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Camp de Drancy

Le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy est la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France d' à . Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp est pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) vers les camps d'extermination nazis, principalement Auschwitz. Neuf Juifs déportés de France sur dix passent par le camp de Drancy lors de la Shoah.

Camp d'internement de Drancy
Bundesarchiv Bild 183-B10919, Frankreich, Paris, festgenommene Juden im Lager.jpg
Camp de Drancy (cité de la Muette).
Présentation
Gestion
Date de création
Date de fermeture
Victimes
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
Localité Drancy
CoordonnĂ©es 48° 55′ 11″ nord, 2° 27′ 18″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
(Voir situation sur carte : Seine-Saint-Denis)
Camp d'internement de Drancy
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Camp d'internement de Drancy

Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (2001, 2002)

Choix du site : un camp français fonctionnel

Le camp d'internement de Drancy a été installé en , dans un vaste bâtiment formant un U du quartier d'habitation HBM, dit la « cité de la Muette », conçu par les architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin[1]. Celui-ci, construit entre 1931 et 1934, comportait, en outre, cinq tours de quinze étages chacune, ainsi que plusieurs bâtiments sous forme de barres implantées en peigne, composées de trois et quatre étages[1].

Cet Ă©difice dans lequel le camp fut Ă©tabli Ă©tait en cours de construction[1] (seul le gros Ĺ“uvre Ă©tait achevĂ©). Comportant quatre Ă©tages, il Ă©tait bâti autour d'une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large. La forme du bâtiment, surnommĂ© le « Fer Ă  cheval », se prĂŞta facilement Ă  sa transformation en camp d'internement : des miradors furent installĂ©s aux quatre coins de la bâtisse, dès lors entourĂ©e de barbelĂ©s, tandis que le sol de la vaste cour fut tapissĂ© de mâchefer.

Le bâtiment en U et les tours, ainsi que certains terrains attenants, sont réquisitionnés par l'Armée allemande le [1], afin de servir de lieu d'internement pour des prisonniers de guerre français, des civils yougoslaves et grecs, ainsi que pour des prisonniers de guerre britanniques et canadiens[1].

Un document est délivré le , faisant état de la réquisition « pour les besoins des troupes d'occupation allemandes » de la caserne républicaine de Drancy et de tous les biens mobiliers et immobiliers. Dans la même note, « l'adjoint du commandant du Frontstalag III, camp qui se trouve dans ces casernes », signale qu'il n'y a pas eu de réquisition par écrit des casernes en question, « mais que toutes les conventions ont été faites verbalement entre le service central des cantonnements de l'Armée à Paris et le Préfet de la Seine ». Les logements des officiers de la caserne de Drancy sont remis à leur disposition le .

Drancy va devenir un des principaux camps d'internement de Juifs en zone occupée en France[1], avec le camp de Royallieu à Compiègne (Oise), celui de Pithiviers (Loiret) et celui de Beaune-la-Rolande (Loiret).

Un centre de déportation

Rafle de Juifs Ă  Paris - (Bundesarchiv Bild 183-B10816)[2].

Du 20 au , une grande rafle a lieu Ă  Paris[3]. Cette rafle est d'abord menĂ©e, le , dans le 11e arrondissement (Rafle du ), puis Ă©tendue, le 21, aux 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements[3]. Le 22, s'ajoutent les 3e, 4e et 12e arrondissements et le 23, les 1er, 5e, 6e, 9e, 13e, et 17e[3]. Elle continue le . Lors de cette rafle, la police française collaborant avec la Feldgendarmerie allemande, arrĂŞte tous les Juifs — hommes exclusivement — français et Ă©trangers de 18 Ă  50 ans[3]. 4 232 personnes (sur les 5 784 personnes que prĂ©voyaient les listes) sont arrĂŞtĂ©es et emprisonnĂ©es Ă  Drancy[3], dans la citĂ© de la Muette devenue camp d'internement de Juifs. Elle est dĂ©sormais identifiĂ©e sous le nom de « camp de Drancy ».

Le camp est d'abord un lieu d'internement, dans des conditions délibérément durcies, la sous-alimentation entraîne rapidement la dysenterie, une partie des gendarmes français brutalisent les internés et multiplient les sanctions arbitraires et humiliations (tontes des cheveux, amendes…)[4], etc.

