AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

ArrĂȘt sur images

ArrĂȘt sur images (abrĂ©gĂ© par le sigle ASI ou @si) est un site web français d'analyse et de critique des mĂ©dias, qui se consacre Ă  la dĂ©construction des narrations mĂ©diatiques, sur tous supports. Il a Ă©tĂ© fondĂ© et dirigĂ© jusqu’en 2021 par le journaliste marquĂ© Ă  gauche Daniel Schneidermann[1]. ArrĂȘt sur images est reconnu service de presse en ligne d'information politique et gĂ©nĂ©rale par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP)[2].

Logo de ArrĂȘt sur images

Adresse arretsurimages.net
Langue Français
SiĂšge social Paris
Drapeau de la France France
Directeur de la publication Loris Guémart
Lancement 2007

ArrĂȘt sur images a d'abord Ă©tĂ© une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision française hebdomadaire de dĂ©cryptage des mĂ©dias, crĂ©Ă©e et prĂ©sentĂ©e par Daniel Schneidermann, diffusĂ©e sur La CinquiĂšme Ă  partir de 1995 (chaĂźne renommĂ©e France 5 en janvier 2002). Elle est produite par Carrere group. Sa diffusion est arrĂȘtĂ©e en 2007 par dĂ©cision du directeur de l'antenne et des programmes de la chaĂźne Philippe Vilamitjana.

À la suite de cette suppression, le concept a donnĂ© naissance au site web arretsurimages.net. AprĂšs une forme provisoire en septembre 2007, la version dĂ©finitive est mise en ligne en janvier 2008. La campagne d'abonnement sur Internet lancĂ©e Ă  cette occasion a rencontrĂ© un franc succĂšs en dĂ©pit d'un silence quasi complet des mĂ©dias classiques[3].

Disponible sur abonnement, « arrĂȘt sur images.net » propose des articles quotidiens (enquĂȘtes, observatoires, chroniques) ainsi que des Ă©missions dont ArrĂȘt sur images (hebdomadaire), D@ns le texte, @ux Sources et 14h42. En 2017, 28 000 abonnĂ©s sont dĂ©nombrĂ©s par le site.

Émission tĂ©lĂ©visĂ©e

ArrĂȘt sur images
Logo de l'Ă©mission
Logo de l'Ă©mission

Genre Émission mĂ©dia
Périodicité Hebdomadaire
RĂ©alisation Maurice Dugowson
Olivier Bressy
Présentation Daniel Schneidermann
Ancienne présentation Pascale Clark (1995-1996)
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Nombre de saisons 12
Production
Durée 55 minutes
Production Alain Taieb
Société de production Riff International Production
Diffusion
Diffusion France 5
Ancienne diffusion La CinquiĂšme
Date de premiĂšre diffusion [4]
Date de derniĂšre diffusion
Statut arrĂȘtĂ©
Public conseillé Tout public
Site web www.arretsurimages.net
Chronologie

Inscrite dans la charte de la CinquiĂšme

L'Ă©mission avait Ă©tĂ© voulue et soutenue par le prĂ©sident de La CinquiĂšme, Jean-Marie Cavada, comme un outil pĂ©dagogique rĂ©pondant parfaitement au rĂŽle Ă©ducatif fixĂ© Ă  sa chaĂźne par le CSA. Elle avait Ă©tĂ© maintenue par son successeur, JĂ©rĂŽme ClĂ©ment, puis par les diffĂ©rents directeurs gĂ©nĂ©raux de la chaĂźne aprĂšs l'entrĂ©e dans le groupe France TĂ©lĂ©visions, Jean-Pierre Cottet, Daniel Goudineau et Claude-Yves Robin. À ce titre, c'Ă©tait avec Ripostes de Serge Moati, une des rares Ă©missions de La CinquiĂšme encore diffusĂ©e sur France 5 pour la saison 2007.

D'abord diffusée le samedi à 18 h, l'émission sera ensuite diffusée le dimanche à 12 h 30 à partir de [5] jusqu'à sa déprogrammation en .

Le jour de l'annonce officielle de la suppression de l'Ă©mission, Daniel Schneidermann rappelle sur son blog les conditions de crĂ©ation d'ArrĂȘt sur images et, surtout, pourquoi elle est apparue : « Cette mission Ă©tait, en 1995, au cƓur du projet de chaĂźne de la connaissance. C'Ă©tait aprĂšs la premiĂšre guerre du Golfe, et ses dĂ©rapages en direct. C'Ă©tait aprĂšs la fausse image du faux charnier de Timisoara. Ceux qui avaient imaginĂ© cette chaine, et s'appelaient Georges Duby ou Jean-NoĂ«l Jeanneney, avaient voulu voir si on pouvait retourner le monstrueux outil contre lui-mĂȘme. Ils ne savaient pas trĂšs bien comment faire. Cavada, premier prĂ©sident, m'appela. « Ca vous tente ? » Je n'en avais pas la moindre idĂ©e, mais oui, ça me tentait. J'avais tout de mĂȘme une intuition. Pour dĂ©pouiller les images de leur pouvoir, il fallait les arrĂȘter. »

Contenu

Produite par Alain Taieb, et présentée par le journaliste Daniel Schneidermann, qui la coprésente à l'origine avec Pascale Clark, elle se fixe pour but d'analyser l'image télévisuelle, de décrypter la maniÚre dont elle influence les téléspectateurs et de comprendre ses enjeux.

