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Vivant (parti politique)

Vivant est un parti politique belge fondé en 1997 par l'entrepreneur milliardaire Roland Duchâtelet. Le , Vivant fusionne le parti libéral Vlaamse Liberalen en Democraten, devenu par la suite Open VLD.

Positions politiques

Le programme de Vivant propose notamment l'instauration d'un revenu de base pour chaque citoyen en remplacement de la sécurité sociale. Le parti propose également d'alléger la fiscalité sur le travail et de la remplacer par taxe sociale supplémentaire sur les produits. Cette mesure repose sur l'idée que c'est le consommateur qui paie et non le producteur, créant ainsi une proportionnalité entre les contributions d'une personne à la communauté et le montant qu'elle dépense.

Le parti veut introduire le le référendum d'initiative citoyenne qui serait contraignant pour les décideurs. De nombreuses propositions concrètes de Vivant sont liées à un référendum et la promotion d'une démocratie directe tant que possible.

La stimulation de l'économie de proximité, la protection de l'environnement et la garantie de l'égalité des chances (y compris sur le plan financier) font partie de ses principes directeurs. Le parti se qualifie donc à la fois de libéral et de progressiste.

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Si Vivant a beaucoup fait parler de lui lors de sa création, les scores électoraux restent limités dans les tranches des 1 à 2%.

Ainsi, le parti a rĂ©coltĂ© 6 431 voix (1,8 %) Ă  Bruxelles lors des Ă©lections rĂ©gionales belges de 1999, portant au Parlement de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale le dĂ©putĂ© Albert Mahieu. Aux Ă©lections lĂ©gislatives fĂ©dĂ©rales belges de 1999, il recueille 130 716 voix (2,1 %), rĂ©sultat insuffisant pour obtenir un Ă©lu. Il va retomber Ă  1,2 % en 2003[1].

En juin 2004, pour les élections régionales de Bruxelles-Capitale, Vivant s'est associé au Vlaamse Liberalen en Democraten (le parti libéral flamand) pour former un cartel électoral VLD-Vivant, ce qui lui a valu d'être représenté au parlement bruxellois. Ce rapprochement a été encouragé par l'introduction d'un seuil électoral fixé à 5% qui était difficilement atteignable pour Vivant. Les partisans bruxellois francophones de Vivant se sont vu proposer de voter pour un parti néerlandophone, ce qui est loin d'être anodin et n'a pas fait l'unanimité en leur sein.

En revanche, en CommunautĂ© germanophone de Belgique, Vivant a doublĂ© son score de 1999 et rĂ©coltĂ© 7,34 % des voix. Ce qui lui a permis d'avoir deux Ă©lus au Parlement de la CommunautĂ©.

Le , Nele Lijnen est devenue sénatrice fédérale.

En 2007, le parti a été absorbé au sein de l'OpenVLD[2].

Le parti continue à se présenter en son nom propre en communauté germanophone[3]. Aux élections de 2019, il obtient le numéro 1 comme numéro de liste[4] - [5].

Parlement de la Communauté germanophone

Année % Sièges Position
1999 3,33
0 / 25
6e
2004 7,34
2 / 25
6e
2009 7,16
2 / 25
6e
2014 10,62
2 / 25
5e
2019 14,81
3 / 25
4e

Notes et références

  1. (en) « Résultats électoraux », sur belgium.be (consulté le ).
  2. « Recherche », sur lesoir.be (consulté le ).
  3. « Vivant se présente en Communauté germanophone », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
  4. « Elections 2019 : Les principaux partis connaissent leurs numéros de liste », Le Vif/L'Express,‎ (lire en ligne)
  5. « Voici les numéros des listes pour les élections du 26 mai prochain », RTBF,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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