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Theresa May

Theresa May /təˈÉčiːzə ˈmeÉȘ/[1], nĂ©e Theresa Brasier le Ă  Eastbourne (Sussex de l'Est), est une femme d'État britannique. Elle est dirigeante du Parti conservateur et PremiĂšre ministre du Royaume-Uni de 2016 Ă  2019.

Theresa May
Illustration.
Portrait officiel de Theresa May en 2016.
Fonctions
Députée britannique
En fonction depuis le
(26 ans, 2 mois et 1 jour)
Élection
RĂ©Ă©lection




Circonscription Maidenhead
LĂ©gislature 52e, 53e, 54e, 55e, 56e, 57e et 58e
Groupe politique Conservateur
Prédécesseur Circonscription créée
PremiĂšre ministre du Royaume-Uni
–
(3 ans et 11 jours)
Monarque Élisabeth II
Premier secrétaire Damian Green (2017)
Gouvernement May I et II
LĂ©gislature 56e et 57e
Coalition Tories
Prédécesseur David Cameron
Successeur Boris Johnson
Chef du Parti conservateur
– [alpha 1]
(3 ans et 12 jours)
Élection
Prédécesseur David Cameron
Successeur Boris Johnson
SecrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur
–
(6 ans, 2 mois et 1 jour)
Premier ministre David Cameron
Gouvernement Cameron I et II
Prédécesseur Alan Johnson
Successeur Amber Rudd
Ministre des Femmes et des ÉgalitĂ©s
–
(2 ans, 3 mois et 23 jours)
Premier ministre David Cameron
Gouvernement Cameron I
Prédécesseur Harriet Harman
Successeur Maria Miller
Présidente du Parti conservateur
–
(1 an, 3 mois et 14 jours)
Prédécesseur David Davis
Successeur Liam Fox
Biographie
Nom de naissance Theresa Mary Brasier
Date de naissance
Lieu de naissance Eastbourne, Angleterre (Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti conservateur
Conjoint Philip May
DiplÎmée de Université d'Oxford
Profession Cadre d'entreprise
Religion Anglicanisme

Signature de Theresa May

Theresa May
Ministres des Femmes et des ÉgalitĂ©s
SecrĂ©taires d'État Ă  l'IntĂ©rieur
Premiers ministres du Royaume-Uni

Fille d'un vicaire anglican, elle travaille à la Banque d'Angleterre de 1977 à 1983, puis dans le secteur bancaire privé. Elle poursuit sa carriÚre professionnelle jusqu'à son élection comme députée de la circonscription de Maidenhead, sous les couleurs du Parti conservateur, en 1997. Exerçant différentes responsabilités dans le cabinet fantÎme de l'opposition entre 1999 et 2010, elle devient une des figures de proue du Parti conservateur, qu'elle préside de 2002 à 2003.

Lors de la formation du premier gouvernement Cameron, en 2010, Theresa May est nommĂ©e secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur. À ce poste, elle mĂšne une rĂ©forme de la police et adopte des politiques restrictives sur les drogues et l'immigration. Elle est Ă©galement ministre des Femmes et des ÉgalitĂ©s de 2010 Ă  2012, faisant valoir Ă  ce portefeuille des positions politiques plus progressistes vis-Ă -vis, par exemple, du mariage homosexuel. Elle se dĂ©finit comme une conservatrice one-nation, c’est-Ă -dire faisant partie de l'aile « pragmatique » du Parti conservateur.

AprĂšs le rĂ©fĂ©rendum sur l'appartenance du Royaume-Uni Ă  l'Union europĂ©enne — lors duquel elle ne prend pas position — et la dĂ©mission du Premier ministre David Cameron, elle est dĂ©signĂ©e chef du Parti conservateur, et devient la seconde femme PremiĂšre ministre du pays aprĂšs Margaret Thatcher. En 2017, elle provoque des Ă©lections gĂ©nĂ©rales, Ă  l'issue desquelles le Parti conservateur demeure la premiĂšre force politique du pays mais en perdant la majoritĂ© absolue Ă  la Chambre des communes. Alors qu’elle est chargĂ©e de diriger la procĂ©dure de retrait du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne (« Brexit »), elle mĂšne des nĂ©gociations qui conduisent en 2018 Ă  deux crises politiques.

En 2019, ne parvenant pas Ă  faire adopter son accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne, ayant dĂ» repousser la date du Brexit et devant faire face Ă  une forte dĂ©fiance au sein de sa majoritĂ©, elle quitte la tĂȘte du Parti conservateur, puis dĂ©missionne de sa fonction de PremiĂšre ministre Ă  la suite de l’élection de Boris Johnson comme chef du parti. Elle est rĂ©Ă©lue dĂ©putĂ©e lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es de la mĂȘme annĂ©e.

