Castelsarrasin
Castelsarrasin, connue sous la Révolution sous le nom de Mont-Sarrazin[1], est une commune française, unique sous-préfecture du département de Tarn-et-Garonne et chef-lieu de l'arrondissement de Castelsarrasin, en région Occitanie.
Castelsarrasin | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Castelsarrasin (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes Terres des Confluences (siÚge) |
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Maire Mandat |
Jean-Philippe BĂ©siers (DVC) 2020-2026 |
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Code postal | 82100 | ||||
Code commune | 82033 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Castelsarrasinois | ||||
Population municipale |
14 131 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 184 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
27 869 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 02âČ 27âł nord, 1° 06âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 97 m |
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Superficie | 76,77 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Castelsarrasin (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Castelsarrasin (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Castelsarrasin (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | ville-castelsarrasin.fr | ||||
La commune est également le siÚge de la communauté de communes Terres des confluences.
L'aire urbaine de Castelsarrasin comptait 27 861 habitants en 2017, ce qui en faisait la 23e aire urbaine de la nouvelle grande région Occitanie. C'est respectivement la ville-centre et la commune-centre d'une unité urbaine et d'une aire d'attraction. La population municipale s'élevant à 14 131 habitants au dernier recensement de 2020 , Castelsarrasin est la deuxiÚme commune du département en nombre d'habitants, aprÚs Montauban et devant Moissac.
Castelsarrasin se situe sur un axe important de communication reliant Bordeaux et l'OcĂ©an Atlantique au nord-ouest, Ă Narbonne et la Mer MĂ©diterranĂ©e au sud-est, le tout via Toulouse. Cet axe important est notamment matĂ©rialisĂ© par l'autoroute A62, qui contourne le centre-ville par le nord-est avant de desservir Castelsarrasin par une sortie au niveau de la zone industrielle de l'Artel. Le centre-ville de Castelsarrasin, Ă l'image de celui d'Agen, a la particularitĂ© d'ĂȘtre ceinturĂ© de part et d'autre par la Garonne, et le Canal latĂ©ral Ă la Garonne qui fait partie du canal des deux mers.
Bien que Castelsarrasin ne fasse pas partie de l'aire d'attraction de Toulouse, elle est semble-t-il fortement influencée par cette proche agglomération d'environ 1,4 million d'habitants, tout comme le Tarn-et-Garonne de maniÚre générale[2].
La plupart des habitants de la cité et d'une grande partie de son département nomme la ville par le diminutif « Castel ». Ses habitants sont appelés les Castelsarrasinois.
GĂ©ographie
Localisation
L'ouest de la commune se situe dans la vallĂ©e de la Garonne, qui est une plainte alluviale. Le caractĂšre inconstructible des terrains situĂ©s dans cette zone est la raison pour laquelle cette partie de la commune est peu urbanisĂ©e. Le centre-ville et les autres secteurs, bien plus urbanisĂ©s, se situent Ă une altitude lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ©e sur le versant Est de la vallĂ©e, ce qui leur permet d'ĂȘtre Ă l'abri des crues du fleuve.
Communes limitrophes
Castelsarrasin est limitrophe de onze autres communes. Les communes limitrophes sont Les Barthes, Castelferrus, Castelmayran, Cordes-Tolosannes, Labastide-du-Temple, La Ville-Dieu-du-Temple, Moissac, Saint-Aignan, Saint-Nicolas-de-la-Grave et Saint-Porquier.
Voici les villes notables les plus proches :
Relief et géologie
La superficie de la commune est de 7 677 hectares. Son altitude varie de 61 Ă 97 mĂštres[16].
Hydrographie
La commune se situe dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[17].
Elle est drainée par la Garonne, la Gimone, le Tarn, le Lemboulas, la SÚre, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Rafié, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de la Ravajole, le ruisseau de l'Azin, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Montagné, le ruisseau de Saint-Michel, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 147 km de longueur totale[18] - [Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français, prenant sa source en Espagne, et qui s'Ă©coule sur 529 km avant de se jeter dans lâocĂ©an Atlantique[19]. Elle longe le territoire communal sur son flanc ouest.
La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, aprÚs avoir traversé 54 communes[20].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont LozÚre et s'écoule d'est en ouest. Il longe la partie nord de la commune, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, aprÚs avoir traversé 98 communes[21].
Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Tarn, sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 15 communes[22].
La SÚre, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Elle se jette dans la Garonne, sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 15 communes[23].
Le ruisseau de Larone, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le Tarn, sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 8 communes[24].
Enfin, le ruisseau de Rafié, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 5 communes[25].
Climat
La ville connait un climat océanique dégradé. Il s'agit d'un climat océanique avec des influences continentales.
Durant la saison hivernale, la vallée de la Garonne favorise la formation de brouillards parfois épais, qui peuvent, quelques fois dans la saison, durer plusieurs jours d'affilée. Les températures restent globalement positives, excepté quelques matins en janvier et en février, et lors des vagues de froid. La période s'étalant de novembre à mars connait l'essentiel des précipitations. En raison du réchauffement climatique, et de l'augmentation des températures moyennes ces derniÚres décennies, les précipitations neigeuses sont devenues quasiment inexistantes.
Au printemps, et surtout en été, de longues périodes sans précipitations sont ponctuées d'orages parfois violents. Il n'est pas rare de voir s'écouler vingt, parfois trente jours d'affilée sans pluie, en particulier lors des mois de juillet et d'août. Les températures sont souvent supérieures à 30 °C.
Le record de chaleur à Castelsarrasin est de 41,8 °C. Il a été atteint le , lors de la canicule européenne de 2003.
Le record de froid est de -13,8°C. Il a été atteint le 9 février 2012, lors de la vague de froid de l'hiver 2012 en Europe.
La rafale maximale, de 127,4 km/h, a Ă©tĂ© enregistrĂ©e le 31 aoĂ»t 2015, lors d'un orage mortel d'une violence extrĂȘme[26] - [27].
