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Aldo Moro

Aldo Moro [ˈaldo ˈmɔːro][1] , nĂ© le Ă  Maglie et mort assassinĂ© le Ă  Rome (ou ses environs), est un homme d'État italien membre de la DĂ©mocratie chrĂ©tienne (DC).

Aldo Moro
Illustration.
Fonctions
Président du conseil national de
la Démocratie chrétienne
–
(1 an, 6 mois et 28 jours)
Prédécesseur Amintore Fanfani
Successeur Flaminio Piccoli
Président du Conseil des ministres d'Italie
–
(1 an, 8 mois et 6 jours)
Président Giovanni Leone
Gouvernement Moro IV et V
LĂ©gislature VIe
Coalition DC-PRI (1974-1976)
DC (1976)
Prédécesseur Mariano Rumor
Successeur Giulio Andreotti
–
(4 ans, 6 mois et 20 jours)
Président Antonio Segni
Cesare Merzagora (intérim)
Giuseppe Saragat
Gouvernement Moro I, II et III
LĂ©gislature IVe
Coalition DC-PSI-PSDI-PRI
Prédécesseur Giovanni Leone
Successeur Giovanni Leone
Ministre italien des Affaires Ă©trangĂšres
–
(1 an, 4 mois et 16 jours)
Président du Conseil Mariano Rumor
Gouvernement Rumor IV et V
Prédécesseur Giuseppe Medici
Successeur Mariano Rumor
–
(2 ans, 11 mois et 21 jours)
Président du Conseil Mariano Rumor
Emilio Colombo
Giulio Andreotti
Gouvernement Rumor II et III
Colombo
Andreotti I
Prédécesseur Pietro Nenni
Successeur Giuseppe Medici
Secrétaire politique de la Démocratie chrétienne
–
(4 ans, 8 mois et 13 jours)
Président Adone Zoli
Attilio Piccioni
Prédécesseur Amintore Fanfani
Successeur Mariano Rumor
Ministre de l'Éducation
–
(1 an, 8 mois et 27 jours)
Président du Conseil Adone Zoli
Amintore Fanfani
Gouvernement Zoli
Fanfani II
Prédécesseur Paolo Rossi
Successeur Giuseppe Medici
Ministre des GrĂąces et de la Justice
–
(1 an, 10 mois et 13 jours)
Président du Conseil Antonio Segni
Gouvernement Segni I
PrĂ©dĂ©cesseur Michele De Pietro (it)
Successeur Guido Gonella
Biographie
Nom de naissance Aldo Luigi Romero Moro
Date de naissance
Lieu de naissance Maglie (Italie)
Date de dĂ©cĂšs (Ă  61 ans)
Lieu de décÚs Rome (Italie)
Nationalité Italien
Parti politique DC
DiplÎmé de Université de Bari
Profession Universitaire
Religion Catholicisme

Signature de Aldo Moro

Aldo Moro
Présidents du Conseil des ministres d'Italie
Ministres des Affaires Ă©trangĂšres d'Italie
Ministres de l'Éducation d'Italie
Ministres de la Justice d'Italie

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est professeur de droit pénal. Il est élu député en , entre pour la premiÚre fois au gouvernement en et dirige la Démocratie chrétienne entre et . Il exerce deux fois les fonctions de président du Conseil des ministres d'Italie (1963-1968 puis 1974-1976) et dirige par deux fois la diplomatie italienne.

Partisan du « compromis historique » entre les chrĂ©tiens-dĂ©mocrates et les communistes, il est enlevĂ© en par les Brigades rouges. Il est sĂ©questrĂ© 55 jours et finalement assassinĂ© par ses geĂŽliers. Les conditions de sa mort et l'incapacitĂ© des autoritĂ©s de l'Ă©poque Ă  le sauver restent des sujets polĂ©miques dans la classe politique et les mĂ©dias italiens.

