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Non-binarité

Non-binarité est un terme générique utilisé en sciences sociales et dans le lexique LGBT+ pour catégoriser les différentes identités de genre non binaires ou genderqueer qui ne s'inscrivent pas dans une norme binaire, c'est-à-dire que les personnes non binaires ou genderqueer ne s'identifient ni strictement homme, ni strictement femme, mais entre les deux, un mélange des deux, ou aucun des deux.

Les personnes non binaires peuvent choisir d'adopter des pronoms personnels différents pour se désigner, changer de prénom, adopter une expression de genre différente de celle de leur genre assigné à la naissance. En plus d'une éventuelle transition sociale, certaines choisissent également de réaliser une transition médicale.

La non-binarité est rarement reconnue officiellement ; quelques pays reconnaissent un genre non binaire dans leur état civil.

DĂ©finitions

Un graphique illustrant le spectre de l'identité de genre : homme en haut à gauche, femme en bas à droite ; agenre en bas à gauche, genderqueer en haut à droite.

La non-binarité est un terme générique qui englobe plusieurs réalités. Selon Matsuno et Budge, elle inclut les personnes qui s'identifient en dehors des identités masculine et féminine ou qui s'identifient comme ayant une identité de genre située entre ces deux points, mais aussi les personnes qui s'identifient soit homme soit femme à des périodes différentes, ainsi que les personnes qui rejettent toute identité de genre, voire qui ne ressentent aucune identité de genre. Il ne s'agit pas d'une définition exclusive[1].

Identités de genre

De nombreux néologismes se développent pour désigner des identités non binaires. Selon Matsuno et Budge, ces termes changent et évoluent rapidement[1].

Oliver Rowland montre que le terme « intergenre » apparaßt au début du XXIe siÚcle, avant que le lexique ne s'élargisse, bénéficiant de nombreux relais et groupes de discussion sur les réseaux sociaux[2].

Symbole neutrois.

Les types suivants sont distingués :

  • agenre : « Personne qui ne se reconnaĂźt dans aucune identitĂ© de genre. Variation de la non-binaritĂ© »[3]. Une personne agenre s'identifie comme n'ayant pas d'identitĂ© de genre. D'aprĂšs Karine Espineira, l'identitĂ© agenre est « le refus probablement le plus affirmĂ© d’un marqueur de genre[4] » ;
  • bigenre : une personne bigenre est une personne qui s'identifie Ă  deux genres Ă  la fois[5] - [6] ;
  • bispirituel (two-spirit) : terme utilisĂ© par des autochtones nord-amĂ©ricains pour dĂ©signer les personnes non conformes dans le genre[1] - [7] - [8] - [9] ;
  • demi-genre (demiboy/demigirl) : personne se reconnaissant Ă  la fois dans un genre binaire et un genre neutre ;
  • genre fluide (genderfluid) : « Personne dont le genre varie au cours du temps »[3]. L'expression met l'accent sur la fluiditĂ© du genre, les personnes pouvant se dĂ©finir d'une façon ou d'une autre Ă  diffĂ©rents moments, sans se sentir obligĂ©es de s'inscrire dans un genre particulier[4] - [10] - [11]. Le terme englobe toutes les personnes qui ne se sentent ni tout Ă  fait homme ni tout Ă  fait femme, ou Ă  la fois homme et femme, et qui ne se sentent pas bien dĂ©crits par la catĂ©gorisation binaire entre masculin et fĂ©minin[12]. L'affirmation d'une identitĂ© de genre fluide est trĂšs visible dans le milieu de la mode[13] - [14] - [15] - [16] ;
  • genderqueer : « au-delĂ  de la binaritĂ© de genre », souvent synonyme de non-binaire[9]. Le terme est plus utilisĂ© Ă  l'international qu'en France[9].
  • neutrois : L'expression « neutrois » qualifie une identitĂ© de genre qui est neutre[17] - [18]. C'est une troisiĂšme catĂ©gorie Ă  part du fĂ©minin et du masculin. Contrairement Ă  l'absence de genre, les personnes se dĂ©finissant comme "neutrois" expriment un vĂ©cu de genre et un sens du genre, mais qui n'est ni fĂ©minin, ni masculin, ni entre les deux ;
  • non-binaire : « Personne qui ne se reconnaĂźt pas dans le genre qui lui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  la naissance, mais pas entiĂšrement dans le genre opposĂ©. Se situe en dehors des normes du fĂ©minin et du masculin »[3] ;
  • pangenre : « rencontre des ĂȘtres au-delĂ  du genre mĂȘme »[9] ;
  • trans* : les anglophones utilisent « trans* » (avec un astĂ©risque) pour qualifier toutes les identitĂ©s de genre non-standard : genderfluid, agenre, transgenre, etc.[19] - [20] - [21] ; Le mot trans devenant donc un terme parapluie pour toutes les personnes ne s'identifiant pas comme le genre qu'on leur a attribuĂ© Ă  la naissance.
  • transgenre ou trans : personne ayant un genre diffĂ©rent du genre assignĂ© Ă  la naissance[3] ;
  • transfĂ©minin ou transmasculin : peut ĂȘtre utilisĂ© par des personnes pour dĂ©crire un aspect de fĂ©minitĂ© ou de masculinitĂ© dans leur identitĂ©[22].

