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Amnesty International

Amnesty International (francisĂ© Amnistie internationale au Canada) est une organisation non gouvernementale internationale qui promeut la dĂ©fense des droits de l'Homme et le respect de la DĂ©claration universelle des droits de l'Homme[1]. L'organisation milite notamment pour la libĂ©ration des prisonniers d'opinion, le droit Ă  la libertĂ© d'expression, l'abolition de la peine de mort et de la torture et l'arrĂȘt des crimes politiques, mais aussi pour le respect de l'ensemble des droits civils, politiques, Ă©conomiques, sociaux et culturels[2] - [3].

Amnesty International
  • Amnesty International dans le monde (2012)
Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténÚbres
(en) Better to light a candle than curse the darkness
Histoire
Fondation
Organisation
Membres
7 000 000 de ()
Fondateur
Secrétaire générale
Personnes clés
Chiffre d'affaires
309 000 000 d’euros ()
RĂ©compenses
Site web

Mandat

EnregistrĂ©e comme organisation internationale Ă  caractĂšre non gouvernemental, Amnesty International entretient des sections dans plus de 80 pays et se voit reconnaĂźtre le caractĂšre d'organisme Ă  voix consultative auprĂšs du Conseil Ă©conomique et social des Nations unies, de l'UNESCO, de l'Union europĂ©enne et de l'Organisation des États amĂ©ricains[4] - [5]. Elle jouit Ă©galement d'un statut d'observateur auprĂšs de l'Union africaine. Amnesty International tire la presque totalitĂ© des fonds dont elle dispose des collectes rĂ©alisĂ©es par ses membres. Elle regroupe plus de trois millions d'adhĂ©rents et de donateurs dans plus de 150 pays et territoires. Son siĂšge se trouve Ă  Londres, au Royaume-Uni.

Afin de s'assurer de l'exacte observation des rĂšgles de droit international par les tribunaux qui ont Ă  juger d'affaires politiques, afin d'enquĂȘter sur les conditions d'internement et les allĂ©gations de torture, Amnesty International entreprend chaque annĂ©e de nombreuses missions : ses envoyĂ©s sont prĂ©sents comme observateurs lors de procĂšs dont l'issue est prĂ©sumĂ©e critique. Ils Ă©tablissent des communiquĂ©s et des rapports sur ces procĂšs et recueillent sur place des informations concernant les personnes emprisonnĂ©es pour leurs opinions. De telles missions sont habituellement composĂ©es de juristes faisant figure d'experts distinguĂ©s, de diplomates ayant quittĂ© leurs fonctions ou de spĂ©cialistes reconnus.

Amnesty International publie chaque année un rapport rendant compte de la situation des droits de l'homme et de leurs violations dans l'ensemble des pays du monde[6]. Elle publie également un certain nombre de rapports importants et documentés dénonçant les incarcérations politiques pratiquées par les gouvernements de divers pays[7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12] - [13] - [14] - [15].

Ces différents rapports fournissent à l'opinion mondiale des renseignements chiffrés, des références aux textes et aux juridictions d'exception utilisés par les gouvernements et révÚlent l'emplacement des prisons, des camps de travail, etc. Depuis la fondation d'Amnesty International, des dizaines de milliers de prisonniers ont été libérés à la suite de son intervention.

Création et historique

Bougie et barbelés Amnesty International

Le , l'avocat britannique Peter Benenson lit un article concernant deux étudiants portugais condamnés à sept ans de prison pour avoir porté un toast à la liberté. Il pense aussitÎt à une pression internationale qui mobiliserait l'opinion publique en faveur des prisonniers d'opinion : Amnesty International est née[16] - [17].

L'appel que publie Benenson, intitulĂ© The Forgotten Prisoners[18] - [19], est diffusĂ© dans la presse le [20] - [21], et l'idĂ©e d'une campagne internationale pour la dĂ©fense des droits de la personne suscite immĂ©diatement plus de 1 000 offres de soutien[22].

Le but affichĂ© n'est pas le seul but de Benenson. Le 5 janvier 1961, dans un mĂ©morandum interne, il explique que son vĂ©ritable objectif est de « trouver un socle commun sur lequel les idĂ©alistes du monde entier pourront coopĂ©rer. » À terme il importe plus, ajoute-t-il, de canaliser l'enthousiasme des bĂ©nĂ©voles que de libĂ©rer les prisonniers politiques, d'autant plus que les vrais saints sont aussi bien en prison qu'ailleurs. Sa conclusion est qu'Amnesty doit « avant tout libĂ©rer ceux qui sont enfermĂ©s dans le cynisme et le doute »[23].

