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Binarité de genre

La binarité de genre, aussi appelée binarisme de genre, bicatégorisation, genrisme ou genderisme, est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner la catégorisation de l'identité de genre en deux et uniquement deux formes distinctes et complémentaires : masculin et féminin.

Symbole des toilettes pour les femmes
Symbole des toilettes pour les hommes
Signes de toilette manifestant une binarité de genre.

Ce concept dĂ©signe un systĂšme de croyance social et culturel selon lequel le genre serait binaire, ou qu'il devrait l'ĂȘtre, et que les aspects genrĂ©s sont intrinsĂšquement liĂ©s au sexe, lui-mĂȘme assignĂ© Ă  la naissance, et qu'il est strictement dĂ©terminĂ© par la biologie de l'individu. Ces aspects peuvent inclure l'aspect physique, le comportement, l'orientation sexuelle, les noms/pronoms, le rĂŽle de genre, ou toute autre qualitĂ© attribuĂ©e Ă  la reprĂ©sentation du genre assignĂ© Ă  la naissance[1] - [2] - [3] - [4]. Ces attentes sont renforcĂ©es par des attitudes nĂ©gatives, des biais, et de la discrimination envers les personnes qui ont des expressions de genre variantes ou non-conformes et/ou dont l'identitĂ© de genre ne correspond pas Ă  celle gĂ©neralement assignĂ©e Ă  la naissance.

Il peut exister plusieurs types de binarités. La binarité de sexe correspond soit à femme, soit à homme à la naissance selon le sexe biologique, tandis que la binarité de genre désigne l'attribution notamment de rÎles genrés.

Organisation de la binarité

Dans le modÚle binaire, « sexe », « genre » et « sexualité » sont alignés par défaut ; par exemple, une personne homme ou femme devrait avoir une apparence, des traits de caractÚre et des comportements qui correspondent à cette assignation ainsi qu'une attirance pour le sexe opposé[5]. Comme l'un des principes fondamentaux du genrisme, la bicatégorisation peut s'apparenter, selon certains chercheurs, à un tabou qui décourage les gens à traverser ou à mélanger les rÎles de genre[6].

Binarité de sexe

La bicatégorisation de sexe suit les catégories de reproduction sexuée, en deux catégories : femelles et mùles[7]. Cette bicatégorisation s'effectue sur l'observation du rÎle des individus dans la reproduction, notamment la production de gamÚtes différenciés (on parle alors d'anisogamie), la grossesse et l'allaitement.

Binarité et polarisation de genre

Les garçons sont encouragés à jouer avec des camions jouets...
...et les filles avec des poupées.

La polarisation de genre est un concept sociologique introduit par la psychologue américaine Sandra Bem qui établit que les sociétés tendent à définir la fémininité et la masculinité comme des pÎles genrés opposés, de telle sorte que les comportements et les attitudes des hommes ne seraient pas considérés comme appropriés pour les femmes, et vice versa[8] - [9].

Selon Bem, la polarisation de genre commence quand les diffĂ©rences sexuelles naturelles sont exagĂ©rĂ©es dans la culture ; par exemple, les femmes ont moins de cheveux que les hommes et les hommes ont plus de muscles que les femmes, mais ces diffĂ©rences physiques sont exagĂ©rĂ©es culturellement lorsque les femmes enlĂšvent les poils de leur visage, de leurs jambes et de leurs aisselles, et quand les hommes se livrent Ă  des exercices de musculation pour souligner leur masse musculaire[10]. Elle explique que la polarisation entre les sexes va plus loin lorsque les cultures construisent des « diffĂ©rences Ă  partir de zĂ©ro pour rendre les sexes encore plus diffĂ©rents les uns des autres qu'ils ne le seraient autrement », par exemple en dictant des styles de cheveux spĂ©cifiques pour les hommes et les femmes et des styles de vĂȘtements pour hommes et femmes[10]. Lorsque les genres sont polarisĂ©s, selon la thĂ©orie, il n'y a ni chevauchement, ni comportements ou attitudes partagĂ©es entre les hommes et les femmes : au contraire, ils sont nettement opposĂ©s[8]. Elle fait valoir que ces distinctions deviennent « englobantes » et qu'elles « envahissent pratiquement tous les aspects de l'existence humaine », pas seulement la coiffure et les vĂȘtements, mais la façon dont les hommes et les femmes expriment leur dĂ©sir sexuel[11]. Elle fait valoir que les diffĂ©rences entre les hommes et les femmes sont « superposĂ©s sur de nombreux aspects du monde social »[12].

Bem perçoit la polarisation de genre comme un principe d'organisation sur lequel la plupart des institutions d'une société sont construits[13]. Par exemple, les rÚgles basées sur la polarisation de genre sont codifiées dans le droit[13].