Confusions fréquentes

Dans le lexique LGBT+[23], l'identité de genre non binaire renvoie au genre auquel la personne s'identifie. L'androgynie fait référence à une expression de genre, une apparence ni féminine ni masculine, tandis que l'intersexuation concerne les caractéristiques sexuelles (anatomiques, chromosomiques, etc.) d'une personne. Une personne non binaire n'a pas forcément une apparence androgyne, et n'est pas nécessairement intersexe.

L'identitĂ© de genre est indĂ©pendante de l'orientation sexuelle ou romantique[24] : toutes les personnes, y compris celles qui se considĂšrent non binaires, peuvent ĂȘtre hĂ©tĂ©rosexuelles, homosexuelles, bisexuelles, asexuelles[25], etc.

Histoire

En Occident

Em Matsuno, docteur en philosophie Ă  l'universitĂ© d'État de l'Arizona[26] et Stephanie Budge, de l'universitĂ© de Louisville[27], notent en 2017 que l'identitĂ© non-binaire n'est pas reconnue dans la plupart des sociĂ©tĂ©s occidentales[1]. Les mĂ©dias occidentaux, particuliĂšrement ceux en ligne et orientĂ©s vers la jeunesse, sont en gĂ©nĂ©ral plus favorables aux personnes non binaires que les mĂ©dias mainstream qui les prĂ©sentent comme « l'autre » en adoptant le point de vue de la norme[28] - [29] - [1].

Hors Occident

Des identitĂ©s ou des expressions de genre en dehors de la binaritĂ© de genre existent dans diffĂ©rentes cultures et Ă©poques[28] - [1] - [30]. Selon Maria Lugones, certaines sociĂ©tĂ©s prĂ©-coloniales comme celle des Yorubas ou certaines sociĂ©tĂ©s autochtones en AmĂ©rique du Nord possĂšdent des systĂšmes de genre diffĂ©rents de ceux de l'Occident[31]. D'autres n'utilisent pas leur systĂšme de genre comme principe d’ordonnancement du pouvoir[32] - [33]. Pour autant, si dans les sociĂ©tĂ©s prĂ©-coloniales d'Afrique ou d'AmĂ©rique le patriarcat prenait des formes diffĂ©rentes et si le systĂšme de genre occidental et colonial ne pouvait par dĂ©finition ĂȘtre prĂ©sent, les fĂ©ministes africaines modernes tendent Ă  y reconnaĂźtre l'existence de systĂšmes similaires, bien que diffĂ©rant dans leurs intensitĂ©s et moyens de construction [32] - [33].

Le terme troisiÚme genre est utilisé en anthropologie pour désigner des identités de genre dans certaines cultures ne s'inscrivant pas dans la binarité homme-femme[34].

Taille de la population concernée

Étant donnĂ© que la dĂ©finition de la non-binaritĂ© recouvre plusieurs ressentis et que la plupart des Ă©tudes envisagent le genre sous un aspect binaire, l'envergure de la population non binaire est difficile Ă  mesurer[35]. NĂ©anmoins, des Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es afin de mesurer la proportion d'une population qui aurait une identitĂ© de genre non binaire.

