle interface . Depuis le , Facebook permet de réaliser des appels vidéos en partenariat avec Skype[44]. Ces appels peuvent aussi se faire en groupe de deux ou plusieurs.

Le , Facebook a annoncĂ© le lancement de son application pour iPad. Cette application, attendue depuis 18 mois, reprend l'ensemble des fonctionnalitĂ©s du rĂ©seau social tout en l'adaptant Ă  la tablette, avec notamment la possibilitĂ© de visionner les photos en plein Ă©cran[45]. À la suite de sa premiĂšre confĂ©rence marketing qui a eu lieu le [46], Facebook a Ă©galement lancĂ© le « Journal » pour les pages[47]. Le nouveau format « Timeline » s'applique Ă  toutes les pages Ă  partir du

Le , Facebook lance sa version pour ordinateur de Facebook Messenger. La société avait déjà lancé la version pour mobile durant l'été 2011.

En , Facebook rĂ©vĂšle que 8,7 % de ses 955 millions d'utilisateurs, soit 83 millions, sont des « faux comptes » : ce sont soit des comptes dupliquĂ©s, soit des comptes mal classifiĂ©s (reprĂ©sentant un animal, une sociĂ©té ), soit des comptes indĂ©sirables[48].

En , Facebook prend ses distances avec Zynga, son fournisseur de jeu attitré[49], indépendamment de Facebook.

En , Facebook présente son nouveau moteur de recherche dédié : Graph Search[50].

En [51], Facebook annonce un nouveau format[fb 5], radicalement différent pour ses utilisateurs. Il est disponible en France depuis le mois d'avril 2013 aprÚs inscription sur une liste d'attente[52]. Il sera progressivement imposé à tous.

AprÚs le séisme d'avril 2015 au Népal, le site web lance le service Facebook Safety check, qui permet d'informer ses proches ou de donner des informations concernant d'autres personnes lors de catastrophes naturelles, et ainsi faciliter les recherches des personnes disparues[53]. Ce systÚme est réutilisé à l'occasion des attentats survenus à Paris, le .

En dĂ©cembre 2015, le service de streaming (Facebook Live) pour les vidĂ©os est opĂ©rationnel aux États-Unis, il arrive l'annĂ©e suivante (2016) en Europe. Un exemple de tĂ©moignage de Facebook Live, qui est devenu viral au Canada a Ă©tĂ© offert par Joyce Echaquan

En mars 2019[54], de nombreux titres de presse annoncent que Facebook serait sur le point de créer sa propre cryptomonnaie, le Facebook Coin[55] (FBCoin). Cette division est dirigée par David Marcus, ex président de Paypal et de Facebook Messenger. En juin 2019, le nom de cette crypto-monnaie, Libra, est officialisé[56].

En 2020, Facebook annonce vouloir revenir Ă  ses dĂ©buts et lance une plateforme destinĂ©e aux Ă©tudiants au sein des universitĂ©s. Le but Ă©tant de pouvoir se faire des amis, partager des intĂ©rĂȘts communs avec des personnes sur un mĂȘme campus, etc.[57].

En fĂ©vrier 2022, Facebook met Ă  disposition le service Facebook News, dĂ©jĂ  disponible en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Ce nouvel onglet existe grĂące Ă  une collaboration avec l'APIG (Alliance de la Presse d'Information GĂ©nĂ©rale) et regroupe les informations essentielles de l'actualitĂ© via des centaines de mĂ©dias nationaux et rĂ©gionaux mais Ă©galement celles liĂ©es au centres d'intĂ©rĂȘts des utilisateurs[58].

Modération des contenus

Engagement contre la propagande terroriste

Le , À la suite des attaques terroristes rĂ©centes, Monika Bickert, directrice de la gestion de la politique mondiale de Facebook et Brian Fishman ancien directeur de recherche au Combating Terrorism Center (en) de West Point ont lancĂ© un nouveau blog du rĂ©seau social appelĂ© Questions difficiles[59]. Dans leur premier article, ils annoncent que Facebook Inc. a embauchĂ© plus de 150 experts du Contre-terrorisme et Ă©largi l'utilisation d'intelligence artificielle capable de comprendre diverses langues et analyser les images afin d'empĂȘcher les terroristes d'utiliser le rĂ©seau social pour le recrutement et la propagande. Ce dĂ©veloppement est la consĂ©quence de l'initiative de la PremiĂšre ministre britannique Theresa May aprĂšs les attentats de Londres et Manchester, pour amener les autres dirigeants des pays du G7 Ă  implĂ©menter une nouvelle rĂ©glementation des entreprises actrices dans les mĂ©dias sociaux afin de les obliger Ă  prendre des mesures supplĂ©mentaires contre les contenus extrĂ©mistes[60].

Faisant suite Ă  la diffusion des images lors de l'attaque des mosquĂ©es de Christchurch en avril 2019, le mĂ©dia a mis en Ɠuvre des mesures contre les images terroristes en direct et leur viralitĂ©. Les mesures phares prises par le mĂ©dia rĂ©sultent de l’interdiction du mĂ©dia pour certains utilisateurs, notamment Facebook Live.

Organisation de la modération

En novembre 2018, le quotidien Le Monde indique que Facebook revendique maintenant 30 000 personnes travaillant sur la modĂ©ration des contenus dont au moins 800 personnes au Competence Call Center de Barcelone. Ces efforts ont permis de limiter fortement la propagande terroriste sur le rĂ©seau social, mais la lutte contre la dĂ©sinformation reste une prĂ©occupation[61]. Par exemple, en mars 2018, l'ONU avait mis en cause Facebook concernant les violences contre les Rohingya en Birmanie, pour avoir laissĂ© se propager des discours de haine[62]. En mars 2019, afin d'amĂ©liorer la modĂ©ration, Mark Zuckerberg propose aussi de « confier Ă  des organismes tiers le soin de dĂ©finir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards », la loi française sur la manipulation de l’information et la loi allemande sur contenus haineux sur internet vont dans ce sens, mais le travail de rĂ©gulation reste Ă  effectuer[63], comme le formule notamment le Rapport rendu au gouvernement français en mai 2019 CrĂ©er un cadre français de responsabilisation des rĂ©seaux sociaux : agir en France avec une ambition europĂ©enne[64].

En mai 2019, Facebook annonce une amĂ©lioration de la rĂ©munĂ©ration et des conditions de travail des modĂ©rateurs qui travaillent aux États-Unis[65]. Cette annonce rĂ©pond aux critiques rĂ©currentes faites Ă  la plateforme de nĂ©gliger les collaborateurs qui lisent ou visionnent les contenus indĂ©sirables[66].

Mark Zuckerberg rencontre le président français Macron en mai 2019, pour discuter de la modération des contenus sur les réseaux sociaux[67]. Facebook soutient la volonté de régulation, mais critique le montant des sanctions possible et souhaite une harmonisation des régulations nationales[68].

Le troisiĂšme rapport de Facebook sur l’état de la modĂ©ration sur son rĂ©seau couvre la pĂ©riode allant d'octobre 2018 Ă  mars 2019[69]. Les indicateurs publiĂ©s mesurent la façon dont Facebook agit sur les contenus interdits par les « Standards de la communautĂ© »[70] : nuditĂ© et activitĂ© sexuelles, harcĂšlement, faux comptes, discours de haine, biens rĂ©glementĂ©s, spam, propagande terroriste et violence. Facebook estime que 5 % des comptes actifs mensuels sont des faux. Au premier trimestre de 2019, plus de 4 millions de messages exprimant des discours de haine ont Ă©tĂ© supprimĂ©s dont 65,4 % de façon proactive avant qu'un utilisateur ne signale le contenu[71]. Facebook reconnait devoir encore amĂ©liorer la modĂ©ration en particulier concernant la dĂ©tection automatique de contenus[69].

En octobre 2021, une ancienne employée, Frances Haugen divulgue des dizaines de milliers de documents à la Securities and Exchange Commission (SEC) et au Wall Street Journal. Plusieurs médias, dont Le Monde en France, reprennent ces documents, qui pointent du doigt certaines failles[72] dans la modération de contenu de Facebook.

La lanceuse d’alerte reproche notamment Ă  la plateforme de favoriser les contenus «polarisants» et «haineux»[73] car ils susciteraient davantage de rĂ©actions et d’engagement, ce qui profite Ă©conomiquement Ă  Facebook.