Biographie

DĂ©buts politiques

Professeur de droit pénal à la faculté de droit de l'université de Bari à partir de 1940, Aldo Moro rejoint, en 1941, la FUCI (Fédération universitaire des catholiques italiens) et en devient le président.

AprÚs la Seconde Guerre mondiale, il est élu à l'Assemblée constituante en 1946.

Moro participe Ă  la rĂ©daction de la nouvelle constitution. Il est ensuite rĂ©Ă©lu comme dĂ©putĂ© Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s en 1948 pour y servir jusqu'Ă  sa mort. Il est sous-secrĂ©taire d'État aux Affaires Ă©trangĂšres (1948-1950), garde des sceaux, ministre de la Justice (1955-1957), de l'Éducation nationale (1957-1958) et des Affaires Ă©trangĂšres (1969-1972 et 1973-1974).

Il est secrĂ©taire de la DĂ©mocratie chrĂ©tienne de 1960 Ă  1963. À partir de dĂ©cembre 1963 et durant 4 ans et demi, il dirige le premier gouvernement italien intĂ©grant des ministres socialistes[2].

Le centre gauche entre en crise à la fin des années 1960, affaiblissant le poids de Moro dans son parti[2].

Juriste renommé, il a été professeur de droit et de procédure pénale à la faculté de sciences politiques de l'université de Rome « La Sapienza » de 1960 jusqu'à sa mort.

Le « compromis historique »

Pendant les années 1970, Moro porta son attention sur le projet d'Enrico Berlinguer de compromis historique. Le dirigeant du PCI (Parti communiste italien) proposait une alliance entre les communistes et les démocrates-chrétiens à une époque de grave crise économique, politique et sociale en Italie.

Moro fut chef de gouvernements de centre-gauche de novembre 1974 à avril 1976 mais jamais il ne put diriger une coalition issue du compromis historique. Alors qu'il présidait la Démocratie chrétienne en 1976, il fut l'un de ceux qui contribuÚrent à former un gouvernement de « solidarité nationale » dirigé par Giulio Andreotti, avec le PCI dans la majorité, une année plus tard[2].

Pacte Moro avec les groupes palestiniens

Moro impulsant une politique proarabe comme ministre des Affaires Ă©trangĂšres[2], l’Italie passa un accord dĂ©nommĂ© « pacte Moro » avec les groupes palestiniens pour qu’ils puissent transiter et passer des armes sur le territoire italien sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s, en Ă©change de l’engagement Ă  ne pas accomplir d’attentats sur son sol. Le pacte aurait tenu jusqu’à la mort d’Aldo Moro[3].

EnlĂšvement et assassinat

Le , Aldo Moro est enlevĂ© en plein Rome, rue Mario-Fani, par les Brigades rouges, un groupe terroriste d'extrĂȘme gauche dirigĂ© par Mario Moretti. Les assaillants assassinent froidement les cinq gardes du corps de Moro afin de l’enlever[4]. AprĂšs une dĂ©tention de 55 jours, Moro est assassinĂ© le 9 mai Ă  Rome[5]. Son corps est retrouvĂ© le jour mĂȘme dans le coffre d'une Renault 4L[6].

Moro Ă©tait en route pour une session de la Chambre des dĂ©putĂ©s lorsqu’il a Ă©tĂ© enlevĂ©. Lors de cette session, les dĂ©putĂ©s devaient discuter le vote de confiance au nouveau gouvernement de Giulio Andreotti qui, pour la premiĂšre fois, recevait l’aval du Parti communiste. Ce devait ĂȘtre la premiĂšre application de la vision stratĂ©gique que partageait Moro avec Berlinguer de compromis historique.

Les Brigades rouges proposĂšrent d’épargner la vie de Moro en Ă©change de la libĂ©ration de plusieurs de leurs compagnons emprisonnĂ©s[5].