Des chroniqueurs et journalistes, autour de Daniel Schneidermann, partagent leur regard sur des images parues les jours précédents sur les chaßnes de télévision : David Abiker, Judith Bernard, Sébastien Bohler, Perrine Dutreil, Ioulia Kapoustina, Nathalie Gathié, John Paul Lepers, Candice Mahout, Maja Neskovic (d), Marie-HélÚne Parinaud (d), Christelle Ploquin, Alain Rémond, HélÚne Risser, Colombe Schneck, Pierre-Yves Schneider (d), Philippe Vandel, Jean-Jacques Vannier, Arnaud Viviant, Emmanuelle Walter (d), Aurélie Windels


L'Ă©mission fait aussi intervenir les auteurs d'images prĂ©sentĂ©es dans l'Ă©mission, ainsi que des spĂ©cialistes des sujets traitĂ©s. Elle revient parfois sur elle-mĂȘme, s'analyse, et a son historiographe quasi officiel, le mĂ©decin Claude Got.

Indépendance éditoriale

En fĂ©vrier 2006, Daniel Schneidermann diffuse dans ArrĂȘt sur images des extraits d'une enquĂȘte du magazine Capital sur La Française des jeux, images censurĂ©es par la chaĂźne M6 craignant de perdre cet important annonceur publicitaire[6]. Son Ă©mission apparaĂźt dans cette affaire comme le garant de la libertĂ© d'expression des reporters.

En avril 2006, Daniel Schneidermann transcrit sur son blog une conversation avec Arlette Chabot, furieuse d'une Ă©mission d'ArrĂȘt sur images oĂč Ă©tait mise en doute l'impartialitĂ© des informations dispensĂ©es par la prĂ©sentatrice du journal tĂ©lĂ©visĂ© de France 2, BĂ©atrice Schönberg, Ă  la suite de son mariage avec le ministre en exercice Jean-Louis Borloo. Le fait qu'Arlette Chabot soit entrĂ©e en possession de l'enregistrement d'une Ă©mission qui n'avait pas encore Ă©tĂ© diffusĂ©e, avait conduit Daniel Schneidermann Ă  considĂ©rer qu'« une ligne jaune avait Ă©tĂ© franchie »[6]. C'est Ă  la suite de cette affaire, qu'une rumeur avait surgi dans plusieurs mĂ©dias au sujet de la disparition de l'Ă©mission, avant un dĂ©menti[7] de Claude-Yves Robin, directeur de France 5 le

Émission non montĂ©e et coulisses

Jusqu'en septembre 2006, France 5 diffuse gratuitement la derniĂšre Ă©mission sur son site web, dans une version non montĂ©e qui peut dĂ©border aprĂšs le gĂ©nĂ©rique ; il n'est pas rare de pouvoir suivre des discussions se prolongeant quand l'Ă©mission est censĂ©e ĂȘtre finie. France 5 dĂ©cide Ă  partir de la rentrĂ©e 2006 de ne mettre en ligne que la version montĂ©e, malgrĂ© une pĂ©tition pour s'y opposer de la part de nombreux internautes qualifiant ce choix de censure. La justification de la chaĂźne Ă©tait alors qu'il s'agissait d'uniformiser le format des Ă©missions disponibles sur le site de la chaĂźne. Un blog[8], tenu par l'animatrice du forum de l'Ă©mission ChloĂ© Delaume (surnommĂ©e la « forumanciĂšre »), permettait de dĂ©couvrir les coulisses de l'Ă©mission et des portraits des intĂ©ressĂ©s.

Critiques

L'émission télévisée a toutefois fait l'objet de critiques qui mettaient en cause sa propre impartialité, voire sa capacité à critiquer réellement le systÚme télévisuel dont elle fait partie.

En 1996, le sociologue Pierre Bourdieu, est invitĂ© sur le plateau d'ArrĂȘt sur images pour donner son analyse du traitement tĂ©lĂ©visuel des grĂšves de novembre-dĂ©cembre 1995 contre le gouvernement JuppĂ©. Il a ensuite estimĂ© ne pas avoir pu s'exprimer Ă  cause des interruptions incessantes de Jean-Marie Cavada, qui se sont d'ailleurs reproduites lors de sa propre Ă©mission, La Marche du SiĂšcle. Pierre Bourdieu a, par la suite, dĂ©veloppĂ© une critique d'ensemble du fonctionnement de la tĂ©lĂ©vision[9].