En , 750 Ă  800 internĂ©s malades sont libĂ©rĂ©s. Cette libĂ©ration se fait pendant l'absence de plusieurs semaines de Theodor Dannecker (chef de la Gestapo Ă  Paris) : « […] profitant de l'absence de Dannecker, les mĂ©decins de la prĂ©fecture purent obtenir des autoritĂ©s allemandes la libĂ©ration de 750 Juifs en quelques jours »[5]. « […] le principe de la libĂ©ration d'autres grands malades Ă©tait acquis et 150 sur 300 prĂ©vus en profitèrent jusqu'au 12 novembre »[6]. Au total 1 200 internĂ©s dĂ©ficients sont ainsi libĂ©rĂ©s[6]. Jusqu'en , le camp sert de rĂ©servoir d'otages de reprĂ©sailles, oĂą des personnes sont prĂ©levĂ©es pour ĂŞtre fusillĂ©es avec d'autres, en reprĂ©sailles contre les attentats anti-nazis. Les prisonniers sont affamĂ©s (une douzaine d'internĂ©s sont morts de faim entre aoĂ»t et )[7].

À partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière étape avant la déportation vers les camps d'extermination[1].

Arrivée des Juifs (très probablement ceux photographiés dans Bundesarchiv Bild 183-B10816) au camp de Drancy – août 1941 (Bundesarchiv Bild 183-B10920).

Ainsi, le , des dĂ©tenus juifs sont dĂ©portĂ©s Ă  Auschwitz : il s'agit du premier convoi de dĂ©portation entre Drancy et Auschwitz[8]. Lors de la grande rafle du Vel d'hiv', commencĂ©e le , la police française arrĂŞte près de 13 000 personnes[3]. Les couples sans enfants et les cĂ©libataires sont amenĂ©s Ă  Drancy.

Rose Berkowicz, juive et résistante, arrêtée par la Brigade spéciale 1, est internée à Drancy et y meurt le , jour de sa déportation pour le camp d'extermination de Sobibor[9]. Max Jacob, poète, romancier et peintre français, arrêté du fait de ses origines ashkénazes, six mois avant la Libération de Paris, est interné par la gendarmerie française dans ce camp. il y meurt le , trente heures avant sa déportation programmée pour Auschwitz. Après leur arrestation par la Gestapo et Klaus Barbie le , les enfants d'Izieu sont aussi envoyés à Drancy avant d'être déportés et assassinés à Auschwitz.

Au total, de 1942 Ă  1944, une soixantaine de convois français de dĂ©portĂ©s juifs sont partis de Drancy, d'oĂą son surnom d'« antichambre de la mort ». Sur 76 000 hommes, femmes et enfants juifs dĂ©portĂ©s de France, 63 000 le sont Ă  partir de Drancy[1]. Moins de 2 000 des dĂ©portĂ©s de Drancy sont revenus. Par ailleurs, entre le et le , 132 Juifs internĂ©s au camp de Drancy y sont morts (y compris 5 morts en gares du Bourget et de Bobigny, dont les corps ont Ă©tĂ© ramenĂ©s au camp avant le dĂ©part des convois de dĂ©portation pour Auschwitz), dont 12 de suicide et 117 de maladie, notamment de cachexie causĂ©e par la malnutrition et/ou de pathologies antĂ©rieures Ă  l'internement non soignĂ©es et aggravĂ©es par les conditions de dĂ©tention[10].

Administration du camp

Le camp d'internement de Drancy en .

Le , à l'issue d'une réunion entre représentants des autorités d'occupation — Theodor Dannecker — et des autorités françaises, le camp est placé sous la responsabilité du préfet de police. Ce dernier a sous ses ordres la gendarmerie et les services du ravitaillement de la préfecture de la Seine. Le chef de camp est un commissaire de police. En réalité, le camp est « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur », indique en une note de l'inspecteur général de la Santé et de l'Assistance Eugène Aujaleu.

Pendant ses trois années d'existence, le camp de Drancy est sous les directions successives de Theodor Dannecker jusqu'en , Heinz Röthke jusqu'en et Alois Brunner à partir de . Tous trois étaient des SS.

