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Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres

LGBT, ou LGBTQIA+ voire 2ELGBTQQIA+ au Canada francophone dans ses formes les plus longues, sont des sigles utilisés pour qualifier les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers et intersexes, c'est-à-dire pour désigner des personnes non hétérosexuelles, non cisgenres ou non dyadiques.

Drapeau avec six couleurs flottant au vent
Une version du drapeau arc-en-ciel, un des symboles de la communauté LGBT.
Guide terminologique édité lors de la journée de visibilité lesbienne au Canada 2016.

Le sigle « LGBT » est ainsi complĂ©tĂ© avec d'autres lettres ou avec un « + » pour inclure d'autres variantes d'identitĂ© de genre, de caractĂ©ristiques sexuelles, ou d'orientation sexuelle, comme l'asexualitĂ©, la pansexualitĂ©, la non-binaritĂ© ou la bispiritualitĂ©. Ces sigles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s dans des expressions qui se rattachent Ă  ces personnes (mouvement LGBT et droits LGBT sont des exemples).

Le terme « gay » est parfois utilisé par métonymie pour désigner l'ensemble des personnes dites « LGBT ». D'autres termes et sigles, se voulant plus inclusifs, sont aussi usités : « altersexuel » ou « MOGAI » pour « Marginalized Orientations, Gender identities, And Intersex ».

Description

L'orientation sexuelle définit l'attirance sexuelle ou émotionnelle pour des personnes en fonction de leur sexe[1]:

  • homosexualitĂ© : se dit d'une attirance exclusive envers les personnes de son propre genre (couramment dĂ©signĂ©es comme « lesbiennes » pour les femmes et « gays » ou « gais » pour les hommes)[2] ;
  • bisexualitĂ© : se dit d'une attirance pour plus d'un genre, pas nĂ©cessairement de la mĂȘme maniĂšre, frĂ©quence ou degrĂ©[2] ;
  • pansexualitĂ© : se dit d'une attirance potentielle sans distinction de genre[3] ;
  • asexualitĂ© : se dit d'une personne qui ne dĂ©veloppe pas ou peu d'attirance sexuelle pour une autre personne[4].

L'identité de genre est la perception intime et personnelle de genre vécue par une personne, qu'elle corresponde ou non au genre assigné à la naissance[1]:

  • transidentitĂ© : se dit d'une personne dont l'identitĂ© de genre n'est pas en accord avec le sexe biologique assignĂ© Ă  la naissance[5].
  • non-binaritĂ© : se dit d'une personne « qui ne se reconnaĂźt pas dans le genre qui lui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  la naissance, mais pas entiĂšrement dans le genre opposĂ© ; qui se situe en dehors des normes du fĂ©minin et du masculin »[6].
  • bispiritualitĂ© : terme gĂ©nĂ©rique se rĂ©fĂ©rant aux AmĂ©rindiens s'identifiant comme ayant Ă  la fois un esprit masculin et un esprit fĂ©minin[7] - [8].
  • intersexe : se dit d'une personne nĂ©e avec des caractĂ©ristiques sexuelles (organes gĂ©nitaux, gonades, taux d’hormones et/ou chromosomes) qui ne correspondent pas aux dĂ©finitions typiques de « mĂąle » et « femelle »[9] (Non liĂ© au genre mais au sexe biologique donc.)

Variantes

Sigle LGBTQ+ utilisé lors de la pride de Bangkok 2022.

Si le sigle LGBT (parfois GLBT[8]) se veut reprĂ©sentatif des personnes non hĂ©tĂ©rosexuelles et cisgenres et est le plus utilisĂ©, il est parfois complĂ©tĂ© pour ĂȘtre plus inclusif :

Pour Ă©viter ce sigle Ă  gĂ©omĂ©trie variable, le terme parapluie « altersexuel » est parfois utilisĂ©. « Allosexuel » a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ© comme traduction commode de queer dans les annĂ©es 2000, notamment au QuĂ©bec, mais il s'est trouvĂ© dĂ©prĂ©ciĂ© dans cet usage sous l'influence de l'anglais, oĂč allosexual est plutĂŽt utilisĂ© par opposition Ă  asexual[11]. D'autres locuteurs utilisent le terme « LGBTQ+ » ou crĂ©ent des sigles, comme QUILTBAG[12]. En Belgique, le mot « holebi », empruntĂ© au flamand (de « homoseksueel, lesbisch en biseksueel »), est Ă©galement employĂ©. Le terme MOGAI (de l'anglais « Marginalized Orientations, Gender identities, And Intersex »), visant Ă  ĂȘtre plus inclusif, est Ă©galement parfois utilisĂ©[13].