Le choix des invitĂ©s aurait parfois permis de douter de l'impartialitĂ© de l'Ă©mission, et aurait dĂ©notĂ© un parti pris politique, ce qui nuirait selon certains Ă  l'image et au sĂ©rieux de l'Ă©mission, dans le sens oĂč celle-ci se rĂ©clame d'une certaine neutralitĂ©. Une partie de ces critiques, ainsi que celles de Bourdieu, se retrouvent dans le film Enfin pris de Pierre Carles. Le film montre une conversation entre Daniel Schneidermann et Pierre Carles, oĂč ce dernier propose d'inviter une nouvelle fois Pierre Bourdieu, mais cette fois sans contradicteur. Daniel Schneidermann refuse en lui expliquant que son Ă©mission, dans un souci d'impartialitĂ©, impose toujours un contradicteur Ă  l'invitĂ©. En rĂ©ponse Ă  cet argument, le film montre un extrait de l'Ă©mission qui a pour invitĂ© l'homme d'affaires Jean-Marie Messier, qui n'est opposĂ© Ă  aucun contradicteur. Il est interrogĂ© avant le dĂ©but de l'Ă©mission sur le chiffre d'affaires de Vivendi, Daniel Schneidermann le prĂ©vient de l'absence d'interrogation de ce type pendant l'Ă©mission, lui prĂ©cisant qu'ils vont « parler de choses beaucoup plus futiles[10] ».

Selon une Ă©tude de 2008 de la doctorante en sciences du langage VĂ©ronique Madelon, ArrĂȘt sur images sur France 5 produit des discours prescriptifs qui appartiennent Ă  un nouveau genre transmĂ©diatique, la mĂ©diacritique mĂ©tadiscursive qui s'apparente Ă  une « pseudo-critique ». Elle « traite ainsi des mĂ©dias en posant sur eux ce que nous pourrions appeler un ‟regard citoyen”. Cette Ă©mission, qui prĂ©tend agir pour le bien de tous, mĂȘle donc Ă©thique et dĂ©ontologie — sans dĂ©finir ni l'une ni l'autre — et juge de ce qu'il convient de faire en tant que professionnel des mĂ©dias mais aussi, et surtout, de ce qu'on doit faire en tant qu'homme, ĂȘtre humain vivant en sociĂ©tĂ©. De lĂ  dĂ©coule une deuxiĂšme constatation : cette façon de parler des mĂ©dias, et plus particuliĂšrement de la tĂ©lĂ©vision, construit une relation spĂ©cifique entre l'Ă©nonciataire et l'Ă©nonciateur[11] ».
Madelon considĂšre en 2009 que la volontĂ© de l'Ă©mission de paraĂźtre didactique et de dĂ©crypter des mĂ©dias est dĂ©faillante. Elle met en cause la volontĂ© d'autocritique et de mĂ©diacritique en ce simple fait que l'Ă©mission « juge les autres mĂ©dias en fonctions de critĂšres non explicitĂ©s, relevant en gĂ©nĂ©ral de la dĂ©ontologie journalistique et de l'Ă©thique des chroniqueurs de l'Ă©mission ». VĂ©ronique Madelon conclut : « Sous couvert d'analyser scientifiquement la tĂ©lĂ©vision et les mĂ©dias, ArrĂȘt sur Images diffuse des discours convenus sur eux mais surtout, construit avec son tĂ©lĂ©spectateur une relation privilĂ©giĂ©e, basĂ©e sur la complicitĂ© et l'ironie[12] ».
En 2010, Alain Rabatel, professeur Ă©mĂ©rite en Sciences du Langage, nuance cette posture mĂ©diacritique pour ce qui est du site d’@si d’alors. « La prudence s'impose en vertu de l'ambivalence des commentaires et du montage : ces derniers orientent, parfois selon une circularitĂ© des preuves qui peut agacer. Mais cela ne doit pas faire oublier les appels Ă  la rĂ©flexion et la possibilitĂ© matĂ©rielle, offerte par le site lui-mĂȘme, Ă  travers ses documents et ses renvois, pour exercer un contrĂŽle critique tous azimuts[13] ».

Fin

À la fin de la saison 2005/2006, des informations avaient circulĂ© sur un possible arrĂȘt de l'Ă©mission[14]. AprĂšs quelques semaines d'indĂ©cision la direction de France 5 annonce qu'elle maintient l'Ă©mission pour la saison suivante. Cependant en septembre 2006, celle-ci dĂ©cide la suppression de la rediffusion de la version intĂ©grale non montĂ©e sur le site de France 5, remplacĂ©e par la version montĂ©e pour la tĂ©lĂ©vision.

Mais le , la direction de la chaĂźne France 5 annonce son intention de ne pas reconduire six de ses magazines pour la rentrĂ©e 2007, dont ArrĂȘt sur images. La chaĂźne annonce qu'une autre Ă©mission de dĂ©cryptage serait prĂ©vue Ă  un horaire Ă©ventuellement diffĂ©rent[15]. Il s'agira finalement de Revu et corrigĂ©, Ă©mission prĂ©sentĂ©e dans un style « infotainment » par Paul Amar, diffusĂ©e Ă  partir du . Elle a fait dĂšs la premiĂšre Ă©mission l'objet de critiques[16] sur le site d'ArrĂȘt sur images.

