Barcus
Barcus (prononcer [baÊkys] ; Barkoxe en basque) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Barcus | |||||
Le fronton de Barcus et lâĂ©glise de lâAscension. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Baranthol 2020-2026 |
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Code postal | 64130 | ||||
Code commune | 64093 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Barcusiens | ||||
Population municipale |
640 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 11âČ 23âł nord, 0° 46âČ 16âł ouest | ||||
Altitude | Min. 176 m Max. 793 m |
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Superficie | 46,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Oloron-Sainte-Marie (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montagne Basque | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Barcus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].
Elle se situe à 53 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 20 km d'Oloron-Sainte-Marie[5], sous-préfecture, et à 12 km de Mauléon-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[3].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Esquiule (5,2 km), Roquiague (5,5 km), L'HÎpital-Saint-Blaise (7,0 km), Roquiague (7,7 km), Ance (8,1 km), Aramits (8,4 km), Lanne-en-Barétous (8,5 km), Saint-Goin (8,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Barcus fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10] - [11]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[12]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.
Hydrographie
La commune, situĂ©e dans le bassin versant de l'Adour, est traversĂ©e par le Joos (qui se jette dans le gave d'Oloron) et par ses affluents, le BouhatĂ©ko erreka, l'arrĂšc d'Etchanchu, l'Handia, l'erreka Oyhanart, l'arriou de Soulou, l'erreka Sustaris, le ruisseau Ibarra (7 km) et ses tributaires, le ruisseau Ibarra (4,4 km, lui-mĂȘme accompagnĂ© sur la commune par l'Askontchilo erreka et le ruisseau Athaketa) et le ruisseau Lecheguita (ainsi que par le tributaire de ce dernier le ruisseau Ilharra).
Paul Raymond[14] mentionne un autre affluent du Joos traversant le territoire de Barcus, le ruisseau de Guibéléguiet, ainsi que son tributaire, le ruisseau du Paradis.
Des affluents du Lausset (lequel se jette dans le gave d'Oloron) passent Ă©galement sur les terres de la commune, tels que le ruisseau Ascania et le ruisseau l'Ibarle, ainsi que l'affluent de ce dernier, l'Ambelseko erreka.
Enfin, le ruisseau de Lacoste, sous-affluent de l'arrÚc de Bitole, est également présent sur la commune.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 24, 59, 347, 459 et 859[15].
Hameaux
14 quartiers composent la commune de Barcus[16] :
- Ahargopea
- Aranbeltz (les Arambeaux sur les cartes IGN)
- BĂŒrgĂŒa (Burgia sur les cartes IGN, Le Bourg en français)
- Gaztelondo (Gastellondo sur les cartes IGN)
- Gaztelondotxipia
- Jauregiberribarra
- Kharrika
- Larreja
- Larrejazola
- Maidalenazerra
- Maisonaba
- Malta
- Ollauki
- Txapela
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[20] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[21] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[22] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[23] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[24]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 36 km[25], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[26], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[27], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[28].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[30], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă saumon et Ă©crevisse Ă pattes blanches[31] - [Carte 1].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[32] - [Carte 2] : le « Lausset amont et zones tourbeuses associĂ©es » (190,06 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 9] - [32] - [Carte 3] : le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[34].
Urbanisme
Typologie
Barcus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [35] - [36] - [37].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38] - [39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (52,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (34,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28 %), prairies (24,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,3 %), zones urbanisĂ©es (0,6 %)[40].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits
- Agaras
- Agor (border)
- Agorria
- Aguerborda
- Aguerret
- Aistor
- Alkkatia
- Ahargo (mont)
- Ainus
- Alhorchar
- Arambeaux
- Aramburu
- Aranéder
- Arangaray
- Arhanchet
- Arthaxet
- Artheguiet
- ArtzanĂŒthĂŒrry
- Askain
- Askonobiet
- Askoz
- Askozborda
- Athaket
- Athakéta
- Ayscar
- Bagardikoborda
- Baralegne
- Barbieborda
- Barbieko Eyhéra
- Barcardats
- Barcochbide
- Barnetche
- Barrenkia
- Belloya
- Beltchun
- Beltzantzuburu
- Berhaburu
- Berho
- Bermaillou
- Betan
- Beteria
- Bidau
- Bigne
- Biscay
