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Saumon atlantique

Salmo salar

Le saumon atlantique ou saumon de l'Atlantique (Salmo salar) est une espÚce de poissons (saumons) appartenant à la famille des Salmonidés. Il vit dans les zones tempérées, fraßches et froides de l'océan Atlantique.

Il est élevé de façon intensive en pisciculture (en mer, en cages flottantes) depuis les années 1980. La NorvÚge en est le plus gros producteur.

Description

  • Longueur maximale observĂ©e : 150 cm pour le mĂąle et 120 cm pour la femelle.
  • Poids maximum : 25 kg, avec un record de 35,89 kg[1]
  • LongĂ©vitĂ© maximale observĂ©e : entre 9 et 11 ans.

Répartition géographique

Répartition géographique du saumon atlantique.

Il est originellement prĂ©sent dans quasiment tous les pays baignĂ©s par l'ocĂ©an Atlantique situĂ©s au nord du fleuve Hudson (États-Unis) et du fleuve Miño/Minho (Espagne/Portugal). Cette aire de rĂ©partition inclut la mer Baltique et se prolonge jusqu’à la pĂ©ninsule de Kola en Russie.

Cycle de vie

Alevin d'un saumon atlantique.
  • Comme tous les autres saumons, il revient Ă  sa riviĂšre natale pour rejoindre ses frayĂšres prĂšs des sources, dans les bassins versants (de la fin de l'automne (pour les axes migratoires trĂšs longs) jusqu'au printemps; en AmĂ©rique du Nord. Le retour (dĂ©valaison) se fait essentiellement durant l'Ă©tĂ©. L'adulte sexuellement mature a passĂ© de un Ă  trois ans en mer, ce qui explique les diffĂ©rences de taille des saumons (dont le poids double Ă  chaque annĂ©e passĂ©e en mer) ; selon leur stade de croissance on les nomme :
Les madeleineaux ou unibermarins dont le poids est prÚs de kg ont passé un (1) an en mer.
Les dibermarins dont le poids est d'environ 4,5 kg ont passĂ© deux (2) ans en mer.
Les tribermarins dont le poids dépasse kg ont passé trois (3) ans en mer.

Le saumon atlantique peut survivre Ă  plusieurs fraies. Lorsqu'il revient pour se reproduire, on le nomme alors rĂ©dibermarin et son poids peut varier de 2 Ă  plus de 20 kg.

  • FraĂźchement arrivĂ©s en riviĂšre, ils ont une couleur trĂšs argentĂ©e, qui va cependant s'assombrir durant l'Ă©tĂ©. Ils cessent alors de se nourrir et cherchent Ă  remonter la riviĂšre vers le site oĂč ils sont nĂ©s. À la fin de l'automne, les saumons auront rejoint les frayĂšres, souvent en amont et qui ont comme caractĂ©ristiques d'avoir une eau peu profonde, bien oxygĂ©nĂ©e par un bon courant et ayant un lit de gravier.
  • Les Ɠufs pondus Ă  l'automne passent tout l'hiver enfouis dans le gravier, oxygĂ©nĂ©s par l'eau rapide de la riviĂšre.
  • L'Ă©closion a lieu en mars ou en avril, en fonction de la tempĂ©rature. Les alevins s'enfouissent alors un peu plus profondĂ©ment dans le gravier de la riviĂšre, ce qui leur Ă©vite d'ĂȘtre emportĂ©s lors de la dĂ©bĂącle printaniĂšre. Ils y demeurent 5 Ă  6 semaines, se nourrissant du contenu de leur sac vitellin. Fin avril, dĂ©but mai, les alevins Ă©mergent du gravier et commencent Ă  s'alimenter de larves d'insectes. Ils frĂ©quentent les endroits oĂč la riviĂšre est peu profonde et le courant important (radier).
  • La croissance en riviĂšre est trĂšs variable selon que l'on se trouve au sud ou au nord de l'aire de rĂ©partition de l'espĂšce. En AmĂ©rique du Nord, Ă  la fin du premier Ă©tĂ©, les alevins mesurent environ cm et prennent alors le nom de tacons. Les tacons sont trĂšs semblables physiquement Ă  leurs cousines les truitelles, qui frĂ©quentent les mĂȘmes riviĂšres.
  • AprĂšs deux Ă  trois annĂ©es en riviĂšre, parfois plus, les tacons mesurent environ 12 Ă  15 cm et sont prĂȘts Ă  s'en aller en mer au printemps. Leur livrĂ©e devient argentĂ©e, presque identique Ă  celle des adultes. Il semblerait que ce soit Ă  cette pĂ©riode que le smolt ou saumonneau mĂ©morise l'odeur de sa riviĂšre : c'est la smoltification.
  • À la crue du printemps les prĂ©-smolts ou smolts, dĂ©valent vers la mer. La grande majoritĂ© quittera les estuaires pour entreprendre une migration qui les conduira sur les cĂŽtes du Labrador, de Terre-Neuve et du Groenland.

