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Ustaritz

Ustaritz (prononcĂ© [ys.ta.ˈʁits]) est une commune française, situĂ©e dans l’ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, et chef-lieu du canton homonyme. Elle s’est dĂ©veloppĂ©e sur la Nive, Ă  la limite du cours navigable de cet affluent de l’Adour, et sur la route napolĂ©onienne qui suit les crĂȘtes entre Bayonne et Hasparren.

Ustaritz
Ustaritz
L'ancienne rue des Magistrats.
Blason de Ustaritz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Bruno Carrere
2020-2026
Code postal 64480
Code commune 64547
DĂ©mographie
Gentilé Uztaritzar
Population
municipale
7 399 hab. (2020 en augmentation de 11,97 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 226 hab./km2
Population
agglomération
282 964 hab. (2012)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 24â€Č 01″ nord, 1° 27â€Č 19″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 143 m
Superficie 32,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Ustaritz
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Ustaritz
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Ustaritz
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Ustaritz
Liens
Site web mairie-ustaritz.fr

    Au XIIe siĂšcle, la commune devient la capitale du Labourd aprĂšs l’expulsion de Bayonne du vicomte du Labourd par Richard CƓur de Lion et le reste jusqu’en 1790. Elle est Ă  la fois le siĂšge du biltzar, du bailliage et celui du tribunal du Labourd. S’ajoutant donc aux raisons gĂ©ographiques qui font d’elle un nƓud de transit des marchandises entre les royaumes de Navarre et de Castille, le Pays basque intĂ©rieur et la cĂŽte, cette prĂ©pondĂ©rance judiciaire et administrative assure la prospĂ©ritĂ© de la localitĂ©.

    Las, le redĂ©coupage administratif qui suit la RĂ©volution provoque le transfert des siĂšges administratifs et judiciaire Ă  Bayonne, alors que les guerres avec l’Espagne signent l’arrĂȘt des Ă©changes Ă©conomiques. Il faudra attendre le dĂ©but du XIXe siĂšcle pour qu’un afflux de rĂ©fugiĂ©s fuyant les guerres carlistes, alliĂ© Ă  l’installation d'un couvent religieux dynamique, et surtout au retour d’expatriĂ©s basques du Mexique et du Chili, riches et expĂ©rimentĂ©s, permettent Ă  Ustaritz de renouer avec la croissance Ă©conomique.

    De nos jours, Ustaritz a conservĂ© une activitĂ© agricole importante, mais la proximitĂ© de l’agglomĂ©ration qui rĂ©unit Bayonne, Anglet et Biarritz fait de la localitĂ© une commune pĂ©riurbaine, influant sur son urbanisme. Son patrimoine culturel reflĂšte la prĂ©Ă©minence labourdine datant de l’Ancien RĂ©gime et le renouveau du XIXe siĂšcle. De nombreuses maisons labourdines des XVIIe et XVIIIe siĂšcles jalonnent ses rues et sa campagne, ainsi que des chĂąteaux Ă©difiĂ©s par les AmĂ©ricains, et les festivitĂ©s tout comme l’enseignement en langue basque sont attachĂ©s aux valeurs rĂ©gionalistes. Ustaritz concentre aujourd’hui des instances administratives et Ă©ducatives, des moyens mĂ©dicaux et des pĂŽles culturels, tel l’Institut culturel basque, qui refont d’elle une plaque tournante rĂ©gionale.

    Commune traditionnellement rurale, son territoire est couvert Ă  prĂšs de 50 % par des bois ou des cultures ; la localitĂ©, qui fait partie du site d’importance communautaire du bassin de la Nive (dont la biodiversitĂ© justifie son appartenance au rĂ©seau Natura 2000) accueille trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, qui recĂšlent une faune et une flore importantes.

    Outre une tradition littĂ©raire qui a fourni nombre d’écrivains, Ustaritz est la patrie d’hommes politiques marquants, comme ceux issus de la famille Garat, dont l’un d'eux, Dominique Joseph a lu Ă  Louis XVI sa sentence de mort.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Ustaritz s’étend sur les deux rives de la Nive, Ă  l’extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, et donc au sud-ouest de la France. Elle est distante de 25 km de la frontiĂšre entre l'Espagne et la France[Note 1], et situĂ©e Ă  moins de 15 km de l’ocĂ©an Atlantique Ă  l’ouest[Note 2]. Elle est implantĂ©e sur la route des crĂȘtes parallĂšles Ă  la Nive, menant de Bayonne Ă  Hasparren, voulue par NapolĂ©on Ier.

    En termes de gĂ©ographie politique, la commune fait partie de la province basque du Labourd. Ustaritz se situe au sein de l’unitĂ© urbaine de Bayonne, partie centrale de l'aire urbaine du mĂȘme nom.

    OpenStreetMap Limite communale

    GĂ©ologie et relief

    La cĂŽte basque se situe Ă  la jonction de la plaine landaise et l’extrĂ©mitĂ© ouest de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es, prĂ©sentant une diversitĂ© gĂ©ologique importante, qui va des formations triasiques du Keuper, aux plages et dunes landaises. Les plaques ibĂ©rique et europĂ©enne ayant convergĂ© et Ă©tant entrĂ©es en collision entre le CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur et le MiocĂšne, elles ont engendrĂ© une chaĂźne intracontinentale. Deux unitĂ©s septentrionales affleurent sur la cĂŽte basque, regroupant l’unitĂ© de Sainte-Barbe Ă  la limite d’Ustaritz avec Arcangues au nord-ouest, qui culmine Ă  150 m, et celle de la localitĂ© proprement dite. Elles se caractĂ©risent par une « sĂ©dimentation gravitaire profonde Ă  caractĂšre distal » en une succession de systĂšmes turbiditiques grĂ©seux ou carbonatĂ©s. Elles reposent en contact tectonique sur les unitĂ©s mĂ©ridionales de la Rhune[2].Du fait d’une pluviomĂ©trie abondante, les alluvions des terrasses ainsi que les glacis du Quaternaire ancien sur de grandes surfaces ont subi une Ă©rosion rĂ©cente. Ceci est particuliĂšrement notable sur la partie ouest de la commune. La zone du flysch est relativement accidentĂ©e en raison des nombreux ravins aux mĂ©andres encaissĂ©s et sinueux[PLU2 1].

    Le territoire de la commune est caractĂ©risĂ© par neuf types de formations gĂ©ologiques. On distingue ainsi des alluvions fluviatiles actuelles, subactuelles et datant de la glaciation de WĂŒrm, constituĂ©es de galets, de cailloutis, de graviers et de sables. La glaciation de Riss a laissĂ© des galets et des graviers dans une gangue sableuse ainsi que des lentilles d’argiles plastiques. De la glaciation de Mindel et du PlĂ©istocĂšne moyen rĂ©sulte une formation comprenant essentiellement des galets dans une gangue sableuse brun-rouge. Le Ponto-PliocĂšne a gĂ©nĂ©rĂ© des accumulations de matĂ©riaux dĂ©tritiques presque exclusivement siliceux, sur des Ă©paisseurs pouvant dĂ©passer 50 mĂštres. Des calcaires et marnes de Bidache et des zones de flysch rĂ©sultent du Turonien puis, plus tard, du Maastrichtien. Le CĂ©nomanien, premier Ă©tage gĂ©ologique du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, est Ă  l’origine des calcaires d’Ablaintz, bleu-noir, en bancs sĂ©parĂ©s par des feuillets schisteux noirĂątres. Des bancs de calcaires zoogĂšnes proviennent de l’Aptien. Du CrĂ©tacĂ© encore, mais de l’Albien, nous est parvenue une alternance d’argile et de grĂšs, nommĂ©e « flysch de Mixe ». Enfin, une roche Ă©ruptive, l’ophite triasique primitive Ă  tardive, caractĂ©rise Ă©galement la gĂ©ologie du territoire communal[PLU2 2].

    Ustaritz s’étend sur les mĂ©andres de la Nive et offre des paysages de prairies et de champs de maĂŻs qui montent vers les hauteurs boisĂ©es du quartier HĂ©rauritz, avec comme horizon les montagnes basques des PyrĂ©nĂ©es occidentales, Ursuya, BaĂŻgura, Artzamendi et Mondarrain[3]. De nombreux versants, plus ou moins perpendiculaires Ă  la Nive, accueillent les ruisseaux de Latsa, Antzara erreka et d’Urdainz. Cette physionomie vallonnĂ©e caractĂ©rise les trois quarts du territoire communal[PLU2 3]. La vallĂ©e de la Nive, par contraste avec les reliefs irrĂ©guliers qui l’entourent, est une vaste plaine alluviale ouverte parfois sur plusieurs centaines de mĂštres[PLU2 3].

    La superficie de la commune est de 3 275 hectares ; son altitude varie fortement, de 4 mĂštres NGF au niveau du lit mineur de la Nive, jusqu’à 350 mĂštres NGF sur les lignes de crĂȘtes[PLU2 3].

    Hydrographie

    • La Nive Ă  Ustaritz (sĂ©lection).
    • Photographie d’un pont Ă  arches sur un cours d’eau.
      Le pont de la D250.
    • Photographie d'un barrage sur un cours d’eau.
      Le barrage de Xopolo.
    • Photographie du reflet d’une maison dans un plan d’eau.
      Reflets dans la Nive.

    Ustaritz est situĂ©e dans le bassin versant de la Nive ainsi que dans celui de l’Uhabia, sur la frontiĂšre ouest de son territoire[PLU2 4].La commune est traversĂ©e par la Nive, affluent gauche de l'Adour Ă  Bayonne[4]. Ustaritz se trouve Ă  la limite du cours navigable de la Nive[3].

    Des affluents de la Nive, tels que les ruisseaux de la Tannerie, d'Urdainz et Latsa[5] - [6] - [7] (lui-mĂȘme rejoint par MahatchuriĂ©rak erreka[8], qui marque la limite nord du territoire communal) ainsi que l'Hardako erreka[9], Ă  la frontiĂšre nord avec Villefranque, et Antzara erreka — appelĂ© Ă©galement Ountzilarreko erreka[10] —, accompagnĂ© de son tributaire, Urloko erreka[11] (lui-mĂȘme rejoint par Lukuko erreka), serpentent eux aussi sur les terres d'Ustaritz[12].

    L’Uhabia[13], sous le nom d'Apalagako erreka, marque la limite ouest du territoire de la commune[PLU2 5].Enfin, un plan d’eau d’une superficie de 14 ha occupe le site d’une ancienne graviùre[PLU2 5].

    Climat

    La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet[14].

    Le climat d'Ustaritz est relativement semblable Ă  celui de sa proche voisine Biarritz, dĂ©crit ci-dessous, avec des prĂ©cipitations assez importantes ; le climat ocĂ©anique est dĂ» Ă  la proximitĂ© de l'ocĂ©an Atlantique. La moyenne des tempĂ©ratures en hiver se situe aux alentours de 8 °C et avoisine les 20 °C en Ă©tĂ©. La tempĂ©rature la plus basse relevĂ©e a Ă©tĂ© -12,7 °C le 16 janvier 1985, et la plus Ă©levĂ©e, 40,6 °C le 4 aoĂ»t 2003[Note 3] - [15]. Les pluies sur les cĂŽtes basques sont rarement persistantes, exceptĂ© durant les tempĂȘtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durĂ©e. Les vents d’ouest sont dominants, tant par leur frĂ©quence par leur intensitĂ©. Ils se caractĂ©risent par une vitesse souvent supĂ©rieure Ă  4,5 m/s[PLU2 3]. Les vents d’est soufflent Ă©galement frĂ©quemment sur la zone de Biarritz. On observe rarement des pointes de vitesse supĂ©rieures Ă  8 m/s, gĂ©nĂ©rĂ©es par les vents d’ouest et sud uniquement[PLU2 3].

    Relevé météorologique de Biarritz et sa région pour la période 1961-1990.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,8 5 7 8,5 11,6 14,6 16,7 17 14,5 11,9 7,7 5,5 9,9
    Température moyenne (°C) 8,1 9 10 11,7 14,6 17,3 19,8 19,9 18,6 15,6 11 8,5 13,7
    Température maximale moyenne (°C) 12 12,8 15 16,2 19,6 22,1 24,1 24,7 23,2 20 15,1 12,5 17,4
    Record de froid (°C) −12,7 −11,5 −7,2 −1,3 3,3 5,3 9,2 8,6 5,3 0,8 −5,7 −8,5 −12,7
    Record de chaleur (°C) 23,4 28,9 29,7 28,6 34,8 38,7 39,8 37,3 37 32,2 26,1 25,1 39,8
    PrĂ©cipitations (mm) 143,2 122,7 121,7 132,9 121 90,9 65,1 102,3 124,6 135,7 174,2 148,7 1 482,9
    Source : Climatologie mensuelle Biarritz, 69 m (période 1961-1990).
    « Infoclimat », sur infoclimat.fr et « Météo France », sur france.meteofrance.com
    , consultés le 2 décembre 2014.

    Infrastructure routiĂšre

    Ustaritz est situĂ©e sur la route dĂ©partementale D 932, entre Bayonne et Cambo-les-Bains, aux croisements avec la D 137 (Ustaritz - Bayonne) et la D 250 (Ustaritz - Saint-PĂ©e-sur-Nivelle) et accessible Ă  partir de la sortie Bayonne-Sud de l'autoroute A63 (km). La D 932 est en 2 fois 2 voies jusqu’à l’entrĂ©e du quartier Arrauntz puis Ă  3 voies[PLU1 1]. Elle traverse le territoire communal du nord au sud. Deux routes dĂ©partementales secondaires alimentent Ă©galement le territoire communal, la D 3 et la D 350[PLU1 2]. Deux ponts franchissent la Nive, l'un en direction de Villefranque (D 137) et l'autre en direction de Jatxou (D 250).

