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Castelferrus

Castelferrus [kastɛlfɛʁys] est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomtĂ©, surnommĂ©e « Toscane française ».

Castelferrus
Castelferrus
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Guy Dupuy
2020-2026
Code postal 82100
Code commune 82030
DĂ©mographie
Gentilé Castelferrusiens
Population
municipale
491 hab. (2020 en augmentation de 12,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 59 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 00â€Č 37″ nord, 1° 05â€Č 18″ est
Altitude 83 m
Min. 68 m
Max. 145 m
Superficie 8,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Beaumont-de-Lomagne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Castelferrus
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Castelferrus
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Castelferrus

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, la Gimone, le ruisseau de Saint-Michel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protĂ©gĂ© (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Castelferrus est une commune rurale qui compte 491 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelĂ©s les Castelferrusiens ou Castelferrusiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village de Castelferrus se trouve Ă  km au sud de Castelsarrasin et Ă  25 km Ă  l'ouest de Montauban, au carrefour de la D 26 et de la D 21.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Castelmayran, Castelsarrasin, Cordes-Tolosannes, Garganvillar et Saint-Aignan.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Castelferrus.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par la Garonne, la Gimone, le ruisseau de Saint-Michel, un bras de la Gimone, la Gimonasse et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 13 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’ocĂ©an Atlantique[4].

    La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'Ă©coule du sud vers le nord. Elle traverse se jette dans la Garonne sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 54 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 743 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin, mise en service en 1990[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 691 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  21 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] Ă  14 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[19].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[21], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[23] : « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă  LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois en Lot-et-Garonne et 26 en Tarn-et-Garonne[24], et les « village de Saint-Aignan et boisements riverains » (281 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Castelferrus.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Castelferrus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [28] - [I 1] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (81,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (59,7 %), forĂȘts (13,6 %), cultures permanentes (7 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), eaux continentales[Note 9] (6,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,2 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Castelferrus est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Garonne et la Gimone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2000, 2018 et 2022[34] - [31].

    Castelferrus est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelferrus.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 212 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 212 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2003, 2006, 2008, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[39].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Ferrucius en 844[40].

    Il s'agit d'une formation toponymique occitane en Castel-, le nom commun castel signifiant « chùteau »[40] en occitan. Le second élément -ferrus attesté antérieurement est un nom de fundum, propriété gallo-romaine qui représente la fixation du nom de personne latin Ferrucius évolué réguliÚrement et postérieurement en Ferrus. On retrouve cet anthroponyme dans le nom de lieu Ferrussac (Haute-Loire, Ferrusac 1234)[40], formé avec le suffixe de localisation et de propriété -(i)acum[40], d'origine gauloise et dans le nom de saint Ferréol, dont la forme latine Ferreolus est un hypocoristique de Ferrucius.

    Remarque : les formations toponymiques en Castel- sont parfois formées à partir de toponymes antérieurs, par exemple : Castelmary (Aveyron, Marini 1341); Castelbajac (Hautes-Pyrénées), etc.[40].

    Histoire

    Castelferrus garde les traces d'une occupation trÚs ancienne dÚs la Préhistoire.

    À Saint-GenĂšs, une station du NĂ©olithique moyen (chassĂ©en garonnais), bien que connue depuis prĂšs d'un siĂšcle, a fait l'objet de fouilles sĂ©rieuses en 1977 et 1978.

    On y a également découvert une nécropole protohistorique datant du 1er ùge du fer, des vestiges de l'époque gallo-romaine dont un four de potier, et des objets de l'époque mérovingienne (boucles de ceinturon, épées, dague, etc.)[41].

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Castelferrus dĂ©pendait de l'Ă©lection de RiviĂšre-Verdun (gĂ©nĂ©ralitĂ© d'Auch), de l'Ă©vĂȘchĂ© de Montauban et de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Toulouse.

    À la RĂ©volution, la commune fut un temps rattachĂ©e au canton de Castelsarrasin, puis en l'an X, elle a rejoint le canton de Saint-Nicolas-de-la-Grave, dont elle dĂ©pend toujours actuellement[42].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2014 Roger Laret PRG
    2014 En cours Guy Dupuy
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[44].

    En 2020, la commune comptait 491 habitants[Note 11], en augmentation de 12,1 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    555523547650624607604657634
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    622607636595623594542570509
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    511503462387377350337322397
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    405392335368347389426411467
    2020 - - - - - - - -
    491--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 187 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 457 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 300 â‚Ź[I 4] (20 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]8,7 %8,4 %9,3 %
    DĂ©partement[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  281 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (63,7 % ayant un emploi et 9,3 % de chĂŽmeurs) et 27 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 48 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 56 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 181, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,9 %[I 10].

    Sur ces 181 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    21 Ă©tablissements[Note 14] sont implantĂ©s Ă  Castelferrus au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 21 entreprises implantĂ©es Ă  Castelferrus), contre 29,7 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2919119
    SAU[Note 15] (ha)474445317316

    La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (29 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 316 ha[49] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Castelferrus

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
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