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Ciboure

Ciboure est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ciboure
Ciboure
Vue depuis le port de Saint-Jean-de-Luz.
Blason de Ciboure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Eneko Aldana-Douat
2020-2026
Code postal 64500
Code commune 64189
DĂ©mographie
Gentilé Cibourien, Ziburutar[1]
Population
municipale
6 109 hab. (2020 en diminution de 7,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 821 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 23â€Č 11″ nord, 1° 40â€Č 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 83 m
Superficie 7,44 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Ciboure
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Jean-de-Luz
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Ciboure
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Ciboure
Liens
Site web http://www.ciboure.fr/

    Le gentilé est Cibourien[2] (ou Ziburutar[1] en basque).

    Les habitants sont Ă©galement surnommĂ©s les « Kaskarrot » ou « Kachkarrot[3]» forme francisĂ©e du basque kazkota ou kaskota. Ce terme pourrait dĂ©river mais sans attestation formelle de kasko en basque issu du casco castillan. Augustin Chaho indique dans son dictionnaire de 1856-1857, un usage de ce terme Ă©quivalent Ă  « forte tĂȘte[4] ».

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Ciboure se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[5].

    Elle se situe Ă  136 km par la route[Note 1] de Pau[6], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  28 km de Bayonne[7], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Saint-Jean-de-Luz[8], bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[5].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Saint-Jean-de-Luz (0,9 km), Urrugne (3,7 km), Ascain (5,8 km), GuĂ©thary (6,5 km), Ahetze (8,1 km), Bidart (8,4 km), Biriatou (8,4 km), Hendaye (9,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ciboure fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [10]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[12] - [13]. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (CÎte du Labourd)[14] au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

    Communes limitrophes de Ciboure[15]
    Golfe de Gascogne Baie de Saint-Jean-de-Luz
    Ciboure Saint-Jean-de-Luz
    Urrugne Ascain

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Ciboure.

    La commune est drainĂ©e par la Nivelle, Fleuve Untxin et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 10 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Nivelle, d'une longueur totale de 39,2 km (en France), est un fleuve qui prend sa source en Espagne, Ă  l'ouest du sommet de l'Alcurrunz (933 m), dans la commune d'Urdazubi, et s'Ă©coule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne Ă  Saint-Jean-de-Luz, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[17].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : −9 999 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : -9999 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : -9999 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : −9 999 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : −9 999 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : -9999 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : -9999 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[21] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[22] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1921 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[23]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs. La tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[24], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[25], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[26].

    Statistiques 1981-2010 et records de la station mĂ©tĂ©orologique de Socoa (64) - alt : 21 m 43° 23â€Č 36″ N, 1° 41â€Č 06″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1921 au 30-06-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,8 5,9 7,4 8,6 11,8 14,7 16,8 17,2 14,9 12,6 8,7 6,5 10,9
    Température moyenne (°C) 9,3 9,6 11,4 12,6 15,7 18,3 20,5 21 19,1 16,6 12,3 10 14,7
    Température maximale moyenne (°C) 12,8 13,4 15,4 16,5 19,5 22 24,2 24,8 23,4 20,6 16 13,4 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,8
    15.01.1985
    −12
    03.02.1956
    −7,2
    06.03.1971
    −2,4
    13.04.1958
    2,6
    03.05.1977
    4,2
    02.06.1962
    6,4
    28.07.1954
    7,2
    14.08.1949
    2,2
    25.09.1931
    0,5
    16.10.09
    −5,6
    26.11.1955
    −8
    25.12.1962
    −12
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    24,6
    06.01.1999
    28,4
    28.02.1960
    29,8
    25.03.1955
    32,5
    30.04.05
    35,4
    30.05.1996
    42
    18.06.2022
    41,9
    30.07.20
    40,2
    04.08.03
    38
    12.09.16
    33,2
    02.10.1985
    29
    08.11.15
    26
    02.12.1985
    41,9
    2020
    PrĂ©cipitations (mm) 139 116,9 110,9 137 115,1 86,4 70,1 99,6 118 152,6 182 155,4 1 483
    Source : « Fiche 64189001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) »[28], d'une superficie de 1 450 ha, un rĂ©seau hydrographique complet des sources de montagne Ă  son estuaire[29] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[30] - [Carte 3] : les « Barthes de la basse vallĂ©e de la Nivelle et vallĂ©e humide de Basa Beltz » (152,04 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [30] - [Carte 4] : le « rĂ©seau hydrographique et basse vallĂ©e de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Ciboure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [33] - [34] - [35]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bayonne (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 30 communes[36] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[37] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ciboure, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[39] - [40].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[41]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (47,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (44,2 %), forĂȘts (24,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (9 %), terres arables (8,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,8 %), prairies (5,1 %), zones humides cĂŽtiĂšres (2,4 %), eaux maritimes (0,4 %)[44].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Le quartier de Socoa situé entre l'Océan et la baie protégée, est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne. Il est relié à Hendaye-Plage par la célÚbre route dite de la Corniche basque qui offre de spectaculaires vues sur le golfe de Gascogne et les falaises plissées de la cÎte basque.

