Marianne (magazine)
Marianne est un magazine d'actualité hebdomadaire français, créé en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran.
Marianne | |
Pays | France |
---|---|
Langue | Français |
Périodicité | Hebdomadaire, parution le jeudi |
Genre | Magazine d'actualité |
Prix au numéro | 4,00 € |
Diffusion | 131 377 ex. (2021) |
Fondateur | Jean-François Kahn Maurice Szafran |
Date de fondation | 1997 |
Ville d’édition | Paris |
PropriĂ©taire | Daniel KĹ™etĂnskĂ˝ via Czech Media Invest[1] - [2] |
Directeur de publication | Frédérick Cassegrain |
Directrice de la rédaction | Natacha Polony |
ISSN | 1275-7500 |
Site web | www.marianne.net |
Perçu depuis sa création comme plutôt de gauche, le magazine s’engage au cours des années 2010 vers une ligne éditoriale souverainiste de plus en plus à droite, voire réactionnaire ou faisant parfois une place à des codes d’extrême droite.
Alors que le magazine Ă©tait dĂ©tenu en majoritĂ© par Yves de Chaisemartin, 91 % du capital du journal sont cĂ©dĂ©s au milliardaire tchèque Daniel KĹ™etĂnskĂ˝ en 2018, et Natacha Polony prend alors la direction de la rĂ©daction.
Historique et ligne Ă©ditoriale
Fondation
Marianne est fondé en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran. Son titre reprend celui de Marianne, un ancien journal politique et littéraire orienté à gauche qui est publié à Paris dans les années 1930. À sa création, la ligne éditoriale du magazine est perçue comme étant plutôt de gauche[3] - [4] - [5] - [6].
Relations avec les autres médias
Les relations du magazine avec d'autres médias sont parfois difficiles. Ainsi en 1998, Jean-François Kahn reproche à Pascale Clark, un mois après qu'elle a commencé sa revue de presse sur France Inter d'être porteuse « d'un discours médiatique unique » la conduisant à boycotter Marianne pour des raisons idéologiques. Pascale Clark dément cette intention « je ne boycotte pas plus Marianne que La Vie du rail ou Pif Gadget. Simplement, je n'ai pas eu d'occasion de les citer ». À l'occasion de cette polémique, le journaliste Nicolas Poincaré critique le magazine : « le problème que les revuistes ont avec Marianne, c'est que c'est déjà une sorte de revue de presse en soi », tandis qu'Ivan Levaï le soutient : « on vit une époque où une bouillie tiédasse tient lieu de commentaire dans les médias, la presse engagée est morte »[7].
Volontiers iconoclaste et provocateur, Marianne reste boudé par les publicitaires, accordant sur l'année 2006 environ 6 pages par numéro à la publicité, contre 10 pour la concurrence[8], pour 5 % des recettes de l’hebdomadaire, alors que les ventes et abonnements rapportent 95 % de ses recettes.
Marianne se définit en 2007 comme un journal républicain, qui combat à la fois ce qu'il nomme le « gauchisme soixante-huitard » et la mondialisation capitaliste[9].
Appel à vigilance républicaine de 2008
Le , le magazine lance l'« appel du » pour une vigilance républicaine signé par 17 personnalités politiques de tous bords réaffirmant leur attachement aux principes républicains, à la laïcité, à l'indépendance de la presse, et leur attachement aux grandes options ayant guidé la politique étrangère de la France depuis cinquante ans. Parmi ces personnalités on peut citer notamment Nicolas Dupont-Aignan, Dominique de Villepin, Ségolène Royal et François Bayrou[10] - [11].
Le magazine propose également une version web intitulée Marianne 2, renommée tout simplement Marianne en 2012, conçue et dirigée par Philippe Cohen (décédé en ), jusqu'à ce que celui-ci soit poussé à la démission par Maurice Szafran à la suite de la biographie de Jean-Marie Le Pen coécrite avec Pierre Péan, biographie pour laquelle les deux auteurs ont été mis en examen pour diffamation en [12].