Situation personnelle

Origines familiales et Ă©ducation

L'Ă©glise de Sainte-Marie-la-Vierge Ă  Wheatley.

NĂ©e le Ă  Eastbourne, Theresa Mary Brasier est la fille unique de Zaidee Mary (nĂ©e Barnes, 1928-1982) et du rĂ©vĂ©rend Hubert Brasier (1917-1981). Ce dernier, prĂȘtre anglican au sein de l'Église d'Angleterre[2] - [3] - [4] - [5], a Ă©galement Ă©tĂ© aumĂŽnier Ă  l'All Saints' Hospital d'Eastbourne avant d'officier comme vicaire dans la paroisse d'Enstone-cum-Heythrop, puis Ă  l'Ă©glise de Sainte-Marie-la-Vierge (en) Ă  Wheatley, dans l'Oxfordshire. Sa mĂšre Ă©tait une forte sympathisante du Parti conservateur. Alors ĂągĂ©e de 25 ans, elle perd ses deux parents : son pĂšre meurt des suites d'un accident de voiture tandis que sa mĂšre est terrassĂ©e par une sclĂ©rose en plaques[6].

ScolarisĂ©e Ă  la Heythrop Primary School, situĂ©e dans l'Oxfordshire[7], puis Ă  la St. Juliana's Convent School for Girls[8], une Ă©cole catholique Ă  Begbroke, qui a fermĂ© en 1984[9], Theresa Brasier, Ă  l'Ăąge de 13 ans, est admise Ă  l'Holton Park Girls' Grammar school de Wheatley[8] - [10], puis Ă  l'universitĂ© d'Oxford, au sein du St. Hugh's College, pour y entamer des Ă©tudes en gĂ©ographie. Elle obtient finalement un Bachelor of Arts (B.A.) en 1977, Ă©quivalent britannique d'une licence avec mention[11].

Vie privée

Theresa Brasier rencontre Philip May (banquier d'affaires) Ă  l'universitĂ© d'Oxford, oĂč ils sont tous les deux Ă©tudiants[6]. Ils sont prĂ©sentĂ©s l'un Ă  l'autre par Benazir Bhutto[6]. Ils se marient le [6]. Ils n'ont pas d'enfant[12].

En , des examens médicaux révÚlent que Theresa May souffre d'un diabÚte de type 1. Depuis, elle est traitée avec des injections d'insuline[13].

Theresa May est membre de l'Église d'Angleterre et se rend Ă  la messe chaque dimanche[14]. Elle dĂ©clare Ă  propos de sa foi : « elle fait partie de qui je suis et donc de la maniĂšre dont je vois les choses »[15].

CarriĂšre professionnelle

Entre 1977 et 1983, Theresa May travaille à la Banque d'Angleterre puis est, de 1985 à 1997, consultante financiÚre et conseillÚre en affaires internationales pour l'Association for Payment Clearing Services (APACS), une société de services bancaires remplacée, en 2009, par la UK Payments Administration (en)[16].

Parcours politique

Députée de Maidenhead

ParallÚlement à sa carriÚre professionnelle, elle entame une carriÚre politique en 1986 aprÚs son élection comme conseillÚre (en) du borough londonien de Merton, dont elle préside la commission de l'éducation entre 1988 et 1990. Elle devient, par la suite, le chef adjoint du groupe conservateur et porte-parole pour le logement entre 1992 et 1994.

Candidate aux Ă©lections lĂ©gislatives du , elle est investie dans la circonscription de North West Durham, au nord-est de l'Angleterre, par le Parti conservateur. Dans ce bastion rĂ©putĂ© pour ĂȘtre acquis au Parti travailliste, elle remporte 27,6 % des voix et n'amĂ©liore pas le score obtenu par le candidat conservateur Derek Iceton cinq ans plus tĂŽt. Un peu plus de deux ans plus tard, elle se prĂ©sente Ă  l'Ă©lection partielle du dans la circonscription de Barking, prĂšs de Londres, mais est largement dĂ©faite, terminant Ă  la troisiĂšme place.

Alors que les conservateurs sont sĂ©vĂšrement battus Ă  l'issue des Ă©lections lĂ©gislatives du , Theresa May est Ă©lue dĂ©putĂ©e de la nouvellement crĂ©Ă©e circonscription de Maidenhead[16]. En ayant obtenu 25 000 voix, soit 49,8 % des suffrages, elle entre Ă  la Chambre des communes, alors dominĂ©e par les travaillistes dirigĂ©s par le nouveau Premier ministre Tony Blair.

