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Espelette

Espelette (prononcer [ɛspəlɛt] ; Ezpeleta[1] en langue basque) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Espelette
Espelette
La mairie.
Blason de Espelette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Marie Iputcha
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64213
DĂ©mographie
Gentilé Ezpeletar
Population
municipale
2 036 hab. (2020 en diminution de 3,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 76 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 20â€Č 29″ nord, 1° 26â€Č 47″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 749 m
Superficie 26,85 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BaĂŻgura et Mondarrain
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Espelette
Liens
Site web www.mairie-espelette.fr

    Le gentilé est Ezpeletar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Espelette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

    Elle se situe Ă  122,4 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  22,0 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  6,2 km de Cambo-les-Bains[5], bureau centralisateur du canton de BaĂŻgura et Mondarrain dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : SouraĂŻde (2,2 km), Larressore (3,4 km), Itxassou (3,6 km), Cambo-les-Bains (4,2 km), Halsou (4,3 km), Jatxou (5,5 km), Ainhoa (5,6 km), Ustaritz (6,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Espelette fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[11], au sud de ce territoire.

    La commune est frontaliĂšre avec l'Espagne (Navarre) au sud par un quadripoint.

    Communes limitrophes d’Espelette[12] - [13]
    Ustaritz Larressore
    SouraĂŻde Espelette Itxassou
    Ainhoa Baztan (Espagne)
    (par un quadripoint)

    Hydrographie

    Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée[14] par le ruisseau Latsa (ainsi que son affluent, le ruisseau de Zubizabaleta et le tributaire de ce dernier, le ruisseau de Mandopixa) et le ruisseau d' Urotxe (affluents de la Nive).

    Un affluent du ruisseau d' Antzara, l'Urloko erreka, traverse Ă©galement la commune.

    Le ruisseau de Larre, tributaire de la Nivelle est également présent sur les terres de la commune, ainsi que ses affluents, les ruisseaux de Farrendegi et d' Erdi.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[15]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[16].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 627 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1974 Ă  2020 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[20]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ESPELETTE (64) - alt : 106 m 43° 20â€Č 42″ N, 1° 26â€Č 00″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1974 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,5 4,6 6,3 7,8 11 14,1 16,1 16,3 13,8 11,4 7,3 5,2 9,9
    Température moyenne (°C) 8,3 8,9 11,1 12,6 15,9 18,7 20,7 21 18,9 15,9 11,2 8,9 14,4
    Température maximale moyenne (°C) 12,2 13,2 15,9 17,3 20,8 23,4 25,3 25,7 23,9 20,3 15,2 12,7 18,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,7
    09.01.1985
    −9
    12.02.12
    −8,5
    01.03.05
    −1,4
    04.04.1996
    1
    05.05.19
    5,5
    01.06.06
    8,5
    04.07.1980
    7,2
    30.08.1986
    3,2
    21.09.1977
    −1,3
    16.10.09
    −7,7
    23.11.1988
    −8
    25.12.01
    −13,7
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    23,5
    24.01.16
    28
    27.02.19
    31
    21.03.1990
    32,5
    30.04.05
    36,5
    30.05.1996
    40
    30.06.15
    41
    30.07.20
    41,5
    04.08.03
    39
    07.09.16
    33
    04.10.04
    28,5
    08.11.15
    26
    03.12.1985
    41,5
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 155,5 135,1 134,2 160,5 135,8 103,3 85,1 111,7 131,9 155,7 194,8 168,7 1 672,3
    Source : « Fiche 64213001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] - [Carte 1] :

    • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, prĂ©sentant une densitĂ© de milieux Ă  caractĂšre tourbeux et la prĂ©sence d’espĂšces spĂ©cifiques au territoire, liĂ©es aux conditions de confinement et d’humiditĂ© importants des vallons du massif[23] ;
    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[24] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[25] - [Carte 2] : le « massif du Mondarrain et vallon du Laxia » (1 481,03 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [25] - [Carte 3] :

    • les « montagnes et vallĂ©es des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique et basse valĂ©ee de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[28].

    Autres milieux naturels

    Plaque du WWF inaugurée par le cardinal Roger Etchegaray.