Dans la sociĂ©tĂ© occidentale, ces rĂšgles ont empĂȘchĂ© les femmes de voter, exercer des fonctions politiques, aller Ă  l'Ă©cole, possĂ©der des biens, servir dans les forces armĂ©es, avoir certaines professions, ou jouer Ă  des sports spĂ©cifiques[13]. Par exemple, les premiers Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1896 Ă©taient un Ă©vĂ©nement sportif seulement pour les hommes puisque les femmes en Ă©taient exclues, ce qui a Ă©tĂ© identifiĂ© comme un excellent exemple de polarisation de genre[13]. En outre, le terme a Ă©tĂ© appliquĂ© Ă  la critique littĂ©raire[14].

Selon Scott Coltrane et Michele Adams, la polarisation de genre commence lors de l'enfance quand les filles sont encouragĂ©es Ă  prĂ©fĂ©rer le rose au bleu, et quand les garçons sont encouragĂ©s Ă  prĂ©fĂ©rer les jeux de voitures aux poupĂ©es, et la distinction entre les hommes et les femmes est communiquĂ©e aux enfants d'innombrables façons[15]. Les enfants apprennent en observant les autres ce qu'ils « peuvent et ne peuvent pas faire en termes de comportement de genre », selon Elizabeth Lindsey et Walter Zakahi[16]. Bem fait valoir que la polarisation de genre dĂ©finit les scripts mutuellement exclusifs pour ĂȘtre homme et femme[13].

Les scripts peuvent avoir une grande influence sur la façon dont une personne se dĂ©veloppe ; par exemple, si une personne est un homme, elle sera probablement susceptible de dĂ©velopper une maniĂšre spĂ©cifique de percevoir le monde, avec certains comportements considĂ©rĂ©s comme « masculins », ainsi qu'apprendre Ă  s'habiller, marcher, parler et penser d'une maniĂšre socialement approuvĂ©e pour les hommes. En outre, tout Ă©cart Ă  ces scripts est considĂ©rĂ©e comme problĂ©matique, et peut-ĂȘtre dĂ©finie comme des actes immoraux qui bafouent les coutumes religieuses, ou qui est considĂ©rĂ©e comme « psychologiquement pathologique »[13] - [11]. Bem fait valoir qu'en raison de la polarisation passĂ©e, les femmes Ă©taient souvent limitĂ©es Ă  des rĂŽles axĂ©s sur la famille dans la sphĂšre privĂ©e, tandis que les hommes Ă©taient perçus comme des reprĂ©sentants professionnels dans la sphĂšre publique[17]. Les cultures varient considĂ©rablement selon ce qui est considĂ©rĂ© comme appropriĂ© pour les rĂŽles masculins et fĂ©minins, et par la maniĂšre dont les Ă©motions sont exprimĂ©es[18].

Traits

Dans une société avec une polarisation de genre, des traits différents sont associés aux genres masculins et féminins[8] :

Traits masculins Traits féminins
Rationnel Émotionnel
Agressif Passif
Dominant Soumis
Raisonnable Sensible
Individualiste Attentionné
Source : Christine Monnier, Global Sociology, 2010[8].

Pathologisation de l'intersexuation

Pour les approches dĂ©fendant le principe de la binaritĂ© de sexe, ce qui sort de la norme dĂ©finie serait Ă  mettre sur le compte de variations du dĂ©veloppement sexuel ou phĂ©nomĂšnes d'intersexuation, ces derniers Ă©tant extrĂȘmement rares puisqu'ils touchent moins de 0,02 % de la population[19]. Ces troubles seraient donc des dĂ©viations mĂ©dicalement identifiables de la norme sexuelle au sens biologique. Selon l’American College of Pediatricians, la sexualitĂ© humaine est binaire par nature dans le but de reproduire l'espĂšce humaine sauf dans le cas de rares troubles du dĂ©veloppement sexuel[20].

Cette perception pathologisante donne lieu à des chirurgies de réattributions sexuelles parfois imposées sans le consentement des individus, en particulier quand ils sont encore enfants[21].

Transphobie

La binaritĂ© de genre s'accompagne de transphobie[3] qui peut Ă©tre considĂšre comme une forme de genrisme: « L’oppression que vivent les personnes trans est souvent conçue comme le rĂ©sultat d’un systĂšme de genre binaire : c’est le systĂšme patriarcal, avec son imposition des catĂ©gories de sexe et de genre et leur concordance, qui entraĂźne la stigmatisation et la discrimination qui est faite Ă  l’égard des personnes (trans) qui transgressent les normes de sexe/genre et leur agencement traditionnel », Ă©crit Alexandre Baril en 2013[4].