Cadre du Parti conservateur

Theresa May en 2007.

Progressivement, Theresa May devient l'une des cadres de l'opposition conservatrice Ă  la Chambre des communes. Le nouveau chef du Parti conservateur, William Hague, la dĂ©signe porte-parole sur les questions d'Éducation, de Personnes handicapĂ©es et des Femmes. Un an plus tard, elle entre dans le cabinet fantĂŽme, c'est-Ă -dire l'institution chargĂ©e de suivre les travaux du gouvernement pour l'opposition, comme secrĂ©taire d'État fantĂŽme Ă  l'Éducation et Ă  l'Emploi. AprĂšs la dĂ©faite des conservateurs aux Ă©lections lĂ©gislatives du , le nouveau chef du Parti, Iain Duncan Smith, lui confie le portefeuille fantĂŽme des Transports.

La carriÚre politique de Theresa May prend un tournant le lorsqu'elle devient la premiÚre femme élue à la présidence du Parti conservateur[17]. Ce poste lui confÚre la responsabilité des affaires internes du parti. Son discours d'investiture, qu'elle prononce à l'occasion du congrÚs du parti, est resté célÚbre ; elle y critique le profond conservatisme, expliquant qu'il devait changer : « vous savez comment les gens nous appellent : le parti méchant »[18] - [19]. Cette critique explicite de l'appareil du Parti conservateur lui vaut quelques inimitiés de la part d'autres cadres conservateurs.

L'annĂ©e suivante, en 2003, elle quitte la prĂ©sidence du parti et devient membre du Conseil privĂ© avant d'ĂȘtre nommĂ©e secrĂ©taire d'État fantĂŽme Ă  l'Environnement et aux Transports[20] par Michael Howard, le nouveau chef du Parti conservateur. Au mois de juin 2004, elle devient secrĂ©taire d'État fantĂŽme Ă  la Culture, aux MĂ©dias et aux Sports.

AprĂšs avoir publiquement soutenu la candidature de David Cameron, arrivĂ© Ă  la tĂȘte du Parti conservateur, Theresa May devient chef fantĂŽme des Communes puis, en 2009, secrĂ©taire d'État fantĂŽme au Travail et aux Retraites. Par la suite, elle prend activement part Ă  la campagne du Parti conservateur Ă  l'occasion des Ă©lections gĂ©nĂ©rales du .

SecrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur

Theresa May en 2010.

Le , aprĂšs la victoire relative des conservateurs aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales, Theresa May est nommĂ©e secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur et ministre des Femmes et des ÉgalitĂ©s dans le gouvernement de coalition dirigĂ© par David Cameron. Alors ĂągĂ©e de 53 ans, elle devient la quatriĂšme femme Ă  exercer l'une des plus hautes fonctions de l'État aprĂšs Margaret Thatcher (PremiĂšre ministre), Margaret Beckett (Affaires Ă©trangĂšres) et Jacqui Smith (IntĂ©rieur). ChargĂ©e de ce portefeuille rĂ©galien de 2010 Ă  2016, soit durant six ans, elle dĂ©tient le plus long mandat Ă  ce poste depuis plus de soixante ans, aprĂšs James Chuter Ede. La nomination de May constitue une surprise, le poste de secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur ayant dĂ» revenir Ă  Chris Grayling, qui dĂ©tenait cette fonction dans le cabinet fantĂŽme sortant.

Plusieurs fois mis en minoritĂ© par son propre parti au cours de son mandat, David Cameron, dont elle est pourtant rĂ©putĂ©e proche, est menacĂ© par Theresa May si elle devait lui disputer la tĂȘte du Parti conservateur. Pour Rodney Barker (en), professeur Ă©mĂ©rite de science politique Ă  la London School of Economics, « elle joue habilement avec l'image de Thatcher, celle d'une femme ferme ancrĂ©e Ă  droite, Ă  l'inverse de celle de l'homme faible liĂ© avec les centristes que reprĂ©sente Cameron »[21].

Sécurité

En 2013, Theresa May obtient l'extradition du prĂ©dicateur radical Abou Qatada vers la Jordanie, aprĂšs une bataille juridique longue d'une dizaine d'annĂ©es et qui a coĂ»tĂ© au contribuable britannique 1,7 million de livres[22] et que de nombreux secrĂ©taires d'État Ă  l'IntĂ©rieur n'avaient pu rĂ©soudre[23]. Elle avait alors nĂ©gociĂ© directement avec la Jordanie un accord garantissant Ă  l'accusĂ© un jugement Ă©quitable[24]. Cet Ă©pisode est vu comme un succĂšs par les Britanniques. Dans un discours au Parlement concernant la situation d'Abou Qatada, elle critique la CEDH, l'accusant de perdre de vue les objectifs premiers (« moving the goalposts ») en ayant une interprĂ©tation folle des lois sur les droits de l'homme (« crazy interpretation of Human Rights Law »)[25].

