Cambo-les-Bains
Cambo-les-Bains est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cambo-les-Bains | |||||
Restaurant des thermes (accolé au bùtiment principal). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Christian DevĂšze 2020-2026 |
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Code postal | 64250 | ||||
Code commune | 64160 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Camboard | ||||
Population municipale |
6 623 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 294 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 21âČ 32âł nord, 1° 24âČ 01âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 400 m |
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Superficie | 22,49 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bayonne (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de BaĂŻgura et Mondarrain (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Cambo-les-Bains se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 117 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 20 km de Bayonne[4], sous-préfecture[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Halsou (2,5 km), Itxassou (3,2 km), Larressore (3,3 km), Jatxou (4,1 km), Espelette (4,2 km), Louhossoa (6,1 km), SouraĂŻde (6,2 km), Ustaritz (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Cambo-les-Bains fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8] - [9]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[10], au sud de ce territoire.
Hydrographie
La commune est drainée par la Nive, Anguéluko erreka, urotxeko erreka, un bras de la Nive, Uhaneko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[12] - [Carte 1].
La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naßt au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontiÚre espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, aprÚs avoir traversé 20 communes[13].
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1964 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[14]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,7 | 3,8 | 5,7 | 7,2 | 10,6 | 13,6 | 15,6 | 15,8 | 13,2 | 10,8 | 6,6 | 4,4 | 9,3 |
Température moyenne (°C) | 8,2 | 8,8 | 11 | 12,5 | 16 | 18,8 | 20,8 | 21,1 | 18,9 | 15,9 | 11,2 | 8,8 | 14,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 12,8 | 13,8 | 16,4 | 17,9 | 21,4 | 24 | 26 | 26,4 | 24,6 | 21 | 15,8 | 13,2 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â14,2 09.01.1985 |
â9,5 12.02.12 |
â8,5 01.03.05 |
â2,3 04.04.1996 |
1,5 05.05.19 |
5,5 06.06.1969 |
8 03.07.1979 |
7,2 29.08.1998 |
4 26.09.02 |
â1,5 25.10.03 |
â7,6 24.11.1988 |
â8,9 25.12.01 |
â14,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
26,2 01.01.22 |
29 27.02.19 |
30,5 21.03.1990 |
32,9 30.04.05 |
37,1 30.05.1996 |
40,4 26.06.11 |
40,5 23.07.19 |
43,5 04.08.03 |
40,5 07.09.16 |
34 04.10.04 |
28,7 01.11.20 |
26,5 23.12.12 |
43,5 2003 |
Précipitations (mm) | 147,2 | 130,3 | 121,7 | 152,9 | 127,9 | 95,8 | 81,5 | 104,5 | 127,8 | 149,1 | 195 | 165,2 | 1 598,9 |
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16] - [Carte 2] :
- « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espÚces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[17] ;
- « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de 626 ha, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour[18].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] - [Carte 3] :
Urbanisme
Typologie
Cambo-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[25] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28] - [29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (45,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (46,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (29,7 %), forĂȘts (28,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,7 %), zones urbanisĂ©es (14,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[30].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
- Agorreta[11]
- Agotéa[11]
- Aguerregaraia[11]
- Alzuya[11]
- Antchuberroa[11]
- Antonéténéa[11]
- Ardazkia[11]
- Arrazalguia[11]
- Assantza Borda[11]
- Balentria[11]
- Barzalondéguia[11]
- Bas Cambo[11]
- la Bergerie[11]
- Berhartéa[11]
- Camino[11]
- Celhaya[11]
- Chanoénéa[11]
- Curutchéta[11]
- Delbarre[11]
- Etchemendia[11]
- Eyhéraldéa[11]
- Fagaldékoborda[11]
- Francessenia[11]
- Galériakoborda[11]
- Garréténéa[11]
- Garroenborda[11]
- Hameau d'Arnaga[11]
- Harizkassuya[11]
- Harialdéa[11]
- Harriondoa[11]
- Haurtzain[11]
- Hégoynéa[11]
- Hiriberrikoborda[11]
- Iguzkian[11]
- Inbidéberria[11]
- Landégui[11]
- Larraldéa[11]
- Larrastékoa[11]
- Larregaina[11]
- Lizarraga[11]
- Lourchaénéa[11]
- Luberria[11]
- Lurbintoa[11]
- Maiteenborda[11]
- Montagne des Dames[11]
- Moulin de Luroa[11]
- Moulina[11]
- Mousdéhalsou[11]
- Nécatorénéa[11]
- Oussia[11]
- Oyhanburuya[11]
- Pascoénéa[11]
- Ponthoénéa[11]
- Poutouen[11]
- Rosaenia[11]
- les Sept ChĂȘnes[11]
- Sierra[11]
- Souberbielle[11]
- les Thermes[11]
- Urcudoya[11]
- Villa Arnaga[11]
Voies de communication et transports
Cambo-les-Bains est située à la conjonction des routes départementales D 932, en provenance de Bayonne, D 918 en provenance de Saint-Jean-Pied-de-Port et D 22, qui vient d'Hasparren.
