Bidart
Bidart (prononcer [bidaÊ] ; en basque "Bidarte", signifiant "Ă la croisĂ©e des chemins") est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Elle sâest dĂ©veloppĂ©e sur prĂšs de cinq kilomĂštres du littoral atlantique et sa façade maritime se distingue par de longues falaises fortement plissĂ©es surplombant quelques plages. Limitrophe de Biarritz, elle se trouve Ă vingt-cinq kilomĂštres au nord de la frontiĂšre franco-espagnole.
Bidart | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Alzuri 2020-2026 |
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Code postal | 64210 | ||||
Code commune | 64125 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bidartar | ||||
Population municipale |
7 224 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 595 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 26âČ 17âł nord, 1° 35âČ 30âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 80 m |
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Superficie | 12,15 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Bayonne (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Jean-de-Luz | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | bidart.fr | ||||
SituĂ© dans une zone connue de lâHomme dĂšs le PalĂ©olithique supĂ©rieur, le village ne sâurbanise quâĂ partir du XIIe siĂšcle, Ă©poque oĂč lâĂ©vĂȘque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes cĂŽtiĂšres inexploitĂ©es de cette partie du Pays basque. Fort dâune exposition maritime importante, le village dĂ©veloppe une activitĂ© tournĂ©e vers lâocĂ©an, se distinguant dĂšs le XVIe siĂšcle dans la chasse Ă la baleine, lâexploitation dâun port de pĂȘche (aujourd'hui disparu), et des activitĂ©s qui y sont liĂ©es, telle la construction navale. La dĂ©chĂ©ance de ce port et les famines rĂ©sultant des guerres du XVIIIe siĂšcle poussent alors les Bidartars Ă des pĂȘches plus lointaines et Ă l'Ă©migration.
Bidart rĂ©agit Ă la mode balnĂ©aire de la fin du XIXe siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle en adaptant son offre Ă la demande touristique, abandonnant au passage ses activitĂ©s agricoles et de pĂȘche. La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2014 une localitĂ© de plus de 6 000 habitants, qui sâest tournĂ©e rĂ©solument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, Ă dominante traditionnelle, a une place prĂ©pondĂ©rante. Lâurbanisme de la localitĂ© a Ă©voluĂ© considĂ©rablement pour rĂ©pondre Ă la poussĂ©e rĂ©sidentielle Ă©manant des bassins dâemploi de lâaire urbaine de Bayonne, tout en sâattachant Ă la prĂ©servation des zones protĂ©gĂ©es de son patrimoine naturel.
GĂ©ographie
Localisation
Située au sud-ouest du territoire français, Bidart fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.
La commune fait partie de la province basque du Labourd.
La commune possĂšde une façade maritime de 4,7 km et sâĂ©tend sur prĂšs de 2,5 km vers lâintĂ©rieur des terres. Son territoire est dĂ©coupĂ© dans le sens nord-sud en laniĂšres crĂ©Ă©es par la route dĂ©partementale 810, la voie ferrĂ©e de Bordeaux-Saint-Jean Ă Irun, et lâautoroute A63.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 250 hectares ; son altitude varie entre 0 et 80 mĂštres, le point culminant de la commune se situe au plateau de Bellevue[2].
GĂ©ologie
Bidart se trouve Ă la charniĂšre entre la zone dite Biarotte au nord de la commune, et la zone de flysch Ă son extrĂ©mitĂ© sud. On distingue, outre le flysch de la partie mĂ©ridionale, trois autres types dâaffleurement sur le territoire de Bidart[3]. La partie littorale est en effet caractĂ©risĂ©e par des dunes fixĂ©es, des dĂ©pĂŽts littoraux sableux et des falaises et rochers calcaires, marneux ou marno-calcaires fortement plissĂ©s, dont la stabilitĂ© est mise en cause du fait de la dĂ©gradation des marnes. DâaprĂšs le rapport de prĂ©sentation du plan dâorganisme de dĂ©cembre 2011, « les falaises de Bidart reprĂ©sentent un des rares lieux de passage du CrĂ©tacĂ© au Tertiaire du milieu marin »[3].
Entre lâUhabia et le ruisseau de Hondarrague (ou Hondarague[4]), Ă©missaire du lac Mouriscot (Biarritz), apparaĂźt une couverture homogĂšne, terrasse alluviale constituĂ©e de dĂ©chets dĂ©tritiques et siliceux (galets, cailloutis, graviers et sables), oĂč affleurent ponctuellement des formations marneuses ou de faciĂšs de flysch.
Enfin, la vallĂ©e de lâUhabia et de ses affluents forme des barthes[n 1] constituĂ©es de cailloutis et de limons.
Les zones du littoral de Bidart sont classées en zones à risque avéré et zones à instabilité rocheuse, compte tenu de la forte érosion des falaises[3].
Relief
Le territoire de la commune est divisĂ© en deux parties. Au sud sâĂ©tend une plaine en demi-cercle ouverte sur lâocĂ©an, et traversĂ©e par lâUhabia. Cette plaine est bordĂ©e dâune ligne de coteaux, de GuĂ©thary Ă Ahetze et Arbonne. Au nord de ces coteaux, le val dâIlbarritz est arrosĂ© par le ruisseau La Moulie (ou le Lamoulie, prolongement du lac Mouriscot de Biarritz).
Le long de lâocĂ©an, les falaises sâĂ©tendent dâIlbarritz (altitude 45 m) jusquâĂ lâUhabia. Elles reprennent au sud de ce fleuve cĂŽtier jusquâĂ GuĂ©thary (altitude 45 m Ă nouveau).
La falaise dâHandia, qui surplombe la plage dâIlbarritz et les rochers de Peyre Blanque[n 2] et Pey qui bĂ©ou[n 3], est lâescarpement rocheux le plus au nord. On trouve ensuite les falaises de Caseville et dâUr Xuria qui dominent les plages du Pavillon royal et d'Etche Spi. Plus au sud sâĂ©tendent les falaises de Toutil (au-dessus de la plage de Erretegia) et la falaise Lapea (altitude 75 m) qui contient la plage du Centre. Enfin, au sud de lâUhabia, se prĂ©sentent les falaises de Coya et de Parlementia.
Hydrographie
Bidart est traversée sur 3,8 km par l'Uhabia, petit fleuve cÎtier qui se jette dans le golfe de Gascogne dans la commune, et par ses affluents, le Zirikolatzeko erreka et le ruisseau de Bixipau[5].
LâUhabia est un cours dâeau sous lâinfluence des marĂ©es, alimentĂ© de surcroĂźt par une ramification importante de petits rus de lâarriĂšre-pays. Il fait lâobjet dâun plan de prĂ©vention des risques d'inondation entraĂźnant des servitudes sur lâurbanisme[n 4] - [3]. En fonction de la pluviomĂ©trie, le dĂ©bit de lâUhabia peut passer d'un dĂ©bit coutumier de 65 m3/s Ă 200 m3/s comme durant la crue de 1959[6]. Les crues de lâUhabia correspondent Ă des Ă©pisodes pluvieux localisĂ©s Ă concentration rapide de lâordre de 12 heures pour lâensemble du bassin.
LâUhabia Ă©tait appelĂ© en 1718[6] Haristioneko errera, soit « ruisseau de la belle chĂȘnaie », et Houabea en 1750 (carte de Cassini). Maurice Sacx propose lâĂ©tymologie basque rĂ©sultant de la contraction de urhaitz et biak (« les deux riviĂšres »), terme qui correspond assez bien Ă la rĂ©alitĂ©, lâUhabia se formant de la confluence de lâAlhorgako erreka et de lâAlphalako erreka[6].
Le petit fleuve cĂŽtier de La Moulie ou Lamouligne (appelĂ© Ă©galement Lamoulaygue ou de Lamouley[7]) conduit les eaux du lac Mouriscot, situĂ© Ă Biarritz, Ă lâocĂ©an Atlantique sur prĂšs de 1 500 mĂštres jusquâĂ la plage dâIlbarritz (Bidart). Le Casabilenko erreka est un affluent de La Moulie, qui traverse le quartier dâAgoretta au nord de la commune.
La source dite source royale de Contresta, situĂ©e sur la D 655, est dĂ©sormais dĂ©clarĂ©e impropre Ă la consommation et ce, depuis un arrĂȘtĂ© de 2003 de la Direction dĂ©partementale des a sanitaires et sociales des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (DDASS 64)[3].
Climat
La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet[8].
Le climat de Bidart est de type « tempĂ©rĂ© ocĂ©anique aquitain », avec des hivers aux tempĂ©ratures rarement nĂ©gatives, et des chaleurs estivales tempĂ©rĂ©es par le vent dâouest. Maurice Sacx signale en 2004 des tempĂ©ratures observĂ©es durant 25 ans de 12 Ă 13 °C au printemps, 19 Ă 20 °C en Ă©tĂ©, 15 Ă 16 °C en automne et 9 Ă 10 °C en hiver[6].
Le climat se caractĂ©rise par sa pluviositĂ©, Bidart se situant sur lâisohyĂšte 1 200 - 1 255 mm. Les prĂ©cipitations sont les plus Ă©levĂ©es en automne et au dĂ©but de lâhiver.
Les vents dominants sont marins, chargĂ©s dâhumiditĂ©. De nord-ouest, ils sont frais en Ă©tĂ©, froids en hiver. Les vents dâouest sont plus frĂ©quents en hiver et au printemps, alors que ceux du sud-ouest viennent tempĂ©rer les frimas hivernaux[n 5]. De lâest soufflent des vents secs en automne jusquâen hiver. Enfin le foehn en provenance dâEspagne peut souffler en toutes saisons durant des pĂ©riodes courtes. Il reprĂ©sente tout de mĂȘme 11 % des relevĂ©s[3].