Le terme « gay », qui signifie stricto sensus un homme homosexuel, est parfois utilisé par métonymie pour désigner l'ensemble des personnes LGBT[14] - [15].

Statistiques

Aux États-Unis la population LGBT reprĂ©senterait, en 2020, 4,5% de la population adulte totale[16]. Selon une Ă©tude de 2018, 3,5% des adultes aux États-Unis s'identifieraient comme LGBT et 0,3% des adultes s'identifieraient comme transgenres[17] - [18] - [note 1].

Au cours des XXe et XXIe siĂšcles, des Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es en Occident pour tenter de dĂ©terminer la proportion de la population s'Ă©tant engagĂ©e dans des relations de nature homosexuelle. Ainsi, Alfred Kinsey, dans une Ă©tude menĂ©e en 1948, a dĂ©couvert que 46 % des sujets masculins interrogĂ©s (5 300 personnes) et de 6 Ă  14 % des femmes avaient eu une expĂ©rience sexuelle avec une femme et un homme, ou que ces personnes avaient dĂ©jĂ  sexuellement « rĂ©agi » Ă  des personnes des deux sexes[19].

Shere Hite est l'auteure d'une Ă©tude sur la sexualitĂ© masculine, Le Rapport Hite sur les hommes. Elle dĂ©couvre dans ses recherches que 43 % des hommes sondĂ©s ont eu, durant leur enfance ou leur adolescence, des rapports sexuels avec d'autres garçons, sans que cela ne les empĂȘche de mener ou de dĂ©velopper plus tard dans leur vie une sexualitĂ© hĂ©tĂ©rosexuelle[20].

NĂ©anmoins, ces pratiques ne se retrouvent que rarement dans l'identification aux personnes LGBT : nombreuses sont les personnes s'Ă©tant engagĂ©es dans des relations avec des personnes de mĂȘme sexe qui ne s'identifient pas, pour diverses raisons, comme « homosexuelles » ou « bisexuelles »[2]. Cela peut ĂȘtre dĂ» Ă  des raisons culturelles : par exemple, se prĂ©senter comme « hĂ©tĂ©rosexuel » lorsque l'on s'engage dans des relations homosexuelles et hĂ©tĂ©rosexuelles est une pratique gĂ©nĂ©ralisĂ©e en AmĂ©rique latine[21].
Aux États-Unis, une Ă©tude basĂ©e sur 4 grandes enquĂȘtes nationales sur les personnes s'identifiant comme lesbiennes, gais et bisexuels (aucune de ces enquĂȘtes n'avait identifiĂ© les personnes transgenres), le taux d'adultes (18 ans et plus) se dĂ©clarant LGB ou LGBT variaient de 2,2 % Ă  4,0 % (selon les enquĂȘtes) ce qui correspond Ă  un groupe de 5,2 millions Ă  9,5 millions d'adultes LGBT[22]. Le nombre ne variait pas significativement selon l'origine ethnique, mais l'Ă©tude montre que ceux qui se sont dĂ©clarĂ©s LGBT dĂ©clarĂ©e Ă©taient plus nombreux chez les plus jeunes et qu'on se dĂ©clare plus facilement LGBT dans le Nord-Est et l'Ouest que dans le Sud et le Midwest[22].

Une Ă©tude de l'Institut français d'opinion publique, s'intĂ©ressant Ă  l'Ă©lectorat LGBT dans le cadre de l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2012 indique que 6,5 % des personnes ĂągĂ©es de 18 ans et plus s'identifient comme bisexuel(les) (3,5 % de l'Ă©lectorat), lesbiennes, ou homosexuels (3 %), d'aprĂšs un critĂšre d'auto-identification, et non pas de pratiques (l'Ă©tude ne mentionne pas la transidentitĂ©, puisqu'elle n'est pas une orientation sexuelle, mais fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'identitĂ© de genre. Les personnes trans sont donc intĂ©grĂ©es dans l'Ă©tude, au titre de leur orientation sexuelle)[23].