    Voies de communication et transports

    Ciboure est desservie par la route nationale 10 entre Saint-Jean-de-Luz et Urrugne.

    Ciboure est desservie par les lignes 39, 41 et 43 du réseau de bus Hegobus et la ligne 3 du réseau Carexpress Hendaye-Bayonne.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Ciboure est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[45]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[46].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) CĂŽtier basque, regroupant 12 communes dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et une dans les Landes concernĂ©es par un risque de phĂ©nomĂšnes fluvio-maritimes pouvant s’avĂ©rer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dĂ©vastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[47]. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[48]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1992, 2002, 2006, 2007, 2009 et 2021[49] - [45].

    Ciboure est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[50]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[51] - [52].

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[53].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ciboure.

    Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[54]. 82,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [55].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 2013[45].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 12]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[57].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Ciboure apparaßt[58] sous les formes Subiboure (XIIIe siÚcle, titres de Saint-Jean-de-Luz[59]), Siboure (1650, carte du Gouvernement général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne), Siboro (1657), Sanctus Vincentius de Siboure (1684, collations du diocÚse de Bayonne[60]) et Ziburu[61] au XIXe siÚcle.

    Siboro Ă©tait l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692 selon Jean-Baptiste Orpustan.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Ziburu[1].

    Histoire

    Vue de Ciboure prise du jardin de la douane de Saint-Jean-de-Luz vers 1882. Ruines de l'ancien pont « telles qu'elles étaient en 1852 ».

    Le début du XVIe siÚcle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons[62] permet de suivre son expansion. AprÚs une période de rémission, la maladie réapparaßt. En 1598, le corps de ville de Ciboure rédige de nombreux rapports sur « la maladie quy court », « la maladie de la peste »[63].

    Jusqu'alors annexe d'Urrugne, Ciboure fut érigée en commune en 1603[64].

    En prĂ©vision des États gĂ©nĂ©raux de 1789, Me Saint-Esteven – curĂ© de Ciboure – est Ă©lu dĂ©putĂ© du clergĂ©. Sous la RĂ©volution, Ciboure sera rattachĂ©e Ă  Saint-Jean-de-Luz, les deux villes regroupĂ©es prendront le nom de Chauvin-Dragon[65]. Les deux villes, soupçonnĂ©es d'« incivisme » sous la Terreur, sont ainsi placĂ©es sous sous l'administration d'une « SociĂ©tĂ© populaire rĂ©publicaine des amis de la LibertĂ© et de l'ÉgalitĂ© ». Le nom de Chauvin-Dragon cessera d'ĂȘtre employĂ© Ă  partir de 1795 mais les deux villes ne seront sĂ©parĂ©es qu'en 1800[66].