Le microclimat de la commune a justifiĂ© la crĂ©ation du centre thĂ©rapeutique de rĂ©Ă©ducation Les Embruns, renommĂ© quâil est pour les « surmenĂ©s, convalescents, scrofuleux, rachitiques, tuberculeux osseux et ganglionnaires⊠mais non pour les tuberculeux pulmonaires et certains nerveux⊠»[9].
Voies de communication et transports
Histoire
LâĂ©tymologie de son nom, Bide artean ou « au milieu des chemins, au carrefour », montre que Bidart fut au centre de voies de communications entre les localitĂ©s voisines et ce, depuis le XIIe siĂšcle qui vit le dĂ©but de lâimplantation humaine et le dĂ©veloppement des communes voisines Saint-Jean-de-Luz, Ahetze, Arbonne et Biarritz (plus tardivement pour cette derniĂšre)[6]. En particulier, il Ă©tait nĂ©cessaire aux habitants d'Ahetze et Arbonne dâatteindre la cĂŽte et lâaxe menant Ă Saint-Jean-de-Luz, et celui-ci passait par Bidart.
Au Moyen Ăge, une route sâĂ©lançait dĂ©jĂ depuis La Madeleine au nord, en suivant les tracĂ©s actuels de la falaise de Tutilenia et de la corniche, traversait lâUhabia, et remontait vers GuĂ©thary en passant par Parlementia[6].
La traversĂ©e de Bidart par la toute nouvelle route nationale 10 fut envisagĂ©e en 1843, impliquant la construction dâouvrages successifs pour franchir lâUhabia. Ils faisaient suite Ă de nombreux autres, dont un pont mĂ©diĂ©val dit « romain » de par sa facture, mis au jour en 1968, et un ouvrage en bois du XVIIIe siĂšcle dĂ©couvert en 1971. Cette passerelle de bois fut par la suite remplacĂ©e par un pont en pierres Ă deux arches[6].
Le pont construit en 1844 possédait un tablier plan appuyé sur les deux rives. Il fut rallongé en 1970-1971.
La construction d'une ligne de tramway Ă vocation touristique, reliant Bayonne via Chiberta (Anglet) Ă Hendaye, fut dĂ©cidĂ©e dĂšs 1910[10]. Le dĂ©cret dâutilitĂ© publique fut signĂ© en 1912. En 1913 fut crĂ©Ă©e la SociĂ©tĂ© Anonyme des Chemins de Fer Basques, reprise en 1914 par les Voies FerrĂ©es DĂ©partementales du Midi. Le projet aboutit le 1er juillet 1925. Le trajet dâune heure et vingt-deux minutes marquait six stations sur le territoire de la commune : Ilbarritz, Pavillon Royal, Bidart-Plateau, Bidart-Centre, Bidart-Plage et Uhabia-Parlementia. Le tronçon Biarritz-Hendaye fut supprimĂ© en 1935.
Câest en 1862 que la station ferroviaire de Bidart fut inaugurĂ©e sur la voie ferrĂ©e menant dâabord de Bordeaux Ă Bayonne et prolongĂ©e ensuite jusquâĂ Irun[6].
Le port de Bidart
Plusieurs cartes et livres de comptes mentionnent la prĂ©sence dâun port Ă lâembouchure de lâUhabia aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles[11]. Ainsi la carte de Roussel de 1718 et celle de Cassini de 1771 signalent le port de Bidart Ă cĂŽtĂ© de celui de GuĂ©thary. De mĂȘme en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, dĂ©taille les diffĂ©rences du matĂ©riel de pĂȘche de Bidart comparĂ© Ă celui de GuĂ©thary « leurs folles (filets) ont des mailles plus grandes et les emprises de leurs hameçons sont plus courtes et moins espacĂ©es sur les cordes ». LâĂ©tat civil mentionne quâen 1697 « dĂ©cĂ©da Martin de Larreguy, Sieur de Pascaolenia, dâun renversement de sa chaloupe, au port de Bidart »[11].
L'enquĂȘte sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservĂ©e aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart « abrite 19 pinasses », alors quâĂ la mĂȘme Ă©poque on en compte 17 Ă GuĂ©thary, 15 Ă Biarritz et 22 Ă Saint-Jean-de-Luz. Ămile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pĂȘcheurs sâactivaient au port de Bidart vers 1690[11].
Ce port atteint son apogĂ©e en 1697 selon un mĂ©moire de 1777 : « on comptait alors Ă Bidart 500 marins, plusieurs capitaines, et quantitĂ© dâofficiers. Il y avait une flottille de pĂȘche de 10 Ă 12 pinasses pour la pĂȘche au thon en Ă©tĂ© et pour dâautres pĂȘches en hiver ; en outre on utilisait 3 ou 4 chaloupes pour la pĂȘche de lâange ou matras, et 20 Ă 30 autres pour la pĂȘche Ă la sardine »[12]. Le mĂȘme mĂ©moire mentionne quâ« il y avait autrefois (Ă Bidart) un port pour les navires marchands, aujourdâhui il nâen reste que des vestiges ».
Lâembouchure de lâUhabia abritait un petit chantier naval dâoĂč sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant dâeau[n 6].
Deux Ă©vĂ©nements participeront Ă la disparition du port, lâensablement progressif de lâestuaire de lâUhabia entre 1710 et 1749[n 7], et lâeffondrement de la falaise de Parlamentia[13]. En 1727 en effet, le port de Bidart nâest plus mentionnĂ© dans le rapport du commissaire ordinaire de la marine, Louis Meisson du Parc[11]. Le mĂȘme rapport souligne Ă©galement que le port de GuĂ©thary, Ă©loignĂ© de 600 mĂštres « souffre de lâimportante Ă©rosion des rochers de protection Ă laquelle sâajoute le dessablement des fonds proches du port » (le dessablement du port rendait difficile lâaccĂšs au port, direct ou par la cĂŽte).
La disparition du port sera la premiÚre étape de la décadence économique de la paroisse.
Situation actuelle
La commune est desservie par la route nationale 10, déclassée en route départementale 810, et possÚde un accÚs rapide à l'autoroute A63 via les sorties 4 de Biarritz ou 3 de Saint-Jean-de-Luz nord. La route départementale 911 relie le centre-ville de Biarritz à Bidart. Le réseau routier de la commune en 2011 représente prÚs de 39 km répartis entre :
- autoroute A63, 4,5 km ;
- route départementale 810, 5,2 km ;
- autres routes départementales (RD 911, RD 255, RD 355, RD 455 et RD 655), 9,2 km ;
- voies communales, 19,5 km[3].
La commune est desservie par le réseau de bus de l'agglomération CÎte Basque-Adour, Chronoplus, depuis début 2011[14]. Au service hiver 2021/2022, les lignes 4, 38, 44 et 46 relient les différents quartiers de Bidart entre eux et aux autres communes du réseau[15]. La ligne 3 Car Express Hendaye <> Bayonne dessert également la commune.
Enfin, la ligne ferroviaire de Bordeaux Ă Irun traverse le territoire, les points d'arrĂȘt les plus proches Ă©tant situĂ©s Ă Biarritz et GuĂ©thary.
- Infrastructures de transport Ă Bidart.
- Route départementale 810 dans le centre de Bidart.
Urbanisme
Typologie
Bidart est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[19] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22] - [23].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[25] - [26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (33,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (36,3 %), forĂȘts (12,9 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (9,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,6 %), terres arables (5,2 %), zones humides cĂŽtiĂšres (4,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,6 %), eaux maritimes (1,3 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le plan local dâurbanisme actuel a fait lâobjet dâune enquĂȘte publique du 7 fĂ©vrier au 11 mars 2011 et a Ă©tĂ© approuvĂ© dĂ©finitivement par le conseil municipal de Bidart le 28 novembre 2011[3]. Le prĂ©cĂ©dent datait du 21 dĂ©cembre 2001.
Il propose 38 % d'espaces urbanisables (467 ha) et 62 % d'espaces naturels et agricoles (748 ha, dont 191 ha d'espaces boisés classés)[3].
Les objectifs du nouveau PLU sont de faire Ă©voluer le plan existant sur les points les suivants[3] :
- « permettre de redynamiser le centre-ville en favorisant la mixitĂ© sociale, lâoptimisation du foncier et lâamĂ©lioration des circulations piĂ©tonnes (crĂ©ation de nouveaux cheminements et espaces publics remarquables) ;
- transformer la RD 810 dans le secteur commercial en véritable avenue urbaine cumulant la mixité de fonctions (commerces, bureaux, logements) et des modes de déplacements (piétons, vélos, transport en commun) en facilitant la création de contre-allées ;
- aménager les pénétrantes vers la partie intérieure de la Commune (rue de la Gare, rue Berrua, notamment) en améliorant les liens, tous modes confondus, entre les quartiers excentrés et le centre bourg ;
- mettre en valeur la plaine de lâUhabia en crĂ©ant un vĂ©ritable espace de loisirs et de dĂ©couverte du milieu naturel ;
- assurer la cohĂ©rence des Ă©quipements et des activitĂ©s sportifs dans ce mĂȘme secteur ;
- assurer la cohĂ©rence des Ă©quipements et des activitĂ©s scolaires et pĂ©riscolaires dans le vallon dâUr Onea. »
Lieux-dits et hameaux
PrÚs de 50 lieux-dits sont identifiés sur les cartes IGN, en une mosaïque trÚs variée qui va de Bassilour, centré sur le moulin éponyme construit en 1741 sur l'Uhabia, au technopÎle Izarbel qui est destiné aux activités pionniÚres de haute technologie[28].