En juin 2007, Daniel Schneidermann avait laissĂ© entendre sur son blog, le Big Bang Blog[17], que l'Ă©mission pourrait ne pas ĂȘtre reconduite par France 5 Ă  la rentrĂ©e de septembre[18]. Il avait alors invitĂ© les tĂ©lĂ©spectateurs d'ArrĂȘt sur images Ă  se mobiliser et Ă  faire entendre leur craintes auprĂšs de Patrick de Carolis, le PDG de France TĂ©lĂ©visions.

Dans la lettre recommandĂ©e qu'il a reçue samedi 30 juin, la direction de France 5 annonce Ă  Daniel Schneidermann qu'il est licenciĂ© pour « faute grave ». Il lui est notamment reprochĂ© d'avoir menĂ© « de façon dĂ©libĂ©rĂ©e une campagne de dĂ©nigrement Ă  l'encontre des dirigeants de la chaĂźne et du groupe (France tĂ©lĂ©visions) allant jusqu'Ă  des attaques personnelles envers son prĂ©sident Monsieur Patrick de Carolis dans le but de faire pression » et d'avoir « insinuĂ© que la dĂ©cision de l'arrĂȘt de l'Ă©mission rĂ©sultait d'une volontĂ© de vengeance »[19].

Réactions divisées

L'arrĂȘt de l'Ă©mission a provoquĂ© des critiques de la part de tĂ©lĂ©spectateurs mĂ©contents, qui ont en rĂ©action lancĂ© une pĂ©tition pour le maintien de l'Ă©mission[20]. Le principal syndicat de l'enseignement en France, la FĂ©dĂ©ration syndicale unitaire, a appelĂ© Ă  signer la pĂ©tition[21]. Durant le mois au cours duquel la pĂ©tition Ă©tait accessible, elle a recueilli 185 218 signatures[22]. L'Ă©mission a Ă©galement reçu le soutien d'ATTAC[23] et de la CFDT mĂ©dias dĂ©fendant « l'existence d'une Ă©mission critique des mĂ©dias »[24]. La classe politique a Ă©galement rĂ©agi Ă  la suppression de l'Ă©mission : Claude Bartolone (PS), Marielle de Sarnez et François Bayrou[25] (MoDem) et Lionnel Luca (UMP)[26], puis Arnaud Montebourg (PS) et le Parti socialiste[27], ainsi que le Parti communiste[28] et Les Verts[29]. La SCAM rĂ©clame alors Ă©galement le maintien de l'Ă©mission et propose un dĂ©bat public avec la direction de France TĂ©lĂ©vision[30].

À noter cependant que ces critiques de la suppression de l'Ă©mission ne sont pas unanimes. Ainsi, l'intersyndicale de France 5, CGT-CFDT-CGC-FO, loin de soutenir Daniel Schneidermann, s'indigne surtout de la « campagne de dĂ©nigrement orchestrĂ©e par Daniel Schneidermann qui porte gravement prĂ©judice Ă  la chaĂźne du savoir et de la connaissance ainsi qu'Ă  l'intĂ©gritĂ© professionnelle de ses salariĂ©s ». Elle rappelle que la direction a prĂ©vu le remplacement d’ArrĂȘt sur images par une autre Ă©mission[31]. « Il paraĂźt avisĂ© d'attendre cette nouvelle Ă©mission et d'en juger sa pertinence avant de crier Ă  une chasse aux sorciĂšres au seul bĂ©nĂ©fice d'une personne », poursuivent les syndicats[31]. Pour sa part, la CFDT mĂ©dias, si elle « regrette la fin d’ArrĂȘt sur images, ne regrette pas le dĂ©part de Daniel Schneidermann ». « Contrairement Ă  ce qui pourrait ĂȘtre compris », poursuit le syndicat, « Daniel Schneidermann n'est victime d'aucune chasse aux sorciĂšres. Il a pratiquĂ© en personne le licenciement brutal au sein de son Ă©quipe. Grand donneur de leçons audiovisuelles, il a Ă©galement pratiquĂ© l'hypocrisie consistant Ă  multiplier les collaborations auprĂšs de plusieurs mĂ©dias pour aboutir au mĂ©lange des genres et Ă  la confusion d'intĂ©rĂȘts »[32].

Site ArrĂȘt sur images

Loubiana SAS
Création
Fondateurs Daniel Schneidermann
Forme juridique Société par actions simplifiée
SiĂšge social Paris [33]
Drapeau de la France France
Directeurs Emmanuelle Walter (d) (-) et Loris Guémart (d) (depuis )[34]
Effectif 10[35]
Site web www.arretsurimages.net

Dette 433 479 € (2016[35])
Chiffre d'affaires 1 350 759 € (2016[35])
RĂ©sultat net 137 437 € (2016[35] - [36])
+339 766 € (entre 2015 et 2016[35])

