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Guy Verhofstadt

Guy Verhofstadt (prononcĂ© en nĂ©erlandais : /ˈxi vərˈɩɔfstɑt/, prononcĂ© en français : /ÉĄi vəʁɔfstad/), nĂ© le Ă  Termonde, est un homme d'État belge, 36e Premier ministre du royaume de Belgique de 1999 Ă  2008. Ministre d'État belge, il est membre de l'Open Vld de tendance libĂ©rale.

Guy Verhofstadt
Illustration.
Guy Verhofstadt en 2020.
Fonctions
Président du groupe ADLE au
Parlement européen
–
(9 ans, 11 mois et 17 jours)
LĂ©gislature 7e et 8e
Prédécesseur Graham Watson
Successeur Dacian Cioloș
Député européen
En fonction depuis le
(13 ans, 11 mois et 22 jours)
Élection 7 juin 2009
RĂ©Ă©lection 25 mai 2014
26 mai 2019
LĂ©gislature 7e et 8e et 9e
Groupe politique ADLE (2009-2019)
RE (depuis 2019)
Premier ministre de Belgique
–
(8 ans, 8 mois et 8 jours)
Monarque Albert II
Gouvernement Verhofstadt I, II et III
LĂ©gislature 50e, 51e et 52e
Coalition VLD-PS-PRL-SP-Ecolo-Agalev (1999-2003)
VLD-PS-MR-sp.a-Spirit (2003-2007)
CD&V-MR-PS-Open VLD-CDH (2007-2008)
Prédécesseur Jean-Luc Dehaene
Successeur Yves Leterme
Vice-Premier ministre
Ministre fédéral du Budget, de la Politique scientifique et du Plan
–
(2 ans et 15 jours)
Premier ministre Wilfried Martens
Gouvernement Martens VI et VII
Prédécesseur Philippe Maystadt
Successeur Hugo Schiltz
(Budget et Politique scientifique)
Biographie
Nom de naissance Guy Maurice Marie Louise Verhofstadt
Date de naissance
Lieu de naissance Termonde (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique Open VLD
Fratrie Dirk Verhofstadt
DiplÎmé de Université de Gand

Signature de Guy Verhofstadt

Guy Verhofstadt
Premiers ministres de Belgique

Depuis le , il est député européen et préside le groupe parlementaire Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) de 2009 à 2019. Il est également cofondateur du Groupe Spinelli, qui vise à rassembler les députés européens fédéralistes parmi les diverses tendances politiques. En 2014, il est candidat à la présidence de la Commission européenne, soutenu par le Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe et le Parti démocrate européen ; il obtient 7,2 % des suffrages.

DĂ©but du futur Premier ministre

Guy Verhofstadt grandit en Flandre, dans la région gantoise. Il fait ses études primaires à l'école communale de Ledeberg. Il finit ses humanités (études secondaires) en latin-grec à l'Athénée royal de Gand en 1970. Il était considéré par ses professeurs comme un adolescent rebelle. Il étudie le droit de 1971 à 1975 à l'Université de Gand (et obtient la premiÚre grande distinction). Il assure la présidence de l'Union des étudiants libéraux de l'université de 1972 à 1974.

Ascension du jeune libéral (années 1970-1990)

Guy Maurice Marie Louise Verhofstadt accepte la charge de secrĂ©taire de Willy De Clercq en 1977, ce dernier Ă©tant alors prĂ©sident du Parti libĂ©ral flamand (PVV). En 1982, il devient prĂ©sident du PVV Ă  29 ans. Il entre Ă  la Chambre des reprĂ©sentants en 1985. Cette mĂȘme annĂ©e, le roi Baudouin Ier de Belgique le nomme vice-Premier ministre et ministre du Budget, de la Politique scientifique et du Plan, dans le gouvernement Martens VI.

Ses vues radicales de l'économie et son « jeune ùge », lui vaudront le surnom de « Baby Thatcher »[1] - [2].

Il siÚge pendant la 47e législature de la Chambre des représentants de Belgique (1988-1991). AprÚs sa tentative infructueuse de former un gouvernement en 1991, il entre dans l'opposition et transforme le PVV en Vlaamse Liberalen en Democraten (VLD). Il démissionne, aprÚs l'échec électoral de son parti, pour revenir en 1997 avec des idées politiques moins radicales.

