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Amnesty International Algérie

Amnesty international Algérie (AI Algérie), est la section algérienne de l'ONG Amnesty International. Créée en 1990[1], elle a le statut d'association nationale régie par la loi des associations 12/06. Son siège est basé à Alger.

Amnesty International Algérie
Histoire
Fondation
Organisation
Président
Fares Bedhouche
Directrice générale
Hassina Oussedik
Site web

Historique

Bien que l'idĂ©e de crĂ©ation d'une section d'Amnesty International en AlgĂ©rie remonte bien avant Ă  1990, notamment avec des contacts entre le secrĂ©tariat international basĂ© Ă  Londres et des juristes et des militants algĂ©riens (Ă  savoir des dĂ©tenus du printemps berbère 1980 et des membres fondateurs de la première Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l'homme), la section n'a vu le jour qu'en 1990 avec l'ouverture qu'a connu le pays après les Ă©vĂ©nements d'octobre 1988. Quelques annĂ©es après sa crĂ©ation, la jeune section d'Amnesty International connaĂ®t une crise interne dans le contexte de la « dĂ©cennie noire Â». La première a lieu après l'assassinat de Mohamed Boudiaf, quand des militants ont remis leur dĂ©mission : en effet, contrairement aux principes d'Amnesty International qui est contre la peine capitale, ces militants souhaitaient l'exĂ©cution de l'assassin de Boudiaf. La deuxième crise fait suite aux rapports annuels d'Amnesty International Ă©voquant un « mouvement d'opposition politique Â» pour parler des islamistes, et qui considĂ©raient que le terrorisme islamiste Ă©tait une rĂ©ponse Ă  la spoliation de la victoire des islamistes aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1991[2].

InterrogĂ© par un journaliste sur les rapports d'Amnesty, le prĂ©sident Bouteflika avait dĂ©clarĂ© lors d'une confĂ©rence de presse après son Ă©lection en 1999 : « Notre maison est en verre et tout le monde peut venir, mĂŞme Amnesty international Â»[3]. Aujourd'hui, la section dit ne pas subir des pressions de la part des autoritĂ©s[4] mais les enquĂŞteurs d'Amnesty International n'arrivent toujours pas Ă  obtenir des visas pour l'AlgĂ©rie[5].

Amnesty International Algérie aujourd'hui

Depuis 2012, la section connaît une stabilité qui a conduit à la restructuration de l'organisation et de son déploiement sur le territoire algérien ou plusieurs antennes ont été créés[6]. La section est dirigée par un bureau exécutif composé de 7 personnes élues par les membres lors d'une assemblée générale, et le secrétariat national composé de salariés et de bénévoles et stagiaires.

Objectifs et actions

Amnesty international Algérie travaille notamment sur les thématiques : liberté d'expression[7], migrants et réfugiés[8], droits des femmes[9]. Elle mène des actions d'éducation aux droits de l'homme, collecte de signatures pour des pétitions, et interpelle le gouvernement via des correspondances et des communiqués de presse[10].

Notes et références

  1. « Amnesty International Algérie », sur Amnesty International (consulté le ).
  2. Luis Martinez, « Algérie : les massacres de civils dans la guerre, Algeria: civilian massacres during the war, Argelia: las matanzas de civiles en la guerra », Revue internationale de politique comparée, vol. 8, no 1,‎ , p. 43–58 (ISSN 1370-0731, DOI 10.3917/ripc.081.0043, lire en ligne, consulté le ).
  3. algerianchannel, « Bouteflika: Quel Sous Sol de Securite Militaire », (consulté le ).
  4. Fazil Asmar, « Reporters - Amnesty International Algérie : Pas de pression de la part des autorités algériennes », sur www.reporters.dz (consulté le ).
  5. Algeria-Watch, « Allégations de torture : L’Algérie refuse les visas aux enquêteurs d’Amnesty International », sur www.algeria-watch.org (consulté le ).
  6. « Amnesty International monte une section à Tizi-Ouzou », Le Matin d'Algérie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « LIBERTÉ D'EXPRESSION », sur Amnesty International (consulté le ).
  8. « Rapport d'Amnesty : l'Algérie, un pays hostile aux réfugiés et aux migrants — TSA », TSA,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Pour Amnesty International, les Algériennes ne sont pas suffisamment protégées contre les violences », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Amnesty International interpelle Sellal », sur liberte-algerie.com (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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