Site Web

Le , ArrĂȘt sur images revient officiellement sur le Web sous la forme d'un site Internet[37], s'apparentant Ă  un blog. Daniel Schneidermann et certains des chroniqueurs qui participaient Ă  l'Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e continuent leur travail de journalistes sur l'Internet en s'appuyant sur une Ă©mission hebdomadaire sans durĂ©e fixe et des reportages vidĂ©o visibles sur le site. On y retrouve notamment SĂ©bastien Bohler, Alain Korkos, David Abiker, Judith Bernard, Élisabeth LĂ©vy, Gilles Klein, Didier Porte


AprĂšs une campagne d'abonnements, la version dĂ©finitive du site est lancĂ©e le . L'accĂšs de la zone[38] Vite Dit, la revue de presse quotidienne, est gratuit pour les visiteurs et le reste du site est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s (plus de 40 000)[39]. Daniel Schneidermann refuse le financement par la publicitĂ© : « Quand on fait semblant de donner quelque chose gratuitement aux gens, on vend toujours une part de leur cerveau disponible[40] Ă  des annonceurs[3]. »

@rrĂȘt sur images fait partie des membres fondateurs du Syndicat de la presse indĂ©pendante d'information en ligne (SPIIL), crĂ©Ă© en octobre 2009[41].

En mars 2013, le site rĂ©vĂšle l'affaire Koh-Lanta. Dans une premiĂšre enquĂȘte publiĂ©e le 27 mars 2013 et signĂ©e par SĂ©bastien Rochat et David Medioni, @si remet clairement en question la version donnĂ©e par la production (Adventure Line Production) sur la mort du candidat GĂ©rald Babin. Une polĂ©mique se dĂ©clenche, mais @si continue son travail et Ă©toffe son enquĂȘte par un second papier publiĂ© le 5 avril 2013. Dans cet article intitulĂ© « Six nouveaux tĂ©moignages accusent la production », le rĂ©cit du drame est trĂšs dĂ©taillĂ© et donne lieu Ă  l'ouverture d'une enquĂȘte pour homicide involontaire au parquet de CrĂ©teil.

L'Ă©quipe lance une application iPhone dĂ©but novembre 2009, une application Android en octobre 2010 et une application pour tablettes tactiles dĂ©veloppĂ©e en Flex (adaptable Ă  la taille des Ă©crans) en dĂ©cembre 2011. Point commun de toutes ces applications, elles ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es par un @sinaute (abonnĂ© du site d'@rrĂȘt sur images). Elles permettent d'accĂ©der aux contenus du site directement sur les terminaux compatibles.

En 2021, Daniel Schneidermann fait donation de la propriété du site à son équipe de huit salariés (Paul Aveline, AdÚle Bellot, Pauline Bock, Loris Guemart, Maurice Midena, Antoine Streif, et Emmanuelle Walter). Il en reste un actionnaire parmi d'autres, et continue d'y rédiger des chroniques, et d'y animer, en alternance, des émissions. La rédaction en chef et la direction de la publication sont assumées par Emmanuelle Walter.

En dĂ©cembre 2021, ArrĂȘt sur images publie une autocritique de son propre traitement de l’affaire Ligue du LOL[42]. Le journaliste et mĂ©diateur Loris GuĂ©mart y Ă©crit notamment : « Deux ans et demi aprĂšs l'article de CheckNews, on peut affirmer sans se tromper que le torrent mĂ©diatique Ă©tait disproportionnĂ©. Les enquĂȘtes ont portĂ© un prĂ©judice parfois grave et pas forcĂ©ment justifiĂ© Ă  une partie de celles et ceux qui furent rattachĂ©s au groupe Facebook. » Une journaliste de la rĂ©daction, qui officiait Ă  l’époque, dĂ©clare que « s’il y a eu un emballement, on est tombĂ©s dedans » et regrette « d’avoir pris pour argent comptant l’ensemble des tĂ©moignages Ă  charge de militantes et journalistes fĂ©ministes diffusĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux ». Le site dĂ©cide de faire prĂ©cĂ©der tous les articles antĂ©rieurs Ă©voquant l’affaire d’un encadrĂ© sous forme de mise en garde : « Ce texte fait partie du dossier ‟Ligue du LOL”. Il est susceptible, Ă  ce titre, de contenir des approximations et des erreurs. » En 2019, dans un article consacrĂ© aux lynchages en ligne, Marianne Ă©tait revenu Ă©galement sur l'affaire de la Ligue du LOL dans laquelle beaucoup d'approximations auraient Ă©tĂ© commises. Marianne note que pour illustrer le sujet sur la LDL, ArrĂȘt sur images a postĂ© des tweets orduriers d’un certain @Languedepute. « ProblĂšme, il ne fait pas partie de la LDL. Quant au mythe du boys’ club, il ressemble tellement Ă  la sociĂ©tĂ© telle que certains militants veulent la combattre, qu’il n’a jamais Ă©tĂ© remis en question ». Selon Marianne, « les ‟social justice warriors” ont foncĂ© tĂȘte baissĂ©e. Et les mĂ©dias, trop contents de s’offrir un ‟feminism washing”, ont activĂ© le mode scandale »[43].