Plan de prévention du risque inondation (PPRI)
La zone inondable dĂ©veloppĂ©e par lâUhabia fait, depuis 2003, lâobjet dâun plan de prĂ©vention du risque inondation. Les secteurs concernĂ©s par des dĂ©bordements lors de crues exceptionnelles (de frĂ©quence centennale) sont la zone artisanale de Bassilour, la zone commerciale Zirlinga, la partie en amont du pont de lâautoroute (zones remblayĂ©es), la zone situĂ©e entre le pont dit SNCF et lâocĂ©an, et le camping le Ruisseau[3].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 5 020, alors qu'il Ă©tait de 2 996 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 54,8 % étaient des résidences principales, 42,0 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,1 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,1 %, en baisse sensible par rapport à 1999 (65,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en hausse : 8,8 % contre 5,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 98 à 242[I 3].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bidart est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, regroupant 12 communes dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et une dans les Landes concernĂ©es par un risque de phĂ©nomĂšnes fluvio-maritimes pouvant sâavĂ©rer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dĂ©vastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[31]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[32]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1995, 1997, 2007, 2009, 2010, 2012, 2013, 2018 et 2021[33] - [29].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34].
Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[35]. 88,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 3] - [36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1995[29].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Bidart est mentionné au XIIe siÚcle[37] dans le cartulaire de Bayonne (F 14)[38] et apparaßt sous la forme Bidart (1349), Beata Maria de Bidart (1755[37], collations du diocÚse de Bayonne[39]), Bidars (carte des Pays basques de France et d'Espagne) et Bidarte[40] au XIXe siÚcle.
D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Bidart est le labourdin.Le nom basque est Bidarte, qui vient de bide (chemin) et arte (entre) et signifie « entre des chemins, au carrefour »[41].
Autres toponymes
Bouroushiriart était un hameau de Bidart, mentionné en 1863 par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37].
Ilbarritz (« lieu du domaine encaissé ») apparaßt sous les formes Ilbarritz (1761[37], collations du diocÚse de Bayonne[39]) et Ilbarrits (1863[37], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37]).
Oihara Ă©tait un hameau de Bidart, que le dictionnaire de 1863[37] orthographie Oyhara.
ParlamentĂŒa (« le Parlement ») dĂ©signait en 1863 un hameau de Bidart[37].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le passage de groupes humains il y a 30 000 ans est attestĂ© par la dĂ©couverte dans la zone Chabiague-Ilbarritz dâĂ©clats de silex, de burins et autres grattoirs. La plus grande partie de ces matĂ©riels[n 8] est datĂ©e du ChĂątelperronien (PalĂ©olithique supĂ©rieur)[42] - [43] - [44].
Selon Emmanuel Passemard il sâagit d'« une station d'approvisionnement oĂč l'on procĂ©dait au dĂ©bitage de lames, probablement assez vilaines, sur des fragments roulĂ©s par la mer », oĂč des hommes s'installĂšrent pour en faire commerce[42] - [45].
Les recherches nâont rĂ©vĂ©lĂ© Ă ce jour aucun vestige entre cette pĂ©riode du PalĂ©olithique supĂ©rieur et le NĂ©olithique, Ă©poque pour laquelle des restes dâoutillages et de poterie datant de 3 200 ans av. J.-C. ont Ă©tĂ© dĂ©couverts[46] - [47].
Des traces dâun atelier et du mobilier, datant du PalĂ©olithique et du NĂ©olithique, ont Ă©tĂ© trouvĂ©s sur le plateau de Bellevue et la plage du Pavillon royal. La zone d'Ilbarritz a, elle, rĂ©vĂ©lĂ© du matĂ©riel datant d'une pĂ©riode qui s'Ă©tale du PalĂ©olithique Ă la Protohistoire. La source Contresta a Ă©galement Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e au PalĂ©olithique, si lâon en croit le mobilier dĂ©couvert. Au site du Ruisseau, oĂč se situe aujourdâhui un camping, et Ă la plage du Centre, ont Ă©tĂ© trouvĂ©s des restes de mobilier reflĂ©tant une prĂ©sence longue allant du PalĂ©olithique Ă la pĂ©riode gallo-romaine. Le mobilier archĂ©ologique de la plage d'Uhabia provient Ă©galement de la pĂ©riode gallo-romaine. Tous ces sites ont justifiĂ© de leur l'inscription en zone archĂ©ologique sensible[42] - [3].
Moyen Ăge
En 1122, Guillaume IX d'Aquitaine donne le droit de pĂąturages sur les terres cultes et incultes, ainsi que le droit dây fonder des exploitations, Ă lâĂ©vĂȘque de Bayonne. Ce dernier et le vicomte de Labourd dĂ©cident en consĂ©quence dâautoriser en particulier la colonisation de landes inoccupĂ©es de la cĂŽte oĂč se crĂ©ent bientĂŽt Bassussarry, GuĂ©thary, Serres et Bidart, qui apparaĂźt dĂšs le milieu du XIIe siĂšcle dans le cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or[48] - [49].
Bidart passe prĂšs de trois siĂšcles sous la domination anglaise (1152-1453), en raison du mariage dâAliĂ©nor d'Aquitaine avec Henri II d'Angleterre, jusquâĂ la fin de la guerre de Cent Ans[48].
Le Livre dâOr livre quelques dates concernant Bidart qui dĂ©crivent son histoire. Ainsi en 1349, il est fait mention dâun caperan qui, selon Maurice Sacx, nâest pas un curĂ© mais un chapelain, indiquant ainsi que Bidart nâest pas encore une vĂ©ritable paroisse[48] - [49].
Les registres gascons des archives de Bayonne indiquent quâen 1517 le vicaire de la paroisse de Bidart, Bertrand de la Fargue, promet que tout le blĂ© du lieu sera livrĂ© Ă Bayonne « vu que, dans le Labourd, on donne le blĂ© aux ennemis du Roy »[48] - [6].
En 1597, ce sont les registres français des archives de Bayonne qui mentionnent les dĂ©libĂ©rations de la municipalitĂ© bayonnaise, pour juger des mesures nĂ©cessaires Ă lâencontre d'un capitaine Combes ou Comba de Bidart qui aurait « Ă©tĂ© de la ligue et (âŠ) portĂ© les armes contre le Roy »[48] - [6].
Le début du XVIe siÚcle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion[48] - [50]. Le 21 octobre 1515, la ville de Bayonne fait « inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité (...) d'aller en la paroisse de Bidart (...) à cause de la contagion de la peste »[48] - [n 9].
Les registres paroissiaux de Bidart sont archivĂ©s depuis 1644 et permettent dâĂ©valuer lâĂ©volution de la dĂ©mographie, ainsi quâil en est fait Ă©tat ci-aprĂšs, dans le paragraphe dĂ©diĂ©[48].
La pĂȘche Ă la baleine
Au XVIe siĂšcle, la chasse Ă la baleine est dĂ©jĂ prĂ©sente Ă Bidart, comme le prouve la convention entre les pĂȘcheurs de Biarritz et ceux de Bidart, signĂ©e le 28 dĂ©cembre 1580 et dĂ©tenue aux archives de Biarritz[51] - [11] - [n 10]. Cet accord tend Ă rĂ©gler le partage des prises communes[51].
Les rÎles et actes notariés détenus par les archives générales de Rotterdam[51] - [52] mentionnent divers harponneurs ou capitaines engagés dans la course à la baleine au XVIIe siÚcle, tels[51] :
- en 1633, Martin de lâHospital et AndrĂ© de Clauset ;
- en 1643, Martin de Mendecheval[n 11] - [n 12], Joannis dâAringanjart, Saubat de Ousinjage[n 13], Dominique de la Voulette, ClĂ©ment de Mendechaval ;
- en 1661, Johannes de Berreau et Martin Halle ;
- en 1669, Michel de Bringeau avec son maĂźtre de chaloupe Saubat du Halde[n 14] ;
- en 1670, Michel de Vinjou[n 15] et Saubat du Halde[51].
LâĂ©migration
Entre 1718 et 1790, Maurice Sacx Ă©value lâĂ©migration de Bidart Ă quatorze dĂ©parts par an. Durant le siĂšcle suivant, le mouvement ne sâest pas tari. On retrouve en effet sur la liste de 235 mariages basques Ă Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1819 et 1889 pas moins de 54 noms originaires de Bidart[51] - [53].
La bataille de la Nive
La bataille de la Nive est une bataille de la guerre d'indépendance espagnole, qui s'est déroulée en décembre 1813[51].
à Bidart, le quartier Barroilhet est le témoin de combats acharnés[51] - [54].
« Les maisons et les routes de Saint-Jean-de-Luz jusquâĂ la vieille porte de Bidart Ă©taient couvertes de blessĂ©s anglais et portugais aprĂšs la bataille du 9 et 10 dĂ©cembre. Le soir du 9, le lieutenant-colonel Lloyd, Ă la tĂȘte de ses troupes, les ponts de Saint-Jean-de-Luz et de lâOuhabia ayant Ă©tĂ© reconstruits, attaquent notre village ; les Français rĂ©sistent puis sont repoussĂ©s par les Anglais ; câest Ă midi quâune balle de mousquet vint frapper mortellement Lloyd[51] - [55] - [54]. »
La tombe du lieutenant-colonel Richard Lloyds, dans le cimetiÚre de Bidart, a été restaurée en 1904[51].