Niveaux d'acceptation sociale

Selon un index de tolérance des personnes LGBT publié en 2019 par une étude sur l'acceptation sociale des personnes LGBT dans 174 pays pour la période 1981 - 2017, les années 2010 ont été à échelle mondiale une période de polarisation[24], les pays qui avaient progressé entre 2014 et 2017 dans l'acceptation des personnes LGBT étaient l'Islande, les Pays-Bas, la NorvÚge, le Canada et l'Espagne ; et ce sont aussi eux qui ont eu les niveaux d'acceptation les plus élevés entre 2014 et 2017[24].
À l'opposĂ© les pays les plus intolĂ©rant Ă©taient l'Éthiopie, l'AzerbaĂŻdjan, le SĂ©nĂ©gal, le Tadjikistan et le Somaliland qui, tous, on en outre diminuĂ© leurs niveaux d'acceptation.
...Alors que les niveaux d'acceptation des pays situés dans la moyenne mondiale sont eux restés relativement stables[24].

Mouvement LGBT

Droits

Les droits LGBT correspondent aux droits humains des personnes bisexuelles, homosexuelles ou transgenres. Ces droits sont diversement reconnus dans le monde. La problématique particuliÚre des droits LGBT a été abordée par les Nations unies, notamment par le biais de rapports[25].

Culture

La culture LGBT désigne l'ensemble des pratiques et productions culturelles des personnes LGBT.

Représentations

Cinq différentes études ont montré que l'existence de personnages gays à la télévision diminuait les préjugés des téléspectateurs[26]. Les radiodiffuseurs restent plus en arriÚre, puisque les chaßnes cùblées et les services de streaming sont plus inclusifs et contiennent des personnages homosexuels, bisexuels ou transgenres[27]. Selon GLAAD, ces chaßnes et ces services de streaming manquent néanmoins de diversité, beaucoup de personnages LGBT étant des hommes gays (41 % et 39 % respectivement). Le nombre total de personnages LGBT sur le cùble a augmenté de 31 % en 2015, et les représentations bisexuelles ont quasiment doublées.

Les personnes intersexes sont presque complĂštement exclues. L'intersexuation n'est pas si rare qu'il apparaĂźt qu'environ 1 % de la population est intersexe d'une certaine façon[28]. Les mĂ©dias accentuent ce que signifie ĂȘtre homme ou femme, ce qui crĂ©e un vide pour les personnes qui ne correspondent pas Ă  l'une de ces catĂ©gories. Cela a amenĂ© les journaux Ă  soulever des questions sur l'intersexuation chez les athlĂštes en raison de la sexuation du sport. Ces questions ont notamment Ă©tĂ© soulevĂ©es de maniĂšre mondiale avec le cas de Caster Semenya, pour laquelle les officiels du sport se sont demandĂ© si elle devait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme femme ou homme[29].

Discriminations et violences

Drapeaux arc-en-ciel, fleurs et bougies au pied d'un bar de Stonewall.
MĂ©morial pour les victimes de la fusillade du 12 juin 2016.

En 2022, les forces de sĂ©curitĂ© du Cameroun n'ont pas protĂ©gĂ© des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuĂ©es contre des attaques violentes et ont plutĂŽt arrĂȘtĂ© les victimes. Au 9 mars, au moins six Ă  neuf personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es ou dĂ©tenues. Deux d'entre elles ont Ă©tĂ© battues[30]. L'organisation non-gouvernementale Human Rights Watch a enquĂȘtĂ© par tĂ©lĂ©phone, interrogĂ© des avocats et des militants pour les droits LGBTI, lu des rapports de ces groupes, des documents judiciaires, mĂ©dicaux et visionnĂ© des images de blessures ou de dĂ©gĂąts.

