AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Biriatou

Biriatou est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Biriatou
Biriatou
StÚle commémorative du détachement de Biriatou de la commune d'Urrugne en 1603.
Blason de Biriatou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Solange Demarcq-Eguiguren
2020-2026
Code postal 64700
Code commune 64130
DĂ©mographie
Gentilé Biriatuar
Population
municipale
1 231 hab. (2020 en augmentation de 3,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 112 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 20â€Č 03″ nord, 1° 44â€Č 31″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 552 m
Superficie 11,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Hendaye (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Hendaye-CĂŽte Basque-Sud
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Biriatou
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Biriatou
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Biriatou
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Biriatou
Liens
Site web biriatou.fr

    Le gentilé est Biriatuar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Biriatou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

    Elle se situe Ă  143 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  35 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  km d'Hendaye[5], bureau centralisateur du canton d'Hendaye-CĂŽte Basque-Sud dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Hendaye (3,8 km), Urrugne (4,7 km), Ciboure (8,4 km), Saint-Jean-de-Luz (9,2 km), Ascain (10,0 km), Sare (13,4 km), GuĂ©thary (14,9 km),

    Sur le plan historique et culturel, Biriatou fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Itsasegia (CÎte du Labourd)[11]. au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

    Carte de Biriatou et des communes proches.
    Communes limitrophes de Biriatou[12] - [13]
    Urrugne
    Irun
    (Espagne)
    Biriatou
    Bera
    (Espagne)

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Biriatou.

    La commune est drainĂ©e par la Bidassoa, lantzetaerreka, lizarlan erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[14] - [Carte 1].

    La Bidassoa, d'une longueur totale de 24,4 km, est un fleuve cĂŽtier torrentiel qui prend sa source en Espagne Ă  Erratzu en communautĂ© forale de Navarre et se jette dans la baie de Chingoudy entre Hendaye et Fontarrabie, dans le golfe de Gascogne prĂšs du Cap du Figuier[15].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 572 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921[21] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[22] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  14,7 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  15 °C pour 1991-2020[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « massif de la Rhune et de Choldocogagna »[27], d'une superficie de 5 385 ha, prĂ©sentant une variĂ©tĂ© des pentes et des expositions permettant la prĂ©sence d'habitats secs Ă  trĂšs humides. Par ailleurs il y a une importante dĂ©pression tourbeuse abritant de nombreuses plantes rares[28] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[29] - [Carte 3] : les « zones tourbeuses, landes et pelouses, du mont Xoldokocana au col d'Ibardin » (1 091,05 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Biriatou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[34] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35] - [36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hendaye (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (82,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (33,2 %), prairies (9,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,7 %), zones urbanisĂ©es (0,1 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    Sur son territoire communal, se trouvent les anciens postes douaniers autoroutiers de l'autoroute A63 qui, une fois franchie la Bidassoa, se raccorde avec l'autoroute espagnole AP-8.

    Biriatou est reliée à l'A63 par la route nationale 111. Le village est accessible par une route en cul de sac depuis Urrugne (quartier de Béhobie).

    Il est traversé par le GR 10.

    La commune est desservie par la ligne 5 du réseau de bus Hegobus.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Biriatou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Bidassoa. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2002, 2009 et 2021[42] - [40].

    Biriatou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[43]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biriatou.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. 37,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [47].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2021[40].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Biriatou est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[48].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Biriatou apparaĂźt sous la forme Biriato (1552[49], titres de Navarre[50]), Biriaton (1901[51], Bulletin des lois) et Biriatu[52] au XIXe siĂšcle.

    Étymologie

    Selon Jean-Baptiste Orpustan[53], aucune Ă©tymologie basque ne semble venir expliquer l’origine du toponyme, mais peut-ĂȘtre le nom latin Viriatus, justifiĂ© par la citation de 1552.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Biriatu[1].

    Histoire

    La commune s'est dĂ©tachĂ©e d'Urrugne par arrĂȘtĂ© royal le 7 novembre 1603, le mĂȘme jour que Ciboure, bien qu’étant un quartier d’Urrugne trĂšs peu peuplĂ©. Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle en effet, il n’y existait que sept maisons, mĂ©tairies exclues[54].