En 2022, Ă  la suite du dĂ©part d’Emmanuelle Walter, la rĂ©daction en chef et la direction de la publication changent pour ĂȘtre assumĂ©es par Loris GuĂ©mart (d)[44]. La fonction de mĂ©diateur du site, jusqu’alors exercĂ©e par celui-ci, est confiĂ©e au journaliste Maurice Midena. Daniel Schneidermann laisse la prĂ©sentation de l’émission hebdomadaire en ligne « ArrĂȘt sur images » Ă  Nassira El Moaddem et Paul Aveline[45].

De nouveau à la télévision

Depuis le , il existe une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision, Arretsurimages.tv, diffusĂ©e sur le bouquet Freebox TV canal 348. Elle diffuse une plage en clair de 20 Ă  21 h. Depuis octobre 2012, cette chaĂźne est accessible Ă©galement en replay. La chaine de tĂ©lĂ©vision est accessible pour un prix de 2,5 euros par mois.

L'originalitĂ© de ces Ă©missions est la diffusion sans montage et son format « SDF » (sans durĂ©e fixe) qui permet de dĂ©velopper les points de vue des invitĂ©s sans contrainte de temps (durĂ©e de 50 Ă  90 minutes).

Actuellement, ArrĂȘt sur images programme toutes les deux heures (les heures impaires Ă  la demie) une Ă©mission d'archive et l'Ă©mission de la semaine le soir Ă  19 h 30 et 21 h 30 du samedi au vendredi.

Nouvelles Ă©missions produites

En plus de l'émission hebdomadaire d'@rret sur images, il a existé entre mars 2009 et juin 2014, un programme animé par Judith Bernard : D@ns le texte, et une émission présentée par Maja Neskovic (d), @ux Sources. Guy Birenbaum a également animé une émission, jusqu'en juin 2011, Ligne J@une[46].

  • L'Ă©mission D@ns le Texte est une Ă©mission littĂ©raire qui s'attache fortement au texte, d'un roman ou d'un essai, classique ou contemporain, et au travail de crĂ©ation de l'Ă©crivain, en prĂ©sence de l'auteur, de spĂ©cialistes de l'Ɠuvre, de l'Ă©diteur ou des traducteurs.
  • L'Ă©mission D@ns le Film, animĂ©e par Judith Bernard avec Rafik Djoumi comme chroniqueur (et en tant que critique de cinĂ©ma) a le mĂȘme objectif que D@ns le Texte : rentrer le plus possible dans la « matiĂšre » du ou des films, pour aider Ă  sa comprĂ©hension et son rĂŽle du point de vue artistique, social et/ou Ă©conomique.
  • L'Ă©mission @ux Sources, prĂ©sentĂ©e par Maja Neskovic : chaque semaine, elle rencontre un journaliste, Ă©ditorialiste, patron de presse, Ă©conomiste, pour lui demander comment il (ou elle) s'informe.
  • L'Ă©mission Ligne J@une Ă©tait une Ă©mission de dĂ©bats polĂ©miques, qui s'intĂ©ressait thĂ©oriquement aux franchissement de la « ligne jaune » dans l'espace mĂ©diatique, mais qui concrĂštement s'intĂ©ressait plus particuliĂšrement aux « buzz ». Elle Ă©tait animĂ©e par Guy Birenbaum, et accueillait gĂ©nĂ©ralement de trois Ă  quatre invitĂ©s destinĂ©s Ă  s'affronter sur le sujet choisi.
  • L'Ă©mission @u prochain Ă©pisode prĂ©sentĂ©e par Rafik Djoumi a pour but d'analyser les rapports qui lient les consommateurs de sĂ©ries aux sĂ©ries en rencontrant des spĂ©cialistes de la « culture sĂ©ries ». Elle n'a pas de pĂ©riodicitĂ© prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie.
  • L'Ă©mission 14h42 prĂ©sentĂ©e par Jean-Marc Manach, toutes les deux semaines, traite des questions du numĂ©rique en association avec le quotidien en ligne PC INpact[47].
  • L'Ă©mission C'est pas qu'un jeu, prĂ©sentĂ©e par Daniel Schneidermann avec la rĂ©daction de Canard PC, s'intĂ©resse aux jeux vidĂ©o (histoire, Ă©conomie, idĂ©ologie).
  • L'Ă©mission Post-Pop, prĂ©sentĂ©e par Daniel Schneidermann, Rafik Djoumi et Delphine Chedaleux, s'interroge sur les changements de perceptions d’Ɠuvres de la culture populaire Ă  la suite des bouleversements progressistes.
  • L'Ă©mission Proxy, prĂ©sentĂ©e par Loris GuĂ©mart, analyse l'actualitĂ© des mĂ©dias et du journalisme et est diffusĂ©e en direct sur Twitch le mardi puis accessible en ligne sur le site depuis mai 2022.