MalgrĂ© les pressions des États-Unis, elle refuse de faire extrader Gary McKinnon, un hacker atteint du syndrome d'Asperger accusĂ© d'avoir piratĂ© les systĂšmes informatiques du Pentagone[26].

En , Ă  la suite d'une dĂ©cision de la Cour suprĂȘme du Royaume-Uni qui renversait la dĂ©cision de Jacqui Smith — son prĂ©dĂ©cesseur au dĂ©partement de l'IntĂ©rieur, elle dĂ©choit une nouvelle fois de la nationalitĂ© britannique Hilal Al-Jedda, terroriste prĂ©sumĂ© nĂ© en Irak[27]. Elle fait ainsi d'Al-Jedda la premiĂšre personne Ă  avoir perdu deux fois la nationalitĂ© britannique[28].

Elle fait rĂ©duire les effectifs de la police de 20 000[29].

Immigration

Theresa May en 2011.

La politique d'immigration du gouvernement Cameron vise principalement Ă  rĂ©duire le nombre d'immigrĂ©s au Royaume-Uni. En 2010, Theresa May promet de ramener ce nombre en dessous de 100 000[30]. Ses dĂ©clarations et les diverses mesures prises Ă  ce sujet donnent lieu Ă  des polĂ©miques.

Le , May annonce au Parlement la mise en place de nouvelles restrictions sur le regroupement familial pour les migrants hors Espace Ă©conomique europĂ©en[31] : seuls les citoyens britanniques gagnant plus de 18 600 ÂŁ par an pourront faire venir leur conjoint au Royaume-Uni, avec un montant plus Ă©levĂ© pour faire une demande concernant les enfants. La nouvelle politique allonge la pĂ©riode probatoire pour les conjoints de deux Ă  cinq ans et empĂȘche l'immigration de personnes adultes dĂ©pendantes Ă  moins que le demandeur fasse la dĂ©monstration d'une nĂ©cessitĂ© de soin qui ne puisse ĂȘtre fourni qu'au Royaume-Uni[32]. Cette nouvelle politique est critiquĂ©e par le groupe de dĂ©fense des droits de l'homme Liberty pour qui elle dĂ©montre le peu de cas fait des familles par le gouvernement[33] ainsi que par un groupement transpartisan de dĂ©putĂ©s qui concluent aprĂšs une enquĂȘte qu'en raison des nouvelles rĂšgles des trĂšs jeunes enfants sont sĂ©parĂ©s de leurs parents que certains citoyens britanniques pourraient ĂȘtre poussĂ©s Ă  quitter le pays[34].

Lors du CongrĂšs conservateur (en) d'octobre 2011, plaidant en faveur d'une modification du Human Rights Act, elle dĂ©clare qu'un Ă©tranger avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  rester au Royaume-Uni parce qu'il avait un chat domestique. La Cour royale de justice contredit cette version de l'affaire en prĂ©cisant que la personne Ă©tait en couple avec un Britannique[35]. Pour Amnesty International, les commentaires de May alimentent les « mythes et prĂ©jugĂ©s » sur le Human Rights Act ; le secrĂ©taire d'État Ă  la Justice Kenneth Clarke qualifie par la suite les dĂ©clarations de May de « risibles et enfantines »[36] - [37]

Theresa May est accusée par le libéral-démocrate Roger Roberts au sujet de l'expulsion, en 2013, du demandeur d'asile nigérian Isa Muaza (en), malade mental en grÚve de la faim[38], de laisser quelqu'un mourir « pour marquer des points politiques ».

En mai 2015, en pleine crise migratoire en Europe, Theresa May rejette la proposition de quotas obligatoires de réfugiés[39]. Elle déclare qu'il est important d'aider les gens qui vivent dans les zones de guerre et les camps de réfugiés mais « pas ceux qui sont assez forts et riches pour venir en Europe »[40].

MalgrĂ© les diffĂ©rentes mesures prises pour rĂ©duire l'immigration, l'Office for National Statistics « annonce un flux net de 298 000 migrants vers le Royaume-Uni dans les douze mois prĂ©cĂ©dant septembre 2014 — une hausse de 210 000 par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente[41]. ». Les statistiques montrent des « hausses significatives des migrations Ă  la fois des citoyens non europĂ©ens — en hausse de 49 000 — et des citoyens europĂ©ens, en hausse de 43 000[41]. »

Sujets de société

Favorable au mariage homosexuel et opposée aux contrÎles au faciÚs, elle bénéficie d'une image progressiste sur les sujets de société[26].

