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Groupe des sept (Ă©conomie)

Le Groupe des sept (G7) est un groupe de discussion et de partenariat économique de sept pays réputés en 1975[1] pour être les plus grandes puissances avancées du monde qui détiennent environ les 2/3 de la richesse nette mondiale[2] - [3] - [4] puis 45 % en 2019 : Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni. Le groupe rassemble 7 des 10 pays avec le plus important PIB du monde, avec l'absence notable de la Chine qui occupe le 2e rang et de l'Inde qui occupe le 5e rang (en 2021).

Groupe des sept (G7)
Carte de l'organisation
En bleu foncé, les pays membres du G7 à part entière et en bleu clair, les pays représentés par l'Union européenne
Situation
Création 1975
Ancien nom Groupe des cinq (G5) (informel)
Groupe des six (G6) (1975)
Groupe des sept (G7) (1976-1996)
Groupe des huit (G8) (1997-2013)
Type Conférence diplomatique
Domaine Économie
Organisation
Membres
Présidence Drapeau du Japon Japon (2023)

Site web www.g7hiroshima.go.jp

Le sommet du G7 réunit chaque année les chefs d'État ou de gouvernement de ces pays, ainsi que les présidents de la Commission et du Conseil européens (ainsi que, pour certaines activités, des représentants d'autres pays ou d'autres unions internationales, invités à participer).

Durant toute l'année, le G7 a un calendrier chargé dans le pays hôte, où se rencontrent les ministres et chargés de missions dans chaque domaine (économie et finances, défense et sécurité internationale, éducation, environnement, développement, etc.), afin de préparer le programme du sommet annuel, puis mettre en œuvre les initiatives prises lors du sommet.

Appelé d'abord de façon informelle G5, puis provisoirement G6 lors de sa création en 1975, et rapidement devenu G7 avec l'intégration du Canada en 1976, le groupe est élargi à la Russie en 1997 pour devenir le G8. La Russie est ajoutée pour son influence politique, et non pour son poids financier[2] - [5]. En à la suite de l'invasion et annexion de la Crimée par la Russie, les pays membres du G7 et l'Union européenne ont temporairement suspendu la Russie du groupe économique[6]. Le groupe est donc redevenu G7 (« Groupe des sept ») avec un sommet exceptionnel à La Haye, aux Pays-Bas[7]. Plus tard, plusieurs fonctionnaires des pays du G7 ont déclaré que la Russie pourrait revenir dans le groupe[8] - [9] - [10] - [11] - [12]. En 2017, la Russie, après sa suspension de 2014, s'est définitivement retirée.

Ces rencontres sont contestées par des mouvements altermondialistes, qui remettent en cause la légitimité du G7, et l'accusent de vouloir « diriger le monde » en alliant des pays parmi les principales grandes puissances économiques afin d'augmenter chez chaque membre son influence sur les marchés mondiaux à des fins d'appropriation de richesses au mépris et détriment des autres pays, cela imposant selon eux une politique d'inspiration néolibérale. Toutefois, ces sommets constituent une plate-forme de discussion régulière entre chefs d'État, et assez informelle, favorisant la coopération jusqu'au plus haut niveau et la définition d'objectifs communs.

Historique et contexte

À la suite du premier choc pétrolier, un G5 informel est lancé en 1974, avec une série de réunions à Washington entre les États-Unis, le Japon, la France, l'Allemagne de l'Ouest et le Royaume-Uni[13]. On parle aussi de « Library Group », en référence à la bibliothèque de la Maison-Blanche où se tiennent ces réunions[14].

Puis, avec l'ajout de l'Italie lors d'un premier sommet au château de Rambouillet, du 15 au sur l'initiative du président français Valéry Giscard d'Estaing, le G6 est créé. Les six chefs d'État fondateurs du groupe s'engagent alors à se réunir annuellement, avec une présidence tournante, afin de traiter les questions économiques et financières de façon informelle. Il n'existe donc pas de structure particulière du groupe, qui ne répond pas à un protocole ou à une organisation : il s'agit d'une réunion de dirigeants, qui a pour objectif de « discuter des affaires du monde [...] en toute franchise et sans protocole, dans une ambiance décontractée »[15].

