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Bidart

Bidart (prononcer [bidaʁ] ; en basque "Bidarte", signifiant "Ă  la croisĂ©e des chemins") est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Elle s’est dĂ©veloppĂ©e sur prĂšs de cinq kilomĂštres du littoral atlantique et sa façade maritime se distingue par de longues falaises fortement plissĂ©es surplombant quelques plages. Limitrophe de Biarritz, elle se trouve Ă  vingt-cinq kilomĂštres au nord de la frontiĂšre franco-espagnole.

Bidart
Bidart
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Bidart
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Emmanuel Alzuri
2020-2026
Code postal 64210
Code commune 64125
DĂ©mographie
Gentilé Bidartar
Population
municipale
7 224 hab. (2020 en augmentation de 9,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 595 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 26â€Č 17″ nord, 1° 35â€Č 30″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 80 m
Superficie 12,15 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Jean-de-Luz
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Bidart
Liens
Site web bidart.fr

    SituĂ© dans une zone connue de l’Homme dĂšs le PalĂ©olithique supĂ©rieur, le village ne s’urbanise qu’à partir du XIIe siĂšcle, Ă©poque oĂč l’évĂȘque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes cĂŽtiĂšres inexploitĂ©es de cette partie du Pays basque. Fort d’une exposition maritime importante, le village dĂ©veloppe une activitĂ© tournĂ©e vers l’ocĂ©an, se distinguant dĂšs le XVIe siĂšcle dans la chasse Ă  la baleine, l’exploitation d’un port de pĂȘche (aujourd'hui disparu), et des activitĂ©s qui y sont liĂ©es, telle la construction navale. La dĂ©chĂ©ance de ce port et les famines rĂ©sultant des guerres du XVIIIe siĂšcle poussent alors les Bidartars Ă  des pĂȘches plus lointaines et Ă  l'Ă©migration.

    Bidart rĂ©agit Ă  la mode balnĂ©aire de la fin du XIXe siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle en adaptant son offre Ă  la demande touristique, abandonnant au passage ses activitĂ©s agricoles et de pĂȘche. La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2014 une localitĂ© de plus de 6 000 habitants, qui s’est tournĂ©e rĂ©solument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, Ă  dominante traditionnelle, a une place prĂ©pondĂ©rante. L’urbanisme de la localitĂ© a Ă©voluĂ© considĂ©rablement pour rĂ©pondre Ă  la poussĂ©e rĂ©sidentielle Ă©manant des bassins d’emploi de l’aire urbaine de Bayonne, tout en s’attachant Ă  la prĂ©servation des zones protĂ©gĂ©es de son patrimoine naturel.

    GĂ©ographie

    Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.
    Bidart et ses communes limitrophes, séparés par des traits rouges.

    Localisation

    Située au sud-ouest du territoire français, Bidart fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

    La commune fait partie de la province basque du Labourd.

    La commune possĂšde une façade maritime de 4,7 km et s’étend sur prĂšs de 2,5 km vers l’intĂ©rieur des terres. Son territoire est dĂ©coupĂ© dans le sens nord-sud en laniĂšres crĂ©Ă©es par la route dĂ©partementale 810, la voie ferrĂ©e de Bordeaux-Saint-Jean Ă  Irun, et l’autoroute A63.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 250 hectares ; son altitude varie entre 0 et 80 mĂštres, le point culminant de la commune se situe au plateau de Bellevue[2].

    GĂ©ologie

    Flysch prĂšs de Bidart.
    Rocher sur la plage d'Ilbarritz.

    Bidart se trouve Ă  la charniĂšre entre la zone dite Biarotte au nord de la commune, et la zone de flysch Ă  son extrĂ©mitĂ© sud. On distingue, outre le flysch de la partie mĂ©ridionale, trois autres types d’affleurement sur le territoire de Bidart[3]. La partie littorale est en effet caractĂ©risĂ©e par des dunes fixĂ©es, des dĂ©pĂŽts littoraux sableux et des falaises et rochers calcaires, marneux ou marno-calcaires fortement plissĂ©s, dont la stabilitĂ© est mise en cause du fait de la dĂ©gradation des marnes. D’aprĂšs le rapport de prĂ©sentation du plan d’organisme de dĂ©cembre 2011, « les falaises de Bidart reprĂ©sentent un des rares lieux de passage du CrĂ©tacĂ© au Tertiaire du milieu marin »[3].

    Entre l’Uhabia et le ruisseau de Hondarrague (ou Hondarague[4]), Ă©missaire du lac Mouriscot (Biarritz), apparaĂźt une couverture homogĂšne, terrasse alluviale constituĂ©e de dĂ©chets dĂ©tritiques et siliceux (galets, cailloutis, graviers et sables), oĂč affleurent ponctuellement des formations marneuses ou de faciĂšs de flysch.

    Enfin, la vallĂ©e de l’Uhabia et de ses affluents forme des barthes[n 1] constituĂ©es de cailloutis et de limons.

    Les zones du littoral de Bidart sont classées en zones à risque avéré et zones à instabilité rocheuse, compte tenu de la forte érosion des falaises[3].

    Relief

    Photographie de la plage de Parlementia.
    La plage de Parlementia.

    Le territoire de la commune est divisĂ© en deux parties. Au sud s’étend une plaine en demi-cercle ouverte sur l’ocĂ©an, et traversĂ©e par l’Uhabia. Cette plaine est bordĂ©e d’une ligne de coteaux, de GuĂ©thary Ă  Ahetze et Arbonne. Au nord de ces coteaux, le val d’Ilbarritz est arrosĂ© par le ruisseau La Moulie (ou le Lamoulie, prolongement du lac Mouriscot de Biarritz).

    Le long de l’ocĂ©an, les falaises s’étendent d’Ilbarritz (altitude 45 m) jusqu’à l’Uhabia. Elles reprennent au sud de ce fleuve cĂŽtier jusqu’à GuĂ©thary (altitude 45 m Ă  nouveau).

    La falaise d’Handia, qui surplombe la plage d’Ilbarritz et les rochers de Peyre Blanque[n 2] et Pey qui bĂ©ou[n 3], est l’escarpement rocheux le plus au nord. On trouve ensuite les falaises de Caseville et d’Ur Xuria qui dominent les plages du Pavillon royal et d'Etche Spi. Plus au sud s’étendent les falaises de Toutil (au-dessus de la plage de Erretegia) et la falaise Lapea (altitude 75 m) qui contient la plage du Centre. Enfin, au sud de l’Uhabia, se prĂ©sentent les falaises de Coya et de Parlementia.

    Hydrographie

    Photographie du fleuve cĂŽtier Uhabia, dans Bidart.
    L’Uhabia avant son embouchure.
    Photographie du fleuve cĂŽtier Uhabia Ă  son embouchure
    L’Uhabia, l’arrivĂ©e Ă  l’ocĂ©an.

    Bidart est traversĂ©e sur 3,8 km par l'Uhabia, petit fleuve cĂŽtier qui se jette dans le golfe de Gascogne dans la commune, et par ses affluents, le Zirikolatzeko erreka et le ruisseau de Bixipau[5].

    L’Uhabia est un cours d’eau sous l’influence des marĂ©es, alimentĂ© de surcroĂźt par une ramification importante de petits rus de l’arriĂšre-pays. Il fait l’objet d’un plan de prĂ©vention des risques d'inondation entraĂźnant des servitudes sur l’urbanisme[n 4] - [3]. En fonction de la pluviomĂ©trie, le dĂ©bit de l’Uhabia peut passer d'un dĂ©bit coutumier de 65 m3/s Ă  200 m3/s comme durant la crue de 1959[6]. Les crues de l’Uhabia correspondent Ă  des Ă©pisodes pluvieux localisĂ©s Ă  concentration rapide de l’ordre de 12 heures pour l’ensemble du bassin.

    L’Uhabia Ă©tait appelĂ© en 1718[6] Haristioneko errera, soit « ruisseau de la belle chĂȘnaie », et Houabea en 1750 (carte de Cassini). Maurice Sacx propose l’étymologie basque rĂ©sultant de la contraction de urhaitz et biak (« les deux riviĂšres »), terme qui correspond assez bien Ă  la rĂ©alitĂ©, l’Uhabia se formant de la confluence de l’Alhorgako erreka et de l’Alphalako erreka[6].

    Le petit fleuve cĂŽtier de La Moulie ou Lamouligne (appelĂ© Ă©galement Lamoulaygue ou de Lamouley[7]) conduit les eaux du lac Mouriscot, situĂ© Ă  Biarritz, Ă  l’ocĂ©an Atlantique sur prĂšs de 1 500 mĂštres jusqu’à la plage d’Ilbarritz (Bidart). Le Casabilenko erreka est un affluent de La Moulie, qui traverse le quartier d’Agoretta au nord de la commune.

    La source dite source royale de Contresta, situĂ©e sur la D 655, est dĂ©sormais dĂ©clarĂ©e impropre Ă  la consommation et ce, depuis un arrĂȘtĂ© de 2003 de la Direction dĂ©partementale des a sanitaires et sociales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (DDASS 64)[3].

    Climat

    La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet[8].

    Le climat de Bidart est de type « tempĂ©rĂ© ocĂ©anique aquitain », avec des hivers aux tempĂ©ratures rarement nĂ©gatives, et des chaleurs estivales tempĂ©rĂ©es par le vent d’ouest. Maurice Sacx signale en 2004 des tempĂ©ratures observĂ©es durant 25 ans de 12 Ă  13 °C au printemps, 19 Ă  20 °C en Ă©tĂ©, 15 Ă  16 °C en automne et 9 Ă  10 °C en hiver[6].

    Le climat se caractĂ©rise par sa pluviositĂ©, Bidart se situant sur l’isohyĂšte 1 200 - 1 255 mm. Les prĂ©cipitations sont les plus Ă©levĂ©es en automne et au dĂ©but de l’hiver.

    Les vents dominants sont marins, chargĂ©s d’humiditĂ©. De nord-ouest, ils sont frais en Ă©tĂ©, froids en hiver. Les vents d’ouest sont plus frĂ©quents en hiver et au printemps, alors que ceux du sud-ouest viennent tempĂ©rer les frimas hivernaux[n 5]. De l’est soufflent des vents secs en automne jusqu’en hiver. Enfin le foehn en provenance d’Espagne peut souffler en toutes saisons durant des pĂ©riodes courtes. Il reprĂ©sente tout de mĂȘme 11 % des relevĂ©s[3].

