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Aussurucq

Aussurucq (basque souletin : AltzĂŒrĂŒkĂŒ) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Aussurucq
Aussurucq
La mairie dans le chùteau, cÎté cour.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Marie Queheille
2020-2026
Code postal 64130
Code commune 64081
DĂ©mographie
GentilĂ© AltzĂŒrĂŒkĂŒtar
Population
municipale
238 hab. (2020 en diminution de 4,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 09â€Č 01″ nord, 0° 55â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 191 m
Max. 1 284 m
Superficie 47,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mauléon-Licharre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Aussurucq
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Aussurucq
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Aussurucq

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Aussurucq se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  69 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  39 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  11 km de MaulĂ©on-Licharre[4], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de MaulĂ©on-Licharre[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Menditte (2,9 km), Ossas-Suhare (3,6 km), Sauguis-Saint-Étienne (3,7 km), Idaux-Mendy (3,8 km), Ordiarp (4,1 km), Camou-Cihigue (4,3 km), Trois-Villes (5,0 km), Gotein-Libarrenx (5,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Aussurucq fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[7]. Elle se divise en Haute-Soule, Basse-Soule et Arbaille, dont fait partie la commune.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Aussurucq.

    La commune est drainĂ©e par la Bidouze, le Laurhibar, le ruisseau Apouhoura, azalegiko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 20 km de longueur totale[9] - [10].

    La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud vers le nord en direction de Saint-Just-Ibarre. Elle se jette dans l'Adour Ă  Guiche, aprĂšs avoir traversĂ© 26 communes[11].

    Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 km, prend sa source dans la commune de Mendive et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port, aprĂšs avoir traversĂ© 8 communes[12].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 745 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 10,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-AthĂ©rey, mise en service en 1970[18] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 507,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  49 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[23], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels

    À la fin du XIXe siĂšcle, la forĂȘt des Arbailles couvrait en partie les territoires des communes d'Aussurucq, BĂ©horlĂ©guy, Camou-Cihigue, Musculdy, Ordiarp et Saint-Just-Ibarre.

    L'une des richesses patrimoniales de la commune d'Aussurucq est constituée par son sous-sol. En effet, une grande partie sinon la totalité du territoire de la commune s'étend en milieu karstique.
    Ce milieu se caractérise notamment par la présence de cavités naturelles de formes complexes qui ne sont pas encore toutes découvertes ni a fortiori explorées à ce jour.
    Les spéléologues du département et d'ailleurs ont entrepris l'exploration, la description et la publication de ce patrimoine, dans le respect de l'environnement et des populations locales.
    L'une des plus belles cavités de cette commune est le Nébélé, qui fait l'objet de travaux et explorations réguliers depuis 1972.

    Le pic d'Ascune se dresse Ă  860 mĂštres[8], l'Echagorry Ă  935 mĂštres[8], le pic d'ElsarrĂ© Ă  1 153 mĂštres, le pic Sihigue Ă  1 193 mĂštres et le pic Etchecortia Ă  1 204 mĂštres[8]. Au sud-ouest du territoire, le Bohorcortia s'Ă©lĂšve Ă  1 214 mĂštres[8].

    La Bidouze prend sa source au nord-ouest du territoire de la commune[8], avant de couler sur Saint-Just-Ibarre.

    Urbanisme

    Typologie

    Aussurucq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MaulĂ©on-Licharre, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (85,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (86,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (57,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (27 %), prairies (8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,5 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La route pastorale de Béhorléguy à Alçay ou Aussurucq, qui passe par le col d'Aphanize (sans le traverser), franchit la ligne de partage des eaux non loin du col de Burdin Olatzé mais en le surplombant légÚrement.

    La commune est desservie par les routes départementales 117, 147 et 348[8].

    Lieux-dits et hameaux

    12 quartiers composent la commune d'Aussurucq[31] :

    • AjerbĂŒrgĂŒa
    • AhĂŒzki (AhĂŒzkia sur les cartes IGN)
    • Arabehera
    • ArantzetabĂŒrgĂŒa
    • ArkĂŒrĂŒtxea
    • Barnetxborda (Barnexborda sur les cartes IGN)
    • Barrikata
    • Garraibi
    • Gesalea
    • Kharrika
    • Latsebarria
    • Üxia.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aussurucq est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Aphurhura, l'Arangoreneko erreka et la Bidouze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2003, 2009, 2014 et 2021[34] - [32].

    Aussurucq est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[35]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[36] - [37].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[38]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[39].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aussurucq.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[40]. 62,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [41].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Aussurucq apparaĂźt sous les formes Auçuruc (1189[42]), Auzuruc (1337[42]), Aussuruc (1385[42]), Aussuruc (1455[43], collection Duchesne volume CXIV[44]), Ausseruc (1412[43], notaires de Navarrenx[45]), et dans les titres de Bayonne[46] : Ausuruc (1454[43]), Sent-Martin d'Auçuruc (1471[43]) et Auserucus (1471[43]). D’autres graphies sont Ă©galement mentionnĂ©es, telles que Ausuruc (1520[42]), Dassurucq, Ausuruc et Aussurucq (1690 pour ces trois formes[42]),

    Étymologie

    Jean-Baptiste Orpustan[42] indique que le toponyme provient du basque altzu, « aulne », qui s’explique par la position de vallĂ©e arrosĂ©e, apprĂ©ciĂ©e des aulnaies. La seconde partie du composĂ© est plus Ă©nigmatique. Il s’agirait, suivant le mĂȘme auteur, soit du mot urru (« de l’autre cĂŽtĂ© »), ou iri donnant alzu-(i)ri-ku, « lieu du domaine de l’aulnaie ».