Theodor Dannecker « Ă©tait un psychopathe violent […]. C'est lui qui avait ordonnĂ© d'affamer les internĂ©s, de leur interdire de circuler dans le camp, de fumer, de jouer aux cartes, etc. », indique Maurice Rajsfus dans son livre sur Drancy. Heinz Röthke (ou Roethke parfois en graphie française) a Ă©tĂ© moins prĂ©sent dans le camp, mais c'est sous sa direction, d' Ă  , que près des deux tiers de l'effectif total dĂ©portĂ© du camp, environ 40 000 Juifs, sont envoyĂ©s Ă  Auschwitz. Le troisième chef du camp est Alois Brunner, formĂ© par Adolf Eichmann Ă  l'Office central pour l'Ă©migration juive Ă  Vienne. Abraham Drucker, mĂ©decin chef du camp, internĂ© Ă  Drancy durant une très longue pĂ©riode, dit de lui : « Ce Brunner Ă©tait chargĂ© de la rĂ©pression contre les Juifs en France, et aurait acquis une certaine notoriĂ©tĂ© par ses mĂ©thodes machiavĂ©liques et brutales en Europe centrale (Salonique – Autriche) »[11].

Le camp de Drancy est gardé par des gendarmes français, installés dans les « gratte-ciels » derrière le bâtiment en U où sont internés les prisonniers, même si son fonctionnement est sous le contrôle du Service des affaires juives de la Gestapo.

Jusqu'au , le camp fonctionne ainsi comme lieu principal de rassemblement et de déportation. Ce jour-là, le consul de Suède Raoul Nordling, muni d'un document émanant de l'État-major du général von Choltitz, entre dans le camp de Drancy avec des représentants de la Croix-Rouge[12]. Parmi eux, l'assistante sociale Annette Monod est chargée de prendre la direction du camp et d'administrer la libération des détenus qu'il faut munir de papiers d'identité provisoire et de tickets de rationnement. Le capitaine SS Brunner, commandant du camp, prend la fuite.

Le lendemain, , et le surlendemain , 1 467 prisonniers sont libĂ©rĂ©s. Le souvenir de cette date est maintenu notamment au travers de plusieurs noms de voies et places en France.

Organisation et logistique

Photo d'internés juifs du camp de Drancy.

Les 42 convois de dĂ©portation de Drancy partis du au sont partis de la gare du Bourget-Drancy (rĂ©seau Nord). Les 21 convois de dĂ©portation de Drancy partis du au sont partis de la gare de Bobigny (Grande Ceinture). Selon le dĂ©compte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des dĂ©portĂ©s juifs de France), 40 450 dĂ©portĂ©s sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny.

58 de ces convois sont partis vers Auschwitz-Birkenau, deux vers Majdanek, deux pour SobibĂłr et un pour Kaunas et Tallinn. 47 convois transportaient mille personnes, 9 plus de mille (dont 3 transportant 1 500 personnes) et 7 moins de mille, dont le dernier. Ce dernier convoi, le — une semaine avant la libĂ©ration de Paris —, permit Ă  Alois Brunner et ses SS de fuir, en emmenant avec eux 51 dĂ©portĂ©s, dont Marcel Bloch, industriel connu après-guerre sous le nom de Marcel Dassault.

Jusqu'en , ces convois étaient escortés de militaires allemands et de gendarmes français. Par la suite, des policiers sont venus spécialement d'Allemagne.

Annexes du camp

Le camp de Drancy comprenait plusieurs annexes parisiennes :

Jean-Marc Dreyfus et Sarah Gensburger ont Ă©crit Ă  ce sujet : Des camps dans Paris : Austerlitz, LĂ©vitan, Bassano, -, Fayard.

Maurice Rajsfus, auteur de l'ouvrage Drancy un camp de concentration très ordinaire, y ajoute :

Après la guerre

Le camp est utilisé durant l'Épuration comme lieu d'internement pour collaboration, dirigé par les FTP. Sacha Guitry[14] et Mary Marquet[15], accusés de collaboration, y sont détenus et décrivent dans leurs livres leurs conditions de vie. Marie Laurencin, Arletty, et d'autres prisonniers célèbres du monde des arts et des lettres et de la politique y sont incarcérés[1].