Ministre des Femmes et des ÉgalitĂ©s

ParallĂšlement Ă  sa fonction de secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur, Theresa May dĂ©tient le portefeuille de ministre des Femmes et des ÉgalitĂ©s dans le premier gouvernement David Cameron, de 2010 Ă  2012.

Dans un premier temps, la nomination de Theresa May Ă  cette fonction est critiquĂ©e par des associations LGBT, qui lui reprochent de ne pas avoir votĂ© en faveur de l'alignement de l'Ăąge du consentement sexuel entre personnes homosexuelles sur celui des personnes hĂ©tĂ©rosexuelles, en 1998, et de l'introduction du droit Ă  l'adoption pour les couples de mĂȘme sexe, en 2002[42]. Par la suite, elle dĂ©clare avoir changĂ© d'avis au sujet de l'adoption par les couples homosexuels et vote en faveur du Civil Partnership Act de 2004 (en)[42].

En , dans les colonnes du site PinkNews, elle indique vouloir lutter contre l'homophobie, notamment au sein du milieu sportif, prĂ©conisant la nĂ©cessitĂ© d'un « changement culturel » au sein de la sociĂ©tĂ© britannique. Le , elle dĂ©clare soutenir l’Equality Act 2010, bien qu'elle y Ă©tait prĂ©cĂ©demment opposĂ©e.

Elle annonce, en , qu'elle soutient le mariage homosexuel au Royaume-Uni, ce qui fait d'elle l'un des premiers dirigeants du Parti conservateur Ă  s'exprimer en faveur de cette mesure. En 2013, elle vote ainsi pour l'ouverture du mariage aux couples de mĂȘme sexe[42].

Élection à la direction du Parti conservateur

Theresa May en 2015.

Le , Theresa May annonce, lors d'une conférence de presse, sa candidature à la direction du Parti conservateur, une semaine aprÚs la victoire des partisans d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne lors du référendum provoqué par David Cameron, qui a annoncé sa démission au lendemain de la défaite des partisans du maintien du pays dans l'UE[43].

La secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur, que la presse britannique classe parmi les grands favoris de cette Ă©lection interne au Parti conservateur, se fait la garante d'un « leadership fort » et d'une « vision positive » pour l'avenir du pays. Si elle s'est publiquement prononcĂ©e pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union europĂ©enne malgrĂ© ses positions notoirement eurosceptiques[44], elle s'est montrĂ©e rĂ©solument opposĂ©e Ă  un deuxiĂšme rĂ©fĂ©rendum, expliquant que « la campagne a Ă©tĂ© menĂ©e et le public a rendu son verdict », estimant qu'il n'y a « pas de retour en arriĂšre possible ». « Le Brexit signifie le Brexit et nous en ferons un succĂšs » promet-elle alors lors du lancement de sa campagne, tandis qu'un sondage publiĂ© le jour de sa candidature indique que 47 % des personnes interrogĂ©es en font leur candidate prĂ©fĂ©rĂ©e pour la nomination au poste de Premier ministre.

Plusieurs membres du gouvernement sortant prennent position en faveur de la candidature de May, tels que Chris Grayling, Amber Rudd, Justine Greening, Jeremy Hunt, Michael Fallon et Patrick McLoughlin. En outre, l'ancien maire de Londres, Boris Johnson, longtemps pressenti comme candidat à la direction du parti, renonce à se présenter à l'élection, laissant Theresa May conserver le statut de favorite.

Lors du premier tour de l'Ă©lection, le 5 juillet suivant, Theresa May devance largement ses concurrents en obtenant le soutien de 165 dĂ©putĂ©s contre 66 pour son adversaire la plus proche, Andrea Leadsom, et 48 pour Michael Gove ; les candidats ayant recueilli le plus faible nombre de voix de cette compĂ©tition, Liam Fox et Stephen Crabb, lui apportent immĂ©diatement leur soutien et, deux jours plus tard, Theresa May parvient Ă  convaincre 199 dĂ©putĂ©s contre 84 pour Leadsom et 46 pour Gove, pour sa part Ă©liminĂ©.

Le , Andrea Leadsom, fragilisée par des polémiques qui ont contrarié sa campagne, annonce son retrait de la compétition, estimant qu'elle ne bénéficie pas d'un soutien suffisant pour l'emporter face à Theresa May et qu'elle ne peut, dans ces conditions, prétendre avec crédibilité au poste de PremiÚre ministre. Avec le retrait de sa seule concurrente, May est automatiquement proclamée élue chef du Parti conservateur dans la soirée[45] - [46]. David Cameron annonce dans la foulée qu'il présentera sa démission à la reine le 13 juillet[47], ce qui permet à Theresa May d'entrer au 10 Downing Street plusieurs mois avant la tenue d'un congrÚs, finalement annulé, du Parti conservateur qui devait aboutir à l'élection du successeur de Cameron.