    Le microclimat de la commune a justifiĂ© la crĂ©ation du centre thĂ©rapeutique de rĂ©Ă©ducation Les Embruns, renommĂ© qu’il est pour les « surmenĂ©s, convalescents, scrofuleux, rachitiques, tuberculeux osseux et ganglionnaires
 mais non pour les tuberculeux pulmonaires et certains nerveux
 »[9].

    Voies de communication et transports

    Photographie du pont de la dĂ©partementale 810 au-dessus de l’Uhabia
    Le pont de la route dĂ©partementale 810 sur l’Uhabia, avant l’embouchure de celui-ci.
    Un bùtiment à l'entrée murée et une voie ferrée en fond.
    La gare de Bidart, plus desservie, en 2014.

    Histoire

    L’étymologie de son nom, Bide artean ou « au milieu des chemins, au carrefour », montre que Bidart fut au centre de voies de communications entre les localitĂ©s voisines et ce, depuis le XIIe siĂšcle qui vit le dĂ©but de l’implantation humaine et le dĂ©veloppement des communes voisines Saint-Jean-de-Luz, Ahetze, Arbonne et Biarritz (plus tardivement pour cette derniĂšre)[6]. En particulier, il Ă©tait nĂ©cessaire aux habitants d'Ahetze et Arbonne d’atteindre la cĂŽte et l’axe menant Ă  Saint-Jean-de-Luz, et celui-ci passait par Bidart.

    Au Moyen Âge, une route s’élançait dĂ©jĂ  depuis La Madeleine au nord, en suivant les tracĂ©s actuels de la falaise de Tutilenia et de la corniche, traversait l’Uhabia, et remontait vers GuĂ©thary en passant par Parlementia[6].

    La traversĂ©e de Bidart par la toute nouvelle route nationale 10 fut envisagĂ©e en 1843, impliquant la construction d’ouvrages successifs pour franchir l’Uhabia. Ils faisaient suite Ă  de nombreux autres, dont un pont mĂ©diĂ©val dit « romain » de par sa facture, mis au jour en 1968, et un ouvrage en bois du XVIIIe siĂšcle dĂ©couvert en 1971. Cette passerelle de bois fut par la suite remplacĂ©e par un pont en pierres Ă  deux arches[6].

    Le pont construit en 1844 possédait un tablier plan appuyé sur les deux rives. Il fut rallongé en 1970-1971.

    La construction d'une ligne de tramway Ă  vocation touristique, reliant Bayonne via Chiberta (Anglet) Ă  Hendaye, fut dĂ©cidĂ©e dĂšs 1910[10]. Le dĂ©cret d’utilitĂ© publique fut signĂ© en 1912. En 1913 fut crĂ©Ă©e la SociĂ©tĂ© Anonyme des Chemins de Fer Basques, reprise en 1914 par les Voies FerrĂ©es DĂ©partementales du Midi. Le projet aboutit le 1er juillet 1925. Le trajet d’une heure et vingt-deux minutes marquait six stations sur le territoire de la commune : Ilbarritz, Pavillon Royal, Bidart-Plateau, Bidart-Centre, Bidart-Plage et Uhabia-Parlementia. Le tronçon Biarritz-Hendaye fut supprimĂ© en 1935.

    C’est en 1862 que la station ferroviaire de Bidart fut inaugurĂ©e sur la voie ferrĂ©e menant d’abord de Bordeaux Ă  Bayonne et prolongĂ©e ensuite jusqu’à Irun[6].

    Le port de Bidart
     représentation de Bidart sur la carte de Cassini.
    Bidart sur la carte de Cassini.

    Plusieurs cartes et livres de comptes mentionnent la prĂ©sence d’un port Ă  l’embouchure de l’Uhabia aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles[11]. Ainsi la carte de Roussel de 1718 et celle de Cassini de 1771 signalent le port de Bidart Ă  cĂŽtĂ© de celui de GuĂ©thary. De mĂȘme en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, dĂ©taille les diffĂ©rences du matĂ©riel de pĂȘche de Bidart comparĂ© Ă  celui de GuĂ©thary « leurs folles (filets) ont des mailles plus grandes et les emprises de leurs hameçons sont plus courtes et moins espacĂ©es sur les cordes ». L’état civil mentionne qu’en 1697 « dĂ©cĂ©da Martin de Larreguy, Sieur de Pascaolenia, d’un renversement de sa chaloupe, au port de Bidart »[11].

    L'enquĂȘte sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservĂ©e aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart « abrite 19 pinasses », alors qu’à la mĂȘme Ă©poque on en compte 17 Ă  GuĂ©thary, 15 Ă  Biarritz et 22 Ă  Saint-Jean-de-Luz. Émile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pĂȘcheurs s’activaient au port de Bidart vers 1690[11].

    Ce port atteint son apogĂ©e en 1697 selon un mĂ©moire de 1777 : « on comptait alors Ă  Bidart 500 marins, plusieurs capitaines, et quantitĂ© d’officiers. Il y avait une flottille de pĂȘche de 10 Ă  12 pinasses pour la pĂȘche au thon en Ă©tĂ© et pour d’autres pĂȘches en hiver ; en outre on utilisait 3 ou 4 chaloupes pour la pĂȘche de l’ange ou matras, et 20 Ă  30 autres pour la pĂȘche Ă  la sardine »[12]. Le mĂȘme mĂ©moire mentionne qu’« il y avait autrefois (Ă  Bidart) un port pour les navires marchands, aujourd’hui il n’en reste que des vestiges ».

    L’embouchure de l’Uhabia abritait un petit chantier naval d’oĂč sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant d’eau[n 6].

    Deux Ă©vĂ©nements participeront Ă  la disparition du port, l’ensablement progressif de l’estuaire de l’Uhabia entre 1710 et 1749[n 7], et l’effondrement de la falaise de Parlamentia[13]. En 1727 en effet, le port de Bidart n’est plus mentionnĂ© dans le rapport du commissaire ordinaire de la marine, Louis Meisson du Parc[11]. Le mĂȘme rapport souligne Ă©galement que le port de GuĂ©thary, Ă©loignĂ© de 600 mĂštres « souffre de l’importante Ă©rosion des rochers de protection Ă  laquelle s’ajoute le dessablement des fonds proches du port » (le dessablement du port rendait difficile l’accĂšs au port, direct ou par la cĂŽte).

    La disparition du port sera la premiÚre étape de la décadence économique de la paroisse.

    Situation actuelle

    La commune est desservie par la route nationale 10, dĂ©classĂ©e en route dĂ©partementale 810, et possĂšde un accĂšs rapide Ă  l'autoroute A63 via les sorties 4 de Biarritz ou 3 de Saint-Jean-de-Luz nord. La route dĂ©partementale 911 relie le centre-ville de Biarritz Ă  Bidart. Le rĂ©seau routier de la commune en 2011 reprĂ©sente prĂšs de 39 km rĂ©partis entre :

    • autoroute A63, 4,5 km ;
    • route dĂ©partementale 810, 5,2 km ;
    • autres routes dĂ©partementales (RD 911, RD 255, RD 355, RD 455 et RD 655), 9,2 km ;
    • voies communales, 19,5 km[3].

    La commune est desservie par le réseau de bus de l'agglomération CÎte Basque-Adour, Chronoplus, depuis début 2011[14]. Au service hiver 2021/2022, les lignes 4, 38, 44 et 46 relient les différents quartiers de Bidart entre eux et aux autres communes du réseau[15]. La ligne 3 Car Express Hendaye <> Bayonne dessert également la commune.

    Enfin, la ligne ferroviaire de Bordeaux Ă  Irun traverse le territoire, les points d'arrĂȘt les plus proches Ă©tant situĂ©s Ă  Biarritz et GuĂ©thary.

    • Carte de la voie ferrĂ©e, des routes et de l'autoroute
      Infrastructures de transport Ă  Bidart.
    • Route large avec quelques voitures et un feu vert.
      Route départementale 810 dans le centre de Bidart.

    Urbanisme

    Typologie

    Bidart est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[19] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[22] - [23].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (33,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (36,3 %), forĂȘts (12,9 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (9,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,6 %), terres arables (5,2 %), zones humides cĂŽtiĂšres (4,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,6 %), eaux maritimes (1,3 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le "Castel Biarritz" est construit en 1877 au lieu-dit "1877 Haritzako sablia" à Bidart, comme centre de balnéothérapie pour "La Société Anonyme des Bains de Mer". Le domaine cumule les échecs commerciaux au cours du XXe siÚcle. Renommé "Sacchino" par Nathalie de Serbie puis "Le Pavillon Royal", il est finalement acheté par l'industriel LatécoÚre.

    Le plan local d’urbanisme actuel a fait l’objet d’une enquĂȘte publique du 7 fĂ©vrier au 11 mars 2011 et a Ă©tĂ© approuvĂ© dĂ©finitivement par le conseil municipal de Bidart le 28 novembre 2011[3]. Le prĂ©cĂ©dent datait du 21 dĂ©cembre 2001.

    Il propose 38 % d'espaces urbanisables (467 ha) et 62 % d'espaces naturels et agricoles (748 ha, dont 191 ha d'espaces boisés classés)[3].

    Les objectifs du nouveau PLU sont de faire Ă©voluer le plan existant sur les points les suivants[3] :

    • « permettre de redynamiser le centre-ville en favorisant la mixitĂ© sociale, l’optimisation du foncier et l’amĂ©lioration des circulations piĂ©tonnes (crĂ©ation de nouveaux cheminements et espaces publics remarquables) ;
    • transformer la RD 810 dans le secteur commercial en vĂ©ritable avenue urbaine cumulant la mixitĂ© de fonctions (commerces, bureaux, logements) et des modes de dĂ©placements (piĂ©tons, vĂ©los, transport en commun) en facilitant la crĂ©ation de contre-allĂ©es ;
    • amĂ©nager les pĂ©nĂ©trantes vers la partie intĂ©rieure de la Commune (rue de la Gare, rue Berrua, notamment) en amĂ©liorant les liens, tous modes confondus, entre les quartiers excentrĂ©s et le centre bourg ;
    • mettre en valeur la plaine de l’Uhabia en crĂ©ant un vĂ©ritable espace de loisirs et de dĂ©couverte du milieu naturel ;
    • assurer la cohĂ©rence des Ă©quipements et des activitĂ©s sportifs dans ce mĂȘme secteur ;
    • assurer la cohĂ©rence des Ă©quipements et des activitĂ©s scolaires et pĂ©riscolaires dans le vallon d’Ur Onea. »
    Photographie panoramique du centre de Bidart vers le sud.
    Vue panoramique du centre de Bidart.