Embyphobie

l'enbyphobie et une autre forme de genrisme qui consiste Ă  discriminer les personnes non binaires.

Héténormativité

L'hétéronormativité, l'idéologie selon laquelle il n'existerait que deux genres et une orientation hétérosexuelle, et qu'elle serait la norme sociale, contribue également aux constructions sociales rigides sur les questions identitaires et sexuelles.

Conceptions alternatives à la bicatégorisation

Distinction entre sexe et genre

La distinction sociologique entre le sexe et le genre définit le sexe fait référence aux différences biologiques entre les hommes et les femmes, tandis que le genre se réfÚre aux différences culturelles entre eux, tel que « les rÎles construits socialement, les comportements, les activités, et les attributs qu'une société considÚre comme appropriés pour les hommes et les femmes »[22].

Approche matérialiste

Christine Delphy, dans une perspective matĂ©rialiste, avance le fait que le genre prĂ©cĂšde le sexe, dans la mesure oĂč si le genre, en tant que systĂšme de hiĂ©rarchisation et de division, n'existait pas, le sexe n'aurait aucune signification sociale[23]. Ainsi, ces catĂ©gories ne sont pas des donnĂ©es Ă©videntes, naturelles, figĂ©es, mais varient dans le temps et dans l'espace, selon les sociĂ©tĂ©s[24] - [25].

Approche historique

La maniĂšre dont les sexes sont perçus et pensĂ©s en Occident n'est pas figĂ©e et a fait l'objet de changements depuis l'AntiquitĂ©. Selon Thomas W. Laqueur, le modĂšle des sexes des sociĂ©tĂ©s occidentales actuelles, reposant sur la binaritĂ©, est en place depuis la Renaissance et a remplacĂ© un autre modĂšle, dit du sexe unique, oĂč les diffĂ©rences anatomiques sont interprĂ©tĂ©es comme relevant du mĂȘme appareil gĂ©nital, interne chez la femme alors qu'il est externe chez l'homme[26].

Intersexuation comme variation de l'espĂšce humaine

Anne Fausto-Sterling suggĂšre l'abandon de la classification binaire entre hommes et femmes, qui est selon elle, socialement construite[27] - [28] - [29]. Cette chercheuse critique Ă  l'Ă©gard des biais sexistes de la science remet en cause la naturalisation du modĂšle dualiste des deux sexes Ă©laborĂ©e par le discours savant[29]. Auteure d'un texte intitulĂ© « Les cinq sexes : pourquoi mĂąle et femelle ne sont pas suffisants », Anne Fausto-Sterling est considĂ©rĂ©e comme une pionniĂšre dans la dĂ©marche consistant Ă  « dĂ©stabiliser la notion d’un sexe biologique immuable »[29].

Non binarité de genre

Le concept de binarité de genre est mis en évidence et critiqué avec l'émergence d'une réflexion critique dans la mouvance des études de genre.

OyĂšrĂłnkáșč OyěwĂčmĂ­ avance que parmi les Yoruba, le concept de genre et son systĂšme n'existait pas du tout avant le colonialisme. Elle estime qu'un systĂšme de genre a Ă©tĂ© introduit par les puissances coloniales comme outil de domination et que cette cause a fondamentalement changĂ© les relations sociales entre les populations autochtones[30]. Son approche a toutefois Ă©tĂ© critiquĂ©e comme accordant une importance dĂ©mesurĂ©e Ă  la linguistique, et Ă©tablissant une fausse identitĂ© entre les rapports sociaux et les reprĂ©sentations symboliques ou juridiques[31].

En Occident, certaines personnes refusent la bicatégorisation, comme les personnes non-binaires[32].

Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e aux États-Unis en 2016, « 56 % des 13/20 ans connaissent une personne qui se qualifie Ă  travers des pronoms neutres (au lieu d’une utilisation classique du masculin/fĂ©minin) »[33] - [34]. En France, en 2018, selon deux enquĂȘtes, 13 % des 18–30 ans interrogĂ©s et 6 % des interviewĂ©s ne se dĂ©finissent pas de façon binaire[35]. Pour le sociologue Arnaud Alessandrin, les expĂ©riences de genre « dĂ©bordent » de la binaritĂ© de genre[36].