Santé

Des recherches ont suggéré que les jeunes LGBT sont plus sensibles aux problÚmes psychologiques et de santé que les jeunes hétérosexuels[31].

Les minoritĂ©s sexuelles ont tendance Ă  plus souvent utiliser des mĂ©thodes de mĂ©decine alternative pour rĂ©pondre Ă  leurs besoins de santĂ© que les hĂ©tĂ©rosexuels[32]. Les femmes de minoritĂ©s sexuelles ont une incidence plus Ă©levĂ©e d’asthme, d’obĂ©sitĂ©, d’arthrite et de maladies cardiovasculaires que les autres groupes[33].

Les adolescents de minorités sexuelles signalent une incidence plus élevée des éléments suivants par rapport aux hétérosexuels[34] :

  • avoir un sentiment d’insĂ©curitĂ© lors du trajet vers ou depuis l’école ;
  • ne pas aller Ă  l’école Ă  cause d’une impression d’insĂ©curitĂ© ;
  • ĂȘtre forcĂ© de participer Ă  des pratiques sexuelles non dĂ©sirĂ©es avec une personne avec laquelle existe une relation amoureuse (toucher, embrasser, ou ĂȘtre physiquement forcĂ© d’avoir des rapports sexuels) dans les 12 derniers mois ;
  • avoir des rapports sexuels ;
  • avoir eu des relations sexuelles avant l'Ăąge de 13 ans ;
  • avoir eu des relations sexuelles avec au moins quatre autres personnes ;
  • ne pas utiliser de contraception ;
  • avoir subi des violences sexuelles.

Par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale, les minoritĂ©s sexuelles prĂ©sentent un risque plus Ă©levĂ© d’automutilation[35].

En 2009, une Ă©tude sur un Ă©chantillon limitĂ© a montrĂ© que les adolescents LGBT Ă©taient plus souvent victimisĂ©s, avaient des taux plus Ă©levĂ©s de psychopathologies, quittaient le domicile plus frĂ©quemment, utilisaient plus frĂ©quemment des substances hautement addictives et Ă©taient plus susceptibles d'avoir plus de partenaires sexuels multiples que les adolescents hĂ©tĂ©rosexuels[36]. En 2015, l’agence amĂ©ricaine des Centres pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies a publiĂ© une Ă©tude rĂ©alisĂ©e auprĂšs de grandes cohortes d’élĂšves de High Schools. Elle a rĂ©vĂ©lĂ© une centaine de comportements Ă  risque pour la santĂ© des Ă©lĂšves LGBT. Les Ă©lĂšves des minoritĂ©s sexuelles adoptent des comportements plus risquĂ©s par rapport aux Ă©lĂšves de la majoritĂ©[34].

Les problÚmes sociaux peuvent entraßner des problÚmes de santé et des problÚmes psychologiques, en particulier chez les jeunes. Des études ont constaté que les minorités sexuelles sont confrontées à un stress accru en raison des stigmates associés. Ce stress crée une régulation émotionnelle et un coping élevés ainsi que des processus sociaux et cognitifs menant à un risque de psychopathologie[36].

Notes

  1. L'étude du Williams Institute indique toutefois que selon la date des sondages et les différents pays étudiés, les homosexuels déclarés arrivent parfois en premiÚre position, devant les bisexuels.

Références

  1. Psychologie de la discrimination et des préjugés : De la théorie à la pratique, De Boeck Superieur, (lire en ligne), p. 92
  2. (en) Meg Barker, Christina Richards, Rebecca Jones, Helen Bowes-Catton, Tracey Plowman, Jen Yockney et Marcus Morgan, « The Bisexuality report : Bisexual inclusion in the LGBT equality and diversity », Centre for Citizenship, Identities and Governance and Faculty of Health and Social Care, The Open University (2012) (lire en ligne « Copie archivée » (version du 25 août 2014 sur Internet Archive)).
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Bibliographie

  • Howard Chiang et Anjali R. Arondekar, Global encyclopedia of lesbian, gay, bisexual, transgender, and queer (LGBTQ) history, (ISBN 978-0-684-32554-5, 0-684-32554-3 et 978-0-684-32567-5, OCLC 1080321952, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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