Les documents fuitĂ©s ont Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© les failles de la modĂ©ration de contenu Ă  l’étranger, c’est-Ă -dire en dehors des États-Unis. Elles sont en grande partie causĂ©es par l’absence de modĂ©rateurs de contenus capables d’identifier certains discours haineux, particuliĂšrement en langue arabe[74] et en hindi[75].

En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les contenus enfreignant les «standards de communauté» de Facebook sont moins bien modĂ©rĂ©s lorsqu'ils ne sont pas formulĂ©s en anglais. Certaines langues et certains dialectes de pays tels que l’Afghanistan ou le Myanmar, pourtant considĂ©rĂ©s comme «à haut risque», sont mal connus de Facebook, et par consĂ©quent la plateforme peut avoir des effets imprĂ©visibles dans les vies politiques de ces pays[72].

La modération de contenu pendant le Covid-19

La pandĂ©mie de Covid-19 a obligĂ© la plateforme Ă  repenser la façon dont s’exerce la modĂ©ration de contenu, en raison des confinements instaurĂ©s dans de nombreux pays dans lesquels sont employĂ©s des modĂ©rateurs de Facebook.

Le 16 mars 2020, le patron de Facebook a annoncĂ© d’une part, la mise en place en interne d’une nouvelle cellule de modĂ©ration directement employĂ©e par Facebook, qui avait vocation Ă  s’occuper des contenus «les plus urgents»[76]. De l’autre, un recours accru aux technologies d’intelligence artificielle pour exercer la tĂąche indispensable de modĂ©ration de contenu. Sarah Roberts s’est penchĂ©e sur les consĂ©quences d’une plus grande dĂ©pendance aux intelligences artificielles pour le travail de « tri et d’arbitrage ». Elle avance que le recours Ă  l’IA devrait «tous nous inquiĂ©ter»[76], dans la mesure oĂč les technologies sont loin d’avoir le «discernement humain»[76] nĂ©cessaire pour exercer une modĂ©ration adĂ©quate.

CitĂ© par un rapport de la NYU Stern, Mark Zuckerberg a admis que les technologies de Facebook «feront disparaĂźtre certains contenus qui ne devraient pas ĂȘtre retirĂ©s»[77]. Ces prĂ©dictions se sont rapidement avĂ©rĂ©es ĂȘtres vraies, et dans le cadre de la crise sanitaire, des informations lĂ©gitimes sur le Covid-19 ont Ă©tĂ© supprimĂ©es par les algorithmes de Facebook, qui y voyaient tantĂŽt du spam, tantĂŽt du recel de fausses informations[78].

Enfin, la plateforme s’est Ă©galement mise Ă  censurer dans un premier temps, tous les contenus qui ont thĂ©orisĂ© l’origine humaine du Covid-19. Ils se sont toutefois rĂ©tractĂ©s en mai 2021[79].

Influence

Larry Rosen, un spĂ©cialiste de la psychologie des nouvelles technologies, et Dominguez Hills, du California State University, ont mis en Ă©vidence la possibilitĂ© d'une corrĂ©lation entre l'utilisation de Facebook et des tendances narcissiques, la dĂ©pendance Ă  l'alcool et d'autres troubles mentaux. En revanche, Facebook peut aussi susciter l'empathie virtuelle — la capacitĂ© de ressentir les Ă©motions d'autrui Ă  distance[80]. En ce qui concerne le capital social et les phĂ©nomĂšnes de socialisation, l'Ă©mergence de Facebook et des rĂ©seaux sociaux en gĂ©nĂ©ral ont constituĂ© des Ă©lĂ©ments d'Ă©volution importante. Dans son ouvrage intitulĂ© Strength of weak ties (1973)[81] le sociologue amĂ©ricain Mark Granovetter a thĂ©orisĂ© la sĂ©paration entre les « liens forts », ceux tissĂ©s avec ses proches fondĂ©s sur une confiance rĂ©ciproque, et les « liens faibles » qui s'Ă©tablissent entre de simples « connaissances » et n'exigent pas dĂšs lors le mĂȘme engagement mutuel. Dans cette perspective, le sociologue français Dominique Cardon voit en Facebook une plateforme sociale qui promeut les interactions « entre individus qui se connaissent ou appartiennent Ă  des cercles sociaux de proximitĂ© »[82]. Il indique cependant que ce ne sont ni « les contacts aventureux avec les inconnus, ni l’échange intime avec les proches » qui sont privilĂ©giĂ©s mais plutĂŽt « des liens faibles
 intermĂ©diaires de la vie sociale : copains de toujours ou d’occasion, collĂšgues, partenaires d’activitĂ©, amis d’amis, connaissances lointaines »[82]. Autrement dit, si Facebook rend possible un Ă©panouissement des liens forts en facilitant notamment la communication entre les amis proches, il permet aussi un important dĂ©veloppement relationnel au-delĂ  des cercles intimes. Dans cette lignĂ©e d'idĂ©e, une enquĂȘte[83] du think tank amĂ©ricain Pew Internet Project effectuĂ©e en novembre 2010 auprĂšs de 2 255 AmĂ©ricains sur les sites de rĂ©seaux sociaux a permis de mettre en Ă©vidence le fait que les « amis » sur Facebook sont majoritairement des amis d’amis et des connaissances avec lesquelles on n’a pas de lien social actif. Mais, dans le mĂȘme temps, l’intĂ©rĂȘt des rĂ©seaux sociaux tels que Facebook est, selon cette Ă©tude, que ces amis entretiennent aussi les liens forts : les utilisateurs de Facebook ont plus confiance dans les autres (leurs amis notamment) que les non utilisateurs, ils ont plus d’interactions sociales et obtiennent plus de soutien moral de la part de leurs amis.

Estime de soi

Les usagers de Facebook gĂšrent leur propre image sur cette plateforme, et donc crĂ©ent leur propre « agence de communication »[84]. Leur but est de mettre de l’avant leur singularitĂ© et leur identitĂ© numĂ©rique afin d’avoir le plus de « j’aime » possible de la part de leurs amis virtuels lorsqu’ils publient des photos. Ils souhaitent avoir le plus d’amis Facebook possible[85]. De ce fait, une certaine compĂ©tition implicite Ă©mane de cette plateforme[86]. Avoir le plus de « j’aime » ainsi que d'amis Facebook serait alors un gage de popularitĂ© et d’approbation auprĂšs de la communautĂ© alors que de ne pas en avoir suffisamment peut aller jusqu’à anĂ©antir un utilisateur[85]. Cela s’explique par le fait que les utilisateurs sont en pleine quĂȘte de visibilitĂ© et recherchent par le fait mĂȘme Ă  faire valoir leur propre idĂ©al virtuel[84]. Par consĂ©quent, l’estime de soi des utilisateurs de Facebook est donc renforcĂ©e ou bien affaiblie tout dĂ©pendamment des rĂ©actions obtenues quant Ă  leurs photos, qu’elles soient positives ou bien nĂ©gatives et finalement du nombre de « j’aime ». Les usagers ont donc de la pression quant Ă  l’image qu’ils projettent sur ce rĂ©seau social numĂ©rique[85]. Cela va mĂȘme jusqu’à affecter les relations sociales des usagers. Effectivement, certains d’entre eux ne parviennent pas Ă  Ă©tablir des relations en face-Ă -face dans la vraie vie et ainsi dĂ©velopper un attachement Ă©motionnel et social en dehors de la plateforme. Leurs seuls amis seraient donc des amis virtuels, ce qui crĂ©e un sentiment de solitude et de dĂ©pression chez les utilisateurs[87].

Critiques et controverses

Facebook connaĂźt un bon nombre de controverses. Le site a Ă©tĂ© bloquĂ© par intermittence dans plusieurs pays dont la rĂ©publique populaire de Chine[88], le Viet Nam[89], l'Iran[90], l'OuzbĂ©kistan[91], le Pakistan[92], la Syrie[93] et le Bangladesh sur diffĂ©rentes bases. Par exemple, le site a Ă©tĂ© banni de certains pays pour son contenu jugĂ© antisĂ©mite et religieusement discriminatoire. Le site a Ă©galement Ă©tĂ© bloquĂ© par un bon nombre d'entreprises pour empĂȘcher les employĂ©s d'y accĂ©der durant leurs heures de travail[94]. Les donnĂ©es personnelles des utilisateurs de Facebook ont Ă©galement Ă©tĂ© menacĂ©es et la sĂ©curitĂ© des comptes a Ă©tĂ© compromise Ă  plusieurs reprises.