À la fin de la premiĂšre annĂ©e, la nouvelle organisation a envoyĂ© des dĂ©lĂ©guĂ©s chargĂ©s d'intervenir en faveur des prisonniers dans quatre pays et elle a pris en charge 210 dossiers. Les membres d'Amnesty International crĂ©ent des instances nationales dans sept pays.

DÚs le départ, les principes d'impartialité et d'indépendance strictes sont établis. Les interventions doivent couvrir l'ensemble des blocs géopolitiques. L'accent est clairement mis sur la protection internationale des droits de la personne et l'aide aux victimes.

Face Ă  l'extension alarmante de la torture, pratique Ă  laquelle on recourt de par le monde comme instrument de gouvernement et arme de pression politique, Amnesty International lance, en 1972, une grande campagne pour l'abolition de la torture. Une confĂ©rence internationale sur la torture se tient Ă  Paris en dĂ©cembre 1973, au terme de laquelle son prĂ©sident, Sean MacBride, reçoit le prix Nobel de la paix en 1974. Puis en 1977, c'est au tour de l'organisation elle-mĂȘme de recevoir le prix, les jurĂ©s d'Oslo entendant tĂ©moigner, par cette double rĂ©compense, de l'attention qu'ils portent Ă  la protection internationale des droits de l'homme. Puis en 1978, Amnesty International a reçu le Prix des droits de l'homme des Nations unies[24].

Principes et objectifs

Timbre Ă©mis par les Îles FĂ©roĂ© en 1986.

« La vision d’Amnesty International est celle d’un monde oĂč chacun peut se prĂ©valoir de tous les droits Ă©noncĂ©s dans la DĂ©claration universelle des droits de l’homme et les autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.
Afin d'ĂȘtre fidĂšle Ă  cette vision, Amnesty International se donne pour mission de mener des recherches et des actions visant Ă  prĂ©venir et faire cesser les atteintes graves Ă  l’ensemble de ces droits. »

— Statut d'Amnesty International, 27e meeting du Conseil International en 2005[25].

Amnesty International Ɠuvre en faveur des personnes emprisonnĂ©es pour des raisons de conscience, hommes ou femmes, auxquels leurs croyances, leur origine ethnique ou leur appartenance religieuse ou politique leur valent de se voir privĂ©s de leur libertĂ© (aide et assistance ne leur Ă©tant toutefois apportĂ©es que sous rĂ©serve qu'ils n'aient jamais usĂ© de la violence ou invoquĂ© son recours).

Amnesty International s'oppose également et sans réserve à toutes les formes de torture et à la peine de mort[26].

Elle soutient les droits des femmes, des enfants et des minorités opprimées (réfugiés, malades atteints du SIDA, personnes LGBT[27], peuples autochtones...).

L'organisation lutte contre l’enrîlement d'enfants soldats et demande l'abrogation de toutes les lois anti-avortement[27].

Elle Ɠuvre Ă  l'application par les gouvernements des rĂšgles dĂ©finies par l'ONU en matiĂšre de traitement des prisonniers, notamment dans les Conventions de GenĂšve. L'organisation leur demande aussi de respecter instamment la primautĂ© du droit, ainsi que de ratifier et d'appliquer les textes relatifs aux droits de l'homme.

En 2001, lors de son Conseil international à Dakar (Sénégal), Amnesty International redéfinit et élargit ses objectifs. Ils se définissent comme suit :

« Amnesty International est un mouvement mondial de personnes qui luttent pour le respect des droits humains. Elle est impartiale et indĂ©pendante de tout gouvernement, d'intĂ©rĂȘt Ă©conomique, d'idĂ©ologie politique, ou croyance religieuse. »

MĂ©thodes

À Rotterdam en 1990.
À BrĂȘme en 2008.

L'organisation fonctionnelle d'Amnesty International peut varier d'un pays à l'autre. Au Canada, il existe différentes sections comme un réseau « LGBT », un réseau « femmes » et un réseau « économie et droits de l'homme ».