Équipe @si

  • Producteur, animateur de l'Ă©mission @rret sur images et chroniqueur : Daniel Schneidermann. Depuis la rentrĂ©e 2020, l'Ă©mission est Ă©galement animĂ©e (sur une base tournante d'une Ă©mission sur 2) par Emmanuelle Walter (d) et Nassira El Moaddem ;
  • Journalistes permanents actuels : Loris GuĂ©mart (rĂ©dacteur en chef), Lynda Zerouk, HĂ©lĂšne Assekour, Manuel Vicuña et Juliette Gramaglia.
  • Chroniqueurs, chroniqueuses actuels ou rĂ©cents, en texte Ă©crit et/ou dans des Ă©missions : Mathilde LarrĂšre et AndrĂ© Gunthert.
  • Équipe technique : Antoine Streiff et SĂ©bastien Bourgine (rĂ©alisation des Ă©missions), AdĂšle Bellot (documentaliste), Les Points Sonneurs (ingĂ©nieurs du son).

Redressement fiscal

En novembre 2015, ArrĂȘt sur images est condamnĂ© Ă  un redressement fiscal de 540 000 euros dont 25 000 euros d'intĂ©rĂȘts pour s'ĂȘtre auto-appliquĂ© des taux rĂ©duits de 2,1 % applicables Ă  la presse Ă©crite, contrevenant aux 19,6 % normalement applicables Ă  la presse en ligne[48]. L'Ă©quipe d'ArrĂȘt sur images lance alors un appel aux dons et aux abonnements exceptionnels de soutien via la plate-forme de financement participatif Ulule[49]. La campagne est financĂ©e intĂ©gralement une semaine plus tard, le , mais l'Ă©quipe incite Ă  donner encore, afin d'atteindre les 500 000 euros nĂ©cessaires, en cumulant le financement participatif et les dons via la plate-forme J'aime l'info[50].

En mai 2016, le site annonce avoir remboursĂ© la TVA Ă  l'État mais qu'une question prioritaire de constitutionnalitĂ© est en cours de rĂ©daction, en collaboration avec Mediapart et Indigo publications. MalgrĂ© un exercice fiscal nĂ©gatif, la sociĂ©tĂ© annonce 26 000 abonnĂ©s et une trĂ©sorerie permettant l'investissement : le magazine va ainsi investir dans du nouveau matĂ©riel pour avoir des vidĂ©os en haute dĂ©finition et refondre l'intĂ©gralitĂ© du site web[51].

Changement de gouvernance intervenu en 2021

En , Daniel Schneiderman annonce son intention de confier la propriété et la responsabilité du site à l'ensemble de son équipe. Tous les salariés du média deviennent actionnaires à part égale, avec Emmanuelle Walter (d) comme directrice générale[52].