En juillet 2011, les autoritĂ©s allemandes discutent de la prohibition des Ă©vĂ©nements organisĂ©s sur Facebook. La dĂ©cision est basĂ©e sur le squattage d'individus Ă  des Ă©vĂ©nements alors qu'ils n'Ă©taient, Ă  l'origine, pas invitĂ©s[95] - [96]. Comme Ă  Hambourg oĂč 1 600 Â« invitĂ©s » se sont prĂ©sentĂ©s au 16e anniversaire d'une adolescente alors que l'invitation avait Ă©tĂ© incorrectement marquĂ©e pour le public. Une centaine de policiers ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s. Un policier a Ă©tĂ© agressĂ© et onze participants ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour agression, dĂ©gradations et rĂ©sistance aux autoritĂ©s[97].

En , à la suite des révélations de l'affaire PRISM par Edward Snowden, il apparaßt que Facebook a collaboré avec la NSA, lui permettant l'accÚs libre à toutes les données de l'ensemble des utilisateurs[98]. Quelques jours aprÚs ces révélations, l'ancien garant de la protection des données de Facebook est embauché par la NSA, comme l'annonce le New York Times[99].

En mai 2017, le Guardian publie une enquĂȘte indiquant que les modĂ©rateurs de Facebook ont reçu pour instruction de tolĂ©rer les posts nĂ©gationnistes et contestant la vĂ©racitĂ© de la Shoah sauf si ceux-ci sont signalĂ©s et publiĂ©s Ă  partir de pays (France, Allemagne, Autriche, IsraĂ«l) oĂč de tels propos sont illĂ©gaux et punissables de peines d’emprisonnement, et ce, seulement afin d’éviter le risque de procĂšs et d’amendes contre Facebook qui engage sa responsabilitĂ© en tant que plateforme mĂ©diatique[100].

En mai 2019, Chris Hughes dénonce le pouvoir incontrÎlable du réseau social qu'il a contribué à créer avec Mark Zuckerberg[101]. Il demande au gouvernement américain de démanteler le monopole et de séparer Facebook, Instagram et WhatsApp[102].

Manipulation des sujets d'actualité

En mai 2016, d'anciens employĂ©s de Facebook rĂ©vĂšlent qu'Ă  l'Ă©poque oĂč ils travaillaient pour l'entreprise, les sujets remontĂ©s parmi les « contenus populaires » Ă©taient sĂ©lectionnĂ©s par une Ă©quipe de curateurs qui Ă©cartaient dĂ©libĂ©rĂ©ment les sujets politiques Ă  tendance conservatrice. À l'inverse, certains sujets peu populaires, comme le mouvement Black Lives Matter, Ă©taient remontĂ©s manuellement par l'Ă©quipe[103] - [104] - [105]. Selon l'AFP, ce traitement Ă©ditorialisĂ© n'aurait pas Ă©tĂ© le rĂ©sultat d'instructions donnĂ©es par la direction, mais serait venu de l'initiative de « jeunes journalistes orientĂ©s par leurs opinions politiques marquĂ©es Ă  gauche ». En revanche, des consignes ont Ă©tĂ© donnĂ©es pour que des sujets, tels le mouvement militant Black Lives Matter, ne suscitant pas d'intĂ©rĂȘt suffisant, soient pourtant intĂ©grĂ©s aux tendances[106].

ContrĂŽle de l'information

Les gĂ©ants du web dĂ©tiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[107]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont dĂ©tenus et gĂ©rĂ©s par des sociĂ©tĂ©s privĂ©es qui hĂ©bergent les contenus et donnent aux utilisateurs la possibilitĂ© de le consulter ou d’en crĂ©er de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaĂźtre d'internet dans le monde entier[108]. Ce contrĂŽle d'Internet est, dans les faits, concentrĂ© dans les mains de quelques trĂšs grandes entreprises qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient[108].

En avril 2017, l'auteur et chercheur Jonathan Taplin s’inquiĂšte dans le New York Times du danger que reprĂ©sentent les cinq plus grands groupes internet amĂ©ricain[109]. Il cite alors Louis Brandeis pour qui « dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, l'existence de grands centres de pouvoir privĂ© est dangereuse pour la libertĂ© du peuple »[109]. Selon Taplin, les autoritĂ©s amĂ©ricaines « devraient dĂ©cider assez rapidement si Google, Facebook et Amazon sont des monopoles naturels qui doivent ĂȘtre rĂ©glementĂ©s, ou si nous autorisons le statu quo Ă  continuer en prĂ©tendant que ces monolithes ne causent pas de dĂ©gĂąts Ă  notre vie privĂ©e et Ă  la dĂ©mocratie »[109]. En 2017, certaines rumeurs laissaient penser que Mark Zuckerberg pourrait pousser le mĂ©lange des genres jusqu'Ă  ĂȘtre candidat en 2020 pour les Ă©lections prĂ©sidentielles amĂ©ricaines pour le parti dĂ©mocrate[110].

Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2017, Facebook a annoncĂ© avoir supprimĂ© plus de 30 000 comptes[111]. En dĂ©cembre 2017, le rĂ©seau social supprime les pages de l'essayiste Alain Soral et du site internet ÉgalitĂ© et RĂ©conciliation[112].

Le , le rĂ©seau social annonce avoir supprimĂ© 559 pages et 251 comptes qui avaient enfreints ses rĂšgles contre le spam et les « comportements inauthentiques coordonnĂ©s »[113].

En aoĂ»t 2019, Mediapart souligne que Facebook a « anĂ©anti l’audience d’une partie de la gauche radicale »[114].

En 2021, le magazine d’enquĂȘte ProPublica dĂ©voile que la direction de Facebook a cĂ©dĂ© aux pressions de la Turquie lors de la campagne turque contre les forces kurdes syriennes en 2018. Alors que le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan menaçait l’entreprise de reprĂ©sailles, Sheryl Sandberg, la directrice des opĂ©rations de Facebook, aurait dĂ©cidĂ© de bloquer la page officielle des forces kurdes syriennes (YPG) en Turquie pour ne pas perdre ce marchĂ© important[115].

Fermes Ă  trolls

En octobre 2021, le journal français Le Monde publie les résultats d'une étude menée par un employé de Facebook spécialiste en analyses de données. Dans une note de service, cet employé s'inquiÚte du public énorme touché par les contenus postés par des fermes à trolls basées dans les Balkans, depuis des pays comme l'Albanie ou le Kosovo. Ces pages dissimulent le fait qu'elles sont pilotées de loin et qu'elles publient du contenu publié ailleurs. Elles publient massivement des propos discriminatoires envers les Noirs Américains et les groupes religieux. Fin 2019, ces fermes à trolls touchaient plus de 360 millions d'utilisateurs[116].

Évasion fiscale

Facebook a Ă©galement Ă©tĂ© poursuivi en justice[117] - [118] et pratique l'Ă©vasion fiscale[119]. En France, Facebook parvient Ă  rĂ©duire de 99 % ses impĂŽts en envoyant ses profits aux Ăźles CaĂŻmans en ne dĂ©clarant un chiffre d'affaires que de 12,9 millions d'euros alors qu'il peut ĂȘtre estimĂ© Ă  266 millions d'euros[120].

Selon Paul Tang, Ă©conomiste et membre de la dĂ©lĂ©gation du Parti Travailliste hollandais (PvdA) au sein du groupe de l’alliance des socialistes et des dĂ©mocrates au parlement europĂ©en (Progressive Alliance of Socialists & Democrats in the European Parliament (S&D)), l'UE subit, entre 2013 et 2015, une perte estimĂ©e entre 1 453 et 2 415 millions d'euros[121] de Facebook — en posant que le taux de taxation sur le sol de l'Union europĂ©enne (0,03 % en 2015) doit se revoir en fonction du taux de taxation appliquĂ© en dehors du sol europĂ©en (28 % en 2015 hors UE). MĂȘme si un taux Ă  hauteur de 2 Ă  5 % (Ă  un taux jugĂ© correct par le conseil ECOFIN pour compenser des pertes subies — bien qu’il n’atteigne pas les 28 % constatĂ© hors UE) du chiffre d'affaires avait Ă©tĂ© appliquĂ© dĂšs le dĂ©part tel que la proposition avait Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e par le conseil, les pertes dues Ă  l'Ă©vasion fiscale en cas de fraude vis-Ă -vis de ce taux (virtuel), auraient Ă©tĂ© comprises entre 327 et 817 millions d'euros[121] entre 2013 et 2015.

