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Saint-Just-Ibarre

Saint-Just-Ibarre est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Just-Ibarre
Saint-Just-Ibarre
Saint-Just et la vallée de la Bidouze.
Blason de Saint-Just-Ibarre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
André Larralde
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64487
DĂ©mographie
Gentilé Donaixtiar
Population
municipale
201 hab. (2020 en diminution de 12,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 6,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 11â€Č 43″ nord, 1° 03â€Č 19″ ouest
Altitude Min. 172 m
Max. 1 179 m
Superficie 30,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Just-Ibarre
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Saint-Just-Ibarre
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Saint-Just-Ibarre
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Saint-Just-Ibarre

    Elle a été créée le 25 juin 1841 par la fusion des communes de Saint-Just et d'Ibarre.

    Le nom basque est Donaixti-Ibarre et le gentilé Donaixtiar ou ibartar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Just-Ibarre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  107 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  66 km de Bayonne[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  22 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de MaulĂ©on-Licharre[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bunus (2,1 km), Ibarrolle (3,2 km), Juxue (4,7 km), Hosta (4,7 km), Larceveau-Arros-Cibits (5,4 km), Pagolle (6,3 km), Ostabat-Asme (7,0 km), Gamarthe (7,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Just-Ibarre fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[8]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), Ă  l’est de ce territoire[11].

    Communes limitrophes de Saint-Just-Ibarre[12]
    Bunus Juxue Pagolle
    Ibarrolle Saint-Just-Ibarre Musculdy
    Hosta Béhorléguy
    (par un quadripoint)
    Aussurucq

    Géologie, sismicité

    La région est une région essentiellement constituée de flyschs du Crétacé supérieur, trÚs épais (plusieurs kilomÚtres) et à fort pendage, adossés au terrains karstiques des Arbailles[Carte 1]. De plus il existe des dépÎts alluvionnaires (sables et argiles surmontés de limons) du quaternaire[13] le long de la Bidouze et de l'Ur Handia[Carte 2] - [Carte 1]. Il existe un certain nombre de sources mais de débit trop faible pour des captages, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy[14] dépendantes du massif karstique des Arbailles.

    La région est située en zone sismique 4[15] correspondant à un risque moyen. Les évÚnements récents (depuis 1980) les plus importants se sont produits en 1982 et 2010. Situés à 5 km de profondeur, leurs magnitudes étaient ML=3.9 et ML=3.8, respectivement[16]. Ils ont donc été ressentis par la population mais n'ont pas créé de dommages.

    Hydrographie

    La commune est drainĂ©e par la Bidouze, Ispatchoury erreka, Hosta ur Handia, Babatzeko erreka, Chorizako erreka, Ihityko erreka, Larramendiko erreka, Netheko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 28 km de longueur totale[17] - [Carte 3].

    L'hydrographie de la commune entraßne la présence de 19 ponts ou passerelles[18].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq Ă  la limite de la commune de Saint-Just-Ibarre et s'Ă©coule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Guiche, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[19]. Sa source constitue une exsurgence du poljĂ© d'Elsarre (Eltzarreordokia)[20] qui est Ă  cheval sur les communes d'Hosta et d'Aussurucq[Carte 4].

    • Un pont Ă  Saint-Just-Ibarre.
      Un pont Ă  Saint-Just-Ibarre.
    • Carte en couleur prĂ©sentant les rĂ©seaux hydrographiques de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Just-Ibarre

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[22].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 595 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[26] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  49 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[32].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[34] - [Carte 5] :

    • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784 ha, prĂ©sentant une flore trĂšs diversifiĂ©e marquĂ©e par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposĂ©s au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[35] ;
    • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[36] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[34] - [Carte 6] :

    • la « Haute Soule : forĂȘt des Arbailles », d'une superficie de 7 114 ha, prĂ©sentant une grande diversitĂ© de milieux Ă  des altitudes moyennes fournissant gĂźte et couvert pour la faune ornithologique pyrĂ©nĂ©enne[37].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[38] - [Carte 7] : la « forĂȘt des Arbailles » (6 283,64 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[39] et trois ZNIEFF de type 2[Note 9] - [38] - [Carte 8] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[40] ;
    • le « massif des Arbailles » (14 782,04 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[41] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[42].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Just-Ibarre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [43] - [44] - [45]. La commune est en outre hors attraction des villes[46] - [47].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (78,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (38,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,8 %), prairies (2,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %)[48].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 9].