    Les tourbiÚres du Mondarrain sont un site naturel remarquable géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine depuis 1996, en partenariat avec les communes d'Itxassou et d'Espelette. Ces milieux humides sont d'une grande richesse écologique. Le massif du Mondarrain et de l'Artzamendi est inscrit au réseau Natura 2000. Il a fait l'objet d'un document d'objectifs rédigé par le CEN Aquitaine[29] en partenariat avec l'EHLG (Euskal Herriko Laborantza Ganbara) et validé en avril 2013.

    Urbanisme

    Typologie

    Espelette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [30] - [31] - [32]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[33] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (50,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (30,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21,9 %), prairies (21,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (21 %), zones urbanisĂ©es (4,8 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Sur le cadastre napoléonien de 1839, la commune est divisée en cinq sections :

    • Legañoa
    • Xerrenda
    • le Bourg
    • Basaburu
    • la Montagne

    En 2012, le GĂ©oportail recense les lieux-dits suivants :

    • AbozĂ©
    • AgorrĂ©ta
    • AguerrĂ©a
    • AltzurĂ©nĂ©a
    • Alurrea
    • Apetxekoborda
    • Apeztegia
    • ArotzĂ©nĂ©a
    • Arrosakoborda
    • Atxulegi
    • BarnetchĂ©a
    • Basaburu
    • Belzakabieta
    • Beltzaitipia
    • Bergerie Ritou Mendi
    • Berindoaga
    • Betrikoenborda
    • Bizkaiko Eihera
    • BordachaharrĂ©a
    • ChanĂ©tĂ©nĂ©a
    • Charrenda
    • Col des Troix Croix
    • Condechengogaina
    • Eiheraberria
    • Erebi
    • ErrĂ©ka
    • Erremuntenborda
    • EtchĂ©berria
    • Etxeberria
    • Etxegaraia
    • Ferrando
    • Frantchuya
    • Gainekoborda
    • Galanekoborda
    • GaztanbidĂ©a
    • Gorospil
    • Haitzaga
    • Haltia
    • Handimendikoborda
    • HaroztĂ©guia
    • Harriagakoborda
    • Hartxu
    • Hego Alde
    • Irazabalea
    • Ithurrartea
    • Kaminomendikobrda
    • KochĂ©enĂ©a
    • Laharketa
    • Lapitzaga
    • LarraldĂ©a
    • Larrondoa
    • Larrotza
    • Marinenborda
    • MatchinĂ©nĂ©a
    • Mazondoa
    • Mehaxea
    • Mehaxekoborda
    • Menta
    • Mikeluenborda
    • Mont Bizkayluze
    • Notarienborda
    • Olhagaraia
    • Olhainea
    • Olhaxarekoborda, « La mĂ©tairie (borda) de (ko) la forge (olha) du bois ».
    • Pic d'Ezcondray
    • Pic d'Ourrezti
    • Pic du Mondarrain
    • Segura
    • Segurako Borda
    • Ttulunteia
    • Urlana
    • Xarahandikoborda
    • Zapataindeya
    • Zedarrikoborda

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route dĂ©partementale D 20, entre Cambo-les-Bains et Ainhoa, et contournĂ©e par la D 249. La ligne 49 du rĂ©seau Hegobus ainsi que la ligne 14 du rĂ©seau s'arrĂȘtent Ă  Espelette, ce qui permet de rejoindre les communes de Saint-Jean-de-Luz, Bayonne, Cambo-les-Bains, Ustaritz, Ascain...

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Espelette est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau Latsa et l'Halzabaltzako erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 2007, 2009, 2013, 2018 et 2021[41] - [39].

    Espelette est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[42]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43] - [44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[45]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espelette.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 47,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [48].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Espelette est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[49].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Espelette apparaßt[50] sous les formes Spelette et Espelete (respectivement 1233 et 1256, cartulaire de Bayonne[51]), Ezpeleta (1384, collection Duchesne volume CX[52]), Ispelette (1465, chapitre de Bayonne[53]), Espelette (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Sanctus Stephanus d'Espelette (1764, collations du diocÚse de Bayonne[54]) et Ezpeleta[55] au XIXe siÚcle.