Pendant cette pĂ©riode, Moro Ă©crivit des lettres aux principaux dirigeants de la DĂ©mocratie chrĂ©tienne (DC) ainsi qu’au pape Paul VI (qui plus tard cĂ©lĂ©bra personnellement la messe de funĂ©railles de Moro). Dans ses lettres, Moro prĂŽnait comme objectif prioritaire pour l’État de sauver des vies, et affirmait que le gouvernement devait s’évertuer Ă  satisfaire les revendications de ses geĂŽliers. La plupart des dirigeants du parti de la DC soutenait que les lettres ne reflĂ©taient pas les aspirations sincĂšres de Moro, et refusĂšrent toute tentative de nĂ©gociation, rejetant ainsi les requĂȘtes de la famille Moro. Dans son appel aux terroristes, le pape Paul VI demanda la libĂ©ration « sans conditions » de Moro[5].

Suivant les indications des Brigades rouges, son corps sans vie fut retrouvé dans le coffre d'une Renault 4L rouge stationnée via Caetani, à mi-chemin du trajet entre le siÚge national de la Démocratie chrétienne et celui du Parti communiste.

Il avait été abattu de douze balles tirées dans la poitrine[7].

Le 13 mai suivant, le pape Paul VI a cĂ©lĂ©brĂ© une messe solennelle pour la mort d'Aldo Moro, ami et alliĂ© de longue date, Ă  laquelle de nombreuses personnalitĂ©s politiques italiennes ont participĂ©. Cette cĂ©rĂ©monie funĂ©raire a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e sans la dĂ©pouille de Moro sur le souhait explicite de la famille, qui n'y a pas participĂ©, disant que l'État italien avait fait peu ou rien pour sauver sa vie, et refusant les funĂ©railles d'État : elle choisit de procĂ©der aux funĂ©railles en forme privĂ©e Ă  l'Ă©glise de san Tommaso de Torrita Tiberina, une petite ville de la province romaine oĂč l'homme d'État aimait se reposer, et oĂč il a Ă©tĂ© aussi enterrĂ©[8].

Les procÚs criminels et les conséquences

Le procĂšs des ravisseurs d'Aldo Moro, impliquant 63 accusĂ©s, s'est tenu du au Ă  Rome. Il s'est soldĂ© par 32 condamnations Ă  perpĂ©tuitĂ© (dont plusieurs par contumace, comme Alessio Casimirri), une vingtaine de condamnations totalisant 316 ans de prison et quatre acquittements. Le , les brigadistes emprisonnĂ©s dans la prison de Palmi, incluant des chefs « historiques » du mouvement comme Renato Curcio, font parvenir Ă  la presse des documents dans lesquels ils reconnaissent l'Ă©chec de leur action et remettent en cause toute forme de terrorisme. Le , le jugement de la cour d'appel, confirmĂ© par la Cour suprĂȘme, efface 10 condamnations Ă  perpĂ©tuitĂ©, en lien avec la politique de modĂ©ration envers les repentis mise en place avec succĂšs au dĂ©but des annĂ©es 1980[9].

Certains ont envisagĂ© que les lettres de Moro comportaient des messages codĂ©s Ă  l’attention de sa famille et de ses collĂšgues. D'autres ont doutĂ© de la validitĂ© de ces lettres et envisagĂ© une Ă©ventuelle censure. Le chef des carabiniers Carlo Alberto Dalla Chiesa (qui sera plus tard assassinĂ© par la mafia) trouva des copies des lettres de Moro dans une maison milanaise ayant appartenu Ă  des terroristes. Mais ce ne fut que des annĂ©es aprĂšs cette dĂ©couverte qu’elles furent rendues publiques.

DĂ©bats

Le juge Rosario Priore (it) a déclaré que les Brigades rouges ont bénéficié du soutien logistique et direct de la Stasi est-allemande.

Certains ont suggĂ©rĂ© que le mouvement d'extrĂȘme gauche avait Ă©tĂ© infiltrĂ© ou manipulĂ©, pour discrĂ©diter la cause communiste, par les services secrets amĂ©ricains. Guy Debord, lui, met plutĂŽt en cause des services secrets italiens (it)[10]. Cette thĂ©orie se fonde sur le fait que l'effort fourni par Moro pour intĂ©grer des communistes au sein du gouvernement n'avait pas reçu l'approbation des États-Unis. Aucune preuve n'a pu ĂȘtre trouvĂ©e pour appuyer cette thĂ©orie.