    Ustaritz rejoint Bayonne par le chemin de halage longeant la Nive. Anciennement utilisĂ© pour le transport fluvial des marchandises, ce chemin de 15 kilomĂštres est Ă  prĂ©sent rĂ©servĂ© aux cyclotouristes et aux promeneurs.

    Transport en commun

    La ville est reliĂ©e quotidiennement Ă  Bayonne et Cambo-les-Bains par le TER Nouvelle-Aquitaine ; plusieurs allers-retours quotidiens sont assurĂ©s sur cette ligne. La gare d'Ustaritz se situe sur la ligne de Bayonne Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port. La gare de Jatxou est Ă©galement situĂ©e sur le territoire communal — il s’en faut de quelques mĂštres — et dessert principalement la commune de Jatxou sur la mĂȘme ligne ferroviaire.

    La ligne de car du rĂ©seau Transports 64 entre Espelette et Bayonne via Cambo-les-Bains propose en 2014 11 allers-retours quotidiens en semaine[16]. Cette ligne traversante ne dessert toutefois pas certains pĂŽles d'intĂ©rĂȘt, comme les quartiers ouest ou le centre sportif LandagoĂŻen[PLU1 3].

    Transport aérien

    Par la route, Ustaritz est situĂ©e Ă  14 km de l'aĂ©roport de Biarritz-Bayonne-Anglet (code IATA : BIQ ‱ code OACI : LFBZ)[17]. Le syndicat mixte pour l'amĂ©nagement et l'exploitation de l'aĂ©rodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomĂ©ration CĂŽte Basque-Adour, les dĂ©partements des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz, assure la gestion de l’aĂ©roport. Celui-ci a accueilli prĂšs de 1 100 000 passagers en 2013[18]. Il assure de façon rĂ©guliĂšre des liaisons avec Paris-Orly, Paris-CDG, Lyon, Nice, GenĂšve et Londres Stansted et a offert de mars Ă  octobre 2014 des liaisons avec entre autres, Marseille, Strasbourg, Lille, Charleroi-Bruxelles-Sud, Dublin, Stockholm-Skavsta et Stockholm-Arlanda, Londres, Copenhague, Oslo et Helsinki. Les compagnies desservant l’aĂ©roport sont, au 1er novembre 2014, Air France, Etihad Regional, Easyjet, Finnair, Hop !, Ryanair, SAS, Twin Jet et Volotea[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Ustaritz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[23] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (45,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (45,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (44,6 %), prairies (18,3 %), zones urbanisĂ©es (13,8 %), terres arables (12 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Photographie d’une table d’orientation.
    La table d’orientation du quartier Saint-Michel.

    Ustaritz, ville intermĂ©diaire entre l’agglomĂ©ration de Bayonne et le Pays basque intĂ©rieur, fait partie aujourd’hui du bassin d’habitat rurbain de l’agglomĂ©ration CĂŽte Basque-Adour[Note 7] - [PLU1 4], aussi nommĂ©e B.A.B., en rĂ©fĂ©rence Ă  ses trois pĂŽles urbains Bayonne, Anglet, Biarritz. Le dĂ©veloppement urbain d’Ustaritz s’est essentiellement accompli sur la rive gauche de la Nive[PLU1 3]. L’urbanisation occupe peu Ă  peu l’ensemble de la plaine alluviale comprise entre la Nive et la route D 932, qui mĂšne de Bayonne Ă  Cambo-les-Bains, et se caractĂ©rise par un habitat dispersĂ© sous la double influence d’une tradition agricole ancienne, et la position de banlieue de Bayonne[PLU1 5].

    La commune comprend aujourd’hui cinq quartiers[M 1]. Le Bourg Suzon (Purgoina) s’est dĂ©veloppĂ© sur la terrasse dominant la Nive[3] ; il prĂ©sente des maisons des XVIe et XVIIe siĂšcles, en particulier dans la rue Ferrondoa ; on y trouve Ă©galement la mairie, haut lieu historique du Labourd, le centre Lapurdi (centre administratif et office du tourisme) et le chĂąteau Lota du XIXe siĂšcle.

    Ce quartier a rejoint peu Ă  peu le quartier Saint-Michel, au sud en direction de SouraĂŻde et Saint-PĂ©e-sur-Nivelle, qui recĂšle le cimetiĂšre — singularisĂ© par des stĂšles discoĂŻdales et le monument funĂ©raire Garat —, le chĂąteau d’Haitze et le collĂšge Saint-François-Xavier ; c'est un quartier forestier, agrĂ©mentĂ© d'une table d'orientation et d'aires de pique-nique, qui a connu un fort dĂ©veloppement commercial aux abords de la D 932.

    Le quartier Hiribehere au nord de la commune, est composĂ© d’un habitat rural ancien et d’un ensemble conventuel ; on y trouve Ă©galement la maison forte Sorhoeta qui date du XIIIe siĂšcle ; le quartier s’est dĂ©veloppĂ© vers l’ouest par l’adjonction de lotissements[PLU1 5].

    HĂ©rauritz, le long de la Nive, s’est regroupĂ© autour d’une place, oĂč se font face le chĂąteau Larreguienea du XVIIe siĂšcle et la chapelle Sainte-Catherine d'origine mĂ©diĂ©vale, sĂ©parĂ©s par un fronton ; ce quartier s’est lui aussi Ă©tendu, notamment vers le sud, en bordure de la voie communale no 3.

    Arrauntz, autrefois paroisse distincte en direction de Bayonne[PLU1 6], présente l'image d'un village basque typique, avec son église et son fronton ; on y trouve également la maison-musée Elizalderena, érigée en 1696, et un pressoir à pommes (bereterraenea) datant du XVIIe siÚcle ; son extension est trÚs forte, sur prÚs de km sur un axe nord-est sud-ouest[PLU1 6].

    Logement

    • L’architecture d’Ustaritz (sĂ©lection).
    • Photographie de façades de maisons basques, aux pans de bois rouge sang, avec une garĂ©e en premier plan.
      Ganibetcharbeita[Note 8].
    • Photographie d’une maison basque Ă  un Ă©tage avec balcon en fer forgĂ© au-dessus de l’entrĂ©e.
      Filiperenea[Note 9]..
    • Photographie d'une maison Ă  trois Ă©tages et au toit Ă  deux pans, aux murs roses.
      MokopeĂŻta.
    • Photographie d'une rue avec quatre maison basques.
      Le quartier HĂ©rauritz.
    • Photographie d’une maison basque aux boiseries rouge sang.
      Luisenea et Senkastenea[Note 10].

    L’évolution du nombre de logements de la localitĂ© est fortement influencĂ©e par l’accroissement dĂ©mographique important des trente derniĂšres annĂ©es, qui a vu la population presque doubler. En parallĂšle le parc de logements a Ă©tĂ© multipliĂ© par deux de 1982 Ă  2008, passant de 1 107 Ă  2 326[PLU1 7], la diminution de la taille des mĂ©nages entraĂźnant une croissance plus rapide du parc de rĂ©sidences principales que du nombre d’habitants[PLU1 8]. Le rythme de la croissance du nombre de logements s’est Ă©galement intensifiĂ© durant cette pĂ©riode ; si durant les annĂ©es 1968 - 1982 on constate une progression moyenne annuelle de trente logements, le rythme passe Ă  quarante logements supplĂ©mentaires annuels durant la pĂ©riode 1982 - 1999, pour atteindre le niveau de cinquante Ă  partir de 1999 et jusqu’en 2008[PLU1 7]. En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 524, alors qu'il Ă©tait de 1 864 en 1999[Insee 1]. Selon le diagnostic du plan local d'urbanisme (PLU), exposĂ© dans le rapport de prĂ©sentation, « les rĂ©sidences principales d’Ustaritz prĂ©sentaient toutes les caractĂ©ristiques d’une commune pĂ©riurbaine : d’ñge rĂ©cent, avec une prĂ©pondĂ©rance de maisons individuelles en accession Ă  la propriĂ©tĂ© [
] »[PLU1 8].

    Parmi les logements Ă©tudiĂ©s par l’Insee en 2009, 91,0 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 4,4 % des rĂ©sidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,4 % des appartements[Insee 2]. La proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ©s de leurs occupants Ă©tait de 66,4 %, en lĂ©gĂšre baisse par rapport Ă  1999 (68,6 %). La part de logements HLM louĂ©s vides Ă©tait de 8,1 % contre 5,7 %, leur nombre Ă©tant en forte augmentation, 185 contre 97[Insee 3]. Entre 1999 et 2008, le nombre de logements de type HLM qui reprĂ©sentait 6 % des rĂ©sidences principales en 1999, soit 97 logements, avait cru de 147 % pour atteindre, en 2011, 240 logements, portant Ă  prĂšs de 10 % le rapport HLM sur rĂ©sidences principales[PLU1 9].

    La communautĂ© de communes Errobi est responsable de la crĂ©ation, de l'amĂ©nagement, et de la gestion des Ă©quipements d'accueil des gens du voyage. À ce titre, Ustaritz leur a amĂ©nagĂ© deux aires d'accueil, proposant 30 places chacune. Compte tenu de leur implantation en zone inondable, ces aires tolĂ©rĂ©es ne sont pas conformes Ă  la lĂ©gislation[PLU1 10]. Un projet disposant de 100 places, au lieu-dit Itsu Lurrak en bordure de la D137, est en cours de rĂ©alisation. Il ne rĂ©pond nĂ©anmoins qu’aux besoins temporaires hors saison et n’est pas destinĂ© Ă  ceux rĂ©sultant d’une occupation sĂ©dentaire[PLU1 10].

    Vue de deux murs à angle droit couverts des fresques représentant des personnages religieux.
    Les fresques d’AndrĂ© TrĂ©buchet, dans l’église Saint-Vincent.

    La commune possĂšde de nombreuses maisons des XVIIe et XVIIIe siĂšcles reflĂ©tant le style labourdin[MD 1]. Il faut citer, entre autres, la maison Chokolatenea (quartier du Bourg - 1694), qui fut la demeure d'un chocolatier, les maisons de la rue de Ferrondoa (quartier du Bourg - 1572), anciennement rue des Magistrats, la maison Chachoenea, quartier Saint-Michel, datant de 1648, la maison Haroztegia (« maison du forgeron » - quartier du Bourg), qui est un exemple typique de la maison labourdine[29], et la maison Hoperena, quartier Saint-Michel, qui abrita le gĂ©nĂ©ral anglais Hope, en guerre contre les armĂ©es napolĂ©oniennes[MD 2]. Enfin la maison Mokopeita (quartier du Bourg), fut la demeure d'AndrĂ© TrĂ©buchet, peintre qui y rĂ©sida dĂšs 1925 et qui participa en 1946 Ă  la rĂ©fection en peinture de l'intĂ©rieur de l'Ă©glise. Cette derniĂšre date de 1601 et a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 1673. AndrĂ© TrĂ©buchet y travailla jusqu’en 1947[PLU2 6].

    Suivant l'usage basque d'avant la Révolution, les maisons d'Ustaritz portent en majorité le nom, le prénom ou le surnom de leur propriétaire, ou encore son métier, suivi le plus souvent du suffixe ena ou enea, et plus rarement ea, beita ou tegia[MD 3]. Dans une moindre mesure, on trouve également des toponymes illustrant les particularités de la construction ou de l'environnement[MD 3].

    Projets d'aménagement

    Le plan local d’urbanisme (PLU) d’Ustaritz a Ă©tĂ© approuvĂ© le 21 dĂ©cembre 2005 et a fait l’objet de plusieurs modifications dont la derniĂšre rĂ©vision a Ă©tĂ© approuvĂ©e par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 21 fĂ©vrier 2013[PLU1 11]. Parmi les zones ouvertes Ă  l’urbanisation, le PLU distingue les zones urbaines en dĂ©veloppement de celles Ă  urbaniser[PLU2 7]. Les zones urbaines en dĂ©veloppement sont des « zones dans lesquelles les Ă©quipements publics (voiries, alimentation en eau potable, Ă©lectricitĂ©, rĂ©seau public d’assainissement ou assainissement autonome, dĂ©fense incendie 
), existants ou en cours de rĂ©alisation, permettent d’admettre immĂ©diatement des constructions ». Par cette dĂ©signation, la commune sous-entend que ces zones possĂšdent le niveau d’équipement nĂ©cessaire Ă  une urbanisation immĂ©diate[PLU2 8]. Outre le centre-bourg, une partie des quartiers de Hiribehere et HĂ©rauritz sont concernĂ©s, englobant un secteur rĂ©servĂ© aux activitĂ©s Ă  vocation mĂ©dicosociales et un autre consacrĂ© Ă  la crĂ©ation d’un Ă©quipement collectif de quartier. Viennent s’ajouter Ă  cet ensemble une zone non Ă©quipĂ©e en rĂ©seau collectif d’assainissement, qui nĂ©cessite l’installation de systĂšmes d’assainissement autonome, ainsi qu’une autre principalement destinĂ©e aux Ă©tablissements Ă  usage commercial, artisanal et industriel[PLU2 8].