Les bâtiments deviennent ensuite des habitations bon marché, revenant à leur destination initiale[1]. Ils sont aujourd'hui toujours un grand ensemble d'habitation.

Procès de gendarmes

Ă€ la LibĂ©ration, des rescapĂ©s de Drancy portent plainte contre les gendarmes complices des Nazis. Une instruction pour intelligence avec l'ennemi est ouverte contre 15 gendarmes, dont 10 sont renvoyĂ©s devant la cour de justice de la Seine, inculpĂ©s d'atteinte Ă  la sĂ»retĂ© extĂ©rieure de l'État. Tous sont laissĂ©s en libertĂ© avant le procès, et trois prennent la fuite. Les sept autres plaident l'obĂ©issance aux ordres reçus, malgrĂ© de nombreux tĂ©moignages de brutalitĂ© par des rescapĂ©s[16].

Le , la Cour de justice rend son arrêt : si tous les gendarmes sont reconnus coupables d'actes de nature à nuire à la Défense nationale, la Cour considère cependant qu'ils se sont réhabilités par « des actes de participation active, efficace et soutenue à la Résistance contre l'ennemi ». Seuls deux sont condamnés à de la prison ferme — deux ans — et à l'Indignité nationale pour cinq ans. Ils sont graciés et relevés de l'indignité nationale au bout d'un an[16].

Lieu de mémoire

Le Wagon-TĂ©moin de Drancy.

En 1976, après un concours international, un mémorial est construit à Drancy par Shelomo Selinger, à côté du Wagon-Témoin, en bordure du quartier de la Muette[1]. Il se compose de trois blocs sur une petite butte pavée, formant la lettre hébraïque « Shin », traditionnellement gravée sur la Mezouzah à la porte des maisons juives. Les deux blocs latéraux représentent les portails de la mort. Shelomo Selinger décrit ainsi son œuvre : « Le bloc central est composé de dix personnages, ce nombre étant nécessaire pour la prière collective (Minian). […] Deux lettres hébraïques « Lamed » et « Vav » sont formées par la coiffe, le bras et la barbe des deux personnages, en haut de la sculpture. Ces deux lettres ont la valeur numérique 36, selon le nombre de « Justes » grâce auxquels le monde subsiste (selon la tradition juive). »

En 1989, l'association du Conservatoire historique du camp de Drancy (CHCD) est créée[1]. Le [17] : un arrêté de classement architectural de la cité de la Muette sur la liste des monuments et des sites protégés est signé par Catherine Tasca, ministre de la Culture. Ce classement est étendu au tunnel des déportés s'étendant sous l'ancien camp d'internement par arrêté du [17]. En 2009, des graffiti sur carreaux de plâtre sont découverts lors de travaux de rénovation[18]. Donnés en 2012 par l'Office public de l'habitat de Seine-Saint-Denis, ces carreaux sont conservés aux Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) dans la sous-série AE/VIs[19].

Couverture du Mémorial des Judéo-Espagnols déportés de France montrant une carte-postale envoyée de Drancy.

Serge Klarsfeld le soulignait en 2004 :

« Drancy est le lieu le plus connu dans le monde entier de la mémoire de la Shoah en France : dans la crypte de Yad Vashem à Jérusalem où sont gravés dans la pierre les lieux les plus notoires de concentration et d'extermination des Juifs, Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer[20]. »

Le , le wagon-témoin et le Mémorial sont peints de svastikas. Cette action est condamnée par Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur[21] - [22].

Pour compléter le mémorial de la Shoah de la rue Geoffroy-l'Asnier dans le 4e arrondissement de Paris, il a été fait appel aux architectes suisses Diener et Diener pour concevoir un nouveau lieu d’histoire et d’éducation présentant le passé du camp d’internement[23]. Celui-ci a été inauguré le , par François Hollande, alors président de la République française[24].

Les immeubles de la Muette sont devenus des logements sociaux. La plupart des 500 habitants, en , ignorent l'histoire des lieux[25].