    Lieux-dits et hameaux

    PrĂšs de 50 lieux-dits sont identifiĂ©s sur les cartes IGN, en une mosaĂŻque trĂšs variĂ©e qui va de Bassilour, centrĂ© sur le moulin Ă©ponyme construit en 1741 sur l'Uhabia, au technopĂŽle Izarbel qui est destinĂ© aux activitĂ©s pionniĂšres de haute technologie[28].

    Panneau risque d'inondation en bord de route.
    Panneau Ă  Bassilour.

    Plan de prévention du risque inondation (PPRI)

    La zone inondable dĂ©veloppĂ©e par l’Uhabia fait, depuis 2003, l’objet d’un plan de prĂ©vention du risque inondation. Les secteurs concernĂ©s par des dĂ©bordements lors de crues exceptionnelles (de frĂ©quence centennale) sont la zone artisanale de Bassilour, la zone commerciale Zirlinga, la partie en amont du pont de l’autoroute (zones remblayĂ©es), la zone situĂ©e entre le pont dit SNCF et l’ocĂ©an, et le camping le Ruisseau[3].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 5 020, alors qu'il Ă©tait de 2 996 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 54,8 % étaient des résidences principales, 42,0 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,1 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,1 %, en baisse sensible par rapport à 1999 (65,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en hausse : 8,8 % contre 5,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 98 à 242[I 3].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bidart est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, regroupant 12 communes dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et une dans les Landes concernĂ©es par un risque de phĂ©nomĂšnes fluvio-maritimes pouvant s’avĂ©rer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dĂ©vastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[31]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[32]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1995, 1997, 2007, 2009, 2010, 2012, 2013, 2018 et 2021[33] - [29].

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bidart.

    Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[35]. 88,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 3] - [36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1995[29].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Bidart est mentionné au XIIe siÚcle[37] dans le cartulaire de Bayonne (F 14)[38] et apparaßt sous la forme Bidart (1349), Beata Maria de Bidart (1755[37], collations du diocÚse de Bayonne[39]), Bidars (carte des Pays basques de France et d'Espagne) et Bidarte[40] au XIXe siÚcle.

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Bidart est le labourdin.Le nom basque est Bidarte, qui vient de bide (chemin) et arte (entre) et signifie « entre des chemins, au carrefour »[41].

    Autres toponymes

    Bouroushiriart était un hameau de Bidart, mentionné en 1863 par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37].

    Ilbarritz (« lieu du domaine encaissé ») apparaßt sous les formes Ilbarritz (1761[37], collations du diocÚse de Bayonne[39]) et Ilbarrits (1863[37], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37]).

    Oihara Ă©tait un hameau de Bidart, que le dictionnaire de 1863[37] orthographie Oyhara.

    ParlamentĂŒa (« le Parlement ») dĂ©signait en 1863 un hameau de Bidart[37].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le passage de groupes humains il y a 30 000 ans est attestĂ© par la dĂ©couverte dans la zone Chabiague-Ilbarritz d’éclats de silex, de burins et autres grattoirs. La plus grande partie de ces matĂ©riels[n 8] est datĂ©e du ChĂątelperronien (PalĂ©olithique supĂ©rieur)[42] - [43] - [44].

    Selon Emmanuel Passemard il s’agit d'« une station d'approvisionnement oĂč l'on procĂ©dait au dĂ©bitage de lames, probablement assez vilaines, sur des fragments roulĂ©s par la mer », oĂč des hommes s'installĂšrent pour en faire commerce[42] - [45].

    Les recherches n’ont rĂ©vĂ©lĂ© Ă  ce jour aucun vestige entre cette pĂ©riode du PalĂ©olithique supĂ©rieur et le NĂ©olithique, Ă©poque pour laquelle des restes d’outillages et de poterie datant de 3 200 ans av. J.-C. ont Ă©tĂ© dĂ©couverts[46] - [47].

    Des traces d’un atelier et du mobilier, datant du PalĂ©olithique et du NĂ©olithique, ont Ă©tĂ© trouvĂ©s sur le plateau de Bellevue et la plage du Pavillon royal. La zone d'Ilbarritz a, elle, rĂ©vĂ©lĂ© du matĂ©riel datant d'une pĂ©riode qui s'Ă©tale du PalĂ©olithique Ă  la Protohistoire. La source Contresta a Ă©galement Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e au PalĂ©olithique, si l’on en croit le mobilier dĂ©couvert. Au site du Ruisseau, oĂč se situe aujourd’hui un camping, et Ă  la plage du Centre, ont Ă©tĂ© trouvĂ©s des restes de mobilier reflĂ©tant une prĂ©sence longue allant du PalĂ©olithique Ă  la pĂ©riode gallo-romaine. Le mobilier archĂ©ologique de la plage d'Uhabia provient Ă©galement de la pĂ©riode gallo-romaine. Tous ces sites ont justifiĂ© de leur l'inscription en zone archĂ©ologique sensible[42] - [3].

    Moyen Âge

    En 1122, Guillaume IX d'Aquitaine donne le droit de pĂąturages sur les terres cultes et incultes, ainsi que le droit d’y fonder des exploitations, Ă  l’évĂȘque de Bayonne. Ce dernier et le vicomte de Labourd dĂ©cident en consĂ©quence d’autoriser en particulier la colonisation de landes inoccupĂ©es de la cĂŽte oĂč se crĂ©ent bientĂŽt Bassussarry, GuĂ©thary, Serres et Bidart, qui apparaĂźt dĂšs le milieu du XIIe siĂšcle dans le cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or[48] - [49].

    Bidart passe prĂšs de trois siĂšcles sous la domination anglaise (1152-1453), en raison du mariage d’AliĂ©nor d'Aquitaine avec Henri II d'Angleterre, jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans[48].

    Le Livre d’Or livre quelques dates concernant Bidart qui dĂ©crivent son histoire. Ainsi en 1349, il est fait mention d’un caperan qui, selon Maurice Sacx, n’est pas un curĂ© mais un chapelain, indiquant ainsi que Bidart n’est pas encore une vĂ©ritable paroisse[48] - [49].

    Les registres gascons des archives de Bayonne indiquent qu’en 1517 le vicaire de la paroisse de Bidart, Bertrand de la Fargue, promet que tout le blĂ© du lieu sera livrĂ© Ă  Bayonne « vu que, dans le Labourd, on donne le blĂ© aux ennemis du Roy »[48] - [6].

    En 1597, ce sont les registres français des archives de Bayonne qui mentionnent les dĂ©libĂ©rations de la municipalitĂ© bayonnaise, pour juger des mesures nĂ©cessaires Ă  l’encontre d'un capitaine Combes ou Comba de Bidart qui aurait « Ă©tĂ© de la ligue et (
) portĂ© les armes contre le Roy »[48] - [6].

    Le début du XVIe siÚcle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion[48] - [50]. Le 21 octobre 1515, la ville de Bayonne fait « inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité (...) d'aller en la paroisse de Bidart (...) à cause de la contagion de la peste »[48] - [n 9].

    Les registres paroissiaux de Bidart sont archivĂ©s depuis 1644 et permettent d’évaluer l’évolution de la dĂ©mographie, ainsi qu’il en est fait Ă©tat ci-aprĂšs, dans le paragraphe dĂ©diĂ©[48].

    La pĂȘche Ă  la baleine

    Photographie de l’atalaye de GuĂ©thary
    L'atalaye de Guéthary, sur la commune de Bidart, nom porté par la tour de guet utilisée pour repérer de la cÎte le souffle des baleines.

    Au XVIe siĂšcle, la chasse Ă  la baleine est dĂ©jĂ  prĂ©sente Ă  Bidart, comme le prouve la convention entre les pĂȘcheurs de Biarritz et ceux de Bidart, signĂ©e le 28 dĂ©cembre 1580 et dĂ©tenue aux archives de Biarritz[51] - [11] - [n 10]. Cet accord tend Ă  rĂ©gler le partage des prises communes[51].

    Les rÎles et actes notariés détenus par les archives générales de Rotterdam[51] - [52] mentionnent divers harponneurs ou capitaines engagés dans la course à la baleine au XVIIe siÚcle, tels[51] :

    • en 1633, Martin de l’Hospital et AndrĂ© de Clauset ;
    • en 1643, Martin de Mendecheval[n 11] - [n 12], Joannis d’Aringanjart, Saubat de Ousinjage[n 13], Dominique de la Voulette, ClĂ©ment de Mendechaval ;
    • en 1661, Johannes de Berreau et Martin Halle ;
    • en 1669, Michel de Bringeau avec son maĂźtre de chaloupe Saubat du Halde[n 14] ;
    • en 1670, Michel de Vinjou[n 15] et Saubat du Halde[51].

    L’émigration

    Entre 1718 et 1790, Maurice Sacx Ă©value l’émigration de Bidart Ă  quatorze dĂ©parts par an. Durant le siĂšcle suivant, le mouvement ne s’est pas tari. On retrouve en effet sur la liste de 235 mariages basques Ă  Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1819 et 1889 pas moins de 54 noms originaires de Bidart[51] - [53].

    La bataille de la Nive

    La bataille de la Nive est une bataille de la guerre d'indépendance espagnole, qui s'est déroulée en décembre 1813[51].

    À Bidart, le quartier Barroilhet est le tĂ©moin de combats acharnĂ©s[51] - [54].

    « Les maisons et les routes de Saint-Jean-de-Luz jusqu’à la vieille porte de Bidart Ă©taient couvertes de blessĂ©s anglais et portugais aprĂšs la bataille du 9 et 10 dĂ©cembre. Le soir du 9, le lieutenant-colonel Lloyd, Ă  la tĂȘte de ses troupes, les ponts de Saint-Jean-de-Luz et de l’Ouhabia ayant Ă©tĂ© reconstruits, attaquent notre village ; les Français rĂ©sistent puis sont repoussĂ©s par les Anglais ; c’est Ă  midi qu’une balle de mousquet vint frapper mortellement Lloyd[51] - [55] - [54]. »

    La tombe du lieutenant-colonel Richard Lloyds, dans le cimetiÚre de Bidart, a été restaurée en 1904[51].

