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Biarritz

Biarritz (prononcĂ© [bja.ʁits] ; en occitan gascon BiĂ rritz[1] - [2], en basque Miarritze[3]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dans le Sud-Ouest de la France. BordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, la ville dispose d'une façade maritime longue de 4 kilomĂštres, dans le creux du golfe de Gascogne, Ă  moins de 25 kilomĂštres de la frontiĂšre avec l'Espagne.

Biarritz
Biarritz
Vue sur Biarritz depuis le phare
Blason de Biarritz
Blason
Biarritz
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Maider Arosteguy (LR)
2020-2026
Code postal 64200
Code commune 64122
DĂ©mographie
Gentilé Biarrots
Population
municipale
25 885 hab. (2020 en augmentation de 4,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 220 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 28â€Č 54″ nord, 1° 33â€Č 22″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 85 m
Superficie 11,66 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Biarritz
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Biarritz
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Biarritz
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Biarritz
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Biarritz
Liens
Site web biarritz.fr

    La localitĂ© rĂ©sulte de l'union de deux centres de peuplement ancien, l'un vouĂ© Ă  l'agriculture et l'autre tournĂ© vers les mĂ©tiers marins. Ancienne paroisse de Bayonne, le quartier Saint-Martin s'en Ă©mancipe Ă  une date encore inconnue, Ă  la fin du XVIe siĂšcle ou au dĂ©but du XVIIe siĂšcle. D'abord port de pĂȘche Ă  la baleine, la localitĂ© connaĂźt un bouleversement Ă©conomique au XIXe siĂšcle Ă  l'avĂšnement des bains de mer. NapolĂ©on III et l'impĂ©ratrice EugĂ©nie en font leur lieu de villĂ©giature et crĂ©ent une rĂ©sidence et son parc avec une citĂ© nouvelle en prolongement. GrĂące Ă  eux, le gotha et toute la belle sociĂ©tĂ© europĂ©enne frĂ©quentent la station balnĂ©aire. Cette activitĂ© ne faiblit pas durant le XIXe siĂšcle et le dĂ©but du XXe siĂšcle (Belle Époque, AnnĂ©es folles) jusqu'Ă  la crise de 1929. Aujourd’hui encore, l'Ă©conomie reste tournĂ©e vers le secteur tertiaire, dont l'hĂŽtellerie de luxe, les soins Ă  la personne et les loisirs marins constituent le vecteur prĂ©dominant.

    Biarritz est aujourd’hui une commune de plus de 25 000 habitants dont la population, caractĂ©risĂ©e par une forte proportion de seniors, s’est tassĂ©e aprĂšs avoir passĂ© le cap des 30 000 habitants en 1999, en raison de la rĂ©gression du solde migratoire.

    L'histoire de la station est également marquée par des individualités sportives déterminantes qui auront un impact durable sur l'image de la localité tels le Mousquetaire Jean Borotra, le scientifique et surfeur Joël de Rosnay, premier champion de France de la spécialité, ou Serge Blanco, le Pelé du rugby.

    Le climat doux de la station, le spectacle de l'océan et de ses vagues puissantes, ainsi que l'éclectisme de l'architecture ont inspiré de nombreux écrivains ou chroniqueurs.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.
    FrontiĂšres de Biarritz avec les communes limitrophes. Le trait rouge dans le coin infĂ©rieur droit indique la position de l’autoroute A63.

    Biarritz est situĂ©e au sud-ouest du territoire français, Ă  moins de 25 km de la frontiĂšre entre l'Espagne et la France et le long de la cĂŽte basque, dans le creux du golfe de Gascogne[Note 1].

    La commune fait partie de la province basque du Labourd et est membre de l'aire urbaine de Bayonne.

    Le cap Saint-Martin, que domine le phare de Biarritz, marque la limite entre la cĂŽte sablonneuse au nord, commencĂ©e Ă  l'extrĂȘme pointe de la Gironde et qui se termine Ă  Anglet, et la cĂŽte dĂ©coupĂ©e de falaises du Pays basque au sud. Biarritz est construite sur une suite de collines le long de la cĂŽte. La ville donne directement sur prĂšs de km de criques et plages de sable fin comme la Grande Plage, la cĂŽte des Basques ou le port-vieux[EG 1].

    Communes limitrophes de Biarritz[4]
    Golfe de Gascogne Anglet
    Biarritz
    Bidart Arbonne Arcangues

    Sur le plan linguistique, elle se trouve Ă  la pointe mĂ©ridionale extrĂȘme de l'aire d'influence du gascon (parlar negre), et donc de la Gascogne.

    GĂ©ologie et relief

    • La façade maritime de Biarritz, du nord au sud.
    • Vue d'une pointe rocheuse couronnĂ©e par un phare et s'avançant sur la mer.
      La pointe Saint-Martin.
    • La Roche Ronde, situĂ©e Ă  quelques mĂštres de la plage Miramar.
      La Roche Ronde, située à quelques mÚtres de la plage Miramar.
    • Vue d'une plage sur laquelle les vagues se brisent ; phare et bĂątiments en arriĂšre-plan.
      La plage Miramar et la Grande Plage.
    • Vue de l'ocĂ©an Atlantique avec au fond une plage et la ville de Biarritz.
      Vue de la plage Miramar depuis la Passerelle Eiffel.
    • Vue d'une villa perchĂ©e sur un rocher surplombant la mer.
      La villa Belza.
    • Photographie en noir et blanc d'un rocher sur la mer reliĂ© Ă  la cĂŽte par une passerelle.
    • Vue en plongĂ©e de plages ; une ville en arriĂšre-plan.
      Les plages CĂŽte des Basques et Marbella.
    • Vue d'avion de toute la façade maritime.
      Vue aérienne de la façade maritime de Biarritz
    • Rocher du Basta
      Rocher du Basta

    Biarritz est situĂ©e sur un site gĂ©ologique particulier. Au nord, la cĂŽte landaise se termine Ă  Anglet au terme de prĂšs de 200 km de cĂŽtes rectilignes et basses, constituĂ©es de sable formant des dunes et offrant une plage presque continue depuis la pointe de Grave. Cependant, Ă  partir de Biarritz, la cĂŽte basque est beaucoup plus dĂ©coupĂ©e et formĂ©e de falaises et de rochers au sous-sol variĂ©. Sur km de cĂŽte, trois niveaux sĂ©dimentaires se succĂšdent. De la Chambre d'Amour Ă  la plage Miramar, on rencontre des falaises abruptes de calcaires marneux et grĂ©seux grisĂątres, dont les couches forment une lĂ©gĂšre cuvette appelĂ©e synclinal. Ces falaises sont dites en escalier et se sont formĂ©es lors de l'apparition des PyrĂ©nĂ©es il y a 25 millions d'annĂ©es. De l'hĂŽtel du Palais Ă  la villa Beltza, la cĂŽte est dĂ©chiquetĂ©e avec de nombreux Ăźlots rocheux. Ces falaises sont constituĂ©es de couches de calcaire grĂ©seux jaune-ocre nettement inclinĂ©es. Elles se sont formĂ©es il y a 34 millions d'annĂ©es Ă  l'OligocĂšne infĂ©rieur[EG 1]. Ces roches contiennent de nombreux Nummulitidae (petits foraminifĂšres).

    Du nord au sud, la façade maritime de Biarritz commence à la pointe Saint-Martin, puis se succÚdent en une grande anse les plages dites Miramar et Grande Plage avant d'arriver au port. Le rocher de la Vierge est un promontoire à partir duquel s'étalent les plages du Port-vieux, de la CÎte des Basques, Marbella, et enfin de la Milady[5].

    La superficie de la commune est de 1 166 hectares ; son altitude varie entre 0 et 85 mĂštres[6].


    Hydrographie

    Le site du Sandre n’indique que le ruisseau d'Aritxague, qui conflue avec l'Adour Ă  Bayonne aprĂšs avoir traversĂ© Anglet[7]. Cette situation est relativement rĂ©cente. Avant le dĂ©veloppement de la ville, et le dĂ©tournement des ruisseaux, le village se prĂ©sentait comme un espace sableux, vallonnĂ©, constituĂ© de terres couvertes d'ajoncs (bastes), de marĂ©cages (barthes), de sources (honts) et de ruisseaux (arrius). Au nord coulaient les ruisseaux de la Barte et de SabaoĂŒ, et au sud, ceux de Barchalot et de Chardinerou[Note 2] - [Note 3]. Ces ruisseaux alimentaient l'Ă©tang de Chabiague[Note 4], entre les plages Marbella et de la Milady, Ă  l'emplacement duquel se trouve aujourd’hui une station d'Ă©puration[MF 1].

    Le site GĂ©oportail indique nĂ©anmoins la prĂ©sence de deux lacs sĂ©parĂ©s par quelque 700 mĂštres, le lac Marion et le lac Mouriscot, tous deux protĂ©gĂ©s par le Conservatoire du littoral[5] - [8]. Le lac Mouriscot est alimentĂ© par le ruisseau de Hondarrague (ou Hondarague[9]). Il se dĂ©verse dans le petit fleuve cĂŽtier de La Moulie ou Lamouligne (appelĂ© Ă©galement Lamoulaygue ou de Lamouley[10]) qui conduit les eaux du lac Ă  l’ocĂ©an Atlantique sur prĂšs de 1 500 mĂštres jusqu’à la plage d’Ilbarritz Ă  Bidart. Le lac Mouriscot est partiellement classĂ© Natura 2000 par arrĂȘtĂ© du 5 septembre 2006 sous l’appellation « site Natura 2000 lac de Mouriscot (zone spĂ©ciale de conservation FR 7200777) »[M 1] - [11]. La zone protĂ©gĂ©e couvre, outre les eaux douces du lac lui-mĂȘme pour 50 % de la surface protĂ©gĂ©e, des forĂȘts d’arbres Ă  feuilles caduques (25 %), des marais (13 %) ainsi que des landes et broussailles (12 %)[11].

    Climat

    Le climat de Biarritz est typiquement océanique. Du fait de sa situation en forme d'amphithéùtre face à l'océan, Biarritz est ouverte aux vents marins. Les hivers sont doux et la chaleur estivale est supportable. Cette situation climatique privilégiée lui a valu le titre de « station hydrothermale et climatique » depuis 1912.

    Le rĂ©gime des vents est dominĂ© par une triple influence : l'ocĂ©an Atlantique, les PyrĂ©nĂ©es et un rĂ©gime de brises locales. Les vents ocĂ©aniques provenant de l'Ouest, apportent de l'humiditĂ© et de la fraĂźcheur en Ă©tĂ© et de la douceur en hiver. Venant du sud, des vents chauds sont gĂ©nĂ©rĂ©s par un effet de foehn. En effet, l'air venant d'Espagne perd son humiditĂ© en traversant les PyrĂ©nĂ©es et se rĂ©chauffe en perdant de l'altitude. En hiver, la ville est souvent soumise Ă  des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es par rapport au reste du territoire national. La moyenne des tempĂ©ratures en hiver se situe aux alentours de 8 °C et avoisine les 20 °C en Ă©tĂ©. La tempĂ©rature la plus basse relevĂ©e a Ă©tĂ© −12,7 °C le , et la plus Ă©levĂ©e, 42,9 °C le [Note 5] - [12]. Les pluies sur les cĂŽtes basques sont rarement persistantes, exceptĂ© durant l'hiver. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses, ce qui explique la pluviomĂ©trie Ă©levĂ©e, mais un nombre de jours de pluie annuel lĂ©gĂšrement infĂ©rieur Ă  celui de certaines autres rĂ©gions françaises (181 jours par an). La ville est avec 1 483 mm, la plus arrosĂ©e de France mĂ©tropolitaine, loin devant Brest (1 120 mm) ou Tarbes (1 100 mm). Avec 1 877 heures de soleil par an elle est en dĂ©ficit par rapport aux autres villes du littoral aquitain (Landes et Gironde) Le bassin d'Arcachon voit par exemple 250 heures de soleil supplĂ©mentaires[13].

    Un nouveau record de chaleur est battu pour un mois de juin à Biarritz le avec un pic établit par Météo-France à 42,9 °C à 16 heures[14].

    Statistiques 1991-2020 et records - Station Biarritz-Pays basque (64) Alt: 71m 43° 28â€Č 09″ N, 1° 32â€Č 03″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5 4,9 7,1 8,8 11,9 14,9 16,9 17,2 14,5 11,9 7,9 5,7 10,6
    Température moyenne (°C) 8,6 8,9 11,2 12,8 15,9 18,7 20,6 21,2 18,9 16,1 11,6 9,3 14,5
    Température maximale moyenne (°C) 12,2 12,8 15,2 16,8 19,9 22,5 24,2 25,1 23,3 20,2 15,4 12,9 18,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,7
    16.1985
    −11,5
    03.1956
    −7,2
    01.2005
    −1,3
    13.1958
    3,3
    14.1995
    5,3
    06.1972
    9,2
    12.1972
    8,6
    30.1993
    5,3
    26.2002
    −0,6
    25.2003
    −5,7
    23.1988
    −8,9
    25.2001
    −12,7
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    24,1
    01.2022
    28,9
    28.1960
    29,7
    21.1990
    32,1
    30.2005
    34,8
    30.1996
    42,9
    18.2022
    40,1
    18.2022
    40,6
    04.2003
    38,7
    07.2016
    32,2
    02.1985
    27,8
    01.2020
    25,1
    02.1985
    42,9
    2022
    Ensoleillement (h) 95,7 115,2 163,3 170,7 196,7 206,3 218,5 214,3 199,2 145,4 103,4 91,8 1 920,6
    PrĂ©cipitations (mm) 139,6 110,4 102,8 117,7 116,1 99,2 77,3 87,5 118,2 147,3 206,9 150,6 1 473,6
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 13,7 12 11,9 13,3 12,5 10,1 9,4 9,2 10,2 12,1 13,8 12,9 141,1
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 8,7 6,9 6,3 7,1 6,2 5,2 4,3 4,8 6,7 7,6 9,8 8,3 81,9
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 5 4 3,6 4,1 3,9 3,1 2,4 2,7 3,9 4,8 7,2 5,2 49,9
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 64024001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/10/2022 dans l'état de la base

    Voies routiĂšres

    Biarritz est desservie par l'autoroute A63 (section Landes - Biriatou), au pĂ©age de la NĂ©gresse, qui, outre Biarritz, donne accĂšs Ă  Bidart, Ă  l’aĂ©roport de Biarritz-Pays basque et Ă  Saint-PĂ©e-sur-Nivelle.

    Biarritz est traversée par la route départementale 810, qui était, avant son déclassement, la route nationale 10 de Paris à Hendaye.

    RĂ©seau urbain

    Depuis le 2 septembre 2019, Biarritz est desservie par la ligne T1 du Tram'bus de Bayonne et la ligne 3 du rĂ©seau Txik Txak. Les lignes 4, 5, 6, 36, 38, 44, 46, 52 du rĂ©seau de bus Chronoplus, gĂ©rĂ© par Keolis CĂŽte Basque-Adour, desservent Biarritz en la reliant aux autres communes de l'agglomĂ©ration : Anglet, Arcangues, Bassussary, Bayonne, Bidart, Boucau, Saint-Pierre-d'Irube et Tarnos[15] - [16]. Trois navettes gratuites desservent Ă©galement le centre-ville, Saint-Charles, les plages de la CĂŽte des Basques et du Port-Vieux (en haute saison) et en Ă©tĂ©, une navette permet de relier gratuitement le parking Relais situĂ© Ă  la halle d'Iraty jusqu’au jardin public[17].

