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Cambo-les-Bains

Cambo-les-Bains est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Cambo-les-Bains
Cambo-les-Bains
Restaurant des thermes
(accolé au bùtiment principal).
Blason de Cambo-les-Bains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Christian DevĂšze
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64160
DĂ©mographie
Gentilé Camboard
Population
municipale
6 623 hab. (2020 en diminution de 2,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 294 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 21â€Č 32″ nord, 1° 24â€Č 01″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 400 m
Superficie 22,49 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BaĂŻgura et Mondarrain
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Cambo-les-Bains
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Cambo-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Cambo-les-Bains
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Cambo-les-Bains

    Le gentilé est Camboard (ou Kanboar[1].)

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Cambo-les-Bains se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  117 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  20 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Halsou (2,5 km), Itxassou (3,2 km), Larressore (3,3 km), Jatxou (4,1 km), Espelette (4,2 km), Louhossoa (6,1 km), SouraĂŻde (6,2 km), Ustaritz (6,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Cambo-les-Bains fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8] - [9]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[10], au sud de ce territoire.

    Communes limitrophes de Cambo-les-Bains[11]
    Halsou
    Larressore Cambo-les-Bains Hasparren
    Itxassou Macaye,
    Louhossoa

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Cambo-les-Bains.

    La commune est drainĂ©e par la Nive, AnguĂ©luko erreka, urotxeko erreka, un bras de la Nive, Uhaneko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 34 km de longueur totale[12] - [Carte 1].

    La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naĂźt au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delĂ  de la frontiĂšre espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Bayonne, aprĂšs avoir traversĂ© 20 communes[13].

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1964 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[14]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records CAMBO-LES-BAINS (64) - alt : 69 m 43° 21â€Č 42″ N, 1° 22â€Č 54″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1964 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,7 3,8 5,7 7,2 10,6 13,6 15,6 15,8 13,2 10,8 6,6 4,4 9,3
    Température moyenne (°C) 8,2 8,8 11 12,5 16 18,8 20,8 21,1 18,9 15,9 11,2 8,8 14,4
    Température maximale moyenne (°C) 12,8 13,8 16,4 17,9 21,4 24 26 26,4 24,6 21 15,8 13,2 19,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,2
    09.01.1985
    −9,5
    12.02.12
    −8,5
    01.03.05
    −2,3
    04.04.1996
    1,5
    05.05.19
    5,5
    06.06.1969
    8
    03.07.1979
    7,2
    29.08.1998
    4
    26.09.02
    −1,5
    25.10.03
    −7,6
    24.11.1988
    −8,9
    25.12.01
    −14,2
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    26,2
    01.01.22
    29
    27.02.19
    30,5
    21.03.1990
    32,9
    30.04.05
    37,1
    30.05.1996
    40,4
    26.06.11
    40,5
    23.07.19
    43,5
    04.08.03
    40,5
    07.09.16
    34
    04.10.04
    28,7
    01.11.20
    26,5
    23.12.12
    43,5
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 147,2 130,3 121,7 152,9 127,9 95,8 81,5 104,5 127,8 149,1 195 165,2 1 598,9
    Source : « Fiche 64160001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16] - [Carte 2] :

    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[17] ;
    • « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de 626 ha, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] - [Carte 3] :

    • le « rĂ©seau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du dĂ©partement[20] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique et vallĂ©e de l'Ardanavy » (679,96 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambo-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[25] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (45,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (46,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (29,7 %), forĂȘts (28,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,7 %), zones urbanisĂ©es (14,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    Cambo-les-Bains est située à la conjonction des routes départementales D 932, en provenance de Bayonne, D 918 en provenance de Saint-Jean-Pied-de-Port et D 22, qui vient d'Hasparren.
    L'autoroute A63 possĂšde une sortie (sortie 5) indiquant la commune.

