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Itxassou

Itxassou [itsasu][1] en français ou Itsasu en basque[2] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Itxassou
Itxassou
Le Pas de Roland, le long de la Nive.
Blason de Itxassou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Michel Hiribarren
2020-2026
Code postal 64250
Code commune 64279
DĂ©mographie
Gentilé Itsasuar
Population
municipale
2 163 hab. (2020 en augmentation de 5,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 55 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 19â€Č 50″ nord, 1° 24â€Č 15″ ouest
Altitude Min. 31 m
Max. 924 m
Superficie 39,37 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BaĂŻgura et Mondarrain
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Itxassou
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Itxassou
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Itxassou
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Itxassou
Liens
Site web http://www.itxassou.fr/

    Les habitants sont appelés les Itsasuar[3] - [4].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Itxassou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[5].

    Elle se situe Ă  118 km par la route[Note 1] de Pau[6], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  23 km de Bayonne[7], sous-prĂ©fecture, et Ă  3,6 km de Cambo-les-Bains[8], bureau centralisateur du canton de BaĂŻgura et Mondarrain dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[5].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Cambo-les-Bains (3,2 km), Espelette (3,6 km), Louhossoa (4,5 km), Halsou (5,2 km), Larressore (5,3 km), SouraĂŻde (5,8 km), Jatxou (6,9 km), Macaye (7,2 km), et Bidarray (10 km).

    Son point culminant est l'Artzamendi (924 m), plus haut sommet de la province du Labourd.

    Sur le plan historique et culturel, Itxassou fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [10]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[12] - [13]. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)[14], au sud de ce territoire.

    Communes limitrophes d’Itxassou[15] - [16]
    Larressore Cambo-les-Bains
    Espelette Itxassou Louhossoa
    Ainhoa
    (par un quadripoint)
    Baztan
    (es)
    Bidarray

    Hydrographie

    La commune est traversée[17] par la Nive et par ses affluents :

    d'amont en aval :
    • (D) la Mouline, de Louhossoa
    • (G) Fagalxuriko erreka
    • (D) Lakoenbordaldeko erreka
    • (G) Attinieko erreka de Gibelarte
    • (D) Izokiko erreka
    • (G) Bordaxuriko erreka
      • (G) Loseteneko erreka (ou Joseteneko erreka ?)
    • (G) Belotzeko erreka
    • (G) Aphalaeneko erreka
    • (G) erreka handia, nĂ© erreka gaitz
    • (G) Leizarraga ou Laxia, de Burkaitz (vers l'Artzamendi), et ses affluents :
      • (G) Ithurrarteko erreka, du Mondarrain
        • (G) Bordagaineko erreka, du col de Legarre
      • (D) Markiztako erreka, du Malda
      • (D) Hegi zorrotza
      • (D) Naparruntzeko erreka
      • (D) Berandotzeko erreka
        • (D) Halegiko bordako erreka
        • (D) Artagiako bordako erreka
      • (D) Istiletako erreka
      • (D) Antsategiko erreka
      • (G) Iriberriko erreka
      • (D) Arretxemendiko erreka
      • (G) Peruskiko bordako erreka
    • (G) Bigaztanako erreka
    • (G) Basaburuko erreka ou ruisseau de Basseboure[18]
    • (G) Arrec de Panneau
    • (G) Haltzuia ou UrotchĂ©ko erreka et ses affluents :
      • (D) Uharteko erreka
        • (G) Inbideako ulhuria

    L'Haitzagerriko erreka, un tributaire du Larreko erreka qui alimente la Nivelle, arrose Ă©galement la commune.