Le G6 devient rapidement le G7 avec, en 1976, l'ajout du Canada sur demande germano-américaine. Dès 1977, l'Union européenne participe aussi au G7, en tant qu'invitée ; elle est représentée par le président de la Commission européenne, auquel s'est ajouté par la suite le représentant de la présidence tournante de l'UE, ou le président du Conseil européen[16]. En 1990, l'ancienne RDA intègre de facto le G7 au bénéfice de la réunification allemande. À partir de 1994, la Russie est régulièrement présente, en marge du G7, avec les représentants du groupe. On parle alors de P8 (Political 8) ou de G7+1, jusqu'à ce que la Russie rejoigne formellement le groupe en 1997, donnant ainsi naissance au G8.

Le sommet du G8 de 2001, à Gênes (Italie) est marqué par des émeutes, opposant les forces de l'ordre et de nombreux manifestants, ainsi que par la mort d'un manifestant : Carlo Giuliani, due à un tir de carabinier. Ce sera le dernier sommet tenu au sein d'une très grande ville, les membres G8 ayant décidé, en raison des événements, ainsi que des attentats du 11 septembre 2001, de tenir désormais leurs réunions dans des endroits moins accessibles[17].

La crise de Crimée, en 2014, voit Angela Merkel affirmer implicitement que la Russie n'a plus sa place dans le groupe[18]. Barack Obama propose par la suite de tenir le sommet annuel, originellement prévu à Sotchi, à Bruxelles. La Russie est temporairement suspendue[6]. Federica Mogherini et d'autres autorités italiennes[8] - [9], ainsi que le diplomate allemand et le président de la Wehrkunde Wolfgang Ischinger (en)[10], ont déclaré qu'ils travaillaient au retour de la Russie au G8. En 2015, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a déclaré que la Russie sera en mesure de revenir dans le groupe, à condition qu'il n'y ait pas de nouvelle escalade des conflits en Ukraine et en Syrie[11]. La même année, le Premier ministre du Japon Shinzō Abe a demandé le retour de la Russie au G8, indiquant que la participation de la Russie est « cruciale pour la lutte contre de multiples crises au Moyen-Orient »[12].

La Russie s'est définitivement retirée depuis 2017 après la suspension de 2014. En 2023, tous les membres du G7 à l'exception du Japon font partie de l'alliance politico-militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN).

Importance Ă©conomique

Poids démographique et économique (PIB nominal) du G7 et de ses membres en 2017[19]
Population (2018) PIB nominal (2017)
Millions % Milliards USD % Rang mondial
Monde 7 552 100,0 81 000 100,0
G7 768 10,1 36 730 45,3
États-Unis 328 4,34 19 390 23 1
Japon 126 1,7 4 872 6,3 3
Allemagne 83 1,1 3 677 5 4
Royaume-Uni 66 0,87 2 622 3,9 5
France 68 0,90 2 582 3,8 6
Italie 60 0,79 1 934 2,8 8
Canada 37 0,49 1 653 2,4 10

Structure et activités

Le G7 n'est pas une administration transnationale, à la différence d'institutions comme les organisations du système des Nations unies telles que l'ONU ou la Banque mondiale, mais il est officiellement reconnu par eux[20]. La présidence du groupe tourne parmi les États membres chaque année. Le pays tenant la présidence accueille une série de réunions au niveau ministériel amenant à une réunion au sommet de deux ou trois jours au milieu de l'année avec les chefs d'État et de gouvernement. Il est aussi responsable de la sécurité des participants.

Les réunions ministérielles rassemblent des ministres compétents dans des domaines tels que la santé, l'éducation, l'énergie, l'environnement, la justice et la sécurité nationale et alimentaire. La plus connue de ces dernières est le G7 qui se réfère maintenant spécifiquement à la réunion annuelle des ministres de l'économie du G8, excepté la Russie, ainsi que de fonctionnaires de l'Union européenne.

Par exemple, en , les ministres de la Justice et de l'Intérieur se sont mis d'accord sur le lancement d'une base de données internationale des pédophiles.

Le sommet de Gleneagles (Royaume-Uni) s'était conclu en 2005 sur l'engagement de procurer à l'Afrique une aide au développement supplémentaire de 25 milliards de dollars. Le suivi de cette volonté est assuré par l'Africa Progress Panel (en), présidé par Kofi Annan. En , cet organe constate par voie de rapport que l'engagement pris en 2005 n'a pas été tenu[21].