Ouananiche

Le saumon d'eau douce est une variĂ©tĂ© de la mĂȘme espĂšce que Salmo salar mais qui vit uniquement en eau douce, surtout sur les grands plans d'eau (Lac Saint-Jean, Lac MemphrĂ©magog, Lac-au-Sorcier, Lac de Moosehead, Lac Champlain) du QuĂ©bec et qui fraye dans les riviĂšres. Les anglophones appellent cette variĂ©tĂ© "landlocked salmon". Les QuĂ©bĂ©cois prĂ©fĂšrent le terme "ouananiche" empruntĂ© aux langues autochones locales (cris, attikameks, innus) pour wananich, lui-mĂȘme issu de ouan(an) « saumon Ă©garĂ©, perdu » et de –ichi « petit », soit un saumon de mer adaptĂ© Ă  la vie en eau douce, et par consĂ©quent un petit Ă©garĂ©.

Cette variété se nourrit surtout de poissons fourrages comme l'éperlan arc-en-ciel.

PĂȘche commerciale

Canada

La pĂȘche commerciale au saumon atlantique fait l'objet d'un moratoire de la part du gouvernement canadien depuis 1998. Ces mesures font partie de la stratĂ©gie intĂ©grĂ©e du gouvernement canadien pour la conservation Ă  long terme du saumon atlantique.

PĂȘche sportive

Canada

PĂȘcheur au saumon sur la riviĂšre MatapĂ©dia, (QuĂ©bec)

Au Canada, c'est dans les provinces de l'est, celles dont les riviĂšres se jettent dans le golfe du St-Laurent que Salmo salar est prĂ©sent : QuĂ©bec, Terre-Neuve et Labrador, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse.

La pĂȘche sportive se pratique presque exclusivement Ă  la mouche et dans plusieurs riviĂšres la remise Ă  l'eau (no-kill) est obligatoire.Ceux qui pratiquent la pĂȘche sportive du saumon atlantique se nomment saumoniers.

Pour le QuĂ©bec, la fĂ©dĂ©ration des gestionnaires des riviĂšres Ă  saumon du QuĂ©bec (FGRSQ), Ă  travers sa marque de commerce Saumon QuĂ©bec, offre toute l'information sur la pratique de l’activitĂ©, ainsi que les riviĂšres disponibles[2]. Il est Ă  noter que la plupart des territoires oĂč se pratique la pĂȘche sont gĂ©rĂ©s par des organismes sans but lucratif.

France

En France, Ă  la fin du XXe siĂšcle, la pĂȘche du saumon en riviĂšre n'est plus pratiquĂ©e que par quelques centaines ou milliers de personnes, soit parce que le saumon a disparu, soit parce qu'il est devenu si rare que sa pĂȘche a Ă©tĂ© interdite ou fortement rĂ©duite, en accord avec les fĂ©dĂ©rations de pĂȘche et dans le cadre des comitĂ© de gestion des poissons migrateurs (COGEPOMI).