    Quartiers

    La commune compte 14 quartiers[19]:

    • Bassebourre en limite gĂ©ographique d'Espelette ;
    • Berandotz en direction de l'Artzamendi ;
    • Église autour de l'Ă©glise Saint-Fructueux (XVIIe siĂšcle);
    • Errobi le long de l'ancienne route vers Louhossoa ;
    • Gerasto et Ortzia au pied du Mondarrain ;
    • Irigoinia pour la zone de lotissements situĂ©e au nord de La Place ;
    • Izoki au-dessus de la rive droite de la Nive en remontant vers Louhossoa ;
    • La Place au centre du village, autour de la Place du Fronton ;
    • Laxia juste en amont du site naturel du Pas de Roland ;
    • Olhasur au nord de la D918, en limite gĂ©ographique de Cambo-les-Bains et de Louhossoa ;
    • Panekau pour la colline situĂ©e au nord du village en limite gĂ©ographique de Cambo-les-Bains.
    • Xerenda et Gibelarte en remontant la rive gauche de la Nive vers Bidarray ;

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 763 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964[25] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 598,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  19 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[31].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[33] - [Carte 1] :

    • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de 5 792 ha, prĂ©sentant une densitĂ© de milieux Ă  caractĂšre tourbeux et la prĂ©sence d’espĂšces spĂ©cifiques au territoire, liĂ©es aux conditions de confinement et d’humiditĂ© importants des vallons du massif[34] ;
    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[35] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[33] - [Carte 2] :

    • la « vallĂ©e de la Nive des Aldudes, Col de Lindux », d'une superficie de 14 767 ha, un massif montagneux schisteux Ă  nombreux faciĂšs rupestres, et pelouses montagnardes[36].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[37] - [Carte 3] : la « CrĂȘte d'Iparla et Artzamendi » (2 125,65 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[38] et le « massif du Mondarrain et vallon du Laxia » (1 481,03 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[39] et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [37] - [Carte 4] :

    • les « montagnes et vallĂ©es des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[40] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du dĂ©partement[41].

    Site inscrit à l'inventaire du département

    Depuis le 20 aoĂ»t 1970, la zone montagneuse situĂ©e sur la rive gauche du Laxia et de la Nive fait partie du site "Ensemble dit du Labourd" inscrit Ă  l’inventaire des sites du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[42].

    Urbanisme

    Typologie

    Itxassou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [43] - [44] - [45].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[46] - [47].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (59,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (34,4 %), forĂȘts (22,8 %), prairies (19,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,3 %), zones urbanisĂ©es (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,6 %)[48].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Voies de communication et transports

    La commune se situe à l'intersection des routes départementales D 918 et D 932. Le réseau de voirie local s'articule autour des routes départementales D 249[49], D 349[50] et D 169[51].

    Le réseau routier communal secondaire, ainsi que la route départementale D349 dans la gorge du Pas de Roland, est particuliÚrement étroit et pentu, avec des pourcentages pouvant atteindre 20 %[52].

    La gare d'Itxassou, du cÎté est de la Nive, est desservie par la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Itxassou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[53]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[54].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Nive. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 2009, 2014 et 2021[55] - [53].

    Itxassou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[56]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[57] - [58].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[59]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[60].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Itxassou.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[61]. 35,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [62].

    Toponymie

    Le toponyme signifie « lieu oĂč le genĂȘt abonde », itsas ou isats (genĂȘt) suivi du suffixe -tzu (abondant)[63]. Tout comme les villages d'Ezkio-Itsaso, Itsasondo, Itsaso ou Jatxou ou Jaxu, on le retrouve un peu partout Ă  travers le Pays basque.

    Attestations anciennes

    Le toponyme Itxassou apparaĂźt[64] sous les formes Ytssassu (1264), Sanctus Fructuosus d'Itsatsou (1685, collations du diocĂšse de Bayonne[65]), Union (1793), Itsatsou (1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[64]) et Itsasu[66] au XIXe siĂšcle.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Itsasu[67] .

    Histoire

    Vue sur l'Ă©glise et l'Artzamendi (926 m).
    Pierre tombale datant de 1719, dans l'Ă©glise Saint-Fructueux.

    On peut voir des vestiges funĂ©raires protohistoriques (cromlechs) au col de Mehatxe (ou Mehatse - 716 m) sur l'Artzamendi[19].

    Au sommet du Mondarrain, un chĂąteau ou une tour de guet appartenant au roi de Navarre, et dont il ne reste que des vestiges, fut construit au Moyen Âge. Le site fut occupĂ© jusqu'au XVe siĂšcle.