Castelsarrasin | Moyenne nationale | |
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Ensoleillement | 2114 heures | 1973 h/an |
Pluie | 662 mm | 770 mm/an |
Neige | 1 jour | 14 j/an |
Orages | 21 jours | 22 j/an |
Brouillard | 52 jours | 40 j/an |
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[28]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 1,5 | 3,4 | 5,9 | 9,8 | 13,3 | 15 | 15 | 11,3 | 8,6 | 4,4 | 1,9 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,7 | 9,5 | 12 | 16,2 | 19,8 | 22 | 21,9 | 18,1 | 14,1 | 8,8 | 5,6 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,8 | 15,6 | 18,2 | 22,7 | 26,3 | 28,9 | 28,9 | 24,9 | 19,7 | 13,2 | 9,3 | 19,1 |
Record de froid (°C) date du record |
â9,4 13.01.03 |
â13,8 09.02.12 |
â9,9 01.03.05 |
â3,4 22.04.1991 |
â0,1 06.05.19 |
3,7 01.06.06 |
7,5 01.07.1991 |
5,4 29.08.1995 |
2,3 19.09.1994 |
â4,3 31.10.1997 |
â8,5 22.11.1998 |
â8 09.12.1991 |
â13,8 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,4 25.01.1995 |
25 23.02.1990 |
26,7 20.03.05 |
30,3 30.04.05 |
34,7 16.05.1992 |
40,2 27.06.19 |
40,4 23.07.19 |
41,8 04.08.03 |
36,1 03.09.05 |
31,5 02.10.11 |
24,7 07.11.15 |
18,6 23.12.22 |
41,8 2003 |
Précipitations (mm) | 58 | 44,9 | 44,6 | 71,8 | 75 | 60,7 | 43,6 | 47 | 61,4 | 56,3 | 64,1 | 63,6 | 691 |
Urbanisme
Typologie
Castelsarrasin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [29] - [30] - [31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelsarrasin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[32] et 27 869 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[33] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelsarrasin, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (86,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (50,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,8 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %), cultures permanentes (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (2,9 %), forĂȘts (2,8 %), prairies (1,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,3 %)[37].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies routiĂšres
Les principaux axes routiers desservant la ville sont l'autoroute A62 par la sortie no 9 « Castelsarrasin », et l'ancienne route nationale 113 qui est devenue la route départementale 813 à la suite des déclassements de routes nationales de 2005. La plupart des axes routiers secondaires existants convergent vers le centre-ville.
Un boulevard circulaire fait le tour du centre-ville. La particularité de ce boulevard est qu'il est presque entiÚrement à sens unique. Cela peut parfois compliquer les trajets entre certains quartiers de la ville.
Transports en commun
La ville est traversĂ©e par la ligne Bordeaux-SĂšte. Des trains l'empruntent et desservent la gare de Castelsarrasin. La ligne LGV Bordeaux-Toulouse, traversera lâextrĂ©mitĂ© sud de Castelsarrasin, dans les quartiers rĂ©sidentiels de BĂ©nis et Saint Martin BelcassĂ©[38].
Une ligne du réseau régional de bus relie Montauban à Castelsarrasin à raison de 37 allers-retours quotidiens.
La ville est desservie par le réseau de transports en commun de Castelsarrasin, La Tulipe, réseau qui comporte deux lignes, dont une ligne circulaire partagée en deux (sens pair et impair).
Canal de Garonne
Le Canal de Garonne, qui fait partie du Canal latéral à la Garonne, traverse la ville du nord au sud. Il est un élément essentiel du tourisme, en raison du nombre important de plaisanciers qui l'empruntent, de la voie verte utilisée par les promeneurs en tous genres, et de l'attrait du Port Jacques-Yves-Cousteau.
Transports aériens
LâaĂ©rodrome de Castelsarrasin, se situe dans la partie nord-est de la ville, dans le quartier de Gandalou. Il a essentiellement une vocation de loisirs aĂ©riens.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Castelsarrasin est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque industriel et le risque nuclĂ©aire[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[42]. La crue historique de mars 1930 a provoquĂ© des dĂ©gĂąts considĂ©rables. Le sinistre a fait 210 morts et prĂšs de 10 000 sinistrĂ©s. 120 morts ont Ă©tĂ© recensĂ©s pour la seule ville de Moissac aprĂšs la rupture des digues et 2 769 maisons ont Ă©tĂ© dĂ©truites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[43]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1988, 1994, 1996, 1999, 2000, 2005, 2006, 2018 et 2022[44] - [40].
Castelsarrasin est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4] - [45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 723 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 4 723 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[48].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[49].
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[50].
En cas dâaccident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans lâatmosphĂšre de lâiode radioactif. La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Golfech, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă l'abri[Note 5]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d'iode[Note 6] - [51] - [52].
Toponymie
Le nom officiel et français de la commune est Castelsarrasin [kastÉlsaÊazÉÌ], parfois orthographiĂ© Castelsarrazin. Ceci est une francisation du nom occitan originel CastĂšlsarrasin, plus communĂ©ment Los Sarrasins[53]. Pendant la RĂ©volution française le nom officiel de la ville a Ă©tĂ© briĂšvement Mont-Sarrazin.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum Cerrucium au IXe siÚcle[54], puis Castro Sarreceno en 1156.
Il s'agit d'une formation toponymique mĂ©diĂ©vale en CastĂšl-, cognat occitan du français « chĂąteau » (cf. Castelnau). Le second Ă©lĂ©ment -sarrasin est la forme altĂ©rĂ©e de *Cerrucinum, nom antique de la localitĂ© rĂ©utilisĂ© dans la nouvelle formation mĂ©diĂ©vale en CastĂšl-[55]. Il s'agit d'un procĂ©dĂ© frĂ©quent en toponymie, par exemple Castel-Roussillon (PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Ruscino au Ier siĂšcle) est construit selon le mĂȘme principe.
