AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Louhossoa

Louhossoa (Luhuso en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Louhossoa
Louhossoa
L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption
et les stĂšles discoĂŻdales.
Blason de Louhossoa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Pierre Harriet
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64350
DĂ©mographie
Gentilé Luhusoar
Population
municipale
864 hab. (2020 en diminution de 5,98 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 117 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 19â€Č 02″ nord, 1° 21â€Č 09″ ouest
Altitude Min. 71 m
Max. 369 m
Superficie 7,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BaĂŻgura et Mondarrain
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Louhossoa
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Louhossoa
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Louhossoa
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Louhossoa

    Le gentilé est Luhusoar[1] - [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Louhossoa se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  123 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  27 km de Bayonne[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  8,2 km de Cambo-les-Bains[6], bureau centralisateur du canton de BaĂŻgura et Mondarrain dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Macaye (3,5 km), Itxassou (4,5 km), Mendionde (5,2 km), Bidarray (5,5 km), Cambo-les-Bains (6,1 km), Espelette (8,1 km), Halsou (8,5 km), Hasparren (8,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Louhossoa fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10] - [11]. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[12], au sud de ce territoire.

    Communes limitrophes de Louhossoa[13]
    Cambo-les-Bains
    Itxassou Louhossoa Macaye
    Bidarray

    Hydrographie

    Les terres de la commune sont arrosées[14] par la Nive, affluent de l'Adour, et par un tributaire de celle-ci, le ruisseau la Mouline.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[15]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 795 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[18] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[19] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964[20] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[21] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 598,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[22]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  23 km[23], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[24], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[25], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[26].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Trois sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] - [Carte 1] :

    • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, prĂ©sentant une densitĂ© de milieux Ă  caractĂšre tourbeux et la prĂ©sence d’espĂšces spĂ©cifiques au territoire, liĂ©es aux conditions de confinement et d’humiditĂ© importants des vallons du massif[29] ;
    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[30] ;
    • le « massif du Baygoura », d'une superficie de 3 297 ha, un massif montagneux Ă  landes et pelouses exploitĂ© par le pastoralisme[31].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[32] - [Carte 2] :

    • le « massif du Baigura » (4 200,57 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[33] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du dĂ©partement[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Louhossoa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [35] - [36] - [37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (71,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21,7 %), forĂȘts (20,4 %), zones urbanisĂ©es (6,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,2 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Lieux-dits et hameaux

    Sur le cadastre napoléonien de 1840, la commune est divisée en trois sections :

    • Église
    • Galbarioalberdia
    • Harnabar

    Le GĂ©oportail recense les lieux-dits suivants :

    • Amezpila
    • Ancienne CarriĂšre de Kaolin
    • ApeztĂ©gia
    • BidartĂ©a
    • BildoztĂ©guia
    • Bordetxea
    • Caminoa
    • ChukurrĂ©nĂ©a
    • CurutchĂ©ta
    • FagaldĂ©a
    • Galbarioa
    • HaltzartĂ©a
    • Haramburuya
    • HarnabarrĂ©a
    • HiriartĂ©a
    • Laurentzen
    • LaurentzĂ©nĂ©a
    • Parparokoborda
    • PastĂ©roenea
    • PĂ©trikundeya
    • Petrikundeyko Borda
    • ZilantzĂ©nĂ©a

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route départementale D 918 entre Itxassou et Bidarray.

    La gare de Louhossoa, proche de la Nive, est située sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Louhossoa est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Nive. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2007, 2009, 2010, 2014 et 2021[43] - [41].

    Louhossoa est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[44]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[45] - [46].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[47]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[48].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Louhossoa.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. 0,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [50].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Louhossoa apparaĂźt[51] sous les formes Lourgousane (1595), Larhossa, Lorussona, Lurrossoa, Larrossoa et Lurossoa (1625, titres de Louhossoa[52]), Beata Maria de Lahaussoa et LouhossoĂŒa (respectivement 1683 et 1690, collations du diocĂšse de Bayonne[53]) et Montagne-sur-Nive en 1793 et Luhoso et Luhuso[54] au XIXe siĂšcle.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Luhuso[2].

    Histoire

    Le lieu connu sous le nom de Louhossoa se trouvant peuplé de 26 maisons bùties, par les cadets de familles, sur les terres communes à Macaye et Mendionde, une réunion des habitants du attribua 13 maisons à chaque communauté.

    Le , les habitants des trois quartiers de Lurhossoa, Archiloa et Saltanssima situées sur les terres communes, ayant obtenu des lettres patentes, lesquelles irrigeaient les quartiers en paroisse indépendante avec autorisation de bùtir une église, procédÚrent aux bornages de la nouvelle commune.

    À partir de 1720, les noms des quartiers Archiloa et Saltanssima disparaissent des comptes rendus de rĂ©union. Il n'est plus fait mention que de Louhossoa.