Chiffre d'affaires, bénéfices, imposition (taxe) et taux d'imposition effectif pour Facebook de 2013 à 2015[121]
Chiffre d'affaires (m EUR) Bénéfices avant imposition (m EUR) Taxe (m EUR) Taxe / Bénéfices Taxe / Chiffre d'affaires
Total UE Reste du monde Total UE Reste du monde Total UE Reste du monde Total UE Reste du monde Total UE Reste du monde
Facebook Inc. 2013 5 720 3 069 2 651 2 001 (4) 2 005 911 3 908 46 % n.a 45 % 15,93 % 0,10 % 34,25 %
2014 10 299 5 017 5 282 4 057 (20) 4 077 1 628 5 1 623 40 % n.a 40 % 15,81 % 0,09 % 30,73 %
2015 16 410 8 253 8 157 5 670 (43) 5 627 2 294 3 2 291 40 % 6 % 41 % 13,98 % 0,03 % 28,09 %

Respect de la vie privée

Le rĂ©seau social constitue des « dossiers fantĂŽmes »[122] sur les internautes, y compris ceux qui n'ont pas de compte. Si la rĂ©glementation française en matiĂšre de protection de la vie privĂ©e est plus stricte qu'aux États-Unis, les donnĂ©es personnelles n'en sont pas moins stockĂ©es par l'entreprise[40].

En effet, le réseau social se nourrit d'un grand nombre de données personnelles. Selon les données fournies par Facebook, 350 millions de photos sont postées sur les sites des réseaux sociaux chaque jour. Comme d'autres groupes du secteur, Facebook a été critiqué à cause des problématiques touchant au respect de la vie privée des utilisateurs tout au long de ces dizaines d'années d'existence[123].

En Belgique, une Ă©tude de l'universitĂ© catholique de Louvain de 2015 accuse Facebook de violer la lĂ©gislation europĂ©enne en matiĂšre de vie privĂ©e et de dĂ©fense des consommateurs, notamment du fait des nouvelles rĂšgles de confidentialitĂ©s adoptĂ©es en janvier dernier[124] - [125]. En 2016, la cour d’appel de Bruxelles a donnĂ© raison au rĂ©seau social concernant l'utilisation d'un cookie « datr » qui permet notamment de suivre les internautes non membres[126].

Le , Alex Stamos, responsable de la sĂ©curitĂ©, annonce que les utilisateurs surveillĂ©s ou piratĂ©s par ou pour des États seraient prĂ©venus via un message[127].

L'association europe-v-facebook crĂ©Ă©e par Max Schrems met l'accent sur le respect de la lĂ©gislation europĂ©enne sur la protection des donnĂ©es. Elle accuse Facebook Ireland Ltd., la base europĂ©enne de l'entreprise, d'enfreindre le droit europĂ©en sur l'utilisation des donnĂ©es, et de participer au programme de surveillance Prism de la NSA[128]. Elle critique la transparence des donnĂ©es des utilisateurs chez Facebook. Par exemple, un contenu effacĂ© par l'utilisateur n'est en fait pas rĂ©ellement supprimĂ©, et l'utilisation que fait Facebook de ces donnĂ©es est souvent peu claire. De plus, Facebook utilise le principe de l‘opt-out Ă  son avantage : les paramĂštres par dĂ©faut laissent la plupart de vos donnĂ©es personnelles visibles sans restriction. En outre, Facebook encourage aussi d'autres utilisateurs Ă  lui donner ces informations. Par exemple, taguer les gens sur des photos et synchroniser des numĂ©ros de tĂ©lĂ©phones mobiles.

Selon le sociologue Antonio Casilli, la vie privée est devenue un enjeu collectif et il réfute l'idée d'une fin de la vie privée qui serait due aux réseaux sociaux. Pour lui, il s'agit d'une négociation permanente entre les géants des réseaux sociaux, les utilisateurs et les pouvoirs publics. L'histoire de Facebook est un représentant sur ce thÚme et il y a des conflits, soit contre des associations ou des institutions étatiques[129].

De façon à proposer de « nouveaux amis » à ses utilisateurs, Facebook peut utiliser la localisation de leurs téléphones portables pour connaßtre les personnes qu'elles ont pu rencontrer dans la vie réelle. Le réseau social est également capable de déterminer si les personnes se font face ou marchent ensemble en comparant les données de leurs téléphones portables[40].

GrĂące Ă  ses collectes massives informations Facebook peut connaĂźtre l'Ă©tat du moral de ses utilisateurs. En mai 2017, un rapport interne de l'entreprise dĂ©montre que ses algorithmes sont capables de dĂ©terminer comment les adolescents pouvaient se sentir « stressĂ©s », « surchargĂ©s », « anxieux » ou avoir l'impression « d'ĂȘtre un Ă©chec »[40].

Facebook fait la promotion d'un service VPN gratuit via son application mobile, qui agit en fait comme un spyware collectant et analysant les donnĂ©es utilisateur pour « amĂ©liorer les produits de Facebook et ses services ». Comme l'expose elle-mĂȘme l'application VPN dans sa politique de confidentialitĂ©, elle traque les donnĂ©es utilisateur relatives « aux applications installĂ©es sur votre appareil, votre usage de ces applications, les sites web que vous avez visitĂ©s et le volume de donnĂ©es utilisĂ© »[130].

Facebook partage les données de ses utilisateurs avec 60 fabricants de smartphones ; il s'agit notamment de récupérer des informations personnelles sur des utilisateurs de Facebook, ainsi que leurs amis, et leurs statuts marital, leurs opinions politiques, ou leur participation à un « événement » sans le savoir[131].

Une fuite de donnĂ©es personnelles concernant 540 millions d'utilisateurs de Facebook est Ă©tablie le [132]. En dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, une autre fuite concerne 267 millions de ses utilisateurs[133].

En juillet, aoĂ»t puis septembre 2020, des utilisateurs de smartphones accusent l'entreprise amĂ©ricaine d'utiliser une technologie de reconnaissance faciale pour collecter illĂ©galement les donnĂ©es biomĂ©triques de millions d'usagers de ses services Facebook. La multinationale admet un bug et nie le recours Ă  la reconnaissance faciale via Instagram. Elle offre cependant 550 millions d'euros afin de rĂ©gler l'un des contentieux[134] - [135].

En est publiée la liste des informations collectées à l'occasion de la publication des données personnelles demandées par les applications iOS, elle inclut :

  • l'historique d'achat et de paiement ;
  • les donnĂ©es de santĂ© et liĂ©es Ă  l'activitĂ© physique ;
  • les informations sensibles telles que les donnĂ©es ethniques ;
    • orientation sexuelle,
    • handicap,
    • croyances religieuses,
    • appartenance Ă  un parti politique,
  • les courriels et textos envoyĂ©s[136].

Élections gĂ©nĂ©rales britanniques de 2017

L'implication et l'influence de Facebook durant les Ă©lections gĂ©nĂ©rales britanniques de 2017 est remise en question, les J'aime et partages se traduisant en « votes pour les partis politiques Ă  un rythme croissant ». Carl Miller, directeur de recherche d'un centre d'analyse des rĂ©seaux sociaux estime que « les gouvernements doivent rĂ©glementer l'utilisation par les partis politiques de Facebook et rendre transparentes leurs dĂ©penses sur la plateforme ». Elizabeth Denham (en), commissaire Ă  l'information et responsable de l'autoritĂ© indĂ©pendante de Grande-Bretagne sur l'information publique a dĂ©clarĂ© en mai 2017 qu'une enquĂȘte formelle s'ouvrait concernant « l'utilisation de l'analyse de donnĂ©es Ă  des fins politiques ». L'enquĂȘte concerne principalement la campagne avant le rĂ©fĂ©rendum de Brexit en juin 2016, mais potentiellement aussi dans d'autres campagnes[137].

Campagne anti-palestinienne

Facebook mĂšnerait une campagne active de censure et de rĂ©pression de ses membres palestiniens Ă  la suite d'un accord avec le gouvernement israĂ©lien. Selon le Centre arabe pour le dĂ©veloppement des mĂ©dias sociaux, un message sur 9 contiendrait un appel Ă  la violence ou une insulte Ă  caractĂšre raciste contre les Palestiniens et la Palestine. Sur le Facebook israĂ©lien, un post haineux anti-palestinien serait mĂȘme publiĂ© toutes les 71 secondes. En parallĂšle, chaque annĂ©e, 10 000 posts publiĂ©s par des Palestiniens sont effacĂ©s et des centaines de comptes d’activistes et de journalistes palestiniens ont Ă©tĂ© supprimĂ©s en 2018, y compris celui l’agence de presse palestinienne Safa. L’organisation amĂ©ricaine Jewish Voice for Peace a lancĂ© un appel mondial afin d'interpeller Facebook sur ce traitement infligĂ© aux internautes palestiniens[138].