    Maurice Ravel est né à Ciboure, le , dans la maison Estebania, de style hollandais[65].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent Ă  la mer d'azur, au cheval contournĂ© d'argent brochant sur le fĂ»t au naturel d'un arbre de sinople terrassĂ© du mĂȘme, fruitĂ© d'or, accostĂ© de deux vaisseaux affrontĂ©s au naturel voguant sur la mer, l'un Ă  dextre et l'autre Ă  senestre[67].
    Commentaires : Les armoiries de Ciboure ont Ă©tĂ© approuvĂ©es par le conseil municipal en 1992. Elles se retrouvent sur la vieille fontaine de Ciboure classĂ©e monument historique (datant de 1676) et correspondent Ă  une lĂ©gĂšre adaptation des rĂšgles d’hĂ©raldique par souci d’esthĂ©tisme (ajout du marron pour le tronc du chĂȘne et bateaux).
    • L’arbre est un chĂȘne de sinople (vert) fruitĂ© de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron) terrassĂ© du mĂȘme (terrasse verte tranchant sur la mer d’azur). Le chĂȘne reprĂ©sente la force, les traditions et la mĂ©moire. Il a Ă©tĂ© repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays basque.
    • Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la lĂ©gĂšretĂ© du commandement. Le cheval Ă©tait un animal royal.
    • La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1912 1919 Jean Haristoy
    1919 1925 Jean-Pierre Celhay
    1925 1935 Jean-Baptiste Duhau
    1935 1941 Joseph Abeberry
    1941 1944 Jean-Baptiste Hapette
    1944 1946 Jean Meyreau
    1946 Jean Poulou DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Jean-de-Luz (1964 → 1973)
    1976 Bernard Rospide UDR MĂ©decin
    1976 Rodolphe Fisher
    1981
    (décÚs)
    Jean Poulou MRG Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Hendaye (1973 → 1981)
    1981 Michel Poulou MRG
    Albert PĂ©ry PS
    [68] Guy Poulou DD[69]
    puis UMP-LR
    Chirurgien-dentiste
    [70] En cours Eneko Aldana-Douat RĂ©gionaliste[71] (EHBAI[72])
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Ciboure fait partie de huit structures intercommunales[73] :

    • l’agglomĂ©ration Sud Pays basque ;
    • le SIVU des Ă©coles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’amĂ©nagement de la basse vallĂ©e de l’Untxin et de voirie de Ciboure et Urrugne ;
    • le syndicat intercommunal de la baie de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure ;
    • le syndicat intercommunal des collĂšges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    Ciboure accueille le siĂšge du SIVU des Ă©coles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne.

    La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[75].

    En 2020, la commune comptait 6 109 habitants[Note 13], en diminution de 7,86 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8731 4591 4791 5281 6511 7542 1532 1551 946
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7001 9661 9101 9852 1942 2572 4232 1652 174
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2062 2592 6172 6923 6394 1703 9054 2384 777
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 8706 3766 3716 2055 8496 2836 2826 8646 297
    2020 - - - - - - - -
    6 109--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee Ă  partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

    Enseignement

    La commune dispose de cinq écoles : l'école maternelle publique Marinela, l'école élémentaire publique Aristide-Briand, l'école primaire publique Croix-Rouge et l'école primaire privée Saint-Michel[78] (ces quatre écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[79]). L'ikastola kaskarotenia, ouverte en 2013, propose un enseignement entiÚrement en langue basque.

    Économie

    Ciboure partage le port de pĂȘche avec Saint-Jean-de-Luz. La gestion est assurĂ©e par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Des conserveries de produits de la mer sont installĂ©es dans la commune.
    Aujourd'hui, Ciboure est l'une des localités les plus dynamiques de la région. Les conserveries sur le déclin ont été reprises par de jeunes entrepreneurs. Un lycée consacré à la mer a ouvert ses portes en 1996 et, histoire de prouver qu'elle n'avait rien à envier à sa voisine Saint-Jean-de-Luz, la municipalité a rénové son patrimoine.

    Ciboure fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Vague sur la digue de Socoa.
    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Ciboure est le labourdin.