    Transport ferroviaire

    La gare de Biarritz, au quartier de La NĂ©gresse, est desservie par des TGV Paris-Hendaye ou Irun, des trains IntercitĂ©s Toulouse - Hendaye, des trains IntercitĂ©s de nuit, des TER Nouvelle-Aquitaine ainsi que par le service auto-train (au service 2014). Elle est situĂ©e sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean Ă  Irun entre les gares ouvertes de Bayonne et de GuĂ©thary. L'ancienne gare de Biarritz-Ville (ou gare du Midi) est aujourd’hui fermĂ©e. C'Ă©tait le terminus d’un embranchement de 3,5 kilomĂštres qui partait de La NĂ©gresse pour rejoindre le centre-ville et empruntait un tunnel d’une longueur de 495 mĂštres avant le lac Marion. Elle est dĂ©finitivement fermĂ©e le 14 septembre 1980[18]. Le bĂątiment-voyageurs de Biarritz-Ville Ă  la façade Art nouveau, restaurĂ© en 1991, fait dĂ©sormais partie d'un ensemble immobilier destinĂ© Ă  la tenue de spectacles et congrĂšs[19] - [20].

    De 1888 à 1948, Biarritz était reliée à Bayonne par trois lignes de tramways à voie métrique, le BAB (Bayonne - Anglet - Biarritz), le BLB (Biarritz - Lycée de Marracq - Bayonne) et les Voies ferrées départementales du Midi (Bayonne - La Barre - Biarritz - Saint-Jean-de-Luz).

    Transport aérien

    Biarritz est desservie par l'aĂ©roport de Biarritz-Pays basque (code IATA : BIQ ‱ code OACI : LFBZ), situĂ© pour une petite partie sur le territoire de la localitĂ©, mais surtout sur celui d'Anglet[Note 6].

    Le syndicat mixte pour l'amĂ©nagement et l'exploitation de l'aĂ©rodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomĂ©ration CĂŽte Basque-Adour, les dĂ©partements des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz, assure la gestion de l’aĂ©roport. Celui-ci a accueilli plus de 1 135 000 passagers en 2016[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Biarritz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [23] - [24].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[25] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[28] - [29].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[30]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[31] - [32].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (87 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (80,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (69,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,6 %), forĂȘts (5,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,4 %), zones humides cĂŽtiĂšres (3,3 %), eaux maritimes (0,5 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La mairie de Biarritz dĂ©coupe la ville en six quartiers ou regroupements de quartiers, au sein desquels sont organisĂ©s des conseils de quartier qui associent les habitants Ă  la gestion de la vie municipale[M 2]. Biarritz s’est inscrite dĂšs 1997 dans ce mode de gestion de proximitĂ©, avant que l’organisation de conseils de quartier ne soit rĂ©gie par la loi, devenant entre autres obligatoire pour les villes de plus de 80 000 habitants[Note 9]. Constatant un essoufflement de la formule initiale, dans laquelle un Ă©lu assurait la prĂ©sidence de quartier, la municipalitĂ© a rĂ©duit le nombre de quartiers, qui Ă©taient au nombre de 8 en 1997, et a renouvelĂ© en 2014 les conseils afin d’amĂ©liorer la prise en compte de l’« expertise d’usage »[34]. Le , un tirage au sort par huissier a sĂ©lectionnĂ© 200 noms dans un ensemble de candidatures, parmi lesquels seront Ă©lus par leurs pairs les prĂ©sidents des 6 conseils pour un mandat de 3 ans[34].

    Regroupement Saint-Charles / Phare / Larochefoucauld

    Le regroupement est situé au nord de la localité et est frontalier avec Anglet. Il rassemble de nombreux commerces de bouche et de services divers. Il présente la particularité de regrouper des lieux de culte d'obédiences différentes (église orthodoxe, temple israélite et chapelle impériale)[35].

    Saint-Charles est le patron du quartier Ă©ponyme qui a, en 1950, donnĂ© son nom aux terrasses et au square de mĂȘme dĂ©nomination, puis en 2004 Ă  la place Saint-Charles[MB 1].

    Le quartier du Phare doit son nom au phare de Biarritz, inaugurĂ© le . L’actuelle rue du Phare va de l’avenue du Golf Ă  la rue Lasvignottes. Elle fait partie du domaine public depuis le 15 juin 1959[MB 2].

    Le comte GaĂ«tan de La Rochefoucauld, homme politique, s’établit Ă  Biarritz en 1873[MB 3]. Il accueille dans sa propriĂ©tĂ© les grands de son Ă©poque, dont la reine Victoria en 1889 et la princesse Youriewski en 1893. En 1875, le comte propose de rapprocher deux parties de ses propriĂ©tĂ©s en comblant le ravin les sĂ©parant[Note 10]. En Ă©change, il propose Ă  la commune de tracer un chemin praticable sur l’emprise de sa propriĂ©tĂ©, bordant Ă  l’est son enclos pour rejoindre l’alors chemin d’Anglet. La voie ainsi crĂ©Ă©e dĂ©butait au niveau de la villa Miraflores.

    Le lycĂ©e AndrĂ©-Malraux a ouvert ses portes dans ce quartier dĂšs 1937, Ă©tant au dĂ©part une annexe du lycĂ©e de Bayonne, et la villa a Ă©tĂ© en 1947 l’internat du lycĂ©e[36]. À la suite de son rachat par la municipalitĂ©, elle est dĂ©molie pour permettre la construction d'un nouvel Ă©difice.

    C’est le que l’avenue Larochefoucauld devient une voie gĂ©rĂ©e par la voirie communale[MB 3]. Elle s’étend Ă  prĂ©sent de l’avenue de la Marne au boulevard Mayol-de-Senillosa.

    Quartier du centre-ville

    La place Clemenceau est un point nĂ©vralgique de la localitĂ©, d'oĂč partent la plupart des rues commerçantes de la ville. La place Bellevue, qui domine la mer de son belvĂ©dĂšre, a vu se promener le gotha mondain de la Belle Époque, puis des AnnĂ©es folles devant des boutiques de couturiers qui allaient devenir cĂ©lĂšbres dans le monde entier (Coco Chanel, Charles Frederick Worth, Paul Poiret, Jean Patou, Jeanne Lanvin, Edward Molyneux ou encore Maggy Rouff[MF 2]). Le Port-Vieux fait Ă©galement partie de cet ensemble Ă©clectique[37].

    La dĂ©libĂ©ration municipale du 28 juin 1870 dĂ©nomma rue de France celle qui allait devenir, le 16 mars 1919, l’avenue de Verdun en hommage au « courage invincible des milliers de hĂ©ros tombĂ©s en face de l’ennemi devant l’antique citadelle, en criant par-dessus la muraille on ne passe pas »[MB 4]. Elle devient voie communale en 1959.

    L’avenue de Verdun s’allonge de la place Clemenceau au rond-point de l’Europe.

    Regroupement RĂ©publique / Larrepunte / Saint-Martin / Lahouze

    Le quartier Saint-Martin, juchĂ© sur une petite colline, est un des lieux de peuplement originels de Biarritz. L’église Saint-Martin fait l’objet d’une inscription auprĂšs des monuments historiques[38]. L’ancien chemin, dit chemin de Requiem, du nom de Peyrot de Requiem qui y habita en 1568, longeant le nord du cimetiĂšre, est Ă©largi Ă  la suite d'une dĂ©cision de 1904, et dĂ©nommĂ© chemin du cimetiĂšre Saint-Martin en 1967, puis rue Saint-Martin depuis le 31 janvier 1984[MB 5]. La rue Saint-Martin mĂšne de l’avenue Foch Ă  l’avenue Gramont.

    Michel Fabre note qu’à la fin du XVIe siĂšcle, la paroisse Saint-Martin, hameau de Bayonne, devient commune indĂ©pendante, se libĂ©rant de la tutelle de Bayonne[MF 3].

    Le quartier RĂ©publique doit son nom Ă  l’avenue Ă©ponyme, ancien chemin des Champs de 1865 Ă  1893, voie communale par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 15 juin 1959. L’avenue de la RĂ©publique part de l’avenue du MarĂ©chal Foch et se termine Ă  la Croix-des-Champs.

    La rue Larrepunte, qui accueillait autrefois le dancing l’Étoile, s’étend de la rue PĂ©ricot Ă  la rue du Reptou.

    Larrepunte est un nom de famille ancien de la rĂ©gion, puisqu’un Arnaud de Larrepunde est mentionnĂ© en 1335, que Pierre de Larrepunte Ă©tait abbĂ© de Biarritz en 1598, que Martin de Larrepunte en 1610 et Gratian de Larrepunte en 1642 Ă©taient dĂ©putĂ©s de la commune[MB 6].

    La famille Lahouze (ou Lahousse) est une vieille famille biarrote. On en connait, entre autres, Jean Lahousse, un maßtre tailleur, également maire abbé de 1786 à 1787, et Jean Lahouze, dit de Gourine, député du quartier Boussingorry, en 1782 et 1783[MB 7].

    L'avenue Lahouze naĂźt par dĂ©cision du conseil municipal du 28 janvier 1908, menant initialement de la rue de France (aujourd’hui avenue de Verdun) Ă  la route nationale 10. Elle faisait suite au chemin vicinal no 3, dit chemin de Borde Lahouze.

    La rue accueillait la villa Arverna, aujourd’hui dĂ©truite, appartenant Ă  Armand et LĂ©o Guido[MB 8].

    L’avenue Lahouze s’étend actuellement de l’avenue de Verdun au pont de Chelitz.

    Regroupement Milady / Colline / Beaurivage

    Le terme Milady fait rĂ©fĂ©rence Ă  Lady Marie Caroline Bruce (selon l’état civil, Louise Elisabeth Beresford), Ă©pouse anglaise d’Ernest Auguste Charles, marquis d’Ailesbury, chambellan de la reine d’Angleterre, Ă©galement prĂ©sident du British club de Biarritz pendant plus de dix ans. Monique Beaufils indique qu’elle Ă©tait une amie de NapolĂ©on III qui sĂ©journait parfois Ă  la villa Marbella, construite en 1863 par Lady Bruce[MB 9].

    L’avenue de la Milady conduit Ă  la plage Milady, reliant la route nationale 10B Ă  l’avenue Beau Rivage. Elle est devenue voie communale le 27 aoĂ»t 1968.

    Le lotissement de la Colline, comprend la rue éponyme, acquise par la municipalité par délibération du conseil municipal du 16 août 1978.

    La rue de la Colline dĂ©bute de l’avenue de la Milady et s’achĂšve Ă  la rue de Cristobal.

    Le quartier Beaurivage est Ă©tabli autour de la place et de l’avenue Beau Rivage. Surplombant la cĂŽte des Basques, il a Ă©tĂ© longtemps un quartier populaire oĂč marins et touristes se mĂȘlaient[39]. L’avenue du Bois de Boulogne s’étendait, sous le nom de « chemin no 10 dit du Bois de Boulogne », sur huit kilomĂštres en 1882. Elle devient l’avenue Beau Rivage en 1954, menant de la rue d’Espagne et Lou Bascou, Ă  la place Beau Rivage. Les dĂ©libĂ©rations du conseil municipal de l’époque mentionnent que le « nom (est) particuliĂšrement Ă©vocateur de la beautĂ© du site traversĂ© »[MB 10]. En 1911, le prince Radziwill accueillit Edmond Rostand dans sa propriĂ©tĂ© de Lilinita, sise sur l’avenue[MB 10]. Aujourd’hui, l’avenue mĂšne de la place Beau Rivage au rond-point Lichtenberger.

    Quartier de La NĂ©gresse

    Le quartier a d'abord portĂ© le nom basque d'Harausta avant de prendre la dĂ©nomination actuelle[MF 3] qui suscite la polĂ©mique depuis plusieurs annĂ©es[40]. La rue de Harausta, aujourd’hui rue Luis Mariano, mĂšne Ă  Arcangues. SituĂ© de part et d'autre de la RN10, La NĂ©gresse est aujourd’hui un quartier rĂ©sidentiel regroupĂ© autour d'une zone artisanale et de la gare SNCF. Il recĂšle Ă©galement les lacs Mouriscot et Marion, classĂ©s Natura 2000. Le chemin de fer arriva Ă  Biarritz-La NĂ©gresse en 1862, en provenance de Bayonne. Cette gare fut reliĂ©e Ă  Biarritz-Ville en 1911, par la Compagnie du Midi.

    On trouve dans ce quartier l'Ă©cole primaire Victor Duruy, le collĂšge Villa Fal et le lycĂ©e hĂŽtelier et de tourisme Biarritz-Atlantique. L'Ă©glise Sainte-ThĂ©rĂšse en est l'Ă©glise paroissiale. Aux abords de celle-ci, se trouve un petit fronton. Enfin, le centre culturel Atabal a ouvert ses portes dans la zone d’activitĂ© industrielle et artisanale. Le territoire du quartier correspond Ă  peu prĂšs au grand quartier Parme - La NĂ©gresse, dont la population Ă©tait en 2010 de 2 375 habitants[41].

    Regroupement Braou / Ranquine / Aguiléra

    Il s'agit d'un regroupement de quartiers résidentiels, comportant des bùtiments anciens de style basque labourdin. Le rond-point de l'Europe est l'une des plaques tournantes du trafic routier entre Biarritz et le nord du département.

    Lou Braou est le nom d’une maison Ă©rigĂ©e au XVIIIe siĂšcle, mentionnĂ©e en 1764 sur l’état de capitation[MB 11]. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, on trouvait, dans l’avenue du Braou, la sous-station de tramway Ă  vapeur du BLB. Elle a depuis Ă©tĂ© transformĂ©e en immeuble d’habitation.

    L’avenue devient voie communale le 15 juin 1959.

    Le quartier du Braou accueille aujourd’hui le groupe scolaire primaire du mĂȘme nom.

    Ranquine est Ă  l’origine le nom d’une ferme de Biarritz, mentionnĂ©e en 1863[PR 1]. C'est au cimetiĂšre de Ranquine qu'est enterrĂ© le chanteur Daniel Balavoine[42]. C'est Ă©galement dans ce quartier que se situe la dĂ©chĂšterie de Biarritz, Ă  proximitĂ© de l'aĂ©roport[M 3].

    Don JosĂ© Aguilera y Chapin Ă©tait propriĂ©taire du domaine d’AguilĂ©ra Ă  la fin du XIXe siĂšcle, que la ville acheta en 1906[MB 12]. Ce domaine vit la naissance du Biarritz olympique en 1913, de la fusion du Biarritz Stade et du Biarritz Sporting Club, et le parc des sports d'AguilĂ©ra, officiellement stade LĂ©on Larribau depuis 1953, accueille dĂ©sormais le Biarritz olympique Pays basque, club de rugby Ă  XV.

    L’allĂ©e d’AguilĂ©ra part de l’avenue Henri Haget et s’achĂšve au boulevard du BAB, nom donnĂ© Ă  l’artĂšre Ă  vitesse de circulation limitĂ©e Ă  50 km/h, qui relie les communes d’Anglet et Biarritz, depuis le carrefour d’AguilĂ©ra, Ă  Bayonne.