Albert Dauzat considÚre que le nom de lieu initial est du type *Cerrucinum, c'est-à -dire *Cerrucius, anthroponyme latin conjecturel, basé sur le nom de personne Cerius, bien attesté, suivi du suffixe -inum[55], fréquent en toponymie et qui a donné la terminaison -in dans la plupart des cas. *Cerrucin a été réinterprété en sarracin (du bas latin Sarracenus « sarrasin, sarrazin »), puis sarrasin[55] par attraction paronymique du mot bien connu. Il existe un homonyme Castel-Sarrazin (Landes).
- Gandalou / Gandalor
Il existe un hameau de la commune appelĂ© Gandalou (en occitan Gandalor [gan.da.Ëlu]), site d'une fortification attestĂ© en 961 dans une phrase latine Castello quod vocant Vuandalors, qui en revanche fait directement rĂ©fĂ©rence Ă un peuple Ă©tranger, c'est-Ă -dire « (ferme des) Vandales », au gĂ©nitif pluriel[56].
Histoire
Le dĂ©but de lâhistoire de la ville est marquĂ© par les guerres : contre les Aquitains jusquâĂ la fin du XIIe siĂšcle, puis croisade des Albigeois pendant la premiĂšre moitiĂ© du XIIIe siĂšcle. Ă cette Ă©poque, la ville est administrĂ©e par des consuls et reçoit ses premiĂšres coutumes (textes de droit rĂ©gissant la ville) en 1230.
Au XIVe siÚcle, l'intolérance religieuse fait encore des ravages, et en 1320, lors de la deuxiÚme croisade des Pastoureaux des milliers de Juifs seront tués dans la région, dont 160 rien qu'à Castelsarrasin.
DĂšs 1337, on avait clos d'un mur la porte de Garonne et enduit la tour de l'avenue de Moissac[57].
Au cours des XIVe siĂšcle et XVe siĂšcle, les inondations, la peste, et surtout la guerre de Cent Ans vont ravager le pays qui ne connaĂźtra que quelques dizaines dâannĂ©es dâaccalmie au dĂ©but du XVIe.
Car, dĂšs 1560, dĂ©butent les guerres de religion durant lesquelles, Castelsarrasin la catholique, est aux prises avec le reste de la rĂ©gion, plutĂŽt protestant. LâĂ©glise Saint-Sauveur est dâailleurs une des rares qui ait Ă©chappĂ© Ă la destruction dans le secteur.
Ă la fin du XVIIe siĂšcle, Antoine Laumet, dit Lamothe Cadillac naquit Ă Saint-Nicolas-de-la-Grave, non loin de Castelsarrasin. EnvoyĂ© par le roi de France aux AmĂ©riques, il y fonda la ville de DĂ©troit, puis fut nommĂ© gouverneur de Louisiane en 1710. En signe de reconnaissance, DĂ©troit donna son nom Ă la cĂ©lĂšbre marque dâautomobiles et des « Rencontres Cadillac » sont cĂ©lĂ©brĂ©es tous les deux ans Ă Castelsarrasin.
Revenu en France, il devint gouverneur de Castelsarrasin le 11 février 1723 et y meurt quelques années plus tard, en octobre 1730.
Les siĂšcles suivants, jusquâĂ la RĂ©volution de 1789, seront plus calmes. Ă Castelsarrasin, comme partout en France, la fin du XVIIIe siĂšcle sera agitĂ©e, avec la mise en place de la RĂ©publique, puis du Premier Empire.
De 1790 Ă 1795, Castelsarrasin Ă©tait le chef-lieu du district de Castelsarrasin, anciennement Ă©tablie en Haute Garonne.
Ă partir de 1850, la ville qui compte 7 000 habitants commence Ă se dĂ©velopper et Ă sâĂ©tendre, en particulier grĂące Ă lâarrivĂ©e du chemin de fer, puis de « lâUsine ». De mĂȘme, en 1875, une caserne est construite ; la ville a encore aujourdâhui son rĂ©giment qui contribue largement Ă son dynamisme.
Au printemps 1944, une partie du 4e rĂ©giment SS « Der FĂŒhrer » de la division « Das Reich » y est cantonnĂ©e, avant dâĂȘtre appelĂ©e en Normandie et de commettre de nombreuses exactions et massacres en route, dont celui dâOradour-sur-Glane[58].
Au XXe siĂšcle, malgrĂ© les terribles saignĂ©es des deux guerres, la ville poursuit son expansion jusquâĂ nos jours oĂč elle sâaffirme comme le deuxiĂšme site Ă©conomique de Tarn-et-Garonne.
En mai 1968, la sous-prĂ©fecture de Tarn-et-Garonne est aprĂšs Montauban, la deuxiĂšme ville oĂč le mouvement de grĂšve s'Ă©tend. « Au contraire de ce que l'on aurait pu penser, l'usine CĂ©gĂ©dur-PĂ©chiney, avec son millier d'ouvriers mĂ©tallos, ne sera pas le fer de lance des manifestations de ce mai 68 castelsarrasinois, et c'est encore moins la CGT, le syndicat le plus puissant au sein de l'usine, qui en a Ă©tĂ© l'instigateur[59] ». Ce sont bien les lycĂ©ens, aidĂ©s par leurs surveillants, dont beaucoup Ă©taient encartĂ©s au PSU, qui ont lancĂ© le mouvement[59]. Dans ce dĂ©partement, qui Ă©tait Ă l'Ă©poque essentiellement agricole, les paysans ne seront pas en reste. Le leader syndicaliste communiste, Paul Ardouin qui a fait ses classes auprĂšs de Renaud Jean parvient Ă mobiliser plusieurs centaines de petits exploitants agricoles[59].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[60] - [61].
