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Ahetze

Ahetze [a.ɛts] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Ahetze
Ahetze
Arc en ciel au-dessus du village.
Blason de Ahetze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Philippe Elissalde
2020-2026
Code postal 64210
Code commune 64009
DĂ©mographie
Gentilé Aheztar
Population
municipale
2 027 hab. (2020 en augmentation de 2,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 192 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 24â€Č 24″ nord, 1° 34â€Č 12″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 100 m
Superficie 10,56 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Ahetze
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Ahetze
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Ahetze
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Ahetze
Liens
Site web ahetze.fr/

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune fait partie de la province basque du Labourd. Les plages atlantiques de Bidart et Guéthary sont à moins de quatre kilomÚtres.

    AccĂšs

    Ahetze est à l'intersection des routes départementales 655, entre Arbonne et Bidart et 855, entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Saint-Jean-de-Luz. La commune a accÚs aux sorties 4 (Biarritz La Négresse) et 3 (Saint-Jean-de-Luz nord) de l'autoroute A63.

    La commune est desservie par la ligne 51 du réseau de bus Hegobus.

    L'aéroport de Biarritz-Pays basque est à quinze minutes du centre du bourg.

    Hydrographie

    SituĂ©e dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversĂ©e[1] par un affluent du fleuve cĂŽtier Uhabia, le Zirikolatzeko erreka et par les tributaires de celui-ci, les erreka Amisolako, Uroneko et Besaingo et l'affluent de ce dernier, le Pemartiko erreka. Paul Raymond indique Ă©galement, dans son dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque datant de 1863[2], un affluent de l’Alborga, le HaĂŻstĂ©chĂ©hĂ©, qui arrose Ahetze aprĂšs avoir pris sa source sur Saint-PĂ©e-sur-Nivelle.

    Lieux-dits et hameaux

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 382 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  14,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  15 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[15] - [Carte 1] : les « bois et landes d'Ustaritz et de Saint-PĂ©e » (2 153,79 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Ahetze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[20] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,8 %), prairies (25,4 %), forĂȘts (16,2 %), zones urbanisĂ©es (14,6 %), terres arables (10,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ahetze est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Alhorgako erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2002, 2007, 2009, 2010 et 2021[28] - [26].

    Ahetze est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[29]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[30] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ahetze.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[32]. 94,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [33].

    Toponymie

    Le toponyme Ahetze apparaüt sous les formes Ahece (1083[34]), Ahese et Aheze (1170[34] pour les deux formes), de hetsa (1249[34]), Villa quƓ dicitur Ahece et Aheze (XIIIe siùcle[2], cartulaire de Bayonne[35]), Ahetce (1302[2], chapitre de Bayonne[36]) et Ahetze[37] au XIXe siùcle.

    Jean-Baptiste Orpustan[34] indique qu'Ahetze provient d'aiz, « pierre » et par extension « hauteur rocheuse ».

    Le toponyme Larruntaldea apparaĂźt sous la forme Larungorix (XIIIe siĂšcle[2], cartulaire de Bayonne, feuillet 12[35]).

    L’Amisolako erreka est mentionnĂ© par Paul Raymond en 1863[2] sous la forme Amisola. Le mĂȘme dictionnaire cite le hameau d’Ouhas-AldĂ©a.

    Selon EugĂšne Goyheneche[38], « deux maisons (
) ont gardĂ© leur nom mĂ©diĂ©val : Akarreta et Haranbillaga ».

    Son nom basque actuel est Ahetze[39].

    Histoire

    Au Moyen Âge les pĂšlerins de Compostelle qui avaient choisi le passage par la cĂŽte atlantique, passaient par Ahetze, Ibarron et parvenaient Ă  l'hĂŽpital (Ospitale Zaharra) de Sare. D'autres prĂ©fĂ©raient bifurquer Ă  partir d'Ahetze pour atteindre la chapelle Saint-Jacques de Serres, et gagner Vera en passant par Olhette et le col d'Ibardin[40].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Élie Charles Philippe Marie d'ElbĂ©e[41] PropriĂ©taire-exploitant
    Les données manquantes sont à compléter.
    [42] Pierre Cocagne Retraité
    [43] - [44]
    (démission)
    Jean d'Elbée Océanographe biologiste
    En cours Philippe Elissalde DVD Instituteur et directeur d'Ă©cole
    Conseiller permanent de la CommunautĂ© du Pays Basque (2017 → )

    Intercommunalité

    Ahetze adhÚre à la communauté d'agglomération du Pays Basque et adhÚre à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques et de l'Agence publique de gestion locale[45].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le gentilĂ© est Aheztar[46] - [39]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[48].