    Lieux-dits et hameaux

    Ibarre et sa vallée.
    • Arlacondo ;
    • Ametzague ;
    • DonaĂŻki ;
    • Ibarre ;
    • Ordokia ;
    • Saint-Jaime ;
    • Saint-Just.

    Histoire

    La D 918 entre Larceveau et Mauléon s'est appelée RD 2 jusqu'en 1933. Devenue nationale, elle a été déclassée dans les années 70.

    Le tronçon Cibits - col d'Osquich a été entiÚrement modifié à la fin du XVIIIe siÚcle[49].

    En 1881 une ligne de tramway Ă  voie mĂ©trique est envisagĂ©e entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement Ă  Larceveau vers Saint-Just[50]. En 1912 la ligne est dĂ©clarĂ©e d'intĂ©rĂȘt public et les expropriations commencent en 1914. La premiĂšre guerre mondiale provoquera l'arrĂȘt du projet.

    Actuellement

    Saint-Just-Ibarre est desservie par la route départementale D 918 Musculdy-Larceveau, ainsi que par la D 68 et la D168 vers Hosta.

    La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port Ă  21 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne). La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez Ă  54 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).

    L'aĂ©roport le plus proche est celui de Biarritz-Pays Basque Ă  65,1 km.

    96,8 % des ménages ont au moins une voiture et 52,6 % en ont deux ou plus en 2018[51]. Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants[52] :

    Moyen de déplacement
    pas de déplacement12,6 %
    marche, roller, patinette7,4 %
    vélo (y compris VAE)0
    2 roues motorisées1,1 %
    voiture77,9 %
    transport en commun1,1 %

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Just-Ibarre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[53]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[54].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Izpaxuriko erreka et la Bidouze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009 et 2014[55] - [53].

    Saint-Just-Ibarre est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[56]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[57] - [58].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[59]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[60].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Just-Ibarre.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[61]. 70,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 10]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [62].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Just-Ibarre est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[63].

    Toponymie

    Mentions anciennes

    Le toponyme Saint-Just apparaĂźt sous les formes S(an)c(tu)s Jacobus, ostau de sent jagme (1365), S(an)c(tu)s justus de eq(ui)se[64], Sent-Just deu pays d'Ostabares (1477[65], contrats d'Ohix, feuillet 48[66]), Sant-Just (1513[65], titres de Pampelune[67]).

    Le toponyme Ibarre apparaßt sous les formes ybarola (1167)[68], yvarra (1350)[68], Nostre-Done d'Ibarre (1472[65], notaires de Labastide-Villefranche, n° 2, feuillet 22[69]) et Ibarren (1513[65], titres de Pampelune[67]).

    Le lieu-dit Ametzague, ancien fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné en 1863[65] sous la forme Amexague.

    Le lieu-dit Saint-Jaime (Donaiki, Saint-Jacques), issu de la maison éponyme, est mentionné sous la forme lostau de sent jagme (1365) et lostau de s(ant) yacube (1412)[68].

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Donaixti-Ibarre[1].

    Au XIXe siĂšcle, on trouve les formes Donisti-Ibarre[65], Donaxti-Ibarre[70] et Donaisti-Ibarra[71].

    Histoire

    Au Moyen Âge Saint-Just Ă©tait sur le passage d'une voie secondaire des chemins de Compostelle passant par la commanderie d'Ordiarp et le col de Napale ou celui d'EhĂŒsa (ou Ehutsa)[Carte 11]. Les pĂšlerins allaient alors Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port soit en rejoignant le camino navarro par Cibits et Utxiat, soit par Ibarrolle, le col d'Azkonzabal et Saint-Jean-le-Vieux. Le prieurĂ©-hĂŽpital qui les accueillait, situĂ© dans le quartier Arlakondo, dĂ©pendait de l'abbaye Saint-Jean de Sorde[72] - [Note 12].