La disparition de l'espĂšce sur l'ensemble du territoire français a quelque chose de "remarquable" : au dĂ©but du XXe siĂšcle, le saumon Ă©tait si abondant en France, que les employĂ©s des grandes villes (Paris, Bordeaux, OrlĂ©ans, Clermont-Ferrand
) rĂ©clamaient, sur leur contrats de travail, une clause prĂ©cisant qu'il Ă©tait interdit de leur servir du saumon plus de trois fois par semaine.). Selon le TraitĂ© raisonnĂ© de la pisciculture et des pĂȘches publiĂ© par le Dr Louis Roule en 1914, les petits fleuves cĂŽtiers bretons produisaient autrefois Ă  eux seuls environ 4 millions de kilogrammes de saumon[3], citĂ© par Vibert[4]. De cette « culture ancestrale Â» du saumon, autrefois partagĂ©e sur l'ensemble du territoire français, ne subsistent que peu de choses.

Les scientifiques estiment que la rĂ©gression du saumon est multifactorielle, associant plus ou moins et de maniĂšre diffĂ©rente selon les rĂ©gions concernĂ©es la surpĂȘche, la pollution de l'eau, la dĂ©gradation des habitats (marins, saumĂątres et d'eau douce), la dĂ©gradation des zones de frayĂšres (envasement, colmatages, graviĂšres, pollution
), l'artificialisation des cours d'eau et de leur dĂ©bit, la construction de nombreux barrages infranchissables et seuils difficilement franchissables pour les saumons, les apports chroniques de pesticides et d'engrais dans les cours d'eau et le manque d'efficacitĂ© de certaines Ă©chelles Ă  poissons. Comme pour l'anguille et d'autres espĂšces le dĂ©clin du saumon semble gĂ©nĂ©ral dans tout l'hĂ©misphĂšre nord, ce qui laisse penser que les changements globaux (rĂ©chauffement climatique[5], acidification des ocĂ©ans et pluies acides, pollution mercurielle etc.) puissent aussi ĂȘtre en cause. Ces causes de rĂ©gression et d'autres, qui concernent d'autres espĂšces de saumons et d'autres salmonidĂ©s sont dĂ©taillĂ©es dans l'article saumon, au paragraphe Causes de rĂ©gression des saumons sauvages].

En dehors de quelques petits fleuves cĂŽtiers de Bretagne (Élorn, Couesnon
) et de quelques riviĂšres des PyrĂ©nĂ©es (Gave d'Oloron, Gave de Pau
), et malgrĂ© les efforts de connaissance et de rĂ©introduction d'alevins ou de confortement de populations, le saumon a disparu ou est quasi-Ă©teint. Ce recul a aussi entraĂźnĂ© la disparition d'une activitĂ© Ă©conomique et socioculturelle trĂšs importante en France, du NĂ©olithique Ă  la fin du XIXe siĂšcle.

Survie de l'espĂšce

SurpĂȘchĂ© dans presque tous les cours d'eau de l'Atlantique Nord oĂč il peut encore ĂȘtre trouvĂ©, le saumon atlantique est en rĂ©gression continue depuis plusieurs siĂšcles, et plus rapidement depuis quelques dĂ©cennies, en dĂ©pit de nombreux efforts faits pour le rĂ©introduire, soutenir ses populations ou faciliter sa migration.

De nombreux facteurs de rĂ©gression, avĂ©rĂ©s ou fortement soupçonnĂ©s ont Ă©tĂ© identifiĂ©s par la recherche depuis au moins 10 ou 20 ans. En particulier il souffre de la pollution de l'eau, de la dĂ©gradation physique et morphologique des riviĂšres, et de la prĂ©sence de nombreux barrages qui l'empĂȘchent de remonter les cours d'eau pour s'y reproduire. Il aurait disparu d'environ 309 grandes riviĂšres et fleuves d'Europe et d'AmĂ©rique et de nombreux affluents.

Diverses maladies peuvent ĂȘtre transmises aux saumons sauvages via les piscicultures.

Pression de pĂȘche

En Europe et AmĂ©rique du Nord, comme en France, elle n'est pas connue avec grande prĂ©cision, mais elle est parfois a priori importante eu Ă©gard au nombre de saumons et Ă  la fragilitĂ© de leurs populations. Dans les annĂ©es 1980, plusieurs pays, dont la NorvĂšge, ont rachetĂ© les droits des pĂȘcheurs afin d'allĂ©ger la pression sur l'espĂšce.