    Logement

    • Un style architectural Ă©clectique (sĂ©lection).
    • Vue d'un immeuble Ă  trois Ă©tages ; façades crĂšme, boiseries vert foncĂ©, toit de tuiles ; commerces au rez-de chaussĂ©e.
      La villa « La maison basque » centre-ville.
    • Vue d'un chĂąteau ; tourelles en dĂŽme et balustrades en pierre.
      Le chĂąteau Boulart.
    • Vue en plongĂ©e de maisonnettes de pĂȘcheurs.
      Les crampottes du Port-des-PĂȘcheurs.
    • Vue de l'entrĂ©e d'un musĂ©e ; façade en verre sur plusieurs Ă©tages.
    • Vue d'une villa perchĂ©e sur un rocher surplombant la mer.
      La villa Belza.

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 24 202, alors qu'il Ă©tait de 22 941 en 1999[Insee 1].

    Parmi ces logements, 58,0 % étaient des résidences principales, 40,0 % des résidences secondaires et 2,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 78,6 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 53,9 %, en hausse par rapport à 1999 (51,0 %). La part de logements HLM loués vides était de 7,0 % contre 6,0 %, leur nombre étant en augmentation sensible 984 contre 883, soit une progression de 11,4 %[Insee 3].

    Les statistiques ci-dessus, surtout les parts respectives des rĂ©sidences principales et secondaires, sont reprĂ©sentatives d'une station balnĂ©aire, Ă  la frĂ©quentation saisonniĂšre, dont la population, relativement ĂągĂ©e, est propriĂ©taire de son logement principal Ă  plus de 50 % (pour comparaison, la proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ© de leurs occupants Ă©tait Ă  la mĂȘme Ă©poque, de 35,1 % Ă  Bayonne[43])[Note 11].

    Selon Claude FarrĂšre en 1936[44],

    « Biarritz, dont la vogue depuis le Second Empire a sans cesse grandi, apparaĂźt aujourd’hui comme l’expression la plus parfaite de la ville des Ă©lĂ©gances internationales (
) La plage de Miramar et ses vagues, la ville et les villas, un luxe effarant, un encombrement qui dĂ©courage, et mille hĂŽtels dont beaucoup sont splendides, et quelques-uns habitables. Toutes les sĂ©ductions, toutes les attractions. De quoi tout oublier et s’oublier soi-mĂȘme. »

    De fait, le style architectural de Biarritz, autrefois village de pĂȘcheurs dont le port a conservĂ© quelques crampottes — petites maisons rustiques et chaulĂ©es, aux volets colorĂ©s, installĂ©es au Port-des-PĂȘcheurs et servant Ă  remiser casiers, bouĂ©es et filets de pĂȘche —, est Ă©clectique. Chacun de ses illustres visiteurs a tentĂ©, depuis la vogue des bains de mer, d’y laisser son empreinte, lĂ©guant Ă  la postĂ©ritĂ© hĂŽtels particuliers, chĂąteaux et villas de styles, entre autres, nĂ©obasque (villa Lou Bascou), nĂ©onormand (villa Victoria), Belle Époque (hĂŽtel Bellevue), Art dĂ©co (musĂ©e de la mer et hĂŽtel Plazza), ou pastiche moyenĂągeux (villa Émilia, dessinĂ©e par EugĂšne Viollet-le-Duc), Renaissance (chĂąteau Boulart) et « Renaissance tardive ou de style Louis XIV » (hĂŽtel du Palais). En s’écartant du littoral, on retrouve Ă©galement, le style urbain traditionnel de la maison labourdine, aux façades chaulĂ©es et aux pans de bois apparents peints le plus souvent en rouge brun, mais aussi en vert, gris ou bleu.

    Pour Roger Brunet, le style architectural de Biarritz est « une synthÚse et presque un musée du kitch balnéaire »[45].

    Projets d’amĂ©nagement

    Vue d'étals de commerçants dans des halles couvertes.
    Marché de Biarritz. Les premiÚres halles ont été inaugurées en 1885[PS 1].

    Le projet de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCOT) de l’agglomĂ©ration de Bayonne et du sud des Landes a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 13 mai 2013 et approuvĂ© le 6 fĂ©vrier 2014[46]. Depuis septembre 2010, 48 communes et 6 intercommunalitĂ©s sont concernĂ©es par ce projet d'amĂ©nagement[47], soit 212 000 habitants, plus de 90 000 emplois et plus de 120 000 logements sur un territoire de 95 500 hectares[48]. L'agglomĂ©ration concentre 22 % des emplois des deux dĂ©partements des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et des Landes, et 20 % de la population[48].

    L'objectif principal du projet est de pouvoir accueillir 35 000 habitants supplĂ©mentaires Ă  l’horizon 2025, correspondant Ă  une population de 250 000 habitants[49]. Cela se traduit par une augmentation de 31 500 logements supplĂ©mentaires dans le pĂ©rimĂštre de l'agglomĂ©ration, ce qui implique d’agir sur l’offre fonciĂšre Ă  vocation Ă©conomique et d’assigner 200 hectares aux besoins des entreprises actuelles et futures du territoire, soit 17 hectares par an. Le SCOT impose de surcroĂźt de rĂ©duire de 50 % la consommation fonciĂšre par le recentrage du dĂ©veloppement et l’évolution des formes urbaines et l’urbanisation prioritaire des zones permettant d’optimiser les Ă©quipements existants, dont le rĂ©seau d’assainissement collectif.

    Le dĂ©veloppement devra s’appuyer sur celui des communes dites du cƓur d’agglomĂ©ration ainsi que sur celui des petites villes de l’intĂ©rieur, en coordonnant le dĂ©veloppement urbain et celui des transports publics. Ceci se traduit pour la zone littorale, Ă  laquelle Biarritz appartient, par la promotion du transport ferroviaire et d’une offre routiĂšre performante, dans le respect de contraintes de dĂ©veloppement durable, en particulier pour ce qui concerne la gestion de l’eau et des milieux aquatiques et de l’assainissement collectif[49].

    Le dĂ©veloppement et l’accueil de grands Ă©quipements culturels, sportifs, mĂ©dicaux, administratifs, commerciaux, touristiques et scientifiques sont Ă©galement retenus comme vecteurs de changement du projet. Il en va de mĂȘme pour le renforcement des zones commerciales de rayonnement supra-territorial, confortant en prioritĂ© l’offre existante sur la zone Bayonne - Anglet - Biarritz par l’intermĂ©diaire du BAB2 et des centres-villes correspondant[49].

    La localitĂ© a rĂ©cemment modifiĂ© son centre-ville pour amĂ©liorer l'accĂšs et la circulation des piĂ©tons dans le pĂ©rimĂštre dĂ©fini par la zone qui s'Ă©tend du bord de mer vers les halles et le quartier Jules-Ferry. Cette action s'est traduite par la construction d'un parking souterrain de 300 places et la modification des voies de circulation et des stationnements de surface[M 4].

    Risques naturels

    La situation de la commune sur la façade atlantique et la nature de la gĂ©ologie exposent Biarritz Ă  certain nombre de risques naturels, tels des mouvements de terrain ou des inondations[50]. L'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du ne l'inclut nĂ©anmoins dans aucun plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI)[51].

    La localité est située dans une zone de sismicité modérée de niveau 3 sur une échelle de 1 à 5[52].

    Les falaises de Biarritz connaissent une Ă©rosion constante depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle de 70 cm par an, contre laquelle les Ă©quipes municipales successives sont impuissantes, malgrĂ© les travaux engagĂ©s[M 5]. L'Ă©rosion des falaises est due tant Ă  l'attaque frontale des vagues, qu'au travail de sape des eaux pluviales. Le quartier Beaurivage et la CĂŽte des Basques sont particuliĂšrement menacĂ©s.

    Toponymie

    Biarritz

    Son nom basque actuel est Biarritz[53] (ou Miarritze[53]) et son nom gascon actuel est Biàrritz. Le gentilé est Biarrot[54] (Biarriztar ou Miarriztar en basque[53]).

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bearids et Bearriz (1150) ; Beiarridz (1165); bearriz et beariz (1170) ; Bearidz, Bearriz, Beariz, lo port de Beiarriz et Bearridz (respectivement 1186, XIIe siÚcle pour les deux formes suivantes et 1261 pour les deux derniÚres graphies, cartulaire de Bayonne[55]) ; Beiarid (1199); bearritz (1249); beiarriz et beiarrids (1261) ; Bearridz et Bearrits (respectivement 1281 et 1338, rÎles gascons) ; Bearritz (1498, chapitre de Bayonne[56]); Sanctus Martinus de Biarriz (1689, collations du diocÚse de Bayonne[57]); Mearritcen (1712); Biarrits (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Biarritze et Miarritze au XIXe siÚcle[Note 12].

    Étymologie

    Selon Jean-Baptiste Orpustan, le toponyme Biarritz pourrait provenir de la racine basque berarr, altération du vocable basque belharr « herbe » avec le suffixe locatif -itz et aurait signifié « endroit herbeux »[58]. Cette étymologie est reprise par Michel Morvan qui fait observer que Biarritz n'était, avant son développement au XIXe siÚcle, qu'un village dans la lande[59]. Orpustan réfute absolument tout rapport avec le gascon beder ou tout autre terme roman.

    Bien que le gascon (et prĂ©cisĂ©ment le parlar negre) soit l'une des langues parlĂ©es Ă  Biarritz[60], l'hypothĂšse selon laquelle il s'agirait d'un toponyme d'origine gasconne n'est, selon Orpustan, Ă©tayĂ©e par aucun argument solide ; par exemple Jean-Raymond Larrouyet reprenant une proposition de Jacques Lemoine, soutient que le premier Ă©lĂ©ment de Bearriz ou Bearidz, Bear- reprĂ©senterait en fait le gascon Veder (« Beder ») signifiant « voir », terme issu du latin videre « voir », tout comme Bidarray (PyrĂ©nĂ©es-Atlantique, Vidarray en 1621), Beyrie, ou encore BĂ©darrides dans le Vaucluse[61]. Les « Beyrie » et « Beyries » sont d’ailleurs nombreux en pays de langue d’oc. Comme trobaĂŻritz est le fĂ©minin de trobador, quelques auteurs ont imaginĂ© que l'Ă©lĂ©ment -itz reprĂ©sente ici la mĂȘme dĂ©sinence fĂ©minine. Biarritz aurait donc Ă©tĂ© le fĂ©minin de voyeur : Biarritz la « voyeuse ».

    Or, ni Bidarray, ni Bédarrides (Betorrida, Biturrida) n'ont cette étymologie. Le premier remonte au basque bide « chemin » et array « gorge » et le second au gaulois *petorritum « quatre gués »[62] - [63]. Quant aux toponymes gascons Beyrie, Beyries, ils signifient « verrerie(s) »[64].

    Une autre hypothĂšse, formulĂ©e par Hector Iglesias, fait du nom de Biarritz un anthroponyme d’origine germanique devenu par la suite un toponyme, comme on le constate frĂ©quemment dans la toponymie française[65] - [66]. Il existe en effet en Galice, dans la province d'Ourense, une paroisse galicienne appelĂ©e Santa-MarĂ­a-de-Beariz (municipalitĂ© de Beariz), les formes anciennes Ă©tant Viarici (1034), Uiarici, Uiariz (1053) et Veariz (1220).

    Le nom serait issu de l'anthroponyme germanique attestĂ© sous la forme latinisĂ©e Viaricus, qui a Ă©voluĂ© phonĂ©tiquement par la suite en Viarigo. Viarici / Uiarici est le gĂ©nitif latin de Viaricus. La forme primitive de l'anthroponyme germanique (gotique) devait ĂȘtre *Weiha‑reiks, d'oĂč Uia‑ric- ou Wia‑ric-, le premier Ă©lĂ©ment Ă©tant dĂ©rivĂ© probablement du terme wig‑ « guerre, combat » (cf. vieil anglais, vieux haut allemand wÄ«gan « combattre », gotique weihan « combattre », anglo-saxon wiÄĄ et wih « guerre, combat », wiga « guerrier, combattant ») et un second Ă©lĂ©ment de composition trĂšs courant reiks « dirigeant, chef » bien attestĂ© en gotique, morphologiquement latinisĂ© par la suite en ‑ricus > ‑rici > *-ritsi > ‑riz / - ritz(e).

    Il existe deux autres paroisses galiciennes portant le mĂȘme nom : San MartĂ­n de Beariz (municipalitĂ© de San Amaro, Ourense) et Santa Magdalena de Baariz, 1392 (municipalitĂ© de Paradela, Lugo). Ce toponyme apparaĂźt Ă©galement dans la province espagnole de LĂ©on et en territoire portugais : Viariz (municipalitĂ© de CorullĂłn, LĂ©on, Espagne), Viariz (municipalitĂ© de BaiĂŁo, district de Porto, Portugal) et Viariz (district de Vila Real, Portugal).

    Enfin EugĂšne Goyheneche voit dans le toponyme Biarritz une rĂ©surgence des formes les plus anciennes connues (Bearriz en 1150 et Beiarrids en 1261 par exemple), que la langue française Ă©crite aurait figĂ©es, alors que la forme basque continuait d’évoluer[EG 1]. Il en conclut que, tout comme Ustar-itz dont le radical est un nom d'homme, Beiarritz signalerait le domaine de Beiar.

    Langues locales

    Biarritz dispose de deux noms en basque : Biarritz et Miarritze. Ils furent normalisés par l'Académie de la langue basque le , qui privilégie cependant la premiÚre forme[67].

    Les gentilés correspondants sont biarriztar et miarriztar[67].

    Noms des plages

    • Plages de Biarritz
    • Plage Bernain ou Plage du Cout
      Plage Bernain ou Plage du Cout.
    • Plage du Miramar (au centre)
      Plage du Miramar (au centre).
    • Grande Plage ou CĂŽte des Fous
      Grande Plage ou CĂŽte des Fous.
    • Plage du Port Vieux ou Port d'Uhart
      Plage du Port Vieux ou Port d'Uhart.
    Plage Bernain

    Aujourd'hui interdite d'accÚs au public pour risques d'éboulements, la Plage Bernain était naguÚre appréciée de l'Impératrice Eugénie qui s'y baignait discrÚtement, en empruntant pour s'y rendre une galerie creusée dans la roche. Cette plage était traditionnellement appelée la Plage du Cout[AG 1].

    Plage du Miramar
    Grande Plage

    La Grande Plage est l’ancienne cĂŽte des Fous, oĂč les malades mentaux recevaient le choc salutaire de la mer dĂ©chaĂźnĂ©e[AC 1] (« ces dĂ©tonations violentes causĂ©es par le choc de l’eau dans les grottes de ces bords »[68]), dĂ©nommĂ©e Ă©galement par la suite CĂŽte du Moulin[MF 4], en rĂ©fĂ©rence au Moulin de Blaye qui y Ă©tait jadis adossĂ©[AG 2].

    Plage du Port Vieux

    La Plage du Port Vieux est situĂ©e au niveau du port que l'on appelait jadis le Port d'Uhart. Elle est encadrĂ©e d'un cĂŽtĂ© par l'Atalaye, et de l'autre par le Grand Pu. C'est vers 1870 que le Port d'Uhart devint le PĂČrt Vilh, ou Port-Vieux en gascon[AG 3].

    Plage de la CĂŽte des Basques

    Certainement la plus étendue des plages de Biarritz, la Plage de la CÎte des Basques était dénommée jusqu'au milieu du 19e siÚcle la CÎte de Pernauton, du nom d'une ancienne ferme environnante[AG 4].

    Plage Marbella

    La Plage Marbella tient son nom de la villa de style mauresque que fit ériger en 1863 Lady Caroline Bruce, plus connue localement sous le surnom de Milady, qui désigne une autre plage de la commune[AG 5].