L'autoroute A63 possĂšde une sortie (sortie 5) indiquant la commune.
Le TER Nouvelle-Aquitaine SNCF circulant sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port permet de relier la commune au réseau ferré français depuis la gare de Cambo-les-Bains.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cambo-les-Bains est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Nive. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1993, 1995, 2007, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[33] - [31].
Cambo-les-Bains est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[34]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[35] - [36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[37]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 57,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [40].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cambo-les-Bains est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[41].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Cambo est mentionné[42] dÚs 1235 (cartulaire de Bayonne[43]), et apparaßt sous les formes Camboa (1350, titres de Came[44]), Cambe (1501, chapitre de Bayonne[45]), Cambo (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Sanctus Laurentius de Cambo (1757, collations du diocÚse de Bayonne[46]), La Montagne en 1793 et Kanbo[47] au XIXe siÚcle.
Histoire
Paul Raymond[42] note que la paroisse de Larressore Ă©tait une annexe de Cambo.
La loi du 4 mars 1790, qui dĂ©termina un nouveau paysage administratif de la France en crĂ©ant des dĂ©partements et des districts, dĂ©cida de la naissance du dĂ©partement des Basses-PyrĂ©nĂ©es en rĂ©unissant le BĂ©arn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces derniĂšres, trois districts furent crĂ©Ă©s : MaulĂ©on, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Par abus de pouvoir des dirigeants locaux, le siĂšge d'Ustaritz fut transfĂ©rĂ© presque immĂ©diatement Ă Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalitĂ©s Ă adopter de nouveaux noms conformes Ă l'esprit de la RĂ©volution. Ainsi Cambo s'appela La Montagne, Ainhoa devint Mendiarte, Ustaritz Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Ătienne-de-BaĂŻgorry Thermopyles, Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat et SouraĂŻde Mendialde.
En 1790, Cambo fut le chef-lieu d'un canton qui comprenait les communes de Cambo, Halsou et Itxassou et dépendait du district d'Ustaritz.
En 1794, au plus fort de la Terreur, et Ă la suite de la dĂ©sertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le ComitĂ© de salut public (arrĂȘtĂ© du 13 ventĂŽse an II - 3 mars 1794) fit arrĂȘter et dĂ©porter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et SouraĂŻde, dĂ©crĂ©tĂ©es, comme les autres communes proches de la frontiĂšre espagnole, communes infĂąmes[48]. Cette mesure fut Ă©tendue Ă Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « rĂ©unis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[49]. En rĂ©alitĂ©, ils furent regroupĂ©s dans les Ă©glises, puis dĂ©portĂ©s dans des conditions trĂšs prĂ©caires[50] Ă Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ă Ondres. Les dĂ©partements oĂč furent internĂ©s les habitants des communes citĂ©es furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-PyrĂ©nĂ©es (partie bĂ©arnaise) et les Hautes-PyrĂ©nĂ©es.
Le retour des exilĂ©s et le recouvrement de leurs biens furent dĂ©cidĂ©s par une sĂ©rie d'arrĂȘtĂ©s pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussĂ©s dans ce sens par le directoire d'Ustaritz :
« Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[51]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchÚres, et une autre partie sans enchÚres. »[52]
HĂ©raldique
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Cambo-les-Bains fait partie de cinq structures intercommunales :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le SIVU Artzamendi, dont elle accueille le siĂšge ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[62].
En 2020, la commune comptait 6 623 habitants[Note 9], en diminution de 2,39 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose de cinq écoles : une école maternelle publique (Chantecler), deux écoles élémentaires publiques et deux écoles primaires privées (Errobi Ikastola et Sainte-Marie)[65]. Les écoles publiques ainsi que l'école privée Sainte-Marie proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire ; l'école privée Errobi Ikastola propose quant à elle un enseignement basque par immersion[66].
Ăconomie
L'activité est fortement marquée par la vocation thermale de la commune. Un millier d'emplois directs en dépend[67]. Dix-sept établissements de santé s'ajoutent à l'établissement thermal.
Le reste de l'économie est principalement orienté vers l'agriculture et l'horticulture. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty et de celle de production du piment d'Espelette.