Seules cinq femmes ont représenté leur pays dans l’histoire des G8/G7 : Margaret Thatcher et Theresa May pour le Royaume-Uni entre 1979 et 1990 (pour la première) et entre 2016 et 2018 (pour la deuxième), Kim Campbell pour le Canada en 1993, Angela Merkel pour l’Allemagne entre 2005 et 2021, et Giorgia Meloni depuis 2023.

Sommets

Chaque année, les sommets du G7 changent de pays dans cet ordre : France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Italie, Canada. La Chine et l'Inde sont de possibles futurs candidats.

[[Fichier:North America laea location map.svg|240px|{{#if:|{{{alt}}}|Groupe des sept (économie) est dans la page Amérique du Nord .]]
Villes hôtes du G7 en Amérique du Nord.
[[Fichier:Europe laea location map with borders.svg|240px|{{#if:|{{{alt}}}|Groupe des sept (Ă©conomie) est dans la page Europe .]]
40e
Villes hĂ´tes du G7 en Europe.
[[Fichier:Japan location map.svg|240px|{{#if:|{{{alt}}}|Groupe des sept (Ă©conomie) est dans la page Japon .]]
Villes hĂ´tes du G7 au Japon.

G6

G7

Dates Pays Lieu Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau du Japon Japon RFA Drapeau de la France France Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Drapeau de l'Italie Italie Drapeau du Canada Canada Drapeau de l’Union européenne Communauté européenne
Pdt de la Commission Pdt du Conseil
2e27- Drapeau des États-Unis États-UnisSan Juan G. Ford T. Miki H. Schmidt V. Giscard d'Estaing J. Callaghan A. Moro P.E. Trudeau Non encore membre
3e7- Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniLondres J. Carter T. Fukuda G. Andreotti Drapeau du Royaume-Uni R. Jenkins J. Callaghan
4e16- RFABonn H. Schmidt
5e28- Drapeau du Japon JaponTokyo M. ĹŚhira M. Thatcher J. Clark V. Giscard d'Estaing
6e22- Drapeau de l'Italie ItalieVenise S. ĹŚkita[alpha 2] F. Cossiga P.E. Trudeau F. Cossiga
7e20- Drapeau du Canada CanadaMontebello R. Reagan Z. Suzuki F. Mitterrand G. Spadolini Drapeau du Luxembourg G. Thorn M. Thatcher
8e4- Drapeau de la France FranceVersailles[alpha 3] Drapeau de la Belgique W. Martens[22]
9e28- Drapeau des États-Unis États-UnisWilliamsburg Y. Nakasone H. Kohl A. Fanfani H. Kohl
10e7- Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniLondres B. Craxi F. Mitterrand
11e2- RFABonn B. Mulroney Drapeau de la France J. Delors B. Craxi
12e4- Drapeau du Japon JaponTokyo Drapeau des Pays-Bas R. Lubbers
13e8- Drapeau de l'Italie ItalieVenise A. Fanfani Drapeau de la Belgique W. Martens
14e19- Drapeau du Canada CanadaToronto N. Takeshita C. De Mita H. Kohl
15e14- Drapeau de la France FrancePuteaux[alpha 4] G.H.W. Bush S. Uno F. Mitterrand
16e9- Drapeau des États-Unis États-UnisHouston T. Kaifu G. Andreotti G. Andreotti
17e15- Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniLondres J. Major Drapeau des Pays-Bas R. Lubbers
18e6- Drapeau de l'Allemagne AllemagneMunich K. Miyazawa G. Amato J. Major
19e7- Drapeau du Japon JaponTokyo B. Clinton C. A. Ciampi K. Campbell Drapeau du Danemark H. Christophersen[alpha 5] Drapeau de la Belgique J.-L. Dehaene
20e8- Drapeau de l'Italie ItalieNaples T. Murayama S. Berlusconi J. Chrétien Drapeau de la France J. Delors H. Kohl
21e15- Drapeau du Canada CanadaHalifax J. Chirac L. Dini Drapeau du Luxembourg J. Santer J. Chirac
sp.[alpha 6] - [23]19- Drapeau de la Russie RussieMoscou R. Hashimoto L. Dini
22e27- Drapeau de la France FranceLyon R. Prodi R. Prodi
23e20- Drapeau des États-Unis États-UnisDenver T. Blair Drapeau des Pays-Bas W. Kok