Tendances politiques et résultats
Du point de vue politique, la ville est difficilement situable. Depuis 1985, aucun membre d'un parti politique n'a été élu maire de la ville.
NĂ©anmoins, l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2017, a laissĂ© apparaĂźtre une tendance en faveur du Front national. Le parti d'extrĂȘme-droite y a en effet rĂ©alisĂ© d'importants scores, allant de 31,85 % au premier tour Ă 48,51 % au second tour[62]. Cette tendance semble quasiment gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă la plupart des communes longeant la Garonne, depuis le sud du Tarn-et-Garonne jusqu'Ă l'estuaire de la Gironde[63].
Concernant ces élections présidentielles dans la commune, il convient toutefois de noter que malgré le moindre score d'Emmanuel Macron au premier tour (20,03 %), ce dernier l'a emporté avec 51,49 % de voix au second tour. La tendance reste donc incertaine.
Instances administratives, judiciaires et militaires
Castelsarrasin étant la sous-préfecture du Tarn et Garonne, un bùtiment, situé au 44 rue de la Fraternité, abrite les attributions qui lui sont octroyées par l'administration. Depuis le 9 mars 2020, la sous-préfÚte est Sarah Ghobadi[64]. En poste à Castelsarrasin de 2012 à 2014, Myriam Garcia fut le premier sous-préfet d'arrondissement féminin de l'histoire de la France[65].
La ville est le siÚge de la Communauté de communes Terres des confluences, qui est un acteur essentiel du développement économique de la ville. En effet, celle-ci lui a permis d'acquérir une plus grande influence sur les zones environnantes, avec de plus de 40 000 habitants sur l'ensemble de l'intercommunalité. La dénomination de l'intercommunalité « Terres des confluences » est nouvelle. Elle est née le de la fusion entre les communautés de communes « Terre de confluences » et « SÚre-Garonne-Gimone ». Avant 2014, elle se nommait «Communauté de communes Castelsarrasin-Moissac» et se limitait à ces deux communes.
La ville est le siÚge d'un tribunal de proximité. Ce tribunal, appartenant au ressort de la Cour d'appel de Toulouse, dépend du tribunal judiciaire de Montauban depuis l'entrée en vigueur de la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, et sa compétence territoriale correspond à l'arrondissement de Castelsarrasin. Le tribunal, comme la sous-préfecture, se situe dans la rue de la Fraternité.
Un commissariat de la police nationale, une brigade de la gendarmerie nationale et une section d'agents de surveillance de la voie publique couvrent Castelsarrasin et sa périphérie.
Enfin, depuis 1971, la ville est la garnison du 31e régiment du génie (RG) de l'Armée de Terre.
AntĂ©rieurement, entre 1949 et 1971, stationnait Ă la caserne Banel, le 17e bataillon (devenu rĂ©giment en 1963) du gĂ©nie aĂ©roportĂ© (RGAP), aujourdâhui Ă Montauban sous l'appellation 17e rĂ©giment du gĂ©nie parachutiste (RGP). Jusqu'en 2015, la caserne Banel a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme une annexe du 31e rĂ©giment du gĂ©nie (RG) de l'ArmĂ©e de Terre. Les bĂątiments de la caserne ont Ă©tĂ© remis Ă disposition de la commune, qui en est dĂ©sormais le propriĂ©taire[66].
Jumelages
- Fiume Veneto (Italie) depuis le .
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[67] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 14 131 habitants[Note 8], en augmentation de 2,66 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Castelsarrasin fait partie de l'académie de Toulouse.
L'Ă©ducation occupe une large place au sein de la ville[74]
- Lycée général et technologique Jean-de-Prades, (+ post bac avec le BTS assistant de gestion PME-PMI).
- Lycée professionnel Jean-de-Prades.
- collĂšge Jean-de-Prades.
- CollĂšge Pierre-Flamens.
- Huit écoles primaires et sept écoles maternelles, dont deux groupes scolaires dans les quartiers périphériques.
Santé
La commune dispose de lâhĂŽpital intercommunal Castelsarrasin-Moissac, pour les moyens et longs sĂ©jours, les soins palliatifs, et la maison de retraite. Le service des urgences de ce mĂȘme hĂŽpital se situe dans la commune voisine, Moissac.
Associations
La commune comprend environ 110 associations actives sur son territoire, en particulier dans le domaine du sport, de la culture, et des animations sociales[75].
La Croix-Rouge y a créé un comité en 1942. Depuis octobre 2020 son siÚge est situé au 40 bis route de Toulouse.
Manifestations culturelles et festivités
De 2015 à 2016, la ville a accueilli le Festival Alors.. CHANTE !, initialement basé à Montauban. Fin 2016, l'association qui gÚre ce festival a déposé le bilan. Une autre association a été créée avec de nouveaux partenaires, pour créer un nouveau festival, qui débutera en mai 2017, sous le nom de Festival Grain de sel[76].
La ville a accueilli la 17e étape du Tour de France 2007 ainsi que deux départs d'étapes du Tour de France en 2001 et 2004 et un passage le 20 juillet 2012[77].
Sports
Les activités sportives dans la ville sont assez diversifiées et nombreuses[78].
Le Cercle athlétique castelsarrasinois, club de Rugby à XV évolue dans le championnat de France de 1re division fédérale. Ils jouent en rouge et blanc. La ville a accueilli les entrainements de l'équipe des Fidji durant la coupe du monde de rugby à XV 2007. Le club joue ses matchs au stade Adrien-Alary.
Pour le football, il existe deux clubs, le Gandalou Football Club (GFC), situé dans le quartier de Gandalou, qui évolue en premiÚre division de district, et l'Entente Football Castel-Moissac, qui évolue en promotion d'honneur.
Le CAC cyclisme, club centenaire, compte parmi les plus importants clubs de cyclisme de France[79].
