AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Accident de la route

Un accident de la route (ou accident sur la voie publique : AVP, ou en France accident de la circulation) est une collision non intentionnelle, qui a lieu sur le rĂ©seau routier entre un engin roulant (notamment automobile, camion, moto, vĂ©lo) et tout autre vĂ©hicule ou personne ou animal, se dĂ©plaçant ou non, qui engendre au moins des dĂ©gĂąts matĂ©riels, voire des traumatismes ou le dĂ©cĂšs d'une ou plusieurs personnes impliquĂ©es. De nombreux facteurs contribuent aux risques de collision tels que l'Ă©tat de la chaussĂ©e, le volume de circulation, une vitesse de circulation inadaptĂ©e, l’environnement routier, la mĂ©tĂ©orologie, l'expĂ©rience du conducteur mais aussi son comportement et son Ă©tat physique.

Premier accident d'automobile, 1770 (premier Fardier de Cugnot).
Accident automobile à la fin des années 1890.
Accident de la route Ă  une intersection.
Accident de voiture impliquant un seul véhicule contre obstacle fixe d'aménagement urbain.
Nettoyage de la chaussée aprÚs un accident de voitures frontal sur l'avenue Charles-de-Gaulle à Ouagadougou.

Selon l'OMS, les accidents de la route dans le monde tuent chaque annĂ©e environ 1,3 million de personnes et font de 25 Ă  50 millions de blessĂ©s. Il s'agit en outre de la premiĂšre cause de dĂ©cĂšs chez les jeunes ĂągĂ©s de 15 Ă  29 ans[1] et de la premiĂšre cause d'Ă©tat de stress post-traumatique (ESPT)[2].

Les accidents sont la cause de coĂ»ts sociaux et d'assurances importants alors que la plupart des accidents de la route peuvent ĂȘtre classĂ©s dans la catĂ©gorie des accidents Ă©vitables et des dĂ©cĂšs Ă©vitables[3], que l'on cherche Ă  rĂ©duire par la prĂ©vention, notamment au moyen de rĂšgles de sĂ©curitĂ©, la formation, l'amĂ©lioration technique des vĂ©hicules et des rĂ©seaux d'infrastructures, et un changement des comportements.

DĂ©finitions

Afin de faciliter les comparaisons internationales, des pays ont cherché à adopter des méthodes harmonisées ou comparables de quantifications des accidents. Il s'agit notamment de comptabiliser les blessés et les tués.

En France, le comitĂ© interministĂ©riel de la sĂ©curitĂ© routiĂšre (CISR) du a adoptĂ© le principe d’une harmonisation des dĂ©finitions de la gravitĂ© retenues dans le fichier national des accidents corporels avec celles adoptĂ©es par ses principaux voisins europĂ©ens.

La loi du relative Ă  la politique de santĂ© publique, et notamment son article 28, renvoyait ainsi Ă  un arrĂȘtĂ© futur sur les conditions d'Ă©laboration des statistiques. Cet arrĂȘtĂ© a Ă©tĂ© pris le [4]. Il prĂ©cise les dĂ©finitions suivantes.

Accident corporel

Simulation d'accident de la route impliquant des victimes, une moto et une voiture.
Accident de la route léger.

Un accident corporel (mortel et non mortel) de la circulation routiĂšre est un accident qui :

  • provoque au moins une victime, c’est-Ă -dire un usager ayant nĂ©cessitĂ© des soins mĂ©dicaux ;
  • survient sur une voie ouverte Ă  la circulation publique ;
  • implique au moins un vĂ©hicule.

Usagers

Un accident corporel implique un certain nombre d’usagers. Parmi ceux-ci, on distingue :

  • les indemnes : impliquĂ©s non dĂ©cĂ©dĂ©s et dont l’état ne nĂ©cessite aucun soin mĂ©dical ;
  • les victimes : impliquĂ©es non indemnes.

Parmi les victimes, on distingue :

  • le conducteur du VTM (vĂ©hicule terrestre Ă  moteur) lui-mĂȘme, non protĂ©gĂ© par la Loi Badinter de 1985, sur les accidents de la route, c'est-Ă -dire que ses propres fautes peuvent lui ĂȘtre reprochĂ©es par l'assurance pour refuser l'indemnisation de ses prĂ©judices corporels ;
  • les passagers victimes du VTM, qui sont tous des victimes protĂ©gĂ©es par la Loi Badinter. En cas de dĂ©cĂšs, l'indemnisation est transmise aux ayants droit (famille) ;
  • les piĂ©tons victimes, et les cyclistes victimes ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des VTM et Ă  ce titre seront systĂ©matiquement protĂ©gĂ©s par la Loi Badinter en cas d'accident avec un VTM qui sera considĂ©rĂ© automatiquement fautif.

Parmi les blessés, on distingue :

  • les blessĂ©s hospitalisĂ©s : victimes admises comme patients dans un hĂŽpital plus de 24 heures ;
  • les blessĂ©s lĂ©gers : victimes ayant fait l’objet de soins mĂ©dicaux mais n’ayant pas Ă©tĂ© admises comme patients Ă  l’hĂŽpital plus de 24 heures ;
  • le conducteur et les Ă©ventuels passagers (plus ou moins vulnĂ©rables selon qu'ils soient adultes ou enfants, protĂ©gĂ©s ou non par une ceinture de sĂ©curitĂ© ou un coussin gonflable de sĂ©curitĂ© (« airbag »).

Les notions de « blessĂ© lĂ©ger » (blessĂ© dont l’état nĂ©cessite entre zĂ©ro et six jours d’hospitalisation ou un soin mĂ©dical) et de « blessĂ© grave » (blessĂ© dont l’état nĂ©cessite plus de six jours d’hospitalisation), en vigueur jusque fin 2004 ont disparu. On parle de « blessĂ© hospitalisĂ© » (victime admise comme patient dans un hĂŽpital plus de 24 heures) et de « blessĂ© non hospitalisĂ© » (victime ayant fait l’objet de soins mĂ©dicaux mais n’ayant pas Ă©tĂ© admis comme patient Ă  l’hĂŽpital plus de 24 heures). Pour les indemnes, ils sont considĂ©rĂ©s comme des impliquĂ©s dans l’accident et non des victimes.