Ăpoque contemporaine
Pendant l'occupation allemande, la Kommandantur s'installa villa Onestia (aujourd'hui Le RĂ©gent), rue de la Gare[n 16].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
SituĂ©e au Pays basque, Bidart se situe politiquement relativement Ă droite mais Ă©loignĂ©e de lâextrĂȘme droite, privilĂ©giant les candidats de droite aux Ă©lections prĂ©sidentielles et les plĂ©biscitant aux Ă©lections lĂ©gislatives (sauf pour lâĂ©lection lĂ©gislative de 2012 qui a vu la victoire de Sylviane Alaux sur un score relativement partagĂ©) et cantonales. Les Ă©lecteurs ont Ă©galement lĂ©gĂšrement moins votĂ© pour les candidats de gauche que le reste du dĂ©partement lors des derniĂšres Ă©lections rĂ©gionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[56] contre 46,74 % Ă Bidart) et europĂ©ennes. Dâautre part, les partis politiques basques ne sont pas plĂ©biscitĂ©s lors des scrutins locaux.
Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours. | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2002 | 85,72 % | Jacques Chirac | RPR | 14,28 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 81,96 % [57] |
2007 | 53,10 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 46,90 % | SĂ©golĂšne Royal | PS | 86,56 % [58] |
2012 | 49,61 % | François Hollande | PS | 50,39 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 82,67 % [59] |
2017 | % | Emmanuel Macron | EM | % | Marine Le Pen | FN | % [60] |
2022 | % | Emmanuel Macron | LREM | % | Marine Le Pen | RN | % [61] |
Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2002 | 61,91 % | MichĂšle Alliot-Marie | UMP | 38,09 % | Sylviane Alaux | PS | 58,09 % [62] |
2007 | 59,15 % | MichĂšle Alliot-Marie | UMP | 40,85 % | Sylviane Alaux | PS | 57,47 % [63] |
2012 | 50,44 % | Sylviane Alaux | PS | 49,56 % | MichĂšle Alliot-Marie | UMP | 54,36 % [64] |
2017 | % | % | % [65] | ||||
2022 | % | % | % [66] | ||||
Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 25,21 % | Kader Arif | PS | 19,59 % | Alain Lamassoure | UMP | 40,33 % [67] |
2009 | 33,11 % | Dominique Baudis | UMP | 16,42 % | José Bové | LVEC | 42,78 % [68] |
2014 | 22,46 % | MichĂšle Alliot-Marie | UMP | 18,03 % | Marine Le Pen | FN | 39,41 % [69] |
2019 | % | % | % [70] | ||||
Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 49,72 % | Alain Rousset | PS | 41,44 % | Xavier Darcos | UMP | 62,88 % [71] |
2010 | 46,74 % | Alain Rousset | PS | 43,55 % | Xavier Darcos | UMP | 34,56 % [72] |
2015 | % | % | % [73] | ||||
2021 | % | % | % [74] | ||||
Ălections cantonales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2001 | % | % | % [75] | ||||
2004 | % | % | % [76] | ||||
2008 | 57,60 % | Philippe Juzan | UMP | 42,40 % | Georgette Jariod | PS | 62,22 % [77] |
2011 | % | % | % [78] | ||||
Ălections dĂ©partementales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălus | Battus | Participation | ||||
2015 | % | % | % [79] | ||||
2021 | % | % | % [80] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 50,26 % (51,04 %) | 49,74 % (48,96 %) | 68,58 % [81] | ||||
2000 | % (73,21 %) | % (26,79 %) | % [82] | ||||
2005 | 51,53 % (45,33 %) | 48,47 % (54,67 %) | 72,76 % [83] |
Ălections prĂ©sidentielles les plus rĂ©centes
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 53,10 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 46,90 % des suffrages ; le taux de participation était de 86,56 %[84].
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 49,61 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 50,39 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,67 %[85].
Ălections municipales les plus rĂ©centes
Aux élections municipales de 2008, la liste de Jean Jaccachoury, dont la liste LDVD avait obtenu 20 siÚges sur 27, avait rassemblé au second tour 45,18 % des suffrages ; le taux de participation était de 68,48 %[86].
Aux élections municipales de 2014, la liste d'Emmanuel Alzuri, dont la liste SE avait obtenu 25 siÚges sur 29, avait rassemblé dÚs le premier tour 67,55 % des suffrages ; le taux de participation était de 61,90 %[87].
Liste des maires
JusquâĂ la Constitution de 1791, chaque quartier de Bidart (Pourguette, Oyare, Ilbarritz et Burruntz jusquâau milieu du XVIIe siĂšcle, Oyare se scindant ensuite en deux pour donner Oyare-Issunaritz et Parlementia), prĂ©sentait un jurat au conseil de la commune, parmi lesquels le premier jurat, ou maire-abbĂ© (auzapez) Ă©tait Ă©lu par les maĂźtres de maison et devenait membre de plein droit du Biltzar[6]. LâĂ©lection se tenait la derniĂšre semaine de dĂ©cembre, Ă main levĂ©e. Le clergĂ© (curĂ© et vicaire) et les nobles Ă©taient exclus du nombre des Ă©lecteurs.
Ă partir de 1791, le conseil gĂ©nĂ©ral de la commune, qui Ă©tait Ă©lu au suffrage censitaire, Ă©tait prĂ©sidĂ© par le maire. Ce dernier Ă©tait assistĂ© dâun procureur. DĂšs 1793, ce binĂŽme marque la prĂ©dominance du pouvoir centralisateur, les maires Ă©tant nommĂ©s par le prĂ©fet, reprĂ©sentant du gouvernement parisien[6]. Cette situation perdurera jusquâĂ la chute du Second Empire.
Maires Ă©lus Ă partir de la TroisiĂšme RĂ©publique
Instances judiciaires et administratives
Bidart relĂšve du tribunal d'instance de Bayonne, du tribunal de grande instance de Bayonne, de la cour d'appel de Bordeaux, du tribunal pour enfants de Bayonne, du conseil de prud'hommes de Bayonne, du tribunal de commerce de Bayonne, du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[93].
La commune se trouve dans la circonscription de sécurité publique du commissariat de police de Biarritz.
Eau et assainissement
Le syndicat mixte de lâusine de la Nive, auquel Bidart souscrit, est responsable de l'approvisionnement en eau potable de la ville, grĂące Ă un prĂ©lĂšvement effectuĂ© au niveau dâUstaritz. La distribution auprĂšs des quelque 4 000 abonnĂ©s de la commune est assurĂ©e par la Lyonnaise des Eaux[51] - [3].
Le traitement des eaux usĂ©es est pris en charge majoritairement par la station dâĂ©puration situĂ©e sur le territoire dans la plaine de l'Uhabia[51] - [n 17]. Le nord de la commune est raccordĂ© Ă la station Marbella de Biarritz, qui traite aussi les effluents provenant dâArbonne et d'Ahetze. La station dâĂ©puration de Bidart rejette actuellement ses eaux traitĂ©es dans lâUhabia, peu avant lâembouchure. Une Ă©tude portant sur un Ă©missaire de 400 mĂštres minimum permettant le rejet en mer est en cours[94] - [3].
Déchets ménagers et électrification
La commune adhÚre au syndicat mixte Bizi Garbia. Cet établissement public de coopération intercommunale endosse les compétences relatives à la gestion de la filiÚre déchets comprenant les collectes traditionnelles et sélective, le traitement, la valorisation et l'élimination des déchets ménagers[3].
Le rĂ©seau gĂ©nĂ©ral est alimentĂ© par la ligne Ă haute tension (63 kV) Mousseroles (Bayonne) - La NĂ©gresse - Saint-Jean-de-Luz selon un axe nord-est - sud-ouest et suit la voie ferrĂ©e[3]. De ce fait, elle ne prĂ©sente pas dâimpact paysager significatif, Ă lâexception des parties oĂč elle rejoint des zones dâhabitation (nord et sud de la commune). Des travaux dâenfouissement des lignes ont Ă©tĂ© entrepris dans le cadre de la mise en valeur du centre du village.
Intercommunalité
Bidart fait partie de neuf structures intercommunales[94] - [95] :
- Communauté d'agglomération du Pays basque ;
- le SIVU Arbonne - Bidart, dont le siĂšge est Ă Bidart[95] ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'aménagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot ;
- le syndicat intercommunal des collĂšges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
- le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque ;
- le syndicat mixte de lâUhabia, dont le siĂšge est Ă Bidart[95] ;
- le syndicat mixte de l'usine de la Nive.
La commune adhÚre à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian[94].
Finances locales
Bidart appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 5 000 et 10 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.
Comptes de la commune de Bidart de 2004 Ă 2013.
RĂ©sultats exprimĂ©s en âŹ/habitant.
Années | Résultat comptable | Besoin () ou capacité () de financement des investissements |
Capacité d'autofinancement (CAF) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Bidart | Moyenne de la strate |
Bidart | Moyenne de la strate |
Bidart | Moyenne de la strate | |
255 | 167 | 27 | 11 | 285 | 198 | |
206 | 194 | 17 | 9 | 239 | 226 | |
274 | 218 | 220 | 4 | 308 | 254 | |
62 | 220 | 265 | 54 | -37 | 257 | |
260 | 210 | 211 | 28 | 303 | 257 | |
229 | 178 | 140 | 26 | 274 | 221 | |
315 | 217 | 158 | 66 | 354 | 269 | |
252 | 160 | 19 | 3 | 200 | 289 | |
238 | 149 | 107 | 15 | 281 | 190 | |
238 | 149 | 414 | 28 | 281 | 190 | |
Sources des données : les comptes des communes - Bidart[96].
Strate : communes de 5 000 Ă 10 000 habitants. |
Taux de fiscalité directe en 2013.
Taxe | Taux voté à Bidart | Taux moyen de la strate |
---|---|---|
d'habitation | 15,11 % | 14,41 % |
fonciĂšre sur le bĂąti | 10,79 % | 20,80 % |
fonciĂšre sur le non-bĂąti | 30,62 % | 57,75 % |
Sources des données : les comptes des communes - Bidart[96].
Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale. Strate : communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé. |
En milliers dâeuros | En euros par habitant | Moyenne de la strate | ||
---|---|---|---|---|
Opérations de fonctionnement | ||||
Total des produits de fonctionnement = A | 9 562 | 1 504 | 1 167 | |
Dont : | ImpĂŽts Locaux | 3 501 | 551 | 448 |
Autres impĂŽts et taxes | 1 040 | 164 | 79 | |
Dotation globale de fonctionnement | 1 202 | 189 | 203 | |
Total des charges de fonctionnement = B | 7 646 | 1 203 | 1 029 | |
Dont : | Charges de personnel | 3 776 | 594 | 513 |
Achats et charges externes | 2 462 | 387 | 264 | |
Charges financiĂšres | 398 | 63 | 34 | |
Contingents | 115 | 18 | 33 | |
Subventions versées | 403 | 63 | 73 | |
RĂ©sultat comptable = R (A-B) | 1 916 | 301 | 137 | |
Opérations d'investissement | ||||
Total des ressources d'investissement = C | 6 305 | 992 | 474 | |
Dont : | Emprunts bancaires et dettes assimilées | 1 000 | 157 | 80 |
Subventions reçues | 779 | 123 | 70 | |
FCTVA | 501 | 79 | 41 | |
Retour de biens affectés, concédés, etc. | 0 | 0 | 0 | |
Total des emplois d'investissement = D | 3 672 | 578 | 502 | |
Dont : | DĂ©penses d'Ă©quipement | 1 666 | 262 | 385 |
Remboursement d'emprunt et dettes assimilées | 986 | 155 | 79 | |
Charges à répartir | 0 | 0 | 0 | |
Immobilisation affectées, concédées, etc. | 0 | 0 | 0 | |
Besoin ou capacitĂ© de financement rĂ©siduel de la section d'investissement = E (D-C) | â2 633 | - 414 | 15 | |
Autofinancement | ||||
Excédent brut de fonctionnement | 2 419 | 380 | 210 | |
Capacité d'autofinancement (CAF) | 2 203 | 347 | 181 | |
CAF nette du remboursement en capital des emprunts | 1 218 | 191 | 102 | |
Endettement | ||||
Encours de la dette au 31/12 | 11 807 | 1 857 | 881 | |
Annuité de la dette | 1 369 | 215 | 112 | |
Avance du Trésor au 31/12 | 0 | 0 | 0 | |
Fonds de roulement | 2 857 | 449 | 223 | |
Sources des données : les comptes des communes - Bidart[96].
Strate : communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé. |
Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Bidart aux autres communes de la mĂȘme strate (communes de 5 000 Ă 10 000 habitants)[n 18] :
- la séquence des données de 2004 à 2013 montre une situation financiÚre réguliÚrement meilleure que la moyenne de la strate ;
- le taux de la taxe dâhabitation est supĂ©rieur au taux moyen de la strate ;
- le poids de l'impÎt foncier, tant pour les propriétés bùties que non-bùties, est nettement inférieur à la moyenne ;
- l'annuitĂ© de la dette par habitant (1 880 âŹ) reprĂ©sente plus de deux fois la valeur de la moyenne de la strate.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
Le gentilé est Bidartars[97] - [98].
Les registres paroissiaux archivĂ©s depuis 1644 permettent de suivre de façon prĂ©cise lâĂ©volution de la population avant la crĂ©ation de l'Ă©tat civil en 1792[n 19].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[100]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[101].
En 2020, la commune comptait 7 224 habitants[Note 4], en augmentation de 9,87 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Jusquâen 1820, lâĂ©volution de la population est nĂ©gative, liĂ©e non seulement aux guerres des XVIIe et XVIIIe siĂšcles qui affectent lourdement la navigation commerciale et la pĂȘche, mais Ă©galement aux famines (1693-1695 et 1709-1710). La variole fait Ă©galement des ravages en 1772 et 1784. Enfin, la mer rĂ©clame son tribut et en 1702 par exemple, vingt pĂȘcheurs pĂ©rissent en un seul jour lors dâune forte tempĂȘte[104] - [6].
Ă partir de la fin du XIXe siĂšcle, la mode balnĂ©aire influe le dĂ©veloppement urbanistique de Bidart. Ainsi la SociĂ©tĂ© anonyme des bains de mer investit dans un grand lotissement. Le projet est abandonnĂ© en 1884 mais lâimpulsion a Ă©tĂ© donnĂ©e. Le baron de lâEspĂ©e fait construire son chĂąteau Ă Ilbarritz et la reine Nathalie de Serbie projette la construction du chĂąteau Le Sacchino (aujourdâhui Les Ailes) surplombant la plage Pavillon Royal[104] - [105].
Sous cette influence, Bidart, devenue station balnĂ©aire, adhĂšre au syndicat dâinitiative du Pays basque, puis crĂ©e en 1922 son propre syndicat dâinitiative et la chambre dâindustrie climatique[104] - [6].
En 1927 le village accĂšde au rang de station climatique et cette Ă©tape importante dĂ©cidera de la mutation de nombreux agriculteurs et artisans locaux vers les mĂ©tiers du bĂątiment ou de lâhĂŽtellerie[104].
La population de Bidart passe le cap des 3 000 habitants en 1982. DĂšs lors, la croissance dĂ©mographique ne cesse de sâaccĂ©lĂ©rer du fait de la nĂ©cessitĂ© dâaccompagner la progression des pĂŽles dâemplois voisins fortement urbanisĂ©s, tels le BAB. Durant la pĂ©riode 1982 - 90, le taux de croissance de la population Ă Bidart est de 35 % (Ă comparer avec les 8 % moyens de lâaire urbaine de Bayonne). La dĂ©cennie suivante (1990 - 99), la progression est encore de 13 %, la moyenne de lâaire urbaine Ă©tant de 8 %[104] - [3]. En 2010, la population de Bidart est de plus de 6 000 habitants[104] - . LâĂ©volution dĂ©mographique est essentiellement due, durant la pĂ©riode 1982 - 2006, au solde migratoire dâactifs, le solde naturel ne participant que marginalement Ă la progression gĂ©nĂ©rale[104] - .
1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2006 | |
---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | + 3,90 | + 1,40 | + 2,70 |
Solde naturel | + 0,10 | + 0,04 | + 0,20 |
Solde migratoire | + 3,80 | + 1,30 | + 2,50 |
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 30,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,9 %). De mĂȘme, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 27,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 30,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 3 376 hommes pour 3 516 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Activité de la population
Cette tendance, qui voit le pourcentage dâactifs augmenter, se confirme de 1999 Ă 2006, le taux dâactivitĂ©[n 20] passant de 70,9 % Ă 73,4 % (dans le mĂȘme temps, le taux moyen des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques passe de 68,5 % en 1999 Ă 71 % en 2006)[3]. En 2009, ce taux nâest localement plus que de 72,3 %, subissant la montĂ©e de la part des retraitĂ©s et prĂ©retraitĂ©s (7,5 % en 1999, puis 10,2 % en 2009)[108].
Population | Actifs | Taux dâactivitĂ© en % | Actifs ayant un emploi | Taux dâemploi en % | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 4 093 | 2 958 | 72,3 | 2 603 | 63,6 |
15 Ă 24 ans | 592 | 232 | 39,2 | 163 | 27,5 |
25 Ă 54 ans | 2 620 | 2 376 | 90,7 | 2 120 | 80,9 |
55 Ă 64 ans | 881 | 350 | 39,8 | 320 | 36,4 |
Enseignement
La commune de Bidart est rattachĂ©e Ă lâacadĂ©mie de Bordeaux[109]. Elle dispose d'une Ă©cole, l'Ă©cole primaire publique Jean-Jaccachoury[110]. Cette Ă©cole propose un enseignement bilingue français-basque Ă paritĂ© horaire[111].
L'ESTIA, école d'ingénieurs gérée par la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, est située dans le technopÎle Izarbel.
Santé
Lâoffre de services se rapportant Ă la santĂ© sâĂ©tablissait comme suit en 2011 :
Sports et Ă©quipements sportifs
Outre les pratiques sportives dĂ©crites ci-aprĂšs, des activitĂ©s privĂ©es se sont dĂ©veloppĂ©es autour du golf dâIlbarritz et du mini-golf du centre du village[112].
Judo
LocalisĂ© au Kirolak, rue de la Gare, le judo club de Bidart, Bidarteko Dojo, a fĂȘtĂ© ses 30 ans d'existence en 2007. Le club dispense des cours de judo des catĂ©gories baby judo aux adultes, mais aussi du ju-jitsu pour les adolescents et les adultes[113].
Pelote basque
- Présentation de l'équipe senior de chistera en juillet 2005.
- Partie de chistera enfants.
- Mouvement de chistera.
- Petit fronton au centre du village.
De nombreux professionnels dans cette spĂ©cialitĂ© ont Ă©tĂ© formĂ©s dans le club Kostakoak (« ceux de la cĂŽte »), comme Ăric Irastorza, Laurent Garcia, Patrice Berdoulay et HervĂ© Caudal. Le club a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1942 par Albert Sasco, Pierre Balgaciague, AndrĂ© Mitchelena et Jean Belascain, Sasco en devenant le premier prĂ©sident[13].
Le grand fronton date de 1958.