Dans l'ensemble de la population

En 2014, aux Pays-Bas, au sein de la population gĂ©nĂ©rale, 4,6 % des personnes assignĂ©es hommes Ă  la naissance et 3,2% de celles assignĂ©es femmes d'un large Ă©chantillon se reconnaissent dans une « ambivalent gender identity » (identitĂ© de genre ambivalente)[36]. En 2017, selon une Ă©tude menĂ©e en rĂ©gion flamande (Belgique), 1,8 % des personnes assignĂ©es hommes Ă  la naissance et 4,1 % de celles assignĂ©es femmes se retrouvent dans une identitĂ© de genre non binaire[37] - [28]. En 2018, un sondage rĂ©alisĂ© en France indique que 6 % des personnes interrogĂ©es ne se considĂšrent « ni homme ni femme »[13] - [38]. Une Ă©tude menĂ©e en Suisse en 2021 sur un Ă©chantillon de 2 690 personnes montre que 0,4 % des personnes interrogĂ©es se dĂ©finissent explicitement en dehors de la binaritĂ© de genre[39]. Toutefois, la façon dont les questions sont posĂ©es influe sur le rĂ©sultat : dans cette mĂȘme Ă©tude, 12 % des adultes interrogĂ©s indiquent se sentir Ă  la fois homme et femme et 5 % ont une identitĂ© de genre diffĂ©rente de leur genre assignĂ© Ă  la naissance[39].

Aux États-Unis, une note de 2021 du laboratoire d'idĂ©es Williams Institute basĂ© Ă  UCLA School of Law, estime le nombre d'adultes LGBTQ non binaires (entre 18 et 60 ans) dans le pays Ă  1,2 million[40].

En 2021, le Canada est le premier pays du monde Ă  identifier les personnes trans et non binaires dans son recensement de la population[41]. 41 355 personnes non binaires sont recensĂ©es officiellement dans le pays[42].

Parmi les personnes LGBT+

Le pourcentage de personnes non binaires varie selon les études entre un tiers[1] et environ la moitié des personnes transgenres[37]. Estimé à 35 % selon James et al. (2016), ce pourcentage est probablement sous-estimé étant donné que toutes les personnes non binaires ne se définissent pas comme transgenres[1].

Une Ă©tude de 2008 de la National Transgender Discrimination Survey a constatĂ© que les personnes non binaires Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre racisĂ©es (30 % contre 23 %) que les personnes transgenres binaires (89 % vs 68 %), et plus susceptibles d'avoir moins de quarante-cinq ans[43] - [44].

Parcours et transition

Le parcours des personnes non binaires est varié.

Selon les cas, les personnes non binaires cherchent à s'éloigner de certains marqueurs physiques associés à leur genre assigné, à combiner des caractéristiques à la fois masculines et féminines, ou bien recherchent à adopter une apparence transféminine ou transmasculine[28], à l'opposé du genre qui leur a été assigné à la naissance, que ce soit grùce à des procédures médicales ou non[28].

Transition sociale

Selon des personnes non binaires, plusieurs pratiques existent :

Transition médicale

La transition médicale peut prendre la forme d'un traitement hormonal de substitution (hormonothérapie) ou d'opérations chirurgicales[37]. Certaines personnes recherchent une expression de genre plus neutre tandis que d'autres cherchent à s'éloigner davantage des marqueurs physiques associés à leur genre assigné.

Toutes les personnes non binaires ne souhaitent pas rĂ©aliser une transition mĂ©dicale visant Ă  modifier leur apparence physique[45] - [28]. D'ailleurs, la transition mĂ©dicale concerne moins de personnes non binaires que de personnes transgenres binaires[1]. Aussi, les personnes non binaires ne dĂ©sirent pas toutes les mĂȘmes changements physiques[45]. En effet, certaines cherchent Ă  altĂ©rer certaines caractĂ©ristiques corporelles qu'elles jugent dysphoriques, tandis que d'autres ne sont pas prĂ©occupĂ©es de la mĂȘme façon par celles-ci[45].

L'hormonothĂ©rapie est utilisĂ©e pour que la personne dĂ©veloppe des caractĂšres sexuels secondaires du genre auquel elle s'identifie, ou pour altĂ©rer ses propres caractĂšres sexuels secondaires, rattachĂ©s Ă  l'autre genre[47]. Cela se traduit notamment par la prise d’hormones fĂ©minisantes (ƓstrogĂšne) pour les personnes assignĂ©es homme Ă  la naissance et la prise d'hormone masculinisantes (testostĂ©rone) pour les personnes non binaires assignĂ©es femmes Ă  la naissance. Selon les besoins, cette hormonothĂ©rapie est similaire Ă  celle proposĂ©e aux femmes ou aux hommes trans, mais les dosages peuvent ĂȘtre plus faibles, ou bien uniquement mis en place sur une pĂ©riode limitĂ©e dans le but de ne dĂ©velopper que certains effets provoquĂ©s par les hormones[45].