Messenger kids

Fin 2017, Facebook annonce la mise en ligne d'une version pour enfants de Messenger. L'entreprise se défend de toute dérive, expliquant que cette version n'aura pas d'objectif commercial et restera sous le contrÎle des parents[139].

Politique de suppression de contenu

En janvier 2018, la comédienne et réalisatrice Alexandra Naoum s'est vue retirer son sponsoring ainsi que plusieurs articles à cause de la présence d'images de poitrines féminines destinée à illustrer son projet de film L'amazone traitant du cancer du sein. Elle dénonce, dans une tribune du Huffington post, « une hypocrisie de la part du réseau social, les publications objectifiantes et violentes envers les femmes proliférant en toute impunité alors que celles qui sont valorisantes pour ces derniÚres sont systématiquement supprimées »[140].

En février 2018, Facebook supprime la diffusion d'une photo de la Vénus de Willendorf, statuette paléolithique mondialement connue[141].

En 2019, Facebook a annoncé que les influenceurs n'étaient plus autorisés à faire la promotion du vapotage, de produits contenant du tabac ou d'armes sur la plateforme[142].

Affaire Cambridge Analytica

En mars 2018, Facebook se retrouve au cƓur du scandale de l'affaire Cambridge Analytica. Cette sociĂ©tĂ© aurait participĂ© en 2016 Ă  la campagne Ă©lectorale de Donald Trump en collectant et en exploitant Ă  leur insu les donnĂ©es personnelles de cinquante millions d'utilisateurs du rĂ©seau social. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© obtenues en violation des rĂšgles d'utilisation des donnĂ©es de Facebook. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© transmises par un universitaire de l'UniversitĂ© de Cambridge, Aleksandr Kogan, qui avait accĂšs aux donnĂ©es de Facebook uniquement Ă  des fins de recherche. Le chercheur a ensuite remis les donnĂ©es Ă  une entreprise tierce, qui n'avait pas Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  les utiliser, qui les a employĂ©es pour faire du ciblage politique[143].

La rĂ©vĂ©lation de l'affaire a fait chuter de 7 % l'action Facebook Ă  la Bourse de New York le [144] - [145] - [146]. Christopher Wylie, l'ancien employĂ© de Cambridge Analytica ayant rĂ©vĂ©lĂ© l'affaire, voit son compte Facebook suspendu par l'entreprise peu de jours aprĂšs[147]. À la suite de cette affaire, Facebook est de nouveau mis en cause pour un bug informatique. En effet, par dĂ©faut certains messages auraient Ă©tĂ© rendus « publics » et non plus accessibles qu'aux amis sans que les utilisateurs le souhaitent. Ce bug aurait affectĂ© 14 millions de personnes entre le 18 et le [148].

Par la suite, une grande commission internationale de parlementaires provenant de huit pays est formĂ©e afin d'interroger la sociĂ©tĂ© Facebook sur la sĂ©rie de scandales. Le , des documents attestent qu'un ingĂ©nieur de la sociĂ©tĂ© avait informĂ© l'entreprise dĂšs d'une fuite de donnĂ©es potentielle[149]. En effet, des requĂȘtes faites Ă  partir d'adresses IP d'origine russe, Ă  l'aide d'une clĂ© de l'API du site photographique Pinterest, ont pu extraire des milliards de points de donnĂ©es par jour[150]. Richard Allan, vice-prĂ©sident des affaires publiques de Facebook prĂ©sent Ă  la place de Mark Zuckerberg, indique que les documents prĂ©sentĂ©s sont « au mieux partiels, au pire trompeurs »[150].

Piratage

Le 28 septembre 2018, une faille a exposé les données personnelles de cinquante millions de comptes[151].

Réévalué à trente millions de comptes, la faille présente depuis juillet 2017 a permis aux pirates de dérober :

  • pour la moitiĂ© des comptes, la gĂ©olocalisation et les orientations personnelles, le fil d'actualitĂ©, le nom des amis, les groupes et le nom des conversations messenger rĂ©centes ;
  • pour l'autre moitiĂ© « le nom d'utilisateur, le genre, la langue, le statut amoureux, la religion, la ville de naissance et l'actuelle, la date de naissance, les types de terminaux utilisĂ©s, le cursus scolaire, l'emploi, les derniers dix endroits visitĂ©s ou marquĂ©s par des tiers, le site web, les Pages ou personnes suivies et les 15 derniĂšres recherches » ;
  • un million de personnes n'ont pas eu de donnĂ©es dĂ©robĂ©es selon Facebook.

Les auteurs du piratage ou leurs intentions ne sont pas encore dĂ©voilĂ©s, une enquĂȘte du FBI Ă©tant toujours en cours. On sait cependant que les pirates Ă©taient bien organisĂ©s et avaient de bonnes infrastructures[152].

En dĂ©cembre 2018, une publication piĂ©gĂ©e a Ă©tĂ© partagĂ©e par de nombreux utilisateurs. Il s’agissait d’une image qui se dupliquait automatiquement sur le profil de l’utilisateur. Le , le porte parole de Facebook indique que l’ensemble de ces publications ont Ă©tĂ© supprimĂ©es et que le problĂšme est rĂ©solu[153].

En avril 2021, un piratage de données datant de 2019 est révélé. Il concernerait les données personnelles de 533 millions de comptes dont 19 millions de Français, disponibles sur un forum de hackers[154] - [155].

Impunité

Facebook dit modĂ©rer les messages qui sont publiĂ©s par les utilisateurs en fonction de ses propres rĂšgles intitulĂ©es « Standards de la communautĂ© »[70]. Le rĂ©seau social a choisi de rendre public ces directives internes d'application de ces standards en avril 2018 afin de faciliter pour les utilisateurs la comprĂ©hension du travail de modĂ©ration effectuĂ© par ses Ă©quipes[156]. C'est un sujet sensible pour Facebook, qui est rĂ©guliĂšrement mis en cause pour n'avoir pas assez rapidement supprimĂ© — voire laissĂ© en ligne — des contenus violents comme lors des attentats de Christchurch[157], supprimĂ© Ă  tort des Ɠuvres d'art reprĂ©sentant des nus[158], ce qui a pour consĂ©quence un fort sentiment d'impunitĂ© dans les cas de cyberharcĂšlement, d'incitation Ă  la haine et de contenus violents.

En 2016, le journal L'Express a rapporté le cas d'une vidéo montrant un viol, pour lesquels de nombreux signalements se sont soldés par des fins de non-recevoir affirmant erronément qu'elle « n'enfreint pas les rÚglements de la communauté ». Interrogée à ce sujet, la société Facebook a répondu que ce n'était « effectivement pas normal et que cette vidéo enfreignait bel et bien le rÚglement de la communauté ». Finalement, la vidéo a été supprimée. Toujours selon la société, il s'agirait « probablement d'un bug », ce qu'a démenti la branche française de Facebook, qui n'a toutefois donné aucune information quant à la raison possible du caractÚre tardif de cette suppression ainsi que des fins de non-recevoir erronées qui avaient précédé[159].

En mai 2017, le quotidien The Guardian indiquait que Facebook employait 4 500 modĂ©rateurs, dont la plupart d'entre eux travaillait pour des sous-traitants, et avait prĂ©vu d'en embaucher 3 000 autres[160]. MĂȘme si un soutien psychologique leur est proposĂ©, les mauvaises conditions de travail de ces employĂ©s, sous-payĂ©s et surchargĂ©s, tĂ©moigne du manque de considĂ©ration du rĂ©seau social Ă  cette pĂ©riode pour cette activitĂ©[161]. En juillet 2017, une loi votĂ©e en Allemagne contraint les rĂ©seaux sociaux Ă  supprimer les contenus haineux en moins de 24 h sous peine d'ĂȘtre condamnĂ©s Ă  de lourdes amendes[162].

Lors d'un test effectué en vue d'un rapport sur le cybersexisme, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes a effectué un test consistant à signaler un grand nombre de publications problématiques. Seuls 8 % des signalements ont abouti à une suppression effective[163].