    À partir de cette date donc, la commune obtient le droit de choisir ses jurats et son maire-abbĂ©. Compte tenu de sa petite taille, Biriatou n’est pas reprĂ©sentĂ©e directement au biltzar du Labourd, mais par l’intermĂ©diaire du maire-abbĂ© d’Urrugne.

    La guerre de Trente Ans

    Elle fut la premiĂšre localitĂ© française occupĂ©e par les troupes espagnoles lors de l’occupation de 1636-1637, Ă  la suite de la dĂ©claration de guerre de Louis XIII Ă  l’Espagne, dans le cadre du conflit connu sous le nom de « guerre de Trente Ans »[54]. Cette occupation fut l’occasion d’un dĂ©sastre Ă©conomique pour la bourgade et les localitĂ©s voisines, comme le relate l’enquĂȘte publique citant un marchand d’Hendaye, Joannes Darregorry, « 
 hormis fort peu de maisons qui restent encore, les autres sont ou entiĂšrement desmolies ou bruslĂ©es entre deux murailles dans les paroisses de Hendaye, Biriatou, Urrugne et Ascaing et la pauvretĂ© des habitants si grande qu’ils sont contraincts d’aller habiter ailleurs comme ils ont fait jusques Ă  prĂ©sent pour n’avoir moien de repparer de long tems leurs dictes maisons ny mesme faire travailler leurs terres qui demeureront par ce moien incultes ayant leurs habitans entierement perdus leur bestail, outre que partie des vignes et vergers sont coupĂ©s et les lieux rendus presque inhabitables 
 »[55].

    Existence d'une mine de fer

    L'existence d'une mine de fer est attestée par Réaumur dans son ouvrage L'art de convertir le fer en acier page 171 : Je ne connois point de fer plus propre à faire de l'acier que celui que donne la mine de Biriatou, pays de Labour, prés de Baionne ; cette mine est négligée depuis longtemps ; on en fit en 1716. un essay par ordre de son Altesse Royale, un échantillon du fer venu de cet essay, me fut remis, je l'ai éprouvé en acier qui est du meilleur qu'on puisse souhaiter

    La RĂ©volution et la guerre de la Convention

    En mars 1793, Urrugne et Biriatou fusionnent. Biriatou ne retrouvera son indĂ©pendance qu’à la fin de 1795[54].

    Lors de l’action militaire espagnole commencĂ©e le 23 avril 1793, l’armĂ©e française se replie sur la Croix des Bouquets, sur le territoire de la commune d'Urrugne. De nouveau le 13 juillet, le village est occupĂ©, cette fois par les Espagnols, repoussĂ©s dans leur offensive, et transformĂ© en fortin sous les coups de boutoir des troupes de la Convention, emmenĂ©es par le capitaine La Tour d'Auvergne. Les troupes espagnoles se retranchent dans la localitĂ© jusqu’au 5 fĂ©vrier 1794, date du dĂ©but de l’offensive espagnole repoussĂ©e, qui se conclut par la victoire française du 17 pluviose[54].

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et Ă  la suite de la dĂ©sertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le ComitĂ© de salut public (arrĂȘtĂ© du 13 ventĂŽse an II - 3 mars 1794) fait arrĂȘter et dĂ©porter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et SouraĂŻde, dĂ©crĂ©tĂ©es, comme les autres communes proches de la frontiĂšre espagnole, communes infĂąmes[56]. Cette mesure est Ă©galement Ă©tendue Ă  Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

    Les habitants furent « rĂ©unis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[57]. En rĂ©alitĂ©, ils furent regroupĂ©s dans les Ă©glises, puis dĂ©portĂ©s dans des conditions trĂšs prĂ©caires[58] Ă  Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Ă  Ondres. Les dĂ©partements oĂč furent internĂ©s les habitants des communes citĂ©es furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-PyrĂ©nĂ©es (partie bĂ©arnaise) et les Hautes-PyrĂ©nĂ©es.