    Époque contemporaine

    Pendant l'occupation allemande, la Kommandantur s'installa villa Onestia (aujourd'hui Le RĂ©gent), rue de la Gare[n 16].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    SituĂ©e au Pays basque, Bidart se situe politiquement relativement Ă  droite mais Ă©loignĂ©e de l’extrĂȘme droite, privilĂ©giant les candidats de droite aux Ă©lections prĂ©sidentielles et les plĂ©biscitant aux Ă©lections lĂ©gislatives (sauf pour l’élection lĂ©gislative de 2012 qui a vu la victoire de Sylviane Alaux sur un score relativement partagĂ©) et cantonales. Les Ă©lecteurs ont Ă©galement lĂ©gĂšrement moins votĂ© pour les candidats de gauche que le reste du dĂ©partement lors des derniĂšres Ă©lections rĂ©gionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[56] contre 46,74 % Ă  Bidart) et europĂ©ennes. D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas plĂ©biscitĂ©s lors des scrutins locaux.

    Élections prĂ©sidentielles les plus rĂ©centes

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 53,10 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 46,90 % des suffrages ; le taux de participation était de 86,56 %[84].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 49,61 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 50,39 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,67 %[85].

    Élections municipales les plus rĂ©centes

    Aux Ă©lections municipales de 2008, la liste de Jean Jaccachoury, dont la liste LDVD avait obtenu 20 siĂšges sur 27, avait rassemblĂ© au second tour 45,18 % des suffrages ; le taux de participation Ă©tait de 68,48 %[86].

    Aux Ă©lections municipales de 2014, la liste d'Emmanuel Alzuri, dont la liste SE avait obtenu 25 siĂšges sur 29, avait rassemblĂ© dĂšs le premier tour 67,55 % des suffrages ; le taux de participation Ă©tait de 61,90 %[87].

    Liste des maires

    Jusqu’à la Constitution de 1791, chaque quartier de Bidart (Pourguette, Oyare, Ilbarritz et Burruntz jusqu’au milieu du XVIIe siĂšcle, Oyare se scindant ensuite en deux pour donner Oyare-Issunaritz et Parlementia), prĂ©sentait un jurat au conseil de la commune, parmi lesquels le premier jurat, ou maire-abbĂ© (auzapez) Ă©tait Ă©lu par les maĂźtres de maison et devenait membre de plein droit du Biltzar[6]. L’élection se tenait la derniĂšre semaine de dĂ©cembre, Ă  main levĂ©e. Le clergĂ© (curĂ© et vicaire) et les nobles Ă©taient exclus du nombre des Ă©lecteurs.

    À partir de 1791, le conseil gĂ©nĂ©ral de la commune, qui Ă©tait Ă©lu au suffrage censitaire, Ă©tait prĂ©sidĂ© par le maire. Ce dernier Ă©tait assistĂ© d’un procureur. DĂšs 1793, ce binĂŽme marque la prĂ©dominance du pouvoir centralisateur, les maires Ă©tant nommĂ©s par le prĂ©fet, reprĂ©sentant du gouvernement parisien[6]. Cette situation perdurera jusqu’à la chute du Second Empire.

    Maires Ă©lus Ă  partir de la TroisiĂšme RĂ©publique

    Liste des maires successifs.
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1875 1876 Bertrand Dartayet[6] DĂ©cĂšde le 6 octobre,
    intérim de Pierre Duhalde.
    1876 1885 Jean dit Denis Fagondo[6]
    1885 1888 Pierre Lamothe[6] DĂ©cĂšde en 1888.
    1888 1896 Antoine Boudet[6]
    1896 1900 Saint Martin Erausquin[6]
    1900 1925 Jean-RaphaĂ«l Legasse[6] RĂ©publicain Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Jean-de-Luz (1913 → 1919)
    1925 octobre 1944 Joseph Michelena[6]
    octobre 1944 mai 1945 Délégation municipale
    présidée par Jules Gauziede[6].
    mai 1945 1975 Sauveur Atchoarena[6]
    1975 juin 1995 Georges Ilhé RPR
    juin 1995 2006
    (démission)
    Pierre Jaccachoury DR[88]
    DVD[89]
    Cadre EDF-GDF retraité
    2006 mars 2008 Marie-Claude Dandrieu-Bergez DVD
    mars 2008 avril 2011[90]
    (décÚs)
    Jean Jaccachoury Cadre EDF
    mai 2011[91] En cours
    (au 21 juillet 2014)
    Emmanuel Alzuri DVD[92] Cadre supérieur
    Conseiller dĂ©partemental du canton de Saint-Jean-de-Luz (2018 → )

    Instances judiciaires et administratives

    Bidart relĂšve du tribunal d'instance de Bayonne, du tribunal de grande instance de Bayonne, de la cour d'appel de Bordeaux, du tribunal pour enfants de Bayonne, du conseil de prud'hommes de Bayonne, du tribunal de commerce de Bayonne, du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[93].

    La commune se trouve dans la circonscription de sécurité publique du commissariat de police de Biarritz.

    Eau et assainissement

    Le syndicat mixte de l’usine de la Nive, auquel Bidart souscrit, est responsable de l'approvisionnement en eau potable de la ville, grĂące Ă  un prĂ©lĂšvement effectuĂ© au niveau d’Ustaritz. La distribution auprĂšs des quelque 4 000 abonnĂ©s de la commune est assurĂ©e par la Lyonnaise des Eaux[51] - [3].

    Le traitement des eaux usĂ©es est pris en charge majoritairement par la station d’épuration situĂ©e sur le territoire dans la plaine de l'Uhabia[51] - [n 17]. Le nord de la commune est raccordĂ© Ă  la station Marbella de Biarritz, qui traite aussi les effluents provenant d’Arbonne et d'Ahetze. La station d’épuration de Bidart rejette actuellement ses eaux traitĂ©es dans l’Uhabia, peu avant l’embouchure. Une Ă©tude portant sur un Ă©missaire de 400 mĂštres minimum permettant le rejet en mer est en cours[94] - [3].

    DĂ©chĂšterie avec panneau du syndicat Bizi Garbia.
    DĂ©chĂšterie Ă  Bidart.

    Déchets ménagers et électrification

    La commune adhÚre au syndicat mixte Bizi Garbia. Cet établissement public de coopération intercommunale endosse les compétences relatives à la gestion de la filiÚre déchets comprenant les collectes traditionnelles et sélective, le traitement, la valorisation et l'élimination des déchets ménagers[3].

    Le rĂ©seau gĂ©nĂ©ral est alimentĂ© par la ligne Ă  haute tension (63 kV) Mousseroles (Bayonne) - La NĂ©gresse - Saint-Jean-de-Luz selon un axe nord-est - sud-ouest et suit la voie ferrĂ©e[3]. De ce fait, elle ne prĂ©sente pas d’impact paysager significatif, Ă  l’exception des parties oĂč elle rejoint des zones d’habitation (nord et sud de la commune). Des travaux d’enfouissement des lignes ont Ă©tĂ© entrepris dans le cadre de la mise en valeur du centre du village.

    Intercommunalité

    Bidart fait partie de neuf structures intercommunales[94] - [95] :

    • CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays basque ;
    • le SIVU Arbonne - Bidart, dont le siĂšge est Ă  Bidart[95] ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d'amĂ©nagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot ;
    • le syndicat intercommunal des collĂšges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat mixte de l’Uhabia, dont le siĂšge est Ă  Bidart[95] ;
    • le syndicat mixte de l'usine de la Nive.

    La commune adhÚre à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian[94].

    Finances locales

    Bidart appartient Ă  la strate des communes ayant une population comprise entre 5 000 et 10 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le rĂ©sultat comptable par habitant sur dix annĂ©es (pĂ©riode 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes donnĂ©es comparĂ©es Ă  la moyenne de la strate.

    Comptes de la commune de Bidart de 2004 Ă  2013.
    RĂ©sultats exprimĂ©s en €/habitant.

    Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
    financement des investissements
    Capacité
    d'autofinancement (CAF)
    Bidart Moyenne de
    la strate
    Bidart Moyenne de
    la strate
    Bidart Moyenne de
    la strate
    2004
    255 167 Capacité 27 Besoin 11 285 198
    2005
    206 194 Capacité 17 Besoin 9 239 226
    2006
    274 218 Besoin 220 Capacité 4 308 254
    2007
    62 220 Capacité 265 Capacité 54 -37 257
    2008
    260 210 Besoin 211 Besoin 28 303 257
    2009
    229 178 Capacité 140 Capacité 26 274 221
    2010
    315 217 Besoin 158 Capacité 66 354 269
    2011
    252 160 Capacité 19 Capacité 3 200 289
    2012
    238 149 Besoin 107 Capacité 15 281 190
    2013
    238 149 Capacité 414 Besoin 28 281 190
    Sources des données : les comptes des communes - Bidart[96].

    Strate : communes de 5 000 Ă  10 000 habitants.

    Taux de fiscalité directe en 2013.

    Taxe Taux voté à Bidart Taux moyen de la strate
    d'habitation 15,11 % 14,41 %
    fonciĂšre sur le bĂąti 10,79 % 20,80 %
    fonciĂšre sur le non-bĂąti 30,62 % 57,75 %
    Sources des données : les comptes des communes - Bidart[96].

    Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

    Strate : communes de 5 000 Ă  10 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.

    Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Bidart aux autres communes de la mĂȘme strate (communes de 5 000 Ă  10 000 habitants)[n 18] :

    • la sĂ©quence des donnĂ©es de 2004 Ă  2013 montre une situation financiĂšre rĂ©guliĂšrement meilleure que la moyenne de la strate ;
    • le taux de la taxe d’habitation est supĂ©rieur au taux moyen de la strate ;
    • le poids de l'impĂŽt foncier, tant pour les propriĂ©tĂ©s bĂąties que non-bĂąties, est nettement infĂ©rieur Ă  la moyenne ;
    • l'annuitĂ© de la dette par habitant (1 880 â‚Ź) reprĂ©sente plus de deux fois la valeur de la moyenne de la strate.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    Le gentilé est Bidartars[97] - [98].