    Une premiĂšre dĂ©limitation du sud de la commune d'Ibarre et donc de celle de l'Ostabarret en 1765 entraĂźne la crĂ©ation d'une rĂ©gion de quint : le Quinto d'Ostibar-Garaci, de faible extension dans cette partie du territoire[73]. Il s'agit d'une zone de terres communes indivises. C'est une rĂ©miniscence des fasceries du Moyen Âge scellant les accords d'exploitation des rĂ©gions entre deux vallĂ©es. La dĂ©limitation dĂ©finitive aura lieu en 1830.

    La commune actuelle a été créée le [74] par la réunion des communes de Saint-Just et d'Ibarre, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842.

    Le XIXe siÚcle voit un exode massif des basques vers l'Amérique, particuliÚrement l'Argentine. En 1910 dans ce pays les familles dont le nom est à consonance basque représentent 10 % de la population et détiennent 80 % de l'économie. Pour Saint-Just-Ibarre le consulat de France à Buenos Aires enregistre 48 noms entre 1830 et 1900[75]. L'un d'entre eux, fameux pour sa réussite, est Pierre Luro.

    La PremiÚre Guerre mondiale entraßne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 27 d'entre eux meurent. Cela représente environ un tiers des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme[76] - [77].

    Lors de la seconde guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133. Saint-Just-Ibarre est en zone libre, proche du contrÎle des passages à Cibits d'une zone à l'autre, coupée des villes proches Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port. Au cours de cette guerre trois jeunes hommes meurent[76].

    Personnalités liées à la commune

    • Buste de Pedro Luro Ă  Mar del Plata.
      Buste de Pedro Luro Ă  Mar del Plata.
    • Buste de Michel GaricoĂŻts au collĂšge San Jose de La Plata.
      Buste de Michel GaricoĂŻts au collĂšge San Jose de La Plata.
    • Maison natale de Michel GaricoĂŻts Ă  Ibarre.
      Maison natale de Michel GaricoĂŻts Ă  Ibarre.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© au 1 d'azur au pĂšlerin marchant vĂȘtu et capuchonnĂ© le tout d'argent s'appuyant de la main senestre sur un bourdon de sable Ă  la gourde d'argent, cantonnĂ© en chef Ă  senestre d'une coquille Saint-Jacques d'or et Ă  dextre d'un cƓur croisĂ© le tout du mĂȘme ; au 2 d'or Ă  une montagne de sinople montante d'une riviĂšre d'argent en pointe ; au 3 d'or au hĂȘtre arrachĂ© de sinople fruitĂ© d'or et futĂ© au naturel ; au 4 d'azur Ă  une brebis passante au naturel accornĂ©e d'or posĂ©e en pointe et une palombe volante d'argent posĂ©e en chef[80].

    Politique et administration

    Administration

    Pour la période antérieure à 1841 les maires de la commune de Saint-Just et les maires de la commune d'Ibarre sont données dans les articles correspondants.

    Liste des maires successifs[81]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1841 1846 Dominique Yribarne
    1846 1900 Sauveur de Saint-Jayme[82] Notaire, juge de paix, conseiller général
    1901 1914 Jean Etcheberry
    1914 1935 Jacques Bidegainberry
    1935 1959 Pierre Iribarne
    1960 1965 Jean-Baptiste Etcheberry
    1965 1995 Pierre Uhart
    1995 2008 Antoine Cabanne[83] DVG Ingénieur
    2008 2014 Jean-Pierre Vigneau
    2014 En cours André Larralde Professeur

    Intercommunalité

    Saint-Just-Ibarre appartient Ă  six structures intercommunales[84] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque ;
    • le syndicat AEP de l'Ostabaret ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour l'amĂ©nagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque ;
    • le syndicat pour le fonctionnement des Ă©coles d'Ostibarret.

    La commune accueille le siĂšge du syndicat pour le fonctionnement des Ă©coles d'Ostibarret.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le recensement[85] à caractÚre fiscal de 1412-1413, réalisé sur ordre de Charles III de Navarre[86], comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[87], révÚle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Ibarre la présence de 5 feux, le second de 13 feux. Saint-Just n'apparaßt qu'au dénombrement de 1551 avec 13 feux.