    Le retour des exilĂ©s et le recouvrement de leurs biens furent dĂ©cidĂ©s par une sĂ©rie d'arrĂȘtĂ©s pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussĂ©s dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internĂ©s il y a huit mois par mesure de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale, n'ont pas Ă©tĂ© cultivĂ©es. Les habitants qui viennent d'obtenir la libertĂ© de se retirer dans leurs foyers, demandent Ă  grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire Ă  ce premier besoin de l'homme, la faim. »[59]. La rĂ©cupĂ©ration des biens ne se fit pas sans difficultĂ©, ceux-ci avaient Ă©tĂ© mis sous sĂ©questre mais n'avaient pas Ă©tĂ© enregistrĂ©s et avaient Ă©tĂ© livrĂ©s au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont Ă©tĂ© ni constatĂ©s ni lĂ©galement dĂ©crits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont Ă©tĂ© enlevĂ©s et portĂ©s confusĂ©ment dans les communes voisines. Au lieu de les dĂ©poser dans des lieux sĂ»rs, on en a vendu une partie aux enchĂšres, et une autre partie sans enchĂšres. »[60]

    Les guerres de l’Empire

    En 1813, Biriatou est un des points de résistance des armées du maréchal Soult, qui battent en retraite face aux troupes alliées (Espagnols, Portugais et Anglais). Le quartier général du maréchal Soult se trouve alors à Saint-Jean-de-Luz, alors que les deux divisions du général Reille sont disposées à Biriatou, tenant le pont de Béhobie.

    AprĂšs l’offensive des troupes alliĂ©es, le 7 octobre 1813, Biriatou demeurera occupĂ©e durant toute l’annĂ©e 1814[54].

    HĂ©raldique

    Blason de Biriatou Blason
    CoupĂ© au 1) parti au I Ă  dextre d’or au lion de gueules tenant de sa patte dextre un dard du mĂȘme pĂ©ri en barre, la pointe en haut et Ă  senestre d’azur Ă  la fleur de lys d’or, au II de gueules Ă  la rose des vents d’argent de huit pointes partie d’or et de sable alternĂ©es avec huit pointes d’or, Ă  la flĂšche d’azur brochant en barre, la pointe en bas Ă  dextre, au 2) d’azur aux quatre trangles ondĂ©es d’argent, au saumon nageant du mĂȘme issant de la troisiĂšme et brochant sur le tout en chef.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Variante

    Hubert Lamant-Duhart[54] donne un blasonnement quelque peu diffĂ©rent : « CoupĂ©, au I parti Ă  dextre d’or au lion de gueules tenant de sa patte dextre un dard pĂ©ri en barre, la pointe en haut, aussi de gueules ; parti d’azur Ă  une fleur de lys d’or, qui sont les armes du Labourd ; Ă  senestre, de gueules Ă  la rose des vents ou boussole d’argent, les pointes d’or et de sable, Ă  la flĂšche d’azur brochante en barre, la pointe en bas Ă  dextre ; au II au saumon d’argent nageant dans une onde d’azur et d’argent ».

    Ces armes ont été officialisées par un conseil municipal de 1989[54].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1746 1747 Joannis Dostis maire-abbĂ©[Note 12], sieur[Note 13] d’Adatchenea
    1759 1760 Jean Dostis maire-abbé
    1793 1794 Arnaud BalanquĂ© maire d’Urrugne[Note 14]
    1802 1805 Jean Aprendisteguy
    1806 1824 Jean Dibildox
    1825 1846 Jean Aprendisteguy, de Mouniort
    1847 1847 Harismendy
    1848 1855 Jean Aprendisteguy (homonyme)
    1856 1864 Bernard Hiribarren
    1865 1873 Balthazar Ilhardoy
    1874 1876 R. Bideau
    1876 1884 Aramburu
    1884 1888 Bernard Ilhardoy
    1888 1890 Pierre Lapeyre
    1890 1890 Bernard Ilhardoy (démissionne)
    1891 1904 Pierre Larroulet
    1904 1908 Bernard Ilhardoy
    1908 1912 Raymond Berroa
    1912 1930 Bernard Ilhardoy
    1931 1945 Jean Hiribarren
    1945 1947 Christophe Haramboure
    1948 1954 Jean Hiribarren
    1955 1971 Joseph Halzuet
    1971 1989 Ignace Belloquy
    1989 2020 Michel Hiriart
    2020 En cours Solange Demarcq-Eguiguren
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Biriatou fait partie de trois structures intercommunales[61] :

    • l’agglomĂ©ration Sud Pays basque ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastiån.

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 1637, Biriatou comptait 30 feux, soit 150 habitants[54].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].

    En 2020, la commune comptait 1 231 habitants[Note 15], en augmentation de 3,19 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    218157212205341449429414451
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    435432466464618547583548523
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    540519555471520545526461486
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5455775305946948319529861 167
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2241 231-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Biriatou fait partie de l'aire urbaine d'Irun-Hendaye.