    Plage de Milady

    DerniĂšre plage de Biarritz, en limite de Bidart, Milady est le surnom que donnĂšrent les Biarrots Ă  Lady Mary Caroline Bruce, Ă©pouse d'un lord anglais chambellan de la reine, descendante des rois d'Écosse, et amie de NapolĂ©on III. Elle fit batir en 1863 une villa mauresque aux abors de l'ocĂ©an, la villa Marbella, qui nomma une autre plage de Biarritz. D'aprĂšs une carte de Biarritz de 1764 dressĂ©e par le docteur Laborde, le lieudit originel Ă©tait connu sous le nom des Artigues[AG 5].

    Noms des rochers et élévations rocheuses

    Pointe Saint-Martin

    C’est Ă  la pointe Saint-Martin que se dresse le phare de Biarritz, dont la construction fut dĂ©cidĂ©e le 21 janvier 1794 (2 pluviose an II) par le ComitĂ© de salut public. Les travaux commencĂšrent en 1830. Par temps clair, la vue porte sur prĂšs de 150 kilomĂštres[PR 2] - [MF 5]. La pointe a Ă©galement portĂ© le nom de cap d’Haitzart (« chĂȘne » en basque).

    Rocher La Frégate

    La FrĂ©gate dĂ©signe un rocher de Biarritz, proche de la cĂŽte, au sud de la pointe Saint-Martin[PR 3]. C'est sur ce rocher que, le 27 janvier 1930, le vapeur anglais le Knebworth, fut drossĂ© par la tempĂȘte[69] - [Note 13].

    Rocher Le Basta

    Le Basta est un rocher situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© du port des pĂȘcheurs, dans la descente vers la Grande Plage. On le reconnait Ă  son amĂ©nagement, accessible par un pont, et couvert de tamaris. Il est notamment, avec la Grande Plage et la CitĂ© de l'OcĂ©an, l'un des trois lieux rĂ©guliers de tirs de feux d'artifice l'Ă©tĂ© Ă  Biarritz.

    Digue des Gamaritz
    Plateau de l'Atalaye

    Surplombant le rocher de la Vierge et le port des pĂȘcheurs, le plateau de l'Atalaye offre une vue sur le nord de la cĂŽte biarrotte. On peut y voir, depuis le Port-Vieux, la Villa de l'Atalaye.

    Rocher de la Vierge

    Certainement le plus célÚbre des édifices rocheux biarrots, il est un des monuments de la Ville, qui l'a représenté sur les panneaux de ses rues. Bien que relativement éloigné de la cÎte, le rocher de la Vierge enregistre une forte affluence touristique, à cause d'une passerelle d'acier construite par Gustave Eiffel à la fin du XIXe siÚcle. On y voit le phare, la Villa Belza, on y distingue les plages sablonneuses d'Anglet et des Landes, ou encore les reliefs pyrénéens et la cÎte basque jusqu'à Getaria.

    Le Boucalot

    Rocher long et assez plat, le Boucalot se situe au large du Port-Vieux, Ă  environ 350 mĂštres, un peu plus loin que le rocher de la Vierge. Il est prisĂ© des nageurs, notamment de ceux du club local des Ours blancs.

    Noms des lacs

    Lac Marion
    Lac Mouriscot

    Le lac Mouriscot, ancien lac Bleu, lac de l’Arrague ou lac d'Hondarrague porte ce nom depuis le XVIIe siĂšcle[MF 6]. Moursicot est Ă©galement le nom d'une ancienne ferme dont le nom est mentionnĂ© sur la taxe de Capitation de 1764. Des Morisques, expulsĂ©s d’Espagne en 1611, s’y Ă©taient fixĂ©s, et avaient agencĂ© un artisanat de poteries d’argile, utilisant la glaise locale de bonne qualitĂ©[AG 6].

    Microtoponymes

    Barroilhet Ă©tait une ferme de Biarritz du nom de Dominique Barroilhet, notaire et propriĂ©taire du domaine en 1638[PR 4] - [MB 13]. Cette propriĂ©tĂ© fut le tĂ©moin de violents combats Ă  la fin de 1813, lorsque les Anglais entrĂšrent dans Biarritz qu’ils occupĂšrent jusqu’en aoĂ»t 1814. Les tombes de trois officiers anglais de la Garde royale[Note 14], toujours visibles dans les jardins du domaine, furent honorĂ©s par la reine Victoria en 1889[MB 13].

    Le domaine de Françon, comprenant piscine, lac, tennis et écuries, fut érigé en 1882 par la famille Pennington-Mellor[AC 2].

    Le chĂąteau de Gramont (notĂ© Grammont en 1863[PR 5]), situĂ© prĂšs de l'Ă©glise Saint-Martin, fut la propriĂ©tĂ© de Grammont de Castera, membre du Conseil gĂ©nĂ©ral du commerce de Paris et proche de NapolĂ©on Ier, au sacre duquel il assista[70]. Le major-gĂ©nĂ©ral Hope, commandant la 7e division d'infanterie pendant la guerre d'indĂ©pendance espagnole y Ă©tablit son quartier gĂ©nĂ©ral jusqu'au 8 aoĂ»t 1814[70]. Sur l'invitation de Jules Labat, dĂ©putĂ©-maire de Bayonne, NapolĂ©on III y sĂ©journa 42 jours pendant l'Ă©dification de la villa EugĂ©nie[70]. Le chĂąteau actuel, dit de Gramont, fut Ă©difiĂ© en 1866.

    Zilhoeta est un toponyme de Biarritz dont la forme francisĂ©e a offert un mot Ă  la langue française[EG 1]. Arnaud de Silhouette y est nĂ©, et son fils, Étienne de Silhouette, fut contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des finances sous Louis XV de mars Ă  . Impopulaire et brocardĂ©, la diffusion de ses caricatures lancĂšrent la mode des dessins « Ă  la Silhouette », Ă  l’origine du substantif silhouette.

    Histoire

    Préhistoire

    La prĂ©sence d’ancĂȘtres prĂ©historiques est attestĂ©e en plusieurs endroits de la localitĂ©.

    Le vallon de Chabiague a rĂ©vĂ©lĂ© la frĂ©quentation du site au PalĂ©olithique, durant le MoustĂ©rien, soit environ 300 000 Ă  30 000 avant le prĂ©sent (BP) et l’Aurignacien (environ 39 000 Ă  28 000 BP)[EG 1]. De mĂȘme, sur les sites du Mouligna et du bois de Boulogne sont avĂ©rĂ©es des traces datant du WĂŒrmien moyen (50 000 Ă  30 000 BP) et du NĂ©olithique (9 000 Ă  3 300 BP), et au cap Saint-Martin, du NĂ©olithique avancĂ©[EG 1].

    La grotte du phare de Biarritz a été occupée à deux époques, d'abord au Chalcolithique, ensuite au Bronze final[71].

    Antiquité

    Les tĂ©moignages venant de l’époque romaine ou vascone sont Ă  ce jour restĂ©s peu diserts pour la localitĂ© de Biarritz. Si Bayonne est au Ier siĂšcle A.D. une place forte romaine de quelque importance, protĂ©gĂ©e contre les attaques des Tarbelli, peuple aquitain ou proto-basque, qui en occupent le territoire[72], on possĂšde peu d'information sur Biarritz, si ce n’est la prĂ©sence d’un ouvrage romain sur le poste d’observation de l’ocĂ©an nommĂ© Atalaye sur les restes duquel le chĂąteau de Ferragus sera Ă©difiĂ© durant la prĂ©sence anglaise Ă  partir du XIIe siĂšcle[MF 7].

    Moyen Âge

    Vue latérale de la nef d'une église ; cimetiÚre au premier plan.
    L'Ă©glise Saint-Martin, au centre de l'une des deux paroisses originelles de Biarritz.

    En 1152, AliĂ©nor d'Aquitaine Ă©pouse Henri PlantagenĂȘt qui deviendra suzerain du duchĂ© d'Aquitaine. Le prince Édouard, fils aĂźnĂ© d'Henri III d'Angleterre, investi du duchĂ©, est fiancĂ© Ă  ÉlĂ©onore de Castille, qui lui apporte les droits sur la Gascogne.

    Deux foyers de peuplement sont attestĂ©s au Moyen Âge[EG 1]. D’une part, l’église Saint-Martin anime les quartiers de l'intĂ©rieur des terres[Note 15]. D’autre part, le chĂąteau de Belay (mentionnĂ© en 1342), Ă©galement appelĂ© chĂąteau de Ferragus, protĂšge la cĂŽte et l’actuel Port-Vieux, alors que la vie religieuse et les assemblĂ©es communautaires se dĂ©roulent Ă  la chapelle Notre-Dame-de-PitiĂ© (citĂ©e en 1498), dominant le Port-des-PĂȘcheurs[EG 1]. On en dĂ©duit deux activitĂ©s principales, l’une agricole et la seconde, tournĂ©e vers la mer.

    Un document datĂ© du atteste de cette activitĂ© maritime axĂ©e sur la pĂȘche, autorisant les Biarrots Ă  « (
) remettre Ă  Bayonne tout le poisson frais que nous et nos successeurs habitants de Biarritz pĂȘcheront dans la mer salĂ©e »[Note 16] - [MF 8]. Il s'agit en particulier de chasse Ă  la baleine (variĂ©tĂ© Eubalaena glacialis ou baleine franche de l'Atlantique nord).

    La construction du chùteau fort de Ferragus fut décidée par les Anglais, sur les fondations d'un ouvrage romain, au sommet du promontoire dominant la mer, nommé Atalaye, qui servait de lieu d'observation des baleines[Note 17]. Ce chùteau possédait une double enceinte crénelée épaisse de deux mÚtres, un pont-levis et quatre tours[MF 7]. Il est encore fait référence à ce chùteau en 1603 (lettres patentes d'Henri IV). Il en restera une tour, dite de la Haille[Note 18], puis de la Humade à partir de 1739, lorsque le ministre de la Marine choisit l'endroit pour y établir un feu pour servir d'amer[Note 19]. La tour disparaßt en 1856[MF 9].

    Temps modernes

    ReprĂ©sentation des pĂȘcheurs basques (blason de Biarritz)

    On ignore de quelle pĂ©riode date l’émancipation de la paroisse Saint-Martin, jusque-lĂ  hameau de Bayonne. En 1621 nĂ©anmoins, Louis XIII approuve une modification de gestion, de laquelle dĂ©coulera la nomination du premier jurat — le terme dĂ©signant par la suite le maire de la localitĂ© — de la commune. On connaĂźt par ailleurs le nom des dĂ©putĂ©s de la paroisse au biltzar du Labourd en 1517, Compainhet de Sandore et Marticot d’Etcheverry[MF 3]. Biarritz a fait partie du biltzar du Labourd jusqu’à sa disparition en 1789. L'annĂ©e 1568 voit l’élection d’une dĂ©lĂ©gation de la paroisse pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts, composĂ©e de huit mariniers et de quatre laboureurs[MF 10]. Ces quelques Ă©lĂ©ments permettent de cerner la pĂ©riode de l’indĂ©pendance du hameau.

    L’activitĂ© de Biarritz durant cette pĂ©riode est surtout maritime. De jour comme de nuit un guetteur est postĂ© sur le promontoire de l’Atalaye, scrutant l’horizon Ă  la recherche du jet fusant, le souffle de la baleine. AussitĂŽt harponnĂ©e par des hommes embarquĂ©s sur des baleiniĂšres mouillant dans le Vieux-Port, la baleine est traĂźnĂ©e jusqu’à ce dernier pour ĂȘtre dĂ©pecĂ©e. En 1565, Ambroise ParĂ© fut le tĂ©moin de ce spectacle[MF 11]. La prise du dernier cĂ©tacĂ© Ă  Biarritz date du 2 ou 3 mars 1686[MF 11].

    La disparition de cette source de revenus importante est Ă  l’origine d’une nouvelle activitĂ©. Les mariniers et autres nautoniers s’embarquent sur des bateaux corsaires, mais Ă©galement pour la pĂȘche dans les eaux irlandaises et de Terre-Neuve. On compte au XVIIe siĂšcle dix capitaines biarrots et prĂšs de 300 marins sur les rĂŽles maritimes, et une cinquantaine de capitaines au siĂšcle suivant[MF 11]. Ainsi, le Biarrot Jean Dalbarade (1743 - 1819), fut-il ministre de la Marine entre 1793 et 1795, aprĂšs avoir brillĂ© dans la guerre de course.

    Révolution française et Second Empire

    Vue d'un grand immeuble à trois étages ; façades couleur brique ou pierre et brique ; toiture en ardoises.
    L'hÎtel du Palais, anciennement Villa Eugénie.

    DÚs 1784, les bains de mer de Biarritz sont à la mode et Napoléon s'y baigne en 1808. Quand Victor Hugo découvre la localité en 1843, il évoque déjà le risque de la voir devenir une ville balnéaire :

    « qu’un hameau de pĂȘcheurs, pleins de mƓurs antiques et naĂŻves, assis au bord de l’ocĂ©an (
) ne devienne Ă  la mode, (que le) village Ă  toits roux et Ă  contrevents verts posĂ© sur des croupes de gazon et de bruyĂšre dont il suit les ondulations (
) ne soit pris du mauvais appĂ©tit de l’argent (
) mettant des peupliers sur ses mornes, des rampes Ă  ses dunes, des escaliers Ă  ses prĂ©cipices, des kiosques Ă  ses rochers, des bancs Ă  ses grottes (
)[AC 3]. »

    L'impĂ©ratrice EugĂ©nie, venue Ă  plusieurs reprises avec sa famille, convainc son Ă©poux NapolĂ©on III d'en faire leur villĂ©giature. Le couple impĂ©rial y sĂ©journe Ă  l'Ă©tĂ© 1854. NapolĂ©on III dĂ©cide la rĂ©alisation d'un vaste domaine et lui construit une demeure dite Villa EugĂ©nie. La prĂ©sence des souverains amĂšne les tĂȘtes couronnĂ©es de toute l'Europe et fait le succĂšs de la citĂ© balnĂ©aire que l'empereur crĂ©a Ă  partir du village existant, tel Louis XIV Ă  Versailles, en faisant « la reine des plages et la plage des rois ». En , au cours des rĂ©gates de Biarritz, les Ă©quipages des avisos Ă  hĂ©lice de la division navale des cĂŽtes ouest de France Chamois (cdt Jules d'AriĂšs, 1813-1878) et l'Argus (cdt Henri Rieunier, 1833-1918, futur amiral ministre de la marine et dĂ©putĂ© de Rochefort) accueillent Ă  leur bord l'impĂ©ratrice EugĂ©nie et son fils le prince impĂ©rial[73]. C'est Ă  Biarritz que Bismarck vient rencontrer NapolĂ©on III en , afin d'obtenir le soutien de l'empereur français Ă  la politique prussienne[MF 12].

    De cette histoire, Biarritz a gardé quelques immeubles caractéristiques comme le casino Bellevue, le Grand HÎtel, l'église anglicane (actuel musée municipal) ou l'église orthodoxe à rapprocher des visites de l'aristocratie russe d'avant la Révolution russe.

    La Belle Époque

    Vue en noir et blanc d'une arche encadrée de deux tours, en arriÚre-plan d'une haie touffue.
    Bains salins de Biarritz, EugÚne Trutat, 1893. Document conservé au muséum de Toulouse.