Parmi les autres activitĂ©s existantes, l'on peut citer le tennis, le basket-ball, le hand-ball, lâathlĂ©tisme, etc. De plus, diverses franchises gestionnaires de salles de sport et de fitness ont ouvert ces derniĂšres annĂ©es, notamment dans la zone commerciale de Terre Blanche.
La ville est équipée d'un aérodrome dans le quartier de Gandalou. De l'aéronautisme amateur y est pratiqué. Par ailleurs, cet aérodrome a, dans le futur, vocation à devenir un aéroport commercial pour vols moyen courrier low cost.
Cultes
Les principaux cultes ont des lieux dĂ©diĂ©s Ă travers la ville. L'Ăglise Saint-Sauveur est le principal lieu d'exercice du culte catholique. Il existe Ă©galement une mosquĂ©e pour le culte musulman, et un lieu de culte dĂ©diĂ©, pour lâĂglise Ă©vangĂ©lique.
- Saint Alpinien est le saint patron de la ville pour l'église catholique; un monument est érigé le long de la façade nord de l'église Saint-Sauveur.
Ăconomie
Industrie
L'usine de Castelsarrasin a Ă©tĂ© un atelier monĂ©taire en 1914 et de 1943 Ă 1946[80]. Les monnaies qui y furent frappĂ©es sont marquĂ©es d'un « C » au-dessus de la date. En 1914, il avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© un atelier de fortune dans le Sud de la France, en prĂ©vision d'un Ă©ventuel siĂšge de Paris. Usine française des mĂ©taux, l'entreprise est rachetĂ©e par le groupe CĂ©gĂ©dur, puis PĂ©chiney. Ă cette date, au dĂ©but des annĂ©es 1970, lâentreprise perd au dĂ©but de la crise de mĂ©tallurgie française, la majoritĂ© de ses effectifs. Ă la fin des annĂ©es 1990, lâunitĂ© castelsarrasinoise est rachetĂ©e par la multinationale Alcan, et en 2005, par le groupe Rio Tinto[81]. Une autre partie de l'usine a Ă©tĂ© reprise par le groupe Alcoa[82].
L'usine de lave et de quartz émaillé (Pyrolave) qui emploie plus d'une centaine de salariés, est leader mondial de l'utilisation de la lave, et 2e dans l'exploitation du quartz. Au départ familiale, l'entreprise a été rachetée, en juin 2008, par le groupe Finalp qui détient Mobalpa tout en demeurant sur le site de Castelsarrasin[83].
La commune possĂšde aux deux extrĂ©mitĂ©s de son pĂ©rimĂštre, deux sites classĂ©s « Seveso 2 seuil haut », le plus haut niveau depuis lâaccident dâAZF de Toulouse. Ă la sortie nord de Castelsarrasin, direction Moissac, le site de l'entreprise de dĂ©pĂŽt de gaz Butagaz, sur la zone de BarrĂšs 2, suscite de nombreux questionnements avec la future application du dispositif du plan de prĂ©vention des risques technologiques (PPRT), qui risque de rĂ©duire le dĂ©veloppement Ă©conomique de cette ZAC[84]. La zone intercommunale est d'ailleurs depuis septembre 2009, au cĆur d'un imbroglio judiciaire lancĂ© par le sous-prĂ©fet Patrick Cousinard qui dĂ©nonce les permis de construire de l'entreprise Delrieu[85]. Dans le mĂȘme temps, il provoque le fort mĂ©contentement des riverains du site qui doivent engager dâimportants travaux de mise en sĂ©curitĂ© de leur habitation[86].
De lâautre cĂŽtĂ© de la ville, c'est le site de ravitaillement et de stockage du service des essences de l'ArmĂ©e qui est aussi concernĂ© par la mĂȘme dangerositĂ©.
Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, l'extrĂ©mitĂ© nord de la ville ne cesse ne se dĂ©velopper. Le maire de la ville, Bernard Dagen, a plusieurs fois exprimĂ© son grand dĂ©sir de voir se dĂ©velopper « un quartier d'affaires castelsarrasinois » selon ses mots. AprĂšs l'implantation relativement massive de grandes enseignes commerciales, cette zone s'apprĂȘte Ă accueillir la construction d'un grand cinĂ©ma multiplexe, dans le quartier Terre Blanche. Cela donnera lieu Ă des expropriations.
Sur le plan ferroviaire, la ville possÚde une liaison de fret avec Beaumont-de-Lomagne, par le biais de la ligne de Castelsarrasin à Beaumont-de-Lomagne. Autrefois utilisée pour le transport de voyageurs, la ligne n'est désormais utilisée que pour du transport de céréales, et d'essence pour la zone militaire de ravitaillement et de stockage du service des essences de l'Armée.
Emploi et niveau d'Ă©tudes
Dans la commune, le taux de chĂŽmage des 15 Ă 64 ans au sens du recensement Ă©tait de 10,4 % en 2008, et de 10,8 % en 2013. En 2018, ce taux est de 12,3 %. Il est donc en augmentation. Le taux de chĂŽmage des 15 Ă 24 ans est de 26,3 %[87].
Comme dans la plupart des zones périurbaines, les principales catégories socio-professionnelles présentes dans la commune sont les employés, les ouvriers, et les professions intermédiaires.
En 2018, 39 % des 15 à 64 ans de la commune ont au moins un diplÎme d'études secondaires, 23 % ont au moins un diplÎme universitaire, et 10,6% ont au moins le baccalauréat.
36,5 % de la population ne possĂšde aucun diplĂŽme[88].
