Olaf Scholz
Olaf Scholz (/ËoËlaf ÊÉlts/[alpha 1] ), nĂ© le Ă OsnabrĂŒck (RFA), est un homme d'Ătat allemand, membre du Parti social-dĂ©mocrate d'Allemagne (SPD). Il est chancelier fĂ©dĂ©ral depuis le .
Avocat formé à Hambourg, il est vice-président fédéral des Jeunesses du SPD dans les années 1980. Lors des élections fédérales de 1998, il est élu pour la premiÚre fois au Bundestag.
En 2001, il renonce à son mandat de député fédéral pour devenir sénateur à l'Intérieur du gouvernement de Hambourg, mais retrouve son mandat de député dÚs les élections de 2002. à la suite de ce scrutin, Gerhard Schröder en fait son secrétaire général au SPD, une fonction qu'il conserve pendant deux ans.
Il devient secrétaire général du groupe SPD au Bundestag aprÚs les élections fédérales de 2005, puis ministre fédéral du Travail en 2007. Le scrutin parlementaire de 2009 l'ayant renvoyé dans l'opposition, il est élu vice-président du groupe parlementaire, puis du parti.
Chef de file social-dĂ©mocrate aux Ă©lections de 2011 Ă Hambourg, il remporte une solide majoritĂ© absolue au BĂŒrgerschaft. Il est reconduit comme premier bourgmestre en 2015, aprĂšs avoir formĂ© une coalition rouge-verte. En 2018, il renonce Ă diriger l'exĂ©cutif hambourgeois afin de devenir vice-chancelier et ministre fĂ©dĂ©ral des Finances de la grande coalition d'Angela Merkel.
Il Ă©choue en 2019 Ă ĂȘtre Ă©lu co-prĂ©sident fĂ©dĂ©ral du SPD, le binĂŽme qu'il forme avec Klara Geywitz Ă©tant battu au second tour par le duo constituĂ© de Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken. LâannĂ©e suivante, la direction du parti l'investit Ă l'unanimitĂ© candidat Ă la chancellerie dans la perspective des Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2021, Ă l'issue desquelles le SPD arrive en tĂȘte. Olaf Scholz prend ensuite la tĂȘte d'une coalition « en feu tricolore » avec Les Verts et le Parti libĂ©ral-dĂ©mocrate.
Situation personnelle
Origines et formation
Olaf Scholz naßt dans le Land de Basse-Saxe, mais sa famille déménage à Hambourg, dans le quartier d'Altona, pendant son enfance. Ses parents sont de gauche libérale.
Il effectue ses Ă©tudes dans le quartier de Rahlstedt, oĂč il passe son Abitur. Il accomplit ensuite son service civil, puis Ă©tudie le droit Ă l'universitĂ© de Hambourg.
Vie privée
Olaf Scholz est mariĂ© depuis avec Britta Ernst, ministre de l'Ăducation du Schleswig-Holstein entre 2014 et et depuis 2018 ministre de l'Ăducation du Brandebourg. Ils rĂ©sident Ă Potsdam depuis 2018.
Parcours politique
DĂ©buts et ascension
Olaf Scholz s'inscrit au Parti social-dĂ©mocrate d'Allemagne (SPD) en 1975. Selon L'Express, dans sa jeunesse, il se situe Ă l'extrĂȘme gauche de l'Ă©chiquier politique. Il prĂŽne le « dĂ©passement de l'Ă©conomie capitaliste » et s'oppose au pragmatisme revendiquĂ© alors par Helmut Schmidt, chancelier issu du SPD[1].
En 1982, il est nommé vice-président fédéral de la Communauté de travail des jeunes socialistes au sein du SPD (Jusos). L'Express le décrit comme alors « bien plus proche des communistes de la RDA que des responsables ouest-allemands ». Il dénonce l'installation de missiles nucléaires américains de moyenne portée sur le sol de la RFA et appelle le gouvernement allemand à sortir de l'Otan[1]. Il s'installe trois ans plus tard comme avocat spécialisé en droit du travail et fonde à Hambourg le cabinet « Zimmermann, Scholz et associés ».
Il devient vice-prĂ©sident de l'Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY) en 1987, abandonnant ses fonctions aux Jusos l'annĂ©e d'aprĂšs. Il quitte la direction de la IUSY en 1989, pour prendre en 1990 la tĂȘte de l'association centrale des coopĂ©ratives de consommateurs (ZDK).