G8

Dates Pays Lieu Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau du Japon Japon Drapeau de l'Allemagne Allemagne Drapeau de la France France Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Drapeau de l'Italie Italie Drapeau du Canada Canada Drapeau de la Russie Russie Drapeau de l’Union européenne Union européenne Site web
Pdt de la Commission Pdt du Conseil
24e15- Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniBirmingham B. Clinton R. Hashimoto H. Kohl J. Chirac T. Blair R. Prodi J. Chrétien B. Eltsine Drapeau du Luxembourg J. Santer T. Blair
25e18- Drapeau de l'Allemagne AllemagneCologne K. Obuchi G. Schröder M. D'Alema Drapeau de l'Espagne M. Marín[alpha 7] G. Schröder
26e21- Drapeau du Japon JaponOkinawa Y. Mori G. Amato V. Poutine Drapeau de l'Italie R. Prodi J. Chirac Site
27e20- Drapeau de l'Italie ItalieGĂŞnes G.W. Bush J. Koizumi S. Berlusconi Drapeau de la Belgique G. Verhofstadt Site
28e26- Drapeau du Canada CanadaKananaskis Drapeau de l'Espagne J. M. Aznar Site
29e2- Drapeau de la France FranceÉvian Drapeau de la Grèce C. Simitis Site
30e8- Drapeau des États-Unis États-UnisSea Island P. Martin Drapeau de l'Irlande B. Ahern Site
31e6- Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniAuchterarder[alpha 8] Drapeau du Portugal J.M. Barroso T. Blair Site
32e15- Drapeau de la Russie RussieSaint-PĂ©tersbourg A. Merkel R. Prodi S. Harper Drapeau de la Finlande M. Vanhanen Site
33e6- Drapeau de l'Allemagne AllemagneHeiligendamm S. Abe N. Sarkozy A. Merkel Site
34e6- Drapeau du Japon JaponTĹŤyako Y. Fukuda G. Brown S. Berlusconi D. Medvedev N. Sarkozy Site
35e8- Drapeau de l'Italie ItalieL'Aquila B. Obama T. Aso Drapeau de la Suède F. Reinfeldt Site
36e25- Drapeau du Canada CanadaHuntsville N. Kan D. Cameron Drapeau de la Belgique H. Van Rompuy Site
37e26- Drapeau de la France FranceDeauville Site
38e18- Drapeau des États-Unis États-UnisCamp David Y. Noda F. Hollande M. Monti
39e17- Drapeau du Royaume-Uni Royaume-UniLough Erne S. Abe E. Letta V. Poutine
40eJuin 2014 Drapeau de la Russie RussieSotchi Sommet du G8 annulé après l'expulsion de la Russie du groupe économique, à la suite de la crise de Crimée et aux événements en Ukraine, relocalisé à Bruxelles.