    Les zones Ă  urbaniser sont des « zones pour l’instant naturelles mais vouĂ©es Ă  l’urbanisation dĂšs lors qu’elles seront Ă©quipĂ©es (voirie, eau, Ă©lectricitĂ©, assainissement, dĂ©fense incendie
) »[PLU2 7]. Il s’agit dans ce cas de la zone d'amĂ©nagement concertĂ© (ZAC) de Matzikoenia, de l’amĂ©nagement spĂ©cifique du site de Saint-François-Xavier, et de secteurs destinĂ©s Ă  une implantation Ă©conomique non industrielle c’est-Ă -dire « destinĂ©s Ă  satisfaire les besoins Ă  moyen et long termes en terrains urbanisables pour l’habitat, les commerces et les services et oĂč l’ouverture Ă  l’urbanisation »[PLU2 7].

    Il faut Ă©galement signaler l’affectation sous le statut d’emplacement rĂ©servĂ©, c’est-Ă -dire inconstructibles sauf pour l’affectation prĂ©vue, de quatre secteurs. Il s’agit des emplacements rĂ©servĂ©s destinĂ©s au projet de la plaine sportive d’EtxĂ©parĂ©a, Ă  la requalification de la graviĂšre en zone de loisirs, et enfin Ă  la crĂ©ation d’un parc relais destinĂ© au stationnement liĂ© Ă  l’axe ferroviaire de la Nive, tous trois situĂ©s en zone inondable, au sein du pĂ©rimĂštre Natura 2000 et au sein d’un pĂ©rimĂštre de protection de captage. Vient s’y ajouter l’emplacement rĂ©servĂ© destinĂ© Ă  la ZAC de Matzikoenia[PLU2 8].

    Enfin, prenant en compte le risque d’inondation crĂ©Ă© par la Nive et ses affluents, le pĂ©rimĂštre de protection de captage et les enjeux environnementaux rĂ©sultant de la zone Natura 2000, de nouvelles zones ont Ă©tĂ© classĂ©es « naturelles », c’est-Ă -dire « zones Ă  protĂ©ger en raison, d’une part, de l’existence de risques ou de nuisances, d’autre part, de la qualitĂ© des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intĂ©rĂȘt, notamment du point de vue esthĂ©tique ou Ă©cologique »[PLU2 9]. Ces zones viennent s’ajouter Ă  celles prĂ©sentant des enjeux en matiĂšre de biodiversitĂ©, de prĂ©vention des risques ou de protection des ressources en eau, constituĂ©es par le secteur concernĂ© par le site Natura 2000 de « La Nive » (FR7200786) et les habitats naturels d’intĂ©rĂȘt communautaire associĂ©s, les zones inondables de la Nive et les territoires concernĂ©s par les pĂ©rimĂštres de protection de captage d’Haitze[PLU2 9].

    Risques naturels

    Compte tenu de la part importante que reprĂ©sente la sylviculture sur le territoire de la localitĂ©, Ustaritz est sensible aux feux de forĂȘts[30] - [31]. Ustaritz est, d’autre part, concernĂ©e par un risque d’inondation liĂ© aux crues de la Nive et de son affluent, l’Antzara erreka[PLU2 10]. L'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 9 juillet 2003 a d’ailleurs dĂ©fini un plan de prĂ©vention du risque inondation pour la commune d’Ustaritz[32].

    Les inondations et les coulĂ©es de boues de septembre 1995, mai 2007 et fĂ©vrier 2009 ont justifiĂ© la publication d’arrĂȘtĂ©s de catastrophe naturelle, datĂ©s respectivement du 18 mars 1996, du 12 juin 2007 et du 18 mai 2009[30]. La commune est Ă©galement affectĂ©e par les effets des tempĂȘtes ocĂ©aniques, telles celles de novembre 1982, de dĂ©cembre 1999 et de janvier 2009, qui ont donnĂ© Ă  leur tour lieu Ă  des arrĂȘtĂ©s de catastrophe naturelle[30]. Enfin, l'arrĂȘtĂ© du 2 mars 2006, portant Ă  son tour reconnaissance de l'Ă©tat de catastrophe naturelle, inclut Ustaritz au titre de mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă  la sĂ©cheresse et Ă  la rĂ©hydratation des sols de juillet Ă  septembre 2003[30].

    Ustaritz présente un risque lié au transport de matiÚres dangereuses (TMD), en relation avec une canalisation de transport de gaz[31]. La localité est située dans une zone de sismicité modérée de niveau 3 sur une échelle de 1 à 5[33].

    Toponymie

    Le toponyme Ustaritz apparaßt dÚs le XIIe siÚcle et on le trouve sous les formes Sanctus Vincentius de Ustariz et Ustaridz (respectivement 1186 et 1194, cartulaire de Bayonne[34] - [Note 11]), Eustaritz (1242), Ustarydz, Utztaridz et Uztaritz (1249 pour les trois formes), Ustaritz (1322, rÎles gascons[Note 12]) et Ustariz (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Ustarits (Carte des Pays Basques de France et d'Espagne). La commune porta briÚvement le nom de Marat-sur-Nive à partir de 1793[Note 13].

    Jean-Baptiste Orpustan analyse le nom d'Ustaritz comme Ă©tant la concatĂ©nation du radical urd- — comme dans Urdos — « plat, plateau » et d'haritz, « chĂȘne pĂ©donculĂ©, grand chĂȘne », par opposition au chĂȘne tauzin ou petit chĂȘne[35]. Hector Iglesias indique, quant Ă  lui, une origine germanique pour le toponyme Ustaritz, se basant sur la liste de toponymes galiciens se terminant en -riz, notamment sur l'existence du nom de hameau galicien Ustariz, province de Lugo — Ă©lĂ©ment issu du gotique reiks [ri:ks], « latinisĂ© » en -ricus — et propose l’anthroponyme Oste-ric(us)[36].

    Le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque de 1863 est assez disert sur les toponymes de la localitĂ©[37]. Ainsi Haitze apparaĂźt sous les formes Hatze, Fathse, Hacha, HaĂŻtce et Haisse (respectivement 1193, XIIIe siĂšcle, 1233, 1249 et 1256, citĂ©s dans le cartulaire de Bayonne) et HaĂŻtzĂ©a (1863). De mĂȘme HĂ©rauritz est mentionnĂ© sous les graphies Harauriz et Farauriz (respectivement 1233 et XIIIe siĂšcle, dans le cartulaire de Bayonne) et HĂ©rorits en 1863. À leur tour, Hiribehere y apparaĂźt sous la forme HiribĂ©hĂšre et Sokorrondo en tant que Soclorondo.

    Le nom basque actuel de la localité est Uztaritze et le gentilé est Uztariztars[38].

    Histoire

    Préhistoire

    Des fouilles ont permis d’identifier une activitĂ© humaine au PalĂ©olithique en particulier aux lieux-dits Arrauntz, Haitzeko Ihara et Larrexuria, qui ont conduit la direction rĂ©gionale des affaires culturelles (DRAC) Aquitaine Ă  publier un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de zonage archĂ©ologique en date du 28 dĂ©cembre 2009[39]. D’autres occupations prĂ©historiques sont attestĂ©es au lieu-dit Portougayna et au nord-ouest de Notre-Dame-de-la-Nive[39]. La Villa des chĂȘnes a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© une occupation datant des PalĂ©olithique, NĂ©olithique et Ăąge du bronze[PLU2 11].

    Antiquité

    Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus Ă  l’époque romaine.
    Carte de la Novempopulanie indiquant la position du territoire des Tarbelles au nord-ouest des Pyrénées.

    Les Tarbelles (Tarbelli en latin), peuple aquitain (proto-basque) dont le territoire Ă©tait centrĂ© sur Aquae Tarbellicae (Dax) tout en s’étendant au Labourd et Ă  la Basse-Navarre, ont occupĂ© sous l’occupation romaine la zone oĂč se trouve aujourd’hui Ustaritz[40]. Ustaritz se trouve sur la voie empruntĂ©e par les bandes de Celtes et de Germains, en route vers la pĂ©ninsule ibĂ©rique, et eut sans doute Ă  subir leurs pillages[41].

    Moyen Âge

    Ustaritz ne fut pas Ă©pargnĂ©e par les multiples raids des Castillans et des Navarrais, et sans doute des Sarrasins[41]. Elle dut se dĂ©fendre contre ces incursions, ce qui explique la construction du chĂąteau fort de la Motte, sur l’emplacement duquel se situe la mairie actuelle, ainsi que des maisons fortes de Hirigoina, Mestepierresenea et Sorhoeta, et plus loin, sur la crĂȘte ouest, du chĂąteau d’Haitze, que la tradition veut avoir Ă©tĂ© reliĂ© par un souterrain Ă  la maison forte d’Hirigoina[41].

    Le nom de l’église paroissiale aujourd’hui disparue, Saint-Vincent, atteste de l’anciennetĂ© de la christianisation — saint Vincent, diacre de Saragosse, jouit d’un culte trĂšs ancien dans le Labourd[3].

    La vicomtĂ© du Labourd fut crĂ©Ă©e en 1023 par Don Sanche le Grand, roi de Navarre. Le premier vicomte du Labourd fut Sanche 1er. En 1152, AliĂ©nor d'Aquitaine, en se mariant avec Henri II, apporta l'Aquitaine Ă  la couronne d'Angleterre lors de l'accession au trĂŽne de ce dernier (1155). Cette domination dura trois siĂšcles. En 1174, Arnaud-Bertrand, vicomte du Labourd, fut expulsĂ© de Bayonne par Richard CƓur de Lion. En effet, le fils d'AliĂ©nor et d'Henri II, chargĂ© par son pĂšre de l'administration de l'Aquitaine Ă  partir de 1170, dut assiĂ©ger Bayonne en 1174 pour affermir le droit des PlantagenĂȘt sur la rĂ©gion. Il prit la ville en dix jours. Le vicomte Arnaud fut contraint de se rĂ©fugier Ă  Ustaritz, au chĂąteau de la Motte — emplacement de la mairie actuelle. Il y demeura jusqu'en 1193. DĂšs lors, et jusqu'en 1790, Ustaritz fut la capitale du Labourd, succĂ©dant Ă  Bayonne[3].

    En 1193, Guillaume-Raymond de Sault, successeur d'Arnaud-Bertrand, vendit ses droits sur la vicomtĂ© du Labourd au roi d'Angleterre pour 3 680 florins d'or[42]. En 1245 Henri III put donc achever le projet de Richard Ier d'instituer un reprĂ©sentant permanent du roi auprĂšs de l'administration locale. Cette charge de bailli, installĂ©e Ă  Ustaritz, devint viagĂšre Ă  compter de 1337 — Auger de Sault en fut le premier titulaire — puis hĂ©rĂ©ditaire sous la domination des rois de France, Ă  partir du XVe siĂšcle[43].

    Le tribunal d'Ustaritz existait depuis trÚs longtemps, traitant presque tous les procÚs importants des 35 paroisses du Labourd[44]. Le livre d'or de la cathédrale de Bayonne (ou cartulaire de la cathédrale de Bayonne) mentionne en 1235 que les « antiqui probi homines et seniores terrae siégeaient in plena curia de Ustaritz ». Ustaritz garda ce privilÚge jusqu'en 1790[45].

    Temps modernes

    Vue d’un champ de maïs.
    Plaine maĂŻsicole.

    En 1523, des lansquenets allemands Ă  la solde de Charles Quint incendiĂšrent le village et massacrĂšrent ses habitants[AU 1]. Cette mĂȘme annĂ©e, pour la premiĂšre fois au Pays basque mais aussi en Europe occidentale, eut lieu Ă  Ustaritz la premiĂšre expĂ©rimentation de culture de maĂŻs[3].

    Vue d’un Ă©difice blanc de deux Ă©tages, surplombant une haie.
    Le chĂąteau de la Motte, actuelle mairie et ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine, siĂšge du Biltzar.

    Ustaritz, comme bon nombre de communes du Labourd, eut Ă  souffrir de la chasse aux sorciĂšres orchestrĂ©e par Pierre de Lancre, sur mandat d'Henri IV[Note 14]. En juillet 1611, trois fugitifs d'Ustaritz furent arrĂȘtĂ©s par l'Inquisition de Logroño, sur dĂ©nonciation d'un enfant de la famille de Gorraiz d'Ustaritz Ă©galement.

    Le Biltzar (ou Bilçar) est la rĂ©union des maires-abbĂ©s (baldam-apheza) de chacune des 35 paroisses labourdines, dĂ©signĂ©s dans chacune d’elles parmi les maĂźtres de maisons franches (c'est-Ă -dire ne dĂ©pendant d'aucune autre maison). Ces maires-abbĂ©s administraient les affaires communales — le plus souvent le dimanche aprĂšs la messe, en des lieux de nos jours encore nommĂ©s Kapitaleku, dans des cimetiĂšres ou, comme Ă  Ustaritz, autour du Kapito-harri (« pierre du conseil »). Le Biltzar se rĂ©unissait au chĂąteau de la Motte Ă  Ustaritz. La noblesse et le clergĂ© en Ă©taient exclus[46]. Le plus ancien procĂšs-verbal du biltzar d'Ustaritz date du 24 janvier 1567, et rend compte des dĂ©libĂ©rations de l'assemblĂ©e prĂ©sidĂ©e par Micheau de Sossiondo, lieutenant-gĂ©nĂ©ral du bailliage de Labourd[47]. Le Biltzar tint sa derniĂšre session le 18 novembre 1789. Les minutes font Ă©tat de la demande Ă  l'AssemblĂ©e nationale nouvellement constituĂ©e, issue des États gĂ©nĂ©raux, du « maintien de la constitution actuelle[48] [
] » ou, au moins, de la crĂ©ation d'un dĂ©partement rĂ©unissant les trois provinces basques françaises[49].