Député fédéral et sénateur de Hambourg
Il est dĂ©signĂ© en 1994 prĂ©sident de la section SPD du quartier d'Altona, puis se voit investi quatre ans plus tard candidat dans la 13e circonscription fĂ©dĂ©rale, qui recouvre ce mĂȘme quartier, pour les Ă©lections du . Il y remporte 64 928 voix, soit 48,1 % des suffrages exprimĂ©s et se fait donc Ă©lire dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral au Bundestag, Ă l'Ăąge de 40 ans[2].
Il renonce en 2000 à exercer la présidence de la section d'Altona et prend alors la suite de Jörg Kuhbier en tant que président du SPD de Hambourg.
Le , à la suite de la démission de Hartmuth Wrocklage, il est nommé sénateur à l'Intérieur de Hambourg par le premier bourgmestre social-démocrate Ortwin Runde. Il ne se présente pas aux élections régionales du suivant, qui consacrent la défaite du SPD.
Il est cependant candidat aux élections fédérales du , dans la 20e circonscription, qui correspond à Altona. Il obtient un résultat de 67 167 voix, soit 49,4 % des suffrages exprimés, étant ainsi réélu au Bundestag[3].
Secrétaire général du Parti social-démocrate
à l'occasion du congrÚs fédéral extraordinaire du SPD, convoqué à Berlin le , il est élu secrétaire général du parti, sur proposition et sous l'autorité du chancelier fédéral Gerhard Schröder, avec 91,3 % des voix des délégués.
Proche de la tendance conservatrice de son parti, il dĂ©fend lâAgenda 2010, un ensemble de rĂ©formes adoptĂ©es par le gouvernement visant Ă libĂ©raliser le marchĂ© du travail et les assurances sociales. Ces rĂ©formes ont cependant Ă©tĂ© fortement controversĂ©es au sein du SPD, provoquant le dĂ©clin Ă©lectoral de celui-ci et une chute du nombre d'adhĂ©rents[4].
Il est reconduit Ă ce poste au cours du 31e congrĂšs fĂ©dĂ©ral, rĂ©uni Ă Bochum en 2003, avec un score bien plus faible de 52,6 %. Lorsque Schröder dĂ©missionne le au profit de Franz MĂŒntefering, Scholz le suit et quitte ses fonctions. Il abandonne Ă©galement la prĂ©sidence du SPD de Hambourg.
Cadre du groupe parlementaire et ministre fédéral
à nouveau candidat au cours des élections fédérales anticipées du 18 septembre 2005, il est facilement réélu puisqu'il totalise 61 936 suffrages, soit 45,9 % des exprimés[5]. à l'ouverture de la législature, le suivant, il devient secrétaire général du groupe SPD au Bundestag, qui entre alors dans une « grande coalition » avec les chrétiens-démocrates d'Angela Merkel, sous la présidence de Peter Struck.
Le , Ă la suite de la dĂ©mission de Franz MĂŒntefering pour raisons personnelles, Olaf Scholz est nommĂ© Ă 49 ans ministre fĂ©dĂ©ral du Travail et des Affaires sociales. Il ne reçoit cependant pas le titre de vice-chancelier que son prĂ©dĂ©cesseur portait, celui-ci revenant en effet au ministre des Affaires Ă©trangĂšres Frank-Walter Steinmeier. Cinq jours plus tard, le dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral et ancien ministre de la Science de Basse-Saxe Thomas Oppermann prend sa suite au sein de la direction du groupe parlementaire.
Figure de l'opposition Ă Angela Merkel
Aux élections du , il conserve son siÚge au scrutin majoritaire, mais avec seulement 46 522 voix, soit 36 % des suffrages exprimés. Il quitte le gouvernement le , Merkel ayant constitué une « coalition noire-jaune » avec les libéraux. AussitÎt il prend un poste de vice-président du groupe parlementaire, désormais dirigé par Frank-Walter Steinmeier.
Peu aprÚs, à l'occasion du 34e congrÚs fédéral du SPD, organisé en novembre à Dresde, il est élu vice-président fédéral, sous la direction du nouveau président fédéral Sigmar Gabriel. Il reprend, en plus, la présidence du parti à Hambourg.