Baisse des ventes et conflits internes en 2009
En 2009, les ventes de Marianne reculent de 18,7%. Selon Le Monde, la rédaction est divisée en deux tendances : les nationaux-républicains plutôt dans la lignée de Jean-François Kahn, fondateur du magazine qui l’a quitté en 2007, et les sociaux-démocrates. Ce clivage empêcherait Marianne de prendre position sur certains sujets de société comme les sans-papiers ou les bavures policières[13].
Sondage au sein de la rédaction en 2012
En , la rédaction de Marianne publie les chiffres des intentions de vote des journalistes de l'hebdomadaire en vue de l'élection présidentielle française : François Hollande obtient 40 % des suffrages devant Jean-Luc Mélenchon (31,7 %), François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan arrivent 3e ex-æquo avec 8,3 %. Trois candidats n'obtiennent aucun suffrage : Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et Nathalie Arthaud[14]. 74 % du lectorat de Marianne a voté pour un candidat de gauche au premier tour[15].
Refondation du magazine en 2013
À compter du , le magazine est totalement refondu et prend pour nom Le Nouveau Marianne. Il reste sous la direction de Maurice Szafran qui déclare vouloir faire un magazine avec une maquette « pédagogue » et un contenu entre « papiers courts et articles longs, sans papiers de taille moyenne »[16]. Yves de Chaisemartin écarte Maurice Szafran et Laurent Neumann et devient l’actionnaire ultra-majoritaire, avec 86 % du capital[17]. Joseph Macé-Scaron et Frederick Cassegrain, passés par Le Figaro, sont nommés rédacteur de la rédaction et directeur général[17]. La direction devient ainsi « très marqué[e] à droite » selon Laurent Mauduit de Médiapart[17]. Sa situation financière devient préoccupante[17].
En , le magazine est condamné pour « diffamation publique » envers Robert Ménard, qui avait été accusé d'antisémitisme dans ses colonnes[18].
Positions sur les « complices de l'islamisme » en 2015
En mai 2015, quelques mois après l'attentat de janvier contre Charlie-Hebdo, Marianne dénonce en une les « complices de l'islamisme » en France. Ce positionnement est alors interprété par l'historien Emmanuel Todd, auteur de Qui est Charlie ?, comme « une attitude d'extrême droite » et par le journaliste Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction jusqu'en 2014, comme « une autre tendance de la gauche qui pense qu'il faut interpeller ceux qui parlent de l'islam d'une certaine façon »[19].
En 2016, Renaud Dély devient directeur de la rédaction, et recrute Caroline Fourest, qualifiée par Mediapart de « figure du néo-conservatisme médiatique français »[17]. Le journal s'associe au Comité Laïcité République pour combattre ce qu'il appelle l'islamo-gauchisme[17].
Plan de redressement et flou de la ligne Ă©ditoriale en 2017
Fin 2017, le tribunal de commerce de Paris approuve le redressement judiciaire (engagé depuis 2016) de Marianne, qui prévoit notamment le recentrage des activités du magazine, ainsi qu’une réduction de ses effectifs[20] - [4]. En interne, le magazine vit une crise de son identité concernant sa ligne éditoriale. Une partie de la rédaction appelle à une clarification et dénonce des choix éditoriaux[4].
Ligne souverainiste depuis 2018
Après son rachat en par le milliardaire tchèque Daniel KĹ™etĂnskĂ˝, francophone depuis des Ă©tudes Ă Dijon en 1995 et mariĂ© Ă Anna Kellner, fille de la première fortune de TchĂ©quie[21], l'hebdomadaire prend un nouveau virage sous la direction de Natacha Polony. KretĂnskĂ˝ simplifie la structure de Marianne et l’incorpore dans sa sociĂ©tĂ© mère, CMI France[22].
En 2018, selon MyTF1, le magazine « plutôt classé centre gauche révolutionnaire a totalement viré de bord » et sa dernière Une portant sur l'immigration a « tout des codes des magazines d’extrême-droite comme Valeurs actuelles »[5].