Le tué

Avant 2005, la dĂ©finition du « tuĂ© » en France Ă©tait la victime dĂ©cĂ©dĂ©e sur le coup ou dans les six jours aprĂšs l’accident. En 2008, il s’agit de la victime dĂ©cĂ©dĂ©e sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident. Le suivi des dĂ©cĂšs Ă  30 jours n'est pas encore correctement organisĂ© Ă  l'Ă©chelle de l'ensemble des hĂŽpitaux français.

Facteur de correction

Lorsque le nombre de tuĂ©s n'est pas mesurĂ© Ă  30 jours, un facteur de correction peut ĂȘtre appliquĂ© pour standardiser la donnĂ©e en prenant en compte les personnes tuĂ©es aprĂšs l'accident des suites des blessures survenues lors de l'accident. En 2008/2009, il est estimĂ© que 76 % des tuĂ©s Ă  30 jours le sont sur le premier jour de l'accident, ce qui permet d'estimer le nombre de tuĂ©s Ă  30 jours, en multipliant le nombre de personnes tuĂ©es sur le premier jour de l'accident par un facteur correctif de 1,30[5].

La gravitĂ© d’un accident

Elle peut faire l'objet d'un relevĂ© objectif pour les dĂ©gĂąts matĂ©riels et des blessures ou situation de vie ou de mort (constat des consĂ©quences, dont administratives et mĂ©dico-lĂ©gales), mais pour le conducteur, pour les autres victimes, pour les tĂ©moins ou les proches le jugement portĂ© sur la gravitĂ© et l'importance des consĂ©quences diffĂ©rĂ©es ou connexes de l’accident est aussi en grande partie subjectif, et ne peut se rĂ©sumer aux consĂ©quences matĂ©rielles et biologiques[6] - [7] ; il s’étend Ă  toutes les effets psychologiques chez toutes les personnes ayant un lien direct ou potentiel Ă  l'accident[8].

Causes

Une et le plus souvent des causes multiples sont identifiées lorsqu'une collision survient sur la voie publique.

Causes générales

Il existe des causes externes, et gĂ©nĂ©rales : mauvais Ă©tat des routes, trop nombreux vĂ©hicules, ou Ă©vĂ©nements mĂ©tĂ©orologiques (fortes pluies, brouillards
). Ces causes sont d'autant plus accidentogĂšnes qu'elles sont exceptionnelles ou que le conducteur n'y est pas prĂ©parĂ© ou habituĂ©. Mais l'analyse est loin d'ĂȘtre Ă©vidente puisqu'Ă  l'inverse, on constate dans certains cas une recrudescence des accidents par beau temps du fait de l'augmentation du trafic routier et de l'attitude des usagers[9].

Causes et risques liés au conducteur et à son comportement

Plusieurs facteurs de risques sont identifiés par les statistiques.

Le sexe du conducteur

Les accidents corporels et notamment accidents graves concernent plus souvent des hommes[10] - [11]. Par exemple en France en 2001, malgrĂ© d'importants efforts de prĂ©vention et l'amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© des vĂ©hicules 7 720 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es par accident de la route. 75 % des morts Ă©taient de sexe masculin et 65 % des 153 945 blessĂ©s Ă©taient des hommes soit un rapport d’incidences hommes/femmes de 3,1 pour la mortalitĂ© et de 1,7 pour la morbiditĂ©[10] ; « La lĂ©talitĂ© et la frĂ©quence des blessures graves chez les survivants sont supĂ©rieures chez les hommes pour les principales catĂ©gories d’usagers (automobilistes, deux-roues motorisĂ©s, cyclistes, piĂ©tons), aprĂšs ajustement sur les circonstances de l’accident et l’ñge des victimes. Les hommes sont plus sĂ©vĂšrement blessĂ©s pour toutes les rĂ©gions corporelles et conservent plus souvent des sĂ©quelles graves »[10].

La catégorie sociale du conducteur

D'aprÚs des études menées en France, les catégories sociales favorisées sont sous-représentées dans les statistiques des accidents de la route, quand les catégories ouvriÚres sont sur-représentées (22,1 % des morts sur la route en 2007 alors qu'ils représentaient 13,8 % de la population). Si les jeunes sont sur-représentés parmi les morts de la route, cela pourrait s'expliquer en partie parce que le groupe social ouvrier est le plus jeune. Ainsi, la précarisation des classes populaires pourrait par exemple expliquer l'augmentation de la mortalité routiÚre à partir de 2014 en France, quand elle n'avait cessé de décroßtre depuis 1972[12].

L'Ăąge du conducteur

L'ùge du conducteur a une influence sur le degré de perception du risque[13] - [14] et sur le type d'accident et le niveau de gravité pour le conducteur.

Les jeunes et tout particuliÚrement les jeunes hommes sont plus susceptibles de prendre des risques, y compris dans la recherche de sensations fortes ou nouvelles, l'alcoolisation[15] ou la prise de drogues[16] et pour avoir une attitude favorisant la prise de risque, face à la vitesse notamment[17], ce qui a des conséquences en matiÚre d'accidentologie[18].

Avec l'allongement de la durĂ©e de vie moyenne, et un accĂšs plus facile Ă  l'automobile dans la plupart des pays riches, les seniors sont « de plus en plus prĂ©sents sur les routes avec une habitude de conduite qui augmente, notamment chez les conductrices », et s'ils font moins de kilomĂštres qu'un conducteur moyen, tout en ayant des « stratĂ©gies de compensation, par exemple en Ă©vitant de conduire dans des conditions difficiles ou en roulant moins vite que les autres » leurs accidents sont plus graves sur le plan des risques de blessures et de la mortalitĂ© par personne, car ils sont plus fragiles et vulnĂ©rables. Les statistiques montrent qu'ils sont « surimpliquĂ©s dans les accidents d’intersection avec des problĂšmes de dĂ©tection et d’estimation dans la tĂąche de conduite ». Cependant, « le surrisque d’accident par kilomĂštre, observĂ© il y a quelques annĂ©es chez les seniors, tend Ă  diminuer, voire Ă  disparaĂźtre si l’on contrĂŽle l’effet du kilomĂ©trage annuel parcouru »[19].