En effet, vu la perte de siÚges de son parti au niveau national : de 28 en 1981 à 21 en 1995 (et 18 en 2007), il se distancie progressivement de l'idéologie thatchérienne, comme le PRL (aujourd'hui MR), privilégiant dans son discours une approche « plus sociale » du libéralisme et une « vision » plus fédéraliste de l'Union européenne[3].

Coalitions PVV-CVP-PRL-PSC en alternance avec CVP-PS-SP-PSC

Les gouvernements Martens et Martens-Gol des années 1980[4]

Gouvernement Martens V ( au )

Gouvernement Martens VI ( au )[5] : Guy Verhofstadt : vice-Premier ministre et ministre du Budget, de la Politique scientifique et du Plan

Gouvernement Martens VII ( au ) : Guy Verhofstadt : vice-Premier ministre et ministre du Budget, de la Politique scientifique et du Plan

Premier ministre pendant neuf ans

Coalitions « arc-en-ciel » et « violette »

AprĂšs les Ă©lections fĂ©dĂ©rales belges du 13 juin 1999 (au cours desquelles le VLD obtient, de peu, la place de premiĂšre formation politique de Flandre et de Belgique avec 14,3 % des suffrages exprimĂ©s et 23 siĂšges sur 150 pour la Chambre des reprĂ©sentants et 15,37 % et six siĂšges sur les 40 Ă  Ă©lire au SĂ©nat), il prend la tĂȘte d'un gouvernement regroupant, pour la premiĂšre fois en Belgique, libĂ©raux, socialistes et Ă©cologistes, le gouvernement Verhofstadt I (dite Coalition arc-en-ciel). À la fin de ce gouvernement, le quotidien Le Soir retient tout particuliĂšrement au bilan du Premier ministre « une nouvelle culture politique » ayant « rompu avec les colloques feutrĂ©s sous les lambris des chĂąteaux chers aux Ăšres Martens et Dehaene et privilĂ©giĂ© la culture du dĂ©bat ouvert qui, parfois, s'est transformĂ© en combat de chiffonniers ». De plus, le journal note que « l'arc-en-ciel peut se prĂ©valoir de certaines avancĂ©es sociales et fiscales et de dĂ©cisions qui, sur le terrain Ă©thique par exemple, ont rompu avec le passĂ©. Mais de nombreux chantiers demeurent inachevĂ©s et la subtile alchimie entre les trois familles politiques a parfois dĂ©montrĂ© toutes les limites de l'exercice ». Parmi les principales actions retenues de son premier gouvernement sont avancĂ©es : la politique de l'emploi (Convention de premier emploi dit « Plan Rosetta » lancĂ© par la loi du pour les jeunes, le « Plan Activa » pour les chĂŽmeurs de longue durĂ©e) ; une politique Ă©trangĂšre active avec la prĂ©sidence belge de l'Union europĂ©enne au deuxiĂšme semestre 2001 (marquĂ©e par le Conseil europĂ©en de Laeken et sa dĂ©claration du qui a abouti Ă  la convention de la Convention sur l'avenir de l'Europe), la dĂ©fense d'une « globalisation Ă©thique »[6] ou la participation de la Belgique Ă  l'opposition Ă  la Guerre d'Irak ; des rĂ©formes libĂ©rales concernant l'administration fĂ©dĂ©rale (incarnĂ©es par la « rĂ©forme Copernic » ou « plan Copernic » lancĂ©es en 1999 qui remplacent les ministĂšres par des services publics fĂ©dĂ©raux) ou les questions de sociĂ©tĂ© (avec la lĂ©galisation du mariage homosexuel le )[7].