Problématiques spécifiques aux personnes non binaires

Santé mentale

À l'instar de la transidentitĂ©, la non-binaritĂ© n'est pas considĂ©rĂ©e comme une pathologie psychiatrique[37]. En revanche, la souffrance psychologique qu'elle peut engendrer est mentionnĂ©e dans la cinquiĂšme Ă©dition du DSM, le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, sous le nom de dysphorie de genre[37]. Au sein de la classification internationale des maladies, l'incongruence de genre dans laquelle les personnes non binaires peuvent appartenir ne fait plus partie des maladies mentales depuis 2018, mais relĂšve du chapitre sur les conditions liĂ©es Ă  la santĂ© sexuelle[37] - [48]. Dans les pays oĂč elles font autoritĂ©, ces classifications permettent aux personnes non binaires de prĂ©tendre Ă  certaines prises en charge mĂ©dicales. Comme pour les autres personnes transgenres, les personnes non binaires Ă©galement sont confrontĂ©es Ă  des problĂšmes relatifs Ă  la santĂ© mentale et Ă  la dĂ©tresse psychologique, comme l'anxiĂ©tĂ©, la dĂ©pression, l'automutilation et le suicide, consĂ©quences du stress de faire partie d'une minoritĂ©[37]. 43 % des personnes non binaires ont ainsi fait une tentative de suicide[37]. Les personnes non binaires peuvent avoir tendance Ă  cacher leurs problĂšmes psychologiques de peur de ne pas avoir accĂšs aux soins mĂ©dicaux appropriĂ©s, d'ĂȘtre incomprises, de recevoir des questions inappropriĂ©es ou bien que l'on se concentre sur leur identitĂ© de genre au dĂ©triment du reste. Il n'est pas montrĂ© que le fait d'ĂȘtre non binaire est plus souvent associĂ© Ă  certains problĂšmes ou conditions psychologiques, bien que les personnes trans, et par consĂ©quent non binaires, soient surreprĂ©sentĂ©es parmi les personnes autistes[37].

Peu d'études portent sur la santé mentale des personnes non binaires et seulement sur celles s'identifiant aussi comme transgenres. En comparaison avec les personnes trans binaires (FtM, MtF), celles non binaires feraient face à un stress plus important et spécifique à leur identité de genre associé à une plus forte suicidalité[49] - [1].

Poirier et al., 2019, estiment les difficultés psychiques des personnes non binaires « plus ou moins équivalentes à celles rencontrées chez les jeunes transgenres binaires »[9].

Non-binarité dans la langue

Les personnes non binaires peuvent choisir d'employer des pronoms neutres, ou bien une combinaison de pronoms genrés, ou encore décider de n'employer aucun pronom pour se désigner. Les pronoms utilisés également peuvent varier pour correspondre à l'identité de genre de la personne en fonction de la période. Leur emploi dépend à la fois de l'adéquation ressentie par la personne entre son identité et le ou les pronoms utilisés, ainsi que de l'environnement dans lequel la personne non binaire évolue[1].

Les langues romanes, comme l'espagnol, l'italien, le portugais ou le français, sont des langues trÚs genrées, dans lesquelles l'adoption de formes non binaires ou non genrées n'est pas toujours facile ou acceptée[50].

Allemand

En allemand, certaines personnes non binaires utilisent le pronom anglais "they" et conjuguent le verbe allemand au singulier. D'autres préfÚrent le pronom singulier "sier", contraction du pronom féminin "sie" et du pronom masculin "er"[51]. Il existe de nombreux autres pronoms utilisés de maniÚre minoritaire[52].

Anglais

Certaines personnes non binaires prĂ©fĂšrent utiliser des pronoms neutres[4], comme le « they » singulier[53] - [54] - [55] - [56] - [57] - [58], Ă©lu « mot de la dĂ©cennie » (2010-2020) par l’American Dialect Society[59]. Indya Moore, par exemple, se dĂ©finit comme non binaire et prĂ©fĂšre l'utilisation du pronom they singulier[60]. D'autres pronoms sont Ă©galement employĂ©s en anglais, comme zie/hir/hirs, xe/xem/xyr, et ey/em/eir[1].