L'état de santé du conducteur

L'Ă©tat de santĂ© du conducteur, ou l'addiction Ă  l'alcool[20] ou Ă  des produits stupĂ©fiants ou encore la prise de certains mĂ©dicaments (sĂ©datifs et anxiolytiques notamment) a aussi une grande incidence sur les facteurs de risque et la gravitĂ© des accidents. À titre d'exemple, aprĂšs des efforts de sensibilisation et une rĂ©glementation plus sĂ©vĂšre au QuĂ©bec, « de 1991 Ă  1999, la proportion de conducteurs prĂ©sentant une alcoolĂ©mie supĂ©rieure Ă  80 mg a chutĂ© de 50 % », cependant au dĂ©but des annĂ©es 2000, « la conduite sous l’influence de l’alcool est encore associĂ©e Ă  environ 30 % des dĂ©cĂšs, 18 % des blessĂ©s graves et 5 % des blessĂ©s lĂ©gers »[20]. Un veuvage rĂ©cent est aussi un facteur aggravant le risque d'accident[21].

Chez les femmes enceintes, le second trimestre de la grossesse peut aussi ĂȘtre un facteur d'augmentation des accidents[22].

Nombre de maladies de conducteur (entre 2014 et 2018 en Finlande)
Source ETSC[23].

Une étude finlandaise considÚre que les trois principaux de problÚme de santé lié aux accidents mortels sont :

Le degrĂ© de surestimation des capacitĂ©s du conducteur par lui-mĂȘme

L'ĂȘtre humain peut ĂȘtre inconsciemment soumis Ă  de nombreux biais cognitifs et de perception (qui en matiĂšre de risques d'accident routier, pourraient ĂȘtre encouragĂ©s par l'abondante publicitĂ© sur les vĂ©hicules et par certains films oĂč les conducteurs semblent invulnĂ©rables), avec des nuances marquĂ©es selon le sexe, l'Ăąge et l'expĂ©rience[24].

Les psychologues ont montrĂ© qu'au XXe siĂšcle en Occident, quand un individu se compare Ă  autrui, il estime presque toujours (et gĂ©nĂ©ralement Ă  tort) ĂȘtre plus compĂ©tent que les autres[25] - [26] - [27] et il pense aussi faire plus d’efforts[28] pour Ă©viter ou ne pas provoquer de situations ou d'Ă©vĂ©nements indĂ©sirables.

Ce biais socio-psychologique nommĂ© biais d'optimisme[29] - [30] semble ancrĂ© dans la plupart des pays d’AmĂ©rique du Nord et d’Europe. Il s'agit d'une croyance individuelle trĂšs rĂ©pandue faisant que « la majoritĂ© des automobilistes se considĂšrent moins exposĂ©s au risque d’accident qu'autrui »[31] - [32]. Cette croyance peut ĂȘtre mesurĂ©e en demandant Ă  des personnes d’évaluer leur propre risque de rencontrer un Ă©vĂ©nement nĂ©gatif en comparaison Ă  celui d’autrui[32]. Cette croyance est plus ou moins intense selon les automobilistes et leur histoire personnelle et de conducteur. Certains se pensent presque invulnĂ©rables car protĂ©gĂ©s par un vĂ©hicule solide et dotĂ© de moyens performants de freinage (ABS) et de protection et/ou parce qu'ayant une trĂšs grande confiance en eux. La plupart des gens s'estiment plus compĂ©tents ou prudents qu'autrui quand ils conduisent, et s'estiment assez bon conducteur pour conduire sans danger (« capacitĂ© perçue ») et ĂȘtre en mesure d’éviter l’accident (« contrĂŽle subjectif »), bien que certains reconnaissent commettre des infractions.

D'autres ont plus ou moins l'impression d'avoir tirĂ© des leçons de prudence quand ils ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© impliquĂ©s en tant que conducteurs ou en tant que passagers dans un ou plusieurs accidents (« expĂ©rience directe de l’accident ») ou connaissent des proches ou gens de leur entourage ayant Ă©tĂ© accidentĂ©s (« expĂ©rience indirecte de l’accident »), ou encore « considĂšrent que la situation Ă  juger est une cause frĂ©quente d’accident (frĂ©quence perçue de l’occurrence de l’accident) ». Une Ă©valuation ainsi biaisĂ©e et irrĂ©aliste (dans le sens d'une surestimation de ses propres compĂ©tences de conducteur) semble fortement impliquĂ©e dans le risque d'accident chez les automobilistes[25] - [33] - [34] - [35]. On pourrait penser que chaque conducteur tire les leçons de ses accidents, mais la littĂ©rature scientifique a produit des rĂ©sultats divergents de l'expĂ©rience individuelle sur l’« optimisme comparatif »[34] - [36]. Par exemple des auteurs concluent Ă  un faible lien voire Ă  une absence de lien entre les antĂ©cĂ©dents d’accidents et l’optimisme comparatif[37] - [38] - [39] ; d'autres concluent Ă  un lien nĂ©gatif[40] - [41] ou trouvent un lien positif[42].

« Les automobilistes qui ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans un ou plusieurs accidents en tant que conducteurs ou en tant que passagers, comparĂ©s Ă  ceux qui n’en ont pas eu, pourraient manifester davantage d’optimisme comparatif si, depuis leur expĂ©rience, ils ont modifiĂ© leur comportement dans le sens d’un plus grand respect du code de la route ou de l’adoption de prĂ©cautions de sĂ©curitĂ© »[6].