    En 2020, la commune comptait 2 027 habitants[Note 8], en augmentation de 2,27 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    415418433511524608579577644
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    620605595567553543540529533
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    550523537485456507459428460
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4794845678691 0691 3181 4521 4681 809
    2015 2020 - - - - - - -
    2 0242 027-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire publique[51]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    CrĂ©Ă© en 1971, le comitĂ© des fĂȘtes d'Ahetze (Ahetzeko Mozkor Banda) organise les Ă©vĂ©nements suivants : le battage de blĂ©, la soirĂ©e dansante, le gala de force basque, le loto et les fĂȘtes patronales qui ont lieu entre le et le .

    Sports

    Ahetze possÚde deux frontons, l'un, ancien, encastré dans le mur de la mairie, et un second, achevé en 2008, intégré au nouveau lotissement du bourg.

    Le trinquet Pantxoa Sein est adossé à l'école primaire.

    Un parcours santé balisé parcourt la zone sud-est du village.

    Le fronton adossé à la mairie.
    Plaque à l'entrée du trinquet.

    Santé

    La commune d'Ahetze dispose de plusieurs services de santé : médecin généraliste, chirurgien dentiste, infirmiÚre, masseur kinésithérapeute et orthophoniste.

    Économie

    Le classement 2006 de l'Insee, indiquant le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage, pour chaque commune de plus de 50 mĂ©nages (30 687 communes parmi les 36 681 communes recensĂ©es)[52], classe Ahetze au rang 7 693, pour un revenu de 17 944 â‚Ź.

    La brocante qui a lieu tous les troisiÚmes dimanches du mois, draine réguliÚrement des amateurs d'antiquités depuis la région parisienne, jusqu'aux communes espagnoles toutes proches, et participe à l'animation économique de ce village à l'activité essentiellement agricole.

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Sous l'impulsion de l'équipe municipale menée par Pierre Cocagne (mandat 2001-2008), Ahetze a résolument décidé d'adapter son profil de village rural à la demande immobiliÚre croissante dans cette zone proche du littoral atlantique. Plusieurs projets de lotissements immobiliers sont en cours de réalisation, dont celui du bourg, dans la zone soumise à l'autorisation de l'architecte des bùtiments de France[53].

    Langues

    La Carte des Sept Provinces Basques établie par le prince Louis-Lucien Bonaparte en 1863 indique que le dialecte basque parlé à Ahetze est le labourdin.

    Patrimoine civil

    Maison basque sous l'orage

    La ferme Ostalapia, aujourd'hui transformée en restaurant, est un ancien relais sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, et bien avant, un refuge pour les Guethariars et Bidartars lorsqu'ils étaient attaqués par des pirates venus de l'océan, ou par des brigands ; sur le parking on peut encore apercevoir quelques blocs de pierre servant jadis de murailles.

    Ahetze possÚde de vieilles maisons basques datant des XVIIe et XVIIIe siÚcles, certaines ayant été rehaussées au cours du temps. Les constructions actuelles respectent le style labourdin.

    Linteau datant de 1655
    Maison rehaussée
    Maison basque moderne (fin du XXe siĂšcle)
    Église Saint-Martin d'Ahetze
    Église d'Ahetze
    Gros plan sur les cloches de l'Ă©glise

    L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1973[55].

    L’église Saint-Martin[56], point de passage sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, fut construite au XVIe siĂšcle. Son clocher-mur prĂ©sente deux baies inĂ©gales. Une vierge du XVIIe siĂšcle orne le mur nord. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e Ă  saint Martin de Tours.

    L’église possĂšde une statue en bois de saint Jacques[57] en tenue de pĂšlerin datant du XVIIIe siĂšcle, sur l’abat-voix de la chaire, ainsi qu’une statue en bois datant du XVIIIe siĂšcle et reprĂ©sentant une Vierge de l'Assomption[58], un retable[59] du XVIIIe siĂšcle, signĂ© « FrĂšre Martin, RĂ©collet, 1733 »[38], et une croix de procession[60] datant du XVe siĂšcle.