L'un des points sur lesquels Amnesty International mĂšne Ă©galement des actions est l'aide et l'assistance apportĂ©es aux familles des prisonniers pour lesquels elle intervient et Ă  ces prisonniers mĂȘmes : elle fournit les mĂ©dicaments spĂ©ciaux requis par l'Ă©tat de tel ou tel prisonnier, donne les livres nĂ©cessaires aux Ă©tudiants dont l'arrestation a interrompu les Ă©tudes, adresse des subsides aux familles des victimes pour leur permettre de subvenir aux dĂ©penses en vĂȘtements, nourriture et frais de scolaritĂ© et aide enfin les prisonniers libĂ©rĂ©s Ă  trouver un emploi.

L'association remet depuis 2003 le Prix Ambassadeur de la conscience à un ou plusieurs individus ou groupes pour distinguer ceux « qui ont montré la voie en matiÚre de défense des droits humains et qui ont fait preuve d'un courage exceptionnel pour les défendre[28].

Organisation

Secrétaires généraux

Irene Khan, secrétaire générale entre 2001 et 2010.
Salil Shetty, secrétaire général entre 2010 et 2018.
Kumi Naidoo, secrétaire général entre 2018 et 2019.
AgnÚs Callamard, secrétaire générale depuis 2021.
Année Nom
1961-1966Drapeau du Royaume-Uni Peter Benenson[29]
1966-1968Drapeau du Royaume-Uni Eric Baker
1968-1980Drapeau du Royaume-Uni Martin Ennals
1980-1986Drapeau de la SuĂšde Thomas Hammarberg
1986-1992Drapeau du Royaume-Uni Ian Martin (en)
1992-2001Drapeau du Sénégal Pierre Sané
2001-2010Drapeau du Bangladesh Irene Khan[30]
2010-2018Drapeau de l'Inde Salil Shetty
2018-2019Drapeau d'Afrique du Sud Kumi Naidoo[31]
2019-2021Drapeau des Pays-Bas Julie Verhaar (intérim)
Depuis 2021Drapeau de la France AgnĂšs Callamard[32]

Financement

Amnesty International dĂ©clare ne solliciter ni accepter aucune aide financiĂšre des gouvernements (sauf pour des exceptions limitĂ©es, telles que des projets d’éducation aux droits humains). Les centaines de milliers de dons qui font vivre le mouvement proviennent de ses membres, du public et d’organisations diverses telles que des fondations ou des entreprises.

Critiques

HarcĂšlement et racisme sur le lieu de travail

Amnesty International est à plusieurs reprises touché par des scandales de harcÚlement et de racisme visant ses employés et bénévoles.

Le suicide en de GaĂ«tan Mootoo, chercheur d'Amnesty International chargĂ© de l'Afrique de l'Ouest, conduit Ă  la rĂ©alisation d'une enquĂȘte interne qui met en lumiĂšre les bouleversements rĂ©cents du fonctionnement de l'organisme au profit de la communication et de la recherche de financement, et au dĂ©triment du travail de terrain[33]. En , l'Ă©quipe de direction d'Amnesty International propose de dĂ©missionner[34] - [35](cinq des sept membres de la direction gĂ©nĂ©rale)[36] aprĂšs qu'un rapport indĂ©pendant a rĂ©vĂ©lĂ© ce qu'il appelle une « culture toxique » d'intimidation sur le lieu de travail. Des preuves d'intimidation, de harcĂšlement, de sexisme et de racisme ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes aprĂšs deux enquĂȘtes sur des suicides en 2018 : celle du vĂ©tĂ©ran d'Amnesty, Gaetan Mootoo, ĂągĂ© de 65 ans, Ă  Paris en (qui a laissĂ© une note citant des pressions au travail), et celle de la stagiaire Rosalind McGregor, ĂągĂ©e de 28 ans, Ă  GenĂšve en [37] - [38] - [39].

L’indemnitĂ© « gĂ©nĂ©reuse » de licenciement des cinq des sept membres de la direction gĂ©nĂ©rale a suscitĂ© la colĂšre, tandis que prĂšs de cent autres travailleurs d'Amnesty perdent leur emploi en raison d'une crise financiĂšre dans l'organisation[40].