Formation du gouvernement

Theresa May, faisant son arrivée au 10 Downing Street en tant que PremiÚre ministre, le 13 juillet 2016.

Le , deux jours aprĂšs sa dĂ©signation comme chef du Parti conservateur, Theresa May est reçue en audience par la reine Élisabeth II au palais de Buckingham pour un entretien Ă  l'issue duquel elle est nommĂ©e PremiĂšre ministre du Royaume-Uni, devenant ainsi la seconde femme, aprĂšs Margaret Thatcher, appelĂ©e Ă  diriger le gouvernement britannique et la premiĂšre femme nommĂ©e Ă  ce poste au XXIe siĂšcle. En devenant PremiĂšre ministre, Theresa May est par ailleurs la premiĂšre femme Ă  avoir occupĂ© deux des grands offices d'État.

Theresa May s'adressant Ă  l'ONU, le 20 septembre 2016.

S'adressant aux journalistes rĂ©unis devant le 10 Downing Street, Theresa May s'est dite « honorĂ©e » d'ĂȘtre nommĂ©e PremiĂšre ministre, rendant un vibrant hommage Ă  son prĂ©dĂ©cesseur David Cameron et s'engageant Ă  faire du Royaume-Uni une nation au « rĂŽle audacieux » qui sera le sien aprĂšs le retrait de son pays de l'Union europĂ©enne[48]. RĂ©pondant aux appels soutenant la convocation d'Ă©lections anticipĂ©es, son entourage fait savoir qu'elle n'a pas l'intention de solliciter la dissolution de la Chambre des communes puisque Ă©tant elle-mĂȘme dotĂ©e de la lĂ©gitimitĂ© qui lui a Ă©tĂ© confĂ©rĂ©e par sa dĂ©signation comme chef du parti majoritaire.

Theresa May et Donald Trump (janvier 2017).

Si quelques membres du gouvernement de David Cameron sont confirmĂ©s dans leurs fonctions, tels que Jeremy Hunt, David Mundell et Jeremy Wright, d'autres sont limogĂ©s et ne se voient pas proposer un autre portefeuille comme Michael Gove, controversĂ© depuis sa candidature avortĂ©e Ă  la direction du Parti conservateur, et Nicky Morgan, qui soutenait vivement celui-ci. Au total, neuf membres du gouvernement sortant sont Ă©vincĂ©s du Cabinet Ă  l'occasion d'un remaniement jugĂ© « brutal » par le Daily Telegraph. Soucieuse de faire du « Brexit » l'un des piliers de sa politique, la nouvelle chef du gouvernement crĂ©e deux portefeuilles : le premier — secrĂ©taire d'État au Commerce international — est confiĂ© Liam Fox tandis que le second, plus symbolique — secrĂ©taire d'État Ă  la Sortie de l'Union europĂ©enne — est attribuĂ© Ă  David Davis, un conservateur rĂ©putĂ© pour son euroscepticisme assumĂ©.

Élections gĂ©nĂ©rales de 2017

Le , elle demande au Parlement de convoquer des Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es pour le , ce qui est approuvĂ© par la Chambre des communes le lendemain[49] - [50] - [51]. Durant la campagne, le Parti conservateur s’emploie Ă  s'Ă©loigner du « libĂ©ralisme Ă©conomique dĂ©bridĂ© » hĂ©ritĂ© du thatchĂ©risme pour se resituer sur une ligne plus favorable aux interventions de l’État[52].

Theresa May, aux cÎtés de son mari Philip, prononçant son discours, à la suite des élections générales de juin 2017.

À quelques semaines de l'Ă©lection, son parti chute dans les intentions de vote, notamment en raison de sa proposition de taxer les retraitĂ©s pour financer leurs soins en cas de dĂ©mence sĂ©nile et en raison des attentats de Manchester et du London Bridge[53] - [54]. Il lui est par ailleurs reprochĂ© de ne pas avoir menĂ© une campagne efficace en se contentant principalement de dĂ©nigrer son adversaire et en Ă©vitant les dĂ©bats[52].

AprĂšs la perte d'une douzaine de siĂšges et de la majoritĂ© absolue par le Parti conservateur, Theresa May en adoucit le programme et revient notamment sur les propositions de supprimer les repas gratuits pour les Ă©coliers et d'instaurer une taxe sur l'hĂ©ritage des personnes ayant fait l'objet de soins mĂ©dicaux pris en charge par l’État[55]. Des nĂ©gociations sont entamĂ©es avec le DUP irlandais pour constituer une majoritĂ©.