    La loi du [68], qui dĂ©termina un nouveau paysage administratif de la France en crĂ©ant des dĂ©partements et des districts, dĂ©cida de la naissance du dĂ©partement des Basses-PyrĂ©nĂ©es en rĂ©unissant le BĂ©arn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces derniĂšres, trois districts furent crĂ©Ă©s : MaulĂ©on, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siĂšge d'Ustaritz fut transfĂ©rĂ© presque immĂ©diatement Ă  Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalitĂ©s Ă  adopter de nouveaux noms conformes Ă  l'esprit de la RĂ©volution. Ainsi Itxassou s'appela Union, Ustaritz devint Marat-sur-Nive, Arbonne : Constante, Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry : Thermopyles, Saint-Palais : Mont-Bidouze, Saint-Jean-Pied-de-Port : Nive-Franche, Louhossoa : Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz : Chauvin-Dragon, Ainhoa : Mendiarte et SouraĂŻde : Mendialde.

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et Ă  la suite de la dĂ©sertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le ComitĂ© de salut public (arrĂȘtĂ© du 13 ventĂŽse an II - ) fit arrĂȘter et dĂ©porter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et SouraĂŻde, dĂ©crĂ©tĂ©es, comme les autres communes proches de la frontiĂšre espagnole, communes infĂąmes[69]. Cette mesure fut Ă©tendue Ă  Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
    Les habitants furent « rĂ©unis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[70]. En rĂ©alitĂ©, ils furent regroupĂ©s dans les Ă©glises, puis dĂ©portĂ©s dans des conditions trĂšs prĂ©caires[71] Ă  Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ă  Ondres. Les dĂ©partements oĂč furent internĂ©s les habitants des communes citĂ©es furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-PyrĂ©nĂ©es (partie bĂ©arnaise) et les Hautes-PyrĂ©nĂ©es.
    Le retour des exilĂ©s et le recouvrement de leurs biens furent dĂ©cidĂ©s par une sĂ©rie d'arrĂȘtĂ©s pris le et le , poussĂ©s dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internĂ©s il y a huit mois par mesure de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale, n'ont pas Ă©tĂ© cultivĂ©es. Les habitants qui viennent d'obtenir la libertĂ© de se retirer dans leurs foyers, demandent Ă  grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire Ă  ce premier besoin de l'homme, la faim. »[72]. La rĂ©cupĂ©ration des biens ne se fit pas sans difficultĂ© ; ceux-ci avaient Ă©tĂ© mis sous sĂ©questre mais n'avaient pas Ă©tĂ© enregistrĂ©s et avaient Ă©tĂ© livrĂ©s au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont Ă©tĂ© ni constatĂ©s ni lĂ©galement dĂ©crits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et portĂ©s confusĂ©ment dans les communes voisines. Au lieu de les dĂ©poser dans des lieux sĂ»rs, on en a vendu une partie aux enchĂšres, et une autre partie sans enchĂšres. »[73]

    Itxassou est aussi connue pour ses fameuses mines d'or exploitées pendant trÚs longtemps.

    Le 15 avril 1963, pour affirmer l'existence de la nation basque, un rejeton du chĂȘne historique de Guernica a Ă©tĂ© plantĂ© Ă  deux pas de l'HĂŽtel du ChĂȘne. Et une poignĂ©e de nationalistes de proclamer dans la Charte d'Itxassou : "Nous, Basques, sommes un peuple, une nation, une dĂ©mocratie." Ainsi naissait le mouvement politique Enbata[74].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© : au 1er de Labourd (d’or au lion de gueules tenant de sa dextre un dard pĂ©ri en barre du mĂȘme, parti d’azur Ă  une fleur de lys d’or) ; au 2d du Pays basque (de gueules au sautoir de sinople, Ă  la croix d’argent brochant sur le tout) ; au 3e d’or Ă  deux cerises au naturel liĂ©es et posĂ©es en pal ; au 4e d’azur Ă  un fronton d’or posĂ© sur une champagne de sinople et un bĂąton de marche de sable posĂ© en barre brochant sur le tout.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des agents municipaux successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    M. Dominique Duronto
    M. Martin Bidegain
    M. Jean Jo(u)anchuto
    M. Jean Hirigoyen
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    M. Louis David
    M. Pierre Oxandabaratz
    M. Dominique David Docteur en MĂ©decine
    M. Domingo Segura
    M. Pierre Segura
    M. Jean-Odon Sainte-Marie Van Oosterom Inspecteur divisionnaire des Douanes
    M. Pierre Dorcasberro
    M. Guillaume Berouet
    M. Martin Teillery
    M. Dominique Berouet
    M. Dominique Etchegaray
    M. Sauveur Teillery
    M. Martin Louis Teillery
    M. Pierre Etchepare
    M. Edouard Gabriel
    M. Henri Signarbieux
    M. Georges Neys
    M. René Bonnet
    M. Jean Mendivil
    M. Pierre Iharour DVD Chef d'entreprise
    M. Roger Gamoy DVD[75] puis UMP-LR Salarié du privé retraité
    En cours
    (au 3 avril 2023)
    M. Mizel Hiribarren EHBAI[76] Agriculteur exploitant retraité