La lenteur de la rĂ©action du rĂ©seau social a de nouveau Ă©tĂ© pointĂ©e du doigt quand une publication de vente aux enchĂšres du droit d'Ă©pouser une jeune fille mineure est apparue sur le rĂ©seau social le 25 octobre 2018 et devenu viral en trĂšs peu de temps. La publication ne sera pourtant supprimĂ©e que le 9 novembre de la mĂȘme annĂ©e, soit aprĂšs que la jeune fille en question n'ait Ă©tĂ© mariĂ©e[164].

Le 25 juin 2019, Le secrĂ©taire d'État français au numĂ©rique CĂ©dric O annonce que Facebook fournira dĂ©sormais les adresses IP des publicateurs de contenus haineux, chose qu'ils ne faisaient jusque-lĂ  que pour les contenus relevant du terrorisme ou de la pĂ©dopornographie. Cette mesure ne concernera toutefois que la France[165].

En novembre 2020, alors que plusieurs élus français sont victimes de graves menaces, dont le maire socialiste de Ris-Orangis (Essonne), qui a reçu des menaces de mort pour avoir rendu hommage à Samuel Paty, le réseau social interrogé répond que ce contenu ne va pas à l'encontre des « standards de la communauté » et qu'il ne supprimera donc pas ce commentaire[166].

En décembre 2020, c'est au tour de la mannequin Christelle Yambayisa de dénoncer l'inaction du réseau social face au harcÚlement et aux discours de haine consécutifs aux attaques racistes subies à la suite d'une publication. Dans une vidéo sur Instagram, elle interpelle Facebook : « il faut que Facebook nous dise comment leurs technologies sont capables de nous tracker sur tout, sauf sur ce qui relÚve des propos injurieux et le harcÚlement en tout genre. »[167] - [168]

D'aprĂšs l'association française La Quadrature du Net, « [les rĂ©seaux sociaux mainstream] sont aussi [ceux] qui mettent en avant des contenus polĂ©miques, violents, racistes ou discriminatoires en partant de l’idĂ©e que ce sont ceux qui nous feront rester sur leur plateforme. Le rapport visant Ă  « renforcer la lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme sur Internet », commandĂ© par le Premier ministre français et publiĂ© en septembre 2018, l’explique trĂšs bien. Il dĂ©nonce « un lien pervers entre propos haineux et impact publicitaire : les personnes tenant des propos choquants ou extrĂ©mistes sont celles qui « rapportent » le plus, car l’une d’entre elles peut en provoquer cinquante ou cent autres. Sous cet angle, l’intĂ©rĂȘt des rĂ©seaux sociaux est d’en hĂ©berger le plus possible ». Plus gĂ©nĂ©ralement, le rapport regrette la « rĂšgle selon laquelle un propos choquant fera davantage de « buzz » qu’un propos consensuel, alimentant de façon plus sĂ»re le modĂšle Ă©conomique des plateformes »[169].

Face Ă  l'inaction du rĂ©seau social — voire leur complicitĂ© active — par rapport aux contenus violents, une coalition nommĂ©e #stophateforprofit s'est crĂ©Ă©e en juillet 2020, incitant plusieurs marques Ă  retirer leur sponsoring en signe de protestation[170]. La mĂȘme annĂ©e, ce mĂȘme groupe a pointĂ© du doigt la responsabilitĂ© des rĂ©seaux sociaux dans l'assaut du Capitole des États-Unis par des partisans de Donald Trump, qui aurait notamment Ă©tĂ© permis par la recommandation de groupes haineux par Facebook Ă  certains utilisateurs. Il a notamment appelĂ© au bannissement de Donald Trump de toutes les plate-formes de rĂ©seaux sociaux. Facebook annonce la suspension du compte de Donald Trump au lendemain de l'assaut du Capitole, invoquant le risque de nouvelles violences, puis annonce le retrait de tous les messages comportant le slogan « Stop au vol » rĂ©pandu par le prĂ©sident amĂ©ricain[171]. Le conseil de surveillance de Facebook doit dĂ©cider d'ici avril 2021 de la possibilitĂ© d'un retour accordĂ© Ă  Donald Trump sur le rĂ©seau social[172].

En 2021, L'association Debunkers de Hoax dĂ©nonce ce qu'elle qualifie d'acharnement de facebook Ă  son encontre ainsi que d'autres associations remplissant les mĂȘmes objectifs. Elle fustige Ă©galement le double discours du rĂ©seau social, qui dit faire ce qu'il peut pour lutter contre les fake news et les discours de haine alors que dans les faits, les propagateurs de tels discours sont laissĂ©s impunis alors que ceux qui les combattent se font censurer et bannir sous des justifications fallacieuses. Toujours selon l'association, c'est le signe d'une modĂ©ration partisane et complaisante envers l'extrĂȘme-droite, motivĂ©e par le fait que cette derniĂšre paye trĂšs cher ses annonces[173].

Statut du réseau social Facebook

Lors d'une audition en 2018, Mark Zuckerberg fait une dĂ©claration importante concernant le statut de son rĂ©seau social : « Je suis d’accord sur le fait que nous sommes responsables du contenu. »[174]. Cette dĂ©claration faite le devant le CongrĂšs amĂ©ricain, change considĂ©rablement le statut de ce rĂ©seau social, qui Ă©tait reconnu, avant ce changement de paradigme, comme un hĂ©bergeur « ce qui lui permet (...) de ne pas ĂȘtre responsable pour les contenus publiĂ©s par ses utilisateurs[174]. » En tant qu'hĂ©bergeur, Facebook n'Ă©tait pas responsable des contenus publiĂ©s par les utilisateurs, sauf si la nature illicite de ce contenu lui Ă©tait rapportĂ©[174]. Dans une tribune publiĂ©e dans le quotidien français Le Monde, l'avocate en droit des nouvelles technologies ZoĂ© Villain affirme que : « la question de savoir si Facebook est responsable des contenus (photos, vidĂ©os, Ă©crits) est cruciale pour les ayants droit[174]. » De par cette dĂ©claration, Facebook devient un mĂ©dia au mĂȘme titre que les autres Ă©diteurs et plus prĂ©cisĂ©ment un Ă©diteur numĂ©rique[174].

Écoutes

Le , Facebook reconnaßt avoir écouté et retranscrit des conversations privées tenues via Messenger afin d'améliorer le ciblage publicitaire. Lors d'une audition devant le congrÚs en avril 2018, Mark Zuckerberg avait affirmé ne pas faire cela[175].

Propos négationnistes

En juillet 2018, une interview donnĂ©e au mĂ©dia Recode provoque une polĂ©mique : Mark Zuckerberg informe qu'il ne compte pas censurer les pages niant l'existence de la Shoah, dans la mesure oĂč ces propos sont certes faux, mais « pas intentionnellement »[176] - [177].

Recommandations algorithmes sexistes

En 2020, la fondation AlgorithmWatch a testĂ© l'efficacitĂ© de ce dernier pour les offres d'emploi en achetant des espaces publicitaires sur Facebook pour des offres d'emploi, fictives, sans aucun ciblage exceptĂ© la zone gĂ©ographique. RĂ©sultat : le ciblage Ă©tait fortement influencĂ© par les stĂ©rĂ©otypes de genre, les mĂ©tiers traditionnellement masculins Ă©tant plus souvent montrĂ©s aux hommes, et vice-versa. De plus, seule l'image semble ĂȘtre prise en compte, une annonce de mĂ©tier traditionnellement masculin Ă©tant plus souvent montrĂ©e aux femmes si l'image d'illustration contient un Ă©lĂ©ment traditionnellement fĂ©minin. AlgorithmWatch note que ce biais n'est pas tant dĂ» Ă  une stratĂ©gie commerciale qu'aux propres biais sexistes des personnes ayant codĂ© ledit algorithme, car le ciblage officieux se produisant avant que qui que ce soit n'ait cliquĂ©. AlgorithmWatch pointe l'absence de mixitĂ© dans les Ă©quipes de dĂ©veloppement concernĂ©es. Facebook n'a pas souhaitĂ© faire de commentaires sur les rĂ©sultats de l'expĂ©rience[178].

En France, en juin 2023, la Fondation des Femmes, l’association Femmes ingĂ©nieures et l’ONG britannique Global Witness annoncent avoir saisi la DĂ©fenseure des droits et la CNIL de deux plaintes deux plaintes relatives Ă  la discrimination sexiste opĂ©rĂ©e par les algorithmes du rĂ©seau[179].