Premier bourgmestre de Hambourg
Du fait de la rupture de la « coalition noire-verte » dirigĂ©e par le chrĂ©tien-dĂ©mocrate Christoph Ahlhaus Ă Hambourg en , des Ă©lections rĂ©gionales anticipĂ©es sont convoquĂ©es pour le . Olaf Scholz est alors investi chef de file et tĂȘte de liste du SPD, grĂące aux voix favorables de 335 dĂ©lĂ©guĂ©s sur les 343 ayant pris part au vote du congrĂšs rĂ©gional extraordinaire le [6].
Le jour du scrutin, les sociaux-dĂ©mocrates remportent 48,4 % des suffrages exprimĂ©s et 62 dĂ©putĂ©s sur 121 au BĂŒrgerschaft. Ces chiffres constituent leur meilleur rĂ©sultat depuis . C'est en outre la premiĂšre fois depuis 2006 qu'une formation remporte une majoritĂ© absolue en siĂšges au cours d'une Ă©lection parlementaire rĂ©gionale.
En conséquence, le suivant, Olaf Scholz est investi premier bourgmestre de Hambourg par 62 voix sur 118, mettant fin à onze années de pouvoir de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU)[7]. Il forme aussitÎt son sénat de dix membres, dont cinq femmes et deux personnalités sans parti. Il démissionne quatre jours plus tard du Bundestag.
Le , il est investi par le SPD de Hambourg chef de file aux Ă©lections rĂ©gionales du . Il obtient les votes favorables de 331 dĂ©lĂ©guĂ©s sur 340, soit 97,4 % des suffrages exprimĂ©s au congrĂšs rĂ©gional[8]. Il est dĂ©signĂ© le plĂ©nipotentiaire de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne chargĂ© des relations culturelles franco-allemandes, fonction instituĂ©e par le TraitĂ© de l'ĂlysĂ©e de 1963[9].
Ayant remporté le scrutin parlementaire avec une majorité relative de 58 députés sur 121, il négocie pendant deux mois avec l'Alliance 90 / Les Verts la formation d'une alliance majoritaire. Le , il est investi pour un second mandat et forme son second gouvernement, dont font partie trois écologistes. Il lance en la création d'un lycée franco-allemand à Hambourg, par transformation du lycée français Saint-Exupéry[10].
Vice-chancelier et ministre fédéral des Finances
Le , à la suite de la démission de Martin Schulz moins d'un an aprÚs son élection, Olaf Scholz est désigné président fédéral par intérim du Parti social-démocrate ; troisiÚme président intérimaire du SPD depuis aprÚs Johannes Rau et Frank-Walter Steinmeier, il doit diriger le parti jusqu'au congrÚs extraordinaire du qui doit consacrer la présidente du groupe parlementaire Andrea Nahles à la direction du SPD[11]. L'accession de cette derniÚre à la présidence intérimaire avait été repoussée par plusieurs fédérations, au prétexte qu'elle n'était pas vice-présidente[12].
Lors d'une rĂ©union le suivant, la direction fĂ©dĂ©rale des sociaux-dĂ©mocrates dĂ©signe les six ministres qui lui reviennent dans le nouveau gouvernement de grande coalition d'Angela Merkel. Olaf Scholz hĂ©rite du poste de ministre fĂ©dĂ©ral des Finances et du titre de vice-chancelier. Il est perçu comme un modĂ©rĂ© favorable Ă la poursuite de la rigueur budgĂ©taire mise en Ćuvre depuis deux lĂ©gislatures par le chrĂ©tien-dĂ©mocrate Wolfgang SchĂ€uble[13]. Comme l'ensemble de ses collĂšgues, il entre en fonction cinq jours plus tard[14]. Il cĂšde le la direction du SPD Ă Andra Nahles, Ă©lue avec 66 % des voix[15].