- Bohogu
- BordabegoĂŻty
- Bordaburia
- Bordacharia
- Bordagay
- Bordagoyhen
- Bordetta
- Burgia
- Cabana
- Cachau
- Chiloua
- Choko
- Chourikoborro
- Cocutchia
- Cotabaren
- Cotiart
- Coyos
- Coyosborda
- La Croix Blanche
- Curutchiga
- Doronda
- Duque
- Eihartzéta
- Elhar
- Elhurdoy
- Eperrape
- Eperregagne
- Erguillota
- Errande
- Errékartéa
- Espel
- Espelia
- Estecondo
- Etchahoun
- Etchanchu
- Etchandy
- Etchartéa
- Etchebarne
- Etcheberriborda
- Etcheberry (2 places)
- Etchecopaberria
- Etchegoren
- Eyharche
- Eyhartzet
- Eyheregaray (2 places)
- Eyhéramendy
- Fabiania
- Gagnéko Borda
- Galharetborda
- Garay
- Garrat
- Gastellondo
- Gorostordoy
- Gorrostibar
- Goyheneix
- Goyheski
- Goyhetsia
- Goytolia
- Guibelhéguiet
- Haritchast
- Haritchelhar
- Harritchilondo
- Haubiga
- HĂ©goburu
- HĂ©guiapal
- HĂ©guilla
- HĂ©guitchoussy
- Ibar
- Ibarrondo
- Idiart
- Ihitzaga
- Ilharra
- Itchal
- Jacobia
- Jaureguiberry
- Lagune
- Lapitz
- Lapitzia
- Larragorry
- Larranda
- Larrandabuia
- Larrasquet
- Larrorry
- Laxague
- Laxagueborda
- Lecheguita
- Legegaray
- LĂ©pazka
- Lescarpé
- Logeborde
- Lohidoy
- Lohidoyborda
- Lojaborda
- Malobra
- Maysonnave
- Menusketa
- Mercaptpide
- Mercaptpide Borda
- Mignaborda
- Miranda
- Mocho
- Montokoaltéa
- Muskogorry
- Nissibart
- Oholéguy
- Oilher
- Ondarzuhia
- Ordanoulet
- Ostallaborda
- Oyhanart
- Paradis
- Pelento
- Pellen
- Perkain
- Petchia
- Petillon
- Picochet
- Pinka
- Pordoy
- Potho
- Princi
- Princiborda
- Puchulu
- Restoy
- Sagardoyhégui
- Salaber
- Salazar
- Salazarborda
- Salhanka
- Sapiula
- Sardo
- Saruborda
- Seceneguiet
- Sinto
- Sorhotus
- Suhatsola
- Thias
- Topet
- Udoy
- Uhalt
- Uhaltborda
- Uhart
- Urrustoy
- Urruty
- UthuĂšre
- Uthurralt
- Uthurry
- Zatzoury
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Barcus est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Joz erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 2008, 2009, 2014 et 2021[43] - [41].
Barcus est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[44]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[45] - [46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 98,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [48].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Barcus apparaßt sous les formes Barcuys (1384[14], notaires de Navarrenx[49]), Barcuix (1462[14], notaires d'Oloron[50]), Sent-Saubador de Barcuix (vers 1470[14], contrats d'Ohix[51]), Barcoys (1520[14], coutume de Soule[52]), Barcois (1520[53]), Barcux (1580[14], titres de Luxe[54]), Barcinx (1650[14], carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), barcuix (1690[53]) et Bareus (1801[55], Bulletin des lois).
Ătymologie
Jean-Baptiste Orpustan[53] propose une construction Ă©tymologique basque en deux parties. Dâune part lâĂ©lĂ©ment barr, signifiant « situĂ© Ă lâintĂ©rieur, au fond », est complĂ©tĂ©, dâautre part, de -koiz, Ă rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus sâest dĂ©veloppĂ© dans une basse vallĂ©e, Ă lâest, justifiant lâanalyse dâOrpustan.
Autres toponymes
Agaras, ferme de la commune, est mentionnée sous la forme Agarassi en 1479[14] (contrats d'Ohix[51]).
Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[14] mentionne les fermes Alicq, Bilapu et Charritet (les deux derniÚres étant déjà citées en 1520[14] dans la coutume de Soule[52]).
La ferme Biscay est citée en 1479[14] (Biscaya, contrats d'Ohix[51]).
Gastellondo est un hameau de Barcus, mentionné sous la graphie Gastélondo en 1863[14].
Guibelhéguiet était également un écart de Barcus qui apparaßt sous les formes Guibelleguiet (1479[14], contrats d'Ohix[51]) et Guibéléguiet-Ibarra (1863[14], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
HĂ©goburu est le nom dâune ferme, connue en 1479[14] (HĂ©goaburu, contrats d'Ohix[51]) et 1863[14] (HĂ©gobure).
La ferme Iriard apparaĂźt en 1520[14] dans la coutume de Soule[52].
Le hameau Jaureguiberry apparaĂźt dans le dictionnaire de 1863[14] sous la graphie JaurĂ©guiberry-Harra, tout comme lâĂ©cart LarrĂ©ja.
La chapelle le Paradis est Ă©galement mentionnĂ©e par le mĂȘme dictionnaire.
La ferme Udoy fait lâobjet dâune mention en 1479[14] dans les contrats dâOhix[51].
Le toponyme Uhart est le nom d'une ferme citée en 1520[14] (coutume de Soule[52]).
Histoire
Protohistoire
- Trésor de Barcus
Ce trĂ©sor de Barcus est un ensemble d'environ 1 750 piĂšces en argent ibĂ©riques trouvĂ©es en 1879. Il a Ă©tĂ© minutieusement publiĂ© par Ămile Taillebois[56]. J.-B. Daranatz reprend ensuite les donnĂ©es de Taillebois mais y ajoute la premiĂšre illustration de l'une des monnaies : le revers d'un denier de Turiasu[57]. En 1957 J. Babelon publie une nouvelle Ă©tude sur le trĂ©sor[58], dans lequel il donne les reproductions des moulages de 46 piĂšces. Plusieurs publications citent le trĂ©sor, sans apporter de nouveautĂ©. En 1997 Gozalbes et RipollĂšs publient cinq piĂšces inĂ©dites de la collection du musĂ©e des antiquitĂ©s nationales Ă Saint-Germain-en-Laye[59].