    Le TER Nouvelle-Aquitaine SNCF circulant sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port permet de relier la commune au réseau ferré français depuis la gare de Cambo-les-Bains.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cambo-les-Bains est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Nive. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1993, 1995, 2007, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[33] - [31].

    Cambo-les-Bains est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[34]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[35] - [36].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[37]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[38].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cambo-les-Bains.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 57,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [40].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cambo-les-Bains est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[41].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Cambo est mentionné[42] dÚs 1235 (cartulaire de Bayonne[43]), et apparaßt sous les formes Camboa (1350, titres de Came[44]), Cambe (1501, chapitre de Bayonne[45]), Cambo (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Sanctus Laurentius de Cambo (1757, collations du diocÚse de Bayonne[46]), La Montagne en 1793 et Kanbo[47] au XIXe siÚcle.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Kanbo[1].

    Histoire

    Paul Raymond[42] note que la paroisse de Larressore Ă©tait une annexe de Cambo.

    La loi du 4 mars 1790, qui dĂ©termina un nouveau paysage administratif de la France en crĂ©ant des dĂ©partements et des districts, dĂ©cida de la naissance du dĂ©partement des Basses-PyrĂ©nĂ©es en rĂ©unissant le BĂ©arn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces derniĂšres, trois districts furent crĂ©Ă©s : MaulĂ©on, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Par abus de pouvoir des dirigeants locaux, le siĂšge d'Ustaritz fut transfĂ©rĂ© presque immĂ©diatement Ă  Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalitĂ©s Ă  adopter de nouveaux noms conformes Ă  l'esprit de la RĂ©volution. Ainsi Cambo s'appela La Montagne, Ainhoa devint Mendiarte, Ustaritz Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry Thermopyles, Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat et SouraĂŻde Mendialde.

    En 1790, Cambo fut le chef-lieu d'un canton qui comprenait les communes de Cambo, Halsou et Itxassou et dépendait du district d'Ustaritz.

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et Ă  la suite de la dĂ©sertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le ComitĂ© de salut public (arrĂȘtĂ© du 13 ventĂŽse an II - 3 mars 1794) fit arrĂȘter et dĂ©porter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et SouraĂŻde, dĂ©crĂ©tĂ©es, comme les autres communes proches de la frontiĂšre espagnole, communes infĂąmes[48]. Cette mesure fut Ă©tendue Ă  Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

    Vue depuis le haut Cambo en 1924.

    Les habitants furent « rĂ©unis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[49]. En rĂ©alitĂ©, ils furent regroupĂ©s dans les Ă©glises, puis dĂ©portĂ©s dans des conditions trĂšs prĂ©caires[50] Ă  Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ă  Ondres. Les dĂ©partements oĂč furent internĂ©s les habitants des communes citĂ©es furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-PyrĂ©nĂ©es (partie bĂ©arnaise) et les Hautes-PyrĂ©nĂ©es.

    Le retour des exilĂ©s et le recouvrement de leurs biens furent dĂ©cidĂ©s par une sĂ©rie d'arrĂȘtĂ©s pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussĂ©s dans ce sens par le directoire d'Ustaritz :

    « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[51]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchÚres, et une autre partie sans enchÚres. »[52]

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au lion d'or à la bordure componée de gueules et d'or[53].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Albert Dotézac Médecin-inspecteur des Thermes
    Pierre Juanchuto Conservateur Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Espelette (1907 → 1919)
    Jules Fagalde Dirigeant d'entreprise[54]
    Pierre Juanchuto Conservateur Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Espelette (1907 → 1919)
    Constant Colbert MĂ©decin
    Émile DotĂ©zac Rad. MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Espelette (1931 → 1940)
    Nommé conseiller départemental en 1943
    Jean Rumeau
    Alexandre Camino UNR MĂ©decin
    DĂ©putĂ© de la 3e circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (1958 → 1962)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Espelette (1951 → 1964)