Dans le secteur de l'industrie, la société Boursier-Sogreg, spécialisée dans la conception, la fabrication de moules et l'injection plastique (savoir-faire sur des procédés spécifiques tels que la bi-injection) est également implantée sur la commune. Elle produit en postes continues et emploie 35 personnes.
Culture locale et patrimoine
- Signalisation bilingue de Bas-Cambo (Cambo-les-Bains) et signe du GR 10.
- Un vieux lavoir de Bas-Cambo.
- Chorale basque à l'intérieur de l'église de Cambo.
Langues
D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Cambo est le bas-navarrais occidental.
Festivités
Le comitĂ© des fĂȘtes du Haut-Cambo (Kanboko gazteria) organise les fĂȘtes au lieu-dit Paxkaleku ainsi que le carnaval. Un second comitĂ© des fĂȘtes s'occupe, quant Ă lui, de celles du Bas-Cambo. Le nom de l'Ă©glise de Cambo Ă©tant Saint-Laurent, les fĂȘtes de Cambo-les-Bains ont donc lieu dans une pĂ©riode de trois Ă quatre jours autour du 10 aoĂ»t.
Préhistoire
L'abri-sous-roche d'Olha, aujourd'hui effondré, est situé sur une des anciennes terrasses alluviales de la Nive prÚs de Cambo-les-Bains, dans le ravin de l'Urdaueio (affluent de la Nive). Il a livré des industries du Paléolithique moyen (Moustérien et Vasconien), notamment des hachereaux et des bifaces[68]. Il fut découvert par Emmanuel Passemard en 1917[69] - [70]. Georges Laplace effectua des fouilles dans le prolongement de l'abri, dans un locus qu'il nomma Olha II[71]. L'étude de l'industrie a été reprise récemment[72].
Musée Edmond-Rostand
Ă l'Ă©cart de la ville, en direction de Larressore, se trouve la villa Arnaga. Il s'agit d'une vaste maison basque qu'Edmond Rostand fit construire, au prix de travaux Ă©normes, par l'architecte Joseph-Albert Tournaire entre 1903 et 1906.
Venu à Cambo-les-Bains pour soigner une pleurésie, il décida de s'y installer et y vécut de 1906 à 1918.
C'est Ă Arnaga qu'il Ă©crivit Chantecler.
Le visiteur peut encore y lire sur une plaque à l'entrée de la villa le célÚbre quatrain de bienvenue de Rostand :
« Toi qui viens partager notre lumiĂšre blonde / et t'asseoir au festin des horizons changeants / n'entre qu'avec ton cĆur, n'apporte rien du monde / et ne raconte pas ce que disent les gens ».
Arnaga est une des premiĂšres maisons de style « nĂ©o-basque ». Rostand dessina et dĂ©cora lui-mĂȘme les 40 piĂšces de la villa, en divers styles (anglais pour le hall, chinois pour le fumoir, etc.). La peintre ClĂ©mentine-HĂ©lĂšne Dufau a peint en 1906 des panneaux dĂ©coratifs pour la bibliothĂšque (Les Cygnes noirs et Automne) ainsi que des mĂ©daillons dans l'escalier et quelques portraits dont celui du fils de Rostand Maurice Rostand sont visibles dans la villa.
Anna de Noailles aimait lire et travailler dans le bureau-bibliothÚque de style Premier Empire, que délaissait Rostand.
La villa est entourĂ©e d'un grand jardin Ă la française, oĂč deux pavillons encadrant une pergola inspirĂ© du parc de palais de Schönbrunn Ă Vienne, se reflĂšte dans une piĂšce d'eau. Rostand y recevait ses hĂŽtes, dont les comĂ©diens Sarah Bernhardt et Coquelin, du haut d'un balcon en dĂ©clamant des vers.
La partie arriĂšre comprend un jardin Ă l'anglaise.
En 1960, la mairie acheta la villa pour en faire le musée Edmond-Rostand.
à noter que Gérard Depardieu a fait don au musée de son César reçu en 1992 pour son interprétation dans Cyrano de Bergerac qui est présenté dans la bibliothÚque, fermée par des grilles décoratives dues à des grands ferronniers d'art parisiens de l'époque, parents de Boris Vian.
La villa a été classée comme monument historique en 1996[73] et le jardin porte le label « jardin remarquable »[74].
La Villa Arnaga Jardins à la française, vus du premier étage de la villa.