En anglais, depuis 2015, le titre de civilité Mx peut remplacer Mr (Monsieur) ou Mrs (Madame)[61] - [62] pour éviter d'indiquer le genre de la personne[63]. Un éditeur de l'Oxford English Dictionary explique qu'il s'agit d'un « exemple de la façon dont la langue anglaise s'adapte aux besoins des personnes, leur permettant d'utiliser la langue d'une façon qui leur convient, plutÎt que de laisser la langue leur imposer leur identité »[64].

Espagnol

En espagnol, les personnes non binaires utilisent souvent des terminaisons neutres comme -e ou -x (ce qui donne le pronom elle ou ellx)[50]. Ces formes sont refusées par l'Académie royale espagnole (RAE), mais acceptées de plus en plus par les universités et d'autres institutions[50].

Genre neutre et traces du neutre

En français, le genre grammatical neutre issu du systÚme de genre latin ne subsiste que sous forme de traces[65] - [66] (ce, ceci, cela[67], l'adjectif pis[68]). Toutefois, des propositions d'un genre grammatical neutre existent (systÚme al d'Alpheratz, celui de Florence Ashley)[69] - [70] - [71] ainsi que des typographies inclusives (les fontes non binaires Cirrus Cumulus et VG500 de « la collective » franco-belge Bye Bye Binary[72], la police inclusive de Tristan Bartolini[73])[74].

Français neutre et néologie

Florence Ashley distingue deux possibilitĂ©s de neutralisation : l'approche modulaire oĂč le choix des stratĂ©gies de français neutre est libre (facilitĂ© d'adoption et d'apprentissage de par sa flexibilitĂ©), et l'approche systĂ©mique, oĂč le choix de celles-ci est fixĂ© par un ensemble de rĂšgles (plus rigoureuse et ainsi plus apte Ă  ĂȘtre adoptĂ©e institutionnellement)[70].

Les personnes non binaires peuvent utiliser des néologismes (néopronoms, néoarticles, des pronoms ou des articles non genrés)[59]. Il s'agit d'un choix qui varie selon chaque personne non binaire[75].

Tableau des néologismes non binaires :
Masculin Feminin Formes non binaires
Pronom personnel singulier il elle al [76], ael, aël, Êl, elli, em, el[77] - [78], iel, ielle, ille, i, im[70], ol, olle, ul, ulle, yel, yol[65]
Pronoms toniques lui/ eux elle/ elles al/ auz[76], elleux[78] - [77], ellui, euxes[77]
Articles définis le la lae[65] - [78] - [77], lÊ, lea, le.a[78], le-a, la-e, li, lia, lo, lu[76], ly, l'[65]
Articles indéfinis un une

an[76], im, om, on, um[78] - [77], un.e[78], uno, unu, yn[65]

DĂ©terminant possessif mon/ ton/ son ma/ ta/ sa

man/ tan/ san[78] - [77] maon/tan/saon[78] ma.on/ ta.on/ sa.on mo/ to/ so[78] - [76]

Tableau du français non binaire proposé par F. Ashley, adapté des travaux d'Alpheratz (2018)[70]
Catégorie Français genré Approche modulaire

(termes apparemment les plus communs au Québec)

SystĂšme

proposé

Pronoms personnels Elle, il, lui, elles, ils,

eux

Iel, iels, ille, illes, ellui, elleux Al/ lu, als/ auz
Pronoms démonstratifs Celle, celui, celles,

ceux

Cellui, celleux, ceuzes Cial/ céal, çauz
Articles définis La, le Laa, lÊ, lea Lo, lu
Articles indéfinis Une, un Un·e, an An
Articles contractĂ©s Au, du À lea, de lea, Ă  lĂŠ, de lĂŠ À lo/ lu, de lo/ lu
DĂ©terminant dĂ©monstratif Cette, ce, cet Cet·te Ço
DĂ©terminants possessifs Ma, ta, sa, mon, ton,

son

Man, tan, san, maon, taon,

saon

Mo/ mu, to/ tu, so/ su
DĂ©terminants interrogatifs et

exclamatifs

Quelle, quel Quel·le, quÊl Quial/ quéal
Autre/plusieurs Toute, tout, toutes, tous Tout·e, tou·te·s, touz Toutx, touz

Polonais

En polonais, il existe le pronom neutre ono, qui n'est cependant pas obligatoire pour conjuguer un verbe[79].