Accusations d'avoir gonflé ses audiences

Facebook fait face depuis 2018 Ă  une action de groupe en justice. Les plaignants affirment que les dirigeants du rĂ©seau social en ligne savaient que sa mesure nommĂ©e « Potential Reach » (« portĂ©e potentielle ») surestimait l'audience potentielle des campagnes publicitaires et que ceux-ci n'ont pas cherchĂ© Ă  rectifier la situation pour ne pas perdre de revenus. Le document juridique publiĂ© affirme qu'aprĂšs la publication d'un rapport en 2017 montrant l'Ă©cart entre les chiffres de Facebook et le recensement officiel, des employĂ©s du rĂ©seau social ont reconnu l'erreur. NĂ©anmoins, selon ce document « des hauts cadres dirigeants savaient depuis des annĂ©es que la couverture potentielle Ă©tait gonflĂ©e et trompeuse — mais ils n'ont pas rĂ©agi et ont mĂȘme pris des mesures pour cacher le problĂšme ». Parmi les cadres dirigeants citĂ©s figure Sheryl Sandberg, DG de Facebook[180]. À partir de mars 2019, Facebook a modifiĂ© la mesure de la portĂ©e potentielle, qui est depuis basĂ©e sur le nombre de personnes ayant vu une publicitĂ© sur l'un des produits de l'entreprise lors des trente jours Ă©coulĂ©s[181].

Panne générale en octobre 2021

Le vers 11 h 40 (heure de la cĂŽte est amĂ©ricaine), 17 h 40 (heure en Europe de l'Ouest), tous les services du groupe Facebook (Facebook, Messenger, WhatsApp, Instagram, ainsi que Facebook Connect qui permet de se connecter Ă  des sites et des applications tiers avec son identitĂ© Facebook) deviennent inaccessibles, affectant plus 3 milliards d'utilisateurs de ces diffĂ©rents services dans le monde[182] - [183]. La panne sans prĂ©cĂ©dent, qui dure plus de six heures avec un rĂ©tablissement progressif Ă  partir de 0 h 30 CEST, touche jusqu'aux employĂ©s de l'entreprise qui ne peuvent gagner leurs bureaux dans la mesure oĂč leurs badges ne fonctionnent pas, ce qui retarde la possibilitĂ© de mesurer l'ampleur des dĂ©gĂąts[184]. Cette panne gĂ©nĂ©rale serait due Ă  un changement de configuration dĂ©fectueux de ses serveurs[184].

La panne intervient au lendemain de l'intervention tĂ©lĂ©visĂ©e de la lanceuse d'alerte Frances Haugen L'action Facebook au Nasdaq dĂ©visse dans la journĂ©e de 4,89 %[184], la perte de capital pour Mark Zuckerberg est estimĂ©e Ă  7 milliards de dollars[185].

Chiffre d'affaires

Revenus
Année Chiffre d'affaires (en millions de $) augmentation annuelle %
20040,4[186] -
20059[186] 2150
200648[186] 433
2007153[186] 219
2008280[187] 83
2009775[188] 177
20102 000 158
20113 711 86
20125 089 37
20137 872 55
201412 466 58
201517 928 44
201627 638 54
201740 653 47
201855 838 37
201970 697 27
202085 965 22
2021117 929[189] 37

Statistiques

En France

En France, Facebook aurait attirĂ© 3,6 millions de visiteurs entre 2007 et 2008. En 2008, un nombre croissant d’effacements volontaires de profils est observĂ©. En octobre 2008, Facebook annonce plus de 4 millions d'utilisateurs actifs dans le pays[190]. En avril 2010, selon l’outil de ciblage des campagnes publicitaires sur Facebook, prĂšs de 9,7 millions de Français sont prĂ©sents sur le site — plaçant la France dans la liste des premiers pays par utilisateurs du site —, soit un taux de pĂ©nĂ©tration dans la population d'environ 16 %[191]. D'aprĂšs Les Échos, nĂ©anmoins, un certain nombre de suspicions existent concernant l'exactitude des chiffres d’audience avancĂ©s par Facebook[192]. Selon MĂ©diamĂ©trie, avec plus de 11 millions de visiteurs uniques en dĂ©cembre 2008, Facebook se classe parmi les vingt sites internet les plus visitĂ©s[193].

En , les statistiques parlent de 20,54 millions d'utilisateurs (+1,6 million en six mois), soit 31,8 % de la population et 46 % des internautes français. De plus, plus de la moitiĂ© des utilisateurs ont entre 18 et 34 ans (31 % de 18-24 ans et 28 % de 25-34 ans)[194].

Le Facebook annonce l'ouverture à Paris d'un laboratoire spécialisé dans la recherche sur l'intelligence artificielle[195].

Début septembre 2015, Facebook France annonce avoir atteint les 30 millions d'utilisateurs mensuels actifs en France soit une progression de prÚs de 2 millions d'utilisateurs par rapport à novembre 2014. Ainsi prÚs de 2/3 des internautes français sont aussi utilisateurs de Facebook. D'autre part, 22 millions se connecteraient chaque jour sur le réseau, 17 millions via un mobile[196] - [197]

Pour le 2e trimestre 2018, Facebook compte 33 millions d’utilisateurs mensuels actifs en France[198].

Fin 2019, Facebook a franchi la barre des 37 millions d'utilisateurs en France[199].

En Belgique

En Belgique, des statistiques d’aoĂ»t 2011 Ă  janvier 2012[200] indiquent que 4 444 920 internautes sont connectĂ©s Ă  Facebook dont 50,7 % d’hommes et 49,30 % de femmes. Plus de 25 % d’utilisateurs ont entre 25 et 34 ans. Cette Ă©tude d'E-net Business indique que Facebook a connu une croissance de 4,56 % utilisateurs sur cette mĂȘme pĂ©riode[200]. En 2012, 6 millions de Belges sont prĂ©sents sur Facebook, soit 58,1 % de la population du pays.

En 2018, Facebook compte 7,3 millions d’utilisateurs mensuels actifs en Belgique[201].

En Suisse

En 2017, Facebook affiche 4,2 millions d'utilisateurs mensuels actifs en Suisse selon Facebook Insights soit +16 % par rapport à 2016. Les utilisateurs de plus de 35 ans sont désormais majoritaires et représentent 54 % des profils actifs en Suisse[202].

Dans le monde

Évolution du nombre d’utilisateurs de Facebook dans le monde (en millions)[fb 1].
Évolution du nombre de recherches de Facebook (en unitĂ© arbitraire) du mot « Facebook » sur Google[203].
RĂ©partition des utilisateurs de Facebook suivant leur Ăąge en 2011[204].

Début 2011, 620 millions d'utilisateurs, dont la moitié se connecte au moins une fois par jour et passe 55 minutes (en moyenne) par jour sur le site. Il y a un milliard de contenus mis en ligne par jour (vidéos, statuts, photos, articles, etc.)[194]. D'aprÚs les informations publiées par Facebook, les utilisateurs dans le monde se répartissent alors comme suit :

Utilisateurs de Facebook, selon les zones géographiques
Continent/Pays Nombre total d'utilisateurs en fĂ©vrier 2011 Gain absolu les 3 mois prĂ©cĂ©dents fĂ©vrier 2011 (en nombre) Gain absolu les 3 mois prĂ©cĂ©dents fĂ©vrier 2011 (en %) Gain absolu les 6 mois prĂ©cĂ©dents fĂ©vrier 2011 (en nombre) Gain absolu les 6 mois prĂ©cĂ©dents fĂ©vrier 2011 (en %)
1 - Amérique du Nord201 millions14,9 millions8,03 %32 millions18,9 %
2 - Europe189 millions19,4 millions11,46 %29,8 millions18,67 %
3 - Asie146 millions28,4 millions24,25 %43,5 millions42,59 %
4 - Amérique du Sud65 millions11,6 millions22,03 %15,9 millions32,59 %
5 - Afrique25 millions5,4 millions27,26 %8,3 millions50,12 %
6 - Australie12 millions0,3 million2,61 %0,6 million5,16 %
L’utilisation de Facebook dans les pays du G8 en 2011[205]
Pays membre du G8 Population estimĂ©e en 2011 Nombre d’utilisateurs Proportion d’utilisateurs de Facebook (%)
Canada 34 030 589 18 619 280 54,7 %
États-Unis 313 232 044 154 971 340 49,5 %
Royaume-Uni 62 698 362 30 257 300 48,3 %
France 65 102 719 21 819 200 33,5 %
Italie 61 016 804 19 221 180 31,5 %
Allemagne 81 471 834 17 929 680 22,0 %
Russie 138 739 892 4 422 880 3,2 %
Japon 126 475 664 3 059 000 2,4 %
Total Mondial 6 930 055 154 664 032 460 9,6 %