    Enseignement

    La commune dispose de deux écoles publiques : l'école maternelle et l'école élémentaire[65]. Ces deux écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[66].

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Le jeu de l'oie (antzara jokoa)

    Il s'agit d'un jeu de tradition basque que l'on retrouve dans d'autres communes du Labourd (Ainhoa, Ahetze, Sare, SouraĂŻde).

    La rĂšgle du jeu est simple :

    Plusieurs cavaliers, traversant un portique sous lequel est suspendue une oie au bout d'une corde, doivent arracher le cou de l'animal. Le premier participant, le roi, possĂšde un sabre. Les joueurs suivants doivent arracher le cou Ă  main nue[67]

    De nos jours, ce sport n'est autorisé que si l'oie a été tuée auparavant. Il existe également une variante du jeu de l'oie de l'autre cÎté de la frontiÚre avec l'Espagne au cours de laquelle les participants doivent arracher le cou d'un coq pour leurs 18 ans.

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques (1863) du prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Biriatou est le labourdin.

    Festivités

    Les fĂȘtes patronales sont organisĂ©es par le comitĂ© des fĂȘtes et se dĂ©roulent du 6 au 14 novembre.

    Patrimoine civil

    La redoute[68] dite Louis XIV fut utilisée pendant la guerre franco-espagnole de 1793-1795.

    Le fronton place libre.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Martin[69] - [70] date en partie du XVIe siĂšcle. Elle fait l'objet d'une inscription auprĂšs des monuments historiques. Elle est dĂ©diĂ©e Ă  Martin de Tours, saint nĂ© vers 316 en Pannonie, qui rĂ©sida Ă  Tours et mourut en 397 Ă  Candes-Saint-Martin en Indre-et-Loire. Ce saint est fĂȘtĂ© le 11 novembre.

    L'église est construite sur la base d'un rectangle, de petite taille, possédant deux appendices opposés est-ouest, et un clocher-porche, dont la construction en grÚs rose est postérieure au reste de l'édifice (1852)[54].

    On ne sait pas aujourd'hui dater avec précision la fondation d'une église à Biriatou. On retrouve une mention de celle-ci dans la charte du 25 mai 1305[71], montrant qu'elle était une annexe du prieuré de Zubernoa à Hendaye.

    Il ne reste sans doute rien de l'église mentionnée, bien que les murs latéraux soient plus épais que les autres[54] semblant avoir incorporé quelques vestiges.

    L'Ă©glise fut occupĂ©e pendant la guerre de 1793, servant de retranchement aux Espagnols. Le gĂ©nĂ©ral Laroche indique ainsi dans son rapport au ministre de la Guerre de l'Ă©poque Jean-Baptiste Bouchotte : « ... l'Ă©glise de Biriatou est entourĂ©e de retranchements et de fossĂ©s ; sa porte a Ă©tĂ© fermĂ©e en maçonnerie. On a laissĂ© seulement une petite porte oĂč il ne peut passer qu'un seul homme Ă  la fois ; la petite porte qui est trĂšs forte, est doublĂ©e au-dedans de plaques de fer Ă©paisses et Ă  petites distances les unes des autres. En dedans de l'Ă©glise et Ă  l'entrĂ©e de cette petite porte, on a pratiquĂ© un creux trĂšs profond couvert par une porte Ă  laquelle sont attachĂ©es des cordes, afin de pouvoir la lever du haut de l'Ă©glise en cas que les Français veuillent y entrer. On a fait aussi dans l'Ă©glise une espĂšce de pont qu'on lĂšve par les mĂȘmes moyens, ce pont sert Ă  monter au premier Ă©tage oĂč l'on a rassemblĂ© beaucoup de grenades pour les jeter au besoin... Dans l'Ă©glise est cantonnĂ© le bataillon des Catalans, environ 900 hommes... »[71].