    Le nom mĂȘme de la feuille d'Espelette vient du basque ezpel, « buis », plus le suffixe collectif d'origine latine -eta : il s'agit donc d'un « endroit plantĂ© de buis », autrement dit une buxaie, ou buissaie.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Ezpeleta[1].

    Histoire

    Paul Raymond[50] note que la baronnie d'Espelette dépendait du royaume de Navarre.

    En 1059, Aznar, seigneur de Ezpeleta, était l'un des douze ricombres de Navarre. Plus tard les seigneurs suivants balancent entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre, seigneur de Labourd depuis 1193. En 1408, Bertrand de Ezpeleta reçoit du roi de Navarre Charles III la vicomté d'Erro. Une fois les Anglais chassés du Labourd, le roi de France Louis XI érige la seigneurie d'Espelette en baronnie (1462). La derniÚre baronne, Juliana, lÚgue tous ses biens à la paroisse en mourant (1694).

    En 1790, le canton d'Espelette comprenait les communes d'Espelette, Larressore et Souraïde et dépendait du district d'Ustaritz.

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et Ă  la suite de la dĂ©sertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le ComitĂ© de salut public (arrĂȘtĂ© du 13 ventĂŽse an II - 3 mars 1794) fit arrĂȘter et dĂ©porter une partie des habitants, plus de 4 000 hommes, femmes et enfants d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et SouraĂŻde, dĂ©crĂ©tĂ©es, comme les autres communes proches de la frontiĂšre avec la Navarre (Espagne), communes infĂąmes[56]. Cette mesure fut Ă©tendue Ă  Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

    Les habitants furent « rĂ©unis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[57]. En rĂ©alitĂ©, ils furent regroupĂ©s dans les Ă©glises, puis dĂ©portĂ©s dans des conditions trĂšs prĂ©caires[58] Ă  Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ă  Ondres. Les dĂ©partements oĂč furent internĂ©s les habitants des communes citĂ©es furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-PyrĂ©nĂ©es (partie bĂ©arnaise) et les Hautes-PyrĂ©nĂ©es.

    1600 au moins seront morts des suites de mauvais traitements. Le retour des survivants et le recouvrement de leurs biens furent dĂ©cidĂ©s par une sĂ©rie d'arrĂȘtĂ©s pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussĂ©s dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internĂ©s il y a huit mois par mesure de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale, n'ont pas Ă©tĂ© cultivĂ©es. Les habitants qui viennent d'obtenir la libertĂ© de se retirer dans leurs foyers, demandent Ă  grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire Ă  ce premier besoin de l'homme, la faim. »[59]. La rĂ©cupĂ©ration des biens ne se fit pas sans difficultĂ©, ceux-ci avaient Ă©tĂ© mis sous sĂ©questre mais n'avaient pas Ă©tĂ© enregistrĂ©s et avaient Ă©tĂ© livrĂ©s au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont Ă©tĂ© ni constatĂ©s ni lĂ©galement dĂ©crits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et portĂ©s confusĂ©ment dans les communes voisines. Au lieu de les dĂ©poser dans des lieux sĂ»rs, on en a vendu une partie aux enchĂšres, et une autre partie sans enchĂšres. »[60]

    Liste des Ezpeletars déportés dans le camp de la commune de Capbreton
    Martin Subiburu