    Patrimoine civil

    • Le phare de Socoa.
      Le phare de Socoa.
    • Fort de Socoa, Ɠuvre de Vauban.
      Fort de Socoa, Ɠuvre de Vauban.
    • Au centre, maison natale de Maurice Ravel.
      Au centre, maison natale de Maurice Ravel.

    Le phare[80] du port, construit par André Pavlovsky, est classé monument historique ;

    Le fort du Socoa[81] date du XVIIe siÚcle. Il a été construit pour défendre la baie de Saint-Jean-de-Luz.

    DÚs la fin des années 30 il a abrité une école de voile, sport alors trÚs « tendance » et paré d'une image élitiste (Charlie Chaplin y aurait fait un court stage lors de vacances en pays basque).

    À partir des annĂ©es 40 l'Ă©cole de voile de Socoa tente de dĂ©mocratiser le sport (une politique voulue par Jean Borotra, ministre des sports de PĂ©tain, qui visait un « rĂ©armement moral de la Jeunesse » et mise en pratique par un ancien officier de marine, le commandant Rocq, avec l'assistance technique de Jean-Jacques Herbulot. Cette dĂ©mocratisation sera amplifiĂ©e, avec des mĂ©thodes similaires mais un tout autre cadre idĂ©ologique, par les GlĂ©nans de Philippe Viannay. Dans les annĂ©es 50 l'Ă©cole, baptisĂ©e « Centre Virginie HĂ©riot », toujours soutenue par la Marine nationale, qui y voit une source de vocations maritimes, est dirigĂ©e par deux moniteurs trĂšs qualifiĂ©s et crĂ©atifs, le Basque Pierre Latxague et le Breton Aristide Lehoerff.

    Tentant de dépasser le succÚs du Vaurien, dériveur en contreplaqué minimaliste à prix cassé créé par Herbulot pour les Glénans, Latxague et Lehoerff s'associent au designer Christian Maury et à l'industriel bordelais Lucien Lanaverre pour créer un révolutionnaire voilier d'initiation en composite verre polyester, performant, léger, imputrescible et quasiment sans entretien : ce sera le 420, qui connaßtra un succÚs planétaire, tant à l'exportation ou en construction étrangÚre sous licence, que pour l'initiation et pour la régate.

    Par la suite, la gestion de l'Ă©cole de voile de Socoa est reprise par l'UCPA qui finira par la fermer pour manque de rentabilitĂ© dans les annĂ©es 2000 aprĂšs s'en ĂȘtre servi pour former ses moniteurs de ski saisonniers comme moniteurs de voile, une action visant Ă  la professionnalisation des moniteurs sportifs qui n'aura pas le succĂšs escomptĂ©.

    Durant toute cette pĂ©riode le centre de Socoa a Ă©tĂ© une institution pionniĂšre de la voile lĂ©gĂšre, que ce soit pour l'apprentissage de base ou comme base d'entraĂźnement des Ă©quipes nationales de voile. À partir de 1966, l'ENVSN implantĂ©e Ă  St Pierre de Quiberon et dirigĂ©e par le trĂšs novateur Yvon PiĂ©gelin, venu de la FSGT, l'a progressivement supplantĂ©e dans le rĂŽle de centre de voile de rĂ©fĂ©rence pour les formations de cadres et l'entraĂźnement de haut niveau.

    Longtemps laissĂ© Ă  l'abandon aprĂšs la pĂ©riode UCPA, le fort est rachetĂ© Ă  l'État par la commune en 2012. Des travaux de rĂ©habilitation sont prĂ©vus avec pour objectif final d'en faire un campus universitaire multi-activitĂ©s liĂ© Ă  la mer et Ă  l'environnement marin.