En France, la pression de pĂȘche est ancienne et les pĂȘcheurs de l'amont et de l'aval Ă©taient en rivalitĂ©s pour exploiter ce poisson migrateur, chaque groupe souhaitant que l'autre lui laisse plus de saumons ; ainsi, lors d'une enquĂȘte publique visant Ă  soumettre toute la Loire au rĂ©gime des Ă©chelles Ă  poissons (ce qui avait Ă©tĂ© rendu possible par une loi du ), les concessionnaires de sĂ©dors (ou polets), grands filets tendus en travers de la basse-Loire prĂšs de l'estuaire se plaignaient (via une pĂ©tition datĂ©e du ) du fait que les pĂȘcheurs de haute- et moyenne-Loire sont eux autorisĂ©s Ă  pĂȘcher de jour comme de nuit et toute l'annĂ©e au moyen de filets flottants (vouillĂ©s) mesurant plus de 400 m de long, alors que les premiers ne pouvaient tendre leurs sĂ©dors que le aprĂšs que les plus gros saumons soient passĂ©s[6]. C'est finalement paradoxalement l'industrialisation qui a presque sauvĂ© le saumon en imposant l’approfondissement de l'entrĂ©e de la Loire pour faire de Nantes un port de mer, ce qui a permis aux saumons d'Ă©chapper plus facilement aux filets tendus par les pĂȘcheurs professionnels[6].

La pression de pĂȘche est aujourd'hui Ă©valuĂ©e par l'analyse de « carnets de pĂȘches » remplis par des pĂȘcheurs volontaires, et par des enquĂȘtes "saumon" nationales et pĂ©riodiques par exemple en 1996[7], en 1996[8], en 1997[9] et en 2002[10].

Certaines enquĂȘtes faites par le CSP ou des fĂ©dĂ©rations de pĂȘcheurs portent sur un cours d'eau en particulier (le Scorff en 2001 par exemple[11] ou le Blavet par exemple, en 1998[12] et en 1999[13]).

Selon ces donnĂ©es et en estimant qu'il n'y a pas de pĂȘche illĂ©gale, il y avait en France en 2003 prĂšs de 2 600 pĂȘcheurs de saumons en riviĂšre qui pratiqueraient lĂ©galement chaque annĂ©e la pĂȘche au saumon (dont 2150 en Bretagne), en s'acquittant d'une taxe spĂ©ciale dite « salmonidĂ©s migrateurs»[14]. C'est l'Ă©quivalent selon le CSP (devenu ONEMA) pour la Bretagne de 1 174 pĂȘcheurs de printemps par riviĂšre et Ă  819 pĂȘcheurs d’automne par fleuve ou riviĂšre (pour les 28 fleuves ou affluents considĂ©rĂ©es dans les 5 dĂ©partements)[14].