G7

Dirigeants

Oppositions au G7

Au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, il n’y a pratiquement pas eu un seul sommet qui se soit dĂ©roulĂ© sans heurts, que ce soit Ă  GĂŞnes ou Ă  Évian. Ă€ GĂŞnes, un manifestant du nom de Carlo Giuliani a Ă©tĂ© abattu par un policier pris de panique lors d’une Ă©meute[28]. Il est depuis devenu un symbole de la lutte altermondialiste. Lors du sommet d'Évian, un activiste, suspendu par une corde afin de bloquer sciemment la circulation a Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ© dans le vide après qu'un policier suisse a coupĂ© la corde pour libĂ©rer le passage aux voitures. C'est de justesse qu'il s'en sortira après une chute de 23 mètres avec un pied broyĂ© et des fractures lombaires[29] - [30]. En , un tĂ©moin fondamental assignĂ© Ă  comparaĂ®tre, aux cĂ´tĂ©s de 28 autres policiers, devant le tribunal chargĂ© de juger les violences policières lors de la « nuit des matraques » Ă  l'Ă©cole Diaz Ă  GĂŞnes (qui hĂ©bergeait des militants chargĂ©s notamment de la communication sur le G8 pour des rĂ©seaux d'information indĂ©pendants), livre des informations compromettantes pour la police, accusĂ©e depuis des annĂ©es d'actes d'une extrĂŞme violence au cours de ce G8 et dont les abus n'ont pas encore Ă©tĂ© reconnus officiellement ni sanctionnĂ©s, en dĂ©pit de nombreuses plaintes : confirmant les allĂ©gations de nombre de militants, Michelangelo Fournier, commandant d’un groupe anti-Ă©meute affirme ainsi s'ĂŞtre opposĂ© en vain Ă  une « boucherie » sous les insultes de ses subordonnĂ©s. Au mĂŞme moment, 45 carabiniers sont jugĂ©s par un autre tribunal[31]. Ă€ l'Ă©poque, le pouvoir exĂ©cutif, loin d'assumer une quelconque responsabilitĂ© dans ces violences, a limogĂ© le chef de la police, qui avait Ă©tĂ© nommĂ© sous le prĂ©cĂ©dent gouvernement. De mĂŞme, les protestations ont Ă©tĂ© fortes contre les rencontres du FMI Ă  Prague ou Ă  Berlin et contre celle de l'OMC Ă  Seattle. Ainsi, depuis les manifestations de GĂŞnes en 2001, les sommets du G8 ne se dĂ©roulent habituellement plus dans les mĂ©tropoles, mais dans des espaces difficilement accessibles et facilement contrĂ´lables. Du 6 au , le sommet annuel du G8 se tient en Allemagne Ă  Heiligendamm dans le Kempinski Grand Hotel dans la rĂ©gion de Mecklembourg-PomĂ©ranie-Occidentale (Nord-Est). Il s’agit d’une station balnĂ©aire au bord de la mer Baltique. Heiligendamm est situĂ© Ă  20 km Ă  l’ouest de Rostock et Ă  200 km de Berlin. 100 000 manifestants y Ă©taient attendus, ainsi que 16 000 agents de police, et un millier de militaires. Un mur de grillage d'une douzaine de kilomètres levĂ© pour l'occasion fait rempart contre toute tentative d'incursion[32].

Le , au Havre, a eu lieu une manifestation pour protester contre la tenue du G8 Ă  Deauville les 26 et . Elle s'est dĂ©roulĂ©e pacifiquement. Le maire de la ville Édouard Philippe Ă©tait opposĂ© au rassemblement et a menĂ© une campagne de presse visant Ă  discrĂ©diter les manifestants « jugĂ©s dangereux »[33]. Ce sont finalement entre 5 000 et 7 000 personnes qui ont dĂ©filĂ© dans les rues du Havre.

À l'occasion du G7 de juin 2014 organisé à Bruxelles, le gouvernement belge a réintroduit le contrôle aux frontières (théoriquement interdit par l'accord de Schengen mais autorisé si l'ordre public ou la sécurité nationale exigent une action immédiate[34]) afin, selon les autorités belges, de « conserver des perturbateurs potentiels en dehors de la zone Schengen »[35].

Annexes

Notes

  1. Château de Rambouillet.
  2. Le Premier ministre Masayoshi Ōhira étant mort en poste le , le Japon est représenté par le ministre des Affaires étrangères, Saburō Ōkita.
  3. Château de Versailles.
  4. Arche de la DĂ©fense.
  5. Vice-président de la Commission européenne.
  6. Sommet spécial sur la sécurité nucléaire. Il fut coprésidé par Elstine et Chirac. Le président ukrainien Leonid Koutchma est invité. Il s'agit d'un sommet de circonstance qui traite du sujet persistant des centrales nucléaires dangereuses des pays de l'est, souvent confrontés à une crise énergétique. L'autre principale raison du sommet est aussi de favoriser Boris Elstine, en difficulté électorale à deux mois des élections présidentielles.
  7. Président de la Commission par intérim depuis la démission de la Commission Santer en mars 1999.
  8. Gleneagles Hotel.
  9. Sommet spécial sur la guerre russo-ukrainienne et sur l'annexion de la Crimée.
  10. HĂ´tel du Palais.
  11. Sommet spécial sur la sécurité sanitaire en lien avec le Coronavirus.