Zones d'activités économiques et commerciales
Ces quinze derniĂšres annĂ©es, la ville a connu un dĂ©veloppement particuliĂšrement important de ses activitĂ©s Ă©conomiques et commerciales, en raison de l'Ă©closion soudaine dans les annĂ©es 1990 de zones d'activitĂ© commerciales, tout particuliĂšrement au nord de la commune. La ZAC du Barraouet, de l'Artel, de Fleury, et derniĂšrement de Terre Blanche en sont des exemples emblĂ©matiques. Ă ce jour, la tendance est Ă une accĂ©lĂ©ration exponentielle de ce dĂ©veloppement, notamment avec les ambitieux projets concernant la ZAC de Terre Blanche, mĂȘme si un jugement du tribunal administratif de Toulouse en date de mars 2015 a annulĂ© la dĂ©claration d'utilitĂ© publique de la zone. Comme c'est le cas dans la grande majoritĂ© des communes qui connaissent ce type de dĂ©veloppement Ă©conomique « pĂ©riphĂ©rique », Castelsarrasin connait ces derniĂšres annĂ©es un coup de mou commercial dans son hyper-centre ville.
Gastronomie
Le marchĂ© au gras de Castelsarrasin demeure l'un des plus rĂ©putĂ©s de la rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es, aprĂšs ceux du Gers voisins. C'est sous la halle occitane aujourdâhui que se dĂ©roule de novembre Ă avril, ce marchĂ© hebdomadaire oĂč les producteurs et Ă©leveurs de tout le dĂ©partement viennent Ă©couler leurs canards, oies, dindons et autres volailles grasses. MalgrĂ© les gros efforts de la commune pour maintenir la tradition des concours au gras et des marchĂ©s, cette production qui « pourtant ne connaĂźt pas la crise »[89], est en voie de disparition.
Infrastructures
Une grande salle communale, la salle Jean-Moulin permettent dâaccueillir divers Ă©vĂ©nements d'une certaine envergure. Une autre salle, la salle Paul-Descazeaux permet d'accueillir de plus petits Ă©vĂ©nements.
Le stade Adrien-Alary (environ 2 500 places), héberge le club de rugby à XV de la ville, et parfois quelques matchs d'un des deux clubs de football. Il s'inscrit dans un complexe comprenant un gymnase, deux terrains, et une piscine.
Le canal du Midi traverse la ville du nord au sud. Au niveau du centre-ville, le port Jean-Yves-Cousteau permet une assez grande capacitĂ© de stationnement pour les plaisanciers. En 2015, un centre technique fluvial a Ă©tĂ© construit Ă proximitĂ© du port. Une crĂ©ation signĂ©e de lâartiste nĂ©erlandais, Ruudt Wackers a Ă©tĂ© installĂ© sur ce site. Une sculpture reprĂ©sentant un navire en acier rouillĂ© sur laquelle est projetĂ© en continu un jet d'eau qui a fait beaucoup parler, et continue encore d'intriguer les passants[90].
La ville possĂšde un aĂ©rodrome dans le quartier de Gandalou (aĂ©rodrome de Castelsarrasin - Moissac) depuis le . « Cet aĂ©rodrome est au centre d'un projet d'Ă©tude visant Ă en faire Ă moyen terme un aĂ©roport qui pourrait accueillir des vols low cost et des avions dâaffaires[91] ». Un projet qui nĂ©cessitera de lourds investissements sur prĂšs d'une dĂ©cennie. En attendant, lâĂ©tude diligentĂ©e par la communautĂ© de communes de Castelsarrasin-Moissac prĂ©conise la reprise en main du site par l'intercommunalitĂ©.
Télécommunications
Castelsarrasin s'est doté d'une boucle de fibre optique d'une longueur de vingt kilomÚtres pour un budget de 1,6 million d'euros. Il s'agit de la plus longue fibre optique de Tarn-et-Garonne[92].
Culture locale et patrimoine
La ville possĂšde un patrimoine important qui participe Ă son dynamisme touristique.
Lieux et monuments
- Chapelle de la Compassion du couvent de Castelsarrasin.
- Chapelle de l'hĂŽpital de Castelsarrasin.
- Ăglise de la Visitation de Gandalou. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[93]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[93].
- Ăglise du couvent des Carmes de Castelsarrasin.
- Ăglise Saint-Martin de Saint-Martin-BelcassĂ©. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[94].
- Chapelle Orthodoxe Saint-Nicolas d'Ohrid[95].
Ăglise Saint-Sauveur
L'église Saint-Sauveur se situe place de la Raison. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2002[96]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[96].
MentionnĂ©e dĂšs 961, lâĂ©glise Saint-Sauveur fut reconstruite en 1254, « dâune maniĂšre somptueuse ». Elle assura jusquâen 1626 des fonctions conventuelles (prieurĂ© de lâabbaye de Moissac) et demeura jusquâĂ la RĂ©volution de 1789 la plus importante des Ă©glises du diocĂšse Bas-Montauban.
Elle est entiĂšrement bĂątie en briques, type mĂȘme dâarchitecture du premier gothique avec nef et transept voĂ»tĂ©s dâogives et collatĂ©raux couverts dâun berceau brisĂ© roman.
Elle présente les caractéristiques suivantes :
- clocher-tour de forme octogonale, Ă deux Ă©tages sĂ©parĂ©s par un cordon extĂ©rieur. 32 fenĂȘtres gĂ©minĂ©es et Ă plein cintre ;
- mobilier des XVIIe et XVIIIe siĂšcles classĂ© Monument historique. Il se compose de splendides boiseries provenant pour la plupart de lâancienne abbaye de Belleperche acquises en janvier 1799 et dâautels et anges de marbre ;
- vitraux signés et datés de Joseph Villiet, Louis Gesta et Henri Feur ;
- vitrine prĂ©sentant divers objets de culte derriĂšre le maĂźtre-autel. LâĂ©glise abrite depuis le XIIIe siĂšcle les reliques du patron de la ville, saint Alpinien, compagnon de saint Martial, Ă©vangĂ©lisateurs de la province gauloise appelĂ©e Aquitaine ;
- boiseries provenant de lâabbaye de Belleperche, acquises en janvier 1799, Ă savoir :
- un buffet dâorgue (XVIIIe siĂšcle) dont le thĂšme est lâenseignement musical classĂ© en tant qu'objet comme monument historique[97] ;
- des stalles du XVIIe siĂšcle. Le chĆur nâen abrite que 39 sur les 80 dâorigine ;
- une porte (XVIIIe siĂšcle) reprĂ©sentant certainement des membres de la famille dâArcombald, fondatrice et bienfaitrice de lâabbaye de Belleperche ;
- la chaire (XVIIe et XVIIIe siĂšcles) ;
- les prie-Dieu (XVIIIe siĂšcle) ;
- la porte (XVIIe siÚcle) de la sacristie représentant les apÎtres Pierre et Paul sculptés en relief de façon tout à fait magistrale.