Quand un accident s'est produit il y a longtemps, ses effets de renforcement de la prudence peuvent se réduire[43].

Consommation de stupéfiants

Stupéfiants en France

En France, un conducteur est sous l'emprise de stupéfiants dans 22% des accidents mortels qui tuent 752 personnes chaque année[44].

« En 2019, d’aprĂšs le fichier BAAC, au minimum 494 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans un accident avec stupĂ©fiants. Elles reprĂ©sentent 23 % des personnes tuĂ©es dans les accidents mortels dont le rĂ©sultat du test est connu. ExtrapolĂ© sur l’ensemble des accidents, il est estimĂ© que 731 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es en 2019 dans un accident impliquant un conducteur sous l'emprise de stupĂ©fiants, contre 749 en 2018. »

— La sĂ©curitĂ© routiĂšre en France - bilan 2019 - ONISR

Le taux d'accident mortel avec usage de stupéfiant est un taux moyen. Ce taux est plus élevé chez les cyclomotoristes (36%) et le week-end ou la nuit (30%)[45].

En Europe, les conducteurs positifs au THC ont un risque d'accident une à trois fois supérieur à celui d'un conducteur sobre, au point que l'accident de la route est l'un des principaux risques auxquels sont confrontés les consommateurs de cannabis[46].

Stupéfiants dans le monde

À l'Ă©chelle mondiale, environ 39 600 personnes sont tuĂ©s par l'utilisation de drogue sur la route en 2013 dont la moitiĂ© par les amphĂ©tamines, et un cinquiĂšme par le cannabis[47].

Sous l'effet d'un usage rĂ©cent de cannabis, les conducteurs ont un risque d’accident de la route doublĂ©, et un risque d'accident mortel encore plus important[46].

Stupéfiants et alcool

La prise conjointe de cannabis et d'alcool augmente le risque de maniùre trùs importante[46], multipliant par prùs de 30 le risque d’avoir un accident mortel[48].

Effet de la vitesse

La formule empirique de Göran Nilsson mettrait en évidence une relation entre le nombre d'accidents et la vitesse réellement pratiquée par les conducteurs. Elle se vérifie expérimentalement en mesurant la vitesse des véhicules et le nombre d'accident sur deux périodes de temps, par exemple à la suite d'un changement de la limitation de vitesse[49].

accident aprĂšs/accident avant = (vitesse aprĂšs/vitesse avant)2

DĂ©nombrement statistique

Un accident avec sortie de route et choc contre un obstacle fixe.

Les accidents de la route tuent 1,3 million de personnes dans le monde chaque annĂ©e, et en blessent 40 fois plus[50]. Plus de 90 % des dĂ©cĂšs surviennent dans les pays Ă  revenu faible ou intermĂ©diaire, qui ne comptent que 48 % des vĂ©hicules immatriculĂ©s dans le monde. Le record du monde est dĂ©tenu par la Russie avec 12 accidents pour 10 000 voitures et 35 000 morts par an[51].

La mortalitĂ© routiĂšre varie selon les zones gĂ©ographiques; la mortalitĂ© la plus forte se trouve en Afrique (26,6 tuĂ©s pour 100 000 habitants en moyenne), et la plus faible en Europe (9,3 pour 100 000 habitants en moyenne)[52].

À l'Ă©chelle mondiale, selon l'OMS, les accidents de la route sont la principale cause de mortalitĂ© chez les 5-29 ans[52].

La proportion de piétons et cyclistes tués est de 44 % en Afrique[52].

Tendances

En France mĂ©tropolitaine, pour l'annĂ©e 2005, il a Ă©tĂ© dĂ©nombrĂ© 4 990 tuĂ©s et 105 006 blessĂ©s selon le bilan provisoire de la SĂ©curitĂ© routiĂšre, soit respectivement une baisse de −4,6 % et de −3,4 % par rapport Ă  2004. En 2007, 4 620 tuĂ©s et 103 201 blessĂ©s ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s pour 81 272 accidents corporels.

En 2008, sur 76 767 accidents corporels, 4 443 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et 96 905 blessĂ©es Ă  la suite d'un accident de la route en France mĂ©tropolitaine. Sur cette mĂȘme annĂ©e, 2 800 enfants piĂ©tons ont Ă©tĂ© blessĂ©s dans un accident de la circulation et 35 ont Ă©tĂ© tuĂ©s[53].

Entre 1972 et 2010, le nombre de tuĂ©s sur les routes de France a Ă©tĂ© divisĂ© par 4, passant de plus de 18 000 victimes en 1972 Ă  3 994 victimes en 2010[54].

En 2019, 3 500 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©s sur la route[55], un chiffre semblable au six annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Au Royaume-Uni, il y a eu 1926 morts[56] la mĂȘme annĂ©e...

MĂ©thodologies statistiques

Les comparaisons internationales ou inter-rĂ©gionales doivent se faire en gardant en mĂ©moire les diffĂ©rences structurelles (taille du pays, densitĂ© et qualitĂ© du rĂ©seau routier, population notamment) et socio-Ă©conomiques (composition du parc, prĂ©sence de trafic international et touristique, comportement des usagers, notamment). Le nombre seul de tuĂ©s ou de blessĂ©s n'est pas suffisant et d'autres taux indicateurs ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s. Le nombre de tuĂ©s peut ainsi ĂȘtre ramenĂ© Ă  la population (par 100 000 habitants ou par millions), au nombre de passagers, aux vĂ©hicules-kilomĂštres parcourus[57] , au nombre de vĂ©hicules immatriculĂ©s ou de permis de conduire. Traditionnellement, en Europe le taux de mortalitĂ© fait plutĂŽt rĂ©fĂ©rence Ă  la population, et aux États-Unis aux vĂ©hicules-kilomĂštres parcourus.