    C'est de cette époque (pose de la premiÚre pierre en par la reine Nathalie de Serbie et inauguration en ) que datent les thermes salins de Biarritz, sur un projet de l'architecte Lagarde. En provenance des salines de Briscous, des canalisations souterraines de plus de vingt kilomÚtres acheminent alors une eau en teneur saline plus de dix fois plus élevée que celle de l'eau de mer[PS 2]. Ces établissements furent fermés à partir de 1953 et rasés en 1968.

    La Grande plage de Biarritz
    Jacqueline Marval, 1923.

    CrĂ©Ă© en 1894, agrandi deux fois (1911 et 1926) et toujours vivant aujourd’hui, le grand magasin Biarritz Bonheur est Ă  l'Ă©poque un temple du luxe et de la mode. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la majoritĂ© de ses employĂ©s parlent anglais[74]. La ville de Biarritz est Ă©galement une ville liĂ©e Ă  l'histoire de la mode française en particulier la maison Chanel. Coco Chanel y ouvre en 1915 sa 3e boutique situĂ©e 2, avenue Édouard-VII.

    Plus tard, Biarritz devient le lieu oĂč s'essaie une technologie alors avant-gardiste. L'ingĂ©nieur Paul Grasset, Ă  partir de 1929, essaya d'y exploiter l'Ă©nergie houlomotrice, exprimĂ©e par les vagues. Le laboratoire hydrodynamique de Biarritz fut alors construit, jusqu'Ă  ce que la crise de 1929 interrompe le projet. L'expĂ©rimentation a alors Ă©tĂ© abandonnĂ©e, et les ruines du laboratoire sont toujours visibles aujourd'hui au pied du phare[75] - [76].

    L'occupation allemande

    Vue d'un mémorial de la Seconde Guerre mondiale ; liste des victimes gravée sur une stÚle.
    Monument à la mémoire des joueurs du Biarritz olympique, morts durant la Seconde Guerre mondiale, situé dans le stade d'Aguiléra.

    En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz. Le , les troupes allemandes occupent la cÎte basque. La marine de guerre arrive au début du mois de juillet. Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig, commandant le 286e groupe d'artillerie de marine, projette et conçoit avec l'Organisation Todt, installée à l'hÎtel Régina, le poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la Libération.

    Au nord, avenue du général Mac-Crosky, sous une belle villa, le point d'appui BA 34, creusé dans la pointe Saint-Martin, défend la plage de la Chambre d'Amour d'un hypothétique débarquement. Au sud, le long du boulevard du Prince-de-Galles, la position BA 41 offre ses embrasures, parties visibles d'un complexe défensif creusé dans le roc.

    Le , la ville est bombardée par la deuxiÚme vague de bombardiers de l'aviation alliée, en route pour détruire l'aéroport de Parme, la DCA allemande ayant abattu un appareil lors du premier survol[PS 3]. 150 personnes y trouvÚrent la mort parmi la population civile, ainsi que 300 soldats allemands[EG 2] - [MF 13].

    AprĂšs la libĂ©ration, la ville accueille pendant quelques mois l'universitĂ© amĂ©ricaine de Biarritz, inaugurĂ©e le , qui vise Ă  former les soldats aprĂšs la victoire alliĂ©e en Europe. Sa direction est assurĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Mac Crosky, qui installe ses bureaux Ă  l’hĂŽtel du Palais[MF 14]. L’universitĂ© comptera 10 400 inscriptions jusqu’à sa fermeture, le [MF 15].

    L'avĂšnement du surf

    En 1956, le scénariste américain Peter Viertel, de passage à Biarritz avec son épouse Deborah Kerr pour le tournage du film Le soleil se lÚve aussi, utilise une planche de surf qu'un ami a fait venir par avion de Californie[MF 16]. Le surf-club de Biarritz, le Waïkiki est créé le , par Jo Moraïtz ; le a lieu la premiÚre compétition internationale sur la Grande Plage, et le , la premiÚre édition des championnats de France, dont le lauréat est Joël de Rosnay[MF 17].

    En parallĂšle des entrainements et des compĂ©titions, le Dr Saury, mĂ©decin des sapeurs-pompiers de la station dans les annĂ©es 1950, allait mettre en place une chaĂźne de secours pour les surfeurs et baigneurs, dont l’organisation servit de modĂšle au futur SAMU crĂ©Ă© en 1956[MF 17].

    En 1962, Jo Moraiz et Jacky Rott participent au championnat du monde de surf, qui se tient au PĂ©rou, et font connaĂźtre leurs spots de Biarritz Ă  leurs concurrents amĂ©ricains. En 1963, Bill Cleary, rĂ©dacteur en chef de Surf Guide se rend donc Ă  Biarritz et revient l'annĂ©e d’aprĂšs avec une trentaine d'Ă©tudiants amĂ©ricains passionnĂ©s par ce sport et portant avec eux l'esthĂ©tique de leur pays (rock, tenues improbables, etc), participant Ă  l'internationalisation de Biarritz comme lieu de pratique du surf[77].

    Sommet du G7 de 2019

    C'est Ă  Biarritz qu'a lieu, du 24 au 26 aoĂ»t 2019, le sommet du G7 2019[78]. Il rĂ©unit les participants permanents du sommet du G7 2018 (Canada), les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Le FMI, l'ONU et l'OCDE sont Ă©galement reprĂ©sentĂ©s. La Russie n'est pas prĂ©sente, en raison de son exclusion du G7 depuis la crise de CrimĂ©e de 2014, exclusion devenue dĂ©finitive en 2017.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Biarritz prĂ©sente un profil politique constant, privilĂ©giant les candidats de droite aux Ă©lections prĂ©sidentielles et aux Ă©lections rĂ©gionales, ainsi qu’aux Ă©lections lĂ©gislatives et municipales. Les Ă©lecteurs ont Ă©galement votĂ© pour les candidats de droite alors que le reste du dĂ©partement choisissait la gauche lors des derniĂšres Ă©lections rĂ©gionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[79] contre 41,71 % Ă  Biarritz). D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas plĂ©biscitĂ©s lors des scrutins locaux. Enfin, le taux de participation aux diffĂ©rents scrutins est systĂ©matiquement infĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale (par exemple, 77,98 % aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2012, vs. 83,67 % ; 42,64 % aux Ă©lections europĂ©ennes de 2014 vs. 46,13 %).

    Élections prĂ©sidentielles les plus rĂ©centes

    Lors du second tour des élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 58,50 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 41,50 % des suffrages ; le taux de participation était de 79,25 %[107].

    Lors du second tour des élections présidentielles de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 45,31 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 54,69 % des suffrages ; le taux de participation était de 77,98 %[108].

    Élections municipales les plus rĂ©centes

    Aux Ă©lections municipales de 2008, la liste de Didier Borotra, dont la liste LCMD avait obtenu 29 siĂšges sur 39, avait rassemblĂ© au second tour 43,37 % des suffrages ; le taux de participation Ă©tait de 56,30 %[109].

    Aux Ă©lections municipales de 2014, la liste de Michel Veunac, dont la liste LDIV avait obtenu 27 siĂšges sur 35, avait rassemblĂ© au second tour, 51,63 % des suffrages ; le taux de participation Ă©tait de 59,56 %[110].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 20 000 et 29 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 35 Ă  partir de 2014 ; il comptait jusqu'alors 39 membres (population infĂ©rieure Ă  40 000 habitants)[111] - [Note 20].

    La forte baisse dĂ©mographique — supĂ©rieure Ă  4 000 habitants entre les recensements de 1999 et 2011, soit - 13,8 % — explique Ă  elle seule le changement de strate ayant engendrĂ© la rĂ©duction du nombre de conseillers municipaux entre les Ă©lections de 2008 et de 2014.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs.
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1788 1789 Pierre MoussempĂšs
    1813 1814 Pierre MoussempĂšs
    1822 1827 Jean-LĂ©on Silhouette
    1830 1831 Denis Joseph Jaulerry[Note 21]
    1831 1832 Jean-Paul BagnĂšres[Note 22]
    1832 1840 Louis Loupy[Note 23]
    1840 1843 David Sarrat[Note 24]
    1843 1846 Jean Harriet dit Martias
    1846 1848 Denis Joseph Jaulerry[Note 21]
    1848 1857 Pierre Duprat Bonapartiste
    1857 1864 Jean-Henri Adéma Bonapartiste
    Pierre-Paul Jaulerry MĂ©decin
    Alcide Augey MĂ©decin
    Alexandre de Larralde-Diustéguy
    Alcide Augey Alliance républicaine
    et de conciliation
    MĂ©decin
    FĂ©lix Moureu Pharmacien[112]
    Pierre Forsans Union républicaine Ingénieur puis directeur des chemins de fer de Biarritz
    SĂ©nateur des Basses-PyrĂ©nĂ©es (1909 → 1919)
    Joseph Petit
    Ferdinand Hirigoyen Rad. Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Biarritz (1934 → 1940)
    Henri Cazalis
    Guy Petit RI puis UDF Avocat
    DĂ©putĂ© des Basses-PyrĂ©nĂ©es (1946 → 1958)
    SĂ©nateur des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (1959 → 1983)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Biarritz (1966 → 1973)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Biarritz-Ouest (1973 → 1979)
    Bernard Marie RPR Chef de service Ă  la Banque de France
    DĂ©putĂ© de la 4e circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (1967 → 1981)
    [113] Didier Borotra DR[114]
    UDF[115] puis MoDem
    Industriel
    SĂ©nateur des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (1992 → 2011)
    Conseiller rĂ©gional d'Aquitaine (1986 → 1991)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Biarritz-Est (1982 → 1993)
    Michel Veunac MoDem Psychosociologue
    Conseiller rĂ©gional d'Aquitaine (2010 → 2015)
    Conseiller rĂ©gional de Nouvelle-Aquitaine (2015 → 2021)
    11e vice-prĂ©sident de la communautĂ© du Pays Basque (2017 → 2020)
    En cours Maider Arosteguy LR Ingénieure conseil
    ConseillĂšre dĂ©partementale des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (2015→2021)
    Conseillere rĂ©gionale de Nouvelle-Aquitaine (2021→ )
    Vice-prĂ©sidente de la communautĂ© du Pays Basque (2020→ )

    Cantons de Biarritz

    En 1790, Biarritz fut le chef-lieu d'un canton, dépendant du district d'Ustaritz, comprenant les communes d'Anglet, Arcangues, Bassussarry et Biarritz[PR 6].

    En 1801, elle devient chef-lieu de canton, dépendant de l'arrondissement de Bayonne[MF 18].

    En 1863, Biarritz faisait partie du canton de Bayonne-Nord-Ouest.

    Biarritz est à présent le chef-lieu des cantons de Biarritz-Ouest et de Biarritz-Est[116].

    Instances judiciaires et administratives

    Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Biarritz était le siÚge d'un tribunal d'instance jusqu'au . Dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire, depuis le , le tribunal d'instance de Bayonne a regroupé ceux de Biarritz et de Saint-Palais.

    Biarritz, toujours dans le ressort de la cour d'appel de Pau, relÚve à présent de Bayonne pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif situé à Pau et de la cour administrative d'appel à Bordeaux[117].

    La commune accueille un commissariat de police et une recette-perception des impĂŽts.

    Politique environnementale

    Biarritz a engagĂ© depuis 20 ans une politique environnementale de type contractuelle, signant la charte municipale d'environnement couvrant la pĂ©riode 1994-2001, qui privilĂ©giait l'amĂ©lioration de la qualitĂ© des eaux de baignade ou la mise en valeur des sites naturels, et, pour la pĂ©riode 2002-2008, la charte de l'environnement de l'agglomĂ©ration du BAB, conjointement Ă  l'État et au conseil gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[M 6]. Le contrat d'agglomĂ©ration 2009-2014 a renforcĂ© cette approche[118].

    L'année durant, l'entretien des plages est quotidien, avec un renforcement des effectifs dÚs le mois de mars par du personnel saisonnier dédié au ramassage des déchets flottants, en prévision des mois d'été[M 7]. La ville de Biarritz a reçu en 2009 la certification « Démarche qualité eaux de baignades », répondant à la directive européenne concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade, pour les eaux tant littorales qu'intérieures[M 8].

    La localitĂ© adhĂšre au syndicat mixte Bil Ta Garbi qui assure le traitement et la valorisation des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s pour le compte de prĂšs de 200 communes de l'ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Alors qu'aujourd’hui les ordures mĂ©nagĂšres de l'agglomĂ©ration sont transfĂ©rĂ©es et traitĂ©es en Gironde, elles seront dans l'avenir triĂ©es et compostĂ©es Ă  Bayonne et enfouies dans la dĂ©charge de Saint-PĂ©e-sur-Nivelle pour leur part non recyclable[M 9].

    Pour lutter contre les nuisances sonores, Biarritz s'est engagée dans une démarche basée sur la sensibilisation, avec l'aide d'un médiateur, accompagnée d'un volet répressif, personnalisé par l'intervention de la police municipale sous la forme de brigades anti-bruit[M 10].

    Finances locales

    Biarritz appartient Ă  la strate des communes ayant une population comprise entre 20 000 et 50 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le rĂ©sultat comptable par habitant sur dix annĂ©es (pĂ©riode 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes donnĂ©es comparĂ©es Ă  la moyenne de la strate.

    Comptes de la commune de Biarritz de 2004 Ă  2013.
    RĂ©sultats exprimĂ©s en €/habitant.

    Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
    financement des investissements
    Capacité
    d'autofinancement (CAF)
    Biarritz Moyenne de
    la strate
    Biarritz Moyenne de
    la strate
    Biarritz Moyenne de
    la strate
    2004
    161 120 Capacité 100 Besoin 6 212 160
    2005
    182 116 Capacité 13 Besoin 2 235 152
    2006
    124 111 Besoin 87 Capacité 3 207 148
    2007
    111 101 Capacité 41 Capacité 4 198 141
    2008
    131 91 Besoin 21 Besoin 10 222 133
    2009
    66 100 Capacité 35 Capacité 15 153 142
    2010
    127 126 Besoin 292 Capacité 1 221 171
    2011
    112 141 Capacité 194 Capacité 4 196 186
    2012
    103 130 Besoin 45 Capacité 18 204 180
    2013
    94 121 Capacité 39 Besoin 31 163 172
    Sources des données : les comptes des communes - Biarritz[119].

    Strate : communes de 20 000 Ă  50 000 habitants.

    Taux de fiscalité directe en 2013.
    Taxe Taux voté à Biarritz Taux moyen de la strate
    d'habitation 19,73 % 18,00 %
    fonciĂšre sur le bĂąti 15,09 % 23,37 %
    fonciĂšre sur le non-bĂąti 24,75 % 58,48 %
    Sources des données : les comptes des communes - Biarritz[119].

    Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

    Strate : communes de 20 000 Ă  50 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.

    Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Biarritz aux autres communes de la mĂȘme strate (communes de 20 000 Ă  50 000 habitants)[Note 11] :

    • la sĂ©quence des donnĂ©es de 2004 Ă  2013 montre une situation financiĂšre rĂ©guliĂšrement meilleure que la moyenne de la strate jusqu'en 2009, puis la tendance change de signe, le rĂ©sultat comptable annuel se positionnant sous le rĂ©sultat moyen de la strate (Ă  l'exception de l'annĂ©e 2010 oĂč il est Ă©quivalent) ;
    • le taux de la taxe d’habitation est supĂ©rieur au taux moyen de la strate ;
    • le poids de l'impĂŽt foncier, tant pour les propriĂ©tĂ©s bĂąties que non-bĂąties, est nettement infĂ©rieur Ă  la moyenne ;
    • l'annuitĂ© de la dette par habitant (164 â‚Ź) est supĂ©rieure Ă  la moyenne de la strate.