- marbres :
- le maĂźtre-autel (XVIIIe siĂšcle) tout en marbres polychromes ;
- les anges adorateurs (XVIIIe siÚcle) taillés dans un marbre blanc trÚs pur ;
- lâautel de la chapelle Saint-Alpinien (XVIIIe siĂšcle) composĂ© de marbres polychromes ;
- les bénitiers (XVIIe et XVIIIe siÚcles) proviennent certainement de Belleperche.
- autre mobilier :
- une statue de la Vierge Ă lâEnfant en bois sculptĂ© fin XVe - dĂ©but XVIe siĂšcle ;
- une statue de bois polychrome (XVIIIe siĂšcle) ;
- une chùsse en bois doré (XIXe siÚcle) contenant les reliques de saint Alpinien ;
- un pavillon en bois doré (XVIIIe siÚcle).
Ăglise Saint-Jean
Elle se situe à l'extrémité nord de la rue Paul-Descazeaux.
Les chevaliers de Saint-Jean de JĂ©rusalem sont prĂ©sents dans la campagne environnante dĂšs le XIIe siĂšcle (Ă©glise Saint-Jean-des-Vignes). MentionnĂ©e dĂšs 1216 en ville, lâĂ©glise est reconstruite partiellement en 1515.
- BĂątie de brique, architecture lourde, voĂ»tes dâogives basses.
- Clocher-tour Ă deux Ă©tages, chacune de ses faces ajourĂ©es de deux fenĂȘtres, Ă plein cintre, deuxiĂšme Ă©tage surmontĂ© dâune flĂšche hexagonale Ă arĂȘtes aux faces ajourĂ©es de petites ouvertures en forme de croix de Malte.
- Vitraux de Louis Victor Gesta de Toulouse
- Décoration intérieure réalisée en 1924 par le peintre tarn-et-garonnais Gaillard-Lala. Intéressantes armoiries de personnages locaux.
- Ăglise Saint-Jean
- Ăglise Saint-Jean - le clocher
Chapelle Notre-Dame-dâAlem
Le premier titre attestant lâexistence de cette chapelle date du . De tout temps la renommĂ©e de Notre-Dame-dâAlem fut grande. La chapelle a longtemps dĂ©tournĂ© vers elle les jacobites passant par Toulouse et Moissac. DĂ©truite Ă trois reprises (guerre de Cent Ans, guerres de Religion et RĂ©volution de 1789), elle est encore aujourdâhui debout.
Elle doit deux de ses résurrections à deux « miracles » :
- le vĆu de Sancerre lors de la guerre de Cent Ans. Le marĂ©chal Louis de Sancerre, rĂ©fugiĂ© dans les ruines de la chapelle, implore la Vierge et promet de rebĂątir celle-ci sâil remporte la victoire ;
- le vĆu de Galatoire dâEspagne pendant la RĂ©volution. EmprisonnĂ© dans le couvent de la Visitation, ce noble, parent dâĂ©migrĂ©s promet de rebĂątir la chapelle, sâil Ă©chappe Ă la guillotine.
Les anciens Ă©tablissements religieux de la ville
Castelsarrasin comptait cinq Ă©tablissements religieux. Deux dâentre eux ont Ă©tĂ© ruinĂ©s Ă la RĂ©volution française :
- le couvent des Dominicaines (1602-1792) Ă l'emplacement de lâĂ©cole de musique et de la mĂ©diathĂšque actuelles dont il ne subsiste aucun vestige ;
- le monastĂšre des Capucins (1602-1793) dont il ne subsiste aucun vestige ;
- le monastĂšre des Carmes (1282-1794) Ă l'emplacement de lâhĂŽtel de ville actuel, de lâancien tribunal et de lâancienne gendarmerie.
- Vestiges :
- Clocher XVIe siÚcle, en briques, hexagonal à sa base et heptagonal dans ses deux étages supérieurs.
- Portail de lâĂ©glise de la fin XIIIe siĂšcle en plein cintre, encadrĂ©e par un long arceau en ogives Ă trois boudins.
- le couvent des Ursulines (1642-1792) à l'emplacement de la sous-préfecture actuelle.
- Vestiges :
- Intérieurs : Une galerie du cloßtre, salles voûtées
- ExtĂ©rieurs : une tour dâangle.
- le prieurĂ© de Saint-Jean (1282-1789) Ă l'emplacement du couvent et de la chapelle des sĆurs de la Compassion.
LâhĂŽtel de ville
Il se situe place de la LibertĂ©. Il a Ă©tĂ© construit par lâarchitecte Rivet en 1827 et possĂšde une horloge Ă©clairante fabriquĂ©e par la maison Lepaute Ă Paris, en 1847 ; cette horloge est encadrĂ©e des statues de Minerve (commerce) et CĂ©rĂšs (agriculture), Ćuvre du sculpteur toulousain Palat.
Le port Jacques-Yves-Cousteau
C'est en 1997 que le port Jacques-Yves-Cousteau est créé, le long de l'allée de Verdun, dans le centre-ville de Castelsarrasin. Doté à la base d'une quinzaine de places, le port est agrandi au fil des années, pour porter le nombre de places à 40. En 2016, des travaux d'extension du port, le long du square Aristide-Briand, et de la rue de la Passerelle, font passer la capacité du port à 65 emplacements. Avec en parallÚle la construction d'un centre technique fluvial d'une capacité de 140 emplacements, situé prÚs du port, ce port est devenu un des principaux ports du canal de Garonne. C'est un des principaux sites touristiques de Castelsarrasin[98].