    Sabin Benac

    Pierre Harguin

    Raymond Behola

    Jean Segura, pĂšre

    Jean Segura, fils

    Saubat Halty

    Jean Halty, frĂšre

    Martin Halty

    Jean Dione

    Salvat Dione

    Martin Dibarbehere

    Jean Gorritz, chirurgien

    Pierre Segure

    Jean Gorostarsou

    Jean Salabery

    Raymond Hiriart

    Jean Berindoague

    Martin Gastambielle

    Jean d'Amstoy, pĂšre

    Dominique d'Amestoy, fils

    Pierre Bergara, pĂšre

    Jean Bergara, fils

    Jean Bidart, pĂšre

    Dominique Bidart, fils

    Jean Haran

    32

    37

    53

    56

    54

    16

    30

    17

    27

    60

    66

    48

    74

    60

    40

    41

    32

    30

    58

    55

    15

    67

    43

    66

    38

    60

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D’argent au lion de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1794 1795 Hiriart Salvar
    1847 1852 Segure-Berindoague Dominique
    1852 1864 Diharassarry Jean-Martin
    1864 1881 David Joseph-Pierre
    1881 1882 Halsouet Jean
    1882 1890 David Joseph-Pierre
    1890 1892 Larronde Jean
    1892 1896 Carriat Jean
    1896 1902 David Joseph-Pierre
    1902 1908 Halsouet Jean
    1908 1912 David Joseph-Pierre
    1912 1913 Daranatz Michel
    1913 1919 Greciet Guillaume
    1919 1938 Galan Louis
    1938 1941 Halsouet Jean-Baptiste
    1941 1959 Greciet Georges
    mars 1959 1968 Auguste Darraidou
    1968 mars 1971 Georges Greciet
    mars 1971 mars 1989 Jacques Carriat Chef d'entreprise
    mars 1989 2006 André Darraidou REG Restaurateur
    2006 mars 2014 Gracie Florence REG
    mars 2014 En cours Jean-Marie Iputcha DVG Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Espelette fait partie de cinq structures intercommunales :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le SIVU Artzamendi ;
    • le SIVU pour la mise en Ɠuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Montdarrain et de l'Artzamendi ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 2 036 habitants[Note 12], en diminution de 3,09 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4171 2911 3361 3331 4151 5141 7791 6601 694
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5321 5491 5061 5411 5701 5881 5551 5251 317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3031 3121 3201 2411 2691 1941 1521 2341 174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1941 2581 1881 4111 6611 8791 9361 9532 070
    2018 2020 - - - - - - -
    1 9872 036-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

    Enseignement

    La commune dispose de deux Ă©coles primaires : l'Ă©cole privĂ©e Saint-Étienne et l'Ă©cole publique du Bourg[65]. Ces deux Ă©coles proposent un enseignement bilingue français-basque Ă  paritĂ© horaire[66].

    Économie

    Une carriÚre de gypse est restée active jusqu'au XIXe siÚcle et fournissait de la pùte à porcelaine à une manufacture bordelaise (Vieillard et David Johnston)[67] La commune fait partie de la zone AOP de production du piment d'Espelette.

    Outre une activité fortement tournée vers l'agriculture, une industrie de tannerie (tannerie Rémy Carriat) est présente sur la commune.

    La commune accueille la société Baskalia (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premiÚres[68] entreprises agroalimentaires du département. Espelette fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culte

    Espelette dépend de la paroisse Saint-Michel-Garicoïts du diocÚse de Bayonne qui regroupe six villages : Aïnhoa, Cambo, Espelette, Itxassou, Louhossoa, Souraïde[69].

    Culture locale et patrimoine

    • Blason sur un fronton.
      Blason sur un fronton.
    • Ancien panneau routier.
      Ancien panneau routier.
    • Le fronton, dont la cancha est utilisĂ©e Ă©galement pour la force basque.
      Le fronton, dont la cancha est utilisée également pour la force basque.
    • Champ de piments d'Espelette.
      Champ de piments d'Espelette.
    • Espelette, partie ancienne du cimetiĂšre avec diversitĂ© de stĂšles.
      Espelette, partie ancienne du cimetiÚre avec diversité de stÚles.

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Espelette est le bas-navarrais occidental.

    Festivités

    Chaque annĂ©e, le dernier week-end du mois d'octobre donne lieu Ă  la traditionnelle fĂȘte du piment d'Espelette. Ce rassemblement autour de ce produit local reprĂ©sente plusieurs milliers de visiteurs locaux comme touristes venant dans ce village pour sa renommĂ©e gastronomique.

    Gastronomie

    Linteau sculpté datant de 1663.

    Axoa

    L'axoa souvent dit "d'Espelette" est une recette traditionnelle Ă  base de veau.

    Piment d'Espelette

    Le piment d'Espelette a fait la renommĂ©e de la commune. À l'Ă©chelle de Scoville, il a une valeur de 4, il n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup plus parfumĂ©, principalement parce qu'il a longtemps sĂ©chĂ© au soleil.

    Il est utilisé depuis longtemps, cinq siÚcles dit-on, à la place du poivre dans toute la cuisine basque. Depuis les années 1980 et sa labellisation AOC officielle le 1er juin 2000[70], on le trouve dans toute la France.