    En 1834, on découvre plusieurs gisements de feldspath et de kaolin. La Société des Feldspaths basques & Porcelaines du Limousin exploitÚrent les mines et l'usine jusqu'en 1979.

    La loi du [55], qui dĂ©termina un nouveau paysage administratif de la France en crĂ©ant des dĂ©partements et des districts, dĂ©cida de la naissance du dĂ©partement des Basses-PyrĂ©nĂ©es en rĂ©unissant le BĂ©arn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces derniĂšres, trois districts furent crĂ©Ă©s : MaulĂ©on, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siĂšge d'Ustaritz fut transfĂ©rĂ© presque immĂ©diatement Ă  Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalitĂ©s Ă  adopter de nouveaux noms conformes Ă  l'esprit de la RĂ©volution. Ainsi Louhossoa s'appela Montagne-sur-Nive, Ainhoa devint Mendiarte, Ustaritz Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry Thermopyles, Saint-Palais Mont-Bidouze, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat et SouraĂŻde Mendialde.

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et Ă  la suite de la dĂ©sertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le ComitĂ© de salut public (arrĂȘtĂ© du 13 ventĂŽse an II - ) fit arrĂȘter et dĂ©porter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et SouraĂŻde, dĂ©crĂ©tĂ©es, comme les autres communes proches de la frontiĂšre espagnole, communes infĂąmes[56]. Cette mesure fut Ă©tendue Ă  Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
    Les habitants furent « rĂ©unis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[57]. En rĂ©alitĂ©, ils furent regroupĂ©s dans les Ă©glises, puis dĂ©portĂ©s dans des conditions trĂšs prĂ©caires[58] Ă  Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ă  Ondres. Les dĂ©partements oĂč furent internĂ©s les habitants des communes citĂ©es furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-PyrĂ©nĂ©es (partie bĂ©arnaise) et les Hautes-PyrĂ©nĂ©es.
    Le retour des exilĂ©s et le recouvrement de leurs biens furent dĂ©cidĂ©s par une sĂ©rie d'arrĂȘtĂ©s pris le et le , poussĂ©s dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internĂ©s il y a huit mois par mesure de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale, n'ont pas Ă©tĂ© cultivĂ©es. Les habitants qui viennent d'obtenir la libertĂ© de se retirer dans leurs foyers, demandent Ă  grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire Ă  ce premier besoin de l'homme, la faim. »[59]. La rĂ©cupĂ©ration des biens ne se fit pas sans difficultĂ© ; ceux-ci avaient Ă©tĂ© mis sous sĂ©questre mais n'avaient pas Ă©tĂ© enregistrĂ©s et avaient Ă©tĂ© livrĂ©s au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont Ă©tĂ© ni constatĂ©s ni lĂ©galement dĂ©crits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et portĂ©s confusĂ©ment dans les communes voisines. Au lieu de les dĂ©poser dans des lieux sĂ»rs, on en a vendu une partie aux enchĂšres, et une autre partie sans enchĂšres. »[60]

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'or à trois fleurs de lys d'azur accompagnées en chef d'une croisette ancrée de gueules.

    Ces armoiries sont d’adoption rĂ©cente. Elles reprennent un blason sculptĂ© sur la clĂ© de voĂ»te situĂ©e au-dessus de l’accĂšs d’entrĂ©e du clocher de l’église, dont l’origine est inconnue.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1901 ? M. Ritou Conseiller d'arrondissement (Canton d'Espelette)
    1944 1945 Jean Freguel
    1945 1953 EugĂšne Lafourcade
    1953 1957 Louis Dibar
    1957 1959 Pierre Olassagare
    1959 1965 Jean Baptiste Dibar Propriétaire
    1965 1977 Jean Amédé Dibar Propriétaire
    1977 1989 Gaston Etchebéhere Boulanger
    1989 2008 François Césat Enseignant
    2008 En cours Jean-Pierre Harriet DVD Agriculteur
    Conseiller départemental depuis 2017
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Louhossoa fait partie de huit structures intercommunales[61] :

    • la communautĂ© de communes Errobi ;
    • le SIVU Artzamendi ;
    • le SIVU pour la mise en Ɠuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi ;
    • le syndicat AEP Macaye - Louhossoa ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif URA (Ă  la carte) ;
    • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].

    En 2020, la commune comptait 864 habitants[Note 12], en diminution de 5,98 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    453467410481430508551521521
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    530501502518514528535502500
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    527566529525535512503465442
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    481452505508521580784842891
    2018 2020 - - - - - - -
    869864-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le kaolin de Louhossoa est argileux doux et onctueux et fait avec l'eau une pùte liante. Ces deux derniÚres qualités passent pour les plus parfaites au point de vue de l'industrie céramique. Son handicap est qu'il a toujours été, depuis le début de son extraction, beaucoup plus cher à exploiter que les kaolins anglais.