La victoire des libĂ©raux (26,76 % des voix et 49 siĂšges sur 150 Ă  la Chambre, dont 15,36 % et 25 dĂ©putĂ©s pour le VLD, et 27,53 % des suffrages pour 12 sĂ©nateurs Ă©lus sur 40, dont 15,38 % et sept siĂšges pour les libĂ©raux flamands) et socialistes (27,93 % et 48 reprĂ©sentants, 28,31 % et 13 sĂ©nateurs) aux Ă©lections du lui permet de prendre la tĂȘte d'un gouvernement socialiste-libĂ©ral, appelĂ© « coalition violette » ou « mauve », le gouvernement Verhofstadt II. Durant cette pĂ©riode, Guy Verhofstadt gouverne davantage au centre droit, selon le fameux « compromis Ă  la belge » puisque comprenant les socialistes francophones, tout en maintenant lors de son discours de politique gĂ©nĂ©rale l'accent mis par la « coalition arc-en-ciel » sur la politique sociale et Ă©conomique et notamment l'emploi (promettant lors de son discours de politique gĂ©nĂ©rale la crĂ©ation de 200 000 emplois en quatre ans). Il doit faire face aux Ă©lections rĂ©gionales du qui mettent Ă  mal la coalition en place en niveau fĂ©dĂ©ral en gĂ©nĂ©ral et le VLD (qui forme alors des listes communes avec le petit parti Vivant) en particulier : ce dernier, et ses alliĂ©s d'une « coalition arc-en-ciel » en place depuis 1999, perd les Ă©lections en RĂ©gion flamande au profit du CD&V d'Yves Leterme, mais reste au sein de la majoritĂ© dans un gouvernement de « cordon sanitaire » qui est finalement formĂ© pour circonscrire le Vlaams Belang (arrivĂ© en 2e position du scrutin et donc lui aussi devant le VLD) dans l'opposition ; pour le collĂšge politique nĂ©erlandophone du Parlement de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale, le VLD amĂ©liore son score de 1999 en arrivant deuxiĂšme derriĂšre le Vlaams Belang et en passant de deux Ă  quatre siĂšges ; Ă  Bruxelles et en Wallonie, le Mouvement rĂ©formateur (MR) est exclu des majoritĂ©s par le PS au profit du Centre dĂ©mocrate humaniste (CDH), ce qui provoque de vives tensions entre libĂ©raux et socialistes francophones du gouvernement fĂ©dĂ©ral. Mais le gouvernement Verhofstadt II est surtout confrontĂ© Ă  la montĂ©e Ă©lectorale du nationalisme flamand et tout particuliĂšrement du Vlaams Belang, et Ă  l'incapacitĂ© Ă  trouver un compromis pour rĂ©gler le problĂšme de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV)[8].

Engagement européen

En 2004, il est un des favoris pour prendre la succession de Romano Prodi Ă  la tĂȘte de la Commission europĂ©enne, soutenu notamment par le PrĂ©sident français Jacques Chirac et le Chancelier allemand Gerhard Schröder. Mais il se heurte notamment Ă  un refus britannique Ă  cause de son opposition Ă  la guerre en Irak. On lui prĂ©fĂšre finalement le Portugais JosĂ© Manuel DurĂŁo Barroso.

Intérim gouvernemental et crise belge de 2007-2008

Au lendemain des Ă©lections fĂ©dĂ©rales du (qui voient l'alliance Ă©lectorale VLD-Vivant, alors baptisĂ©e Open VLD, retomber Ă  11,83 % des suffrages et seulement 18 siĂšge sur 150 Ă  la Chambre des reprĂ©sentants, se faisant devancer en Flandre par le CD&V-NVA et le Vlaams Belang mais aussi, pour la premiĂšre fois en nombre de voix, par les libĂ©raux francophones du MR), Guy Verhofstadt prĂ©sente la dĂ©mission de son gouvernement au Roi, qui le charge des affaires courantes pendant les nĂ©gociations qui doivent mener au nouveau gouvernement selon la tradition belge. Mais Ă  la suite de la grave crise politique que traverse la Belgique, Guy Verhoftadt reste premier ministre pendant plusieurs mois. AprĂšs avoir donnĂ© deux chances au formateur Yves Leterme, Albert II demande le Ă  Guy Verhofstadt de trouver une maniĂšre de sortir de la crise. Une semaine plus tard, il lui demande en consĂ©quence de former un gouvernement intĂ©rimaire (gouvernement Verhofstadt III). Guy Verhofstadt accepte de prendre la tĂȘte de ce gouvernement jusqu'en , pour cĂ©der le tĂ©moin Ă  Yves Leterme qui doit former un gouvernement dĂ©finitif.