En avril 2021, huit employés d'Amnesty International (anciens et actuels) issus de minorités ethniques rapportent avoir été victimes de façon répétée de discrimination raciale de la part des cadres de l'organisation, consistant notamment en des comportements inappropriés ou vexatoires[41].

Salaires et indemnités de départ

Les indemnitĂ©s de dĂ©part versĂ©es Ă  la septiĂšme secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale d'Amnesty International, Irene Khan, ont Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©es dans un article du Canard enchaĂźnĂ© datĂ© du . Cette derniĂšre a touchĂ© 533 000 livres sterling, obligeant ainsi l’ONG Ă  justifier cette somme dans un communiquĂ© par le versement d’une prime de dĂ©part (191 697 ÂŁ), de ses trois derniers mois de salaires (168 731 ÂŁ), d’arriĂ©rĂ©s de divers paiements (59 014 ÂŁ), d’une augmentation rĂ©troactive (58 933 ÂŁ), d’indemnitĂ© de dĂ©mĂ©nagement (34 728 ÂŁ), et d’une prime non versĂ©e (20 000 ÂŁ)[42].

Prises de position

Selon un site amĂ©ricain « pro-vie », la section britannique d'Amnesty International aurait pris position en en faveur d'une dĂ©criminalisation de l'avortement[43], dans le cas de viols ou de mise en danger de la vie de la mĂšre, « dans la mesure oĂč elles sont directement liĂ©es Ă  son action pour le droit Ă  la santĂ© et contre la violence faite aux femmes ». Cette prise de position a Ă©tĂ© condamnĂ©e par le Vatican par la voix du cardinal Renato Martino, prĂ©sident du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a demandĂ© Ă  tous les catholiques et Ă  toutes les institutions catholiques de ne plus accorder de soutien financier Ă  ce mouvement[44] - [45], quelques semaines avant le CongrĂšs annuel de l'association qui devait dĂ©battre de cette question. Amnesty International a rappelĂ© qu'elle ne recevait pas d'argent du Vatican, car elle n'accepte de fonds d'aucun État, et que sa position ne consistait « pas Ă  promouvoir l'avortement en tant que droit universel (
). Elle considĂšre comme un droit humain le droit des femmes Ă  ne subir ni terreur, ni menace ni contrainte quand elles font face aux diverses consĂ©quences d'un viol ou d'autres violations graves des droits de l'homme[46].

À la suite de la publication de son rapport sur les troubles au Tibet en mars 2008[47] elle a Ă©tĂ© accusĂ©e par la SociĂ©tĂ© chinoise pour l'Ă©tude des droits de l'homme de s'ĂȘtre fait l'Ă©cho de la « clique du DalaĂŻ Lama »[48] - [49].

En 2010, Amnesty International milite aux cĂŽtĂ©s de quatre hommes et femmes politiques belges de gauche et de la Ligue des droits de l'homme pour que des soins soient apportĂ©s au belgo-marocain Oussama Atar dĂ©tenu dans des geĂŽles irakiennes[50] - [51]. L'homme, condamnĂ© pour participation Ă  une organisation terroriste, serait atteint du cancer et aurait besoin de soins urgents, non disponibles dans sa prison irakienne. LibĂ©rĂ© en 2012, avec l'appui des Affaires Ă©trangĂšres, il rentre en Belgique et disparaĂźt dans la nature. En 2016, il apparaĂźt que l'homme se livre Ă  des activitĂ©s de terrorisme islamiste et serait un des mentors derriĂšre les attentats de Paris et de Bruxelles. La NVA exprime son incomprĂ©hension et le dĂ©putĂ© Alain Destexhe demande alors une enquĂȘte sur le rĂŽle jouĂ© par Amnesty International ainsi que les dĂ©putĂ©s ZoĂ© Genot, Jamal Ikazban et Ahmed El Khannouss dans cette libĂ©ration[52] - [53] - [54].

En 2014, une Ă©tude de l'AEGE, une association d'Ă©tudiants et d'anciens Ă©tudiants de l'École de guerre Ă©conomique, dirigĂ©e par Christian Harbulot, analyse la provenance des financements de l'ONG, qu'il soupçonne de collusion avec le gouvernement des États-Unis de l'Ă©poque. Il questionne, ainsi que d'autres auteurs, la partialitĂ© de l'ONG quant au choix des cibles de ses campagnes et de ses positions politiques[55] - [56] - [57].