Notes et références

  1. Benoît Pouvreau, « La stratigraphie complexe du camp de Drancy », Les Nouvelles de l'archéologie, no 137,‎ , p. 34-39 (DOI 10.4000/nda.2604, lire en ligne)
  2. « Mémoire : la rafle méconnue du 20 août 1941 à Paris », Le Post.
  3. « Les rafles à Paris », sur unlivredusouvenir.fr (consulté le ).
  4. Yves Jouffa (cité dans Drancy, un camp de concentration très ordinaire) sur Drancy en 1941 : « Au camp, il y avait deux brigades de gendarmerie. Il se trouve que l'une se conduisait de façon immonde et que l'autre était relativement correcte. »
  5. Denis Peschanski (dir. Antoine Prost), Les Camps français d'internement (1938-1946), thèse pour l’obtention du grade de docteur d’État es-lettres (histoire contemporaine), université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris, 2000, p. 248 [PDF].
  6. Denis Peschanski (dir. Antoine Prost), Les Camps français d'internement (1938-1946), op. cit., p. 345 [PDF].
  7. Michel Laffitte et Annette Wieviorka, À l’intérieur du camp de Drancy, Perrin, coll. « Tempus », (lire en ligne), « 5 - Otages et premières déportations », p. 109-131
  8. « Premier convoi pour Auschwitz », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. « BerkowiczRose », sur maitron.fr.
  10. Johanna Lehr, « Les morts au camp d’internement de Drancy (1941-1944) », 20 & 21. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, 2019/3 N° 143,‎ , p. 99-111 (ISSN 2649-664X).
  11. Témoignage remis aux autorités alliées en 1946, retranscrit sur memoire-viretuelle.fr
  12. Claire Planchard, « Quand les portes de Drancy se sont ouvertes », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  13. Olivier Jacquot, « La BnF à l'emplacement d'un ancien camp nazi ? », sur bnf.fr, (consulté le ).
  14. Sacha Guitry, 4 ans d'occupations et 60 Jours de prison, Ă©ditions L'Ă©lan, 1946.
  15. Mary Marquet, Cellule 209, Paris, (OCLC 901247348).
  16. Michel Laffitte, « Le camp de Drancy », sur SciencesPo,
  17. « Cité de la Muette, dite aussi camp de Drancy », notice no PA93000015, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. Benoît Pouvreau (dir.), Les graffiti du camp de Drancy des noms sur des murs, Gand, Snoeck, , 157 p. (ISBN 978-94-6161-124-6, OCLC 907786720).
  19. « FRAN_IR_053857 - Salle des inventaires virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  20. Le camp de Drancy et ses gares de déportation : Bourget-Drancy et Bobigny, 20 août 1941-20 août 1944, FFDJF, janvier 2004.
  21. « Swtatiskas painted on French memorial », Jerusalem Post, 11 avril 2009, sur le site jpost.com, consulté le 12 avril 2009.
  22. « Des croix gammées au Mémorial de la déportation de Drancy », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  23. Alice Bialestowski, « L’ancien camp de Drancy retrouve la mémoire - Réalisations », lemoniteur.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. AFP, « Hollande inaugure le Mémorial de la Shoah à Drancy ce vendredi », sur liberation.fr, (consulté le ).
  25. Louise Couvelaire, « Dans l’ancien camp de Drancy, les locataires de la cité et les “fantômes” du passé », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