    Si le Biltzar et le tribunal du Labourd dĂ©montrent une activitĂ© tournĂ©e vers l’intĂ©rieur du Pays basque pour les affaires administratives et judiciaires, l’activitĂ© Ă©conomique et commerciale d’Ustaritz est tout entiĂšre tournĂ©e vers Bayonne. En effet, la localitĂ© Ă©tant placĂ©e sur la route entre la cĂŽte et la Navarre ou la Castille, elle bĂ©nĂ©ficie d’un trafic de marchandises important, empruntant les chemins muletiers en provenance des cols d’Otchondo ou de Belate, qui subissent un transbordement en arrivant Ă  Ustaritz, soit vers l’aval dans de grandes gabares, soit en amont des barrages, dans des chalantak, bateaux plats et Ă©troits aptes Ă  franchir les passelis des moulins[44]. D’Espagne, parviennent la laine, l’huile et le vin, alors que, de France, transitent du grain, des tissus, du cuir, des articles coloniaux et des produits manufacturĂ©s[50].

    On comprend Ă  la lecture des lignes prĂ©cĂ©dentes, qu’Ustaritz fut un centre Ă©conomique important, justifiant la prĂ©sence d’hommes de loi (juges, avocats, notaires, greffiers et huissiers) et de toute une population participant au commerce, avec, outre les marchands et muletiers, des aubergistes, des artisans et des mariniers. Tout cet Ă©difice s’écroula avec l’avĂšnement de la RĂ©volution et le rĂ©tablissement de la primautĂ© administrative et judiciaire de Bayonne, parallĂšlement aux dommages subis durant les guerres de la RĂ©volution avec l’Espagne. Il fallut attendre le dĂ©but du XIXe siĂšcle pour percevoir un renouveau Ă©conomique[50].

    Révolution française et Empire

    La loi du 4 mars 1790, qui dĂ©termine un nouveau paysage administratif de la France en crĂ©ant des dĂ©partements et des districts, dĂ©cide de la naissance du dĂ©partement des Basses-PyrĂ©nĂ©es en rĂ©unissant le BĂ©arn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces derniĂšres, trois districts sont crĂ©Ă©s : MaulĂ©on, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplace dĂšs lors le bailliage du Labourd. Le district d'Ustaritz est alors composĂ© des cantons de Bardos, Biarritz, Cambo, Espelette, Hasparren, Macaye, Mouguerre, Sare, Saint-Jean-de-Luz, Saint-PĂ©e-sur-Nivelle, Urrugne, Ustaritz et Bayonne. Le canton d'Ustaritz est quant Ă  lui constituĂ© des communes d'Arbonne, Jatxou, Ustaritz et Villefranque[51]. Le siĂšge d'Ustaritz est transfĂ©rĂ© presque immĂ©diatement Ă  Bayonne, la capitale historique de la province du Labourd dont elle avait Ă©tĂ© sĂ©parĂ©e par Richard CƓur de Lion Ă  la fin du XIIe siĂšcle. Son Directoire incite un grand nombre de municipalitĂ©s Ă  adopter de nouveaux noms conformes Ă  l'esprit de la RĂ©volution. Ainsi Ustaritz devient Marat-sur-Nive[52].

    En 1813, Ustaritz est occupĂ©e par les troupes portugaises, s'opposant aux troupes napolĂ©oniennes. L'occupation se dĂ©roule sans exaction. En mars 1815, durant le sursaut des Cent-Jours, un contingent espagnol sous les ordres du comte de Labisbal, franchit la Bidassoa et s’avance jusqu'Ă  Anglet et Ustaritz. Louis-Antoine d'Artois, duc d'AngoulĂȘme, intervient alors auprĂšs du monarque espagnol, Ferdinand VII, et les troupes espagnoles battent en retraite pacifiquement[53].

    Époque contemporaine

    Vue de l’intĂ©rieur d’une Ă©glise, avec deux niveaux de galeries.
    IntĂ©rieur de l’église Saint-Vincent. Les supports des galeries sont en fonte.

    Le renouveau dont il a Ă©tĂ© fait mention plus haut, aprĂšs la dĂ©pression liĂ©e Ă  la perte du statut de capitale de la province et Ă  la cessation du trafic commercial avec l’Espagne, se construit en trois Ă©tapes. En effet, la dĂ©cadence gĂ©nĂ©rĂ©e par la RĂ©volution avait ruinĂ© la commune et entraĂźnĂ© le dĂ©part, voire l’expatriation d’une partie importante de la population uztariztare. Les deux guerres carlistes de la premiĂšre partie du XIXe siĂšcle poussĂšrent un grand nombre de rĂ©fugiĂ©s espagnols de langue basque vers la France, qui se fixĂšrent en particulier Ă  Ustaritz[50]. D’autre part, Ă  cette mĂȘme Ă©poque — 1829[54] — les Filles de la Croix installĂšrent sur la commune la seconde maison de leur ordre, rue Hiribehere[3] - [MD 4]. Le couvent amena ensuite la crĂ©ation d’un pensionnat, d’un hospice et d’un orphelinat. Enfin, revenant principalement du Mexique et du Chili, ceux que l'on appela alors les AmĂ©ricains, jeunes gens poussĂ©s Ă  l’expatriation par la dĂ©cadence de la commune, furent de retour au pays, riches de leur expĂ©rience et de capitaux, qui stimulĂšrent l’économie locale. Ils furent Ă  l’origine de la construction de nombre de villas, Ă  l’architecture et au nom parfois insolites, tels la Guadeloupe, Lota, Arauco, Talcahuano ou encore Valparaiso[3]. On leur doit Ă©galement la construction de l’église paroissiale nĂ©o-gothique, en remplacement de l’église primitive, la nouvelle Ă©glise se caractĂ©risant par une des toutes premiĂšres utilisations de la fonte en architecture[3].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Ustaritz est le chef-lieu du canton Ă©ponyme, qui compte 9 communes et 24 828 habitants au recensement de 2011. Depuis 2001, Bernard Auroy, ancien maire d'Ustaritz, est conseiller gĂ©nĂ©ral du canton. La commune est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Bayonne et Ă  la 6e circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, dont la dĂ©putĂ©e est Sylviane Alaux (PS), depuis 2012[55].

    Tendances politiques et résultats

    Ustaritz prĂ©sente un profil politique en Ă©volution, privilĂ©giant les candidats de gauche aux Ă©lections prĂ©sidentielles et aux derniĂšres Ă©lections lĂ©gislatives, alors que les Ă©lections lĂ©gislatives prĂ©cĂ©dentes avaient vu la victoire d'un candidat de droite. De mĂȘme, les Ă©ditions de 2010 et de 2004 des Ă©lections rĂ©gionales voient la victoire d’un candidat de gauche, et en 2014, les Ă©lections municipales ont portĂ© au pouvoir une liste sans Ă©tiquette, alors qu’en 2008, l’électorat avait choisi une liste divers droite. Les Ă©lecteurs ont plus votĂ© pour la liste socialiste que le reste du dĂ©partement lors des derniĂšres Ă©lections rĂ©gionales (50,77 % pour la liste menĂ©e par Alain Rousset dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[56] contre 52,56 % Ă  Ustaritz). D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas reprĂ©sentĂ©s lors des scrutins locaux.

    Élections prĂ©sidentielles les plus rĂ©centes

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, a obtenu 48,69 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 51,31 % des suffrages ; le taux de participation est de 88,05 %[84].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, a obtenu 56,26 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 43,74 % des suffrages ; le taux de participation est de 84,55 %[85].

    Élections municipales les plus rĂ©centes

    Le nombre d'habitants lors des derniers recensements Ă©tant compris entre 5 000 et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[86].

    Aux Ă©lections municipales de 2008, la liste de Dominique Lesbats, dont la liste LDVD a obtenu 20 siĂšges sur 29, a rassemblĂ© au second tour 35,73 % des suffrages ; aucun siĂšge n’a Ă©tĂ© attribuĂ© au premier tour ; le taux de participation est de 76,79 %[87].

    Aux Ă©lections municipales de 2014, la liste de Bruno CarrĂšre, dont la liste LDIV a obtenu 22 siĂšges sur 29, a rassemblĂ© au second tour 45,61 % des suffrages ; aucun siĂšge n’a Ă©tĂ© attribuĂ© au premier tour ; le taux de participation est de 74,35 %. La liste LDIV prĂ©sentĂ©e obtient deux siĂšges au conseil communautaire, et la liste LDVD, un[88]. Bruno CarrĂšre est Ă©lu Ă  la tĂȘte de la municipalitĂ©.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1939
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Louis Dassance Ingénieur agronome et périodiste
    Gilbert Auroy
    Bernard Dassance DVD
    Bernard Auroy DR[89]
    UDF[90]
    DVD puis
    MoDem
    Ingénieur
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Ustaritz (2001 → 2015)
    Dominique Lesbats DVD[91] MĂ©decin
    [92] En cours Bruno CarrĂšre REG-DVG[93]
    EHBAI[94]
    Ingénieur
    Pour les données antérieures, dérouler la boßte ci-dessous.

    Instances judiciaires et administratives

    Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Ustaritz relĂšve de Bayonne pour toutes les juridictions, Ă  l'exception du tribunal administratif, de la cour d’appel et de la cour d’assises, situĂ©s tous les trois Ă  Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[96].

    La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de Bayonne et la brigade de proximitĂ© la plus proche est Ă©tablie dans la localitĂ© mĂȘme[97].

    Ustaritz entretient un service de police municipale et accueille une trésorerie principale des impÎts[M 2] - [98].

    Ordures ménagÚres

    La compĂ©tence de collecte des ordures mĂ©nagĂšres, des dĂ©chets recyclables et la gestion des dĂ©chĂšteries est de la responsabilitĂ© de la communautĂ© de communes Errobi, qui adhĂšre au syndicat mixte Bil Ta Garbi pour ce qui concerne le traitement et la mise en dĂ©charge des dĂ©chets ultimes. L’une des trois dĂ©chĂšteries de la communautĂ© de communes est sise sur le territoire d’Ustaritz. La localitĂ© a mis en place un systĂšme volontaire de tri sĂ©lectif, par l’installation de conteneurs[PLU2 12].

    QualitĂ© de l’eau

    Ustaritz adhĂšre au syndicat mixte de l’usine de la Nive (SMUN), auquel elle dĂ©lĂšgue la production d’eau potable. Ce syndicat dĂ©lĂšgue depuis 2009, la gestion et l’exploitation de l’eau potable Ă  la Lyonnaise des Eaux dans le cadre d’un contrat d’affermage. Le syndicat mixte d’alimentation en eau potable URA assure la gestion de la totalitĂ© du rĂ©seau d’adduction en eau potable[PLU2 13].

    Une station de captage d’eau est situĂ©e sur le territoire communal (forage Errepira), sur la rive gauche de la Nive, Ă  quelques dizaines de mĂštres en amont du seuil d’Haitze, assurant un dĂ©bit nominal unitaire de 1 800 m3/h[PLU2 13]. Selon le bilan de la qualitĂ© des eaux Ă©tabli en 2009 par la direction dĂ©partementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS), l’eau issue de l’usine de traitement de la Nive est « de bonne qualitĂ© bactĂ©riologique, mais a prĂ©sentĂ© Ă  deux reprises une teneur anormale de bromates [
] »[PLU2 14]. Ustaritz est Ă©galement alimentĂ©e par les eaux provenant de la source du Laxia situĂ©e sur le territoire de Bayonne[PLU1 12].

    La commune est en partie Ă©quipĂ©e d’un rĂ©seau public d’assainissement des eaux usĂ©es. La station d’épuration intercommunale (Halsou, Jatxou, Larressore et Ustaritz), est installĂ©e sur le territoire de la commune. Les eaux traitĂ©es sont ensuite redirigĂ©es vers la Nive[PLU2 14]. L’extension et la modernisation du rĂ©seau de collecte et de traitement des eaux usĂ©es sont Ă©galement de la responsabilitĂ© du syndicat mixte d’alimentation en eau potable URA, qui a, lĂ  encore, dĂ©lĂ©guĂ© l’exercice de sa mission Ă  la Lyonnaise des Eaux[PLU2 14].

    Finances locales

    Ustaritz appartient Ă  la strate des communes ayant une population comprise entre 5 000 et 10 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le rĂ©sultat comptable par habitant sur dix annĂ©es (pĂ©riode 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes donnĂ©es comparĂ©es Ă  la moyenne de la strate.

    Comptes de la commune d’Ustaritz de 2004 à 2013.
    RĂ©sultats exprimĂ©s en €/habitant.

    Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
    financement des investissements
    Capacité
    d'autofinancement (CAF)
    Ustaritz Moyenne de
    la strate
    Ustaritz Moyenne de
    la strate
    Ustaritz Moyenne de
    la strate
    2004
    32 156 Capacité 16 Besoin 10 66 185
    2005
    42 163 Capacité 74 Besoin 3 73 200
    2006
    92 184 Besoin 71 Capacité 25 118 222
    2007
    45 170 Capacité 191 Capacité 1 75 206
    2008
    162 155 Besoin 157 Besoin 6 195 195
    2009
    108 153 Capacité 71 Capacité 29 133 195
    2010
    108 164 Besoin 303 Capacité 15 145 223
    2011
    21 160 Capacité 183 Capacité 3 61 200
    2012
    2 149 Besoin 61 Capacité 15 31 190
    2013
    78 137 Capacité 54 Besoin 28 112 181
    Sources des données : les comptes des communes - Ustaritz[99].

    Strate : communes de 5 000 Ă  10 000 habitants.