En Grande-Bretagne, le ministÚre des Transports publie les statistiques d'accident de la route de chaque type de voiture. Ces statistiques permettent de classer les voitures les plus dangereuses et les plus sûres selon le pourcentage de victimes et un indice de gravité.

En France, l’Observatoire national interministĂ©riel de la sĂ©curitĂ© routiĂšre (ONISR) Ă©dite chaque annĂ©e un document d’information permettant de connaĂźtre l’évolution des accidents de la route en France.

Faits marquants et statistiques

20 % des accidents mortels en Europe pourraient ĂȘtre attribuĂ©s Ă  la fatigue ou Ă  l'endormissement, lequel peut ĂȘtre liĂ© Ă  la fatigue, mais aussi Ă  l'alcool, au cannabis et/ou Ă  la prise de certains mĂ©dicaments (sĂ©datifs, anxiolytiques
)[58]. La combinaison psychotrope + alcool peut encore aggraver le risque[59]. Une Ă©tude publiĂ©e en 1994 a montrĂ© Ă  l'Ă©poque que sur un Ă©chantillon de 383 conducteurs responsables d'accidents de la route aprĂšs avoir consommĂ© de l'alcool, 52 avaient dans le sang des traces de benzodiazĂ©pines (diazĂ©pam, nordazĂ©pam, et bromazĂ©pam
) et 31 des traces de cannabinoĂŻdes[59].

Les hommes ont en moyenne beaucoup plus d'accidents que les femmes : 3,5 fois plus d'accidents pour les hommes en Allemagne selon une Ă©tude de l'universitĂ© de Greifswald. Les hommes sont en outre impliquĂ©s dans les accidents les plus mortels, trois fois plus d'accidents mortels pour les hommes dans les pays de l'OCDE[60], taux de dĂ©cĂšs de 70 % en plus pour les hommes aux États-Unis, en tenant compte du kilomĂ©trage parcouru.

En 1966, 52 500 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©s aux États-Unis et 12 277 en France. Le nombre de blessĂ©s est respectivement pour ces deux pays de 1 900 000 et 288 204 personnes[61].

Aux États-Unis, en 2008 la mortalitĂ© rurale (20 987 tuĂ©s) Ă©tait plus importante que la mortalitĂ© urbaine (16 218 tuĂ©s). La tendance s'inverse en 2017 : la mortalitĂ© urbaine (19 038 tuĂ©s) dĂ©passe la mortalitĂ© rurale (17 216 tuĂ©s)[62].

Mortalité dans quelques pays

Suivant les mĂ©thodes statistiques, la mortalitĂ© routiĂšre peut ĂȘtre comptĂ©e en taux absolu, par cent mille ou million d'habitants, ou par milliard de vĂ©hicules-kilomĂštres estimĂ©s parcourus.

En 2016, la mortalitĂ© routiĂšre est Ă  trois morts par milliard de vĂ©hicules-kilomĂštres estimĂ©s parcourus en NorvĂšge, 4,2 en Allemagne, 5,1 au Canada, 5,2 en Australie, 5,8 en France, et 7,3 aux États-Unis[63].

Politiques publiques

RĂ©solutions politiques

Certaines résolutions politiques, par exemple au niveau de l'ONU, demandent une réduction de moitié de la mortalité au niveau mondial dans la décennie[64], notamment dans le cadre de l'objectif de développement durable de santé.

DĂ©veloppement de systĂšme anti-collision

Un systÚme anti-collision est un systÚme de sécurité active conçu pour réduire la gravité des accidents ou les éviter.

Prévention et sécurité routiÚres

Différents acteurs concernés par les nuisances causées par les accidents, comme des associations citoyennes, des gestionnaires de voiries, des pouvoirs public ou des associations d'automobilistes ou des sociétés d'assurances cherchent à réduire le risque routier, en réduisant les comportements à risques, notamment par des actions de communication, de prévention, de formation et d'information.

Coûts pour la société

En 2016, selon un rapport de l'Observatoire national interministĂ©riel de la sĂ©curitĂ© routiĂšre (ONISR), les accidents de la route ont coĂ»tĂ© au total prĂšs de 50 milliards d'euros en France, soit 2,2 % du PIB. La part Ă  la charge de l'État français est de 38,3 milliards d'euros — « La majeure partie de l'argent public s'Ă©tant Ă©vaporĂ©e dans les hospitalisations, souvent longues et onĂ©reuses, des victimes, soit 22 milliards d'euros. Onze autres milliards sont, en outre, partis au titre de la mortalitĂ© »[65]. Le reste — « comme le coĂ»t pour les assurances, les frais funĂ©raires ou encore des coĂ»ts immatĂ©riels et la perte de production estimĂ©e » est pris en charge par des tiers[66].

Cadre légal

Droit pénal

En droit pĂ©nal canadien, les dĂ©cĂšs sur la route sont gĂ©nĂ©ralement traitĂ©s sous l'angle de la nĂ©gligence pĂ©nale, au sens de l'arrĂȘt R. c. Beatty[67] de la Cour suprĂȘme, lequel implique « un Ă©cart marquĂ© par rapport Ă  la norme de diligence que respecterait une personne raisonnable ». À titre d'exemple, dans l'affaire ClĂ©ment Ouimet, les procureurs n'ont pas portĂ© d'accusations car ils n'Ă©taient pas convaincus de l'Ă©cart marquĂ© du conducteur[68].

Droit civil québécois

Il existe un régime de responsabilité sans égard à la faute au Québec pour les accidents de la route, en vertu de l'article 83.57 de la Loi sur l'assurance automobile[69].

Common law canadienne

En common law canadienne, porter la ceinture de sécurité a des incidences importantes sur les assurances. Le conducteur a une obligation de diligence de prendre des mesures raisonnables pour prévenir les blessures prévisibles[70].

Droit français

En France, avant le 5 juillet 1985, selon que la victime était ou non liée à l'auteur de l'accident, c'était les rÚgles de la responsabilité contractuelle ou délictuelle qui s'appliquaient aux accidents de la route, notamment le régime de la responsabilité du fait des choses, en particulier son article 1242 alinéa 1er[71] - [72].