Randonnée
Bidart participe au sentier du littoral dont la partie qui part de Bidart pour aboutir Ă Hendaye s'inscrit dans le projet plus vaste de sentier europĂ©en du littoral (ou sentier europĂ©en E9), un sentier europĂ©en de grande randonnĂ©e, sâĂ©tendant le long des cĂŽtes occidentales et septentrionales de l'Europe sur 5 000 kilomĂštres, du cap Saint-Vincent au Portugal jusquâĂ la commune estonienne de Narva-JĂ”esuu, Ă la frontiĂšre russe[3].
La commune a, en outre, balisĂ© cinq sentiers de randonnĂ©e qui permettent de dĂ©couvrir la vallĂ©e de lâUhabia, le lac Mouriscot, les falaises et les plages, et le centre du village.
Rugby Ă XV
Le Bidart Union Club a remporté trois titres séniors durant la saison 2007-2008 : champion comité premiÚre et réserve, et champion de France promotion honneur.
Surf
C'est sur la commune de Bidart que se situe la vague mondialement connue de Parlementia. Tous les ans, une compĂ©tition de surf de grosses vagues y est organisĂ©e. On peut considĂ©rer cette vague comme patrimoine naturel de la commune et aussi une attraction touristique partagĂ©e avec la commune limitrophe de GuĂ©thary oĂč se trouve le meilleur point de vue sur la vague.
Vie associative
Outre les associations sportives, Bidart accueille des associations tournĂ©es vers la musique, le soutien Ă la tradition basque (danses, musique, jeu de cartes), lâĂ©ducation, lâĂ©conomie locale, lâaide humanitaire et la solidaritĂ©[114].
Cultes
Culte catholique
Le territoire de la commune se situe au sein de la paroisse Saint-Joseph des Falaises dans le diocÚse de Bayonne, Lescar et Oloron. Cette paroisse dispose de deux lieux de culte : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bidart et l'église Saint-Nicolas sur la commune voisine de Guéthary[115].
Outre cette Ă©glise, la commune possĂšde deux cimetiĂšres et quatre chapelles. La chapelle Sainte-Madeleine, Ă©galement appelĂ©e de la Madeleine, domine la mer. Celle de Notre-Dame dâUr Onea (« la bonne eau » en basque) recĂšle une vierge en bois dorĂ© du XVIIIe siĂšcle[116]. Enfin, la chapelle Saint-Joseph est situĂ©e dans le quartier de Parlementia et la chapelle des Embruns au sein du centre du mĂȘme nom.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 30 754 âŹ, ce qui plaçait Bidart au 14 485e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[117].
En 2009, 59,4 % des foyers fiscaux n'Ă©taient pas imposables[I 4].
Emploi
En 2009, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 093 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,3 % d'actifs dont 63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chÎmeurs[I 5].
On comptait 3 191 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 663 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 630, l'indicateur de concentration d'emploi est de 121,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[n 22] - [I 6].
Entreprises et commerces
JusquâĂ la RĂ©volution, la quasi-totalitĂ© de la population sâemploie aux travaux de la terre et Ă la pĂȘche. Lente au dĂ©but, la conversion vers les mĂ©tiers liĂ©s au tourisme (mĂ©tiers du bĂątiment, hĂŽtellerie) sâest accĂ©lĂ©rĂ©e Ă partir de 1940.
Années | 1831 | 1911 | 1921 | 1931 | 1946 | 1962 | 1980 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculteurs | 19,0 % | 22,4 % | 18,6 % | 12,4 % | 3,3 % | 3,1 % | 0,4 % |
PĂȘcheursÂč | 0,3 % | 0,9 % | 2,3 % | 1,4 % | 0,0 % | 2,0 % | 0,2 % |
Au 31 dĂ©cembre 2010, Bidart comptait 916 Ă©tablissements : 19 dans lâagriculture-sylviculture-pĂȘche, 38 dans l'industrie, 90 dans la construction, 665 dans le commerce-transports-services divers et 104 Ă©taient relatifs au secteur administratif[I 7].
Entreprises
En 2011, 111 entreprises ont été créées à Bidart, dont 50 par des autoentrepreneurs[I 8] - [I 9].
Trois zones dâactivitĂ©s artisanales et industrielles sont situĂ©es Ă proximitĂ© de lâautoroute[3] :
- la zone dâactivitĂ©s de Bassilour : les activitĂ©s quâelle regroupe concernent Ă 83 % lâindustrie manufacturiĂšre et Ă 8 % le commerce et la rĂ©paration. Les autres activitĂ©s formant chacune moins de 5 % de lâensemble sont les transports et communication, la construction et enfin lâimmobilier et les services aux entreprises. Elle se situe Ă lâest de lâautoroute, en rive gauche de lâUhabia, au centre du territoire de la commune ;
- la zone dâactivitĂ©s technopĂŽle Izarbel concentre des activitĂ©s pionniĂšres de haute technologie. PrĂšs de 70 entreprises sây sont spĂ©cialisĂ©es dans les domaines de l'informatique, de la mĂ©canique de prĂ©cision, du traitement de lâimage, des tĂ©lĂ©communications ou du multimĂ©dia. Les activitĂ©s proposĂ©es concernent Ă 76 % les services aux entreprises et 14 % l'industrie. Viennent ensuite la construction, les activitĂ©s financiĂšres, le commerce et les rĂ©parations, ainsi que les transports et communication. LâaNTIC Pays basque y a son siĂšge ; l'Ifremer y possĂšde un laboratoire (laboratoire halieutique dâAquitaine), dont la mission est de « travailler sur les pĂȘcheries cĂŽtiĂšres et estuariennes en Aquitaine et principalement sur les populations de poissons migrateurs amphihalins dont lâanguille europĂ©enne, les salmonidĂ©s migrateurs et la grande alose »[118] - [119]. La prĂ©sence de lâESTIA vient confirmer la volontĂ© crĂ©ative de la zone. La zone d'activitĂ© est situĂ©e Ă l'extrĂȘme est de la commune. Elle est accessible par le nord, depuis l'Ă©changeur autoroutier de Biarritz marquant la limite communale Bidart - Biarritz ;
- la zone dâactivitĂ©s Sempau, nouvellement amĂ©nagĂ©e pour des entreprises de travaux publics et de rĂ©cupĂ©ration de dĂ©chets. Elle occupe 4,7 ha et est accessible par le giratoire dâentrĂ©e au technopĂŽle Izarbel.
Commerces
Ă lâorigine (annĂ©es 1960) dĂ©veloppĂ©e autour de la traversante RD810 pour rĂ©pondre Ă la demande touristique, lâoffre commerciale sâest Ă©toffĂ©e Ă la faveur de la croissance de la population. Lâaxe de la route dĂ©partementale 810 est demeurĂ© le vecteur principal de la localisation des investissements Ă but commercial, amplifiant les problĂšmes liĂ©s Ă la circulation et au stationnement automobiles[3].
Agriculture
Bien quâayant dĂ©clinĂ© au profit des activitĂ©s liĂ©s au tourisme, l'agriculture est toujours reprĂ©sentĂ©e sur Bidart et vient conforter lâimage dâĂ©conomie traditionnelle et de proximitĂ© retenue pour rĂ©pondre Ă la demande touristique.
Ainsi une surface agricole utile de 172 ha est constituée sur la commune[3].
En 2011, cinq exploitations agricoles dont quatre consacrĂ©es Ă lâĂ©levage bovin sont prĂ©sentes sur la commune. La maĂŻsiculture est lâautre activitĂ© dominante de ces exploitations agricoles. Une ferme (ferme Borda) est classĂ©e au titre des installations classĂ©es pour la protection de lâenvironnement[3].
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, fromage au lait de brebis Ă pĂąte pressĂ©e non cuite, bien quâaucun agriculteur ne soit plus enregistrĂ© comme producteur associĂ© Ă lâInstitut national de l'origine et de la qualitĂ©.
Tourisme
Forte de lâattrait engendrĂ© par les 4,7 km de sa façade maritime et de la dynamique touristique de sa voisine Biarritz, Bidart a amorcĂ© Ă son tour dĂšs les annĂ©es 1920 un dĂ©veloppement orientĂ© vers le tourisme, qui a gĂ©nĂ©rĂ© un changement profond de son profil Ă©conomique, dĂ©jĂ palpable dans les annĂ©es 1940.
En 2011, la capacitĂ© dâaccueil touristique a reprĂ©sentĂ© deux fois la population sĂ©dentaire moyenne, soit un apport de 13 000 visiteurs, pouvant bĂ©nĂ©ficier de prĂšs de 5 700 lits, rĂ©partis entre hĂŽtels, chambres d'hĂŽtes, campings, locations meublĂ©es saisonniĂšres, gĂźtes et rĂ©sidences secondaires[3].
Lâoffre de services a accompagnĂ© le dĂ©veloppement des capacitĂ©s dâaccueil, tant en termes de quantitĂ© et de diversitĂ© que de permanence, puisquâaujourdâhui certaines infrastructures peuvent offrir des activitĂ©s tout au long de lâannĂ©e. Ainsi aux cĂŽtĂ©s des campings, piscines et autres terrains de jeux et des activitĂ©s traditionnelles du Pays basque (randonnĂ©es pĂ©destres, pelote basque), se sont dĂ©veloppĂ©es des initiatives privĂ©es ou publiques tels que le club hippique de Bassilour, le golf dâIlbarritz ou le parc animalier Eldoraparc.
Culture et patrimoine
Langues
La langue basque a Ă©tĂ© prĂ©dominante jusque dans les annĂ©es 1970. Le basque Ă©tait la seule langue pratiquĂ©e au cours des conseils municipaux, jusqu'en 1955, date oĂč une personne monolingue francophone entra au conseil. L'usage de la langue augmente de nouveau depuis les annĂ©es 2020. Une Ă©cole maternelle et primaire associative bascophone sous contrat a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e et se dĂ©veloppe principalement grĂące Ă des parents non-bascophones.