    Taux de fiscalité directe en 2013.
    Taxe Taux voté à Ustaritz Taux moyen de la strate
    d'habitation 10,37 % 14,41 %
    fonciĂšre sur le bĂąti 11,33 % 20,80 %
    fonciĂšre sur le non-bĂąti 33,30 % 57,75 %
    Sources des données : les comptes des communes - Ustaritz[99].

    Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

    Strate : communes de 5 000 Ă  10 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.

    Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Ustaritz aux autres communes de la mĂȘme strate (communes de 5 000 Ă  10 000 habitants)[Note 15] :

    • la sĂ©quence des donnĂ©es montre une situation financiĂšre moins favorable que la moyenne de la strate Ă  l'exception de 2008, le rĂ©sultat comptable annuel se positionnant au-dessous du rĂ©sultat moyen de la strate ;
    • le taux de la taxe d’habitation est significativement infĂ©rieur au taux moyen de la strate ;
    • le poids de l'impĂŽt foncier, tant pour les propriĂ©tĂ©s bĂąties que non-bĂąties, est nettement infĂ©rieur Ă  la moyenne ;
    • l'annuitĂ© de la dette par habitant (138 €) est supĂ©rieur Ă  la moyenne de la strate (112 €).

    Intercommunalité

    Ustaritz fait partie de neuf structures intercommunales[100], dont la communautĂ© de communes Errobi, qui regroupe onze communes et dont les compĂ©tences statutaires s’étendent au soutien et Ă  l’accompagnement du dĂ©veloppement Ă©conomique du territoire qu’elle gĂšre et organise, Ă  la promotion de la langue basque, Ă  la collecte et au traitement des dĂ©chets, ce dernier Ă©tant transfĂ©rĂ© au syndicat mixte Bil Ta Garbi, Ă  l’entretien des riviĂšres et Ă  la gestion de l’eau, qui par contrat d’affermage a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  la Lyonnaise des Eaux, et enfin au soutien au dĂ©veloppement du logement social[101].

    En sus de son adhésion, la commune accueille le siÚge du syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes ùgées Eliza-Hegi, ainsi que ceux du syndicat mixte d'alimentation en eau potable URA d'une part, du syndicat mixte d'assainissement collectif et non collectif URA (à la carte) d'autre part, et enfin du syndicat mixte du bassin versant de la Nive[102].

    Enfin, Ustaritz adhĂšre au syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, au syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak — auquel a Ă©tĂ© confiĂ©e la gestion de la fourriĂšre intercommunale, dont la responsabilitĂ© opĂ©rationnelle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  l'association Animaux Assistance Europe[103] — au syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque, dont le siĂšge est Ă  Bayonne, et enfin au syndicat mixte de la Nive maritime[104].

    Jumelages

    Au 18 décembre 2014, Ustaritz est jumelée avec Drapeau de l'Espagne Tolosa (Espagne) depuis 1989[105] - [106].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[107]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[108].

    En 2020, la commune comptait 7 399 habitants[Note 16], en augmentation de 11,97 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8771 5391 5831 8261 9402 1542 3482 4652 259
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4242 2722 3272 2652 3422 4532 5902 5142 507
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4852 3992 3222 1052 0622 5462 5052 5082 754
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 3932 4772 8413 3534 2634 9845 4585 5766 362
    2018 2020 - - - - - - -
    6 8187 399-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[109] puis Insee Ă  partir de 2006[110].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population a presque doublĂ© sur les 30 derniĂšres annĂ©es, avec l’arrivĂ©e de 2 941 habitants entre 1982 et 2012, soit un accroissement moyen de prĂšs de 100 habitants par an. Cette forte croissance dĂ©mographique est due au solde migratoire excĂ©dentaire important, confortĂ© par un solde naturel globalement positif[PLU1 13]. Cette croissance tĂ©moigne d’une forte attractivitĂ© de cette commune rĂ©sidentielle au caractĂšre agricole, situĂ©e Ă  proximitĂ© de la bande littorale[PLU1 13].

    Analyse des soldes de variation annuelle de la population[Insee 4].
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2009
    Taux de variation annuel de la population + 2,0 + 2,4 + 3,0 + 1,8 + 1,8
    Solde naturel + 0,1 + 0,3 + 0,0 - 0,1 + 0,2
    Solde migratoire + 1,9 + 2,1 + 3,0 + 1,9 + 1,7

    Enseignement

    Vue de deux corps de bñtiments sur le haut d’une colline.
    Le collÚge Saint-François-Xavier.

    La commune d’Ustaritz est rattachĂ©e Ă  l’acadĂ©mie de Bordeaux, dans la zone A du calendrier scolaire[111]. Elle compte cinq Ă©coles primaires, dont trois Ă©coles publiques — Idekia (au centre d'Ustaritz), et dans les quartiers HĂ©rauritz (Heraitze) et Arrauntz (Arruntza) — ainsi que deux Ă©coles privĂ©es, Saint-Vincent et ikastola Louis-Dassance, au centre d'Ustaritz[M 3]. Les Ă©coles publiques Idekia[112] et Arrauntz[113] et l’école privĂ©e Saint-Vincent[114] dispensent au choix un enseignement en français ou un enseignement bilingue basque et français. L’école publique HĂ©rauritz dispense uniquement un enseignement en français[M 3]. L’école privĂ©e ikastola Louis-Dassance[115] dispense uniquement un enseignement en langue basque.

    En ce qui concerne l'enseignement secondaire et supĂ©rieur, le collĂšge privĂ© Saint-François-Xavier, est un vĂ©nĂ©rable Ă©tablissement qui a fĂȘtĂ© ses 280 ans en 2013[116]. Le lycĂ©e privĂ© Saint-Joseph, propose un brevet de technicien supĂ©rieur (BTS), en nĂ©gociation relation clientĂšle[117] - [118]. Le centre de formation d'apprentis (CFA) aux mĂ©tiers commerciaux et financiers et le centre de formation pour adultes Etcharry, gĂ©rĂ© par l’association pour la formation en milieu rural, sont Ă©galement prĂ©sents sur le territoire de la commune[M 4] - [119]. L’ensemble du secteur d’enseignement regroupe prĂšs de 1 300 Ă©lĂšves en 2013[PLU1 14].

    Le centre de rééducation motrice d'Hérauritz accueille des élÚves déficients moteur ùgés de 12 à 20 ans[M 5].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FestivitĂ©s Ă  Ustaritz (sĂ©lection).
    • Vue de danseurs vĂȘtus de blanc avec un bĂ©ret et une ceinture rouge, tenant deux bĂątons dans les mains.
      Les Kaskarotak - Dantzariak.
    • Photographie de six carnavaliers costumĂ©s Ă  l’identique deux par deux, et dont quatre portent de hauts chapeaux pointus.
      Kaskarotak - Les quĂȘteurs..

    Depuis 1985, dans le cadre du festival Hartzaro (« le rĂ©veil de l'ours »), qui rythme en fĂ©vrier ou mars la fin de l’hiver, ont lieu en particulier des joutes de bertsolari, des concours gastronomiques ; des groupes musicaux et de danses ainsi que des ensembles de carnavaliers venus de tout le Pays basque s'y produisent[120].

    Le carnaval (Ihauteria) d'Ustaritz cĂ©lĂšbre chaque annĂ©e l’arrivĂ©e du printemps et s’inscrit dans une tradition multisĂ©culaire avec le dĂ©filĂ© des kaskarots de maison en maison[121]. La tradition du Zanpantzar, immolĂ© Ă  la fin des fĂȘtes, attire chaque annĂ©e des milliers de spectateurs le jour du mardi gras[122].

    Le premier dimanche du mois d'octobre, a lieu le Lapurtarren Biltzarra (« biltzar labourdin »), qui a fĂȘtĂ© ses 35 ans en 2014. Cette fĂȘte rassemble tous les Uztariztars et les jeunes de l'ensemble de la province du Labourd, autour d'un dĂ©filĂ© matinal de chars souvent utilisĂ©s comme moyens de contestation politique des Ă©lus, d’un repas organisĂ© par l'ikastola Louis Dassance et de nombreuses animations musicales[123].

    Santé

    La commune dispose d'un environnement médical fourni. En février 2013, on dénombre en effet cinq médecins, quatre dentistes, deux pharmacies, neuf infirmiÚres et cinq masseurs kinésithérapeutes[PLU1 15].

    D'autre part, le centre d'HĂ©rauritz est un Ă©tablissement mĂ©dico-social qui comprend un centre de rĂ©Ă©ducation motrice pour enfants et adolescents et une maison d’accueil spĂ©cialisĂ©e (MAS) s'adressant aux adultes dĂ©pendants[124].

    Enfin trois maisons de retraite ont ouvert leurs portes sur la commune[PLU1 15].

    Sports

    • Équipements sportifs d’Ustaritz (sĂ©lection).
    • Photographie d’un petit fronton de pelote basque.
    • Photographie d'une partie de pelote basque rassemblant quatre joueurs utilisant une pala.
      Partie de pala.
    • Photographie d'une partie de pelote basque rassemblant cinq joueurs utilisant un chistera.
      Partie de chistera.
    • Photographie de la galerie d’un stade sportif, indiquant stade errobi, errobi kirol zelaia.
      Le stade Errobi.

    Pelote basque

    La ville possĂšde sept frontons — courts ou en place libre — dont une place de rebot, au fronton de l'Ă©cole Saint-Vincent. De plus, la localitĂ© dispose d’un trinquet au quartier Hiribehere et de la salle multifonctions de Kiroleta qui permet d’organiser des compĂ©titions importantes[PLU1 14].

    En 1933, grùce à son trio Léon Hiribarren - Gaston Heuty - François Etcheverry, Ustaritz est championne de France de yoko garbi[Note 17] - [AU 2] - [125].

    Autres sports

    Le complexe sportif Landagoyen accueille des activités multisport, des courts de tennis et une piscine couverte. Ustaritz compte également un stade de rugby Errobi et une école de football.

    Diverses activitĂ©s animent la vie sportive de la commune, tels le club hippique Aitz Zaixpy au centre Ă©questre de Sokorondo, l'association sportive Kiroleta et le club de football Laburdins d'Ustaritz Football. D’autres salles sont ouvertes aux sports, telles Asca et Bilgune (danse, arts martiaux, gymnastique)[PLU1 14].

    La rĂ©vision du PLU de 2013 prĂ©voit le dĂ©veloppement d'une plaine sportive, au lieu-dit Etxeparea, qui regroupera notamment des terrains de football, de tennis, ainsi qu’un terrain de pĂ©tanque et une aire de jeux et de pique-nique[PLU1 14].

    MĂ©dias

    La radio Gure Irratia, radio de langue basque, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1981 par l'association Entzun Ikus Ă  Villefranque, et s'installe en avril 2006 Ă  Ustaritz[126]. Elle dĂ©veloppe un rĂ©seau Ă  temps plein, toute l'annĂ©e, avec un auditoire de 30 000 personnes, sur les frĂ©quences de 106.6 et 90.5. Depuis 1999, Gure Irratia a rejoint la fĂ©dĂ©ration Euskal Irratiak[127].

    La radio Lapurdi Irratia, est une radio catholique des paroisses du Labourd (diocÚse de Bayonne) ; elle appartient à la Fédération française des radios chrétiennes et émet à partir du collÚge Saint-François-Xavier sur la fréquence 96,8[128].

    Cultes

    Ustaritz fait partie de la paroisse catholique Saint-Sauveur d’Errobi, qui dĂ©pend du diocĂšse de Bayonne, Lescar et Oloron, suffragant depuis 2002 de l’archidiocĂšse de Bordeaux[54]. Mgr Marc Aillet est l’évĂȘque de ce diocĂšse depuis le 15 octobre 2008. La paroisse regroupe les Ă©glises d’Halsou, Jatxou, Larressore et d’Ustaritz[54]. Le clergĂ© de l’église du quartier d’Arrauntz et des chapelles d’HĂ©rauritz et de Sainte-Madeleine d’Oxantz cĂ©lĂšbre Ă©galement le culte catholique sur la commune d’Ustaritz[54].

    Le petit sĂ©minaire d’Ustaritz est un hĂ©ritier de celui de Larressore, propriĂ©tĂ© de l’État depuis 1905 et la loi de sĂ©paration avec les Églises. Le centre d’Ustaritz a ouvert ses portes en 1927 et son enseignement perdurera jusque dans les annĂ©es 1980, avant que l’établissement ne devienne l’actuel collĂšge[54].

    Le couvent de la congrĂ©gation des Filles de la Croix (Seroren Komentua) — dites sƓurs de Saint-AndrĂ© — s’est installĂ© sur les hauteurs d’Ustaritz dominant la Nive en 1829[54]. Sa maison-mĂšre est situĂ©e Ă  La Puye (Vienne).

    Activités institutionnelles en place

    Vue de panneaux indiquant les administrations rassemblées dans le chùteau Lota, en arriÚre plant.
    Le chñteau Lota, qui accueille l’Institut culturel basque et l’IKAS.

    Le chĂąteau Lota regroupe l'Institut culturel basque (Euskal kultur erakundea), crĂ©Ă© en 1990[129], et l'IKAS, centre pĂ©dagogique basque (Euskal pedagogia zerbitzua) — association loi 1901 sous convention avec l’Office public de la langue basque et l’Éducation nationale[130].

