Gouvernement May (1)
Le gouvernement May I (en anglais : First May ministry) est le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord entre le et le , sous la 56e législature de la Chambre des communes.
(en) First May ministry
Reine | Élisabeth II |
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Premier ministre | Theresa May |
Élection | 7 mai 2015 |
LĂ©gislature | 56e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 10 mois et 29 jours |
Parti politique | Conservateur |
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Ministres | 21 |
Femmes | 7 |
Hommes | 14 |
Chambre des communes |
330 / 650 |
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Chef de l'opposition | Jeremy Corbyn |
Il est dirigé par la conservatrice Theresa May, successeure de David Cameron après sa démission. Il succède au gouvernement Cameron II et cède le pouvoir au gouvernement May II après que le Parti conservateur a remporté les élections générales de 2017 sans majorité absolue.
Historique du mandat
Ce gouvernement est dirigé par la nouvelle Première ministre Theresa May, précédemment secrétaire d'État à l'Intérieur. Il est constitué et soutenu par le Parti conservateur, qui dispose seul de 330 députés sur 650, soit 50,8 % des sièges de la Chambre des communes.
Il est formé à la suite de la démission de David Cameron, au pouvoir depuis .
Il succède donc au gouvernement Cameron II, constitué et soutenu dans les mêmes conditions.
Formation
Le , au lendemain du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne qui donne la victoire au retrait du pays de l'Union (Brexit), le Premier ministre David Cameron annonce son intention de quitter le pouvoir, assurant initialement sa volonté de gérer la transition jusqu'à la conférence annuelle du Parti conservateur, prévue en suivant[1]. Un vote au sein du groupe parlementaire le sélectionne la secrétaire d'État à l'Intérieur Theresa May et la ministre d'État de l'Énergie Andrea Leadsom pour briguer au suffrage des militants la direction des Tories[2].
Après le renoncement d'Andrea Leadsom le , Theresa May est proclamée cheffe du Parti conservateur[3] et David Cameron fait savoir qu'il remettra sa démission à la reine Élisabeth II deux jours plus tard, à l'issue de sa dernière séance de questions d'actualité aux Communes[4]. Le , Theresa May est effectivement nommée à la tête du gouvernement britannique par la souveraine[5].
Le même jour, elle dévoile la composition de son gouvernement, qui compte notamment Boris Johnson, ancien maire de Londres et candidat putatif à la direction du parti, au poste de secrétaire d'État aux Affaires étrangères et du Commonwealth, le prédécesseur de ce dernier, Philip Hammond, comme chancelier de l'Échiquier, et le député David Davis en qualité de secrétaire d'État à la Sortie de l'Union européenne[6].
Succession
La Première ministre fait savoir le qu'elle a l'intention de proposer au Parlement la convocation d'élections législatives anticipées, pour lesquelles elle doit obtenir l'accord de la Chambre des communes à la majorité des deux tiers[7]. Celle-ci donne son aval le lendemain, après un court débat et par 522 voix pour et 13 contre, le scrutin étant organisé le suivant[8].
Le résultat donne la victoire aux conservateurs avec 318 députés contre 262 au Parti travailliste mais conduit les vainqueurs à perdre leur majorité absolue en sièges[9]. Reconduite dans ses fonctions, Theresa May met en place son second gouvernement trois jours après la tenue des élections, le [10]. Elle conclut le suivant un accord de soutien sans participation avec le Parti unioniste démocrate, qui lui apporte l'appui de ses dix députés[11].
Composition
- Par rapport au gouvernement Cameron II, les nouveaux membres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions le sont en italique.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Gouvernement May » (voir la liste des auteurs).
- « Royaume-Uni : après le vote favorable au « Brexit », David Cameron annonce qu’il va démissionner », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Theresa May ou Andrea Leadsom : une femme bientôt à la tête du Royaume-Uni », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Andrea Leadsom renonce à briguer la succession de David Cameron », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Bernard, « Royaume-Uni : Theresa May succédera à David Cameron dès mercredi », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Florentin Collomp, « Theresa May, 13e premier ministre de la reine Elizabeth », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Agence France-Presse, « Royaume-Uni : Theresa May dévoile son gouvernement », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Sasha Mitchell, « Royaume-Uni : Theresa May veut convoquer des élections anticipées », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Florentin Collomp, « Brexit : le Parlement britannique s'autodissout », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Vincent Collen, « Législatives au Royaume-Uni : Theresa May perd sa majorité absolue », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Royaume-Uni: Theresa May a formé son nouveau gouvernement », BFM TV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Florentin Collomp, « Theresa May s'achète une majorité et le soutien des unionistes irlandais », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).