    Le piment d'Espelette relÚve la piperade, l'axoa, le poulet basquaise, les pùtés, de nombreux plats. Il pimente les toasts de foie gras et contribue à l'élaboration de fonds de sauce.

    Il est commercialisé en poudre, en purée, en conserve, dans de l'huile d'olive, dans du vinaigre, en gelée.

    Il existe de nombreux produits dĂ©rivĂ©s Ă©laborĂ©s avec le piment d'Espelette, certains tenant du gadget pour touristes (ils sont nombreux Ă  visiter le bourg, qui comporte plusieurs hĂŽtels et restaurants, et affluent pour la fĂȘte du piment) : sel, pĂątĂ©s, foie gras, chocolat, moutarde, ketchup et mĂȘme vin...

    Le piment d'Espelette, apprécié pour ses qualités gustatives, est devenu un condiment indispensable et trÚs répandu aussi bien dans la cuisine des particuliers que celle des grands chefs.

    Chocolat noir

    C'est prĂ©cisĂ©ment le , que Étienne Berindoague surnommĂ© EstĂ©bĂ© le chocolatier s'installe avec sa pierre Ă  chocolat, son grilloir et ses sacs de fĂšves de cacao dans la maison Aguerria sur la place du marchĂ©[71].

    Avec ses 1 500 habitants rĂ©partis en 300 maisons, un marchĂ© allait dĂ©velopper le commerce Ă  Espelette avec des marchandises et les clients venus de Cambo, Itxassou, SouraĂŻde, AĂŻnhoa, Urdax. Le marchĂ© est trĂšs frĂ©quentĂ© et animĂ© notamment grĂące aux marchandises dĂ©barquĂ©s dans le port de Bayonne et destinĂ©es Ă  la ville de Pampelune qui Ă©taient acheminĂ©s sur la Nive jusqu'au port d'Ustaritz. De lĂ , Ă  dos de mulets, transitaient vers Larressore, Espelette Ainhoa et Urdax.

    En ce début du xixe siÚcle, deux ateliers sont créés à Espelette, Carriat en 1820 et Behety quelques années plus tard.

    Jean Carriat participe en 1864 à la Grande exposition franco-espagnole de Bayonne visitée par le roi d'Espagne. Il est alors récompensé pour sa production par la mention honorable, ex Êquo avec Cristobal del Mantérola (de Bayonne) et Fouque (fabrique hydraulique à Pau)

    EmportĂ©e par les crises et les guerres, l'aventure du chocolat Ă©tait terminĂ©e Ă  Espelette. En 1999 le chocolatier Antton dĂ©cide de reprendre les rĂȘnes de ce qui avait Ă©tĂ© pendant prĂšs de deux siĂšcles le fleuron d’Espelette : le chocolat noir de tradition. Il crĂ©e, de plus, un chocolat des plus originaux en alliant les deux Ă©lĂ©ments gastronomiques emblĂšmes d’Espelette : le chocolat et le piment.

    • Chocolats au piment d'Espelette.
      Chocolats au piment d'Espelette.
    • Chocolat au piment d'Espelette.
      Chocolat au piment d'Espelette.

    Patrimoine civil

    L'ancien chĂąteau des Barons d'Ezpeleta appartient Ă  la commune depuis 1694 Ă  la mort de la derniĂšre baronne, Doña Juliana Henriquez (baronne d'Espelette et vicomtesse du Val de Erro[72]). Il a Ă©tĂ© inscrit monument historique par arrĂȘtĂ© du [73]. Le bourg s'est dĂ©veloppĂ© Ă  son pied.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Étienne.

    L'Ă©glise Saint-Étienne, inscrite aux MH par arrĂȘtĂ© du 19 mai 1925[74], est situĂ©e Ă  l'Ă©cart du bourg ; elle possĂšde un clocher donjon contenant des galeries de bois et des plafonds entiĂšrement peints datant du XVIIe siĂšcle.