Ătablissement thermal
Cambo-les-Bains possĂšde un Ă©tablissement thermal spĂ©cialisĂ© dans la rhumatologie (arthroses, troubles de l'appareil locomoteur) et le traitement des voies respiratoires (ORL et pneumologie). Le bĂątiment principal a Ă©tĂ© construit vers 1926 par les architectes Ămile MoliniĂ©, Charles Nicod et Henri Sajous[75] dans un style nĂ©o-classique. Les cĂ©ramiques des thermes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Gentil & Bourdet. L'Ă©tablissement dispose d'un parc de 15 hectares. Il appartient aujourd'hui Ă la chaĂźne thermale du Soleil[76].
Parmi les habitués célÚbres des vertus thermales locales, Marie-Anne de Neubourg, veuve de Charles II d'Espagne venait prendre les eaux à Cambo dÚs le début du XVIIIe siÚcle.
Entrée du site thermal. Bùtiment principal des thermes. La chapelle.
Patrimoine religieux
LâĂ©glise Saint-Laurent[77] date du XVIIe siĂšcle et recĂšle du mobilier[78] et un tableau[79] (le martyre de saint Laurent) classĂ©s aux monuments historiques. Le cimetiĂšre attenant prĂ©sente de nombreuses tombes discoĂŻdales[80] et tabulaires[81], des dalles funĂ©raires[82] et une croix[83], ainsi qu'un ensemble de vingt-six monuments sĂ©pulcraux[84] (quatre dalles funĂ©raires, croix, vingt-et-une plates-tombes) inventoriĂ©s par le ministĂšre de la Culture.
La commune est située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pÚlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.
- Intérieur de l'église de Cambo.
- Vue de l'Ă©glise.
La chapelle des Icones
Patrimoine environnemental
Maison labourdine du Bas-Cambo. |
Cambo-les-Bains, pont romain sur l'Angelu. |
Ăquipements
Enseignement
La commune dispose de trois collÚges, le collÚge ikastola Xalbador, le collÚge public Errobi et le collÚge privé Saint-Michel-Garicoïts. L'enseignement primaire est dispensé dans deux écoles publiques, l'école primaire Bas-Cambo et l'école maternelle Premiers-Pas, ainsi que dans l'école privée Sainte-Marie (maternelle et primaire) et Errobi ikastola (école maternelle et primaire en langue basque).
Personnalités liées à la commune
NĂ©es au XVIIe siĂšcle
- Sebastiån Durón, né en 1660 à Brihuega (Espagne) et mort en 1716 à Cambo-les-Bains, est un compositeur espagnol.
NĂ©es au XIXe siĂšcle
- Charles Denis Bourbaki, né en 1816 à Pau et mort en 1897 à Cambo-les-Bains, est un général français ;
- Isaac Albéniz, né en 1860 à Camprodon (province de Gérone, Espagne) et mort en 1909 à Cambo-les-Bains, est un pianiste et compositeur espagnol ;
- EugĂšne Rostand, mort Ă Cambo-les-Bains en 1915, est un avocat, Ă©conomiste et le pĂšre d'Edmond Rostand ;
- Blaise Diagne, né en 1872 à Gorée (Sénégal) et mort en 1934 à Cambo-les-Bains, est le premier député africain élu à l'Assemblée nationale française ;
- Pablo Tillac, nĂ© en 1880 Ă AngoulĂȘme et mort en 1969 Ă Bayonne est un peintre, graveur, sculpteur et illustrateur français. Il a vĂ©cu Ă Cambo et y a laissĂ© une part importante de son Ćuvre ;
- Joseph Apesteguy, dit « Chiquito de Cambo », né en 1881 à Cambo-les-Bains et mort en 1950 à Guéthary, enterré au cimetiÚre municipale de Cambo, est connu pour ses exploits sportifs de pelotari qui le conduisirent au titre de champion de France ;
- Blanche Delacroix, née en 1883 à Bucarest et morte en 1948 à Cambo-les-Bains, baronne de Vaughan, est l'épouse du roi Léopold II de Belgique ;
- Constantin Motchoulski, né en 1892 à Odessa et mort en 1948 à Cambo-les-Bains, écrivain russe ;
- Jeanne Pérez, née en 1894 à Castelsarrasin et morte en 1975 à Cambo-les-Bains, est une actrice française ;
- Georges Bidault, né en 1899 à Moulins et mort à Cambo-les-Bains en 1983, est un homme politique français, président du Conseil entre 1949 et 1950.