    Avant 1841 : Saint-Just et Ibarre

    179318001806182118311836
    Saint-Just438445465565573654
    Ibarre148168173160176146
    Total586613638725749800

    AprĂšs 1841 : Saint-Just-Ibarre

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[89].

    En 2020, la commune comptait 201 habitants[Note 13], en diminution de 12,99 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    438445465565573654827830694
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    704648634653603611564524545
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    543555557502538531554491420
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    400404374304292255235226239
    2014 2019 2020 - - - - - -
    231206201------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee Ă  partir de 2006[91].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Logement

    En 2018 les 141 résidences se partagent en 119 maisons (84,7%) et 21 appartements (14,6%). Le nombre moyen de piÚces est de 5,9 pour les maisons et 3,7 pour les appartements[52].

    Logements en 2018
    nombrepourcentage
    résidences141---
    principales9970,4
    secondaires2719,3
    vacantes1510,3
    Date de construction des résidences principales
    nombrepourcentage
    avant 19194748,9
    1919-194577,6
    1946-197066,5
    1971-19901515,2
    1991-20051010,9
    2006-20151010,9

    Emploi et revenus

    En 2019 le revenu mĂ©dian par unitĂ© de consommation est de 20 890 â‚Ź[52] contre 22 040 â‚Ź pour l'ensemble des Français[92].

    En 2018 les résidents occupent 99 emplois dont 46 sont situés sur la commune. Ces emplois se répartissent de la façon suivante[52] :

    Type d'emploi
    salarié54fonction publique, CDI43
    CDD9
    Intérim1
    Emploi aidé---
    apprentissage, stage1
    non-salarié44indépendant26
    employeur18
    aide familial---

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Enseignement

    La commune dispose d'une école élémentaire publique bùtie en 1907et d'une ikastola nommée Manex Erdozaintzi-Etxart[93].

    Historiquement, deux Ă©coles de garçons existent en 1809 Ă  Saint-Just et Ibarre. Une Ă©cole de filles est crĂ©Ă©e en 1859. En 1949 une Ă©cole intercommunale Saint-Just / Musculdy est crĂ©Ă©e dans le quartier Arlacondo en 1946. Elle fonctionnera jusqu'en 1968. À cette date tous les enfants sont regroupĂ©s dans le bĂątiment actuel. En 1987 un accord intercommunal avec Bunus entraĂźne le partage des Ă©lĂšves entre ces deux communes en fonction de l'Ăąge des Ă©lĂšves, les plus jeunes Ă©tant scolarisĂ©s Ă  Saint-Just[94].

    Au début des années 50 le collÚge catholique Saint-Michel fondé par les Filles de la Croix prépare les filles au CAP agricole. Il devient un établissement d'éducation primaire en 1967 puis secondaire (jusqu'à la 4e) en 1969. Les effectifs diminuant avec la création du ramassage scolaire vers Saint-Palais l'établissement ferme en 2009[94].

    Équipements

    La commune possÚde deux frontons, l'un à Saint-Just (1944), un autre à Ibarre (1932), ainsi qu'un mur à gauche abrité dans l'ancien collÚge Saint-Michel.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine naturel

    • La source de la Bidouze sur un site Ă  cheval avec la commune d'Aussurucq est une exsurgence alimentĂ©e par un poljĂ© sur la commune d'Aussuruq[20]. Il s'agit d'un site protĂ©gĂ©[95].
    • La grotte Artzean harpea dans le massif du Belchou est une exsurgence (comme la source de la Bidouze) dans laquelle on a trouvĂ© des ossements d'ours datĂ©s de 8000 Ă  9000 ans avant notre Ă©re.