Suédois

Le pronom neutre « hen »[80] - [81] - [82] apparu dans les années 1960 dans les milieux féministes, sert à désigner une personne de maniÚre non sexuée en suédois. Ce pronom entre en 2015 dans le dictionnaire de l'Académie suédoise.

Discrimination envers les personnes non binaires

Enbyphobie

Le rejet des personnes non binaires est appelĂ© « enbyphobie », un nĂ©ologisme formĂ© Ă  partir des initiales de Non-Binaire, NB, prononcĂ©es Ă  l'anglaise[83] - [note 1]. Les personnes non binaires font face aux difficultĂ©s propres Ă  une sociĂ©tĂ© organisĂ©e de maniĂšre genrĂ©e et binaire dans la plupart de ses aspects, en passant par la langue, les vĂȘtements ou les toilettes[1]. Elles font Ă©galement l'objet de micro-agressions liĂ©es Ă  leur identitĂ© de genre[1]. La non-binaritĂ© d'une personne peut provoquer d'intenses rĂ©actions de rejet en milieu scolaire[3] ou familial[84].

Une Ă©tude amĂ©ricaine de 2008 de la National Transgender Discrimination Survey a montrĂ© que les personnes genderqueer et non binaires Ă©taient plus susceptibles de subir des agressions physiques (32 % contre 25 %), de faire l'expĂ©rience de brutalitĂ© policiĂšre et de harcĂšlement (31 % contre 21 %), et de se voir refuser un traitement mĂ©dical en raison de la discrimination (36 % contre 27 %) par rapport aux personnes transgenres qui s'identifiaient dans la binaritĂ© de genre (c'est-Ă -dire, en tant qu'hommes et femmes). Cette Ă©tude a par ailleurs montrĂ© que ces personnes Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre racisĂ©es (30 % contre 23 %) et jeunes (de moins de 45 ans), que les personnes transgenres binaires (89 % vs 68 %)[85]. Dans une autre Ă©tude menĂ©e par le National LGBTQ Task Force[86], les sondĂ©s qui se sont identifiĂ©s comme n'Ă©tant ni homme ni femme, Ă©taient moins susceptibles d'ĂȘtre Blancs, et plus susceptibles d'ĂȘtre multiethniques, Noirs ou Asiatiques, mais moins susceptibles d'ĂȘtre d'origine hispanique et latino-amĂ©ricaine par rapport aux personnes qui se sont identifiĂ©es comme Ă©tant masculines ou fĂ©minines. 20 % des individus non binaires vivaient avec le plus bas niveau de revenu[87].

La sociologue franco-chilienne Karine Espineira explique que ce rejet existe parce que la sociĂ©tĂ© est profondĂ©ment binaire et patriarcale, et que certaines personnes traditionalistes craignent un chamboulement de « l'ordre des genres »[4], que la non-binaritĂ© dĂ©range[12]. De mĂȘme, le sociologue français Éric Fassin explique que, dans une sociĂ©tĂ© dont l'Ă©volution inquiĂšte, certaines personnes peuvent vouloir se raccrocher Ă  ce qui ne change pas. En cherchant dans la nature et dans l'idĂ©e que l’humanitĂ© est naturellement divisĂ©e en deux groupes, elles trouvent « une impression de stabilitĂ© dans un monde de moins en moins stable[88]. » Le philosophe Thierry Hoquet, estime que cette opposition Ă  la non-binaritĂ© est essentiellement gĂ©nĂ©rationnelle, les plus jeunes « Ă©prouvant une certaine jouissance Ă  dynamiter l’ordre Ă©tabli », tandis que les plus ĂągĂ©s refusent ce qu'ils considĂšrent comme une rĂ©volution[89].

Florence Ashley note que des enjeux tels que l’accĂšs aux soins de santĂ©, le harcĂšlement, la discrimination et la violence sont les mĂȘmes pour les personnes non binaires et pour les personnes trans[90]. Mais Karine Espineira estime que ce rejet est sans commune mesure avec « la transphobie que peut vivre une personne trans quand elle fait sa transition, qui est d’une violence inouĂŻe dans l’espace public [et] familial[4]. »

États-Unis

Les personnes non-binaires ont un niveau d'études supérieur à la moyenne des américains. Cependant, 90 % des personnes non-binaires subissent de la discrimination, qui s'exprime notamment à travers le harcÚlement en milieu professionnel. De plus, 19 % des personnes genderqueer déclarent avoir perdu leur emploi en raison de leurs identités de genre[91].