AprĂšs le gouvernement

Il est élu député européen lors des élections européennes de 2009. Cependant, à la suite de la défaite électorale de son parti lors de ce scrutin, il en redevient également le président par intérim jusqu'à l'élection à ce poste d'Alexander De Croo le . Le , il est élu président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) au Parlement européen[9]. Il est de nouveau cité parmi les possibles candidats à la présidence de la Commission européenne. Il se montre trÚs critique et demande à plusieurs reprises un certain nombre de conditions et de « gages » vis-à-vis de la reconduction de José Manuel Durão Barroso[10] - [11]. Finalement, lors du vote d'approbation au Parlement européen de cette reconduction le , le groupe ADLE lui apporte son soutien, un choix que Guy Verhofstadt explique en estimant que les attentes des libéraux sur un plan commun destiné à assainir, évaluer et superviser le systÚme bancaire avait obtenu une réponse satisfaisante et en déclarant que : « Certains groupes ne sont pas convaincus par les lignes directrices de José Manuel Durão Barroso, mais nous avons la responsabilité de prendre une décision finale dÚs que possible »[12].

Le , Guy Vehofstadt co-fonde le Groupe Spinelli avec Daniel Cohn-Bendit, Isabelle Durant et Sylvie Goulard. Il s'agit d'un groupe interparlementaire informel au Parlement europĂ©en qui rassemble les Ă©lus dĂ©sireux de relancer la recherche d'un fĂ©dĂ©ralisme au sein de l'Union europĂ©enne[13]. Il regroupe des personnalitĂ©s telles que Jacques Delors, Mario Monti, Andrew Duff, Joschka Fischer, Pat Cox, Elmar Brok et Élie Barnavi.

Depuis il est, pour une durĂ©e de trois ans, administrateur indĂ©pendant du holding Sofina[14]. Il est Ă©galement administrateur du fonds de pension nĂ©erlandais APG et de l'armateur Exmar. Ces trois mandats lui rapportent des revenus bruts respectifs de 130 000, 42 840 et 60 000 â‚Ź en 2013[15].

En , il publie avec Daniel Cohn-Bendit un manifeste pour une Europe fédérale intitulé Debout l'Europe et sous-titré en anglais Manifeste pour une révolution post-nationale en Europe. L'ouvrage est paru simultanément en six langues et dans de nombreux pays européens.

Il est rĂ©Ă©lu au Parlement europĂ©en lors du scrutin europĂ©en de 2014 et reconduit Ă  la tĂȘte du groupe ADLE.

En , Guy Vehofstadt appelle Ă  une rĂ©forme du systĂšme d'asile et d'immigration, en rĂ©action Ă  crise migratoire en Europe. Il critique le Premier ministre britannique David Cameron et le PrĂ©sident français François Hollande pour leur opposition Ă  la proposition de la Commission europĂ©enne de rĂ©partir les demandes d'asile entre les pays de l'Union europĂ©enne. Il appelle Ă©galement la France, le Royaume-Uni et la Hongrie Ă  arrĂȘter la construction de murs et de mesures de sĂ©curitĂ© aux frontiĂšres, et de concentrer leur effort sur l'assistance humanitaire[16].

Le , il est nommé représentant du Parlement européen dans les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE[17] (Michel Barnier est le négociateur en chef).

Fin 2016, il se prĂ©sente face Ă  Sylvie Goulard pour ĂȘtre le candidat du groupe ADLE Ă  la prochaine Ă©lection du prĂ©sident du Parlement europĂ©en[18].

En , il tente seul de faire rallier le Mouvement 5 étoiles (eurosceptique) au groupe de l'ADLE, dans l'espoir de renforcer ses chances de devenir président du Parlement européen[19], mais subit un camouflet à la suite du rejet de cette proposition par environ la moitié des députés de son groupe (30 sur 68)[20]. Il est chargé de coordonner le travail du Parlement européen sur la question du brexit[21].

Il soutient Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle française de 2017[22] - [23].