Cet important pécule est considéré comme celui d'un corps de troupe fuyant l'armée de Pompée au temps de la guerre de Sertorius (-80 à -72)[60] - [61].
En 1997 c'est encore le seul ensemble de monnaies ibériques trouvé hors de la péninsule Ibérique[62] - [63] et, avec les inscriptions sur phiales du tumulus de Vielle-Aubagnan (Landes), les seuls témoignages connus de l'utilisation de caractÚres celtibériens en Aquitaine (le pays Basque a fourni deux petits trésors monétaires)[60].
Moyen-Ăge
Paul Raymond[14] note que la commune était le siÚge d'un bailliage royal dont les appels étaient portés à la cour de Licharre.
Elle accueillait également une abbaye laïque vassale de la vicomté de Soule.
En 1790, Barcus était le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Mauléon-Licharre et comprenant Barcus, L'HÎpital-Saint-Blaise et Roquiague.
Temps modernes
On appelait messagerie" des Arbailles[64] la partie centrale de la Soule, entre Haute et Basse-Soule (rĂ©gion de Sauguis-Saint-Ătienne, Aussurucq et Barcus).
En 1844, LĂ©on Iturburu, marchand originaire de Barcus et diplomate en Ăquateur, proposa au roi des français Louis-Philippe Ier d'acheter les Ăles Galagos Ă l'Ăquateur, alors en manque de financement. La proposition fut rejetĂ©e, mais le gĂ©nĂ©ral Villamil cĂ©da la Isla Floreana Ă Iturburu, qui lui mĂȘme cĂ©da tous ses biens dont l'Ăźle (surnommĂ©e Ăźle des pauvres de Barcus) Ă la commune, ainsi l'Ăźle Floreana est toujours revendiquĂ©e Ă chaque renouvellement des mandats des maires de la commune.
Politique et administration
Intercommunalité
Barcus appartient Ă cinq structures intercommunales[66] :
- la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
- le syndicat AEP du Pays de Soule ;
- le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
Population et société
DĂ©mographie
Le Journal[67] de Pierre Casalivetery, notaire Ă MaulĂ©on, dĂ©nombre pour les annĂ©es 1460-1481 26 feux Ă Barcus, et 210 pour les annĂ©es 1540-1548, signe d'une dĂ©mographie en forte croissance. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[69].
En 2020, la commune comptait 640 habitants[Note 13], en diminution de 3,76 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (polyculture et élevage d'ovins). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Sports
L'Avenir de Barcus engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018
Culture locale et patrimoine
Il existe à Barcus le Lamiñen ziloa (« la grotte des lamiñak » en basque, petits lutins de la mythologie basque).
En 2009, Barcus organise la mascarade[73], spectacle traditionnel souletin mélangeant théùtre, danses et chants. Durant tout l'hiver jusqu'en avril, la mascarade est représentée le dimanche dans les autres villages de Soule.
Patrimoine civil
Un trésor de monnaies celtibériennes (400-100 av. J.-C.) fut découvert en 1879[74]. Composé de 1 750 deniers d'argent provenant de différentes cités de Navarre et d'Aragon, leur présence à Barcus reste discutée.
Un gaztelu zahar se dresse Ă 440 mĂštres d'altitude au lieu-dit Haitzhandia.
Patrimoine religieux
La commune possĂšde une Ă©glise (Ă©glise de l'Ascension) dont l'origine remonte au Moyen Ăge, qui a Ă©tĂ© en grande partie reconstruite au XIXe siĂšcle et restaurĂ©e au XXe siĂšcle[75]. Elle est inscrite Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel. Elle recĂšle une cloche[76] datant de la fin du XVIIe siĂšcle, classĂ©e Ă titre d'objet par les monuments historiques.
Personnalités liées à la commune
- Beñat Mardo, écrivain et bertsolari du XVIIIe siÚcle, né et mort à Barcus.
- LĂ©on Urthuburu, vice-consul de France Ă Guayaquil en Ăquateur, originaire de Barcus, lĂ©gua Ă la commune, en 1860, l'Ăźle Floreana dans les Galapagos. MalgrĂ© ses efforts, elle n'en prit jamais possession[77].
- Pierre Topet, dit « Etxahun », né à Barcus (1786-1862), un poÚte basque.
- Jean Touan, né en 1817 à Barcus, est le fondateur du café Tortoni à Buenos Aires. Ce café sera légué en 1872 à Célestin Curutchet, autre natif de Barcus.
- André Chilo, joueur français de rugby à XV, né le à Bordeaux et décédé le à Barcus.
- Jean-Michel Larrasquet, ingénieur et professeur d'université (1950-2018), dont la famille est originaire de Barcus[78].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[29].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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