    Le centre Lapurdi, quant Ă  lui, accueille la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), la caisse d'allocations familiales (CAF), une antenne de la caisse rĂ©gionale d'assurance maladie (CRAM), la Mission avenir jeunes, l'ADL (aide Ă  domicile du Labourd), un relais assistantes maternelles, un conciliateur, la bibliothĂšque municipale Osasuna, l'office de tourisme, le syndicat d'assainissement d'eau potable URA, un bureau de l'inspection de l'Éducation nationale, un Point information jeunesse (PIJ) et enfin le TrĂ©sor public[M 6].

    Économie

    Histoire Ă©conomique

    Ustaritz fut trĂšs longtemps un centre d'activitĂ© important du Pays basque, et un nƓud d'Ă©changes Ă©conomiques avec l'Espagne et le Pays basque français, dĂ©part de la route des muletiers vers Bayonne, Ainhoa, le Baztan et Pampelune, rĂ©sultant d'une activitĂ© agricole dynamique et de sa situation privilĂ©giĂ©e de port fluvial sur la Nive. NĂ©gociants et gens de robes constituĂšrent sa bourgeoisie aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles[MD 5]. En 1245, le cidre est la principale production du village, provenant de l'exploitation des nombreux vergers de la localitĂ©. En 1523, Ustaritz expĂ©rimente la premiĂšre culture du maĂŻs en Europe[3].

    La culture de la vigne est relativement tardive dans la commune, son introduction datant du milieu du XVIIIe siĂšcle. Les premiers vignerons venaient de Gascogne, et leur activitĂ© connut rapidement un grand succĂšs puisqu'en 1807, Dominique Joseph Garat Ă©crivait : « Imagine la vallĂ©e la plus fraĂźche, la plus riante et la plus fĂ©conde, coupĂ©e au milieu par une riviĂšre navigable dont les eaux toujours bleues rĂ©flĂ©chissent l'azur du plus beau ciel, encadrĂ©e par des collines couvertes de vignes et de bois, et par une partie de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es [
] »[AU 1]. Il faut noter que cet engouement a Ă©galement influencĂ© le style architectural local, puisqu'au moins trois maisons de gardiens de vigne ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es[MD 6]. Il s'agit de tours carrĂ©es, percĂ©es Ă  l'Ă©tage de quatre fenĂȘtres, permettant au gardien de surveiller les cultures dans toutes les directions.

    La production de chocolat est également une activité prééminente au XIXe siÚcle et au moins trois ateliers s'activaient dans la localité. Citons, par exemple, la chocolaterie Haïra, active jusque dans les années 1950, qui appartint à la famille Dunatte. Elle doit son essor à Jeanne-Marie Dunatte, qui sut faire apprécier la qualité de la production de la maison à la cour impériale en villégiature à Biarritz[MD 4].

    Enfin, au titre de l'industrie locale aujourd'hui quasiment disparue, il faut citer la meunerie. Ustaritz a comptĂ© six moulins sur la Nive ou ses affluents, et la minoterie d'Arquie demeure la seule en activitĂ©. Il faut Ă©galement citer Ibara zabarra, le plus ancien de ces moulins, situĂ© au pied de l’actuelle mairie, Haitzeko ihara Ă  HĂ©rauritz, Xopoloko ihara sur la route de Jatxou et enfin Latseko ihara et Tantonako ihara situĂ©s derriĂšre le chĂąteau d’Haitze[MD 7].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 33 703 €, ce qui plaçait Ustaritz au 9 682e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[131]. En 2009, 42,2 % des foyers fiscaux n'Ă©taient pas imposables[Insee 5].

    Emploi

    En 2011, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  4 065 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,1 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 7,2 % de chĂŽmeurs[Insee13 1].

    On comptait 1 571 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 409 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 2 786, l'indicateur de concentration d'emploi est de 56,4 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif[Insee13 2] - [Note 18].

    Entreprises et commerces

    L’activitĂ© Ă©conomique d’Ustaritz est historiquement agricole. Sous l’influence du dynamisme de l’agglomĂ©ration de Bayonne-Anglet-Biarritz, son activitĂ© se modifie fortement et se diversifie, enregistrant des mutations importantes. En parallĂšle d'un dĂ©veloppement du secteur tertiaire, l’activitĂ© industrielle subit un tassement, et l’agriculture voit son importance diminuer[PLU1 4].

    Au 31 dĂ©cembre 2011, Ustaritz comptait 611 Ă©tablissements : 91 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 32 dans l'industrie, 96 dans la construction, 293 dans le commerce-transports-services divers et 99 Ă©taient relatifs au secteur administratif[Insee13 3]. En 2013, 43 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Ustaritz[Insee13 4], dont 32 par des auto-entrepreneurs[Insee13 5].

    Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés[Insee13 6] :

    Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2011.
    Total % 0
    salarié
    1 Ă  9
    salariés
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble 611 100,0 455 127 12 12 5
    Agriculture, sylviculture et pĂȘche 91 14,9 86 4 1 0 0
    Industrie 32 5,2 21 8 2 1 0
    Construction 96 15,7 63 28 1 3 1
    Commerce, transports, services divers 293 48,0 214 75 2 1 1
    dont commerce et réparation automobile 53 8,7 37 15 0 0 1
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 99 16,2 71 12 6 7 3
    Champ : ensemble des activités.

    L'examen de ce tableau amĂšne quelques remarques[Note 15] : l'essentiel de l'activitĂ© Ă©conomique est assurĂ© par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture (et pour mĂ©moire, la pĂȘche, compte tenu de la localisation d’Ustaritz), jadis activitĂ© dominante de la localitĂ©, reprĂ©sente encore aujourd’hui une part importante de la vie Ă©conomique de la localitĂ© (prĂšs de 15 %) ; un peu plus de 5 % de l'activitĂ© est assurĂ© par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentrĂ© sur des structures de moins de dix salariĂ©s, tout comme les activitĂ©s liĂ©es Ă  la construction ; l'administration publique, l’enseignement, la santĂ© et l’action sociale forment une activitĂ© qui regroupe plus de 15 % des entreprises.

    Agriculture

    Vue d’une assiette blanche contenant une tranche de tomme de fromage et des biscuits rectangulaires.
    Tomme d’ossau-iraty.

    L'activitĂ© de la commune est traditionnellement et en grande part agricole. L’utilisation des prairies pour les bovins et l’exploitation de forĂȘts reprĂ©sentent Ă  elles seules prĂšs de 70 % de l’occupation du territoire communal. Selon le recensement agricole de 2010, la surface agricole utile (SAU) reprĂ©sente 23 % de la surface de la commune (758 ha sur un total de 3 275 ha)[PLU2 15]. Un tiers seulement de la SAU concerne des terres labourables — maĂŻs (Zea mays) destinĂ© Ă  l’alimentation animale en particulier —, le reste Ă©tant consacrĂ© au fourrage ou au pĂąturage[PLU1 16]. La SAU est en baisse sensible depuis 2000 : - 23 % en 2010 par rapport aux 988 ha de 2000[PLU2 15]. De mĂȘme, si le nombre d’exploitations agricoles avait augmentĂ© entre 1988 et 2000, atteignant le nombre de 116, il est depuis en constante rĂ©gression, descendant Ă  88 exploitations, la tendance Ă©tant supĂ©rieure Ă  la moyenne dĂ©partementale sur la mĂȘme pĂ©riode (- 24 % vs. - 18 %)[PLU2 15]. En fĂ©vrier 2013, 25 % des surfaces exploitĂ©es le sont par des agriculteurs de plus de 55 ans sans succession[PLU2 15].

    On compte, en 2013, 13 bĂątiments d’élevage soumis soit au rĂšglement sanitaire dĂ©partemental, soit, pour l’un d’entre eux destinĂ© Ă  l’élevage de gibier Ă  plumes (faisanderie), au rĂ©gime des installations classĂ©es pour la protection de l’environnement[PLU2 15]. Ustaritz fait d’autre part partie de l’appellation d'origine contrĂŽlĂ©e (AOC) du piment d'Espelette, et en 2011, cinq exploitants cultivaient le piment sur une surface totale de 5,6 ha[132] - [PLU2 15]. La commune appartient Ă©galement Ă  la zone AOC de l'ossau-iraty[133]. En fĂ©vrier 2013, on compte deux exploitations ovines dont la production bĂ©nĂ©ficie de cette AOC[PLU1 17].

    Deux zones sont plus particuliĂšrement consacrĂ©es Ă  l’agriculture. Il s’agit de la vallĂ©e de la Nive, aux terres fertiles rĂ©pondant aux besoins hydriques du maĂŻs, et de l’ouest de la localitĂ© dont les lisiĂšres boisĂ©es sont favorables Ă  l’élevage extensif[PLU1 16].

    L’exploitation des forĂȘts concerne, en 2013, 1 632 ha, soit prĂšs de la moitiĂ© de la surface du territoire communal (49,8 %)[PLU2 16]. Elle se rĂ©partit sur trois massifs boisĂ©s principaux, dont la forĂȘt communale (Uztaritzeko Oihana) qui couvre 650 ha au sud-ouest de la commune et dont la gestion est confiĂ©e Ă  l’Office national des forĂȘts (ONF) ; les deux autres parcelles boisĂ©es sont situĂ©es au lieu-dit Kapito-Harri et le long la D137[PLU2 16].

    Industrie

    La commune accueille la meunerie Émile Larroulet SA, hĂ©ritiĂšre de la tradition locale, au moulin d'Arquie (ou Arki) et elle-mĂȘme crĂ©Ă©e en 1926[134].

    Le groupe industriel Alain Toffolo a son siĂšge social Ă  Ustaritz. Il regroupe cinq entreprises dont les activitĂ©s sont essentiellement consacrĂ©es aux mĂ©tiers du bĂątiment, et emploie prĂšs de 60 personnes[135]. De mĂȘme les Ă©ditions Harfang, crĂ©Ă©es en 1998, sont installĂ©es Ă  Ustaritz, quartier Arruntz[136].

    Une graviĂšre (carriĂšre Ă  ciel ouvert de matĂ©riaux alluvionnaires) est exploitĂ©e sur la Nive par l'entreprise Duhalde Locatrans — qui exerce Ă©galement une activitĂ© de fabrication d’élĂ©ments en bĂ©ton pour la construction[137] — au lieu-dit Errepigaraya, sur une superficie de 28,3 ha[PLU2 17].

    Artisanat, commerces et services

    Ustaritz voit son activitĂ© artisanale et commerciale se dĂ©velopper. Elle fait partie d’un programme du fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (FISAC), afin d’amĂ©liorer l’attractivitĂ© touristique et Ă©conomique de la commune. Le dĂ©veloppement de la zone d'amĂ©nagement concertĂ© (ZAC) de Matzikoenea, le long de la RD 932, rĂ©pond Ă  cette logique[PLU1 4].

    Tourisme

    En 2014, l'offre touristique proposĂ©e sur Ustaritz se rĂ©partit entre deux hĂŽtels et onze restaurants[M 7]. Onze GĂźtes de France[138] viennent complĂ©ter les capacitĂ©s d’accueil de la localitĂ©.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ustartiz compte quatre monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[139] et deux lieux et monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[140]. Par ailleurs, elle compte 18 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[141].

    Patrimoine civil

    La commune d'Ustaritz compte plusieurs chĂąteaux sur son territoire. Le chĂąteau de la Motte - ancien siĂšge de la mairie - autrefois connu sous le nom de Gaztelua, est l'ancienne demeure des vicomtes du Labourd et des ducs d'Aquitaine. Son aspect fĂ©odal — le chĂąteau possĂ©dait Ă  chaque angle une tour en poivriĂšre — a disparu au XIXe siĂšcle. Une inscription, gravĂ©e dans une plaque en pierre, rappelle aujourd’hui le passĂ© historique de la bĂątisse : « Hemen Lapburtarrek beren Biltzarrak egiten zituzten » (« Ici, les Labourdins tenaient leurs assemblĂ©es »)[MD 8].

    À l'ouest d'Ustaritz, le chĂąteau d’Haitze (XVIIe siĂšcle), surplombant une colline, est la demeure d’une des plus anciennes familles de nobles du Labourd. Maison noble citĂ©e en 1193 (Hatze), le chĂąteau fut reconstruit sur l'emplacement d'une maison forte du Moyen Âge, et est classĂ© au patrimoine national[142]. Les Haitze sont connus depuis 1168, Bonnet de Haitze est citĂ© par les gentilshommes labourdins en 1193. Parmi les plus illustres membres de la famille Haitze se trouvent Sanz d’Haitze, Ă©vĂȘque de Bayonne au XIIIe siĂšcle, et AndrĂ© de Haitze, maire d’Ustaritz durant seize annĂ©es entre 1795 et 1832. Pierre de Haitze, fils de Bernard et de Placide, seigneur d’Haitze et de Berriots, meurt sans descendance en 1798. Son frĂšre AndrĂ© de Haitze, ancien gouverneur de Socoa, devient seigneur d’Haitze et Berriots. Mort sans postĂ©ritĂ© en 1838, il lĂ©gua ses biens Ă  son neveu AndrĂ© de Laborde Noguez dont les descendants s’attachent aussi Ă  valoriser ce lieu[MD 9].

    Le chĂąteau Larreguienea, du XVIIe siĂšcle, se dresse au quartier HĂ©rauritz. Le 19 juillet 1838, Joachim Turmann, propriĂ©taire du chĂąteau, fait donation du sol et du mur de la chapelle ancienne de Sainte-Catherine aux habitants du quartier d’HĂ©rauritz, par acte passĂ© devant maĂźtre Pascal Dassance, notaire Ă  Ustaritz, charge pour les habitants de reconstruire cet immeuble dans un dĂ©lai d’un an[MD 10]. Le 30 septembre 1786, le chanteur Pierre-Jean Garat, encore peu connu, s’y produit[AU 3].