La non-binaritĂ© Ă©tant une identitĂ© de genre Ă©mergente, il n'existe pas de lois interdisant spĂ©cifiquement la discrimination envers les personnes non binaires. Cependant, le Titre VII et la version proposĂ©e de l'Employment Non-Discrimination Act utilise des termes tels que « identitĂ© de genre » et « expression de genre » qui sont des catĂ©gories dans lesquelles tombent les personnes de genre non binaire, car leur expression de genre ne puisse pas ĂȘtre dĂ©finie comme masculine ou fĂ©minine[91].

Douze États amĂ©ricains disposent d'une lĂ©gislation qui interdit la discrimination basĂ©e sur l'identitĂ© de genre[92]. Les personnes non binaires subissent davantage d'agressions physiques et sexuelles et de harcĂšlement par la police que celles qui s'identifient comme des hommes ou des femmes, probablement en raison de leur expression ou prĂ©sentation de genre[93].

Royaume-Uni

La non-binarité n'est pas reconnue comme un genre au Royaume-Uni[94]. La loi de 2004 sur la reconnaissance du genre a permis aux personnes non binaires de s'adresser au Gender Recognition Panel afin de faire légalement reconnaßtre leur genre sur les documents administratifs. Pour cela, il est nécessaire d'avoir vécu dans son genre depuis au moins deux ans et d'avoir un diagnostic de dysphorie de genre ou d'avoir réalisé des interventions de réassignation de genre[95].

En 2006, quand la loi Identity Cards Act 2006 a été introduite, les documents ont été transmis aux résidents du Royaume-Uni et ont été liés à leur enregistrement dans la base nationale de l'identité (« National Identity Register »). Lorsque la question des personnes transgenres et de leur genre assigné par rapport à leur genre ressenti est apparue, il a été dit que deux cartes seraient fournies à ces personnes, chacune ayant un marqueur de genre[96].

États-Unis

14 % de personnes non binaires ont indiqué avoir subi de la discrimination pour les soins médicaux. En conséquence, ces personnes ont également été « plus susceptibles d'éviter tous soins quand elles étaient malades ou blessées à cause de leur crainte de subir de la discrimination. »[87].

Royaume-Uni

Dans une enquĂȘte similaire menĂ©e par UK Trans Info, la grande majoritĂ© des rĂ©pondants non binaires ont rapportĂ© « la crainte d'ĂȘtre refusĂ© » comme le principal obstacle pour ne pas demander des soins mĂ©dicaux. De nombreux rĂ©pondants ont indiquĂ© leur angoisse de subir un dĂ©ni de leur identitĂ©, ou « de devoir faire semblant d'ĂȘtre quelqu'un qu'ils ne sont pas » afin de recevoir un traitement. Ainsi, 20 % ont dĂ©clarĂ© s'automĂ©dicaliser plutĂŽt que de faire appel au systĂšme de santĂ©[97].

LĂ©gislation

Mention d'un genre neutre Ă  l'Ă©tat civil

Passeport allemand indiquant le sexe « X ».

Dans certains pays, des personnes intersexes ou non binaires ont demandĂ© la reconnaissance lĂ©gale d'un troisiĂšme sexe, mais cela ne correspond pas Ă  une revendication des associations trans et intersexes (dĂ©finies Ă  l'occasion du troisiĂšme Forum international intersexe en 2013) : celles-ci demandent plutĂŽt l'enregistrement des enfants intersexes comme filles ou garçons, l'interdiction immĂ©diate des mutilations des enfants intersexes[98], la mise en place de procĂ©dures simples de changement d'Ă©tat civil, et, Ă  terme, la suppression complĂšte des catĂ©gories sexuĂ©es sur les documents d’identitĂ©[4] - [99] - [100] - [101] .

Parmi les pays qui ont accédé à la demande de reconnaissance légale d'un troisiÚme sexe ou d'une identité non binaire figurent l'Argentine[102], les Pays-Bas (cas particulier d'un requérant intersexe)[103] - [104], l'Australie (sans condition médicale)[101], l'Allemagne (avec condition médicale)[101] - [105] - [106] - [107], le Canada (sans condition médicale)[108], l'Islande[109], le Népal (sans condition médicale)[110] - [111], le Pakistan, l'Inde, l'Indonésie[112], l'Afrique du Sud, Malte, l'Argentine (sans condition médicale)[113], le Danemark[114], la province de l'Ontario[115], la ville de New York[116], l'Utah[117], la Californie[118] - [119] et l'Oregon[112] - [120] - [121], le Chili[122], le Mexique[123].