    (décÚs)
    Michel Labéguerie CD puis
    UDF-CDS
    MĂ©decin
    SĂ©nateur des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (1974 → 1980)
    DĂ©putĂ© de la 3e circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (1962 → 1967)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Espelette (1964 → 1980)
    Rita Labéguerie[55] UDF Ancienne présidente de la Croix-Rouge française
    Laurent Duhart
    Vincent Bru DD[56]
    UDF puis UDI
    Professeur de faculté
    DĂ©putĂ© de la 6e circonscription des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (2017 → )
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Espelette (2001 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental du canton de BaĂŻgura et Mondarrain (2015 → 2017)
    [57] Bernadette Rimbert-Jougleux DVD Retraitée de l'enseignement
    [58] En cours Christian DevÚze DVC Conseiller régional depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Cambo-les-Bains fait partie de cinq structures intercommunales :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le SIVU Artzamendi, dont elle accueille le siĂšge ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[62].

    En 2020, la commune comptait 6 623 habitants[Note 9], en diminution de 2,39 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1961 3221 3721 2621 3731 3151 4181 5031 467
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6261 4671 4701 4361 5951 5871 8791 8112 012
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1182 2252 0871 9572 3443 3373 3243 6164 374
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 5194 0834 1464 1624 1284 4165 6715 8496 636
    2017 2020 - - - - - - -
    6 5516 623-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose de cinq écoles : une école maternelle publique (Chantecler), deux écoles élémentaires publiques et deux écoles primaires privées (Errobi Ikastola et Sainte-Marie)[65]. Les écoles publiques ainsi que l'école privée Sainte-Marie proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire ; l'école privée Errobi Ikastola propose quant à elle un enseignement basque par immersion[66].

    Économie

    L'activité est fortement marquée par la vocation thermale de la commune. Un millier d'emplois directs en dépend[67]. Dix-sept établissements de santé s'ajoutent à l'établissement thermal.

    Le reste de l'économie est principalement orienté vers l'agriculture et l'horticulture. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty et de celle de production du piment d'Espelette.

    Dans le secteur de l'industrie, la société Boursier-Sogreg, spécialisée dans la conception, la fabrication de moules et l'injection plastique (savoir-faire sur des procédés spécifiques tels que la bi-injection) est également implantée sur la commune. Elle produit en postes continues et emploie 35 personnes.

    Culture locale et patrimoine

    • Signalisation bilingue de Bas-Cambo (Cambo-les-Bains) et signe du GR 10.
      Signalisation bilingue de Bas-Cambo (Cambo-les-Bains) et signe du GR 10.
    • Un vieux lavoir de Bas-Cambo.
      Un vieux lavoir de Bas-Cambo.
    • Chorale basque Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise de Cambo.
      Chorale basque à l'intérieur de l'église de Cambo.

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Cambo est le bas-navarrais occidental.

    Festivités

    Le comitĂ© des fĂȘtes du Haut-Cambo (Kanboko gazteria) organise les fĂȘtes au lieu-dit Paxkaleku ainsi que le carnaval. Un second comitĂ© des fĂȘtes s'occupe, quant Ă  lui, de celles du Bas-Cambo. Le nom de l'Ă©glise de Cambo Ă©tant Saint-Laurent, les fĂȘtes de Cambo-les-Bains ont donc lieu dans une pĂ©riode de trois Ă  quatre jours autour du 10 aoĂ»t.

    Préhistoire

    L'abri-sous-roche d'Olha, aujourd'hui effondré, est situé sur une des anciennes terrasses alluviales de la Nive prÚs de Cambo-les-Bains, dans le ravin de l'Urdaueio (affluent de la Nive). Il a livré des industries du Paléolithique moyen (Moustérien et Vasconien), notamment des hachereaux et des bifaces[68]. Il fut découvert par Emmanuel Passemard en 1917[69] - [70]. Georges Laplace effectua des fouilles dans le prolongement de l'abri, dans un locus qu'il nomma Olha II[71]. L'étude de l'industrie a été reprise récemment[72].