En 2017 et en 2018, elle figure Ă  la deuxiĂšme place du classement des femmes les plus puissantes du monde selon Forbes.

Incapacité à mener le Brexit

À plusieurs reprises, sa conduite des nĂ©gociations sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne est critiquĂ©e par les partisans d’une rupture claire avec l’Union europĂ©enne. Les 8 et , aprĂšs des mois de tensions et Ă  la suite de la prĂ©sentation par la PremiĂšre ministre d’un projet de « zone de libre-Ă©change des biens » et d’un modĂšle douanier avec l'UE, trois membres de son gouvernement dĂ©missionnent : David Davis, secrĂ©taire d'État Ă  la sortie de l'Union europĂ©enne du Royaume-Uni, Steve Baker, sous-secrĂ©taire d'État chargĂ© de la sortie de l'Union europĂ©enne, et Boris Johnson, secrĂ©taire d'État des Affaires Ă©trangĂšres[56] - [57].

Le , aprÚs de longues négociations, un projet d'accord sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne est dévoilé. Il prévoit notamment un « filet de sécurité » (backstop) pouvant conduire au maintien du Royaume-Uni dans une union douaniÚre avec l'UE et un statut particulier pour l'Irlande du Nord[58]. Le lendemain, six membres du gouvernement démissionnent (Shailesh Vara, Dominic Raab, Esther McVey, Suella Braverman, Anne-Marie Trevelyan, Ranil Jayawardena), considérant que cet accord trahit le résultat du référendum de 2016.

Faute de majorité prévisible, Theresa May annonce le le report au du vote des Communes sur l'accord avec l'UE[59]. Le , 48 parlementaires issus des rangs du Parti conservateur déclenchent une motion de censure à l'encontre de la PremiÚre ministre, qui remporte finalement la confiance du Parlement avec le soutien de 200 élus de son parti contre 117[60]. Avant le vote, elle a annoncé qu'elle ne conduirait pas la campagne de son parti aux élections législatives de 2022 et qu'elle ne provoquerait pas d'élections anticipées[61].

En 2019, elle échoue à trois reprises à faire voter par la Chambre des communes son projet négocié avec l'Union européenne pour le Brexit[62]. Fortement contestée, elle refuse de démissionner si son texte n'est pas adopté, et fait repousser la date initiale du Brexit[62].

Le , pour obtenir l'adoption de son accord sur le Brexit, Theresa May offre aux députés britanniques la possibilité de décider d'un second référendum. La leader de la Chambre des communes et lord président du Conseil, Andrea Leadsom, démissionne à son tour, mettant en doute l'accord de retrait proposé par Theresa May et la tenue éventuelle d'un second référendum sur la sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni et isolant encore plus la PremiÚre ministre.

Theresa May annonçant sa démission devant le 10 Downing Street, le 24 mai 2019.

DĂ©mission

Le , elle annonce son intention de quitter la direction du Parti conservateur avec effet au suivant[63]. En tant que PremiÚre ministre, elle continue de gérer les affaires courantes jusqu'au , lendemain de l'annonce des résultats de l'élection à la direction du Parti conservateur. Boris Johnson lui succÚde[64].

AprĂšs le gouvernement

Theresa May, de retour comme parlementaire d'arriÚre-ban (ici aux cÎtés du Doyen de la Chambre Kenneth Clarke et Alan Duncan, en octobre 2019).

Theresa May est rĂ©Ă©lue dĂ©putĂ©e lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales britanniques de 2019[65]. Intervenant peu au Parlement, elle s’oppose en Ă  la volontĂ© annoncĂ©e du gouvernement Johnson de ne pas respecter l’accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne[66].

Tout comme d'autres anciens Premiers ministres britanniques, Theresa May donne des conférences contre d'abondantes rétributions. Elles lui ont rapporté 2,8 millions de livres de fin 2019 à début 2023[67].

Prises de position

Theresa May s'identifie au courant one-nation au sein du Parti conservateur[68].

Le Financial Times la décrit comme libérale-conservatrice et une « femme politique non idéologique avec un cÎté impitoyable et qui fait son travail » en la comparant avec Angela Merkel[69]. Pour The Independent, elle est « résolument plus conservatrice, plus anti-immigration et plus isolationniste » que Boris Johnson[70].

Theresa May soutient le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne lors du référendum de 2016, mais sans faire campagne et en critiquant certains aspects de l'UE[71] - [72]. Des journalistes politiques estiment que cet engagement a minima dans le débat a été choisi afin de renforcer sa position dans une élection future à la direction du Parti conservateur[73].