Les rĂ©sultats d'une consultation menĂ©e en Écosse en 2018 montrent qu'une majoritĂ© des voix exprimĂ©es sont en faveur de la reconnaissance d'un genre non binaire[124]. En 2021, un tribunal suisse (canton d'Argovie) reconnaĂźt lĂ©galement l'existence d'un genre non binaire[125] - [126]. Un troisiĂšme marqueur de genre, X, est possible sur les passeports amĂ©ricains[127] - [128].

En France, la Cour de cassation s'y est opposĂ©e en 2017[118] - [129] - [130] - [107], mais d'aprĂšs LibĂ©ration, un requĂ©rant veut solliciter Ă  ce sujet la Cour europĂ©enne des droits de l'homme[131]. Les anciens modĂšles de carte d'identitĂ© française (jusqu'en 1980) et de passeports français (le modĂšle bleu plastifiĂ©) ne mentionnaient pas le sexe[132]. La carte d’identitĂ© allemande ne mentionne pas de sexe, et les Pays-Bas prĂ©voient d'adopter la mĂȘme rĂšgle « Ă  partir de 2024/2025 »[133] - [134]. Le sexe reste cependant Ă©crit sur le passeport communautaire, cette mention ayant Ă©tĂ© rendue obligatoire en 1977 par le Conseil de l'Europe[133] - [135] - [136].

En , la Cour supĂ©rieure du QuĂ©bec invalide cinq articles du code civil du QuĂ©bec — dont trois « violent la dignitĂ© et le droit Ă  l’égalitĂ© » des personnes non binaires — facilitant ainsi une transition Ă  l'Ă©tat civil et celui-ci doit proposer d'autres options que « femme » ou « homme »[137]. De plus, une lettre mĂ©dicale n'est plus nĂ©cessaire pour les personnes mineures pour valider un changement Ă  l'Ă©tat civil[137].

Suppression de la mention du genre Ă  l'Ă©tat civil

Certains pays envisagent de supprimer la mention du genre à l'état civil. C'est le cas des Pays-Bas[138]. AprÚs avoir envisagé la mention d'un troisiÚme genre sur la carte d'identité, la Belgique décide d'y supprimer la mention du genre, bien que celle-ci demeure au sein du registre national[139].

Autres initiatives

Des Ă©coles amĂ©ricaines incluent une option de genre « non binaire » dans leurs formulaires d'inscription[140]. Des compagnies amĂ©ricaines proposent Ă  leurs passagers de cocher « non prĂ©cisĂ© » (unspecified) ou « confidentiel » (undisclosed) au lieu de « Monsieur » ou « Madame » sur les billets d’avion[141] - [142].

Activisme non binaire

Drapeau de la fierté non binaire

Drapeau non binaire.

Le drapeau de la fierté non binaire a été créé par Kye Rowan en [143] - [144] aprÚs un appel lancé par plusieurs membres de la communauté non binaire demandant un drapeau de la fierté qui représenterait les personnes non binaires ne s'identifiant pas au drapeau genderqueer. L'intention était que ce drapeau coexiste avec celui de la fierté genderqueer plutÎt qu'il le remplace.

Le drapeau est composé de quatre bandes de couleur (de haut en bas) jaune, blanc, violet et noir[143] :

  • le jaune reprĂ©sente les personnes dont le genre existe en dehors du cadre binaire ;
  • le blanc reprĂ©sente les personnes qui s'identifient Ă  plusieurs ou Ă  tous les genres ;
  • le violet reprĂ©sente les personnes se situant entre le genre masculin et le genre fĂ©minin ;
  • le noir reprĂ©sente les personnes sans genre ou de genre neutre.

Célébration

Le a Ă©tĂ© choisi pour ĂȘtre la journĂ©e internationale de la visibilitĂ© non binaire[145] - [146] - [147].

Bibliographie

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Genderqueer » (voir la liste des auteurs).
  1. À noter que les lettres NB sont de plus en plus remplacĂ©es par NBi afin de ne pas confondre avec les initiales de Non Black.

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