    Cette croix en bois, recouvert de plaques d’argent, dont les bras sont garnis de clochettes, suscita lors des procĂšs de sorcellerie en l'an 1609, l'indignation du conseiller de Lancre[61] qui y voyait lĂ  un objet diabolique. Les sculptures de la croix reprĂ©sentent de face le Christ, la Vierge, saint Jean, le pĂ©lican et deux tĂȘtes de femmes. Au dos de la croix, on trouve la reprĂ©sentation d’un Ă©vĂȘque, sans doute saint Martin[38].

    EugĂšne Goyheneche[38] signale que l’église d’Ahetze possĂ©dait, fait exceptionnel, un registre de catholicitĂ© en basque.

    L'Ă©glise Saint-Martin
    Le clocher vu du bourg
    La vierge du XVIIe siĂšcle sur le mur nord

    Patrimoine environnemental

    Des hauteurs d'Ahetze, tous les sommets basques proches de l'Atlantique sont visibles, la Rhune, le Mondarrain, l'Artzamendi, l'Ursuia en France, et les Trois Couronnes en Espagne.

    Vue sur le Mondarrain (750 m) et l'Artzamendi (906 m)
    La Rhune vue d'Ahetze
    Le Besaingo erreka
    Moulin Ă  eau sur le Besaingo erreka

    Personnalités liées à la commune

    Arambillaga, nĂ© Ă  Ahetze, est un prĂȘtre, traducteur en basque de l'Imitation du JĂ©sus-Christ[38] - [62], publiĂ©e Ă  Bayonne en 1684. Il Ă©tait le curĂ© de la paroisse de Ciboure.

    Statue de Mattin Treku, sculptée par Piarres Erdozaintzi[Note 9]

    Mattin Treku[63], nĂ© le Ă  Ahetze et mort le dans la mĂȘme commune, est un bertsolari renommĂ© du Pays basque français.

    Morton H. Levine[64] - [65], né en Californie et décédé en 1982, est un anthropologue nord-américain qui, durant les années 1960, fit les premiÚres recherches qui permirent de mettre en exergue les particularités hématologiques propres aux Basques, auprÚs de la totalité de la population des villages de Macaye et d'Ahetze[66]. Les études mirent en évidence, par rapport aux populations environnantes, la fréquence élevée du groupe sanguin O et des rhésus négatifs, ainsi que les particularités de distribution des antigÚnes Gm et HL-A.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti au 1 d'or au lion rampant de gueules tenant entre ses pattes une croix processionnelle à six clochettes le tout de sable ; au 2e d'azur au bùton de pÚlerin posé en pal avec sa gourde, surmonté de deux coquilles, le tout d'or[67].
    Commentaires : Devise: « mattin bertsu omore eta ahetze herria ».

    Adopté en 1996.

    « Le lion labourdin tient une croix processionnelle du XVIe siÚcle. Le bùton de pÚlerin et les coquilles, sont des symboles jacquaires, évoquant une maison Ospitalia qui recevait les pÚlerins (...). »

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Piarres Erdozaintzi est un sculpteur né en 1957, résidant à Saint-Just-Ibarre - Source : Bulletin du Musée basque, Harria et herria, Pierre et pays, .
    • Cartes
    1. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Ahetze », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Notice du Sandre sur Ahetze
    2. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    3. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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      « Maire pendant trente-deux ans de 1977 Ă  2008, Pierre Cocagne assure qu’il ne se reprĂ©sentera pas lors des prochaines municipales de 2013 ou 2014. »
    43. Lors du conseil municipal du 21 septembre 2011, le maire Jean d’ElbĂ©e, constatant le blocage de l’appareil dĂ©cisionnel, appelle Ă  une dĂ©mission de l’ensemble du conseil. À l’issue de deux tours d’élections municipales (20 et 27 novembre 2011), Philippe Elissalde est Ă©lu maire.
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    54. Une autre stÚle discoïdale d'Ahetze est exposée au Musée basque et de l'histoire de Bayonne.
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    66. Les résultats de ces études furent publiés en 1967 (The Basques «Naturel History», New York, J. Dausset, L. Legrand, M. H. Levine M. H., J. C. Quilice, M. Colombani, J. Ruffié), 1972 ( Genetic Structure and Distribution of HL-A Antigens in a Basque village, in «Histocompatibility Testing», Copenhague, J. Ruffie, M. H. Levine, M. Blanc, P. Richard), 1972 (A New lmmunoglobulin haplotype Gm (-1, -17, 21) in a Kurdish isolate and in a French Basque village, M. H. Levine, J. Ruffie, H. Darrasse) et en 1973 (Basque Isolation: I A Hemaypological Survey of tho Basque Villages)
    67. 64009 - AHETZE
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