    Les registres paroissiaux archivĂ©s depuis 1644 permettent de suivre de façon prĂ©cise l’évolution de la population avant la crĂ©ation de l'Ă©tat civil en 1792[n 19].

    Évolution de la population de 1690 à 1790.
    1690 1718 1740 1770 1790
    1 9752 0281 7111 151717
    En 1718, Salvat de LespĂšs de Hureaux mĂšne un recensement qui fait apparaĂźtre 2 160 Ăąmes dans la commune. Maurice Sacx ajuste ce nombre Ă  2 028.
    (Sources : registres paroissiaux[99].)

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[100]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[101].

    En 2020, la commune comptait 7 224 habitants[Note 4], en augmentation de 9,87 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8417087236878041 2551 2521 2691 276
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3071 3331 4341 4431 5931 5481 4091 3701 473
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5281 5701 6681 8662 1482 4001 9522 2022 362
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 2562 4362 7483 0444 1234 6705 6146 2966 597
    2020 - - - - - - - -
    7 224--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[102] puis Insee Ă  partir de 2006[103].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jusqu’en 1820, l’évolution de la population est nĂ©gative, liĂ©e non seulement aux guerres des XVIIe et XVIIIe siĂšcles qui affectent lourdement la navigation commerciale et la pĂȘche, mais Ă©galement aux famines (1693-1695 et 1709-1710). La variole fait Ă©galement des ravages en 1772 et 1784. Enfin, la mer rĂ©clame son tribut et en 1702 par exemple, vingt pĂȘcheurs pĂ©rissent en un seul jour lors d’une forte tempĂȘte[104] - [6].

    À partir de la fin du XIXe siĂšcle, la mode balnĂ©aire influe le dĂ©veloppement urbanistique de Bidart. Ainsi la SociĂ©tĂ© anonyme des bains de mer investit dans un grand lotissement. Le projet est abandonnĂ© en 1884 mais l’impulsion a Ă©tĂ© donnĂ©e. Le baron de l’EspĂ©e fait construire son chĂąteau Ă  Ilbarritz et la reine Nathalie de Serbie projette la construction du chĂąteau Le Sacchino (aujourd’hui Les Ailes) surplombant la plage Pavillon Royal[104] - [105].

    Sous cette influence, Bidart, devenue station balnĂ©aire, adhĂšre au syndicat d’initiative du Pays basque, puis crĂ©e en 1922 son propre syndicat d’initiative et la chambre d’industrie climatique[104] - [6].

    En 1927 le village accĂšde au rang de station climatique et cette Ă©tape importante dĂ©cidera de la mutation de nombreux agriculteurs et artisans locaux vers les mĂ©tiers du bĂątiment ou de l’hĂŽtellerie[104].

    La population de Bidart passe le cap des 3 000 habitants en 1982. DĂšs lors, la croissance dĂ©mographique ne cesse de s’accĂ©lĂ©rer du fait de la nĂ©cessitĂ© d’accompagner la progression des pĂŽles d’emplois voisins fortement urbanisĂ©s, tels le BAB. Durant la pĂ©riode 1982 - 90, le taux de croissance de la population Ă  Bidart est de 35 % (Ă  comparer avec les 8 % moyens de l’aire urbaine de Bayonne). La dĂ©cennie suivante (1990 - 99), la progression est encore de 13 %, la moyenne de l’aire urbaine Ă©tant de 8 %[104] - [3]. En 2010, la population de Bidart est de plus de 6 000 habitants[104] - . L’évolution dĂ©mographique est essentiellement due, durant la pĂ©riode 1982 - 2006, au solde migratoire d’actifs, le solde naturel ne participant que marginalement Ă  la progression gĂ©nĂ©rale[104] - .

    Analyse des soldes de variation annuelle de la population[3].
    1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006
    Taux de variation annuel de la population + 3,90 + 1,40 + 2,70
    Solde naturel + 0,10 + 0,04 + 0,20
    Solde migratoire + 3,80 + 1,30 + 2,50

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  30,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,9 %). De mĂȘme, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 30,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 3 376 hommes pour 3 516 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,08 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[106]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    7,3
    75-89 ans
    9,2
    17,9
    60-74 ans
    17,9
    20,6
    45-59 ans
    22,3
    20,9
    30-44 ans
    20,1
    16,3
    15-29 ans
    13,9
    16,4
    0-14 ans
    15,0
    Pyramide des ùges du département des Pyrénées-Atlantiques en 2018 en pourcentage[107]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,5
    8,6
    75-89 ans
    11,7
    18,2
    60-74 ans
    19
    21,3
    45-59 ans
    20,6
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    16,4
    15-29 ans
    14,2
    16,7
    0-14 ans
    14,7

    Activité de la population

    Cette tendance, qui voit le pourcentage d’actifs augmenter, se confirme de 1999 Ă  2006, le taux d’activitĂ©[n 20] passant de 70,9 % Ă  73,4 % (dans le mĂȘme temps, le taux moyen des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques passe de 68,5 % en 1999 Ă  71 % en 2006)[3]. En 2009, ce taux n’est localement plus que de 72,3 %, subissant la montĂ©e de la part des retraitĂ©s et prĂ©retraitĂ©s (7,5 % en 1999, puis 10,2 % en 2009)[108].

    Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par ùge en 2009[108].
    Population Actifs Taux d’activitĂ© en % Actifs ayant un emploi Taux d’emploi en %
    Ensemble 4 093 2 958 72,3 2 603 63,6
    15 Ă  24 ans 592 232 39,2 163 27,5
    25 Ă  54 ans 2 620 2 376 90,7 2 120 80,9
    55 Ă  64 ans 881 350 39,8 320 36,4
    Petit bĂątiment rouge et blanc proche d'un champ.
    Ikastola de Bidart.

    Enseignement

    La commune de Bidart est rattachĂ©e Ă  l’acadĂ©mie de Bordeaux[109]. Elle dispose d'une Ă©cole, l'Ă©cole primaire publique Jean-Jaccachoury[110]. Cette Ă©cole propose un enseignement bilingue français-basque Ă  paritĂ© horaire[111].

    L'ESTIA, école d'ingénieurs gérée par la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, est située dans le technopÎle Izarbel.

    Santé

    L’offre de services se rapportant Ă  la santĂ© s’établissait comme suit en 2011 :

    ServiceMédecinDentistePharmacieKinésithérapeuteMagnétiseurInfirmierPsychothérapeuteCentre de rééducation
    Nombre52231411[n 21]
    Services relatifs à la santé à Bidart en 2011[3].

    Sports et Ă©quipements sportifs

    Outre les pratiques sportives dĂ©crites ci-aprĂšs, des activitĂ©s privĂ©es se sont dĂ©veloppĂ©es autour du golf d’Ilbarritz et du mini-golf du centre du village[112].

    Judo

    LocalisĂ© au Kirolak, rue de la Gare, le judo club de Bidart, Bidarteko Dojo, a fĂȘtĂ© ses 30 ans d'existence en 2007. Le club dispense des cours de judo des catĂ©gories baby judo aux adultes, mais aussi du ju-jitsu pour les adolescents et les adultes[113].

    Pelote basque

    • PrĂ©sentation de l'Ă©quipe sĂ©nior de chistera.
      Présentation de l'équipe senior de chistera en juillet 2005.
    • Enfants jouant Ă  la pelote basque.
      Partie de chistera enfants.
    • DĂ©monstration d'un mouvement de chistera.
      Mouvement de chistera.
    • photographie du petit fronton au centre de Bidart.
      Petit fronton au centre du village.

    De nombreux professionnels dans cette spĂ©cialitĂ© ont Ă©tĂ© formĂ©s dans le club Kostakoak (« ceux de la cĂŽte »), comme Éric Irastorza, Laurent Garcia, Patrice Berdoulay et HervĂ© Caudal. Le club a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1942 par Albert Sasco, Pierre Balgaciague, AndrĂ© Mitchelena et Jean Belascain, Sasco en devenant le premier prĂ©sident[13].

    Le grand fronton date de 1958.

    Randonnée

    Bidart participe au sentier du littoral dont la partie qui part de Bidart pour aboutir Ă  Hendaye s'inscrit dans le projet plus vaste de sentier europĂ©en du littoral (ou sentier europĂ©en E9), un sentier europĂ©en de grande randonnĂ©e, s’étendant le long des cĂŽtes occidentales et septentrionales de l'Europe sur 5 000 kilomĂštres, du cap Saint-Vincent au Portugal jusqu’à la commune estonienne de Narva-JĂ”esuu, Ă  la frontiĂšre russe[3].

    La commune a, en outre, balisĂ© cinq sentiers de randonnĂ©e qui permettent de dĂ©couvrir la vallĂ©e de l’Uhabia, le lac Mouriscot, les falaises et les plages, et le centre du village.

    Rugby Ă  XV

    Le Bidart Union Club a remporté trois titres séniors durant la saison 2007-2008 : champion comité premiÚre et réserve, et champion de France promotion honneur.

    Surf

    C'est sur la commune de Bidart que se situe la vague mondialement connue de Parlementia. Tous les ans, une compĂ©tition de surf de grosses vagues y est organisĂ©e. On peut considĂ©rer cette vague comme patrimoine naturel de la commune et aussi une attraction touristique partagĂ©e avec la commune limitrophe de GuĂ©thary oĂč se trouve le meilleur point de vue sur la vague.

    Vie associative

    Outre les associations sportives, Bidart accueille des associations tournĂ©es vers la musique, le soutien Ă  la tradition basque (danses, musique, jeu de cartes), l’éducation, l’économie locale, l’aide humanitaire et la solidaritĂ©[114].

    Cultes

    Photographie de la chapelle de la Madeleine.
    La chapelle Sainte-Madeleine.
    Carte des lieux de culte Ă  Bidart.
    Carte des lieux de culte Ă  Bidart.

    Culte catholique

    Le territoire de la commune se situe au sein de la paroisse Saint-Joseph des Falaises dans le diocÚse de Bayonne, Lescar et Oloron. Cette paroisse dispose de deux lieux de culte : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bidart et l'église Saint-Nicolas sur la commune voisine de Guéthary[115].