Fonctionnement

Pour Jean-Paul Besset Amnesty à évoluée vers une professionalisation au détriment du volontarisme. Tandis que l'ONG tend a abandonner le ton modéré et feutré, elle s'engage dans une communication plus accrocheuse, directe et rapide qu'il compare à une campagne de publicité[58]. L'ONG est également critiquée pour avoir des penchants dogmatiques, en particulier concernant les valeurs libérales occidentales, tel que l'individualisme[59]. Pour certaines critiques, la fragmentation du mouvement entraßne une partialité concernant les choix de campagnes[60]. Elle est aussi critiquée pour un manque de partialité et une négligence de sa base légale et morale[61] - [62].

Critiques

Dans une interview exclusive accordée à la chaßne Al Jazeera le 22 mars 2023, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré que l'organisation devrait défendre les jeunes enfants palestiniens emprisonnés dans les prisons israéliennes au lieu de critiquer la politique de l'Algérie en matiÚre de liberté de la presse[63].

Dans la culture populaire

  • Dans la sĂ©rie 24 heures chrono, saison 4, Ă©pisode 18 ; un avocat d'Amnesty Global, caricature d'Amnesty International, est envoyĂ© Ă  son insu par Habib Marwan, terroriste islamiste voulant faire sauter une tĂȘte nuclĂ©aire sur le sol amĂ©ricain, afin de retarder la cellule anti-terroriste dans ses interrogatoires et les empĂȘcher de dĂ©jouer l'attentat nuclĂ©aire[64] - [65].
  • Dans la sĂ©rie Scrubs, saison 3, Ă©pisode 12 ; le docteur Christopher « Turk » porte un T-shirt gris arborant le logo Amnesty International en noir et blanc.
  • Dans la sĂ©rie Scream Queens, saison 1, Ă©pisode 1 ; Brad Radwellou « Chad Radwell en français, s’adonne Ă  son activitĂ© prĂ©fĂ©rĂ© Ă  savoir « chasser les hippies Â» en tirant une balle de golf dans la jambe d’un membre d’Amnesty International.