    Autres toponymes

    La fontaine d'Ahusquy et ses eaux minérales sont mentionnées en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43].

    ArabĂ©hĂšre, Aran, Arhanset, Ariadar et Arsusqui, toponymes dĂ©signant des anciennes fermes, sont mentionnĂ©s en 1520[43] (coutume de Soule[47]), tout comme les fermes BĂ©herĂ©garay (BĂ©hĂšregaray en 1863[43]), Carricart, Carrica, Carriquiri (peut-ĂȘtre la Carriquiborda actuelle), Goyen, Gotti, iribanne, Lapistoy (Lapitztoy en 1863[43]), Mendiburu, NĂ©col (peut-ĂȘtre le NĂ©kolha actuel), Sagarspe et Urruchoro.
    Le col de BurunolatxĂ© joint les communes d’Alçay-AlçabĂ©hĂ©ty-Sunharette et d’Aussurucq.
    Escuré était un bois de la commune, mentionné en 1863[43].

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est AltzĂŒrĂŒkĂŒ[48].

    Histoire

    Au paléolithique moyen, la Soule était déjà peuplée, car on a trouvé des restes préhistoriques de l'homme de Néanderthal dans les grottes Xaxixiloaga à Aussurucq[49]. Au Néolithique, un ensemble de tumulus funéraires sont édifiés au fond de la vallée des Arbailles, les deux dolmens d'Ithe y sont encore visibles.

    On appelait « messagerie » des Arbailles[50] la partie centrale de la Soule, entre BasabĂŒrĂŒ et Pettarra (rĂ©gion de Sauguis-Saint-Étienne, Aussurucq et Barcus).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983 1989 Jean Etchebarne
    1989 2008 Jean-Baptiste Quéheille DVG[51]
    2008 2020 Jean Carricaburu EH Bai[52]

    Intercommunalité

    Aussurucq appartient Ă  six structures intercommunales[53] :

    • la communautĂ© de communes de Soule-Xiberoa ;
    • le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal Arbailla ;
    • le syndicat intercommunal de transport de Musculdy - Ordiarp ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien Ă  la culture basque.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est AltzĂŒrĂŒkĂŒtar[48].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[55].

    En 2020, la commune comptait 238 habitants[Note 10], en diminution de 4,8 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    596574637700711632701740716
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    662660640643640604570564570
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    523512518472502459437432401
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    379347289293274254254252246
    2020 - - - - - - - -
    238--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est essentiellement centrée sur l'agriculture (élevage et pùturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    En 2002, Aussurucq a accueilli une pastorale, sur le thĂšme de ÜrrĂŒti Jauregiko Peirot, Ă©crite par Niko Etxart.

    Le chùteau de Ruthie héberge une bibliothÚque. Depuis le début de l'année 2017, dans le hall du chùteau se trouve une boite à livre. Le chùteau accueille réguliÚrement des expositions.

    Une fois par an la commune organise un concert lyrique qui rassemble des artistes de renom au cours d'une soirĂ©e, GaĂŒ-IzartsĂŒ ou SoirĂ©e Ă©toilĂ©e

    Patrimoine civil

    Le chĂąteau de Ruthie.

    Une enceinte Ă  gradins se dresse au lieu-dit GaztelĂŒ, Ă  582 mĂštres d'altitude.

    Le chùteau de Ruthie, dont les origines[58] remontent au XIe siÚcle, remanié aux XVe, XVIIe et XVIIIe siÚcles, et inscrit aux monuments historiques le 30 avril 1925, est érigé sur le territoire de la commune.

    Patrimoine religieux

    Église Ă  clocher trinitaire, curiositĂ© de l'horloge sur le toit.

    La commune dispose d'une Ă©glise possĂ©dant un clocher-mur dit « trinitaire » ou souletin, c'est-Ă -dire que la crĂȘte du mur, percĂ© de baies oĂč tintent les cloches, s'y achĂšvent par trois grandes pointes Ă  peu prĂšs d'Ă©gale hauteur, figurant la TrinitĂ©[59]. L'Ă©glise recĂšle une croix de procession en bois du XVIIe siĂšcle[60], classĂ©e par les monuments historiques.

    NĂ©es au XVe siĂšcle

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    • Gilen Epherre, nĂ© Ă  Aussurucq en 1911 et mort Ă  Bayonne en 1974, est un Ă©crivain, prĂȘtre, acadĂ©micien et acteur culturel important de la pĂ©riode de l'aprĂšs-guerre.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[15].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Aussurucq », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Aussurucq et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Aussurucq et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Aussurucq et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Aussurucq », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
    7. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
    8. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    9. « Fiche communale d'Aussurucq », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    10. « Carte hydrographique d'Aussurucq » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    11. Sandre, « la Bidouze ».
    12. Sandre, « le Laurhibar ».
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