Lors de son premier grand discours de politique gĂ©nĂ©rale, elle s'engage Ă  lutter contre l'Ă©vasion fiscale, Ă  s'attaquer Ă  ceux qui prĂ©fĂšrent embaucher Ă  l’étranger plutĂŽt que de former des Britanniques, Ă  protĂ©ger les services publics et Ă  intervenir dans l'Ă©conomie en cas de dĂ©faillance du secteur privĂ©[74]. Pour La Croix, « les termes employĂ©s semblent sortis d’un discours du Labour. Les rares mesures Ă©voquĂ©es sont des propositions Ă©mises depuis 2010, par l’ancien leader travailliste Ed Miliband, quasiment qualifiĂ©es alors de marxistes par les Tories et la presse de droite. Mais face Ă  un Labour qu’elle estime « divisĂ©, divisant et Ă©loignĂ© » de la population, cette rĂ©appropriation ne lui sera pas reprochĂ©e. Elle devrait au contraire lui permettre d’attirer nombre d’électeurs centristes »[74]. Pour Torsten Bell, du laboratoire d’idĂ©es indĂ©pendant Resolution Foundation (en), « sa forte prĂ©occupation Ă  l’égard de la classe ouvriĂšre rompt avec ses prĂ©dĂ©cesseurs conservateurs. Pour autant, elle reste Ă©conomiquement libĂ©rale : elle ne parle pas de rĂ©former le capitalisme en profondeur, ni d’une intervention massive de l’État en matiĂšre d’industrie. La nouveautĂ©, c’est qu’à ses yeux, l’État peut faire partie des solutions, alors qu’il Ă©tait un problĂšme aux yeux de Margaret Thatcher »[75]. Pour Phillip Blond, « elle n’est pas post- mais prĂ©-Thatcher : elle renvoie au conservatisme de son lointain prĂ©dĂ©cesseur, Benjamin Disraeli, au XIXe siĂšcle, qui critiquait le capitalisme et prĂŽnait une intervention de l’État dans l’économie »[75].

Bien qu'elle prenne ses distances avec le libĂ©ral-conservatisme de Margaret Thatcher, Theresa May n'a que vaguement plaidĂ© pour une politique industrielle. Elle ne rejoint par ailleurs pas le « conservatisme social Â» ou « torysme rouge Â», en tĂ©moigne la poursuite de la politique d'austĂ©ritĂ© de son prĂ©dĂ©cesseur, la non-rĂ©forme du National Health Service ou l'abandon du paiement des repas de cantines pour les Ă©lĂšves les plus pauvres (free school meals). Pour la chercheuse Laetitia Strauch-Bonart, « en ne choisissant ni la voie de la promotion de la libre entreprise ni celle de l’intervention intelligente de l'État, elle a dĂ©plu aux libĂ©raux comme aux partisans de l'État, Ă  droite comme un gauche. On ne se dĂ©fait pas aisĂ©ment de l’hĂ©ritage du libĂ©ralisme thatchĂ©rien si l'on n'a rien Ă  proposer Ă  la place. Theresa May reprĂ©sente en dĂ©finitive moins un conservatisme populaire qu'un conservatisme de la classe moyenne rurale — celui de la Middle England »[76].

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Chambre des communes

Élection Circonscription Parti Voix % RĂ©sultats
GĂ©nĂ©rales de 1992 North West Durham Conservateur 12 747 27,6 Échec
Partielle de 1994 Barking Conservateur 1 976 10,4 Échec
GĂ©nĂ©rales de 1997 Maidenhead Conservateur 25 344 49,8 Élue
GĂ©nĂ©rales de 2001 Maidenhead Conservateur 19 506 45,0 Élue
GĂ©nĂ©rales de 2005 Maidenhead Conservateur 23 312 50,8 Élue
GĂ©nĂ©rales de 2010 Maidenhead Conservateur 31 937 59,5 Élue
GĂ©nĂ©rales de 2015 Maidenhead Conservateur 35 453 65,8 Élue
GĂ©nĂ©rales de 2017 Maidenhead Conservateur 37 718 64,8 Élue
GĂ©nĂ©rales de 2019 Maidenhead Conservateur 32 620 57,7 Élue

Élections locales

Date Conseil District Parti Voix Rang RĂ©sultats
1986 Merton London Borough Council Durnsford Conservateur 818 2e Élue
1990 Merton London Borough Council Durnsford Conservateur 1 063 1re Élue

Distinctions

Honneurs

EmblÚme des conseillers privés.

DĂ©corations

Notes et références

Notes

  1. Par intérim à compter du 7 juin 2019.

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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