    Musée Edmond-Rostand

    À l'Ă©cart de la ville, en direction de Larressore, se trouve la villa Arnaga. Il s'agit d'une vaste maison basque qu'Edmond Rostand fit construire, au prix de travaux Ă©normes, par l'architecte Joseph-Albert Tournaire entre 1903 et 1906.

    Venu à Cambo-les-Bains pour soigner une pleurésie, il décida de s'y installer et y vécut de 1906 à 1918.

    C'est Ă  Arnaga qu'il Ă©crivit Chantecler.

    Le visiteur peut encore y lire sur une plaque à l'entrée de la villa le célÚbre quatrain de bienvenue de Rostand :

    « Toi qui viens partager notre lumiĂšre blonde / et t'asseoir au festin des horizons changeants / n'entre qu'avec ton cƓur, n'apporte rien du monde / et ne raconte pas ce que disent les gens ».

    Arnaga est une des premiĂšres maisons de style « nĂ©o-basque ». Rostand dessina et dĂ©cora lui-mĂȘme les 40 piĂšces de la villa, en divers styles (anglais pour le hall, chinois pour le fumoir, etc.). La peintre ClĂ©mentine-HĂ©lĂšne Dufau a peint en 1906 des panneaux dĂ©coratifs pour la bibliothĂšque (Les Cygnes noirs et Automne) ainsi que des mĂ©daillons dans l'escalier et quelques portraits dont celui du fils de Rostand Maurice Rostand sont visibles dans la villa.

    Anna de Noailles aimait lire et travailler dans le bureau-bibliothÚque de style Premier Empire, que délaissait Rostand.

    La villa est entourĂ©e d'un grand jardin Ă  la française, oĂč deux pavillons encadrant une pergola inspirĂ© du parc de palais de Schönbrunn Ă  Vienne, se reflĂšte dans une piĂšce d'eau. Rostand y recevait ses hĂŽtes, dont les comĂ©diens Sarah Bernhardt et Coquelin, du haut d'un balcon en dĂ©clamant des vers.

    La partie arriĂšre comprend un jardin Ă  l'anglaise.

    En 1960, la mairie acheta la villa pour en faire le musée Edmond-Rostand.

    À noter que GĂ©rard Depardieu a fait don au musĂ©e de son CĂ©sar reçu en 1992 pour son interprĂ©tation dans Cyrano de Bergerac qui est prĂ©sentĂ© dans la bibliothĂšque, fermĂ©e par des grilles dĂ©coratives dues Ă  des grands ferronniers d'art parisiens de l'Ă©poque, parents de Boris Vian.

    La villa a été classée comme monument historique en 1996[73] et le jardin porte le label « jardin remarquable »[74].

    • La Villa Arnaga
      La Villa Arnaga
    • Jardins Ă  la française, vus du premier Ă©tage de la villa.
      Jardins à la française, vus du premier étage de la villa.

    Établissement thermal

    Cambo-les-Bains possĂšde un Ă©tablissement thermal spĂ©cialisĂ© dans la rhumatologie (arthroses, troubles de l'appareil locomoteur) et le traitement des voies respiratoires (ORL et pneumologie). Le bĂątiment principal a Ă©tĂ© construit vers 1926 par les architectes Émile MoliniĂ©, Charles Nicod et Henri Sajous[75] dans un style nĂ©o-classique. Les cĂ©ramiques des thermes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Gentil & Bourdet. L'Ă©tablissement dispose d'un parc de 15 hectares. Il appartient aujourd'hui Ă  la chaĂźne thermale du Soleil[76].

    Parmi les habitués célÚbres des vertus thermales locales, Marie-Anne de Neubourg, veuve de Charles II d'Espagne venait prendre les eaux à Cambo dÚs le début du XVIIIe siÚcle.

    • EntrĂ©e du site thermal.
      Entrée du site thermal.
    • BĂątiment principal des thermes.
      BĂątiment principal des thermes.
    • La chapelle.
      La chapelle.