Lieux et monuments
Outre les 6 lieux inscrits zones archĂ©ologiques sensibles (cf. paragraphe PrĂ©histoire) qui sont le plateau de Bellevue, les plages du Pavillon royal, du Centre et dâUhabia, la zone d'Ilbarritz, la source Contresta et le Ruisseau, Bidart compte 3 monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă l'inventaire des monuments historiques[120] et 2 lieux et monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[121]. Par ailleurs, elle compte 3 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă l'inventaire des monuments historiques[122].
Patrimoine civil
Le chĂąteau d'Ilbarritz fut construit entre 1895 et 1897 par Gustave Huguenin (architecte biarrot) pour le baron Albert de l'EspĂ©e. Un projet de restauration dâenvergure est Ă lâĂ©tude. Les façades et toitures, la salle d'orgue et le grand escalier sont inscrits Ă l'inventaire des monuments historiques depuis le 30 mai 1990[123].
Lâancienne tour de guet (atalaye) de GuĂ©thary, construite au XVIIIe siĂšcle et destinĂ©e Ă repĂ©rer les baleines Ă partir de la cĂŽte, fait lâobjet dâune inscription aux monuments historiques depuis 1993[124].
Depuis 2013, se dresse à proximité de la chapelle de la Madeleine le Mémorial départemental de la Seconde Guerre mondiale et pour la Paix[125]. Il est constitué de quatre stÚles tabulaires et de cinq stÚles discoïdales dressées en arc de cercle et d'une plaque placée sur le sol.
Patrimoine religieux
L'Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption[126] - [127] date du XVIe siĂšcle. Sa tribune fait lâobjet dâune inscription par les monuments historiques depuis 2001[128], et elle est elle-mĂȘme inscrite Ă lâinventaire du patrimoine culturel. Elle recĂšle un crucifix du XVIIe siĂšcle[129], une statue en bois du XVIIIe siĂšcle reprĂ©sentant saint Jacques[130] - [131] et des fonts baptismaux[132] offerts par la reine Nathalie de Serbie rĂ©fugiĂ©e Ă Bidart.
La chapelle Sainte-Madeleine (ou de la Madeleine[125]) date du XIXe siĂšcle[133]. Elle est inscrite Ă lâInventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel.
La chapelle de Parlementia, avec ses « grilles » pour éloigner les malades, en particulier les lépreux, fut utilisée comme halte sur la voie cÎtiÚre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ăquipements culturels
La commune possĂšde, au centre du village, une galerie dâexposition (nommĂ©e Pili Taffernaberry), proposĂ©e aux exposants tant amateurs que professionnels[134].
Autre vecteur culturel, le cinĂ©ma Family, construit dans les annĂ©es 1930 Ă©tait Ă lâorigine une maison des jeunes destinĂ©e Ă rassembler la jeunesse de Bidart autour de projets communs. Convertie en cinĂ©ma Ă la fin des annĂ©es 1940, elle est finalement rachetĂ©e par la municipalitĂ© en octobre 2010 pour devenir une salle de spectacles[135].
Lâancien groupe scolaire se trouvant dĂ©saffectĂ© Ă la suite de la construction de lâĂ©cole Jean-Jaccachoury, il est provisoirement mis Ă la disposition dâun groupement dâartistes dans le respect dâun cahier des charges dĂ©fini par la municipalitĂ©[136].
Enfin, la bibliothĂšque municipale accueille le public tout au long de lâannĂ©e[137].
Patrimoine naturel
Bidart compte 6 plages surveillĂ©es, du 1er juillet au 31 aoĂ»t, sâĂ©chelonnant du nord au sud :
- la plage dâIlbarritz, qui succĂšde Ă la plage de Milady, situĂ©e sur Biarritz ;
- la plage du Pavillon royal ;
- la plage dâErretegia ;
- la plage du Centre ;
- la plage dâUhabia ;
- la plage de Parlementia (ou Parlamentua), à la limite avec Guéthary.
Zones protégées
Deux zones font partie du rĂ©seau Natura 2000[3], partiellement dans lâemprise territoriale de Bidart. Il sâagit des falaises de Saint-Jean-de-Luz Ă Biarritz[138] et du lac Mouriscot[139].
On recense sur Bidart deux zones naturelles dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[3]. Lâune dâelles est rattachĂ©e au lac Mouriscot[n 23], au nord de la commune. Elle comprend 30 ha incluant un plan dâeau, des roseliĂšres et des forĂȘts alluviales. La zone littorale constitue la seconde, partie de lâensemble qui sâĂ©tend depuis la plage des Basques Ă Biarritz jusquâĂ la pointe de Sainte-Barbe Ă Saint-Jean-de-Luz[n 24]. Elle est caractĂ©risĂ©e par une cĂŽte rocheuse et des falaises.
Biodiversité
La diversitĂ© des reliefs et des milieux naturels et la proximitĂ© des PyrĂ©nĂ©es et de lâocĂ©an Atlantique ont gĂ©nĂ©rĂ© un patrimoine biologique riche, mis en danger par la croissance des amĂ©nagements et constructions[n 25].
Flore
Bidart est situĂ©e dans la zone naturelle des chĂȘnaies atlantiques, oĂč se distinguent le chĂȘne pĂ©donculĂ© (Quercus pedunculata) et le chĂȘne tauzin (Quercus pyrenaica), enrichie dâapports humains de pin maritime (Pinus pinaster)[3].
Le littoral atlantique offre une flore de rochers naturellement peu variĂ©e et fragile, compte tenu des reliefs rocheux exposĂ©s et accidentĂ©s[3]. Souvent rĂ©duite Ă quelques touffes de Criste marine (Crithmum maritimum), elle sâenrichit de quelques halophytes telles que la FrankĂ©nie lisse (Frankenia laevis), lâInule perce-pierre (Inula crithmoides) et lâObione faux-pourpier (Halimione portulacoides). Ă lâabri des embruns, sur les falaises marno-calcaires, sâĂ©tale une pelouse Ă Marguerite Ă feuilles charnues (Leucanthemum ircutianum) et fĂ©tuque rouge (Festuca ruera). Enfin, pour celles bĂ©nĂ©ficiant dâune bonne exposition, les dalles calcaires presque verticales accueillent la Marguerite Ă feuilles charnues, lâimmortelle des dunes (Helichrysum stoechas), la FĂ©tuque pruineuse (Festuca rubra subsp. pruinosa) et la Carotte porte-gomme.
Ces milieux sont qualifiĂ©s dâ« habitat naturel dâintĂ©rĂȘt communautaire », tels que dĂ©crits par lâannexe I de la directive europĂ©enne « Habitats Faune Flore » 92/43/CEE du 21 mai 1992 : « pelouses composĂ©es dâhĂ©micryptophytes aĂ©rohalines soumises aux embruns »[n 26]. Ce groupement vĂ©gĂ©tal, spĂ©cifique au littoral basque, figure Ă©galement dans le livre rouge des biocĂ©noses terrestres du littoral français[3].
Le haut des falaises, soumis aux vents chargĂ©s dâembruns, est revĂȘtu dâun manteau dense de lande littorale, qui ralentit fortement lâĂ©rosion. Cet habitat constitue Ă©galement un « milieu dâintĂ©rĂȘt communautaire prioritaire ». Cette lande est dominĂ©e par la BruyĂšre voyageuse (Erica vagans), aux cĂŽtĂ©s de deux variĂ©tĂ©s dâAjonc, lâAjonc dâEurope (Ulex europĂ©ens subsp. europaeus var. maritimus) et lâAjonc de Le Gall (Ulex gallii). Ces arbustes sont accompagnĂ©s de plantes Ă fleurs protĂ©gĂ©es en France telles que le grĂ©mil Ă rameaux Ă©talĂ©s (Lithodora prostata) et la Marguerite Ă feuilles charnues[3].
Plus Ă lâintĂ©rieur des terres, dans des secteurs escarpĂ©s, sâest dĂ©veloppĂ©e la lande atlantique, dominĂ©e par la Grande FougĂšre (Pteridium aquilinum), acidophile. Cet habitat a souffert d'une exploitation agricole importante depuis les annĂ©es 1970[3].
Faune
La richesse faunistique de la commune est principalement ornithologique, bien que le territoire, grùce à la variété de ses habitats, présentùt une diversité animaliÚre trÚs intéressante.
La façade atlantique, quâelle soit constituĂ©e de sables ou de rochers du pied des falaises, abrite une faune maritime classique du littoral, recelant crustacĂ©s et mollusques communs (crabes, patelles, bernard-l'ermite, gibbules, anĂ©mones de mer, huĂźtres sauvages et moules), alors que les falaises maritimes offrent des abris propices Ă la nidification des oiseaux marins, Ă lâaccueil des oiseaux migrateurs ou hivernant, ou Ă la protection des espĂšces pĂ©lagiques lors des tempĂȘtes ou forts coups de vent. On peut ainsi observer des stercorariidĂ©s (Stercorariidae), des goĂ©lands, des mouettes, des sternes, des Phalaropes Ă bec large (Phalaropus fulicarius), des plongeons (Gavia sp.), des macreuses (Melanitta sp.), des Eiders Ă duvet (Somateria mollissima), des Harles huppĂ©s (Mergus serrator), ou des limicoles sur les plages, tels le BĂ©casseau variable (Calidris alpina), le BĂ©casseau sanderling (Calidris alba), le Chevalier gambette (Tringa totanus) ou le Tournepierre Ă collier (Arenaria interpres)[3].