À l'invitation de la doctrine[73] et de la jurisprudence[74], la Loi tendant Ă  l'amĂ©lioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation et Ă  l'accĂ©lĂ©ration des procĂ©dures d'indemnisation, dite Loi Badinter de 1985 du nom de Robert Badinter, Garde des Sceaux est adoptĂ©e par le Parlement français puis promulguĂ©e le 5 juillet 1985. Elle s'applique aux accidents de la circulation impliquant un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur Ă©voluant sur le sol sans ĂȘtre liĂ© Ă  une voie ferrĂ©e[75]. Applicable aux instances en cours au moment de son adoption, elle ne l'est pas Ă  l'Ă©tranger[76].

Au sein des États signataires[77], la Convention sur la loi applicable en matiĂšre d'accidents de la circulation routiĂšre du de la ConfĂ©rence de La Haye (HCCH) est applicable[78].

SĂ©quelles psychologiques

Un accident sérieux qui laisse des personnes indemnes peut occasionner des séquelles psychologiques, comme le syndrome de stress post-traumatique (SSPT)[79].

Notes et références

  1. « Principaux repÚres sur les accidents de la route », sur OMS (who.int) (consulté le ).
  2. CĂ©cile Faure et al., « IntĂ©rĂȘt d’un outil de dĂ©pistage infirmier d’un Ă©tat de stress post-traumatique (ESPT) aprĂšs un accident de la voie publique (AVP) : Ă©tude DEPITAC », European Psychiatry, Elsevier, vol. 30, no 8,‎ , S126-S127 (DOI 10.1016/j.eurpsy.2015.09.246).
  3. H. Lefevre, E. Jougla, G. Pavillon et A. Le Toullec, « DisparitĂ©s de mortalitĂ© “prĂ©maturĂ©e” selon le sexe et causes de dĂ©cĂšs â€œĂ©vitables” », Revue d'Ă©pidĂ©miologie et de santĂ© publique, Elsevier, vol. 52, no 4,‎ , p. 317-328 (DOI 10.1016/S0398-7620(04)99061-X, lire en ligne).
  4. ArrĂȘtĂ© du 27 mars 2007 relatif aux conditions d’élaboration des statistiques relatives aux accidents corporels de la circulation, LĂ©gifrance, 15 avril 2007
  5. « Source OMS »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  6. Causse P & al. (2004) « Perception du risque d'accident lié à l'alcool chez des jeunes automobilistes : quelques déterminants de l'optimisme comparatif », Le travail humain 3/ 2004 (Vol. 67), p. 235-256 ; DOI : 10.3917/th.673.0235
  7. Goguelin P, Barthelemy D, Cuny X, Henriquez D, Launay P & Panaystti MP (2002) Réflexion sur la gravité des accidents. Communication présentée au XIe congrÚs AIPTLF. Rouen, France, août 2002
  8. Goguelin et al., 2002
  9. Claire Lagadic, « “Le beau temps et l'alcool”, facteurs aggravants », La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  10. Martin, J. L., Lafont, S., Chiron, M., Gadegbeku, B., & Laumon, B. (2004). Différences entre les hommes et les femmes face au risque routier. Revue d'épidémiologie et de santé publique, 52(4), 357-367 (résumé).
  11. Massie DL, Campbell KL & Williams AF (1995) Traffic accident involvement rates by driver age and gender. Accident Analysis & Prevention, 27(1), 73-87 (résumé).
  12. Matthieu GrossetĂȘte, « Des accidents de la route pas si accidentels », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. TrÀnkle U, Gelau C, & Metker T (1990) Risk perception and age-specific accidents of young drivers. Accident Analysis & Prevention, 22(2), 119-125 (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/000145759090063Q résumé]).
  14. Finn P & Bragg BW (1986) Perception of the risk of an accident by young and older drivers. Accident Analysis & Prevention, 18(4), 289-298 (résumé).
  15. Biecheler, M. B., Remond, M. C., & Berlioz, C. (1974). Alcoolémie des conducteurs et accidents de la route. CAH ETUD ONSER, (32) (résumé).
  16. A ĂŻtken, C., Kerger, M., & Crofts, N. (2000). Drivers who use illicit drugs: Behavior and perceived risks. Drugs : Education, Prevention and Policy, 7, 39-50
  17. Delhomme P (2002) Croyances des jeunes automobilistes en matiÚre de vitesse. (Rapport no 00/010/T-étude no 7). Arcueil : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité.
  18. Michel G, Purper-Ouakil D & Mouren-Siméoni MC (2002). Prises de risque chez les jeunes. Les conduites dangereuses en véhicules motorisés. Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, 50(8), 583-589 (résumé).
  19. Fontaine H (2003), Âge des conducteurs de voiture et accidents de la route : Quel risquĂ© pour les seniors ?. Recherche-Transports-SĂ©curitĂ©, 79, 107-120 (rĂ©sumĂ©)
  20. Brault, M., Dussault, C., Bouchard, J., & Lemire, A. M. (2004, August). Le rĂŽle de l’alcool et des autres drogues dans les accidents mortels de la route au QuĂ©bec: RĂ©sultats finaux. In Proceedings of the 17th conference on Alcohol, Drugs and Traffic Safety (pp. 8-13), PDF, 9 pages.
  21. Thierry X (2000) Mortel veuvage : risques de mortalité et causes médicales des décÚs aux divers moments du veuvage. Gérontologie et société, (95), 27-45 (résumé).
  22. « Les femmes enceintes et le volant : une augmentation de 42% des accidents de la route », sur tixup.com (consulté le ).
  23. Are medical fitness to drive procedures fit for purpose? PIN Flash Report 40, March 2021, ETSC.
  24. Groeger J A & Brown ID (1989). Assessing one's own and others' driving ability: Influences of sex, age, and experience. Accident Analysis & Prevention, 21(2), 155-168 (résumé).
  25. Delhomme, P. (1991). Comparing one’s driving with others’ : Assessment of abilities and frequency of offences. Evidence for a superior conformity of self-bias ? Accident Analysis and Prevention, 23, 493-508.
  26. Delhomme P & Meyer T (1995) Évaluation de ses propres comportements de conduite : effet sur le contrĂŽle subjectif et la rĂ©gulation de l’activitĂ© (Rapport no 200). Arcueil : Institut national de recherche sur les transports et leur sĂ©curitĂ©
  27. Svenson, O. (1981). Are we all less risky and more skillful than our fellow drivers ? Acta Psychologica, 47, 143-148.
  28. Desrichard O, Milhabet I & Verlhiac JF (2001) Beliefs about average-risk, efficacy and effort as sources of comparative optimism. International Review of Social Psychology, 14, 105-141
  29. Harris P & Middleton W (1994) The illusion of control and optimism about health: On being less at risk but no more in control than others. British Journal of Social Psychology, 33, 369-386.