En 2019, Le Monde qualifie la nouvelle ligne éditoriale de Marianne de « plus souverainiste » et la directrice Natacha Polony de « souverainiste »[23]. Le Monde estime que la une du 13 septembre 2019, sur le voile, est comparable à des couvertures de « l’hebdomadaire droitier » Valeurs actuelles, et que depuis un an Marianne a multiplié les couvertures anti-Macron, anti-élites et pro-« gilets jaunes »[23]. Pour Libération, la ligne éditoriale est devenue « souverainiste et anti-libérale » après l'arrivée de Natacha Polony, et cette dernière, « davantage critique du progressisme que réactionnaire », a, en un mois et demi, imposé sa patte sur la ligne éditoriale du magazine, résumable par les formules qu'elle a écrites dans le magazine : « Ni Macron ni Orbán » ou « Ni Plenel ni Zemmour »[24] - [25]. D'après L'Obs, les médias classent habituellement Polony dans la catégorie « néo-conservateurs » voire « intello réac »[26].
La spécialiste de sciences de l'information Aurélie Olivesi estime que, depuis 2018, Marianne est passé du centre-gauche vers la droite, devenant souverainiste. Et elle note que Marianne a partagé des rédacteurs avec Valeurs actuelles, qui est « de plus en plus à droite » depuis 2012, et avec Le Figaro, qui a lancé en 2014 le « site polémique » FigaroVox[27].
Bernard Schalscha dans la revue La Règle du jeu rappelle que Natacha Polony est Ă la tĂŞte du comitĂ© Orwell (comitĂ© qui rapproche la sociĂ©tĂ© actuelle du monde de 1984 de George Orwell), qu'elle a une chaĂ®ne Youtube Polony.tv complaisante selon lui Ă l'Ă©gard de la « complosphère » ; il relève l'incompatibilitĂ© entre le langage critique tenu par Natacha Polony Ă l'Ă©gard de la « captation des grands mĂ©dias par des groupes d’intĂ©rĂŞts Ă©conomiques » et le profil du patron de Marianne, le milliardaire Daniel KĹ™etĂnskĂ˝[28].
Pour le sociologue Philippe Corcuff, Marianne s'inscrit dans un groupe de médias qui stigmatisent les « musulmans », dont Valeurs actuelles à l'extrême droite, ou FigaroVox pour la droite radicalisée. Ce sociologue parle d'une « zemmourisation light » de Natacha Polony, qui affiche une distance par rapport à certaines outrances du candidat à l'élection présidentielle mais déclare dans un article du magazine que « Zemmour répondrait à des attentes profondes de la population française, notamment face à "l'afflux d'une immigration non intégrée" »[29]. Dans son ouvrage intitulé La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (2021), Philippe Corcuff affirme que dans les années 2010 la gauche a fait évoluer son « imaginaire laïc » autour d’une gauche dite « républicaine », qui est selon lui en fait réactionnaire. Philippe Corcuff prend pour exemple Manuel Valls et Marianne, qu'il situe dans le « centre-gauche « républicain » », et qui, à partir de cette époque, a eu certains interlocuteurs – comme Laurent Bouvet, Michel Onfray ou Mathieu Bock-Côté – en commun avec « la droite radicalisée du FigaroVox et avec l’extrême droite de Valeurs actuelles ». Philippe Corcuff estime que cela découle du positionnement souverainiste de Natacha Polony, venue du « chevènementisme »[30].
Pauline Bock d'Arrêt sur images mentionne la comparaison qui est faite régulièrement sur les réseaux sociaux entre Marianne et le magazine « réactionnaire » Valeurs Actuelles, alors que sa directrice de rédaction se réclame de la gauche et affirme critiquer l'« extrême droite », ayant notamment ciblé le Rassemblement national. Mais Pauline de Bock analyse que le magazine a une couverture moindre du Rassemblement national que de la gauche[31].
Un an après l'arrivée de Natacha Polony, la moitié des quarante journalistes de la rédaction ont quitté l'entreprise[32] - [23]. En février 2020, les journalistes de Marianne tentent de s'opposer à la fusion du magazine et de la Web télé Polony.tv[32].