TĂ©moignages

  • NoĂ«l Calef, Le camp de reprĂ©sailles, Paris, Ă©dition de l'Olivier, , 443 p. (ISBN 978-2-87929-146-8, OCLC 416847214).
  • Suzanne Citron, Mes lignes de dĂ©marcation : croyances, utopies, engagements, Paris, Éd. Syllepse, coll. « Utopie critique », , 374 p. (ISBN 978-2-84797-039-5, OCLC 237793395).
  • Jean-François Elberg, La Filière des enfants, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, , 214 p. (ISBN 978-2-7096-2706-1, OCLC 315712718).
  • Exposition : Drancy, au seuil de l'enfer, dessins de Georges Horan-Koiransky, site du MĂ©morial de la Shoah.
  • Louise Jacobson (prĂ©f. Serge Klarsfeld, prĂ©sentĂ©es par sa sĹ“ur, Nadia Kaluski-Jacobson), Lettres de Louise Jacobson et de ses proches : Fresnes, Drancy 1942-1943, Paris, Éditions Robert Laffont, , 216 p. (ISBN 978-2-221-08435-9, OCLC 38490159).
  • Adolfo Kaminsky, « On doit faire autrement… », site du MĂ©morial de la Shoah, 2014.
  • Maria Krehbiel-Darmstädter: Briefe aus Gurs und Limonest. Ed. Walter Schmitthenner (de). Lambert Schneider, Heidelberg 1970, p. 330 - 337 (4 lettres, en Français) ; mais p. 332-335 Begegnung mit Maria, am 6. Januar 1942. (Rencontre avec Maria) de Schmitthenner, en allemand.
  • Lina Lachgar, Arrestation et mort de Max Jacob, Paris, la DiffĂ©rence, coll. « LittĂ©rature », , 143 p. (ISBN 978-2-7291-1504-3, OCLC 417674524).
  • Zacharie Mass (prĂ©f. Jacques Chirac et Gabrielle Mass, texte introduit et annotĂ© par Michel Laffitte), Passeport pour Auschwitz : correspondance d'un mĂ©decin du camp de Drancy, Paris, le Manuscrit, coll. « TĂ©moignages de la Shoah », , 409 p. (ISBN 978-2-304-03926-9).
  • Lucien Sabah, Drancy, derniers mots : Lucien Sabah, 1941-1942, Paris, Lavoir Saint-Martin, , 138 p. (ISBN 978-2-919749-10-2).
  • (en) Antoine Sabbagh (dir.) (prĂ©f. Denis Peschanski), Lettres de Drancy : Lucien Sabah, 1941-1942, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points » (no 1171), , 367 p. (ISBN 978-2-02-058249-0, OCLC 470291534).
  • Janet Thorpe (trad. Pascale Michon), Nous n'irons pas Ă  PitchipoĂŻ : le tunnel du camp de Drancy [« Dig: the attempt to free the inmates of Drancy concentration camp, 1943 »], Paris, Ă©dition de Fallois, , 251 p. (ISBN 978-2-87706-501-6, OCLC 57165133).

Essais

  • Jacques Darville et Simon WichenĂ© (prĂ©f. Tristan Bernard), Drancy-la-Juive : ou la deuxième Inquisition, Cachan, A. Breger frères, , 132 p.
  • Jean-Marc Dreyfus et Sarah Gensburger, Des camps dans Paris : Austerlitz, LĂ©vitan, Bassano : juillet 1943-aoĂ»t 1944, Paris, Fayard, coll. « Pour une histoire du XXe siècle », , 323 p. (ISBN 978-2-213-61707-7, OCLC 54419608).
  • Didier Epelbaum, ObĂ©ir : les dĂ©shonneurs du capitaine Vieux, Drancy, 1941-1944, Paris, Éditions Stock, coll. « Les essais », , 329 p. (ISBN 978-2-234-06136-1).
  • Serge Klarsfeld, Le Calendrier de la persĂ©cution des juifs en France : 1940-1944, Paris, les Fils et filles des dĂ©portĂ©s juifs de France, , 1263 p. (ISBN 978-2-213-61049-8 et 978-2-213-61051-1, OCLC 694841449).
  • LycĂ©e Eugène Delacroix (avec la collaboration du Centre de documentation juive contemporaine), Drancy 1941-1944, Drancy, LycĂ©e Eugène Delacroix, , 101 p. (OCLC 10800466).
  • Jean-Claude Moscovici, Voyage Ă  PitchipoĂŻ, Paris, L'École des loisirs, coll. « MĂ©dium », , 138 p. (ISBN 978-2-211-09808-3, prĂ©sentation en ligne).
  • RenĂ©e Poznanski, Denis Peschanski et BenoĂ®t Pouvreau, Drancy – Un camp en France, Paris, Fayard, , 304 p. (ISBN 978-2-213-67113-0).
  • Maurice Rajsfus, Drancy : un camp de concentration très ordinaire, 1941-1944, Paris, le Cherche Midi, coll. « Documents », , 420 p. (ISBN 978-2-7491-2524-4).
  • Annette Wieviorka et Michel Laffitte, Ă€ l'intĂ©rieur du camp de Drancy, Paris, Éditions Perrin, coll. « Synthèses historiques », , 382 p. (ISBN 978-2-262-03423-8).

Filmographie

Liens externes

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