    Patrimoine religieux

    L’église Saint-Laurent[77] date du XVIIe siĂšcle et recĂšle du mobilier[78] et un tableau[79] (le martyre de saint Laurent) classĂ©s aux monuments historiques. Le cimetiĂšre attenant prĂ©sente de nombreuses tombes discoĂŻdales[80] et tabulaires[81], des dalles funĂ©raires[82] et une croix[83], ainsi qu'un ensemble de vingt-six monuments sĂ©pulcraux[84] (quatre dalles funĂ©raires, croix, vingt-et-une plates-tombes) inventoriĂ©s par le ministĂšre de la Culture.

    La commune est située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pÚlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.

    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise de Cambo.
      Intérieur de l'église de Cambo.
    • Vue de l'Ă©glise.
      Vue de l'Ă©glise.

    La chapelle des Icones

    Patrimoine environnemental

    Maison labourdine du Bas-Cambo.
    Cambo-les-Bains, pont romain sur l'Angelu.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose de trois collÚges, le collÚge ikastola Xalbador, le collÚge public Errobi et le collÚge privé Saint-Michel-Garicoïts. L'enseignement primaire est dispensé dans deux écoles publiques, l'école primaire Bas-Cambo et l'école maternelle Premiers-Pas, ainsi que dans l'école privée Sainte-Marie (maternelle et primaire) et Errobi ikastola (école maternelle et primaire en langue basque).

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XVIIe siĂšcle

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • CĂ©sar Duvoisin, Cambo et ses alentours, Bayonne, LamaignĂšre 1858[86]
    • Histoire du chocolat Ă  Cambo par Marcel Marc Douyrou - Spotimago Mai 2010
    • Fagalde, Harispe, Noblia, Berho, chocolatiers de Cambo

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[15].
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Cambo-les-Bains » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Cambo-les-Bains », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
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    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Cambo-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    43. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    44. Titres de Came - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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    50. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandÚrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventÎse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achÚtent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumiÚre, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    51. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
    52. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310
    53. Guy Ascarat
    54. Il prit la direction de la chocolaterie Fagalde Ă  la suite de son pĂšre
    55. Rita Labéguerie « a marqué la ville de son empreinte », Sud Ouest, article du 29 janvier 2018.
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    58. Christian DevÚze élu maire de Cambo-les-Bains aprÚs le décÚs de Bernadette Rimbert-Jougleux
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    64. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Cambo-les-Bains%20%2864%29}}.
    65. http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1%5bcommune%5d=37&tx_ecoles_pi1%5bcdc%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bprovince%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bcategory%5d=16&tx_ecoles_pi1%5btype%5d=0&tx_ecoles_pi1%5beducation_mode%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bsubmit%5d=Rechercher&id=183&L=0.
    66. Office de tourisme - Les chiffres-clés
    67. [Veyrin 1975] Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud, (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 81.
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    71. [Deschamps 2014] Marianne Deschamps, La diversité culturelle au Paléolithique moyen récent : le Vasconien et sa signification au sein des faciÚs moustériens (thÚse de doctorat en Préhistoire), Toulouse, Université de Toulouse II - Le Mirail, , 582 p. (lire en ligne [PDF] sur tel.archives-ouvertes.fr).
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    74. Marie-Christine Sajous Clause, « Thermes de Cambo-les-Bains - 1926 », sur sajous-henri.com (consulté le ).
    75. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud, (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 168.
    76. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Laurent
    77. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'Ă©glise Saint-Laurent
    78. MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau classé de l'église Saint-Laurent
    79. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur les stĂšles discoĂŻdales
    80. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur les stĂšles tabulaires
    81. MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notices sur les dalles funéraires
    82. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notice sur la croix du cimetiĂšre de Cambo-les-Bains
    83. MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notice sur les monuments sépulcraux
    84. « Homme en quĂȘte d’altitude », sur SudOuest.fr (consultĂ© le ).
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