  30. Dejoy DM (1989) The optimism bias and traffic accident risk perception ; Accident Analysis and Prevention, 21, 333-340 (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0001457589900249 résumé])
  31. P. Delhomm et T. Meyer, « Un instrument d’analyse : l'optimisme comparatif », Risques, vol. 39,‎ , p. 1-6.
  32. Weinstein ND (1980) Unrealistic optimism about future life events. Journal of Personality and Social Psychology, 39, 806-820.
  33. Delhomme, P. (1994). Liens entre surestimation de ses propres capacités, expérience de la conduite et activité de conduite (Rapport no 187). Arcueil : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité
  34. Delhomme P (2000) Optimisme comparatif chez les usagers de la route : Une protection contre le risque ? Pratiques psychologiques, 1, 99-109.
  35. McCormick IA, Walkey FH & Green DE (1986). Comparative perceptions of driver ability : A confirmation and expansion. Accident Analysis and Prevention, 18, 205-208.
  36. Kouabenan DR (2002) Occupation, driving experience, and risk and accident perception. Journal of Risk Research, 5, 49-68.
  37. Holland CA (1993) Self-bias in older drivers’ judgments of accident likelihood. Accident Analysis and Prevention, 25, 431-441.
  38. Rutter, D. R., Quine, L., & Albery, I. P. (1998). Perceptions of risk in motorcyclists : Unrealistic optimism, relative realism and predictions of behaviour. British Journal of Psychology, 89, 681-696.
  39. Svenson O, Fischhoff B & MacGregor D (1985) Perceived driving safety and seatbelt usage. Accident Analysis and Prevention, 17, 119-133.
  40. Gregory WL, Borroughs WJ & Ainslie FM (1985) Self-relevant scenarios as attitude change. Personality and Social Psychology Bulletin, 11, 435-444.
  41. Matthews, M. L., & Moran, A. R. (1986). Age differences in male drivers' perception of accident risk: The role of perceived driving ability. Accident Analysis & Prevention, 18(4), 299-313. (résumé)
  42. Delhomme P & Cauzard JP (2000) Comparer sa vitesse Ă  celle d’autrui : comparaison sociale et reprĂ©sentation de la conduite chez les automobilistes europĂ©ens. Recherche-Transports-SĂ©curitĂ©, 67, 39-64.
  43. Burger, J. M., & Palmer, M. L. (1992) Changes in and generalization of unrealistic optimism following experiences with stressful events : reactions to the 1989 California earthquake. Personality and Social Psychology Bulletin, 18, 39-45
  44. « Sécurité routiÚre : les dangers du cannabis au volant », sur Francetvinfo.fr, (consulté le ).
  45. La sécurité routiÚre en France - bilan 2019 - ONISR
  46. « Accidents de la route et cannabis, que savons-nous ? », sur Addictauvergne, (consulté le )
  47. Drug use and road safety: a policy brief. Geneva, Switzerland, World Health Organization, 2016.
  48. « La drogue et la conduite », sur securite-routiere.gouv.fr (consulté le )
  49. « Effects of speed limits on traffic accidents in Sweden », sur vti.se (consulté le )
  50. « 10 faits sur la sécurité routiÚre dans le monde », sur Organisation mondiale de la santé, (consulté le )
  51. Marie JĂ©go, « Les Russes Ă  tombeau ouvert », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  52. StĂ©phane Mandard, « La route, premiĂšre cause de mortalitĂ© des jeunes dans le monde », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  53. « Statistiques d'accidents : Accidents de piétons », sur preventionroutiere.asso.fr, (consulté le )
  54. AngĂ©lique NĂ©groni, « Routes : moins de 4000 morts en un an », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  55. « Bilan 2019 de la sécurité routiÚre | Observatoire national interministériel de la sécurité routiÚre », sur onisr.securite-routiere.gouv.fr (consulté le )
  56. https://www.fleetnews.co.uk/news/fleet-industry-news/2020/06/17/road-deaths-in-the-uk-higher-in-2019-than-in-2010
  57. « Définition Véhicule-kilomÚtre », sur securite-routiere-az.fr
  58. C. Got, « La mort Ă©vitable tabac, alcool et accidents de la route en France », Population et SociĂ©tĂ©s, no 393,‎ , p. 1–4.
  59. C. Staub, H. Lacalle et O. Fryc, « PrĂ©sence de psychotropes dans le sang de conducteurs responsables d'accidents de la route ayant consommĂ© en mĂȘme temps de l'alcool », Sozial-und PrĂ€ventivmedizin, vol. 39, no 3,‎ , p. 143–149 (prĂ©sentation en ligne).
  60. « Panorama de la santé 2009 : Les indicateurs de l'OCDE. 1.6 Mortalité due aux accidents de la route », sur OECDiLibrary, .
  61. Tunc 1983, p. 93.
  62. https://crashstats.nhtsa.dot.gov/Api/Public/ViewPublication/812603
  63. https://bitre.gov.au/publications/ongoing/files/International_2016_III.pdf
  64. « A new UN Global Road Safety Target – to reduce deaths and serious injuries by 50% by 2030 », sur etsc.eu (consultĂ© le )
  65. Helene Gully, « Combien coûte l'insécurité routiÚre », sur lesechos.fr, .
  66. Alexis Ferrant, « Le coût de l'insécurité routiÚre: Un mort coûte-t-il plus cher qu'un blessé ? », sur lerepairedesmotards.com, Le Repaire des Motards,
  67. [2008] 1 RCS 49
  68. Le Devoir. 21 mars 2018. « Mort du cycliste Clément Ouimet sur le mont Royal: pas d'accusation criminelle ». En ligne. Page consultée le 2022-03-6
  69. Loi sur l'assurance automobile, RLRQ c A-25, art 83.57, <https://canlii.ca/t/19r3#art83.57>, consulté le 2021-10-11
  70. Galaske c. O'Donnell, [1994] 1 RCS 670
  71. Anciennement 1384 alinéa 1er.
  72. Yves Lequette, Philippe Simler et François Chénedé, Droit civil : les obligations, , 12e éd., 2036 p. (ISBN 978-2-247-17030-2 et 2-247-17030-7, OCLC 1062365384)
  73. Notamment André Tunc.
  74. ArrĂȘt Desmares, 1982.
  75. ConfÚre Loi tendant à l'amélioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation et à l'accélération des procédures d'indemnisation.
  76. Cass. 2Úme civ, 2 novembre 1994. JurisClasseur Périodique 1996, Volume II, p.22586 note Ruel. Cass. 2Úme civile, 11 janvier 1995, ibid Cass. 1Úre civile, 12 juillet 2001, n°99-10.899 Dalloz 2001 IR 2363. RGDA 2001, p.963, note Landel. Rev. crit. DIP 2002, p.541 note Boskovic
  77. 21 pays signataires en 2014, voir « État prĂ©sent », sur HCCH, (consultĂ© le )
  78. « 19: Convention du 4 mai 1971 sur la loi applicable en matiÚre d'accidents de la circulation routiÚre », sur hcch.net (consulté le )
  79. https://www.ledauphine.com/magazine-sante/2022/07/31/accidents-de-la-route-il-faut-aussi-soigner-les-sequelles-psychologiques

Annexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • [Cara 2003] M. Cara, « La mĂ©decine face aux accidents de la route », Bulletin de l'AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine, vol. 187, no 6,‎ , p. 1169–1170 (prĂ©sentation en ligne).
  • [Boltanski 1975] L. Boltanski, « Les usages sociaux de l'automobile : concurrence pour l'espace et accidents », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 1, no 2,‎ , p. 25–49 (lire en ligne).
  • [Chesnais et Vallin 1977] J.-C. Chesnais et J. Vallin, « Évolution rĂ©cente de la mortalitĂ© et de la morbiditĂ© dues aux accidents de la route (1968–1977) », Population, vol. 32, no 6,‎ , p. 1239–1265 (lire en ligne).
  • [Norman 1962] L. G. Norman, Les Accidents de la route : ÉpidĂ©miologie et prĂ©vention, Organisation mondiale de la santĂ©, (lire en ligne).
  • [Rallu 1990] J. L. Rallu, « Conduite automobile et accidents de la route », Population, vol. 45, no 1,‎ , p. 27–62 (lire en ligne).
  • [Maffenini et Rallu 1991] W. Maffenini et J. L. Rallu, « Les accidents de la circulation en Italie et en France », Population, vol. 46, no 4,‎ , p. 913–940 (lire en ligne).
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article [Tunc 1983] A. Tunc, « Accidents de la circulation », dans Jacques Bersani, Hans Schweizer, Jean Gall, Michel Lardy, EncyclopĂŠdia Universalis, vol. 1, Paris, EncyclopĂŠdia Universalis France, (ISBN 2-85229-281-5), p. 93-95.
  • Ligue contre la violence routiĂšre, Objectif zĂ©ro accident, les Petits matins, , 385 p. (ISBN 978-2-36383-123-1, EAN 9782363831231, BNF 44328439)
  • Pierre-François Divier et Jacques Pradeloux, L'Accident de la route et vous, Neuilly-sur-Seine, coll. « Guide auto-pocket », , 103 p. (ISBN 2-7315-0002-6, BNF 34678455)
  • (en) Donald E. Struble, Automotive accident reconstruction : practices and principles, coll. « Ground vehicle engineering series », , 471 p. (ISBN 9781466588370 et 1466588373, BNF 43805258)
  • Guillaume Jacq, Conduire sans accident : encore trop de victimes de la route, Rouen, , 93 p. (ISBN 978-2-7466-3156-4, EAN 9782746631564, BNF 42537645)
  • François Ewald, MinistĂšre de la justice, Service de coordination de la recherche, L'Accident nous attend au coin de la rue : les accidents de la circulation : histoire d'un problĂšme, Paris, coll. « Collection MinistĂšre de la justice », , 162 p. (ISBN 2-11-000929-2, ISSN 0338-6368, BNF 34735270)
  • (en) Verster, Joris Cornelis, Drugs, driving, and traffic safety, Boston, (ISBN 9783764399238, BNF 44714968)
  • Pierre Van Elslande et Lydie Alberton, INRETS, Institut national de recherche sur les transports et leur sĂ©curitĂ©, ScĂ©narios-types de production de l'erreur humaine dans l'accident de la route : problĂ©matique et analyse qualitative, Arcueil, coll. « Rapport INRETS », , 180 p. (ISBN 2-85782-493-9, ISSN 0768-9756, BNF 37023771)
  • Louis Lareng, Paul Francheterre et Bruno Vanehuin, Accident : premiers secours, Wattignies (47 rue de la Barre, 59139), , 63 p. (ISBN 2-910725-02-2, BNF 35763895)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.