Notes et références

  1. Marceau Taburet, « «Stop Bolloré»: un collectif dĂ©nonce l’empire mĂ©diatique «rĂ©actionnaire» du milliardaire », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
  2. « Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) - Liste des services de presse en ligne reconnus par la CPPAP », sur www.cppap.fr (consulté le ).
  3. ArrĂȘt sur Images : Schneidermann revient par le Net - Zineb Dryef, Rue89, .
  4. « Emission du 28/01/1995 - Détournement de l'avion Air France décembre 1994 », sur inatheque.fr (consulté le )
  5. « Emission du 08/09/1996 - La politique spectacle », sur inatheque.fr (consulté le )
  6. « La télé à cache cash », dans Les Dossiers du Canard enchaßné (ISSN 0292-5354), juillet 2006
  7. DĂ©menti de Claude-Yves Robin - Nouvel Obs.
  8. Blog de la « forumanciÚre » Chloé Delaume, tel qu'archivé par Internet Archive.
  9. Pierre Bourdieu, Sur la tĂ©lĂ©vision (1996). Voir aussi le dĂ©bat entre Pierre Bourdieu et Daniel Schneidermann dans les colonnes du Monde diplomatique la mĂȘme annĂ©e : Analyse d'un passage Ă  l'antenne, par Pierre Bourdieu ; RĂ©ponse Ă  Pierre Bourdieu, par Daniel Schneidermann.
  10. Enfin pris ? à partir de 31:16 - Google [vidéo].
  11. VĂ©ronique Madelon, « La mĂ©diacritique mĂ©tadiscursive : le pathĂ©mique comme stratĂ©gie mĂ©diatique », Semen, no 28,‎ , p. 113-126 (DOI 10.4000/semen.8400).
  12. VĂ©ronique Madelon, « La mĂ©diacritique de masse. Analyse sĂ©mio-linguistique des mĂ©tadiscours Ă  prĂ©tention critique (tĂ©lĂ©vision, presse Ă©crite, radio, Internet) », Sciences humaines combinĂ©es, vol. 4,‎ (lire en ligne).
  13. Alain Rabatel, « Analyse pragma-Ă©nonciative des s/citations du site d’ArrĂȘt sur images », Argumentation et Analyse du Discours, vol. 4, no 4,‎ , p. 1-16 (DOI 10.4000/aad.806).
  14. Daniel Schneidermann revient sur cette annonce par Jean-Marc Morandini sur Europe1 (blog @si). Paris Match, Le Point et L'Express ont aussi pu diffuser cette information.
  15. France 5 : clap de fin pour « ArrĂȘt sur images » - Le Point, .
  16. Critique de la premiĂšre de Revu et corrigĂ© sur son forum et sur le site d'ArrĂȘt sur images.
  17. BBB pour BigBangBlog
  18. ASI, J-1, derniĂšres nouvelles de l'insoutenable attente - Daniel Schneidermann, Bing Bang Blog, 14 juin 2007 (voir archive).
  19. « la dĂ©cision de l'arrĂȘt de l'Ă©mission rĂ©sultait d'une volontĂ© de vengeance ».
  20. PĂ©tition contre la fin d'ArrĂȘt sur images : plus de 35.000 signatures - Le Nouvel Observateur, 22 juin 2007.
  21. La FSU demande le maintien de l'Ă©mission ArrĂȘt sur images de France 5.
  22. La pétition a reçu 185 218 signatures.
  23. communiqué sur france.attac.org
  24. La CFDT regrette la fin d'ArrĂȘt sur images mais pas le dĂ©part de Daniel Schneidermann
  25. Et le 177579e soutien s'appelle...François Bayrou. sur le Big Bang Blog.
  26. [Big Bang Blog] - ASI : soutiens d'Attac France et d'un député UMP.
  27. [Big Bang Blog] - Soutiens (en ordre dispersé) de Montebourg et du PS.
  28. Site national du PCF - TĂ©lĂ©vision, « ArrĂȘt des images » - Radio, « Suppression de la bande... ».
  29. Les Verts - DĂ©programmation d'ArrĂȘt sur images, un signe inquiĂ©tant pour la dĂ©mocratie.
  30. ArrĂȘt sur images: La Scam veut un dĂ©bat - Toute l'actu sur Lejdd.fr.
  31. L'Obs, « Les syndicats contre la « campagne de dénigrement » de Schneidermann », (consulté le ).
  32. « France 5 – Schneidermann : CommuniquĂ© rectificatif », CFDT mĂ©dias, (consultĂ© le ).
  33. Mentions légales.
  34. « https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/loris-guemart-nouveau-directeur-pour-arret-sur-images »
  35. Bilan et résultat Loubiana pour l'exercice 2016.
  36. Dons exceptionnels de soutien pour redressement fiscal exclus.
  37. Le site d'ArrĂȘt sur images.
  38. Vite Dit
  39. Au lancement officiel, Daniel Schneidermann revendique environ 30 000 abonnĂ©s. Le nombre de ces derniers dĂ©passe les 40 000 aprĂšs six mois d'Ă©mission – cf. l'article : Le site officiel d'@rrĂȘt sur images ouvre ses portes - imedias.biz, .
  40. En référence à une déclaration de Patrick Le Lay, PDG de TF1.
  41. Xavier Ternisien, « Les sites d'information « pure player » s'organisent », Le Monde, .
  42. « MĂ©diateur : ligue du LOL, "ASI" et occasions ratĂ©es - Par Loris GuĂ©mart | ArrĂȘt sur images », sur www.arretsurimages.net (consultĂ© le )
  43. Lucas Bretonnier, « Ligue du LOL, #BalanceTonPorc
 quand Twitter et Facebook deviennent des tribunaux populaires », sur marianne.net, Marianne, (consultĂ© le )
  44. « Loris GuĂ©mart, nouveau directeur pour "ArrĂȘt sur images" - Par Daniel Schneidermann | ArrĂȘt sur images », sur www.arretsurimages.net (consultĂ© le )
  45. « Le journaliste Daniel Schneidermann arrĂȘte la prĂ©sentation d’« ArrĂȘt sur images » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  46. Daniel Schneidermann, « Point Ă  la ligne (jaune) », @rrĂȘt sur images, (consultĂ© le ).
  47. rĂ©daction PC INpact, « #14h42 : ArrĂȘt sur images et PC INpact crĂ©ent leur Ă©mission », PC INpact,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  48. Mediapart : le redressement fiscal confirmé par les députés - Alexandre Debouté, Le Figaro, 16 décembre 2015.
  49. « Soutenez @rrĂȘt sur images, @si vous le rendra  : Sauvez notre indĂ©pendance ! », sur Ulule (consultĂ© le ).
  50. « Et l'Ɠuf craqua (au pire moment !) », sur Ulule, .
  51. Daniel Schneidermann, « Nos rĂ©sultats 2015 : le cap de la TVA est enfin franchi ! », sur ArrĂȘt sur images, .
  52. Aude Dassonville, « Changement de gouvernance pour ArrĂȘt sur Images », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Crise au Sarkozistan, premier livre Ă©ditĂ© par ArrĂȘt sur images (en autoproduction sur Lepublieur.com)
  • L'interview impossible, Ă©ditĂ© par ArrĂȘt sur images (en autoproduction sur Lepublieur.com)
  • Emmanuel Todd, Allah n'y est pour rien, sur les rĂ©volutions arabes et quelques autres, Ă©ditĂ© par ArrĂȘt sur images (en autoproduction sur Lepublieur.com)
  • Anne-Sophie Jacques, La crise et moi, Ă©ditĂ© en 2012 par ArrĂȘt sur images (en autoproduction sur Lepublieur.com)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.