Une enquĂȘte[14] publiĂ©e en 2004, mais faite en 2003 par tĂ©lĂ©phone auprĂšs de 827 pĂȘcheurs de saumons en Bretagne a donnĂ© les rĂ©sultats suivants : tous les enquĂȘtĂ©s Ă©taient « des hommes, ĂągĂ©s en moyenne de 51 ans. 77 % d’entre eux dĂ©clarent ĂȘtre les seuls pĂȘcheurs de leur foyer, composĂ© en moyenne de trois personnes »[14] ; retraitĂ©s pour 35 % d'entre eux[14]. Un tiers des interrogĂ©es n'Ă©tait pas diplĂŽmĂ© et 1/3 possĂ©dait un CAP ou un BEP[14]. « Leur revenu moyen Ă©tait 2 200 € nets par mois »[14] ; 10 % des interrogĂ©s ayant toutefois un revenu supĂ©rieur Ă  3 800 â‚Ź[14]. Un « pĂȘcheur moyen effectue 42 visites par an, qui se rĂ©partissent Ă©quitablement entre la saison de printemps et saison d’automne ». Il frĂ©quente 1,6 riviĂšres, au printemps comme en automne[14]. Les 784 pĂȘcheurs de saumon de printemps font en moyenne 26 sorties au printemps[14]. Les 586 pĂȘcheurs de castillons en font 25 en Ă©tĂ©-automn[14]. 75 % des pĂȘcheurs effectuent moins de 60 sorties par an[14]. 63 % disent pĂȘcher seuls et 51 % affirment trĂšs bien connaĂźtre leur parcours de pĂȘche[14] ; 13 % des pĂȘcheurs font plus de 100 sorties de pĂȘche au saumon par an mais les pĂȘcheurs de l'Ouest de la Bretagne sortent plus souvent[14]. Pour prĂšs du tiers (30,9 %) des pĂȘcheurs au saumons de Bretagne, la durĂ©e d'une sortie moyenne dĂ©passe les cinq heures de pĂȘche[14]. 66 % des pĂȘcheurs de saumons bretons disent avoir Ă©tĂ© bredouilles pour cette espĂšce toute l'annĂ©e, et le record serait de six saumons de printemps et dix castillons en une annĂ©e et les pĂȘcheurs dĂ©clarant de 20 Ă  30 ans d’expĂ©rience sont aussi les plus efficaces[14]. 57 % des pĂȘcheurs disent choisir leur lieu de pĂȘche au saumon en fonction de la beautĂ© de la riviĂšre et de son caractĂšre sauvage. Un tiers des sondĂ©s disent avoir effectuĂ© au moins un sĂ©jour de pĂȘche Ă  l’étranger, presque toujours pour pĂȘcher des salmonidĂ©s, ou des carnassiers. PrĂšs de 50 % pratiquent aussi la pĂȘche en mer[14]. La SĂ©e est la riviĂšre normande la plus frĂ©quentĂ©e avec prĂšs de 23 000 visites de pĂȘcheurs de saumon par an (autant au printemps qu'en automne) [14] Le nombre de pratiquants est restĂ© stable, mais dans les annĂ©es 1990/2000, le nombre de capture tend Ă  diminuer dans les 5 dĂ©partements bretons, alors qu'elle augmente significativement dans la Manche (doublement du nombre de captures dĂ©clarĂ©es de 1997 Ă  2002 (CSP, 2003).

Restauration des populations, des habitats

Le , sur la base d'avis et expertises scientifiques du CIEM, de l' Institut finlandais de la recherche sur le gibier et la pĂȘche et du comitĂ© scientifique, technique et Ă©conomique de la pĂȘche (CSTEP), la Commission europĂ©enne a proposĂ© un plan pluriannuel pour la gestion durable et restauratoire du saumon de la mer Baltique dont les stocks sont menacĂ©s et en hors des limites biologiques de sĂ©curitĂ©, en prĂ©sentant un risque d'appauvrissement gĂ©nĂ©tique[15]. « Un plan de gestion non contraignant mis en place en 1997 par la Commission internationale des pĂȘches de la mer Baltique (CIPMB) est arrivĂ© Ă  expiration en 2010 ». Il s'agit notamment d' « atteindre 75 % de la production potentielle de saumoneaux dans chacun des cours d'eau abritant des saumons sauvages dans les dix ans suivant l'entrĂ©e en vigueur du rĂšglement ») ; un TAC va concerner les pĂȘches maritimes, dont par navires non enregistrĂ©s en tant que navires de pĂȘche (pĂȘche rĂ©crĂ©ative ou sportive) ; dans les 24 mois, les États-membres devront mettre en place un plan de conservation, avec des zones et des pĂ©riodes d'interdiction de la pĂȘche, afin de permettre la meilleure survie des reproducteurs migrateurs dans leurs eaux littorales. Les repopulations par lĂąchers de saumons d'Ă©levages dans des cours d'eau comportant des « obstacles artificiels » et n'offrant pas de possibilitĂ©s de rĂ©installation de populations autonomes de saumons sauvages seront peu Ă  peu limitĂ©es pour limiter la pollution gĂ©nĂ©tique, avec des aides possibles du FEP (Fonds europĂ©en pour la pĂȘche)[15]. Des rĂ©introductions locales afin de restaurer des « populations autonomes de saumons sauvages » sont possibles (avec des aides du FEP). Ces projets s'inscrivent dans le cadre de la Directive habitats et de la DCE (Directive-cadre sur l'eau), mais aussi la Directive-cadre StratĂ©gie pour le milieu marin[15].