Honneurs et distinctions

Notes et références

  1. (en) Site officiel.
  2. « Qui sommes nous? », sur Amnesty France.
  3. (en) « Who We Are », sur Amnesty.
  4. « Que faisons-nous? », sur Amnesty.fr
  5. (en)« Who We Do », sur Amnesty
  6. Pierre Haski, « Amnesty épingle la faillite des Etats sur les droits de l'homme », sur L'Obs,
  7. Stéphanie Lagarde, « Amnesty dénonce les violences faites aux femmes en Egypte », sur RFI.Info,
  8. « Amnesty International accuse lŽEspagne de «violences contre les immigrés clandestins» », sur Le Temps d'Algérie,
  9. Amel Chettouf, « Amnesty International s'inquiÚte des politiques natalistes en Iran », sur Libération,
  10. Thomas Liabot, « Les témoignages glaçants qui accusent la Corée du Nord », sur Libération,
  11. « En Turquie, des "violations des droits de l'homme à grande échelle" », sur Le Monde,
  12. « Brésil : Amnesty dénonce les injustices du développement », sur Le Monde,
  13. Laura Boudoux, « Enfants-soldats : Amnesty dénonce leurs conditions de détention déplorables au Mali », sur Elle,
  14. Jeanne Fremin Du Sartel, « Amnesty International dénonce les policiers tortionnaires au Mexique », sur Le Figaro,
  15. « La torture par les policiers, une « routine » aux Philippines selon Amnesty », sur Libération,
  16. Teresa Campos, « 1960 – La belle lĂ©gende d’Amnesty », sur Courrier International,
  17. AgnÚs Jésupret, « Naissance d'une nouvelle ONG : Amnesty International », sur Live 2 Times,
  18. (en) « The Forgotten Prisoners », sur Amnesty
  19. Marc-Olivier Alliot, « The Observer publie "l'appel pour l'amnistie" », sur Live 2 Times,
  20. « Amnesty International fĂȘte ses 50 ans », sur Le Figaro,
  21. (en)Tracy McVeigh, « Amnesty International marks 50 years of fighting for free speech », sur The Guardian,
  22. GeneviÚve Garrigos, « Amnesty International, cinquante ans de combat contre la tyrannie et l'injustice », sur Le Monde,
  23. Tom Buchanan, « 'The Truth Will Set You Free': The Making of Amnesty International », Journal of Contemporary History, vol. 37, no 4,‎ , p. 575-597 (lire en ligne, consultĂ© le )
  24. « Les annĂ©es 70 », Amnesty International Belgique Francophone,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  25. « Statuts d'Amnesty International », sur Amnesty.fr
  26. Thomas Vampouille, « La peine de mort recule dans le monde », sur Le Figaro,
  27. « Amnesty réclame l'abrogation des lois oppressives en matiÚre de sexualité », sur Le Point,
  28. « Prix Ambassadeur de la conscience 2017. Alicia Keys et le mouvement des droits des autochtones du Canada, lauréats de la prestigieuse récompense d'Amnesty International », sur Amnesty.fr,
  29. « Peter Benenson, fondateur d'Amnesty International », sur Le Monde,
  30. Davina Rowley, « Irene Zubaida Khan : Une femme Ă  la tĂȘte d'Amnesty », sur Le Point,
  31. « DĂ©mission du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d’Amnesty International », sur www.amnesty.org (consultĂ© le )
  32. « AgnÚs Callamard nommée secrétaire générale d'Amnesty International », sur www.amnesty.org (consulté le )
  33. «Mort de GaĂ«tan Mootoo : le rapport d’enquĂȘte pointe « des dĂ©faillances » au sein d’Amnesty», Le Monde, 4 dĂ©cembre 2018.
  34. (en) Sean O’Neill Chief Reporter, « Anger over big payoffs for bosses at ‘toxic’ Amnesty », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consultĂ© le )
  35. (en-GB) « Amnesty bosses leave after 'toxic culture' report », BBC,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  36. «Amnesty International : plusieurs dirigeants quittent l'ONG aprĂšs une enquĂȘte rĂ©vĂ©lant un environnement de travail "toxique"», France Info, 28 mai 2019.
  37. (en) « Report into 'toxic culture' of bullying at Amnesty », RaidiĂł TeilifĂ­s Éireann,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. « Amnesty International : plusieurs dirigeants quittent l'ONG aprĂšs une enquĂȘte rĂ©vĂ©lant un environnement de travail "toxique" », sur Franceinfo, (consultĂ© le )
  39. (en-GB) « Amnesty bosses leave after 'toxic culture' report », BBC,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  40. (en) Sean O’Neill Chief Reporter, « Anger over big payoffs for bosses at ‘toxic’ Amnesty », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consultĂ© le ).
  41. https://www.theguardian.com/world/2021/apr/20/amnesty-international-has-culture-of-white-privilege-report-finds
  42. « Message d'AI France à propos des salaires et indemnités de départ d'Irene Khan et de Kate Gilmore », sur Amnesty.fr
  43. (en)Steven Ertelt, « Amnesty International UK Affiliate Takes Pro-Abortion Stance at Annual Mtg », sur Lifenews.com,
  44. « Avortement: Amnesty non grata au Vatican », sur L'Express,
  45. « Le Vatican appelle à ne plus financer Amnesty International, accusée de promouvoir l'avortement », sur Le Monde,
  46. « Amnesty se défend de prÎner l'avortement », sur L'Obs,
  47. (en)« People's Republic of China: The Olympics Countdown – Crackdown on Tibetan Protesters », sur Amnesty
  48. « Une société chinoise des droits de l'Homme conteste un rapport d'Amnesty International », sur Agence Chine nouvelle,
  49. « Des experts chinois des droits de l'Homme réfutent le rapport d'Amnesty International », sur Agence Chine nouvelle, .
  50. Philippe Carlot, « Des députés bruxellois ont-ils contribué à la libération d'un terroriste? », sur RTBF,
  51. Michaël Bouche, « Atargate: le document qui accable la Belgique », sur 7sur7,
  52. « "Plaider pour la libération d'un terroriste est un non-sens" », sur Le Vif,
  53. « Oussama Atar, qui serait le mentor de la cellule terroriste de Bruxelles, toujours en fuite », sur La Libre.be,
  54. « LibĂ©ration d’Oussama Atar: Alain Destexhe demande une enquĂȘte sur le rĂŽle d'Amnesty et de certains dĂ©putĂ©s », sur La Libre.be,
  55. BELISLEFABRE Alexia, BOYER Adrien, CALLIES Quentin, CHAVANNE Jean-Sylvain, GAUDRON Alexia, KABBARA Cyril, KUHL David, LECAUCHOIS GrĂ©goire, MANIUTIU Floriana, MICHEL Marie-Christine, PAIRE Sophie, SELEGNY GrĂ©goire, THISSE Edouard et Christian HARBULOT (dir.), AEGE, « Guerre de l’information: Le dessous des ONG, une vĂ©ritĂ© cachĂ©e », AEGE,‎ (lire en ligne)
  56. Marielle Debos et Alice Goheneix, « Les ONG et la fabrique de l'« opinion publique internationale » », Raisons politiques, vol. 19, no 3,‎ , p. 63 (ISSN 1291-1941 et 1950-6708, DOI 10.3917/rai.019.0063, lire en ligne, consultĂ© le )
  57. GĂ©rard Perroulaz, « Le financement des ONG dans la coopĂ©ration au dĂ©veloppement et l’aide humanitaire : le cas de la Suisse et comparaisons internationales », Annuaire suisse de politique de dĂ©veloppement, nos 23-2,‎ , p. 49–82 (ISSN 1660-5934, lire en ligne, consultĂ© le )
  58. Besset, J. (1991). Amnesty International la conspiration de l’espoir: trente ans au service des droits de l’homme (0 ed.). DU FELIN
  59. Vincent, R. J. (1986). Human Rights and International Relations. Cambridge University Press.
  60. Bradley, M. P. (2018). The World Reimagined: Americans and Human Rights in the Twentieth Century (Human Rights in History) (Reprint). Cambridge University Press.
  61. A State Beyond the Pale: Europe's Problem with Israel, Robin Shepherd
  62. Quigley, J. (2021). The Legality of a Jewish State: A Century of Debate over Rights in Palestine. Cambridge University Press.
  63. adminParis, « La presse, Tebboune et le déni souverain ! », sur Le Matin d'Algérie, (consulté le )
  64. Laurent Chignaguet, « 24 Heures chrono, Homeland : Amnesty dénonce ces séries faisant l'apologie de la torture », sur Le Figaro,
  65. « La campagne d’Amnesty contre la torture qui s’en prend Ă  Homeland et 24 heures », sur L'Obs,
  66. Carole Roubach, « Le prix Nobel de la paix est attribué à l'ONG Amnesty International », sur Live 2 Times,