On trouve Ă©galement dans les rochers des reptiles comme lâOrvet fragile (Anguis fragilis), la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) et la Coronelle lisse (Coronella austriaca)[3].
Quelques passereaux spĂ©cifiques nichent dans les landes littorales. On peut citer la Fauvette pitchou (Sylvia undata), le Cochevis huppĂ© (Galerida cristata), la Pie-griĂšche Ă©corcheur (Lanius collurio) ou la Pie-griĂšche Ă tĂȘte rousse (Lanius senator)[3].
Les parties boisées accueillent une faune sauvage relativement riche, et assez commune - Fouine (Martes foina), Martre des pins (Martes martes), Hermine (Mustela erminea), Genette commune (Genetta genette), écureuil, Blaireau (Meles meles), Renard roux (Vulpes vulpes), Chevreuil (Capreolus capreolus) et Sanglier (Sus scrofa) - et sont des lieux de nidification pour quelques rapaces - Faucon hobereau (Falco subbuteo), Autour des palombes (Accipiter gentilis), Milans noir (Milvus migrans) et royal (Milvus milvus) et Buse[3].
Personnalités liées à la commune
- Leroy Houston, joueur international australien de rugby à XV, a résidé et a porté les couleurs du Bidart Union Club[140] - [141]
Naissance au XVIIe siĂšcle
- Martin de Comba est un capitaine, missionnĂ© par le biltzar en 1595 afin dâobtenir auprĂšs du roi dâEspagne la mainlevĂ©e des navires aux arrĂȘts le long de la cĂŽte dâEspagne[142].
- Louis de Harismendy, né vers 1645 à Bidart, est un marin, capitaine de frégate du roi, commandant les frégates Le Glorieux en 1691, l'Aigle en 1692 puis Le Favory en 1693[142].
Naissance au XVIIIe siĂšcle
- Dominique Daguerre, né à Bidart vers 1724, est un marin, capitaine du vaisseau corsaire de l'Union en 1762, puis de la Sainte-Roze à destination de La Nouvelle-Orléans. Il meurt en 1773[142].
- Bernard Bombalier, né à Bidart en 1732, est un marin, capitaine du Diligent de Cayenne à partir de 1755, puis de l'Union de Bordeaux à partir de 1763[142].
- Dominique Bombalier, né vers 1733 et frÚre de Bernard Bombalier précité, fut également capitaine de navire (le Greyhon en 1760)[142].
- Richard Lloyds, lieutenant-colonel irlandais des forces alliées menées par le duc de Wellington pendant la bataille de la Nive, est mort dans les combats se déroulant à Bidart le 10 décembre 1813.
Naissance au XXe siĂšcle
- André Béraud (1922-2004), joueur international français et entraßneur de rugby à XIII.
- Louis Decrept (1903-1949), peintre.
- SĆur Jacques-Marie, nĂ©e en 1921 et dĂ©cĂ©dĂ©e en 2005 Ă Bidart, de son vrai nom Monique Bourgeois, est une religieuse française.
- Giovanni Rossi, né en 1926 à Bidart et décédé en 1983 à Ponte Tresa en Suisse, est un coureur cycliste suisse.
HĂ©raldique
Les armes de Bidart ont Ă©voluĂ© au cours du XXe siĂšcle[7]. On connait, en effet, les armes datant dâavant 1957, suivies du blasonnement actuel, enrichi en 1958 dâĂ©lĂ©ments extĂ©rieurs et dâune devise.
Avant 1957
Lâorigine de ce blasonnement et son auteur ne sont pas connus.
TiercĂ© en pal : au 1 dâazur au mont dâor enflammĂ© de gueules ; au II dâor au harpon dâargent ; au III de gueules au navire dâargent sur une mer ondĂ©e du mĂȘme.[7]
Constatant les incohĂ©rences de ce blasonnement (prĂ©sence au II de lâargent sur l'or, et superposition au III dâun navire dâargent sur une mer dâargent), le conseil municipal, prĂ©sidĂ© par Sauveur Atchoarena, dĂ©cida dĂšs 1956 de les corriger. Il confia cette tĂąche Ă Jean Ithurriague, conservateur du musĂ©e basque et de l'histoire de Bayonne et Ă Robert Louis, hĂ©raldiste de renom[7]. Le nouveau projet fut adoptĂ© durant la sĂ©ance du conseil municipal du 27 janvier 1957.
Ornements extérieurs et devise (1958)
Les ornements extérieurs et la devise, ainsi que le blasonnement définitif, furent adoptés par le conseil municipal du 3 mars 1958[7] :
Blasonnement :
Parti, au premier, de sinople au rocher d'argent mouvant du flanc dextre sommĂ© dâune tour dâor ajourĂ©e et enflammĂ©e de gueules ; au deuxiĂšme, de gueules au bateau d'or mouvant de face, la voile d'argent chargĂ©e d'une croix basque de sable, le tout des deux parties posĂ© sur une mer dâargent ; Ă la vergette d'or brochant sur la partition accostĂ©e Ă chaque flanc de cinq billettes du mĂȘme. LâĂ©cu sommĂ© de deux ondes dâargent dans lesquelles plonge un grand harpon de sable en pal, passant sous lâĂ©cu et le listel bordant en pointe cet Ă©cu. L'anneau du harpon en chef retenant un cordage dâor dont les entrelacs forment Ă dextre la lettre majuscule anglaise B contournĂ©e, puis passe sous lâĂ©cu pour former Ă senestre la mĂȘme lettre B. Le cordage retenant le listel dâargent chargĂ© de la devise basque « bidartean zuzena onena » (« parmi les chemins, le plus droit est le meilleur »). |
Pour approfondir
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ouvrage collectif, Bidart : Bidarte, Saint-Jean-de-Luz, Ekaina, , 476 p. (ISBN 2-9507270-8-5, BNF 39248159)
- Alfred Lassus, Dictionnaire des capitaines et marins de Bidart
- Roland Moreau, Le passĂ© dâun village basque : Bidart, Bayonne,
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- Maurice Sacx, Bidart hier et aujourdâhui, Ekaina
- Maurice Sacx, Bidart, Ekaina
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Notes sur la démographie
Notes
- En Gascogne et au Pays basque, on appelle barthe (du gascon barta) les plaines alluviales inondables longeant les cours d'eau.
- Peyre Blanque : « pierre blanche ».
- Peyre qui béou : « pierre qui boit ».
- ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 9 juillet 2003.
- Les vents de direction 240° à 320° représentent 34 % des relevés, selon le rapport de présentation du « Le PLU de la commune » (consulté le ).
- Le registre de 1723 Ă 1774 de la chambre de commerce de Bayonne mentionne une barque de quinze tonneaux et une chaloupe de sept tonneaux, sorties d'un chantier de Bidart.
- En 1710 la confrĂ©rie des pĂȘcheurs engage des frais « pour faire ou accommoder un endroit du port appelĂ© Criqa ».
- Spécimens au musée de la mer de Biarritz et au muséum de Bayonne.
- « fo feyt lo prĂ©sent crid per Menjonin Dechaye, cride et Larte, sergent, per los cantons : le perroqui de Bidart conuersar ny frecanrar ab los parrĂ pian et habitants de quere per le contagion de la peste qui y es susbingude, sus pene dâestre gictatz de la ville ab le famili pĂȘr quoarante jorns et de pagar dets liures ».
- Transaction et accord entre les habitants de Biarritz et de Bidart sur les privilĂšges de la prise et enferrage de balaeine, sous la traduction moderne de Nelson Caseils.
- Deformation de Mendizabal, dit Baroin, dont la pierre tombale demeure dans le cimetiĂšre de Bidart.
- Ăgalement mentionnĂ© en 1667, 1670, 1671 et 1672.
- DĂ©formation d'Oussignague.
- DĂ©formation de Duhalde.
- Probable déformation de Vignou.
- La famille Brunner qui en Ă©tait propriĂ©taire fut arrĂȘtĂ©e et envoyĂ©e Ă Bordeaux, puis au camp de Drancy et enfin dĂ©portĂ©e Ă Auschwitz dans le convoi 64 du .. La famille se composait de Mme Olga Brunner nĂ©e le Ă Dunkerque, matricule 7473, Lydie Brunner nĂ©e le Ă Chartres, matricule 7474, Claudine Brunner nĂ©e le Ă Paris, matricule 7475, Jean-Claude Brunner nĂ© le Ă Paris, matricule 7476.
- Le pĂ©rimĂštre dâagglomĂ©ration de Bidart a Ă©tĂ© dĂ©fini par lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 27/05/1997.
- Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
- 1644 pour les baptĂȘmes, 1647 pour les mariages et 1670 pour les sĂ©pultures.
- Le taux dâactivitĂ© reprĂ©sente la part des actifs dans la population totale.
- Centre thérapeutique de rééducation Les Embruns.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- Numéro de zone : 64620000.
- Cette ZNIEFF sâĂ©tend sur 389 ha sur les communes de Biarritz, Bidart, GuĂ©thary et Saint-Jean-de-Luz. NumĂ©ro de zone : 0010.
- Les Ă©lĂ©ments dĂ©crits dans les paragraphes consacrĂ©s Ă la flore et la faune locales ont Ă©tĂ© recueillis dâavril Ă juin 2010, dans le cadre de lâĂ©tude portant sur la biodiversitĂ©, destinĂ©e Ă la rĂ©daction du PLU de 2011.
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- LOG T1M - Ăvolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
- REV T1 - ImpĂŽts sur le revenu des foyers fiscaux.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
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- Leroy Houston sous le maillot du Bidart Union Club
- TRANSFERT. Un ancien Wallaby passé en Top 14 s'engage en Promotion Honneur
- Alfred Lassus, dans Bidart-Bidarte 2004.