Distinctions

Publications

  • Les États-Unis d'Europe [« Verenigde staten van Europa (nl) »], Bruxelles, Luc Pire, coll. « Voix politiques », , 66 p. (ISBN 978-2-87415-609-0)
  • Sortir de crise : Comment l'Europe peut sauver le monde (trad. du nĂ©erlandais de Belgique), Arles/Bruxelles, Actes Sud/AndrĂ© Versaille Éditeur, coll. « Essais Sciences humaines », , 252 p. (ISBN 978-2-7427-8668-8)
  • Debout l'Europe !, avec Daniel Cohn-Bendit, Bruxelles, Belgique, AndrĂ© Versaille Ă©diteur, 2012, 158 p. (ISBN 978-2-87495-197-8)
  • Le Mal europĂ©en, Paris, Plon, 2016, 252 p. (ISBN 978-2259249126)
  • Europe : Back to the Future, Politique Ă©trangĂšre 2016/3 (Automne), p. 75-81. DOI 10.3917/pe.163.0075

Notes et références

  1. Geoffrey Geuens, « IHOES - Articles / analyses en ligne - Médias et communication politique : la presse, l'Open Vld et l'impÎt sur la fortune (par Geoffrey Geuens) », sur www.ihoes.be, .
  2. Gabriel Maissin, « La Belgique sur le sentier du nĂ©olibĂ©ralisme. Profil d’une politique Ă©conomique », sur econospheres.be, .
  3. Olivier Mouton, « Thatcher aujourd'hui? C'est De Wever
 », Le Vif/L'Expressf,‎ (lire en ligne).
  4. Laurent Gérard, « Martens/Gol : une politique "qui fait mal", dans un contexte différent », sur lalibre.be, .
  5. Gouvernement Martens VI
  6. « Verhofstadt lance appel en faveur de la "globalisation éthique" », euractiv.com, 27/09/2001, mis à jour 14/12/2002
  7. « Les ministres de l'arc-en-ciel : une évaluation », Le Soir, 02/05/2003
  8. V. ROCOUR, « Un maigre bilan pour Verhofstadt II », La Libre Belgique, 14/07/2005
  9. Thierry Coosemans, « La composition du Parlement europĂ©en issu des Ă©lections de juin 2009 », Courrier hebdomadaire du CRISP,‎ , p. 5–33 (ISSN 0008-9664, lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. « Guy Verhofstadt : nous parlerons à Barroso en septembre », Euractiv.com, 09/07/2009
  11. M. RAMOT, « Guy Verhofstadt, le libĂ©ral qui gĂȘne Barroso », eurosduvillage.eu, 09/07/2009
  12. « Les députés reconduisent José Manuel Barroso à la présidence de la Commission », sur europarl.europa.eu.
  13. « Site officiel - Les actions du groupe Spinelli », sur spinelligroup.eu.
  14. "Moniteur belge" en ligne acte de la société Sofina 21 mai 2012.
  15. Source: LaLibre en ligne consultée le 13 mai 2014.
  16. Guy Verhofstadt, « Face Ă  la situation des migrants, l'UE a besoin de leadership, pas d'Ă©riger des murs », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne).
  17. Gabriel Grésillon, « Verhofstadt chargé du Brexit », lesechos.fr, 9 septembre 2016.
  18. Aline Robert, « Sylvie Goulard candidate à la présidence du Parlement européen », euractiv.fr, 25 novembre 2016.
  19. Jean-Marc Gonin, « Beppo Grillo, comédie italienne pour eurodéputés », Le Figaro Magazine, semaine du 13 janvier 2017, pages 22-23.
  20. Jean Quatremer, « Comment Verhofstadt s’est grillĂ© dans son dĂ©sir d’alliance avec Beppe Grillo », LibĂ©ration.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  21. « Verhofstadt : Le plan de Theresa May est une vaste illusion », sur Le Figaro, (consulté le ).
  22. «  Guy Verhofstadt : "Pourquoi je soutiens Emmanuel Macron" », sur lopinion.fr, .
  23. Jack Dion, « L’Ɠil de Berlin surveille la prĂ©sidentielle », sur marianne.net, .
  24. BELGA, « Guy Verhofstadt décoré de la plus haute distinction », sur La Libre.be (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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