    Outre cette Ă©glise, la commune possĂšde deux cimetiĂšres et quatre chapelles. La chapelle Sainte-Madeleine, Ă©galement appelĂ©e de la Madeleine, domine la mer. Celle de Notre-Dame d’Ur Onea (« la bonne eau » en basque) recĂšle une vierge en bois dorĂ© du XVIIIe siĂšcle[116]. Enfin, la chapelle Saint-Joseph est situĂ©e dans le quartier de Parlementia et la chapelle des Embruns au sein du centre du mĂȘme nom.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 30 754 €, ce qui plaçait Bidart au 14 485e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[117].

    En 2009, 59,4 % des foyers fiscaux n'Ă©taient pas imposables[I 4].

    Emploi

    En 2009, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  4 093 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,3 % d'actifs dont 63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chĂŽmeurs[I 5].

    On comptait 3 191 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 663 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 2 630, l'indicateur de concentration d'emploi est de 121,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[n 22] - [I 6].

    Entreprises et commerces

    Jusqu’à la RĂ©volution, la quasi-totalitĂ© de la population s’emploie aux travaux de la terre et Ă  la pĂȘche. Lente au dĂ©but, la conversion vers les mĂ©tiers liĂ©s au tourisme (mĂ©tiers du bĂątiment, hĂŽtellerie) s’est accĂ©lĂ©rĂ©e Ă  partir de 1940.

    Années1831191119211931194619621980
    Agriculteurs19,0 %22,4 %18,6 %12,4 %3,3 %3,1 %0,4 %
    PĂȘcheursÂč0,3 %0,9 %2,3 %1,4 %0,0 %2,0 %0,2 %
    Proportion des agriculteurs et des pĂȘcheurs par rapport Ă  la population totale[6].
    Âčd’aprĂšs les estimations, les pĂȘcheurs reprĂ©sentaient 24 % de la population en 1697 et 9 % en 1777.

    Au 31 dĂ©cembre 2010, Bidart comptait 916 Ă©tablissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 38 dans l'industrie, 90 dans la construction, 665 dans le commerce-transports-services divers et 104 Ă©taient relatifs au secteur administratif[I 7].

    Entreprises

    En 2011, 111 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Bidart, dont 50 par des autoentrepreneurs[I 8] - [I 9].

    Trois zones d’activitĂ©s artisanales et industrielles sont situĂ©es Ă  proximitĂ© de l’autoroute[3] :

    • la zone d’activitĂ©s de Bassilour : les activitĂ©s qu’elle regroupe concernent Ă  83 % l’industrie manufacturiĂšre et Ă  8 % le commerce et la rĂ©paration. Les autres activitĂ©s formant chacune moins de 5 % de l’ensemble sont les transports et communication, la construction et enfin l’immobilier et les services aux entreprises. Elle se situe Ă  l’est de l’autoroute, en rive gauche de l’Uhabia, au centre du territoire de la commune ;
    • la zone d’activitĂ©s technopĂŽle Izarbel concentre des activitĂ©s pionniĂšres de haute technologie. PrĂšs de 70 entreprises s’y sont spĂ©cialisĂ©es dans les domaines de l'informatique, de la mĂ©canique de prĂ©cision, du traitement de l’image, des tĂ©lĂ©communications ou du multimĂ©dia. Les activitĂ©s proposĂ©es concernent Ă  76 % les services aux entreprises et 14 % l'industrie. Viennent ensuite la construction, les activitĂ©s financiĂšres, le commerce et les rĂ©parations, ainsi que les transports et communication. L’aNTIC Pays basque y a son siĂšge ; l'Ifremer y possĂšde un laboratoire (laboratoire halieutique d’Aquitaine), dont la mission est de « travailler sur les pĂȘcheries cĂŽtiĂšres et estuariennes en Aquitaine et principalement sur les populations de poissons migrateurs amphihalins dont l’anguille europĂ©enne, les salmonidĂ©s migrateurs et la grande alose »[118] - [119]. La prĂ©sence de l’ESTIA vient confirmer la volontĂ© crĂ©ative de la zone. La zone d'activitĂ© est situĂ©e Ă  l'extrĂȘme est de la commune. Elle est accessible par le nord, depuis l'Ă©changeur autoroutier de Biarritz marquant la limite communale Bidart - Biarritz ;
    • la zone d’activitĂ©s Sempau, nouvellement amĂ©nagĂ©e pour des entreprises de travaux publics et de rĂ©cupĂ©ration de dĂ©chets. Elle occupe 4,7 ha et est accessible par le giratoire d’entrĂ©e au technopĂŽle Izarbel.

    Commerces

    Photographie du marché régional sur la place du village.
    Le marché régional hebdomadaire, sur la place centrale du village.

    À l’origine (annĂ©es 1960) dĂ©veloppĂ©e autour de la traversante RD810 pour rĂ©pondre Ă  la demande touristique, l’offre commerciale s’est Ă©toffĂ©e Ă  la faveur de la croissance de la population. L’axe de la route dĂ©partementale 810 est demeurĂ© le vecteur principal de la localisation des investissements Ă  but commercial, amplifiant les problĂšmes liĂ©s Ă  la circulation et au stationnement automobiles[3].

    Agriculture

    Bien qu’ayant dĂ©clinĂ© au profit des activitĂ©s liĂ©s au tourisme, l'agriculture est toujours reprĂ©sentĂ©e sur Bidart et vient conforter l’image d’économie traditionnelle et de proximitĂ© retenue pour rĂ©pondre Ă  la demande touristique.

    Ainsi une surface agricole utile de 172 ha est constituée sur la commune[3].

    En 2011, cinq exploitations agricoles dont quatre consacrĂ©es Ă  l’élevage bovin sont prĂ©sentes sur la commune. La maĂŻsiculture est l’autre activitĂ© dominante de ces exploitations agricoles. Une ferme (ferme Borda) est classĂ©e au titre des installations classĂ©es pour la protection de l’environnement[3].

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, fromage au lait de brebis Ă  pĂąte pressĂ©e non cuite, bien qu’aucun agriculteur ne soit plus enregistrĂ© comme producteur associĂ© Ă  l’Institut national de l'origine et de la qualitĂ©.

    Tourisme

    Forte de l’attrait engendrĂ© par les 4,7 km de sa façade maritime et de la dynamique touristique de sa voisine Biarritz, Bidart a amorcĂ© Ă  son tour dĂšs les annĂ©es 1920 un dĂ©veloppement orientĂ© vers le tourisme, qui a gĂ©nĂ©rĂ© un changement profond de son profil Ă©conomique, dĂ©jĂ  palpable dans les annĂ©es 1940.

    En 2011, la capacitĂ© d’accueil touristique a reprĂ©sentĂ© deux fois la population sĂ©dentaire moyenne, soit un apport de 13 000 visiteurs, pouvant bĂ©nĂ©ficier de prĂšs de 5 700 lits, rĂ©partis entre hĂŽtels, chambres d'hĂŽtes, campings, locations meublĂ©es saisonniĂšres, gĂźtes et rĂ©sidences secondaires[3].

    L’offre de services a accompagnĂ© le dĂ©veloppement des capacitĂ©s d’accueil, tant en termes de quantitĂ© et de diversitĂ© que de permanence, puisqu’aujourd’hui certaines infrastructures peuvent offrir des activitĂ©s tout au long de l’annĂ©e. Ainsi aux cĂŽtĂ©s des campings, piscines et autres terrains de jeux et des activitĂ©s traditionnelles du Pays basque (randonnĂ©es pĂ©destres, pelote basque), se sont dĂ©veloppĂ©es des initiatives privĂ©es ou publiques tels que le club hippique de Bassilour, le golf d’Ilbarritz ou le parc animalier Eldoraparc.

    Photographie d'un groupe de danseurs basques de nuit Ă  Bidart.
    Danses basques Ă  Bidart.

    Culture et patrimoine

    Langues

    La langue basque a Ă©tĂ© prĂ©dominante jusque dans les annĂ©es 1970. Le basque Ă©tait la seule langue pratiquĂ©e au cours des conseils municipaux, jusqu'en 1955, date oĂč une personne monolingue francophone entra au conseil. L'usage de la langue augmente de nouveau depuis les annĂ©es 2020. Une Ă©cole maternelle et primaire associative bascophone sous contrat a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e et se dĂ©veloppe principalement grĂące Ă  des parents non-bascophones.

    Lieux et monuments

    Outre les 6 lieux inscrits zones archĂ©ologiques sensibles (cf. paragraphe PrĂ©histoire) qui sont le plateau de Bellevue, les plages du Pavillon royal, du Centre et d’Uhabia, la zone d'Ilbarritz, la source Contresta et le Ruisseau, Bidart compte 3 monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[120] et 2 lieux et monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[121]. Par ailleurs, elle compte 3 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[122].

    Patrimoine civil

    Photographie du chñteau d’Ilbarrtiz.
    Le chĂąteau d'Ilbarritz.

    Le chĂąteau d'Ilbarritz fut construit entre 1895 et 1897 par Gustave Huguenin (architecte biarrot) pour le baron Albert de l'EspĂ©e. Un projet de restauration d’envergure est Ă  l’étude. Les façades et toitures, la salle d'orgue et le grand escalier sont inscrits Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis le 30 mai 1990[123].

    L’ancienne tour de guet (atalaye) de GuĂ©thary, construite au XVIIIe siĂšcle et destinĂ©e Ă  repĂ©rer les baleines Ă  partir de la cĂŽte, fait l’objet d’une inscription aux monuments historiques depuis 1993[124].

    Depuis 2013, se dresse à proximité de la chapelle de la Madeleine le Mémorial départemental de la Seconde Guerre mondiale et pour la Paix[125]. Il est constitué de quatre stÚles tabulaires et de cinq stÚles discoïdales dressées en arc de cercle et d'une plaque placée sur le sol.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption[126] - [127] date du XVIe siĂšcle. Sa tribune fait l’objet d’une inscription par les monuments historiques depuis 2001[128], et elle est elle-mĂȘme inscrite Ă  l’inventaire du patrimoine culturel. Elle recĂšle un crucifix du XVIIe siĂšcle[129], une statue en bois du XVIIIe siĂšcle reprĂ©sentant saint Jacques[130] - [131] et des fonts baptismaux[132] offerts par la reine Nathalie de Serbie rĂ©fugiĂ©e Ă  Bidart.

    La chapelle Sainte-Madeleine (ou de la Madeleine[125]) date du XIXe siĂšcle[133]. Elle est inscrite Ă  l’Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.