Andrea Nahles remet sa dĂ©mission de la prĂ©sidence fĂ©dĂ©rale du Parti social-dĂ©mocrate le , aprĂšs la dĂ©route enregistrĂ©e lors des Ă©lections europĂ©ennes. Elle est remplacĂ©e Ă titre temporaire par un collĂšge formĂ© de Manuela Schwesig, Malu Dreyer et Thorsten SchĂ€fer-GĂŒmbel[16]. Olaf Scholz postule Ă sa succession, lors d'un processus qui prĂ©voit la tenue de 23 dĂ©bats devant les militants qui devront ensuite trancher, en tandem avec Klara Geywitz, ancienne dĂ©putĂ©e au Landtag de Brandebourg[17]. Au premier tour le , son ticket vire en tĂȘte avec 22 % des suffrages exprimĂ©s[18], mais il est dĂ©fait lors du second tour le par le binĂŽme formĂ© par Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken, qui totalisent 53 % des voix[19].
Ălections fĂ©dĂ©rales de 2021
Neuf mois plus tard, le , Esken annonce via le réseau social Twitter que la direction du SPD a désigné Olaf Scholz candidat à la chancellerie (Kanzlerkandidat) pour les élections fédérales de 2021. Si elle admet publiquement que cette décision peut surprendre l'aile gauche du parti, elle juge que le ministre fédéral des Finances « a l'étincelle du chancelier »[20]. à ce moment-là , le Parti social-démocrate recueille 14 % d'intentions de vote, occupant la troisiÚme place dans les sondages derriÚre la CDU/CSU et l'Alliance 90 / Les Verts et les chances de victoire de Scholz paraissent infimes. Il bénéficie néanmoins d'une amélioration de son image depuis la pandémie de Covid-19 qui l'a vu renoncer au dogme de l'équilibre budgétaire au profit d'une politique de relance de 130 milliards d'euros[21].
Au mois d', le SPD enregistre une progression dans ses intentions de vote qui lui permettent de repasser devant les Verts[22], puis d'Ă©galiser[23] et enfin dĂ©passer la CDU/CSU dans les sondages[24]. Cette performance est attribuĂ©e Ă la forte popularitĂ© dont bĂ©nĂ©ficie Olaf Scholz, que les sondages prĂ©sentent comme le chancelier favori des Allemands[25]. Il est perçu comme le mieux Ă mĂȘme de succĂ©der Ă Angela Merkel en raison de son expĂ©rience institutionnelle et de sa capacitĂ© Ă prolonger l'hĂ©ritage de la chanceliĂšre sortante, et profite de son absence de faux pas au cours de la campagne Ă©lectorale, dont ses concurrents Armin Laschet et Annalena Baerbock ont Ă©tĂ© auteurs[26].
Ă l'issue du scrutin, le Parti social-dĂ©mocrate vire en tĂȘte avec plus de 25 % des voix, soit une progression de cinq points par rapport Ă , et Olaf Scholz revendique publiquement le rĂŽle de formateur du prochain gouvernement fĂ©dĂ©ral alors que les Unions chrĂ©tiennes, deuxiĂšmes, ont rĂ©alisĂ© leur plus mauvais rĂ©sultat depuis [27]. Ce succĂšs social-dĂ©mocrate est dĂ» au style rassurant de son candidat, qui a su se montrer comme le fidĂšle hĂ©ritier d'Angela Merkel tout en Ă©vitant les erreurs et polĂ©miques qui ont entachĂ© les campagnes d'Armin Laschet et Annalena Baerbock[28]. Il se dit ensuite favorable Ă la formation d'une « coalition en feu tricolore » avec Les Verts et le Parti libĂ©ral-dĂ©mocrate et indique avoir pour objectif de s'installer « avant NoĂ«l » Ă la chancellerie fĂ©dĂ©rale[29]. Le , les trois partis prĂ©sentent leur accord de coalition, ce qui garantit l'Ă©lection d'Olaf Scholz Ă la chancellerie le mois suivant[30]. Le contrat de coalition est formellement signĂ© par les trois forces politiques qui y souscrivent le suivant[31].