    Intercommunalité

    La ville de Biarritz fait partie de Communauté d'agglomération du Pays Basque.

    Elle fait partie de quatre autres structures intercommunales[120] :

    • le syndicat intercommunal d'amĂ©nagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot ;
    • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat mixte de l'usine de la Nive.

    La commune accueille le siÚge du syndicat intercommunal d'aménagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot.

    Biarritz fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastiån.

    Jumelages

    Biarritz est jumelée avec les villes suivantes[M 11] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[122] - [Note 25].

    En 2020, la commune comptait 25 885 habitants[Note 26], en augmentation de 4,74 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9291 1711 1881 0821 4951 7051 8921 9932 048
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1102 7713 6524 6595 5078 5278 4449 17711 869
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    12 81215 09318 26018 35320 77622 95520 69122 02222 922
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    25 23126 75027 59526 59828 74230 05526 69025 90324 777
    2020 - - - - - - - -
    25 885--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[123] puis Insee Ă  partir de 2006[124].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Biarritz a cru de maniĂšre quasi constante jusqu'en 1999, oĂč selon le gĂ©ographe Roger Brunet la tendance s'est inversĂ©e « par saturation »[45]. En un peu plus d'un siĂšcle, de 1891 Ă  1999, la population a plus que triplĂ©, passant de 9 177 habitants Ă  30 055 habitants.

    Les tendances indiquĂ©es dans le tableau suivant mettent en lumiĂšre les raisons de cette baisse dĂ©mographique[Note 11]. À un solde naturel systĂ©matiquement nĂ©gatif, s’expliquant par la moyenne d’ñge Ă©levĂ©e de la population — en 2011, 40,2 % de la population de Biarritz a plus de 60 ans[Insee 4] alors que cette valeur n'est que de 27,1 % au plan dĂ©partemental[125] — s’est ajoutĂ© Ă  partir de 1999 un arrĂȘt de l’apport migratoire qui jusque-lĂ  assurait la croissance.

    Analyse des soldes de variation annuelle de la population[Insee 5]
    1982-1990 1990-1999 1999-2006
    Taux de variation annuel de la population + 1,0 + 0,5 - 1,7
    Solde naturel - 0,7 - 0,6 - 0,7
    Solde migratoire + 1,6 + 1,1 - 1,0

    Enseignement

    Vue d'un bùtiment précédé d'un parvis à colonnade antique, fronton triangulaire.
    Le collĂšge Villa-Fal, Ă  la NĂ©gresse.

    La commune de Biarritz est rattachĂ©e Ă  l’acadĂ©mie de Bordeaux[126].

    Elle dispose de trois écoles maternelles publiques (Alsace, Larochefoucauld et Sévigné), deux écoles élémentaires publiques (Jules-Ferry et Thermes-Salins), quatre écoles primaires publiques (Le Braou, Paul-Bert, Reptou et Victor-Duruy) et trois écoles primaires privées (Itsas-Argi-Ikastola, Saint-Louis-de-Gonzague et Sainte-Marie)[127].

    Un enseignement bilingue français-basque à parité horaire est proposé dans les écoles suivantes : Alsace, Paul-Bert, Reptou, Thermes-Salins et Sainte-Marie. L'école Itsas-Argi-Ikastola propose quant à elle un enseignement basque par immersion[128].

    En ce qui concerne l'enseignement secondaire, la localité offre l'accÚs à deux collÚges publics (collÚges Villa-Fal et Jean-Rostand) et à un collÚge privé (collÚge de l'Immaculée-Conception).

    Le lycée André-Malraux est le seul lycée d'enseignement général de la commune[36]. Un lycée technologique et professionnel, orienté vers l'hÎtellerie et le tourisme et nommé Biarriz-Atlantique, est installé à la limite ouest du quartier de La Négresse[129].

    Le lycée René-Cassin de Bayonne propose un BTS pour les métiers de l'image et du son dans son antenne située à Biarritz, à peu de distance de la médiathÚque[130].

    Étant donnĂ© son faible Ă©loignement de Bayonne, Biarritz a un accĂšs direct au campus universitaire de la Nive, situĂ© autour du ChĂąteau-Neuf dans le Petit Bayonne[131]. Celui-ci fait partie de l'UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz, qui dĂ©pend de l'universitĂ© de Pau et des Pays de l'Adour[132]. Le site de Bayonne accueille Ă©galement un IUT, un site de l'IAE des Pays de l'Adour, lequel offre des formations en gestion et management[132], ainsi qu'une antenne dĂ©localisĂ©e de l'universitĂ© de Bordeaux (Institut universitaire professionnalisĂ© sport, management et gestion des entreprises)[133]. Un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) se situe Ă  proximitĂ© du site Saint-LĂ©on du Centre hospitalier de la CĂŽte Basque[134]. D’autre part, l’ESTIA (Ă©cole supĂ©rieure des technologies industrielles avancĂ©es est situĂ©e Ă  Bidart dans la technopole Izarbel.

    La commune dispose d'une antenne du conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel et accueille également l'école supérieure d'art Pays basque (ESAPB), anciennement l'école supérieure d'art des Rocailles sur son site du pÎle image.

    Santé

    Les thermes salins, fermés en 1953[135]. Affiche de Marcellin Auzolle.

    Biarritz fait partie de l’agglomĂ©ration de Bayonne et du sud des Landes et Ă  ce titre, ses habitants se trouvent Ă  moins de 35 km d’un Ă©quipement hospitalier proposant des services de mĂ©decine, d’obstĂ©trique, de chirurgie ou des soins psychiatriques[136]. L’offre du centre hospitalier de la CĂŽte Basque, principalement Ă©tabli sur Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, se complĂšte de plusieurs cliniques, dont la polyclinique d’AguilĂ©ra Ă  Biarritz. La localitĂ© bĂ©nĂ©ficie Ă©galement de la prĂ©sence d’un site de l’Établissement français du sang et d’un centre mĂ©dico-scolaire[M 12].

    Sports

    Biarritz s'est illustrĂ©e dans l'Ă©lite sportive de plusieurs spĂ©cialitĂ©s, telles que la pelote basque, le rugby Ă  XV ou le surf. À cĂŽtĂ© de ces sports qui s'adressent en grande partie Ă  des professionnels, 36 spĂ©cialitĂ©s diffĂ©rentes sont offertes Ă  la pratique amateur par prĂšs de 60 associations ; en 2014, plus de 11 000 affiliĂ©s s'entraĂźnent Ă  l'une ou l'autre de ces spĂ©cialitĂ©s[M 13].

    Pelote basque

    Deux clubs de pelote basque se partagent les faveurs des passionnĂ©s, le Biarritz Athletic Club, qui s’entraĂźne au parc des sports d'AguilĂ©ra, et le Biarritztarrak, qui se rĂ©unit avenue du MarĂ©chal Foch[M 14]. La ville organise de nombreux tournois amateurs et professionnels, notamment de cesta punta au jaĂŻ alaĂŻ Euskal-jaĂŻ en juillet et aoĂ»t.

    Rugby Ă  XV

    Vue de joueurs de rugby en cours de match.
    Le Biarritz olympique Pays basque contre le Stade toulousain, le 8 septembre 2012 Ă  Toulouse.

    Le club de rugby du Biarritz olympique Pays basque (BOPB) est le club phare de la ville. FondĂ© en 1913, il s'honore de 5 titres de champion de France (1935, 1939, 2002, 2005 et 2006), de 2 finales de coupe d'Europe (2006 et 2010), et d'un titre en Challenge europĂ©en (2012). Le BOPB se produit Ă  domicile au parc des sports d'AguilĂ©ra, qui peut accueillir 15 000 spectateurs. Serge Blanco figure parmi les joueurs emblĂ©matiques du club.

    Surf

    Biarritz accueille réguliÚrement des compétitions de surf, comme les épreuves de championnat du monde de longboard de 1992 à 2005 lors du Biarritz Surf Festival. Plus de dix écoles de surf accueillent les néophytes ou les surfeurs plus aguerris[M 15].

    L'histoire du surf et la renommĂ©e du site ont justifiĂ© l'implantation Ă  Biarritz du siĂšge de l'ONG Surfrider Foundation Europe. Pour les mĂȘmes raisons, le plus ancien magazine de surf français, Surf Session, fut fondĂ© en 1986 par Gibus de Soultrait et Pierre Bernard-Gascogne Ă  Biarritz ; il appartient Ă  prĂ©sent au groupe de presse Sud Ouest.

    Biarritz accueillera au printemps 2017 les championnats du monde de surf. L'association organisatrice, International Surfing Association, a jetĂ© son dĂ©volu sur la ville basque aux dĂ©pens du dĂ©partement des Landes (la communautĂ© de communes Maremme Adour CĂŽte Sud (Macs) et ses 23 communes), Lacanau et La RĂ©union. L’évĂ©nement aura lieu sur la commune de Biarritz, mais aussi Anglet et Bidart[137].

    Biarritz est la seule ville à avoir le label "ville de surf" 3 étoiles, créé par la Fédération Française de Surf en 2015[138].

    Autres sports

    Le seul club de football et de basket-ball de la ville est le club de la paroisse Saint-Martin, la Jeanne d'Arc de Biarritz (JA Biarritz). Les terrains d'entraßnement sont, pour le football, le stade Saint-Martin et l'hippodrome des fleurs, et pour le basket-ball, le gymnase du collÚge Villa-Fal. L'hippodrome des fleurs est également dédié aux courses de trot, le centre hippique prÚs du lac Mouriscot est un centre d'entrainement qui se consacre en partie à l'apprentissage[139].

    Le golf du Phare, inaugurĂ© en 1888 est le plus ancien des onze golfs de la cĂŽte basque. Il est l'hĂŽte de la Biarritz Cup, importante compĂ©tition amateur[140]. Il s’agit d’un par 69 de plus de 5 400 mĂštres. Il s’adosse au centre international d’entraĂźnement d’Ilbarritz, un par 32 de 2 176 mĂštres[M 16].

    Biarritz fut ville-Ă©tape du Tour de France en 1948 et 1978.

    Cultes

    Culte catholique

    Biarritz appartient au diocĂšse de Bayonne, Lescar et Oloron dont Mgr Marc Aillet est l'Ă©vĂȘque depuis 2008.

    La commune dispose des six lieux de culte catholique suivants, dans la paroisse de Notre-Dame-du-Rocher :

    D’autres chapelles sont prĂ©sentes sur le territoire de la commune :

    • la chapelle ImpĂ©riale, avenue Reine-Victoria ;
    • la chapelle de la maison des enfants Vincent-de-Paul, rue Ambroise ParĂ© ;
    • la chapelle des Petites-SƓurs-des-Pauvres, avenue de Verdun ;
    • la chapelle du cimetiĂšre du Sabaou, rue du CimetiĂšre.

    Culte israélite

    La synagogue de Biarritz bĂątie en 1904 est situĂ©e rue Pellot ; elle a rouvert ses portes en 2012 et les offices y sont cĂ©lĂ©brĂ©s durant les mois de juillet et d’aoĂ»t. La communautĂ© est rattachĂ©e au consistoire de Bayonne[142].

    Alors que l’histoire juive de Bayonne est vieille de plusieurs siĂšcles, puisque la localitĂ© accueille les Juifs fuyant l’Espagne et le Portugal depuis le dĂ©cret de l’Alhambra en 1492, ce n'est que sous le Second Empire, lorsque Biarritz devient une station balnĂ©aire et thermale cĂ©lĂšbre attirant toute l'aristocratie et la haute bourgeoisie europĂ©enne, que la commune accueille un lieu de culte israĂ©lite. Parmi le gotha mondain qui visite la station figurent de nombreux Juifs, dont la famille Poliakov, les frĂšres Samuel, Jacob, financier, et Lazare, magnat des chemins de fer russe, anobli par le tsar pour services rendus Ă  la Russie. La synagogue est construite Ă  l’initiative des frĂšres Pereire et de Lazare Poliakov, elle est inaugurĂ©e le sur un terrain faisant partie de l'ancien domaine impĂ©rial. Une moitiĂ© des offices a lieu selon le rite ashkĂ©naze afin de rĂ©pondre Ă  la demande des fidĂšles Ă©trangers, l'autre moitiĂ© ayant lieu selon le rite portugais pratiquĂ© Ă  Bayonne.

    Culte orthodoxe

    L'église orthodoxe russe, avenue de l'Impératrice de son vrai nom église Saint-Alexandre-Nevsky-et-de-la-Protection-de-la-MÚre-de-Dieu, fut construite en 1892 sur le domaine impérial ; elle est située avenue de l'Impératrice.

    De mĂȘme que pour la synagogue de Biarritz, la construction de l’église russe est intimement liĂ©e au dĂ©veloppement touristique et balnĂ©aire de la station, frĂ©quentĂ©e par l’aristocratie russe en villĂ©giature dans la citĂ©, dont l'impĂ©ratrice Maria Feodorovna, Ă©pouse d'Alexandre III, qui aimait sĂ©journer sur la cĂŽte basque. La construction de l’édifice fut dĂ©cidĂ©e en 1879, alors que les cĂ©rĂ©monies religieuses se dĂ©roulaient jusque-lĂ  dans une salle de la villa EugĂ©nie. La consĂ©cration de l’église eut lieu en .

    AprĂšs les rĂ©volutions russes de 1917, l’église est longtemps rattachĂ©e Ă  l'archevĂȘchĂ© des Ă©glises orthodoxes russes en Europe occidentale[143]. Mais quand en 2019 un nouvel ĂȘvĂȘque de celui-ci, monseigneur Jean (Renneteau), dĂ©cide de rejoindre le patriarcat de Moscou, suivi dans cette voie par une partie du clergĂ©, des paroisses et des communautĂ©s, une autre partie, dont la paroisse de Biarritz, refuse Ă  la suite de votes cette dĂ©cision, puis rejoint le Vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine nouvelle structure rĂ©ussissant les paroisses de tradition russe au sein de la MĂ©tropole orthodoxe grecque de France, restant ainsi fidĂšle au patriarche de Constantinople[144] - [145].

    Culte protestant

    L'Ă©glise rĂ©formĂ©e se trouve rue Peyroloubilh. La communautĂ© se partage entre les temples de Bayonne et de Biarritz, la paroisse portant le nom d'Église protestante unie de la cĂŽte basque[146].

    L'église évangélique, rue d'Espagne et l'église evangélique Génération 21, avenue du Maréchal-Juin.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 26 495 €, ce qui plaçait Biarritz au 22 246e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[147]. Cette mĂȘme annĂ©e, 42,8 % des foyers fiscaux n'Ă©taient pas imposables[Insee 6].

    Emploi

    En 2011, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  14 724 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,9 % d'actifs dont 59,5 % ayant un emploi et 10,4 % de chĂŽmeurs[Insee 7].

    On comptait 12 554 emplois dans la zone d'emploi, contre 11 119 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 8 911, l'indicateur de concentration d'emploi est de 140,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[Insee 8] - [Note 27].

    Entreprises et commerces

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Biarritz selon leur secteur d'activité[Insee13 1] :

    Structure de l’économie Ă  Biarritz au .
    Nombre d’établissements concernĂ©s
    TOTAL 5 066
    Industrie 192
    Construction 311
    Commerce, transport et services divers 4 053
    Administration publique, enseignement, santé, et action sociale 510
    Champ : activités marchandes hors agriculture.

    Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés[Insee13 2] :

    Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2015.
    Total % 0
    salarié
    1 Ă  9
    salariés
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariĂ©s
    ou plus
    Ensemble 5 418 100,0 3 931 1 299 114 49 25
    Agriculture, sylviculture et pĂȘche 7 0,1 7 0 0 0 0
    Industrie 176 3,2 114 51 9 1 1
    Construction 387 7,1 305 67 14 1 0
    Commerce, transports, services divers 4 041 74,6 2 834 1 092 77 26 12
    dont commerce et réparation automobile 943 17,4 531 389 19 1 3
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 807 14,9 671 89 14 21 12
    Champ : ensemble des activités.

    Les deux tableaux précédents amÚnent les remarques suivantes[Note 11] :

    • l'essentiel de l'activitĂ© Ă©conomique est assurĂ© par des entreprises du secteur tertiaire ;
    • l'agriculture et la pĂȘche, jadis activitĂ©s dominantes de la localitĂ©, ne sont pratiquement plus reprĂ©sentĂ©es ;
    • moins de 5 % de l'activitĂ© est assurĂ© par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentrĂ© sur des structures de moins de 20 salariĂ©s, tout comme les activitĂ©s liĂ©es Ă  la construction ;
    • l'administration publique, l’enseignement, la santĂ© et l’action sociale forment une activitĂ© qui regroupe plus de 15 % des entreprises, confirmant en cela, l'importance du pĂŽle administratif et de santĂ© bayonnais au sein de l'agglomĂ©ration de Bayonne et du sud des Landes.

    En 2013, 399 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Biarritz, dont 258 par des auto-entrepreneurs[Insee 9] - [Insee 10].

    Agriculture

    La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, mais ne compte aucun producteur en 2014[148].

    Artisanat et industrie

    Biarritz regroupe peu d’industries, comme l'indiquent les tableaux prĂ©cĂ©dents. On citera tout de mĂȘme Dassault Aviation, qui possĂšde un Ă©tablissement dans la localitĂ©, produisant des Ă©lĂ©ments en composites et assemble des fuselages des avions Falcon. Cette prĂ©sence aĂ©ronautique s’inscrit dans une logique historique, puisque LatĂ©coĂšre en 1937 puis Breguet en 1939 Ă©taient prĂ©sents Ă  Biarritz avant Dassault en 1971[149].

    Bien que cette usine soit appelée usine de Biarritz, elle se trouve de fait à Anglet, ville voisine[150].

    Activités de service

    Le secteur tertiaire trĂšs actif s’appuie sur la spĂ©cialisation touristique, soutenue par une infrastructure hĂŽteliĂšre dense, un rĂ©seau de musĂ©es consĂ©quent (musĂ©e de la Mer, Asiatica, musĂ©e du chocolat fermĂ© en fĂ©vrier 2018), des activitĂ©s sportives attractives (golf, surf) et une orientation balnĂ©aire qui privilĂ©gie la santĂ© et le bien-ĂȘtre (thalassothĂ©rapie, soins et rĂ©Ă©ducation)[45].

    Ses sources d'eaux salines (amenées de Briscous par des canalisations) font aussi de Biarritz une station thermale spécialisée dans le traitement du lymphatisme.

    Biarritz est associĂ©e dans une communautĂ© d'agglomĂ©ration avec les villes d'Anglet, Bayonne, Bidart et Boucau (l'agglomĂ©ration CĂŽte Basque-Adour) avec lesquelles elle partage l'administration de l'aĂ©roport de Biarritz-Pays basque. Elle compte comme principaux employeurs, une antenne des Autoroutes du Sud de la France (400 salariĂ©s) et des chaĂźnes hĂŽteliĂšres. La polyclinique d’AguilĂ©ra propose 190 lits et emploie 260 salariĂ©s. En outre, Siemens, qui anime Ă  Biarritz une sociĂ©tĂ© d'informatique mĂ©dicale emploie 180 personnes, et le nĂ©goce d'horlogerie et de bijouterie Louis Pion, 55[45]. Les Ă©ditions Atlantica ont leur siĂšge dans la localitĂ©.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine linguistique

    Carte des sept provinces basques (1), 1863.
    Carte des sept provinces basques (2), 1863.

    Le basque (ou euskara) et le gascon sont des langues autochtones de Biarritz[151].

    Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Biarritz en dehors de l'aire bascophone.

    Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Biarritz trois versions en gascon, composées d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

    Le Recueil des idiomes de la rĂ©gion gasconne rĂ©alisĂ© en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez cite pour Biarritz une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

    Biarritz constitue un des points d'enquĂȘtes Ă©tabli pour l'Ă©laboration de l' Atlas Linguistique de France dressĂ© en 1897 par Jules GilliĂ©ron, linguiste spĂ©cialiste en dialectologie. Les enquĂȘtes de terrain de cet atlas linguistique ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans les zones romanes de la France mĂ©tropolitaine. Biarritz constitue le point d'enquĂȘte le plus occidental de l'espace occitan gascon.

    Les touristes de la Belle Époque, au dĂ©but du XXe siĂšcle, virent l’ouverture de Biarritz Bonheur en 1903, surnommĂ© The Harrods of Biarritz, grand magasin dont les serveuses parlaient anglais et russe, pour satisfaire la clientĂšle[MF 19].

    La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaßtre la « démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans », incluant la commune de Biarritz dans l'aire gasconophone.

    Biarritz constitue un des points d'enquĂȘtes Ă©tabli pour l'Ă©laboration de l'Atlas linguistique de la Gascogne dressĂ© en 1957 par Jean SĂ©guy, professeur d'universitĂ© et linguiste spĂ©cialiste du gascon.

    D'aprÚs la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Biarritz n'est pas située dans l'aire bascophone.

    Lieux et monuments

    Biarritz compte 10 monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[152] et 1 monument rĂ©pertoriĂ© Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[153]. Par ailleurs, elle compte 3 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[154].

    Patrimoine civil

    Le rocher de la Vierge est l’un des emblĂšmes de la ville de Biarritz. C'est sur l'initiative de NapolĂ©on III qu'a Ă©tĂ© percĂ© ce rocher, qui devait servir de base Ă  la construction d'un port-refuge. En 1865, une statue de la Vierge, achetĂ©e Ă  l'exposition franco-espagnole de Bayonne (ateliers Ducel), y a Ă©tĂ© installĂ©e. L'ancienne passerelle en bois a disparu en 1887 pour cĂ©der la place Ă  une passerelle des ateliers Eiffel, sur laquelle il est dĂ©conseillĂ© de s'aventurer par gros temps[MF 20].

    NapolĂ©on III ordonna la construction de la villa EugĂ©nie en 1854, en cadeau Ă  son Ă©pouse EugĂ©nie de Montijo[155]. Au dĂ©part lieu de villĂ©giature de l'impĂ©ratrice, la rĂ©sidence a vu dĂ©filer toute l'aristocratie et les vedettes de l'Ă©poque. La villa gardera son appellation initiale jusqu'en 1893, date Ă  laquelle elle est transformĂ©e en palace et renommĂ©e hĂŽtel du Palais. À la suite de l'incendie de , l’hĂŽtel doit ĂȘtre reconstruit. Otto von Bismarck, Winston Churchill, Vladimir Poutine, Coco Chanel ou encore Frank Sinatra y ont sĂ©journĂ©. L’hĂŽtel est aujourd’hui classĂ© 5 Ă©toiles et a obtenu en la « distinction Palace »[156].

    La pùtisserie Miremont date du début du XIXe siÚcle. Sise place Clemenceau, la boutique, et son mobilier intérieur sont classés[157] - [158].

    Elle a Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e par, entre autres, le roi Alphonse XIII d'Espagne et la reine AmĂ©lie d'OrlĂ©ans. Maurice Rostand en disait qu’« Ă  cinq heures (il y avait) moins de gĂąteaux que de reines et moins de babas que de grands-ducs »[AC 4].

    Le casino municipal de Biarritz est un bùtiment de style Art déco, construit en 1929 par l'architecte Alfred Laulhé[159]. Il est situé au bord de la Grande Plage. Il a été rénové dans les années 1990. Il fait partie du groupe Lucien BarriÚre.

    Le phare de Biarritz Ă  la pointe Saint-Martin, Ă©rigĂ© de 1830 Ă  1832, est l'un des points les plus visibles depuis la mer dans cette partie du golfe de Gascogne[160]. Il succĂšde Ă  la tour de la Haille, sise Ă  l’Atalaye, oĂč un feu brĂ»la le et qui s’effondra en 1856[MF 21]. L’idĂ©e d’avoir un phare Ă  la pointe Saint-Martin est confirmĂ©e par le ComitĂ© de salut public, le 2 pluviĂŽse an II (). Le phare tournant Ă  Ă©clipses fut conçu par Nicolas Philippe Vionnois qui en acheva le plan en 1827[MF 21]. Il est construit en pierre de Bidache et de la Rhune et inaugurĂ© le , aprĂšs avoir reçu son homologation par la loi de ; il a Ă©tĂ© automatisĂ© en 1980[MF 21].

    La villa Belza, Ɠuvre de l'architecte Alphonse Bertrand et construite de 1880 Ă  1895 pour Ange du Fresnay en honneur Ă  son Ă©pouse Marie-Belza nĂ©e Dubreuil, se dresse sur le rocher du Cachaous. Elle abrite des appartements aprĂšs avoir Ă©tĂ© pendant les annĂ©es folles, un cabaret et restaurant russe, ouvert par un beau-frĂšre d’Igor Stravinsky et devenu Ă  l’époque « le dernier refuge des noceurs impĂ©nitents »[AC 5]. Elle se dresse face Ă  la mer ; sa tour carrĂ©e est flanquĂ©e d’une poivriĂšre. Elle sera classĂ©e en 1997 par la ville.

    La commune a érigé en 1990 une stÚle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittÚrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    Patrimoine religieux

    La construction de la chapelle impĂ©riale fut dĂ©cidĂ©e en 1863 pour cĂ©lĂ©brer les victoires des armĂ©es françaises au Mexique[161]. VƓu de l’impĂ©ratrice EugĂ©nie, la chapelle fut dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame de Guadalupe, patronne du Mexique. Émile Boeswillwald, disciple d’EugĂšne Viollet-le-Duc, fut chargĂ© de sa rĂ©alisation, pour laquelle il suivit une inspiration romano-bysantine[AC 6]. La chapelle prĂ©sente un plafond Ă  caissons hispano-mauresque et recĂšle des azulejos rĂ©alisĂ©s Ă  la Manufacture de SĂšvres[AC 6].

    L’église Saint-Martin, Ă©glise de l’un des deux plus anciens lieux de peuplement de la localitĂ©, est antĂ©rieure Ă  1450, date Ă  laquelle elle a Ă©tĂ© reconstruire. Elle fut ensuite restaurĂ©e en style gothique en 1541[MF 3].

    Sous l’Ancien RĂ©gime, les rĂ©unions communales, rĂ©unissant maire-abbĂ© et jurats, avaient lieu dans l'Ă©glise.

    Son clocher-fronton Ă©tait autrefois blanchi tous les ans pour servir d’amer aux pĂȘcheurs[AC 7] - [PS 4].

    L’église fait l’objet d’une inscription auprĂšs des monuments historiques ; elle recĂšle des stalles recensĂ©es par le ministĂšre de la Culture[38] - [162].

    Un dĂ©cret du institua la seconde paroisse de Biarritz, Sainte-EugĂ©nie, aprĂšs celle, antique, de Saint-Martin[MF 22]. Une kermesse fut organisĂ©e en , dans le parc du Helder, pour lever les fonds nĂ©cessaires Ă  la construction de la nouvelle Ă©glise[MF 23]. La premiĂšre pierre fut posĂ©e le par le duc d’Osuna, et la construction fut rĂ©alisĂ©e sur les plans d’Ernest Lacombe[MF 23].

    L'église Sainte-Eugénie, commencée sur l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pitié, et achevée en 1903, possÚde des vitraux de Luc-Olivier Merson. Le chanoine Gaston Larre en fut le premier curé.

    Équipements culturels

    Biarritz possĂšde des infrastructures destinĂ©es aux congrĂšs et aux expositions. Quatre centres ont Ă©tĂ© construits ou rĂ©novĂ©s Ă  cet effet, le Bellevue, le casino municipal, la gare du Midi et la halle d’Iraty[163].

    La gare du Midi recĂšle deux amphitĂ©Ăątres. L’auditorium Atalaya est une scĂšne de 600 m2 qui peut accueillir 1 400 personnes. De son cĂŽtĂ©, l’auditorium Gamaritz, aux dimensions plus modestes, propose 230 places[20].

    Musées

    Le musĂ©e de la Mer est un bĂątiment de style Art dĂ©co, accolĂ© Ă  la falaise du plateau de l'Atalaye, dont la construction remonte Ă  1933. Il abrite une importante collection d'animaux marins et d'oiseaux. L'emblĂšme du musĂ©e de la mer est un poulpe blanc sur fond bleu[164]. Depuis , le musĂ©e et la citĂ© de l’ocĂ©an et du surf, site permettant la dĂ©couverte de l’ocĂ©an, sont regroupĂ©s en un ensemble nommĂ© Biarritz OcĂ©an[165] - [166].

    Le musée historique de Biarritz est situé prÚs des halles dans une ancienne église anglicane, l'église Saint-Andrew's, rachetée par la ville au début des années 1980[PS 5]. Quatre thÚmes servent de fil conducteur à la visite, Biarritz et la mer, Biarritz et l'Empire, Biarritz et le monde et enfin, Biarritz au XXe siÚcle[167].

    Biarritz prĂ©sente Ă©galement aux visiteurs Asiatica, un musĂ©e d'art oriental, qui regroupe des objets d'art d'Inde, du Tibet, du NĂ©pal et de la Chine, sur 800 m2.

    Musique et danse

    Le Malandain Ballet Biarritz est un centre chorĂ©graphique national qui fut inaugurĂ© en 1998[168]. Son financement est assurĂ© par la ville de Biarritz, le ministĂšre de la Culture et de la Communication, la DRAC Nouvelle-Aquitaine, le conseil gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et le Conseil rĂ©gional de Nouvelle-Aquitaine. Il a Ă©galement dĂ©veloppĂ© un partenariat avec Saint-SĂ©bastien. Il dispose d’une troupe permanente de 22 danseurs. Le corps de ballet est installĂ© dans l’ancienne gare du Midi.

    L'Atabal est un centre culturel regroupant les diverses expressions des musiques actuelles[169]. Il est installĂ© dans la zone d’activitĂ© industrielle et artisanale de La NĂ©gresse. Le centre est Ă©galement rĂ©gi en partenariat par la ville de Biarritz, le conseil gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et le conseil rĂ©gional de Nouvelle-Aquitaine.

    Les ballets basques de Biarritz Oldarra sont Ă  la fois un chƓur d'hommes et une troupe de ballets crĂ©Ă©s en 1945 sous l'impulsion de Segundo de Olaeta, par des rĂ©fugiĂ©s basques, ayant fui la guerre d’Espagne[170].

    Théùtre et animations

    Le couple impérial (Napoléon III et l'impératrice Eugénie) lança la mode du théùtre de la mer au Port-Vieux[PS 6]. De nos jours, le littoral biarrot est mis en lumiÚre chaque soir, sur une conception de Pierre Bideau (à qui la tour Eiffel doit également ses éclairages).