Le journaliste Indro Montanelli, cependant, a toujours nié les théories du complot sur l'affaire Moro[11] : aucune conspiration internationale, Moro a été enlevé et assassiné par une poignée de « révolutionnaires » italiens[12]. Montanelli a rendu un jugement sévÚre sur les lettres écrites par Moro[13] et sa famille[14] - [15].

Il est nĂ©anmoins Ă©tabli que le gouvernement italien, conseillĂ© par des fonctionnaires amĂ©ricains, a dĂ©libĂ©rĂ©ment fait Ă©chouer les nĂ©gociations. Dans un documentaire d'Emmanuel Amara rĂ©alisĂ© pour France 5, Les Derniers Jours d'Aldo Moro (2006), Steve Pieczenik, un ancien nĂ©gociateur en chef amĂ©ricain[16] ayant travaillĂ© sous les ordres des secrĂ©taires d'État Henry Kissinger, Cyrus Vance et James Baker, raconte comment il a participĂ© au court-circuitage des nĂ©gociations afin qu'elles n'aboutissent pas, avec comme recours Ă©ventuel de « sacrifier Aldo Moro pour maintenir la stabilitĂ© politique en Italie ». « J'ai instrumentalisĂ© les Brigades rouges pour tuer Moro », ajoute-t-il. Un peu plus tard, dans le mĂȘme documentaire, Francesco Cossiga, ministre de l'IntĂ©rieur de l'Ă©poque, confirme cette version des faits[17]. C'est aussi la conclusion Ă  laquelle Ă©tait arrivĂ© le journaliste d'investigation amĂ©ricain Webster G. Tarpley en 1978. Ces conclusions sont Ă©galement corroborĂ©es par les tĂ©moignages du dĂ©putĂ© et secrĂ©taire d'État italien Elio Rosati, trĂšs proche collaborateur et ami d'Aldo Moro[18] - [19].

Postérité

Le pont Punta Penna Pizzone de Tarente, parmi les plus longs d'Europe, lui est dédié en 2008[20]. Le , le Saint-SiÚge, par la voix d'Agostino Vallini, a déclaré étudier le dossier d'une éventuelle béatification d'Aldo Moro[21] - [22] - [23].

Le cinĂ©aste italien Marco Bellocchio a consacrĂ© deux Ɠuvres Ă  l'enlĂšvement et Ă  l'assassinat Aldo Moro :