Notes et références

  1. Myers, P., R. Espinosa, C. S. Parr, T. Jones, G. S. Hammond, and T. A. Dewey. The Animal Diversity Web (online). Accessed at https://animaldiversity.org, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. « Saumon Québec », sur https://www.saumonquebec.com/ (consulté le )
  3. Louis Roule (1914) TraitĂ© raisonnĂ© de la pisciculture et des pĂȘches, J.-B. BailliĂšre et fils, 1914 734 p.
  4. MR Vibert (1943), "Protection du saumon, possibilités de réacclimatation", Bulletin français de pisciculture, 15e année, n° 128, janv-mars 1943 (Extrait : 1re page/archives ONEMA
  5. Jonsson B, Jonsson N (2009), A review of the likely effects of climate change on anadromous Atlantic salmon Salmo salar and brown trout Salmo trutta, with particular reference to water temperature and flow. J Fish Biol. 2009 Dec; 75(10):2381-447.
  6. Bachelier, R. (1964). L'histoire du saumon en Loire. Bulletin Français de Pisciculture, (212), 86-103 (1re page).
  7. Conseil supĂ©rieur de la pĂȘche (1995). Le saumon atlantique en France en 1995. – Captures par les pĂȘcheurs amateurs et professionnels en eau douce. – ÉlĂ©ments de connaissance et de gestion des stocks. Centre National d’InterprĂ©tation des Captures, CSP Rennes, Cesson-SĂ©vignĂ©, 63 p.
  8. Conseil supĂ©rieur de la pĂȘche (1997). Le saumon atlantique en France en 1996 – Captures par les pĂȘcheurs amateurs et professionnels en eau douce – ÉlĂ©ments de connaissance et de gestion des stocks. Centre National d’InterprĂ©tation des Captures, CSP Rennes, Cesson-SĂ©vignĂ©, 45 p.
  9. Conseil supĂ©rieur de la pĂȘche (1998) Le saumon atlantique en France en 1997 – Captures par les pĂȘcheurs amateurs et professionnels en eau douce – ÉlĂ©ments de connaissance et de gestion des stocks. Centre National d’InterprĂ©tation des Captures, CSP Rennes, Cesson-SĂ©vignĂ©, 63 p.
  10. Conseil supĂ©rieur de la pĂȘche (2003). Le saumon en France en 2002. Centre National d’InterprĂ©tation des Captures, CSP Rennes, Cesson-SĂ©vignĂ©, 4 p.
  11. PrĂ©vost E., 2002. Suivi halieutique de l’exploitation du saumon par pĂȘche Ă  la ligne sur le Scorff – La saison 2001. Rapport INRA Rennes – UnitĂ© d’Écologie Aquatique, 16 p.
  12. FĂ©dĂ©ration du Morbihan pour la pĂȘche et la protection des milieux aquatiques (1998) EnquĂȘte halieutique sur les pĂȘcheurs de saumon du Blavet (1997). Rapport pour le contrat de plan État-RĂ©gion 1994-1998 : Actions en faveur des poissons migrateurs, 14 p.
  13. FĂ©dĂ©ration du Morbihan pour la pĂȘche et la protection des milieux aquatiques , 1999. EnquĂȘte halieutique sur les pĂȘcheurs de saumon du Blavet (1998). Rapport pour le contrat de plan État-RĂ©gion 1994-1998 : Actions en faveur des poissons migrateurs, 14 p.
  14. ONEMA (2004), La pĂȘche au saumon dans le massif armoricain : État des lieux et mesure de l'effort de pĂȘche ; Bull. Fr. PĂȘche Piscic. (2004) 375 : 35-70.
  15. BQE 10437, du 24 aoĂ»t 2011, publication de l’Agence Europe

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Références taxinomiques

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