    La commune organise Ă©galement des animations de rues, culminant au mois de mai avec le festival des arts de la rue. Les Translatines sont un festival qui prĂ©sente des groupes sud-amĂ©ricains sur diverses scĂšnes biarrotes au mois d’octobre[M 17].

    Les casetas de Biarritz est une fĂȘte en plein air qui se dĂ©roule fin juin sur le site de la CĂŽte des Basques. La 20e Ă©dition a eu lieu en 2015 aprĂšs deux ans d'absence Ă  la suite d'un accident en 2012[171] - [172].

    Cinéma

    Le festival de Biarritz, cinémas et cultures d'Amérique latine présente chaque année le meilleur de la création d'Amérique latine sous toutes ses formes (compétition de films, courts-métrages, expositions, conférences)[173].

    Le festival international des programmes audiovisuels (FIPA, devenu FIPADOC en 2019) est le rendez-vous annuel des professionnels de l'audiovisuel depuis 1987 ; ses objectifs sont l'Ă©mergence de nouveaux talents et la vente de films hors de leurs pays d'origine[174].

    Le Txiki Festival, festival de cinĂ©ma et d’éducation aux images et aux mĂ©dias pour enfants et prĂ©adolescents, a lieu Ă  Biarritz chaque annĂ©e pendant les vacances de Toussaint.

    Biarritz a souvent été choisie comme décor, mais aussi comme vecteur du scénario de nombreux films tels que :

    Marketing

    Vue d'une automobile décapotable sur une pelouse.
    Hotchkiss Biarritz.
    Vue d'une automobile décapotable orange en exposition.
    Cadillac El Dorado Biarritz Convertible 1957.

    Biarritz, ville balnĂ©aire qui a attirĂ© l'aristocratie et la mode sur ses plages et ses falaises depuis la fin du XVIIIe siĂšcle, a inspirĂ© de nombreux stylistes ou designers. Ainsi, Cadillac a crĂ©Ă© une voiture qui portait le nom de Cadillac Eldorado Biarritz, et qui fut produite de 1955 Ă  1985. De mĂȘme, le constructeur automobile Hotchkiss crĂ©a le cabriolet Hotchkiss Biarritz en 1937, avec la conduite Ă  droite. De son cĂŽtĂ©, la cĂ©lĂšbre marque de beautĂ© Chanel a imaginĂ© un rouge Ă  lĂšvres nommĂ© Biarritz dans la collection rouge coco shine.

    Enfin, la Poste a Ă©mis le timbre Biarritz-CĂŽte Basque en 1976[175].

    Patrimoine naturel

    La commune dispose de 6 plages qui sont, du nord au sud, la plage Miramar, la Grande Plage, le Port Vieux, la CĂŽte des Basques, la plage de Marbella et celle de la Milady[M 18].

    120 ha d'espaces boisĂ©s sont entretenus par la municipalitĂ©, ainsi que deux lacs, les lacs Marion et Mouriscot, tous deux protĂ©gĂ©s par le Conservatoire du littoral[8] - [9]. Le lac Mouriscot est, en outre, partiellement classĂ© Natura 2000. Il accueille des espĂšces aviaires et de nombreuses espĂšces de poissons d'eau douce. La flore des alentours du lac prĂ©sente un intĂ©rĂȘt biologique Ă©levĂ©, du fait de la diversitĂ© des milieux naturels[176].

    Le jardin public en centre-ville, en face de la gare du Midi, aujourd’hui transformĂ©e en espace culturel, a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1903. Le parc Mazon et le jardin Lahouze sont Ă©galement des espaces verts et fleuris de la commune[M 19].

    Personnalités liées à la commune

    De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Biarritz, notamment celles appartenant à la liste ci-aprÚs (classement par année de naissance) :

    Citations

    Antoine FuretiĂšre, Dictionnaire universel

    « (Les baleines), leur passage vient en hiver depuis l'Ă©quinoxe de septembre qu'elles s'arrĂȘtent en un lieu nommĂ© la Chambre d'amour, proche les murs de l'ancien chasteau de Ferragus Ă  une lieuĂ« de Bayonne. Elles y viennent engouffrer pour Ă©viter les profonds tĂ©nĂšbres de la mer glaciale du Nord, oĂč elles sĂ©journent pendant tout l'estĂ© car elles aiment la lumiĂšre et le soleil afin de jouir d'un jour continuel de six mois. Quand il se retire, elles courent en flotte vers le PĂŽle Sud[MF 7]. »

    Pierre de Gorsse

    « Le balcon du Labourd sur la mer n’est qu’une suite d’émerveillements[MF 8]. »

    Sacha Guitry

    « Quand on se prend à hésiter entre deux plages, l'une d'elles est toujours Biarritz[AC 3]. »

    Victor Hugo

    « Je ne sache pas d’endroit plus charmant et plus magnifique que Biarritz
 (
) Je n'ai qu'une peur, c'est qu'il devienne Ă  la mode
 Alors Biarritz, ce village si agreste, si rustique sera pris du mauvais appĂ©tit de l'argent : sacra fames (
) Alors Biarritz ne sera plus Biarritz. Ce sera quelque chose de dĂ©colorĂ© et de bĂątard comme Dieppe et Ostende[180]. »

    Pierre de Lancre

    « Ce mélange de grandes filles et de jeunes pescheurs qu'on voit en mandilles et tout nuds en dessous se pestemeslant dans les ondes fait que l'amour les tient à l'attache, les prend par le filet, les convie à pescher en eau trouble et leur donne autant de désirs qu'ils ont de liberté et de commodité s'estant mouillés partout, de s'aller sécher dans la chambre d'amour voisine que Vénus semble avoir planté là tout exprÚs sur le bord de la mer[181] - [MF 1]. »

    Eduardo Manet

    « (Biarritz), celle qui vit au soleil et celle que l’on dĂ©couvre Ă  la lumiĂšre blanche de la lune[AC 8]. »

    Eugénie de Montijo

    « La mer est bien froide, et il faut beaucoup de force morale pour se dĂ©cider Ă  y entrer. Cependant, je n’ai pas manquĂ© un seul bain depuis que je suis ici[AC 9]. »

    « Je croyais avoir perdu la facultĂ© des larmes
 j’ai pleurĂ© pourtant l’autre jour en apprenant l’incendie de ma chĂšre villa de Biarritz[Note 28] - [AC 10]. »

    Henry Russell

    « C’est au phare de Biarritz que l’on voit la plus grande houle du monde[MF 21]. »

    Hippolyte Taine

    « Une traĂźnĂ©e de roches labourĂ©es et dĂ©charnĂ©es s’allonge en promontoire jusqu’à une arcade de grĂšve durcie, que les hautes marĂ©es ont ouverte, et d’oĂč la vue par trois cĂŽtĂ©s plonge sur l’ocĂ©an[AC 11]. »

    EugĂšne Viollet-le-Duc

    « Devant cet horizon immense de la mer, voyant cette chaĂźne de montagnes se perdre dans les vapeurs rousses de l’horizon, sous un soleil rendu plus chaud par un brouillard lourd qui rĂ©gnait trĂšs haut dans le ciel, et entendant ce bruit monotone et lugubre des vagues et ces dĂ©tonations violentes causĂ©es par le choc de l’eau dans les grottes de ces bords, nous ne pouvions que dire : Ah ! Que c’est beau[AC 12] ! »

    HĂ©raldique

    Blason de Biarritz Blason
    D'azur Ă  la barque montĂ©e par cinq hommes, dont l'un s'apprĂȘte Ă  harponner une baleine qui plonge dans les flots, le tout au naturel ; au chef d'or chargĂ© de deux coquilles au naturel, au franc-canton dextre de gueules Ă  l'Ă©toile d'argent.
    Devise
    J'ai pour moi les vents, les astres et la mer.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie sélective

    • Marie d'Albarade, La belle Histoire des Palaces de Biarritz, Éditions Atlantica - Biarritz 2007 et 2010
    • Association d'action culturelle de Biarritz, Biarritz au vent du large et de l'histoire, Maury imprimeur - Biarritz 1988
    • Vincent Balhadere, Bons Baisers de Biarritz, images par Crista Leonard - 2012
    • Julie Beaufils et Monique Beaufils, Biarritz, mĂ©moire en images : Tomes I Ă  IV, Éditions Alan Sutton
    • Monique Beaufils, Rues de Biarritz : Dictionnaire historique, Atlantica (ISBN 978-2-84394-766-7)
    • Alexandre de la Cerda, Couleurs de Biarritz, Bordeaux/Pau, Ă©ditions Sud Ouest, , 96 p. (ISBN 2-87901-739-4)
    • Chaho, Joseph Augustin, Biarritz entre les PyrĂ©nĂ©es et l'ocĂ©an : itinĂ©raire pittoresque, Bayonne, A. Andreossy, , 316 p. (lire en ligne)
    • Michel Fabre, Petite Histoire de Biarritz, des origines Ă  nos jours, Monein, Ă©ditions des rĂ©gionalismes, , 161 p. (ISBN 978-2-84618-499-1 et 2-84618-499-2)
    • P. Laborde, Biarritz, huit siĂšcles d'histoire, 200 ans de vie balnĂ©aire, Imprimerie Ferrus - Biarritz 1984
    • Claude Laroche, Dominique Delaunay, GeneviĂšve Mesuret, Jean-Baptiste Minnaert, Jean-Claude Lasserre, Maurice Culot, Olivier RibetonI, Biarritz. Villas et jardins. 1900-1930 La CĂŽte basque des annĂ©es 30, Éditions Norma (ISBN 978-2-909283-06-7, lire en ligne)
    • M. et F. Rousseau, Biarritz promenades, Éditions Rousseau - Bayonne 1980 & 1981

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L’orthodromie considĂ©rĂ©e, sĂ©parant Biarritz de la ville frontaliĂšre Hendaye, est indiquĂ©e par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Biarritz et Hendaye »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur le site Lion 1906 (consultĂ© le ).
    2. Barchalot est constituĂ© de bar, « boue, limon », et de chalot, « orniĂšre oĂč il y a de l'eau ».
    3. Chardinerou provient du gascon chardine, « amateur, marchand de sardines ».
    4. Charbiague provient du gascon chai à biague, « chai à vinaigre ».
    5. Ce record de chaleur n’apparaĂźt donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la pĂ©riode 1961-1990.
    6. Un quart de la superficie seulement, comprenant l'extrémité ouest de la piste, est situé sur Biarritz. L'aéroport fut remis en service en 1954, aprÚs réparation des dommages subis lors de bombardements durant la Seconde Guerre mondiale.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. L'organisation de conseils de quartier n’est obligatoire que pour les villes de plus de 80 000 habitants. Elle est gĂ©rĂ©e par la loi du 27 fĂ©vrier 2002, dite loi Vaillant, par les dispositions de l’article L. 2143-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales.
    10. Délibération du conseil municipal du 5 décembre 1875.
    11. Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
    12. Les donnĂ©es des annĂ©es 1150, 1165 et 1199 sont issues de l’ouvrage de Michel Fabre, Petite Histoire de Biarritz, des origines Ă  nos jours, Monein, Ă©ditions des rĂ©gionalismes, , 161 p. (ISBN 978-2-84618-499-1 et 2-84618-499-2), p. 8, celles du XIIe siĂšcle et des annĂ©es 1186, 1261, 1281, 1338, 1498 1689 et 1863 proviennent de l’ouvrage de Paul Raymond, Dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque, PyrĂ©Monde (ISBN 978-2-84618-230-0 et 2-84618-230-2), p. 30. Les informations des annĂ©es 1170, 1249, 1261 et 1712 se trouvent dans l’ouvrage de Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallĂ©es, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 p. (ISBN 978-2-86781-396-2 et 2-86781-396-4, lire en ligne), p. 28. Enfin, Pierre Lhande, Dictionnaire baque-français, mentionne l’information relative au XIXe siĂšcle.
    13. CoordonnĂ©es du rocher de la FrĂ©gate : 43° 29â€Č N, 1° 33â€Č O.
    14. Le lieutenant colonel AC Martin et les capitaines Thompson et Watson.
    15. Selon EugĂšne Goyheneche, Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, SociĂ©tĂ© nouvelle d’éditions rĂ©gionales et de diffusion, Pau, (BNF 34647711), p. 590, il s’agit des quartiers de Gardague (mentionnĂ© en 1233), Legure (lac Mouriscot), Larrepunte et des domaines de Silloete-de-Bas et Silloete-de-Haut, Arretegui, Chabiague, Castera, Suhy, Itçar (citĂ© en 1342), Monsegur (1335), Martin Petit, Chohy, Maron, Catalina et Harausta (qui deviendra La NĂ©gresse.
    16. « (
) tot los peishs frex que nos e nostres successors habitans dou diit loc de Bearritz pesqueram, en le mer salade ».
    17. Atalaye signifie en basque « gardien, vigie » selon Michel Fabre de Beauchamp, Petite Histoire de Biarritz, des origines à nos jours, Monein, éditions des régionalismes, , 161 p. (ISBN 978-2-84618-499-1 et 2-84618-499-2), p. 7.
    18. Haille provient du gascon pour dĂ©signer des longues perches. L'artisan chargĂ© de l’entretien de ces perches est le hailler.
    19. Selon EugĂšne Goyheneche, Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, SociĂ©tĂ© nouvelle d’éditions rĂ©gionales et de diffusion, Pau, (BNF 34647711), p. 591, humade dĂ©signait la fumĂ©e se dĂ©gageant de la paille humide enflammĂ©e par les guetteurs voulant signaler la prĂ©sence de baleines.
    20. Le chiffre de la population retenu pour l'Ă©lection municipale de 2008 Ă©tait celui du recensement 1999, soit 30 055 habitants pour Biarritz.
    21. Denis Joseph Jaulerry, maire du 17 septembre 1830 au 17 avril 1831, puis du 2 novembre 1846 au 20 août 1848, selon Michel Fabre, Petite Histoire de Biarritz, des origines à nos jours, Monein, éditions des régionalismes, , 161 p. (ISBN 978-2-84618-499-1 et 2-84618-499-2).
    22. Jean-Paul BagnÚres, propriétaire du domaine de Migron depuis 1821, selon Michel Fabre, Petite Histoire de Biarritz, des origines à nos jours, Monein, éditions des régionalismes, , 161 p. (ISBN 978-2-84618-499-1 et 2-84618-499-2).
    23. Louis Loupy, maire du 1er juin 1832 au 30 septembre 1840.
    24. David Sarrat, maire du 1er octobre 1840 au 5 septembre 1843.
    25. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    27. L'indicateur de concentration d’emploi est Ă©gal au nombre d’emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone.
    28. AprĂšs l’incendie de la villa EugĂ©nie, en fĂ©vrier 1903.
    • Cartes
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    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. POP T0 - Population par grandes tranches d'Ăąge en 2011.
    5. POP T2M - Indicateurs démographiques.
    6. REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
    7. EMP T1 - Population de 15 Ă  64 ans par type d'activitĂ©.
    8. EMP T5 - Emploi et activité.
    9. DEN T1 — CrĂ©ations d'entreprises par secteur d'activitĂ© en 2013.
    10. DEN T2 — CrĂ©ations d'entreprises individuelles par secteur d'activitĂ© en 2013.
    1. DEN T5 — Nombre d'Ă©tablissements par secteur d'activitĂ© au —.
    2. CEN T1 — Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2015.

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