En 2021, pour Hadrien Mathoux, qui couvre la politique pour le magazine, Marianne « critique la gauche, mais pour réfléchir à ses propres errements et la cause de ses échecs ». Mais Pauline Bock d'Arrêt sur images estime que c'est en fait surtout la gauche inspirée des nouveaux militantismes antiraciste et féministe qui est continuellement visée, celle que le magazine regroupe dans les « obsédés de la race, du sexe, du genre, de l'identité » ; une ancienne journaliste explique par : « la théorie de Marianne, c'est qu'à force d'être obsédés par le sociétal et d'abandonner le social, la gauche a perdu les classes populaires et les ouvriers et les a poussés dans les bras du FN ». Selon Pauline Bock, la critique de la gauche est bien plus présente dans Marianne que la critique du RN, et les marqueurs de gauche du magazine, comme la critique du néolibéralisme, sont invisibilisés par la masse des articles sociétaux[31].
En avril 2022, dans l'entre-deux tours de l'Ă©lection prĂ©sidentielle, la SociĂ©tĂ© des rĂ©dacteurs de Marianne dĂ©nonce une « intervention directe » de l’actionnaire principal du journal, Daniel KĹ™etĂnskĂ˝, pour modifier la Une du numĂ©ro Ă paraĂ®tre. Dans la continuitĂ© d'une sĂ©rie de Unes anti-Macron, la version originale de la couverture devrait montrer les yeux de deux candidats Emmanuel Macron et Marine Le Pen avec le titre « La colère ou le chaos ? », sans prendre parti. Mais le texte final, « MalgrĂ© la colère... ...Ă©viter le chaos », annonce clairement une prĂ©fĂ©rence pour Emmanuel Macron[33]. Pour la rĂ©daction, cette intervention du propriĂ©taire majoritaire, Daniel KĹ™etĂnskĂ˝, « reprĂ©sente une grave atteinte Ă l'indĂ©pendance Ă©ditoriale de Marianne ». Elle s'est produite alors que celui-ci avait promis Ă deux reprises aux journalistes qu'il respecterait ce principe de base. Pour LibĂ©ration, l’accusation d’interventionnisme de Kretinsky par la rĂ©daction de Marianne nourrit les soupçons de collusion entre les propriĂ©taires de mĂ©dias et Emmanuel Macron[25].
En 2022, les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed affirment dans leur ouvrage Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le problème musulman que le magazine Marianne, aux côtés notamment du Figaro, Causeur, Valeurs actuelles, et Le Point ont des « positions centrales dans la diffusion et la popularisation des thèses islamophobes », tout comme les chaînes d'information en continu LCI, CNews, ou BFM TV[34].
Organisation
Diffusion
Jusqu'en 2013, le magazine totalise chaque mois plus de 200 000 exemplaires vendus en moyenne[35], avant de chuter les années suivantes[36].
Deux tirages exceptionnels dépassent les 500 000 exemplaires, dont celui du samedi , une semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, où le magazine publie un article proposant de dévoiler « le vrai Sarkozy, ce que les grands médias ne veulent pas ou n'osent pas dévoiler »[37].
Année | Diffusion France payée |
Évolution annuelle | Diffusion totale (gratuits inclus) |
---|---|---|---|
2012 | 234 816 | - | 246 715 |
2013 | 196 030 | - 16,5 % | 204 881 |
2014 | 155 644 | - 20,6 % | 164 147 |
2015 | 156 646 | + 0,6 % | 164 894 |
2016 | 143 515 | - 8,4 % | 148 169 |
2017 | 143 476 | - 0,03 % | 150 578 |
2018 | 120 372 | - 16,10 % | 129 850 |
2019 | 124 122 | + 2,79 % | 130 052 |
2020 | 132 547 | + 4,40 % | 135 536 |
Direction
Jean-François Kahn est directeur depuis la création du journal en 1997 jusqu'en 2007[38]. À la demande de Natacha Polony, il accepte en 2019 de reprendre une tribune éditoriale hebdomadaire, intitulée « Mise au point ».