    Une fontaine monumentale[82] du XVIIe siÚcle est classée aux monuments historiques depuis 1925 ;

    La maison Neria[83], rue du Docteur-Micé, date du XVIIe siÚcle. Elle servit d'hÎpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814 ;

    La maison natale de Maurice Ravel[84], quai Ravel, date du XVIIe siĂšcle ;

    La villa Lehen-Tokia[85], chemin Axotareta, construite entre 1924 et 1926, est inscrite aux monuments historiques ;

    La villa Leïhorra[86], rue du Docteur-Micé, est inscrite aux monuments historiques ;

    Le thonier sardinier Marinéla[87], dans le port de Socoa, fait partie de l'inventaire du ministÚre de la Culture ;

    La commune a érigé en 1955 une stÚle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittÚrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    Au bord de la Nivelle, le quartier Zubiburu, inauguré en 2008[88], rassemble des hÎtels et des immeubles résidentiels de type néobasque.

    Patrimoine religieux

    • L'ancienne Ă©glise Notre-Dame de Bordagain[89], dite tour de Bordagain, est classĂ©e aux monuments historiques depuis 1987 ;
    • Le couvent des RĂ©collets[90] est inscrit aux monuments historiques depuis 1925. Il accueillait dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle une Ă©cole de navigation[91] ;
    • La croix blanche[92], sur l'ancien chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, date de 1616 ;
    • Une croix monumentale sculptĂ©e[93], proche de l'ancienne Ă©glise Notre-Dame de Bordagain, est classĂ©e aux monuments historiques ;
    • L'Ă©glise Saint-Vincent[94] date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles ; elle recĂšle divers mobiliers[95] inventoriĂ©s par le ministĂšre de la Culture dont une statue d'un christ gisant[96]. C'est en 1555 que Ciboure obtint son autonomie religieuse et administrative et se dĂ©tacha de la paroisse d'Urrugne. L'Ă©glise fut achevĂ©e en 1575[97]. Un nouvel orgue baroque, rĂ©alisĂ© par le facteur d’orgue Thomas[98] a Ă©tĂ© installĂ© en 2012-2013 qui compte 35 jeux et 2600 tuyaux[99].

    Philatélie

    En 1997, est émis un timbre de trois francs, multicolore, sur les corsaires basques qui ont servi les rois de France pendant l'Ancien Régime. L'illustration représente deux corsaires et leur navire, entourant le paysage montagneux de la Rhune derriÚre le fort de la Socoa, à Ciboure. La vente anticipée avec oblitération 1er jour se déroule le 13 septembre à Saint-Jean-de-Luz. Le timbre porte le n° YT 3103[100].

    Équipements

    Sports et Ă©quipements sportifs

    Ciboure possĂšde un golf et un club de tennis (golf[101] et tennis-club de la Nivelle).

    Enseignement

    Ciboure dispose de deux écoles élémentaires publiques (écoles Briand et Croix-Rouge), d'une école primaire privée (école Saint-Michel) et d'une ikastola (école Piarres Larzabal)[102].

    Personnalités liées à la commune

    nées au XVIe siÚcle
    • Joanes Etxeberri, nĂ© vers 1580 Ă  Ciboure, est un prĂȘtre, poĂšte et thĂ©ologien Ă©crivain de langue basque.
    nées au XVIIe siÚcle
    nées au XVIIIe siÚcle
    nées au XIXe siÚcle
    nées au XXe siÚcle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[20].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[56].
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Ciboure », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Ciboure », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Ciboure », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    82. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur la fontaine du XVIIe siÚcle
    83. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Neria
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    85. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Lehen-Tokia
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    87. MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notice sur le thonier sardinier Marinéla
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    92. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix blanche
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    94. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent
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    97. J.N. Darrobers, Des origines Ă  la RĂ©volution, Ciboure, Ekaina, pages 145 et 146.
    98. « Le futur orgue de Ciboure sera fabriqué en Belgique », sur SudOuest.fr (consulté le ).
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    100. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
    101. Site du golf de la Nivelle
    102. Site de l'ikastola Piarres Larzabal

    Voir aussi

    Bibliographie

    J. Garat, Ciboure en 97 documents - 1740-1823, Saint-Jean-de-Luz, Luz-Offset,

    Articles connexes

    Liens externes

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