    La chapelle de Parlementia, avec ses « grilles » pour éloigner les malades, en particulier les lépreux, fut utilisée comme halte sur la voie cÎtiÚre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Équipements culturels

    La commune possĂšde, au centre du village, une galerie d’exposition (nommĂ©e Pili Taffernaberry), proposĂ©e aux exposants tant amateurs que professionnels[134].

    Autre vecteur culturel, le cinĂ©ma Family, construit dans les annĂ©es 1930 Ă©tait Ă  l’origine une maison des jeunes destinĂ©e Ă  rassembler la jeunesse de Bidart autour de projets communs. Convertie en cinĂ©ma Ă  la fin des annĂ©es 1940, elle est finalement rachetĂ©e par la municipalitĂ© en octobre 2010 pour devenir une salle de spectacles[135].

    L’ancien groupe scolaire se trouvant dĂ©saffectĂ© Ă  la suite de la construction de l’école Jean-Jaccachoury, il est provisoirement mis Ă  la disposition d’un groupement d’artistes dans le respect d’un cahier des charges dĂ©fini par la municipalitĂ©[136].

    Enfin, la bibliothĂšque municipale accueille le public tout au long de l’annĂ©e[137].

    Patrimoine naturel

    Bidart compte 6 plages surveillĂ©es, du 1er juillet au 31 aoĂ»t, s’échelonnant du nord au sud :

    • la plage d’Ilbarritz, qui succĂšde Ă  la plage de Milady, situĂ©e sur Biarritz ;
    • la plage du Pavillon royal ;
    • la plage d’Erretegia ;
    • la plage du Centre ;
    • la plage d’Uhabia ;
    • la plage de Parlementia (ou Parlamentua), Ă  la limite avec GuĂ©thary.

    Zones protégées

    Photographie de l’ocĂ©an depuis la falaise de la Madeleine
    Le golfe de Gascogne et l’Espagne, vus de la falaise de la Madeleine.

    Deux zones font partie du rĂ©seau Natura 2000[3], partiellement dans l’emprise territoriale de Bidart. Il s’agit des falaises de Saint-Jean-de-Luz Ă  Biarritz[138] et du lac Mouriscot[139].

    On recense sur Bidart deux zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[3]. L’une d’elles est rattachĂ©e au lac Mouriscot[n 23], au nord de la commune. Elle comprend 30 ha incluant un plan d’eau, des roseliĂšres et des forĂȘts alluviales. La zone littorale constitue la seconde, partie de l’ensemble qui s’étend depuis la plage des Basques Ă  Biarritz jusqu’à la pointe de Sainte-Barbe Ă  Saint-Jean-de-Luz[n 24]. Elle est caractĂ©risĂ©e par une cĂŽte rocheuse et des falaises.

    Biodiversité

    La diversitĂ© des reliefs et des milieux naturels et la proximitĂ© des PyrĂ©nĂ©es et de l’ocĂ©an Atlantique ont gĂ©nĂ©rĂ© un patrimoine biologique riche, mis en danger par la croissance des amĂ©nagements et constructions[n 25].

    Flore

    Bidart est situĂ©e dans la zone naturelle des chĂȘnaies atlantiques, oĂč se distinguent le chĂȘne pĂ©donculĂ© (Quercus pedunculata) et le chĂȘne tauzin (Quercus pyrenaica), enrichie d’apports humains de pin maritime (Pinus pinaster)[3].

    Le littoral atlantique offre une flore de rochers naturellement peu variĂ©e et fragile, compte tenu des reliefs rocheux exposĂ©s et accidentĂ©s[3]. Souvent rĂ©duite Ă  quelques touffes de Criste marine (Crithmum maritimum), elle s’enrichit de quelques halophytes telles que la FrankĂ©nie lisse (Frankenia laevis), l’Inule perce-pierre (Inula crithmoides) et l’Obione faux-pourpier (Halimione portulacoides). À l’abri des embruns, sur les falaises marno-calcaires, s’étale une pelouse Ă  Marguerite Ă  feuilles charnues (Leucanthemum ircutianum) et fĂ©tuque rouge (Festuca ruera). Enfin, pour celles bĂ©nĂ©ficiant d’une bonne exposition, les dalles calcaires presque verticales accueillent la Marguerite Ă  feuilles charnues, l’immortelle des dunes (Helichrysum stoechas), la FĂ©tuque pruineuse (Festuca rubra subsp. pruinosa) et la Carotte porte-gomme.

    Ces milieux sont qualifiĂ©s d’« habitat naturel d’intĂ©rĂȘt communautaire », tels que dĂ©crits par l’annexe I de la directive europĂ©enne « Habitats Faune Flore » 92/43/CEE du 21 mai 1992 : « pelouses composĂ©es d’hĂ©micryptophytes aĂ©rohalines soumises aux embruns »[n 26]. Ce groupement vĂ©gĂ©tal, spĂ©cifique au littoral basque, figure Ă©galement dans le livre rouge des biocĂ©noses terrestres du littoral français[3].

    Le haut des falaises, soumis aux vents chargĂ©s d’embruns, est revĂȘtu d’un manteau dense de lande littorale, qui ralentit fortement l’érosion. Cet habitat constitue Ă©galement un « milieu d’intĂ©rĂȘt communautaire prioritaire ». Cette lande est dominĂ©e par la BruyĂšre voyageuse (Erica vagans), aux cĂŽtĂ©s de deux variĂ©tĂ©s d’Ajonc, l’Ajonc d’Europe (Ulex europĂ©ens subsp. europaeus var. maritimus) et l’Ajonc de Le Gall (Ulex gallii). Ces arbustes sont accompagnĂ©s de plantes Ă  fleurs protĂ©gĂ©es en France telles que le grĂ©mil Ă  rameaux Ă©talĂ©s (Lithodora prostata) et la Marguerite Ă  feuilles charnues[3].

    Plus Ă  l’intĂ©rieur des terres, dans des secteurs escarpĂ©s, s’est dĂ©veloppĂ©e la lande atlantique, dominĂ©e par la Grande FougĂšre (Pteridium aquilinum), acidophile. Cet habitat a souffert d'une exploitation agricole importante depuis les annĂ©es 1970[3].

    Faune

    La richesse faunistique de la commune est principalement ornithologique, bien que le territoire, grùce à la variété de ses habitats, présentùt une diversité animaliÚre trÚs intéressante.

    La façade atlantique, qu’elle soit constituĂ©e de sables ou de rochers du pied des falaises, abrite une faune maritime classique du littoral, recelant crustacĂ©s et mollusques communs (crabes, patelles, bernard-l'ermite, gibbules, anĂ©mones de mer, huĂźtres sauvages et moules), alors que les falaises maritimes offrent des abris propices Ă  la nidification des oiseaux marins, Ă  l’accueil des oiseaux migrateurs ou hivernant, ou Ă  la protection des espĂšces pĂ©lagiques lors des tempĂȘtes ou forts coups de vent. On peut ainsi observer des stercorariidĂ©s (Stercorariidae), des goĂ©lands, des mouettes, des sternes, des Phalaropes Ă  bec large (Phalaropus fulicarius), des plongeons (Gavia sp.), des macreuses (Melanitta sp.), des Eiders Ă  duvet (Somateria mollissima), des Harles huppĂ©s (Mergus serrator), ou des limicoles sur les plages, tels le BĂ©casseau variable (Calidris alpina), le BĂ©casseau sanderling (Calidris alba), le Chevalier gambette (Tringa totanus) ou le Tournepierre Ă  collier (Arenaria interpres)[3].

    On trouve Ă©galement dans les rochers des reptiles comme l’Orvet fragile (Anguis fragilis), la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) et la Coronelle lisse (Coronella austriaca)[3].

    Quelques passereaux spĂ©cifiques nichent dans les landes littorales. On peut citer la Fauvette pitchou (Sylvia undata), le Cochevis huppĂ© (Galerida cristata), la Pie-griĂšche Ă©corcheur (Lanius collurio) ou la Pie-griĂšche Ă  tĂȘte rousse (Lanius senator)[3].

    Les parties boisées accueillent une faune sauvage relativement riche, et assez commune - Fouine (Martes foina), Martre des pins (Martes martes), Hermine (Mustela erminea), Genette commune (Genetta genette), écureuil, Blaireau (Meles meles), Renard roux (Vulpes vulpes), Chevreuil (Capreolus capreolus) et Sanglier (Sus scrofa) - et sont des lieux de nidification pour quelques rapaces - Faucon hobereau (Falco subbuteo), Autour des palombes (Accipiter gentilis), Milans noir (Milvus migrans) et royal (Milvus milvus) et Buse[3].

    Personnalités liées à la commune

    Naissance au XVIIe siĂšcle

    • Martin de Comba est un capitaine, missionnĂ© par le biltzar en 1595 afin d’obtenir auprĂšs du roi d’Espagne la mainlevĂ©e des navires aux arrĂȘts le long de la cĂŽte d’Espagne[142].
    • Louis de Harismendy, nĂ© vers 1645 Ă  Bidart, est un marin, capitaine de frĂ©gate du roi, commandant les frĂ©gates Le Glorieux en 1691, l'Aigle en 1692 puis Le Favory en 1693[142].

    Naissance au XVIIIe siĂšcle

    • Dominique Daguerre, nĂ© Ă  Bidart vers 1724, est un marin, capitaine du vaisseau corsaire de l'Union en 1762, puis de la Sainte-Roze Ă  destination de La Nouvelle-OrlĂ©ans. Il meurt en 1773[142].
    • Bernard Bombalier, nĂ© Ă  Bidart en 1732, est un marin, capitaine du Diligent de Cayenne Ă  partir de 1755, puis de l'Union de Bordeaux Ă  partir de 1763[142].
    • Dominique Bombalier, nĂ© vers 1733 et frĂšre de Bernard Bombalier prĂ©citĂ©, fut Ă©galement capitaine de navire (le Greyhon en 1760)[142].
    • Richard Lloyds, lieutenant-colonel irlandais des forces alliĂ©es menĂ©es par le duc de Wellington pendant la bataille de la Nive, est mort dans les combats se dĂ©roulant Ă  Bidart le 10 dĂ©cembre 1813.

    Naissance au XXe siĂšcle

    HĂ©raldique

    Photographie des armoiries, émail apposé sur la façade de la mairie.
    Armoiries apposées sur la façade la mairie.