Monuments civils
Plusieurs édifices ou rues méritent la visite.
- Maison Renaissance (place de la Liberté) Privé
- Construite fin XVe dĂ©but XVIe siĂšcle. ClassĂ©e monument historique. FenĂȘtres Renaissance. Sculptures des culots et supports de fenĂȘtres : animal et feuillage.
- Maison italienne ou maison d'Espagne, construite pour la famille d'Espagne au XVIIe siÚcle et inscrite au titre des monuments historiques. Longtemps laissée à l'abandon[99] et sa tour détruite en 1958, elle a vu sa façade restaurée et sa tour reconstruite en 2010-2011[100].
- HĂŽtel Marceillac 54 rue de l'ĂgalitĂ©. HĂŽtel de voyageurs construit de 1909 Ă 1912 par l'architecte Antonin Maurou. Inscrit aux monument historiques.
- HÎtel Lamothe-Cadillac (no 6 place Lamothe-Cadillac) Privé.
Dite « maison des Gouverneurs », Antoine de Lamothe-Cadillac, fondateur de DĂ©troit, y vĂ©cut de 1723 Ă 1730. Façade XVIIIe siĂšcle, cour intĂ©rieure XVIIe siĂšcle. Plaque commĂ©morative. - Maison de lâabbĂ© de Prades (9, rue du commandant ChĂątiniĂšres, privĂ©e). Maison natale de lâabbĂ© Jean-Martin de Prades, collaborateur Ă lâEncyclopĂ©die. Construction XVIIIe siĂšcle. Sculptures du portail : masque et guirlandes. Plaque commĂ©morative.
- Maison à colombage (49, rue de la Révolution, privée). Construction XVIe siÚcle. Façade en pans de bois.
- Rue de la DiscrĂ©tion. Typique du Moyen Ăge. FenĂȘtres Ă meneaux dĂ©but XVIe siĂšcle.
- Rue de la Solitude. Typique du Moyen Ăge.
- Monument aux morts, square Aristide-Briand, Ćuvre du sculpteur toulousain Paul Ducuing, 1920.
- Parc de Clairefont : ce parc est un lieu trÚs fréquenté par les habitants de la ville, surtout lorsque le temps est agréable.
- Maison italienne.
- Façade de l'HÎtel Marceillac.
- Maison Ă colombages.
Castelsarrasin et le cinéma
- Le film Voyance et manigance dâĂric Fourniols avec DieudonnĂ©, Emmanuelle BĂ©art et AnĂ©mone a en grande partie Ă©tĂ© tournĂ© Ă Castelsarrasin.
Personnalités liées à la commune
Outre les maires de la commune, plusieurs personnalités sont liées à la commune :
- Antoine de Lamothe-Cadillac (1658-1730), aventurier et visionnaire, mort Ă Castelsarrasin.
- Jean-Martin de Prades (1720-1782), théologien et encyclopédiste, né à Castelsarrasin.
- Julien-Bernard-Dorothée Mazade-Percin (1756-1823), homme politique, mort à Castelsarrasin.
- Alexandre Dezos de la Roquette (1784-1868), militaire et géographe, né à Castelsarrasin.
- Charles de Mazade (1820-1893), historien et journaliste, né à Castelsarrasin.
- Henri Rieunier (1833-1918), amiral et homme politique, né à Castelsarrasin.
- Henri Pottevin (1865-1928), médecin, biologiste et homme politique. Il fut maire de Castelsarrasin.
- Jean Antonin Delzers (1873-1943), dessinateur, graveur de timbres et enseignant, né à Castelsarrasin.
- Frédéric Cayrou (1879-1958), homme politique, félibre à Castelsarrasin.
- Gaston Bénac (1881-1968), journaliste sportif, né à Castelsarrasin.
- Paul ChatiniÚres (1884-1928) médecin humaniste.
- Clément Bressou (1887-1979), vétérinaire. Il fut élÚve au collÚge, une rue porte son nom.
- Adrien Alary (1897-1982), homme politique, mort Ă Castelsarrasin.
- Marcel PérÚs (1898-1974), acteur de cinéma, né à Castelsarrasin.
- Louis de Guiringaud (1911-1982), diplomate et un homme politique, conseiller municipal de Castelsarrasin.
- Marcel MauriÚres (1924-2008) journaliste, instituteur et pédagogue, né à Castelsarrasin.
- Pierre Perret (1934), auteur-compositeur-interprÚte, né à Castelsarrasin, a consacré une chanson en 1976 à sa ville natale : Je suis de Castelsarrasin.
- Pierre Montlaur, (1963), joueur de rugby à XV, né à Castelsarrasin.
- Gil Galasso (1967), maßtre d'hÎtel et professeur de restauration, né à Castelsarrasin.
- Sylvia Pinel (1977), femme politique, candidate non Ă©lue de la circonscription.
- Caroline Costa (1996), chanteuse, a grandi Ă Castelsarrasin.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : Dâazur au chĂąteau donjonnĂ© de trois tours dâargent, maçonnĂ© de sable, au chef cousu de gueules chargĂ© dâune croisette clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces dâor. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Les vacances Ă Labenne des enfants de Castelsarrasin - Histoire de la Colonie de Vacances Danielle-Casanova, 2022, Ăditions le Cormoran, 200 pages
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le pĂ©rimĂštre de 2 km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă lâabri dĂšs lâalerte et suivre les consignes.
- Les comprimĂ©s dâiode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets dâiode radioactif qui pourraient survenir en cas dâaccident nuclĂ©aire.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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- La dĂ©pĂȘche : Castelsarrasin. La maison d'Espagne retrouve son lustre.