    Intercommunalité

    Itxassou fait partie de neuf structures intercommunales[77] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le SIVU Artzamendi ;
    • le SIVU pour la mise en Ɠuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
    • le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif Ura (Ă  la carte) ;
    • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

    Itxassou accueille le PĂŽle territorial Errobi[78] de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque, ainsi que le siĂšge du SIVU pour la mise en Ɠuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[80].

    En 2020, la commune comptait 2 163 habitants[Note 13], en augmentation de 5,05 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6491 4611 4671 5201 5131 5511 5161 5381 537
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4631 4701 4341 4091 4481 4611 5521 4311 438
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4511 4821 4531 3841 3691 3811 3771 3911 176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1341 1751 2181 2971 5631 7701 9702 0262 026
    2018 2020 - - - - - - -
    2 1842 163-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee Ă  partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Itxassou fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette. L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    1994 vit la création du GIE Cerise d'Itxassou/Itsasu, destiné à relancer la production et la commercialisation de la cerise d'Itxassou[83].
    Personne ne sait comment ni pourquoi la cerise beltxa est apparue Ă  Itxassou, mais depuis qu'une poignĂ©e d'agriculteurs a relancĂ© sa production vers les annĂ©es 1990, elle est dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme l'un des fleurons de la production française. Au point que la localitĂ© a crĂ©Ă© en 2008 un conservatoire de la cerise. Son rĂŽle ? Sauvegarder les espĂšces rares de la rĂ©gion et tester de nouvelles greffes. En 2012, 4 200 cerisiers couvrent les collines d'Ixtassou contre Ă  peine 1 000 il y a dix ans[84].

    La zone d'activités Errobi[85] accueille des entreprises industrielles, artisanales et commerciales. La plus importante est le Laboratoire pharmaceutique Renaudin (200 à 250 employés), installé depuis 1979[86]. L'atelier de meubles contemporains Alki y est basé depuis sa création en 1981.

    Culture locale et patrimoine

    • Le ruisseau du Laxia, affluent de la Nive.
      Le ruisseau du Laxia, affluent de la Nive.
    • Panneau Ă  l'entrĂ©e du village - Appartenance Ă  l'AOC piment d'Espelette.
      Panneau à l'entrée du village - Appartenance à l'AOC piment d'Espelette.

    Langues

    En 2010, la population bascophone Ă©tait de 42.2%.

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Itxassou est le bas-navarrais occidental.

    Patrimoine culturel immatériel

    La fĂȘte de la cerise Ă  Itxassou *
    Image illustrative de l’article Itxassou
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Nouvelle-Aquitaine
    Itxassou
    * Descriptif officiel MinistĂšre de la Culture (France)

    Chaque annĂ©e au dĂ©but du mois de juin a lieu la fĂȘte de la cerise, cette fĂȘte a Ă©tĂ© inscrite par le ministĂšre de la culture Ă  l'inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel en France en 2013[87]. Itxassou tire une partie de sa renommĂ©e de ses cerises noires, qui sont utilisĂ©es dans les gĂąteaux basques, et en accompagnement des fromages de brebis. DĂšs le mois de mars, la campagne se pare des fleurs des cerisiers des variĂ©tĂ©s xapata, beltxa ou peloa.

    Chaque annĂ©e, le dernier week-end du mois de mai, a lieu la FĂȘte de la ConfrĂ©rie de la Cerise d’Itxassou[88].