    Les armes de Bidart ont Ă©voluĂ© au cours du XXe siĂšcle[7]. On connait, en effet, les armes datant d’avant 1957, suivies du blasonnement actuel, enrichi en 1958 d’élĂ©ments extĂ©rieurs et d’une devise.

    Avant 1957

    L’origine de ce blasonnement et son auteur ne sont pas connus.

    TiercĂ© en pal : au 1 d’azur au mont d’or enflammĂ© de gueules ; au II d’or au harpon d’argent ; au III de gueules au navire d’argent sur une mer ondĂ©e du mĂȘme.[7]

    Constatant les incohĂ©rences de ce blasonnement (prĂ©sence au II de l’argent sur l'or, et superposition au III d’un navire d’argent sur une mer d’argent), le conseil municipal, prĂ©sidĂ© par Sauveur Atchoarena, dĂ©cida dĂšs 1956 de les corriger. Il confia cette tĂąche Ă  Jean Ithurriague, conservateur du musĂ©e basque et de l'histoire de Bayonne et Ă  Robert Louis, hĂ©raldiste de renom[7]. Le nouveau projet fut adoptĂ© durant la sĂ©ance du conseil municipal du 27 janvier 1957.

    Ornements extérieurs et devise (1958)

    Les ornements extérieurs et la devise, ainsi que le blasonnement définitif, furent adoptés par le conseil municipal du 3 mars 1958[7] :

    Blason Blasonnement :
    Parti, au premier, de sinople au rocher d'argent mouvant du flanc dextre sommĂ© d’une tour d’or ajourĂ©e et enflammĂ©e de gueules ; au deuxiĂšme, de gueules au bateau d'or mouvant de face, la voile d'argent chargĂ©e d'une croix basque de sable, le tout des deux parties posĂ© sur une mer d’argent ; Ă  la vergette d'or brochant sur la partition accostĂ©e Ă  chaque flanc de cinq billettes du mĂȘme.
    L’écu sommĂ© de deux ondes d’argent dans lesquelles plonge un grand harpon de sable en pal, passant sous l’écu et le listel bordant en pointe cet Ă©cu. L'anneau du harpon en chef retenant un cordage d’or dont les entrelacs forment Ă  dextre la lettre majuscule anglaise B contournĂ©e, puis passe sous l’écu pour former Ă  senestre la mĂȘme lettre B. Le cordage retenant le listel d’argent chargĂ© de la devise basque « bidartean zuzena onena » (« parmi les chemins, le plus droit est le meilleur »).

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • Ouvrage collectif, Bidart : Bidarte, Saint-Jean-de-Luz, Ekaina, , 476 p. (ISBN 2-9507270-8-5, BNF 39248159) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Alfred Lassus, Dictionnaire des capitaines et marins de Bidart
    • Roland Moreau, Le passĂ© d’un village basque : Bidart, Bayonne,
    • Roland Moreau, Histoire basque, Bidart, Bordeaux, Taffard, , 125 p. (ISBN 978-2-84373-217-1, BNF 34575773)
    • Maurice Sacx, Bidart hier et aujourd’hui, Ekaina
    • Maurice Sacx, Bidart, Ekaina

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    Notes sur la démographie

      Notes

      1. En Gascogne et au Pays basque, on appelle barthe (du gascon barta) les plaines alluviales inondables longeant les cours d'eau.
      2. Peyre Blanque : « pierre blanche ».
      3. Peyre qui béou : « pierre qui boit ».
      4. ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 9 juillet 2003.
      5. Les vents de direction 240° à 320° représentent 34 % des relevés, selon le rapport de présentation du « Le PLU de la commune » (consulté le ).
      6. Le registre de 1723 Ă  1774 de la chambre de commerce de Bayonne mentionne une barque de quinze tonneaux et une chaloupe de sept tonneaux, sorties d'un chantier de Bidart.
      7. En 1710 la confrĂ©rie des pĂȘcheurs engage des frais « pour faire ou accommoder un endroit du port appelĂ© Criqa ».
      8. Spécimens au musée de la mer de Biarritz et au muséum de Bayonne.
      9. « fo feyt lo prĂ©sent crid per Menjonin Dechaye, cride et Larte, sergent, per los cantons : le perroqui de Bidart conuersar ny frecanrar ab los parrĂ pian et habitants de quere per le contagion de la peste qui y es susbingude, sus pene d’estre gictatz de la ville ab le famili pĂȘr quoarante jorns et de pagar dets liures ».
      10. Transaction et accord entre les habitants de Biarritz et de Bidart sur les privilĂšges de la prise et enferrage de balaeine, sous la traduction moderne de Nelson Caseils.
      11. Deformation de Mendizabal, dit Baroin, dont la pierre tombale demeure dans le cimetiĂšre de Bidart.
      12. Également mentionnĂ© en 1667, 1670, 1671 et 1672.
      13. DĂ©formation d'Oussignague.
      14. DĂ©formation de Duhalde.
      15. Probable déformation de Vignou.
      16. La famille Brunner qui en Ă©tait propriĂ©taire fut arrĂȘtĂ©e et envoyĂ©e Ă  Bordeaux, puis au camp de Drancy et enfin dĂ©portĂ©e Ă  Auschwitz dans le convoi 64 du .. La famille se composait de Mme Olga Brunner nĂ©e le Ă  Dunkerque, matricule 7473, Lydie Brunner nĂ©e le Ă  Chartres, matricule 7474, Claudine Brunner nĂ©e le Ă  Paris, matricule 7475, Jean-Claude Brunner nĂ© le Ă  Paris, matricule 7476.
      17. Le pĂ©rimĂštre d’agglomĂ©ration de Bidart a Ă©tĂ© dĂ©fini par l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 27/05/1997.
      18. Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
      19. 1644 pour les baptĂȘmes, 1647 pour les mariages et 1670 pour les sĂ©pultures.
      20. Le taux d’activitĂ© reprĂ©sente la part des actifs dans la population totale.
      21. Centre thérapeutique de rééducation Les Embruns.
      22. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
      23. Numéro de zone : 64620000.
      24. Cette ZNIEFF s’étend sur 389 ha sur les communes de Biarritz, Bidart, GuĂ©thary et Saint-Jean-de-Luz. NumĂ©ro de zone : 0010.
      25. Les Ă©lĂ©ments dĂ©crits dans les paragraphes consacrĂ©s Ă  la flore et la faune locales ont Ă©tĂ© recueillis d’avril Ă  juin 2010, dans le cadre de l’étude portant sur la biodiversitĂ©, destinĂ©e Ă  la rĂ©daction du PLU de 2011.
      26. « Falaises avec végétation des cÎtes atlantiques et baltiques » dans EUR 27, codé UE 1230-2 et 1230-3.

      Insee

      1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
      2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
      3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
      4. REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
      5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
      6. EMP T5 - Emploi et activité.
      7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
      8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
      9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

      Autres sources

      1. Carte IGN sous GĂ©oportail
      2. Institut national de l'information géographique et forestiÚre, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
      3. « Le PLU de Bidart », sur le site de la commune (consulté le ).
      4. « Le lac Mouriscot », sur le site du Conservatoire du littoral (consulté le ).
      5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fleuve Uhabia (S50-0400) » (consulté le ).
      6. Maurice Sacx, dans Bidart-Bidarte 2004.
      7. Gilbert Desport, dans Bidart-Bidarte 2004, citant les délibérations du conseil municipal de Bidart (archives communales de Bidart).
      8. « La station mĂ©tĂ©orologique de Biarritz - Anglet », sur le site de l’association Infoclimat (consultĂ© le ).
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      10. Archives municipales et Revue de la Fédération des Amis des Chemins de fer secondaires.
      11. Émile Davril et Michel Etcheverry, dans Bidart-Bidarte 2004.
      12. Fernand Jaupart, La pĂȘche en Labourd au XVIIIe siĂšcle.
      13. [Bidart-Bidarte 2004] Ouvrage collectif, Bidart-Bidarte, Saint-Jean-de-Luz, Ekaina, , 476 p. (ISBN 2-9507270-8-5).
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      28. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
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      37. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
      38. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
      39. Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siÚcles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
      40. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926.
      41. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN 2-86781-396-4 et 9782867813962, présentation en ligne), p. 32.
      42. [Buis 2020] Pierre Buis, « Commune de Bidart 64210 : enquĂȘte publique portant sur la concession du domaine public maritime et concernant la plage Pavillon royal, rapport d'enquĂȘte et conclusions » [PDF], sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consultĂ© le ), p. 12.
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      45. Emmanuel Passemard, « Divers articles », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française,‎ 1913 Ă  1920 (lire en ligne [sur persee]).
      46. [Chauchat 1968] Claude Chauchat, Les industries prĂ©historiques de la rĂ©gion de Bayonne, du PĂ©rigordien ancien Ă  l’Asturien (thĂšse de 3e cycle de l'universitĂ© de Bordeaux I, en 2 vol.), (prĂ©sentation en ligne).
      47. [Chauchat & Thibault 1968] C. Chauchat et C. Thibault, « La station de plein air du BastĂ© Ă  Saint-Pierre-d'Irube (Basses-PyrĂ©nĂ©es) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 65, no 1 « Études & Travaux »,‎ , p. 295-318 (lire en ligne [sur persee], consultĂ© le ).
      48. Buis 2020, p. 13.
      49. AbbĂ© Bidache, Livre d’Or de Bayonne, Pau, .
      50. Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - citĂ©s par Manex Goyhenetche, Histoire gĂ©nĂ©rale du Pays basque III : Évolution Ă©conomique et sociale du XVIe au XVIIIe siĂšcle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 42 et 43.
      51. Buis 2020, p. 14.
      52. Thierry du Pasquier, Les baleiniers basques, SPM (2000), , 452 p. (ISBN 978-2-901952-33-6).
      53. Jean-Pierre Merle, dans Bidart-Bidarte 2004.
      54. André Pain, dans Bidart-Bidarte 2004.
      55. The Times du 24 décembre 1813.
      56. « RĂ©sultats de l’élection rĂ©gionale 2010 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques », sur le site du MinistĂšre de l’IntĂ©rieur (consultĂ© le ).
      57. RĂ©sultats des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2002 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
      58. RĂ©sultats des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
      59. RĂ©sultats des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2012 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
      60. RĂ©sultats des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2017 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur.
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