    Vue d’un chĂąteau du XIXe siĂšcle.
    Le chĂąteau Lota (XIXe siĂšcle).
    Vue d’une croix blanche, portant la date 1713.
    La croix des Anglais.

    D'autres chùteaux, plus récents, sont dus aux Américains, basques expatriés, revenus d'Amérique au XIXe siÚcle, et plus particuliÚrement, du Chili et du Mexique.

    Le chĂąteau Lota, propriĂ©tĂ© communale, occupe une place centrale dans le village, entre Bourg Suzon et quartier Hiribehere, Ă  proximitĂ© de l’église Saint-Vincent, construite en 1864. Les commanditaires en Ă©taient Bernard dit Baptiste Duhart et son Ă©pouse Dominique-Rosalie Ainciondo. Ils firent construire en 1873 cette demeure, de style nĂ©o-Renaissance, dans leur village natal d’Ustaritz aprĂšs avoir fait fortune au Chili et lui donnĂšrent le nom d'un port houiller chilien, centre de leur activitĂ© commerciale. Les façades extĂ©rieures Ă  la modĂ©nature raffinĂ©e sont insolites, le faisant ressembler Ă  un chĂąteau de la Loire en miniature, la qualitĂ© de la dĂ©coration intĂ©rieure et extĂ©rieure est rare et dĂ©tonne dans le paysage local[MD 11].

    Le chĂąteau Haltya, dans le quartier HĂ©rauritz, fut quant Ă  lui, construit par Sauveur Halty, Ă  son retour du Mexique en 1874. Sa silhouette nĂ©o-Renaissance domine le quartier de la Guadeloupe Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’un parc qui longe la cĂŽte sĂ©parant Hiribehere de HĂ©rauritz. CĂŽtĂ© HĂ©rauritz, la grille d’entrĂ©e majestueuse laisse la place Ă  une allĂ©e bordĂ©e de chĂȘnes centenaires (espace boisĂ© classĂ©). Il fut la demeure du Dr Souberbielle, maire d’Ustaritz de 1910 Ă  1939. Il a connu briĂšvement une activitĂ© d’hĂŽtel-restaurant dans les annĂ©es 2000[MD 12].

    Le chĂąteau Arkiberria, dans le quartier Elizahegi, est un manoir de style Ă©cossais construit en 1860 par Jean Olhagaray, un entrepreneur originaire de Villefranque parti exploiter la mine d’argent de Sinaloa au Mexique. On peut d’ailleurs toujours voir sur la façade du chĂąteau l’écusson portant l’équipement avec lequel il a construit sa richesse : un pic, une masse, une pelle et un panier d’osier. L’écrivain Philippe Jullian en fait une description dans son ouvrage ChĂąteau-Bonheur en 1960[MD 13] - [Note 19].

    La commune prĂ©sente d'autres monuments civils intĂ©ressants, tels que le cromlech de Kapito Harri, Ɠuvre du sculpteur Christiane Giraud, constituĂ© de neuf pierres dressĂ©es en cercle et d'une dalle gravĂ©e qui indiquent avec prĂ©cision les positions du soleil au lever et au coucher, lors des solstices et Ă©quinoxes. La neuviĂšme pierre indique la direction du lever du soleil le jour de la Saint-Martin. Kapito Harri dĂ©signe le lieu oĂč se tenaient les assemblĂ©es plĂ©niĂšres des habitants d’Ustaritz sous l’Ancien RĂ©gime[MD 14].

    La croix des Anglais (Harrisko Kurutzea), dans la forĂȘt qui longe la D 250, porte la date de 1713. D’une hauteur de 2,5 mĂštres, elle fut sans doute dressĂ©e, en cet endroit Ă  l'Ă©cart du village, en mĂ©moire des soldats anglais faits prisonniers durant la guerre de succession d'Espagne, puisque les non-catholiques ne pouvaient ĂȘtre ensevelis dans le cimetiĂšre du village[AU 4].

    Patrimoine religieux

    • Patrimoine religieux d’Ustaritz (sĂ©lection).
    • Vue d’une croix de cimetiĂšre entourĂ©e de stĂšles discoĂŻdales.
      La croix de cimetiĂšre.
    • Photographie d'une Ă©glise vue de face, au clocher-porche carrĂ©, surmontĂ© d’une flĂšche.
      L’église Saint-Vincent.
    • Photographie de deux rangĂ©es de stĂšles discoĂŻdales.

    L'Ă©glise Saint-Vincent, datant du XIXe siĂšcle — la construction dĂ©buta en 1859, sous la direction de l’architecte Charles Besoin — et Ă©difice protĂ©gĂ© du patrimoine national, se caractĂ©rise par une structure en fonte utilisĂ©e pour les galeries en bois[143]. Ce fut un des premiers bĂątiments construits avec ce matĂ©riau, d'avant-garde pour son Ă©poque. Elle est construite sur un plan en croix latine, avec une nef flanquĂ©e de deux bas-cĂŽtĂ©s, qui s’achĂšve par un chevet pentagonal encadrĂ© de deux sacristies. Elle possĂšde un clocher porche carrĂ© surmontĂ© d’une flĂšche[PLU2 6]. Les peintures du chƓur sont l’Ɠuvre d’AndrĂ© TrĂ©buchet et datent de 1946[PLU2 6].

    L'Ă©glise Notre-Dame-de-la-Purification, au lieu-dit Arrauntz, date du XVIIe siĂšcle, son clocher ayant Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle et modifiĂ© au XXe siĂšcle[144]. Comme dans beaucoup d’églises du Labourd, deux Ă©tages de galeries en bois ont permis d’augmenter la capacitĂ© d’accueil de l’édifice religieux[AU 5]. L’écrivain et auteur dramatique Jean-Joseph Ader repose dans son cimetiĂšre[AU 6].

    Le cimetiÚre contient de nombreuses stÚles discoïdales[141], datant pour certaines d'entre elles des XIIe et XIIIe siÚcles. Elles furent regroupées et mises en valeur prÚs de l'emplacement de l'ancienne église, à l'initiative de l'association Lauburu, à la fin des années 1970. Le cimetiÚre recÚle également une croix inventoriée par le ministÚre de la Culture[145].

    Ustaritz est situĂ©e sur la voie du Baztan, une voie du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse les PyrĂ©nĂ©es le plus Ă  l'ouest et par le col le plus bas (col de Belate, 847 m). C'est la voie antique qu'empruntaient les pĂšlerins descendus Ă  Bayonne, soit le long de la cĂŽte sur la voie de Soulac, soit parce qu'ils y dĂ©barquaient, pour rejoindre le Camino francĂ©s le plus rapidement possible.

    Patrimoine naturel

    Le territoire de la localitĂ© est dominĂ© par la prĂ©sence de bois et de prairies, aux cĂŽtĂ©s de cultures agricoles, les zones urbaines reprĂ©sentant en 2012 moins de 15 % de la surface communale (14,07 %), alors que les bois et la ripisylve de la Nive s’étendent sur prĂšs de 50 % du territoire (49,84 %), les prairies sur 24,18 % et les cultures sur 9,0 %[PLU2 18]. Le bassin de la Nive est classĂ© « site d’importance communautaire » dans le rĂ©seau Natura 2000 comme rĂ©servoir de la biodiversitĂ©[146]. La trame verte et bleue, issue du Grenelle Environnement de 2007, se rĂ©sume, dans le cas d’Ustaritz, Ă  la Nive et Ă  ses berges, qui constituent des lieux de transit pour de nombreuses espĂšces[PLU2 19].

    La flore qui s’est dĂ©veloppĂ©e sur la zone d’Ustaritz correspond Ă  des biotopes trĂšs divers, allant de la lande sĂšche, caractĂ©risĂ©e par une flore mĂ©sophile ou xĂ©rophile et dominĂ©es par des ÉricacĂ©es et des FabacĂ©es, aux aulnaies marĂ©cageuses et aux roseliĂšres, en passant par des zones de transitions caractĂ©ristiques de la mĂ©gaphorbiaie en parallĂšle des cours d’eau[PLU2 20]. L’étendue des reprĂ©sentants vĂ©gĂ©taux est donc trĂšs importante, et pour n’en citer que quelques spĂ©cimens, il faut retenir la prĂ©sence d’Ajoncs d’Europe (Ulex europaeus), de la FougĂšre-Aigle (Pteridium aquilinum), de colonies de Joncs (Juncaceae), de la RenouĂ©e du Japon (Reynoutria japonica), du ChĂȘne pĂ©donculĂ© (Quercus robur) ou sessile (Quercus petraea), dont les vieux sujets favorisent la nidification, du Merisier (Prunus avium), du FrĂȘne Ă©levĂ© (Fraxinus excelsior), de l’Aulne glutineux (Alnus glutinosa) et des Saules roux et marsault. Ces milieux naturels sont complĂ©tĂ©s par des plantations d’Érables negundo (Acer negundo)[PLU2 20].

    Le territoire communal recĂšle en outre trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[Note 20]. Il s’agit d’une part de la zone « bois et landes de Faldaragon-Eguralde » qui s’étend sur la partie est du territoire. L’ouest accueille la ZNIEFF « bois et landes d’Ustaritz de Saint-PĂ©e ». Enfin le « rĂ©seau hydrographique des Nives » constitue la troisiĂšme zone naturelle[PLU2 21]. Ces classements en ZNIEFF ont Ă©tĂ© justifiĂ©s par l’existence d’une faune et d’une flore variĂ©es. Les ornithologues ont en effet la possibilitĂ© d’observer localement un grand nombre de rapaces tels l’Autour des palombes (Accipiter gentilis), la BondrĂ©e apivore (Pernis apivorus), l’Épervier d'Europe (Accipiter nisus), l’Aigle bottĂ© (Hieraaetus pennatus), le Milan noir (Milvus migrans), la Buse variable (Buteo buteo), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), le Faucon hobereau (Falco subbuteo) et le Vautour fauve (Gyps fulvus). S’y ajoutent deux rapaces nocturnes, la Chouette hulotte (Strix aluco) et la Chouette effraie (Tyto alba). Des passereaux sont Ă©galement prĂ©sents, comme la MĂ©sange bleue (Parus caeruleus), la MĂ©sange huppĂ©e (Parus cristatus), la MĂ©sange charbonniĂšre (Parus major) et la MĂ©sange nonnette (Parus palustris), ou encore la Sittelle torchepot (Sitta europaea), l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), la Fauvette Ă  tĂȘte noire (Sylvia atricapilla). le Pipit des arbres (Anthus trivialis), le Grand Corbeau (Corvus corax) ou le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla). Enfin, le Pic Ă©peiche (Dendrocopos major) et le Pic vert (Picus viridis) font retentir la forĂȘt de leur tambourinages sonores[PLU2 22].

    Des mammifĂšres ont Ă©galement justifiĂ© le classement de ces zones en ZNIEFF de type II. Il s’agit du chevreuil (Capreolus capreolus), du chat sauvage (Felis sylvestris), de la genette commune (Genetta genetta), du blaireau europĂ©en (Meles meles), du vison d'Europe (Mustela lutreola), du ragondin (Myocastor coypus) et du putois (Mustela putorius)[PLU2 23]. La zone « bois et landes d’Ustaritz de Saint-PĂ©e » est particuliĂšrement riche de nombreuses espĂšces de poissons telles la Grande alose (Alosa alosa) et l’Alose feinte (Alosa fallax), la Loche franche (Barbatula barbatula) et la Loche de riviĂšre (Cobitis taenia), le Mulet porc (Liza ramada) et le Mulet cabot (Mugil cephalus), la Truite de riviĂšre (Salmo trutta fario) ou de mer (Salmo trutta trutta), ou encore le Saumon atlantique (Salmo salar)[PLU2 23]. Enfin, on trouve sur le territoire communal quelques reptiles tels que la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus), le LĂ©zard des murailles (Podarcis muralis) et le LĂ©zard Ă  deux bandes (Lacerta bilineata)[PLU2 24].

    Équipements culturels

    L'Institut culturel basque (Euskal kultur erakundea) est une association qui Ɠuvre pour la promotion de la culture basque au Pays basque français, fondĂ©e en 1990. L'institut a Ă©tĂ© dirigĂ© par Txomin HĂ©guy depuis sa fondation jusqu'Ă  1997, puis par Pantxoa Etchegoin. L'association mĂšne une importante activitĂ© de traduction, en collaboration avec Euskaltzaindia, publiant des annuaires Ă  destination des diffĂ©rentes administrations, travaillant sur la toponymie et la signalisation publique bilingue. Elle est Ă  l'origine de divers publications enfantines telles que Xirrita et Kometa. Dans le domaine du thĂ©Ăątre, en collaboration avec EATB, fĂ©dĂ©ration de thĂ©Ăątre basque, elle soutient des groupes comme Bordaxuri, Xirritxi Mirritxi et Oztibarreko antzerki. Active dans le domaine du bertsolarisme, elle collabore Ă©troitement avec Bertsularien Lagunak. Dans celui de la danse contemporaine, elle soutient le groupe Ekarle. Dans le domaine de la dĂ©fense du patrimoine, l'institut publie depuis 1992 un guide du patrimoine, rĂ©capitulant les ressources culturelles du Pays basque français ; il patronne la crĂ©ation de la commission permanente du Patrimoine basque, ainsi qu'un projet de crĂ©ation d'un centre d'Ă©ducation du patrimoine Ă  Irissarry[147].