L'accord de coalition signĂ© par le SPD, les Verts et le FDP s'inscrit pour l'essentiel dans la continuitĂ© avec lâ« Ăšre Merkel », prĂ©voyant une politique Ă©conomique libĂ©rale, des rĂ©formes sociales modĂ©rĂ©es et une diplomatie atlantiste. Sur le plan Ă©conomique, le contrat de gouvernement s'engage Ă augmenter le salaire minimum Ă 12 euros brut de lâheure et le retour Ă une stricte austĂ©ritĂ© budgĂ©taire Ă partir de 2023 (inscrite dans la Constitution, elle avait Ă©tĂ© suspendue pendant la pandĂ©mie), tout en rejetant le rĂ©tablissement de lâimpĂŽt sur la fortune et les mesures destinĂ©es Ă modifier les lois Hartz que promettait le SPD pendant la campagne Ă©lectorale. En matiĂšre de politique extĂ©rieure, le nouveau gouvernement prĂ©voit de ratifier le traitĂ© sur l'interdiction des armes nuclĂ©aires (Tian) adoptĂ© par lâONU, mais reconnaĂźt par ailleurs le bien-fondĂ© de la «âparticipation nuclĂ©aireâ» de lâAllemagne au dĂ©ploiement de force des Ătats-Unis en assumant et le stockage de leurs bombes atomiques sur le sol allemand. Il est aussi question d'augmenter les dĂ©penses militaires notamment afin d'Ă©quiper lâarmĂ©e allemande de drones de combat. Sur les questions environnementales, les derniĂšres centrales nuclĂ©aires devront fermer en 2022 et les centrales Ă charbon « idĂ©alement » en 2030, en Ă©tant remplacĂ©es par des centrales au gaz et par les Ă©nergies renouvelables[32].
Chancelier fédéral
Olaf Scholz est Ă©lu chancelier fĂ©dĂ©ral le par le Bundestag, recueillant 395 voix, alors que sa coalition bĂ©nĂ©ficie d'un total de 416 dĂ©putĂ©s. Il est formellement nommĂ© par le prĂ©sident fĂ©dĂ©ral Frank-Walter Steinmeier puis prĂȘte serment devant les dĂ©putĂ©s dans les heures qui suivent, succĂ©dant ainsi Ă Angela Merkel[33].
Arrivé au pouvoir dans un contexte de vives tensions entre l'OTAN et la Russie concernant notamment l'Ukraine, il tente comme d'autres de ses homologues européens d'établir une médiation pour résoudre la crise diplomatique[34]. AprÚs le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, il annonce le 27 février suivant devant le Bundestag, un investissement inédit de 100 milliards d'euros pour renforcer la Bundeswehr, portant le budget de la défense allemande à 2% du PIB[35] - [36].
Partisan de la vaccination obligatoire contre la Covid-19, il échoue en avril 2022 à faire voter par les députés une obligation vaccinale contre le virus, en dépit que la proposition de loi ait été vidée en partie de sa substance, avec une obligation réservée aux seuls plus de 60 ans[37].
En , dans le cadre de la crise Ă©nergĂ©tique mondiale, il effectue un dĂ©placement dans le golfe Persique, Ă la rencontre des dirigeants d'Arabie saoudite, des Ămirats arabes unis et du Qatar, dans l'objectif de diversifier les sources d'approvisionnement en gaz de l'Allemagne, trĂšs dĂ©pendante de la Russie avant que celle-ci n'envahisse l'Ukraine. Il parvient Ă conclure un contrat de livraison de gaz naturel liquĂ©fiĂ© uniquement avec les autoritĂ©s Ă©miraties[38]. Amnesty International critique ce voyage, plus spĂ©cifiquement sa rencontre avec Mohammed ben Salmane, mis en cause dans l'assassinat de Jamal Khashoggi[39].
Affaires
Olaf Scholz est auditionnĂ© le par la commission d'enquĂȘte du BĂŒrgerschaft de Hambourg sur les « CumEx Files », une affaire de fraude fiscale rĂ©vĂ©lĂ©e par la presse en et datant de l'Ă©poque oĂč il Ă©tait premier bourgmestre de Hambourg[40].
Notes et références
Notes
- Prononciation en allemand standard retranscrite selon la norme API.
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en allemand intitulĂ© « Olaf Scholz » (voir la liste des auteurs).
- Christophe Bourdoiseau et Clément Daniez, Allemagne : Olaf Scholz, autoritaire et anti-écolo, ça promet !, lexpress.fr, 1er décembre 2021
- (de) « Wahl zum 14. Deutschen Bundestag am 27. September 1998 », Directeur fédéral des élections, consulté le
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- « Olaf Scholz, nouveau plĂ©nipotentiaire de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne chargĂ© des relations culturelles franco-allemandes », sur Portail France-Allemagne,
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- « Allemagne : Olaf Scholz auditionné dans une affaire de fraude fiscale ⹠FRANCE 24 » (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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