Annexes

En français

  • Hugues KĂ©raly, EnquĂȘte sur un organisme au-dessus de tout soupçon : Amnesty International, ItinĂ©raires, 1980, 215 p. (ISBN 978-2876660038)
  • AimĂ© LĂ©aud, Amnesty International : Un combat de l'homme pour l'homme, Librairie des LibertĂ©s, 1983, 192 p. (ISBN 978-2867570018)
  • Amnesty International, Les disparitions, Babel, 1994, 136 p. (ISBN 978-2742701339)
  • Jean-Paul Besset, Amnesty International : La conspiration de l'espoir, Trente ans au service des droits de l'homme, Le FĂ©lin, 1991, 195 p. (ISBN 978-2866450960)
  • AimĂ© LĂ©aud, Amnesty International : Le parti des droits de l'homme, Seuil, 1993, 245 p. (ISBN 978-2020206952)
  • Amnesty International, AlgĂ©rie, le livre noir, La DĂ©couverte, 1997, 239 p. (ISBN 978-2707128010)
  • Amnesty International, Mettre fin Ă  la violence contre les femmes : Un combat pour aujourd’hui, EFAI, 2004, 156 p. (ISBN 978-2876661448)
  • Amnesty International, Droits humains en Russie : RĂ©sister pour l'Ă©tat de droit, Éditions Autrement, 2010, 142 p. (ISBN 978-2746713710)
  • Marc Girot, Amnesty International, EnquĂȘte sur une organisation gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©e, Éditions du Cygne, 2011, 244 p. (ISBN 978-2849242469)
  • Aurine CrĂ©mieu et Philippe Lefait, Amnesty International a 50 ans, Le Cherche Midi, 2011, 303 p. (ISBN 978-2749119366)
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