    Le centre pĂ©dagogique basque IKAS (euskal pedagogia zerbitzua), fondĂ© en 1996, association loi de 1901 sous convention avec l'Éducation nationale et l'Office public de la langue basque, est un organisme exerçant une mission de service public en matiĂšre de production, d'Ă©dition et de diffusion de matĂ©riel pĂ©dagogique et une structure fĂ©dĂ©rative de proximitĂ© des quatre filiĂšres d'enseignement (filiĂšre publique, privĂ©e confessionnelle, ikastolas, et enseignement aux adultes)[148].

    La maison musée labourdine (Etxe-moseoa) Elizalderena, quartier Arrauntz, date de 1696. Elle invite à la découverte de la maison et du mode de vie basques[149].

    Langues

    Philippe Veyrin note que le basque parlé à Ustaritz est plus proche du navarrais que du labourdin[150]. Dans sa Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863, le prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre en effet que le dialecte basque parlé à Ustaritz est le bas-navarrais occidental. Cependant la classification a changé. Grùce aux nouveaux critÚres méthodologiques, la dialectologie basque s'est considérablement développée au cours des derniÚres années. Et selon les derniers travaux réalisés par le philologue Koldo Zuazo, le dialecte basque utilisé à Ustaritz est le navarro-labourdin avec un sous-dialecte est-ouest. C'est un sous-dialecte intermédiaire combiné entre le sous-dialecte navarro-labourdin de l'est et de l'ouest[151].

    Personnalités liées à la commune

    Ustaritz, ancienne capitale du Labourd, et centre culturel basque, a vu la naissance ou a Ă©tĂ© la rĂ©sidence d’écrivains tels AndrĂ© Baratciart (1743 - 1826), vicaire d’Ustaritz et auteur en 1784 de Guiristinoqui bicitceco eta hiltceco moldea[152], ou Martin Duhalde, nĂ© Ă  Ustaritz en 1733 et mort Ă  Bayonne en 1804, qui publie en 1809 Ă  Bayonne Meditacioneac gei premiatsuen gainean, cembait abisuekin, othoitcekin eta bicitceco erregela batekin Arima Jaincotiarren oneraco[153]. On peut citer Ă©galement le pĂ©dagogue A. Hiriart, prĂ©curseur du bilinguisme, qui Ă©crit en 1840 Introduction Ă  la langue française et Ă  la langue basque[3], ou encore Pierre-NĂ©rĂ©e Dassance, nĂ© Ă  Ustaritz le 21 mai 1801 et mort le 25 janvier 1858, ecclĂ©siastique basque, professeur en 1824 au sĂ©minaire de Larressore, nommĂ© en 1852 chanoine de la cathĂ©drale de Bayonne ; on lui doit la traduction en français de L'Imitation de JĂ©sus-Christ qu'il publie en 1856 ; il Ă©dite Ă©galement une traduction en basque labourdin des quatre Ă©vangiles, Ă©crite par Joanes Haraneder, prĂȘtre de Saint-Jean-de-Luz[154]. Jean-Baptiste DarricarrĂšre est Ă©galement issu de la tradition uztariztare ; il vient au monde Ă  Ustaritz le 24 janvier 1842 et est un philologue basque ; il considĂšre que le basque est issu des langues indo-europĂ©ennes et se passionne pour la phonĂ©tique, l'Ă©tymologie et l'orthographe du basque. Il commence un dictionnaire basque-français qu'il ne peut achever, faute de moyens financiers suffisants. Il meurt en 1925[155].

    Le sĂ©minaire Saint-François-Xavier d’Ustaritz continuera la tradition en fournissant des professeurs et hommes de lettres qui sont restĂ©s cĂ©lĂšbres, tel le chanoine Pierre Lafitte Ithurralde (1901 - 1985), membre de l'AcadĂ©mie de la langue basque dĂšs 1952 et nommĂ© docteur honoris causa par l'universitĂ© du Pays basque en 1982[156].

    La famille des frĂšres Garat Hiriarte, dĂ©putĂ©s aux États gĂ©nĂ©raux, est issue de la bourgeoisie de la commune ; le pĂšre y Ă©tait mĂ©decin[MD 15]. L'aĂźnĂ©, Dominique, nĂ© Ă  Ustaritz en 1735, est dĂ©putĂ© Ă  l'AssemblĂ©e constituante et maire d'Ustaritz entre 1796 et 1798[157]. Le cadet, Dominique Joseph, nĂ© Ă  Bayonne en 1749, est ministre de la Justice de la Convention — en remplacement de Danton, il lit sa sentence de mort Ă  Louis XVI — successeur de Roland de La PlatiĂšre au ministĂšre de l'IntĂ©rieur en 1793, puis sĂ©nateur et comte de l'Empire[157]. Il est Ă©galement membre de l’AcadĂ©mie française[AU 7]. Sur le fronton de la chapelle funĂ©raire oĂč il repose, dans le quartier Saint-Michel, on peut lire : « Ci-gĂźt, le comte Joseph Dominique Garat, nĂ© le 9 dĂ©cembre 1749, membre de l'AcadĂ©mie française dans les plus hautes fonctions de l'État il servit sa patrie par ses talents et son exemple. Recommandable par la noble simplicitĂ© de ses mƓurs, il chĂ©rissait, comme sa famille, les Basques, ses compatriotes. Son Ă©pouse et son fils s'interdisent tout Ă©loge de ses Ă©minentes qualitĂ©s qu'il couvrit du voile de la modestie durant sa longue mais trop courte carriĂšre. Qu'il repose dans l'Ă©ternitĂ© »[3].

    Fils de Dominique Garat, le baryton Pierre-Jean Garat semble ĂȘtre lui aussi nĂ© Ă  Ustaritz. DouĂ© d’une incroyable mĂ©moire musicale — il pouvait rĂ©pĂ©ter un oratorio quasi entier, entendu une seule fois[MD 16] — il est l’exemple type de l’Incroyable, et il est vraisemblable qu’il crĂ©Ăąt cette mode car on parla alors de « garatisme »[158]. Cependant, il observait la puretĂ© de la prononciation française et la justesse des accents quand il chantait, « signes distinctifs de l’école formĂ©e par lui[159] ».

    Louis Dassance, nĂ© en 1888 Ă  Ustaritz et dĂ©cĂ©dĂ© en 1976, est un homme politique, maire d'Ustaritz de 1939 Ă  1959 aprĂšs avoir Ă©tĂ© adjoint au maire pendant les 20 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Il est l'un des fondateurs de Gure Herria en 1921, journal dans lequel il a publiĂ© de nombreux articles ainsi que dans Eskualduna Herria, le Bulletin du MusĂ©e basque et Gure Almanaka. Élu en 1926, il est pendant 33 ans prĂ©sident de Eskualtzaleen Biltzarra. À partir de 1949, il est vice-prĂ©sident du Conseil national pour la dĂ©fense des Cultures et des Langues rĂ©gionales Ă  Paris. Il est nommĂ© prĂ©sident d'honneur de l'association des Ă©tudes pĂ©dagogiques en 1957[160]. Il inspire EugĂšne Goyheneche, nĂ© Ă  Ustaritz en 1915 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1989, historien, archiviste-palĂ©ographe, diplĂŽmĂ© de l'École des chartes, basque engagĂ©, connu pour ses travaux historiques sur le Pays basque ; il est consacrĂ© docteur honoris causa de l'universitĂ© du Pays basque et reçoit le prix Manuel-Lekuona en 1989 pour l'ensemble de ses travaux[161].

    D’autres hommes politiques, nĂ©s Ă  Ustaritz, se sont distinguĂ©s, tel Joseph Garat (1911-1990), Ă©lĂšve au collĂšge d'Ustaritz, dĂ©putĂ© des Basses-PyrĂ©nĂ©es de 1956 Ă  1958[162]. Enfin Michel LabĂ©guerie, nĂ© en 1921 Ă  Ustaritz et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Toulouse en 1980, est un homme politique de tendance dĂ©mocrate-chrĂ©tienne, joueur de txistu, initiĂ© par le padre Hilario de Olazaran venu de la province voisine de Navarre (Baztan) ; il est Ă©galement considĂ©rĂ© comme le pĂšre de la nouvelle chanson basque[163].

    Ustaritz est également la patrie de deux joueurs de rugby à XV, qui ont fait partie de l'équipe de France, Jean-Baptiste Amestoy, né en 1935[164], et Jean-Martin Etchenique, né en 1954[165].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti; au premier, d'or, au lion de gueules tenant en sa dextre un dard de harpon du mĂȘme, posĂ© en barre, la pointe en haut ; au second, d'azur, Ă  fleur de lys d'or.
    Commentaires : Le blason d'Ustaritz est identique Ă  celui du Labourd[166].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud, , 366 p. (ISBN 2-7003-0038-6) ;
    • EugĂšne Goyheneche, Le Pays Basque, SNERD, ;
    • Michel Duhart, Le vieil Ustaritz, Biarritz, Éditions Atlantica, juin 2004, , 117 p. (ISBN 978-2-84394-190-0 et 2-84394-190-3) ;
    • Michel Duhart et JosĂ© Saplairoles, Autrefois Ustaritz, Biarritz, Éditions Atlantica, septembre 2005, 239 p. (ISBN 978-2-84394-838-1 et 2-84394-838-X) ;
    • Association Lauburu, Etxea ou la maison basque, Les cahiers de la culture basque, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L’orthodromie considĂ©rĂ©e, sĂ©parant Ustaritz de la ville frontaliĂšre Hendaye, est indiquĂ©e par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Ustaritz et Hendaye », sur le site Lion 1906 (consultĂ© le ).
    2. L’orthodromie considĂ©rĂ©e, sĂ©parant Ustaritz de la ville cĂŽtiĂšre GuĂ©thary, est indiquĂ©e par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Ustaritz et GuĂ©thary », sur le site Lion 1906 (consultĂ© le ).
    3. Ce record de chaleur n’apparaĂźt donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la pĂ©riode 1961-1990.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Rurbain : mot-valise créé à partir de rural et d'urbain, apparu en France en 1976 d'aprÚs le titre de l'ouvrage de G. Bauer et J-M. Roux, La rurbanisation ou la ville éparpillée, Seuil, Paris 1976.
    8. La maison Ganibetcharbeita, est sise rue de la Ferrondoa, anciennement rue des Magistrats.
    9. La maison Filiperenea date de 1760 et s’appelait autrefois Marthiabeita.
    10. La maison Senkastenea date de 1572 et tient son nom de la famille Saint-Castet qui l'occupa au XVIIe siĂšcle.
    11. Le Livre d’or de Bayonne ou cartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbĂ© Jean Bidache publiĂ© en 1896, consiste en une sĂ©lection de textes sur une pĂ©riode qui s’étale du Xe siĂšcle au XIVe siĂšcle.
    12. Les archives de Bayonne sont regroupĂ©es en deux recueils, l’un nommĂ© Registres gascons et l’autre Registres français.
    13. Les informations relatives aux années 1186, 1194, 1322 et 1793 sont mentionnées par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, PyréMonde (ISBN 978-2-84618-230-0 et 2-84618-230-2), p. 172, celles concernant 1242 et 1249 sont données par Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2006, , 244 p. (ISBN 978-2-86781-396-2 et 2-86781-396-4, lire en ligne), p. 40.
    14. En 1609, le conseiller de Lancre intervient au Pays basque, Ă  la tĂȘte de la commission d'enquĂȘte demandĂ©e par Henri IV. Cette commission devait « purger le pays de tous les sorciers et sorciĂšres sous l'emprise des dĂ©mons », faire la lumiĂšre, en particulier Ă  Saint-Jean-de-Luz, sur les actes des rĂ©fugiĂ©s juifs et mauresques expulsĂ©s d'Espagne et du Portugal. La chasse aux sorciĂšres est terrible. Du chĂąteau de Saint-PĂ©e-sur-Nivelle, le conseiller Pierre de Lancre instruit les procĂšs en sorcellerie du Labourd et fait « arder et brancher » prĂšs de six cents prĂ©tendus sorciers. De Lancre envoie au bĂ»cher, aprĂšs les avoir torturĂ©s, des femmes, des enfants, mais aussi des prĂȘtres.
    15. Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
    16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    17. Le Yoko garbi, ou joko garbi, est un petit chistera au panier peu profond, qui se joue en fronton mur Ă  gauche ou en place libre, en particulier durant la Grande Semaine des Sports basques.
    18. L'indicateur de concentration d’emploi est Ă©gal au nombre d’emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone.
    19. Philippe Jullian, ChĂąteau-Bonheur, Plon, 1960.
    20. Les ZNIEFF de type II sont caractérisées par de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. POP T2M - Indicateurs démographiques.
    5. REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
    1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    2. EMP T5 - Emploi et activité.
    3. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2011.
    4. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.
    5. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
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    Sources bibliographiques

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    Site de la mairie

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    Autres sources

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    50. Michel Duhart, Le vieil Ustaritz, Biarritz, Éditions Atlantica - juin 2004, , 117 p. (ISBN 978-2-84394-190-0 et 2-84394-190-3), p. 8.
    51. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, PyréMonde (ISBN 978-2-84618-230-0 et 2-84618-230-2), p. 172.
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    61. RĂ©sultats des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2022 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
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    70. RĂ©sultats des Ă©lections europĂ©ennes de 2019 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
    71. RĂ©sultats des Ă©lections rĂ©gionales de 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
    72. RĂ©sultats des Ă©lections rĂ©gionales de 2010 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
    73. RĂ©sultats des Ă©lections rĂ©gionales de 2015 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
    74. RĂ©sultats des Ă©lections rĂ©gionales de 2021 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
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