En , d'aprĂšs Socialbakers.com, le pays avec le plus fort taux de pĂ©nĂ©tration Ă©tait Monaco, dont 91 % des habitants Ă©taient inscrits sur Facebook[206]. En France, le taux de pĂ©nĂ©tration Ă©tait alors de 39 %[206]. À cette mĂȘme date, les dix plus grands pays par nombre d'utilisateurs inscrits Ă©taient[206] :

  1. Les États-Unis / Le Canada (167 millions) ;
  2. L'Inde (60 millions) ;
  3. Le BrĂ©sil (60 millions) ;
  4. L'IndonĂ©sie (50 millions) ;
  5. Le Mexique (39 millions) ;
  6. Le Royaume-Uni (33 millions) ;
  7. La Turquie (31 millions) ;
  8. Les Philippines (30 millions) ;
  9. La France (25 millions) ;
  10. L'Allemagne (25 millions).

À la fin 2014, Facebook annonce 1,39 milliard d'utilisateurs actifs mensuels[207] dont 890 millions se connectent tous les jours (soit 64 % des comptes actifs).

En mars 2015, Facebook dénombre 1,44 milliard d'utilisateurs actifs mensuels[208].

En dĂ©cembre 2015, Facebook dĂ©nombre 1,59 milliard d'utilisateurs actifs mensuels et approximativement 83,6 % des 1,04 milliard d'utilisateurs actifs quotidiens sont situĂ©s en dehors des États-Unis et du Canada[209].

Au , Facebook comptabilise 1,94 milliard d'utilisateurs. Les nouvelles inscriptions proviennent essentiellement de la région Asie-Pacifique[210].

Le graphique ci-Ă  droite prĂ©sente l’évolution du nombre d’utilisateurs (en millions) de Facebook dans le monde, d’aprĂšs les chiffres donnĂ©s dans la salle de presse du site[fb 1].

Un graphique montrant l'Ă©volution du nombre d'utilisateurs actifs mensuels sur Facebook de 2008 Ă  2014 est disponible sur Statista[211].

En juin 2017, Facebook a dépassé le cap des deux milliards d'utilisateurs[212].

En octobre 2018, Facebook indique 2,27 milliards d’utilisateurs actifs par mois dans le monde et 1,49 milliard d’utilisateurs actifs par jour[213].

Censure sur Facebook

En France

Pour l'annĂ©e 2015, Facebook France annonce avoir atteint les 30 millions d’utilisateurs mensuels actifs[214] et le pays devient la premiĂšre au monde pour le nombre de contenus Facebook censurĂ©s avec la suppression de 37 695 pages Ă  la suite de requĂȘtes gouvernementales. Le rapport prĂ©sentĂ© par le rĂ©seau social prĂ©cise que 32 100 cas ont concernĂ© la diffusion d'une photographie montrant l’intĂ©rieur du Bataclan Ă  la suite des attentats du 13 novembre 2015[215], et constituant une « atteinte grave Ă  la dignitĂ© humaine » et une « atteinte au secret de l'enquĂȘte » selon la justice française[216]. La France a Ă©galement restreint la diffusion de contenu promouvant le nĂ©gationnisme et l’apologie du terrorisme[215].

Entre juillet 2013 et dĂ©cembre 2018, la France fait 42 989 requĂȘtes officielles de demandes de suppressions de posts et commentaires sur Facebook. Elle est ainsi le deuxiĂšme pays le plus actif derriĂšre l'Inde et devant le Mexique. La plupart des demandes sur cette pĂ©riode concernent des images des corps des victimes des attentats de 2015 postĂ©es sur Facebook[217].

Le , Marion Maréchal et Jordan Bardella constatent que des messages publiés par leur compte ont été dépubliés par Facebook et déclarent en outre avoir été avertis d'une possible dépublication de leurs pages[218]. Facebook justifie cette censure en affirmant que les messages supprimés faisaient part de soutiens à Génération Identitaire, une organisation qui propagerait la haine[219].

Langues

Facebook est, au , disponible en 114 langues[220]. Les premiĂšres traductions Ă  ĂȘtre lancĂ©es, en fĂ©vrier 2008, sont les versions en espagnol et en allemand[221]. La version française de France a Ă©tĂ© mise en ligne le [222] puis la version en français canadien, le [223] - [224].

D'autres langues ont également été introduites sur le site ou sont en cours d'introduction, principalement des langues trÚs répandues, mais également des langues régionales (le basque, le catalan)[225] ainsi que l'espéranto[225]. Facebook demande aux utilisateurs de son site de contribuer à la traduction de l'interface dans leur langue maternelle. Tout utilisateur du réseau peut proposer une traduction des phrases originales en anglais. Ces propositions de traduction sont ensuite soumises aux internautes qui votent pour la meilleure. Les traductions « officielles » des phrases sont, en définitive, celles ayant été considérées comme les meilleures par les utilisateurs de Facebook. Il existe également quelques versions humoristiques (leet speak et anglais façon « pirate »), bien que la plupart ne soient plus disponibles.

Voici la liste des 114 langues d'interface disponibles sur Facebook au :

Les langues suivantes Ă©taient disponibles au mais ne le sont plus :

Selon SimilarWeb, en juin 2015, les langues ayant eu le plus grand nombre de visites effectuĂ©es depuis un ordinateur de bureau (le mobile n'Ă©tant pas pris en compte), sont l'anglais (visites indĂ©terminĂ©es, mais tout de mĂȘme premier[226] car facebook.com sans sous-domaine est Ă  la fois l'interface pour les amĂ©ricains et pour le monde entier une fois loguĂ©), l'espagnol (299 millions de visites), le portugais (180 millions) et le français (148 millions).

Toujours selon SimilarWeb, sur les trois derniers mois d'avril Ă  juin 2015, les langues ayant eu le plus grand nombre de pays ou territoires l'utilisant en tant que langue d'interface sur Facebook (sur les 225 suivis), sont l'anglais du Royaume-Uni (215 pays/territoires, et inconnu pour l'anglais des États-Unis), le français de France (197), l'espagnol d'AmĂ©rique latine (194) et le portugais du BrĂ©sil (183).

MĂ©dias

Le site a inspiré certains médias comme le cinéma et la télévision :

Ces exemples notables incluent The Social Network (sortie en octobre 2010), film parodié dans l'épisode 11 des Simpson (saison 23) intitulé Le Rest'oh social ou encore l'épisode 4 de South Park (14e saison) intitulé Vous avez 0 ami (parodie). Le réseau social inspire également quelques humoristes français tels que Gad Elmaleh, JérÎme Commandeur ou encore Kev Adams.

Notes et références

Note

Sources de l'entreprise

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Sources externes

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    • l’historique d’achat, les informations financiĂšres, les contacts, le contenu utilisateur figurent parmi les donnĂ©es fournies aux annonceurs Ă  des fins publicitaires,
    • les donnĂ©es de santĂ© et celles liĂ©es Ă  l’activitĂ© physique sont rĂ©coltĂ©es Ă  des fins d’analyse et pour amĂ©liorer les fonctionnalitĂ©s de l’app,
    • les « informations sensibles », Ă  savoir les donnĂ©es ethniques, l’orientation sexuelle, le handicap, les croyances religieuses ou l’appartenance Ă  un parti politique, se retrouvent parmi les donnĂ©es d’analyses, de personnalisation du produit et pour l’amĂ©lioration des fonctionnalitĂ©s de Facebook,
    • les e-mails et les sms envoyĂ©s par les utilisateurs de Facebook sont Ă©galement rĂ©cupĂ©rĂ©s pour amĂ©liorer les fonctionnalitĂ©s de l’app,
    • l’adresse physique des utilisateurs ainsi que d’autres types de coordonnĂ©es sont obtenus par le groupe Facebook pour des publicitĂ©s ou du marketing, mais aussi pour toutes les autres catĂ©gories des donnĂ©es Ă©tablissant un lien avec lui (uniquement l’adresse mail dans le cas de YouTube). »
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