Références

  1. Les Décodeurs, « Pourquoi le G7 ne réunit plus les sept pays les plus riches du monde », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. http://publications.credit-suisse.com/tasks/render/file/index.cfm?fileid=14CB9EFE-CA2D-9BF7-77A24A6D4E5F4CAD
  3. MARKUS, L’invité surprise du G7 : L’homme de Griffintown, , 105 p. (ISBN 978-2-924849-21-7, lire en ligne), p. 123.
  4. Antony Speciale, « Metz : les plus grandes puissances mondiales présentes au G7 de l'environnement en mai », sur Actu.fr, (consulté le ).
  5. https://www.allianz.com/v_1537884251321/media/economic_research/publications/specials/en/Allianz_Global_Wealth_Report_2018_e.pdf
  6. (en) « Russia Temporarily Kicked Out Of G8 Club Of Rich Countries », Business Insider, (consulté le )
  7. Conseil europĂ©en, « G7 summit », sur european-council.europa.eu, Conseil europĂ©en (consultĂ© le ) : « Initialement, un sommet du G8, prĂ©sidĂ© par la Russie, devait se tenir au dĂ©but du mois de juin Ă  Sotchi, en Russie. En raison de la violation par la Russie de la souverainetĂ© et de l'intĂ©gritĂ© territoriale de l'Ukraine, les dirigeants du G7 ont dĂ©cidĂ©, lors d'une rĂ©union qui s'est tenue le 24 mars 2014 Ă  La Haye, de se rĂ©unir plutĂ´t en G7 Ă  Bruxelles, les 4 et 5 juin 2014. »
  8. (en) « Italy hopes G7 returns to G8 format - Foreign Ministry », ITAR-TASS,
  9. (en) « Italy working for Russia return to G8 », ANSA,
  10. Amb. Wolfgang Ischinger Urges Inclusion of Russia in G8
  11. Germany's Steinmeier says Russia «could return to G8»
  12. Japan’s Abe calls for Putin to be brought in from the cold
  13. (en) Clyde H. Farnsworth, « A Secret Society of Finance Ministers », New York Times, 8 mai 1977.
  14. (en) Nicholas Bayne et al., Hanging in There, 2000, p. 34.
  15. « Le G8 - Historique du G8 », sur g8.fr (consulté le ).
  16. « EU and the G8 » (version du 26 février 2007 sur Internet Archive).
  17. Eddy Fougier, « Médias et altermondialisme : l’âge de glace », iris-france.org, .
  18. (en) BBC, « Crimea crisis: Merkel warns Russia faces escalating sanctions », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Groupe de la Banque mondiale, GDP.
  20. FMI, Major advanced economies (G7) .
  21. Marc Roche, « Le G8 ne tient pas ses promesses de doubler l'aide à l'Afrique », [[Le Monde|Le Monde]],‎ (lire en ligne).
  22. « Le sommet de Versailles », chateaudeversailles.fr (consulté le )
  23. « A Moscou, un G7 sur la sûreté nucléaire pour conforter Boris Eltsine », sur Les Echos,
  24. « G7 de Biarritz : opéré d’urgence, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker sera absent », sur SudOuest.fr (consulté le )
  25. COVID-19 - Ministérielle Affaires étrangères G7 - Déclaration du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (25 mars 2020) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
  26. Coronavirus : déclaration des chefs d’État et de gouvernement du G7, Élysée, 16 mars 2020 (Consulté le 30 mars 2020)
  27. "Van Rompuy and Barroso to both represent EU at G20". EUobserver.com. 19 March 2010. Retrieved 21 October 2012. "The permanent president of the EU Council, former Belgian premier Herman Van Rompuy, also represents the bloc abroad in foreign policy and security matters...in other areas, such as climate change, President Barroso will speak on behalf of the 27-member club."
  28. « Vincenzo Vecchi : du G8 de Gênes, un sommet de violence policière », sur liberation.fr/, Libération (journal) (consulté le ).
  29. « G8 : procès de l'affaire du pont de l'Aubonne », sur rts.ch, (consulté le ).
  30. .
  31. (en) Tom Kington, « Police accused of tricking G8 protesters », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Un millier d'altermondialistes bloquent l'accès au G8 », L'Obs, (consulté le ).
  33. Édouard Philippe : « Faut-il craindre le 21 mai ? » cité par Le Havre libre, .
  34. « Article 2 », dans Convention d’application de l’accord de Schengen, (lire en ligne).
  35. Belga News, « Le retour de la surveillance aux frontières pour le sommet du G7 », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

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