    Patrimoine civil

    • La ferme Senimenea[96] ou Donaikia date du XVIe siĂšcle. C'est la maison de la famille Saint-Jayme remontant Ă  Guillaume-Arnaud nĂ© vers 1315[97].
    • La fermes Etxeparea date de 1642. La maison franche (casa mayor) d'Etcheparea est citĂ©e en 1412[98] - [99].
    • La ferme Ordokia date du XVIIe siĂšcle. Elle est citĂ©e comme maison franche en 1350 (ordoquigoyen)[100].
    • La maison Ametzaga date de 1656. Elle est citĂ©e en tant que maison noble (ametçaga en 1350, la salle d'ametçague en 1412)[99].
    • La maison Ibarbeheiti (ou Ibargoitia) comporte des Ă©lĂ©ments diffĂ©remment datĂ©s. Elle est citĂ©e comme maison noble en 1365 (salle ibarty) et en 1412 (la sal(le) divarrbeheyti)[99].
    • Il a existĂ© de nombreux moulins Ă  eau sur la Bidouze, le Hostia ur Handia et le Corizako erreka[101] - [Carte 12] ;
      • certains on disparu comme celui de Saint-Jaime, les deux moulins Ă  Ordokia alimentĂ©s par un mĂȘme canal de dĂ©rivation et le Kurutxetako Eyhera bĂąti au dĂ©but du XIXe siĂšcle, ainsi que l'Ibargoitiko Eyhera Ă  Arlacondo,
      • d'autres subsistent en assez bon Ă©tat dans la vallĂ©e d'Arla : le Bidarteko Eyherak avec son annexe, l'Arlako Eyhera et le Aguntxaco Eyhera. Il y a Ă©galement un moulin dans le bourg, le Carteyako Eyhera dans une ancienne maison de donat, avec meule et trĂ©mie.
    • Il existe Ă©galement un petit patrimoine constituĂ© de fours Ă  chaux et lavoirs[102].

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Just-et-Bon-Pasteur Ă  Saint-Just.
      Église Saint-Just-et-Bon-Pasteur à Saint-Just.
    • Chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge Ă  Ibarre.
      Chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge Ă  Ibarre.
    • La sĂ©pulture d'Elzarreko karbia Ă  820 m d'altitude dans le massif des Arbailles est un dĂ©pĂŽt funĂ©raire qui date du bronze ancien[103].
    • La plaine du Belchou, Ă  cheval avec Hosta, possĂšde de nombreux tumulus protohistoriques mais Ă©galement un monolithe et des tertres d'habitat[104].
    • L'ancienne chapelle de Saint-Jacques[105], Sanctus Jacobus dans le cartulaire de Dax[64], au lieu-dit DonaĂŻki (Saint-Jaime sur la carte IGN[Carte 4]), date du XVIIIe siĂšcle constituait une Ă©tape sur la route du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    • La chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge, Sanctus Maria de ivarre[106] - [107], Ă  Ibarre, date du XVe siĂšcle.
    • L'Ă©glise Saint-Just-et-Bon-Pasteur[108], Ă  Saint-Just, date de 1751.
    • L'Ă©glise Saint-Sauveur (S(anct)us salvador de iriundo) Ă  Saint-Just citĂ©e sur le cartulaire de Dax[64] a disparu. Elle figure dĂ©jĂ  comme chapelle ruinĂ©e sur la carte de Cassini[Carte 13].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[23].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[33].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Des documents de l'assemblée capitulaire de Sorde mentionnent un don de Pierre d'Uhart et de Loup d'Ainhice en 1135 et la présence d'un prieur-hospitalier à Saint-Just en 1146.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    2. « Alluvions de l'Adour et de l'Echez, l'Arros, la Bidouze et la Nive »
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    4. « Carte IGN », sur Géoportail
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    Références

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    99. Bernard Chassevent et Benoit Duvivier, « Las maisons anciennes », Jakintza, no 73,‎
    100. « la ferme Ordokia », notice no IA64000785, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    101. Pierre Sabalo, « Le petit patrimoine », Jakintza, no 73,‎
    102. Pierre Sabalo, « Les moulins », Jakintza, no 73,‎
    103. P. Courtaud, D. Ebrard, F. Convertini, M.-L. Fily et B. Ludes, « La sĂ©pulture d'Elzarreko karbia », ArchĂ©ologia, no 356,‎ , p. 44-51
    104. Paul Badiola, « Les monuments protohistoriques », Jakintza, no 73,‎
    105. « la chapelle de Saint-Jacques », notice no PA00125265, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    106. « la chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge », notice no IA64000788, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    107. « Liste des Ă©glises du diocĂšse de Dax donnĂ©e dans l’acte n° 174 du Liber rubeus »
    108. « l'église Saint-Just et Bon Pasteur », notice no IA64000787, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

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