Après l'élection présidentielle de 2012, le journal a peiné à redéfinir sa ligne éditoriale et connu, dans un contexte de crise générale de la presse, une érosion de sa diffusion (- 7,96 % en 2012) et de ses revenus.
Fin 2013, sous la pression d'Yves de Chaisemartin et de la baisse des ventes du titre, Maurice Szafran et Laurent Neumann sont écartés et la direction de l’hebdomadaire est remaniée[39] - [40]. Le PDG Maurice Szafran annonce sa démission le , alléguant une divergence stratégique avec d'autres actionnaires. Appelé à l'aide par les actionnaires pour redresser la situation, Jean-François Kahn anime la rédaction du Nouveau Marianne, conçu par lui de juin à , avant de passer le relais à Joseph Macé-Scaron[41].
En , Renaud Dély prend la direction de la rédaction, Joseph Macé-Scaron étant nommé président du comité éditorial[42].
Sur le site Internet de Marianne, l'équipe a été remaniée en . Le site marianne.net est désormais piloté par Delphine Legouté, directrice du numérique[43], et Thomas Vampouille, rédacteur en chef.
Renaud Dély quitte le journal en , remplacé le par Natacha Polony en tant que directrice de la rédaction. Elle « aura en charge la mise en place d'une organisation bimédia et l'accélération des développements numériques » du titre[44].
Actionnariat, finances
Jusqu'en 2005, le principal actionnaire était Robert Assaraf (49,38 % du capital)[45], également président du conseil de surveillance de Marianne[46]. Les principaux actionnaires furent ensuite :
- 57 % : Yves de Chaisemartin ;
- 31 % : Marianne Finances (Maurice Szafran) ;
- autres actionnaires : Paul Lederman, Guy Sitbon, Thierry Verret, Franck Ullmann.
Selon le ministère de la culture et de la communication, Marianne a perçu 1 504 222 euros d'aides financières de l'État en 2012[47].
2017 : placement en redressement judiciaire et plan social
Début 2017, le placement en redressement judiciaire de la société éditrice du magazine est annoncé, dans le but d'apurer le passif de 3 millions d'euros[48]. « Cette décision a été prise dans le seul but d'assurer son avenir, en lui permettant de préserver sa trésorerie et de retrouver les moyens de ses ambitions », explique son président directeur général Yves de Chaisemartin[49].
Le , le tribunal de commerce de Paris approuve le plan de licenciement présenté par M. de Chaisemartin. Il prévoit que l'effectif des salariés en CDI sera ramené de 52 à 46.
2018 : offre de rachat de Czech Media Invest
Le , le magazine annonce avoir reçu une « proposition ferme d'acquisition » de 91 % de son capital par Czech Media Invest[50]. Yves de Chaisemartin serait maintenu dans ses fonctions de président-directeur général après la vente. Celle-ci est actée en juin et le PDG démissionne en pour être remplacé dans un premier temps par Gérald Berge, qui assure l'intérim jusqu'à l'arrivée en du nouveau PDG, Richard Lenormand (ancien directeur général d'Europe 1). En janvier 2020, après avoir assuré durant trois ans la direction générale du quotidien régional Paris-Normandie, Frédéric Cassegrain fait son retour à Marianne (il en avait été le DG de 2013 à 2017) comme directeur de la publication.
Signatures
Notes et références
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- Jean-François Kahn, Pourquoi nous vous proposons de nous rejoindre, s.l., s.n., , rejet à la fois de l’orthodoxie néolibérale oppressive et de la rhétorique néo-soixante-huitarde destructrice.Passage extrait d'une publicité d'appel à l'abonnement.
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- "Marianne" : Laurent Neumann licencié et Joseph Macé-Scaron promu.
- Maurice Szafran quitte ses fonctions de PDG de "Marianne", Le Monde, 6 novembre 2013.
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- « bilan 2015. », sur www.societe.com (consulté le ).
- « bilan 2018. », sur www.societe.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Épinglé pour sa Une sur #BalanceTonPorc, Marianne se défend », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Sites officiels : www.marianne.net et web.archive.org/web/*/www.marianne.net
- Ressource relative Ă la recherche :