Voir aussi

Référence

  1. « Beyond the Binary: Gender Identity Activism in Your School », sur GSA Network, GSA Network, (consulté le ).
  2. (en-GB) Ester McGeeney et Laura Harvey, The Palgrave Handbook of the Psychology of Sexuality and Gender, Palgrave Handbooks, , 149–162 p.
  3. (en) Jeremy D. Kidd et Tarynn M. Witten, « Transgender and Transsexual Identities : The Next Strange Fruit-Hate Crimes, Violence and Genocide Against the Global TransCommunities », Journal of Hate Studies, vol. 6, no 1,‎ , p. 31-63 (ISSN 1540-2126).
  4. Alexandre Baril (2013). La normativitĂ© corporelle sous le bistouri: (re)penser l’intersectionnalitĂ© et les solidaritĂ©s entre les Ă©tudes fĂ©ministes, trans et sur le handicap Ă  travers la transsexualitĂ© et la transcapacitĂ©, ThĂšse (Ph.D.), Ottawa, Institut d'Ă©tudes des femmes, UniversitĂ© d'Ottawa, p. 231.
  5. (en) Anne Keating, « glbtq >> literature >> Gender », sur www.glbtq.com, glbtq: An Encyclopedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender, and Queer Culture (consulté le ).
  6. Sylvester N. Osu, Nathalie Garric et Fabienne Toupin, Construction d'identité et processus d'identification, Berne, Peter Lang, , 623 p. (ISBN 978-3-0343-0356-9, lire en ligne), p. 215-216.
  7. Thierry Hoquet, Le sexe biologique : anthologie historique et critique., Paris, Hermann, impr. 2014, 506 p. (ISBN 978-2-7056-8428-0 et 2-7056-8428-X, OCLC 887555159).
  8. (en) Christine Monnier, « Gendered Society – Basic Concepts », Global Sociology, (version du 2 juillet 2015 sur Internet Archive).
  9. Questioning Gender: A Sociological Exploration, Robyn Ryle, Pine Forge Press, 2012, , Retrieved Aug. 22, 2014, Chapter 4 page 135, ".
  10. Sandra Lipsitz Bem, A Nation Divided: Diversity, Inequality, and Community in American Society, edited by Phyllis Moen, Donna Dempster-McClain, Henry A. Walker, Cornell University Press, 1999, Gender, Sexuality and Inequality: When Many Become One, Who is the One and What Happens to the Others?, Retrieved Aug. 22, 2014, (page 78) ".
  11. 1993, Yale University, The Lenses of Gender: Transforming the Debate on Sexual Inequality, Sandra L. Bem, Gender polarization, Retrieved Aug. 22, 2014, (see chapter 4 page 80:) "...gender polarization.
  12. Greenbaum, Vicky.
  13. Polygendered and Ponytailed: The Dilemma of Femininity and the Female Athlete, 2009, Women's Press, Dayna B. Daniels, Gender polarization, Retrieved Aug. 22, 2014, (see page 29) ".
  14. Shakespeare: A Wayward Journey, Susan Snyder, Rosemont Publishing, 2002, Mamillius and Gender Polarization in the Winter's Tale page 210+
  15. Gender and Families, Scott Coltrane, Michele Adams, Rowman and Littlefield Publishers, 2008, Engendering Children (chapter), Retrieved Aug. 22, 2014, (page 183+).
  16. Sex Differences and Similarities in Communication, edited by Kathryn Dindia, Daniel J. Canary, chapter by A. Elizabeth Lindsey and Walter R. Zakahi, Perceptions of Men and Women Departing from the Conventional Sex-Role, Retrieved Aug. 22, 2014, (see page 273+) ".
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  23. (en) Sharon Elaine Preves, « Negotiating the Constraints of Gender Binarism: Intersexuals' Challenge to Gender Categorization », Current Sociology, vol. 48, no 3,‎ , p. 27–50 (DOI 10.1177/0011392100048003004).
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  29. Ilana Löwy, « Anne Fausto Sterling, Corps en tous genres : la dualitĂ© des sexes Ă  l’épreuve de la science. La DĂ©couverte et Institut Émilie du ChĂątelet, Paris, 2012, 400 pages », Travail, genre et sociĂ©tĂ©s, 2015/1 (no 33), p. 177-179, lire en ligne
  30. (en-US) « 10 Myths About Non-Binary People It's Time to Unlearn », sur Everyday Feminism (consulté le )
  31. « Legal gender - Nonbinary.org », sur nonbinary.org (consulté le ).
  32. « Qu'est-ce que la non-binarité ? Entretien avec la sociologue Karine Espineira », sur Les Inrocks (consulté le ).
  33. « «Gender fluid» : Et si on assistait Ă  la fin des genres masculin et fĂ©minin ? », 20 Minutes,‎ (lire en ligne).
  34. (en) Shepherd Laughlin, « Gen Z goes beyond gender binaries in new Innovation Group data », sur Whunderman Thompson, (consulté le ).
  35. (en) Jody Norton, « "Brain Says You're a Girl, But I Think You're a Sissy Boy": Cultural Origins of Transphobia », International Journal of Sexuality and Gender Studies, vol. 2, no 2,‎ , p. 139–164 (DOI 10.1023/A:1026320611878).
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