Notes et références

  1. Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
  2. Manlio Graziano, « Biographies », dans L’Italie. Un État sans nation ? : GĂ©opolitique d’une identitĂ© nationale incertaine, Toulouse, ÉrĂšs, coll. « BibliothĂšque gĂ©opolitique », (lire en ligne), p. 351-363.
  3. Eric Jozsef, « Les dessous secrets de l’amitiĂ© entre l’Italie et Kadhafi », sur Le Temps, (consultĂ© le ).
  4. « Il y a 35 ans, les Brigades rouges assassinaient Aldo Moro ».
  5. (it) Indro Montanelli et Mario Cervi, L'Italia degli anni di piombo, Milan, Rizzoli, 1991.
  6. Patrick Descheemaekere, « 9 mai 1978. Le corps d’Aldo Moro est retrouvĂ© dans le coffre d’une automobile », sur France Info, (consultĂ© le ).
  7. Le responsable des Brigades Rouges a tiré deux balles sur Moro avec un Walter PPK, puis, l'arme s'étant enrayée, a pris une mitraillette Skorpion munie d'un silencieux avec laquelle il a tiré deux rafales de neuf balles. cf. Philippe Foro, Une longue saison de douleur et de mort : l'affaire Aldo Moro, Vendémiaire, , p. 125.
  8. (it) « 9 maggio 1978: lo schiaffo a Paolo VI. Storia e fallimento della mediazione vaticana per la liberazione di Aldo Moro », sur treccani.it (consulté le ).
  9. (it) Sergio Zavoli, La notte della Repubblica, Roma, Nuova Eri, 1992.
  10. Guy Debord, Préface à la quatriÚme édition italienne de « La Société du Spectacle », 1979.
  11. (it) « Aldo Moro: commemorare o dimenticare? », sur Corriere della Sera, 21 décembre 1995 (consulté le 13 mars 2016).
  12. (it) Sandro Gerbi et Raffaele Liucci, Indro Montanelli (1909-2001): Una biografia, Milan, Hoepli, 2014.
  13. (it) Indro Montanelli, « Aldo Moro, al di là della melassa ipocrita », sur Corriere della Sera, 22 mars 1997 (consulté le 13 mars 2016).
  14. (it) Indro Montanelli, « La vedova nera », sur il Giornale nuovo, 23 juillet 1982.
  15. (it) « INDRO MONTANELLI: Milano. Lettera al Sen. Cesare Pozzo per posizioni Maria Fida - 23 novembre 1990 ».
  16. (en) « US envoy admits role in Aldo Moro killing », telegraph.co.uk, 11 mars 2008.
  17. Hubert Artus, « Pourquoi le pouvoir italien a lùché Aldo Moro exécuté en 1978 », sur Rue89, nouvelobs.com, le 8 février 2008. Extrait du documentaire d'Emmanuel Amara.
  18. (it) Alberto Zaza d'Aulisio, « Addio Rosati, l'amico che Moro stimava di piĂč », Il Mattino,‎ (lire en ligne).
  19. (it) « Parla Elio Rosati / "Io, tra i pochi che volevano Moro vivo" », Il Mattino,‎ .
  20. PONTE PUNTA PENNA PIZZONE, TRA I PIÙ LUNGHI D’EUROPA sur madeintaranto.org.
  21. (es) Eusebio Val, « Aldo Moro, de mårtir a santo », sur elcolombiano.com, El Colombiano, (consulté le ).
  22. Le Matin, « Aldo Moro, assassiné par les Brigades rouges, bientÎt béatifié ? », sur lematin.ch, Le Matin, (consulté le ).
  23. François-Xavier Maigre, « L’ancien prĂ©sident du conseil italien Aldo Moro pourrait ĂȘtre bĂ©atifiĂ© », sur la-croix.com, La Croix, (consultĂ© le ).
  24. « Esterno notte », sur https://www.senscritique.com/ (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Emmanuel Amara, Nous avons tuĂ© Aldo Moro, Patrick Robin Ă©ditions, 2006 (ISBN 2-35228-012-5) (commentaire sur delpla.org)
  • (it) Marco Baliani, Corpo di stato. Il delitto Moro, Milano, Rizzoli, 2003 (fr) Corps d’État, traduction disponible dans le fonds de la maison Antoine Vitez.
    Dans ce classique du thĂ©Ăątre-rĂ©cit sur l’assassinat d’Aldo Moro, Baliani Ă©voque aussi l’assassinat de Peppino Impastato.
  • Philippe Foro, Une longue saison de douleur et de mort. L'affaire Aldo Moro, VendĂ©miaire, 2011
  • Indro Montanelli et Mario Cervi, L'Italia degli anni di piombo, Milan, Rizzoli, 1991
  • Aldo Moro, Mon sang retombera sur vous, Tallandier, 2005
  • Leonardo Sciascia, L'Affaire Moro, Grasset, 1978
  • Webster Tarpley, Chi ha ucciso Aldo Moro ? (Qui a tuĂ© Aldo Moro ?), 1978
  • Sergio Zavoli, La notte della Repubblica, Roma, Nuova Eri, 1992
  • L'auteur français Maurice Attia Ă©voque l'enlĂšvement d'Aldo Moro dans l'un de ses romans : Le rouge et le brun, paru en 2021 chez Jigal.

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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