    Le compte rendu des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal mentionne encore le 8 aoĂ»t 1832 : « ... En 1813, lors de l'entrĂ©e des troupes alliĂ©es sur le territoire français, l'Ă©glise a servi d'Ă©curie pour y mettre les chevaux des divers corps. Le boisage ornant son intĂ©rieur avait Ă©tĂ© totalement dĂ©truit de maniĂšre qu'il n'y resta absolument rien que le mur extĂ©rieur et la toiture... Une seule galerie a Ă©tĂ© construite dans l'Ă©glise, beaucoup trop insuffisante pour contenir les hommes assis aux escaliers et sur le sol, d'oĂč la confusion et l'embarras n'en est pas moins grande... Il est demandĂ© la construction d'une deuxiĂšme galerie ainsi que le crĂ©pissage intĂ©rieur... »[54].

    L'Ă©glise Saint-Martin.
    StĂšle discoĂŻdale.

    Un oratoire, dit d'Errondenia se dresse sur le flanc sud du gaztelu zahar, dominant la baie de Chingoudy. Il s'agit d'un oratoire privé, érigé en 1939, par la famille Ugarte-Dravasa[54].

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire bilingue français/basque. Ainsi que d'une Ama Ikastola.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean-NoĂ«l Darrobers, Urrugne des origines Ă  la RĂ©volution, Ekaina,
    • Hubert Lamant-Duhart, Les seigneurs d’Urtubie, Ekaina,
    • ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Biriatou, Ekaina,
    • Mairie de Ciboure, DĂ©claration des habitants d’Urrugne Ă  ceux de Ciboure pour limiter les prĂ©tentions de ces derniers sur les terres communes d’Urrugne,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[18].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Auzapeza est le mot basque qui dĂ©signe littĂ©ralement l’« abbĂ© des voisins », ou comme l’histoire nous l’a restituĂ© en français, le « maire-abbĂ© », sans que le terme abbĂ©, qui Ă©tait le diminutif souvent adoptĂ©, n’ait de connotation religieuse. Avant 1790, le maire-abbĂ© et les conseillers, nommĂ©s « jurats » Ă©taient dĂ©signĂ©s chaque annĂ©e le 31 dĂ©cembre par le maire-abbĂ© et les jurats sortants, et par des dĂ©putĂ©s reprĂ©sentant les maĂźtres de maison. Ils avaient pour tĂąche l’administration de la communautĂ©
    13. « Sieur » ou « maßtre » désigne le chef de famille, et de la maison.
    14. En mars 1793, Urrugne et Biriatou fusionnent. Biriatou ne retrouvera son indĂ©pendance qu’à la fin de 1795.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Biriatou » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Biriatou », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Biriatou », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Biriatou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Biriatou et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Biriatou et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Biriatou et Hendaye », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Biriatou », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Lapurdi Itsastegia(-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
    12. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    13. (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
    14. « Fiche communale de Biriatou », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    15. Sandre, « la Bidassoa ».
    16. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    17. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    18. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    19. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    20. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    21. « Station météofrance Socoa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    22. « Orthodromie entre Biriatou et Ciboure », sur fr.distance.to (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Socoa - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Socoa - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    25. « Station météorologique de Socoa - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    26. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Biriatou », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « site Natura 2000 FR7200760 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune de Biriatou », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « zones tourbeuses, landes et pelouses, du mont Xoldokocana au col d'Ibardin » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    33. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Unité urbaine 2020 de Bayonne (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    35. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    36. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    37. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Hendaye (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    38. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    39. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    40. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Biriatou », sur Géorisques (consulté le )
    41. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    42. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    43. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le )
    44. « RĂ©glementation-usages du feu Ă  l’air libre - obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement - dĂ©partement 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consultĂ© le )
    45. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    46. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    47. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    48. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    49. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    50. Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 426.
    51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    52. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
    53. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN 2-86781-396-4 et 9782867813962).
    54. ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Biriatou, Ekaina, .
    55. Archives dĂ©partementales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Pau, citĂ©es par l’ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Biriatou, Ekaina, .
    56. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3), page 187.
    57. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 300.
    58. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandÚrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventÎse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achÚtent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumiÚre, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    59. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
    60. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 310.
    61. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    65. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Biriatou%20%2864%29}}.
    66. {{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=63&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.
    67. Site de la commune
    68. « La redoute Louis XIV », notice no PA64000013, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    69. « L'église paroissiale », notice no PA64000074, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    70. « L'église Saint-Martin », notice no IA64000711, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    71. Jean Fourcade, Le prieuré Saint-Jacques de Zubernoa, Bulletin de la société des sciences, lettres et arts de Bayonne, .
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.