    Patrimoine civil

    Le cromlech d'Arluxatta[89] est un vestige de la protohistoire, tout comme ceux de Meatse, Meatseko-Biskarra, Iuskadi, Zelaïou ou Mendittipia[90]. Ces sites sont classés à l'inventaire des monuments historiques[91].

    Une place forte protohistorique (Gaztelu zahar) est visible au lieu-dit Belozea.

    L'ancienne poste est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux guerres.

    La commune a érigé en 1995 une stÚle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittÚrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    En bordure de la route départementale 918 est érigé un Mémorial du Pays Basque aux 103 morts d'Afrique du Nord[92].

    Partie de pelote au fronton.
    Vue sur la Nive.
    Ferme dans le village.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Fructueux[93] - [94], datant du XVIIe siÚcle, est classée à l'inventaire des monuments historiques[91]. Elle se caractérise par un clocher-porche et des galeries superposées sur 3 cÎtés. Elle recÚle un retable et une chaire richement décorés, ainsi qu'un tableau de Saenredam[95] (au presbytÚre) et différents objets et mobiliers inventoriés par le ministÚre de la Culture[96].
    Le cimetiĂšre qui entoure l'Ă©glise est riche en stĂšles discoĂŻdales et tabulaires.

    L'Ă©glise Saint-Fructueux (XVIIe siĂšcle).
    Chaire à prier, classée aux monuments historiques.
    StĂšle tabulaire.

    Patrimoine environnemental

    Des sentiers de randonnée mÚnent aux sommets du Mont Urzumu[97], du Mont Atharri[98], du Mondarrain et de l'Artzamendi, ou jusqu'au calvaire qui surplombe Ainhoa.

    Les tourbiÚres du Mondarrain sont un site naturel remarquable géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine depuis 1996, en partenariat avec les communes d'Itxassou et d'Espelette. Ces milieux humides sont d'une grande richesse écologique. Le massif du Mondarrain et de l'Artzamendi est inscrit au réseau Natura 2000. Il a fait l'objet d'un document d'objectifs rédigé par le CEN Aquitaine[99] en partenariat avec l'EHLG (Euskal Herriko Laborantza Ganbara) et validé en .

    Une promenade pĂ©destre emprunte l’étroite route dĂ©partementale D349 Ă  voie unique et double sens (circulation automobile difficile et dangereuse) qui parcourt une gorge sauvage oĂč coule la Nive[100]. Elle conduit au Pas de Roland, un rocher percĂ© d'un trou situĂ© en contrebas de la route, au bord de la riviĂšre, en aval de son confluent avec le Laxia. La commune accueille Ă©galement la « ForĂȘt aux lapins », un parc Ă  thĂšmes sur les lapins.

    Personnalités liées à la commune

    Équipements

    La commune dispose d'un aĂ©rodrome, au sommet du mont Urzumu (ou Ursumu - 180 m), qui propose des activitĂ©s de vol Ă  voile.

    Enseignement

    L'enseignement primaire est dispensé dans une école publique et deux écoles privées (Saint-Joseph et Arrokagarai Ikastola).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[32].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Itxassou », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Itxassou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Itxassou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    2. Site officiel - http://www.itxassou.fr
    3. Gentilé sur habitants.fr
    4. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
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    6. Stephan Georg, « Distance entre Itxassou et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. Stephan Georg, « Distance entre Itxassou et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    8. Stephan Georg, « Distance entre Itxassou et Cambo-les-Bains », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Communes les plus proches d'Itxassou », sur www.villorama.com (consulté le ).
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    11. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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    16. (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
    17. Notice du Sandre sur Itxassou
    18. noté également Bassabure par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
    19. https://www.itxassou.fr/images/stories/Fichier_PDF/commune.pdf
    20. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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    66. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
    67. EODA, Itsasu est le toponyme basque selon l'Euskaltzaindia ou Académie de la langue basque
    68. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 185
    69. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 187.
    70. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
    71. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandÚrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventÎse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achÚtent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumiÚre, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    72. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
    73. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
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    75. « Annuaire des Mairies des Pyrénées-Atlantiques », sur Annuaire des Mairies et Institutions de France, 2006-2007 (consulté le ).
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    Pour approfondir

    Articles connexes

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