    Elle recÚle un riche mobilier, dont plusieurs éléments classés monuments historiques au titre objet :

    • un tableau reprĂ©sentant Saint JĂ©rĂŽme entendant les trompettes du jugement dernier, classĂ© en 1991[75], et attribuĂ© Ă  JosĂ© de Ribera ;
    • un lutrin du XVIIIe siĂšcle, classĂ© en 1984[76] ;
    • une chaire Ă  prĂȘcher du XVIIe siĂšcle, classĂ©e en 1984[77] ;
    • un retable du XVIIIe siĂšcle, classĂ© en 1975[78] ;
    • un maĂźtre-autel du XVIIIe siĂšcle, classĂ© en 1975[79].

    Le cimetiĂšre contient un tombeau style Art dĂ©co rĂ©alisĂ© pour AgnĂšs Souret, la premiĂšre Miss France (1920), habitante d'Espelette et nĂ©e Ă  Biarritz en 1902 ; ce tombeau a Ă©tĂ© inscrit MH par arrĂȘtĂ© du [80].

    Patrimoine environnemental

    • Piments sĂ©chant sur une façade
      Piments séchant sur une façade
    • SĂ©chage des piments.
      SĂ©chage des piments.

    Espelette a reçu le titre de Village coquet de France en 1922 et celui de Prestige de la France en 1955.

    Espelette est cĂ©lĂšbre pour ses cultures de piment, dont la variĂ©tĂ© locale a hĂ©ritĂ© du nom de la commune : piment d'Espelette. Ainsi, dans de nombreux cafĂ©s et restaurants de la ville, des grappes de piments sont mises Ă  sĂ©cher au plafond, occupant parfois tout l'espace disponible. À partir du mois de septembre, le village devient pittoresque avec des guirlandes de piments sur les façades et balcons des maisons.

    Le village est aussi réputé par l'élevage des pottoka. Une foire pour ce petit cheval est organisée les derniers mardis et mercredis de janvier.

    Randonnées

    Le Mondarrain vu du village.

    Un grand nombre de circuits ont Ă©tĂ© balisĂ©s en moyenne montagne. Ils permettent par exemple de rejoindre Itxassou ou de gravir le Mondarrain (750 m), qui se caractĂ©rise par une silhouette symĂ©trique, couronnĂ© d'une falaise, et des vestiges de fortification. Le front rocheux du Mondarrain constituĂ© d'une roche grĂšseuse lui vaut une bonne rĂ©putation auprĂšs des varappeurs de la rĂ©gion. Son nom provient du basque arrano mendi (la montagne des aigles).

    Équipements

    Mur de l'Ă©cole primaire Saint-Étienne.

    Enseignement

    La commune dispose de deux écoles publiques, l'école primaire Basseboure et l'école primaire du Bourg ainsi que d'une école privée sous contrat.

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    • Armand David, nĂ© en 1826 Ă  Espelette et dĂ©cĂ©dĂ© en 1900 Ă  Paris, est un missionnaire lazariste, zoologiste et botaniste français ; envoyĂ© en mission en Chine, ce fut un pionnier de la dĂ©couverte de la flore et de la faune chinoise, en collectant des centaines d’espĂšces inconnues de plantes et d’animaux qu’il expĂ©diait au MusĂ©um de Paris.

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[17].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Espelette », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Espelette », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Espelette », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    6. « Communes les plus proches d'Espelette », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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    12. Carte IGN sous GĂ©oportail
    13. (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
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    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Espelette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    55. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
    56. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 187.
    57. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
    58. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandÚrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventÎse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achÚtent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumiÚre, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    59. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
    60. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310
    61. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    62. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    63. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    65. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Espelette%20%2864%29}}.
    66. http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=73&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0.
    67. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 22.
    68. Classement des 50 premiĂšres entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest
    69. Site de la paroisse
    70. http://www.pimentdespelette.com/ Site officiel de l'AOC Piment d'Espelette
    71. extrait d'Ekaina - Revue d'Ă©tude basque - Marcel Douyrou
    72. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 132.
    73. Notice no PA00084386, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    74. Notice no PA00084387, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    75. Notice no PM64000490, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    76. Notice no PM64000163, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    77. Notice no PM64000162, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    78. Notice no PM64000161, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    79. Notice no PM64000160, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    80. Notice no PA64000065, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    81. État civil de Bayonne, 1902, n°35
    82. Annonce du dĂ©cĂšs et biographie de Mgr Urkia sur le site des Ă©vĂȘques de France

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