    La premiĂšre sociĂ©tĂ© formĂ©e Ă  Louhossoa pour l'exploitation du kaolin remonte Ă  1837. Cette premiĂšre tentative ne fut pas couronnĂ©e de succĂšs. L'entreprise marcha mal et les actionnaires mirent en vente l'usine et les carriĂšres destinĂ©es Ă  l'alimenter une vingtaine d'annĂ©es seulement aprĂšs son ouverture. Parmi les actionnaires se trouvait M. Plantier de Bayonne, qui se rendit acquĂ©reur de l'ensemble. Son intelligence alliĂ©e Ă  une infatigable Ă©nergie lui permirent de relever l'usine qui se trouvait pratiquement en ruine en 1858. À la mĂȘme Ă©poque Jean Beheran, tirĂ© au sort, doit quitter son village pour se rendre Ă  l'armĂ©e. Il acquiert de l'instruction et devient sous-officier ; cependant son rĂ©giment est affectĂ© dans la rĂ©gion parisienne. Le sergent Beheran visite plusieurs ateliers et, attirĂ© par un penchant irrĂ©sistible, dĂ©sir reprendre pendant les heures de loisirs laissĂ©es par le service son ancien mĂ©tier de charpentier. Malheureusement Ă  cette Ă©poque sa qualitĂ© de sous-officier ne lui permet pas de travailler comme ouvrier. Il n'hĂ©site pas Ă  renoncer Ă  son grade pour pouvoir exercer son art. De retour Ă  Louhossoa, il travaillera avec M. Plantier et perfectionnera considĂ©rablement les machines hydrauliques.

    Entre les deux guerres cette exploitation prospÚre tout à fait moyennement, pour finalement connaßtre de graves difficultés à partir de 1950. Néanmoins la production continuera jusque vers 1979. La société, aprÚs plusieurs changements de propriétaires, sera définitivement liquidée en 1979.

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Lohossoa est le bas-navarrais occidental.

    Distinctions culturelles

    Louhossoa fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espĂ©rantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espĂ©ranto.

    Festivités

    Patrimoine civil

    Ferme dans le village.
    Le fronton place libre.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.

    L'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption (Beata Maria en basque) date du XVIIe siĂšcle, avec une tour massive et non blanchie. Elle possĂšde une cloche[66] de 1726 inventoriĂ©e par le ministĂšre de la Culture, qui Ă©chappa deux fois Ă  la fonderie. Pendant la RĂ©volution oĂč elle fut emmenĂ©e Ă  Bayonne, puis en 1983, car l'ancienne cloche se fendit, et la municipalitĂ© voulait la fondre pour financer la nouvelle. L'ancienne cloche est aujourd'hui exposĂ©e dans le cimetiĂšre.

    La plus ancienne date clairement identifiable (mais malheureusement aujourd'hui sous le bitume) gravée sur une stÚle discoïdale porte la date de 1628. Ce qui correspond à la date de création du cimetiÚre.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire.

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Lafitte, nĂ© en la maison Salaberria le , fils de Joseph, brigadier des douanes, et Maris Viela, ordonnĂ© prĂȘtre en 1923 et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Bayonne le , est un Ă©crivain français de langue basque, connu pour ses Ă©tudes sur la littĂ©rature en basque, spĂ©cialement la populaire. Il a Ă©tĂ© fondateur et directeur des revues Herria (« Pays ») (1944) et Aitzina (« En avant »). Il a Ă©tĂ© le prĂ©curseur du premier groupe liĂ© au nationalisme basque en Pays basque français, appelĂ© « eskualerriste ».

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[17].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Louhossoa », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « ZNIEFF de type II sur la commune de Louhossoa », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune de Louhossoa », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Louhossoa et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Louhossoa et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Louhossoa et Cambo-les-Bains », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches de Louhossoa », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. Lapurdi Garaia (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
    13. Carte IGN sous GĂ©oportail
    14. Notice du Sandre sur Louhossoa
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    16. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    17. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    18. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Cambo-les-Bains - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    21. « Orthodromie entre Louhossoa et Cambo-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station Météo-France Cambo-les-Bains - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    23. « Orthodromie entre Louhossoa et Anglet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    25. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    26. « Station météorologique de Biarritz-Pays-Basque - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    27. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    28. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Louhossoa », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « site Natura 2000 FR7200759 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « site Natura 2000 FR7200758 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « Liste des ZNIEFF de la commune de Louhossoa », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF le « massif du Baigura » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Nives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    37. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    38. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    39. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    41. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Louhossoa », sur Géorisques (consulté le )
    42. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    43. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    44. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
    45. « RĂ©glementation-usages du feu Ă  l’air libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
    46. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    47. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    48. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Louhossoa », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    49. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    50. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    51. Paul Raymond, Dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque
    52. Titres de Louhossoa - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    53. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    54. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
    55. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 185
    56. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3, LCCN 76466747), page 187.
    57. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
    58. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandÚrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventÎse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achÚtent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumiÚre, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    59. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
    60. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
    61. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    66. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notice sur la cloche du XVIIIe siĂšcle

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.