NĂ©es au XXe siĂšcle
- Paul Gadenne, né en 1907 à ArmentiÚres et mort en 1956 à Cambo-les-Bains, est un écrivain ;
- Jean-Baptiste Aguer, né à Cambo-les-Bains en 1912, est un joueur de joko garbi et de main nue qui marqua le monde de la pelote basque ;
- Jean Dauger, né en 1919 à Cambo-les Bains et mort en 1999 à Bayonne, est un joueur français de rugby à XV et de rugby à XIII ;
- Jean-Michel Gonzalez, né le 10 juillet 1967 à Bayonne, un joueur international de rugby à XV a commencé le rugby à Cambo-les-Bains ;
- Jean-Michel Labadie, né le 14 juillet 1974 à Cambo-les-Bains, bassiste du groupe Gojira ;
- Claude Dendaletche, né le 2 mai 1941, biologiste et naturaliste, spécialiste des Pyrénées[85] ;
- Roger Etchegaray, nĂ© le 25 septembre 1922 Ă Espelette et mort le 4 septembre 2019 Ă Cambo-les-Bains, est un cardinal français, archevĂȘque de Marseille de 1970 Ă 1985.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- CĂ©sar Duvoisin, Cambo et ses alentours, Bayonne, LamaignĂšre 1858[86]
- Histoire du chocolat Ă Cambo par Marcel Marc Douyrou - Spotimago Mai 2010
- Fagalde, Harispe, Noblia, Berho, chocolatiers de Cambo
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Cambo-les-Bains » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Cambo-les-Bains », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Cambo-les-Bains », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- « Métadonnées de la commune de Cambo-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Cambo-les-Bains et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Cambo-les-Bains et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Cambo-les-Bains », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Lapurdi Garaia (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale de Cambo-les-Bains », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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- « Fiche du Poste 64160001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Titres de Came - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siÚcles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, .
- Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 187.
- Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
- Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandÚrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventÎse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :
« 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achÚtent du vin ou autres provisions ?
3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumiÚre, la nuit, dans un fanal ?
5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? » - Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
- Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310
- Guy Ascarat
- Il prit la direction de la chocolaterie Fagalde Ă la suite de son pĂšre
- Rita Labéguerie « a marqué la ville de son empreinte », Sud Ouest, article du 29 janvier 2018.
- « Les données des élections », sur Data.gouv, (consulté le ).
- La premiĂšre adjointe remplace le maire, Sud Ouest, article du 26 juillet 2017.
- Christian DevÚze élu maire de Cambo-les-Bains aprÚs le décÚs de Bernadette Rimbert-Jougleux
- Annuaire des villes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Cambo-les-Bains%20%2864%29}}.
- http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1%5bcommune%5d=37&tx_ecoles_pi1%5bcdc%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bprovince%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bcategory%5d=16&tx_ecoles_pi1%5btype%5d=0&tx_ecoles_pi1%5beducation_mode%5d=0&tx_ecoles_pi1%5bsubmit%5d=Rechercher&id=183&L=0.
- Office de tourisme - Les chiffres-clés
- [Veyrin 1975] Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud, (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 81.
- [Passemard 1936] Emmanuel Passemard, « Le MoustĂ©rien Ă l'abri Olha en Pays-Basque », Revue Lorraine d'Anthropologie,â , p. 117-160.
- [Large 2006] Marc Large (préf. Jacques Blot), Les premiers hommes du Sud-Ouest : Préhistoire dans le Pays basque, le Béarn, les Landes, Pau, Cairn, , 117 p. (ISBN 978-2-35068-035-4 et 2-35068-035-5), p. 60.
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- [Deschamps 2014] Marianne Deschamps, La diversité culturelle au Paléolithique moyen récent : le Vasconien et sa signification au sein des faciÚs moustériens (thÚse de doctorat en Préhistoire), Toulouse, Université de Toulouse II - Le Mirail, , 582 p. (lire en ligne [PDF] sur tel.archives-ouvertes.fr).
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- « Les jardins d'Arnaga », sur parcsetjardins.fr, Comité des Parcs et Jardins de France (consulté le ).
- Marie-Christine Sajous Clause, « Thermes de Cambo-les-Bains - 1926 », sur sajous-henri.com (consulté le ).
- Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud, (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 168.
- MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Laurent
- MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'Ă©glise Saint-Laurent
- MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau classé de l'église Saint-Laurent
- MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur les stĂšles discoĂŻdales
- MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur les stĂšles tabulaires
- MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notices sur les dalles funéraires
- MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notice sur la croix du cimetiĂšre de Cambo-les-Bains
- MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notice sur les monuments sépulcraux
- « Homme en quĂȘte dâaltitude », sur SudOuest.fr (consultĂ© le ).
- « Cambo et ses alentours », sur Gallica (consulté le ).